Les prétendus gaz « lacrymogènes » sont en fait des ARMES DE GUERRE, des gaz neurotoxiques !

1/11/2019 | 5 commentaires

Il faut arrê­ter d’ap­pe­ler « gaz lacry­mo­gènes » les gaz que la police fran­çaise uti­lise tous les jours contre les oppo­sants poli­tiques : ce sont des gaz neu­ro­toxiques, inter­dits en temps de guerre !
Et main­te­nant, la police fran­çaise arrête car­ré­ment les citoyens qui osent enquê­ter sur ses propres abus de pou­voir policier…

Une preuve de plus que nous n’a­vons pas de consti­tu­tion digne de nom : en France, les pou­voirs les plus dan­ge­reux se sont mis eux-mêmes à l’a­bri de tout contrôle sérieux.

Étienne.

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Gilets jaunes : le biologiste qui enquête sur les gaz lacrymogènes arrêté (source Spunik) :


https://​fr​.sput​nik​news​.com/​f​r​a​n​c​e​/​2​0​1​9​1​0​3​0​1​0​4​2​3​4​8​9​9​5​-​g​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​l​e​-​b​i​o​l​o​g​i​s​t​e​-​q​u​i​-​e​n​q​u​e​t​e​-​s​u​r​-​l​e​s​-​g​a​z​-​l​a​c​r​y​m​o​g​e​n​e​s​-​a​r​r​e​te/

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Alexan­der, c’est celui qui a prou­vé l’exis­tence de CYANURE dans les pré­ten­dus « gaz lacry­mo­gènes ». Voyez son entre­tien avec San­glier Jaune :

Du CYANURE dans les LACRYMOS ? Interview après enquête

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Alex Sam (Alexan­der) écrit (sur sa page fb) aux poli­ciers qui ont per­qui­si­tion­né son logement :
https://​www​.face​book​.com/​m​a​y​.​h​e​m​.​9​4​/​p​o​s​t​s​/​1​0​2​1​8​2​0​2​1​2​6​8​5​8​451

Enfin je vous rap­pelle ce que vous avez per­qui­si­tion­né chers poli­ciers, pour que jamais vous n’ou­bliiez cette mémo­rable enquête sur « cette per­sonne a‑t-elle bien lan­cé un pot de mélange de lave-vitre bio/charbon sur les vitres de la socié­té géné­rale ». Je vou­drais que pour chaque pièce, vous me disiez son inté­rêt dans l’en­quête. Ah oui, et que vous me pré­ci­siez à quel moment de l’en­quête inter­vient la véri­fi­ca­tion de l’a­li­bi de la per­sonne sur laquelle vous enquê­tez. J’ai pas très bien com­pris votre démarche.

- trois clés USB conte­nant mes cours, et mes tra­vaux sur les gaz lacrymogènes
– un livre inti­tu­lé « ins­truc­tion sur la pro­tec­tion contre les gaz de com­bat TTA602 » que vous avez détruit ensuite
– un livre inti­tu­lé « petite his­toire du gaz lacrymogène »
– un livre inti­tu­lé « domi­na­tion policière »
– 7 gre­nades lacry­mo­gènes vides, dont vous m’a­vez dit « la pos­ses­sion de ces objets est un délit car il s’a­git de déten­tion d’armes de guerre, vous ris­quez 3 ans de pri­son avec ça ». 3 ans de pri­son si on a juste la gre­nade vide ? J’ose pas ima­gi­ner ce que ça fait si elles sont pleines ! Mais alors, on uti­lise bien une arme de guerre contre la popu­la­tion ? Je ne sais pas mais en tous cas j’au­rais gra­cieu­se­ment accep­té un pro­cès dans le cas où cela éta­blis­sait ce fait. Vous avez pré­fé­ré ne pas me pour­suivre et les détruire.
– Un tshirt medic de rue lyon, sou­ve­nir d’une inter­ven­tion médi­cale essen­tielle pour la san­té publique, que vous avez détruit.
– des lunettes de plon­gée, que vous avez détruit
– une écharpe et des gants noirs, que vous avez détruits
– un sac à dos que­chua que vous avez détruit
– deux casques de trot­ti­nette que vous avez détruits
– la tablette que l’é­du­ca­tion natio­nale m’a four­nie… ah non fina­le­ment on va pas la prendre… ok ça compte pas vous l’a­vez pas prise fina­le­ment mal­gré votre hésitation

Vous vous êtes ren­dus à ma voi­ture et y avez perquisitionné :

- Un ordi­na­teur por­table conte­nant mes tra­vaux sur les gaz lacrymogènes
– un gilet jaune que vous avez détruit
– une gre­nade vide que vous avez détruite
– deux clés usb conte­nant de la bonne musique (cf ci-des­sous), et mes cours

PETIT UPDATE QUI A SON POIDS :
L’une de mes clés USB conte­nait les fichiers que vous pou­vez voir en image. Ceux-ci ont donc pu être consultés.

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Alexandre Lan­glois, du syn­di­cat de poli­ciers VIGI, a écrit en sep­tembre cette lettre ouverte :

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR CASTANER SUR LA DANGEROSITÉ DES GAZ UTILISÉS LORS DU MAINTIEN DE L’ORDRE EN FRANCE, POUR LA SANTÉ DES PERSONNES EXPOSÉES

Ven­dre­di 6 sep­tembre 2019

Mon­sieur le Ministre,

Le mou­ve­ment des Gilets Jaunes dure depuis neuf mois. Tous les week-end nos col­lègues font usage de gaz à effet lacry­mo­gène en très grande quan­ti­té, satu­rant régu­liè­re­ment l’air.

La plu­part de nos col­lègues ne dis­posent pas de masque à gaz et de tenue NRBC, alors même qu’ils uti­lisent une arme chi­mique, inter­dite en temps de guerre par la conven­tion de Genève, comme le confirme le site Check News dans son article du 26 novembre 2018.

Ces gre­nades à effet lacry­mo­gène sont com­po­sées d’un gaz : l’agent CS (Ortho­chlo­ro­ben­zy­li­de­ne­ma­lo­no­ni­trile).

Sur cet agent, Kam­ran Logh­man, expert recon­nu en Amé­rique, a fait date dans de très nom­breuses pro­cé­dures devant les tri­bu­naux fédé­raux. Il est un expert sur la dan­ge­ro­si­té des gaz de com­bat et de main­tien de l’ordre. D’après lui :

« Les CS et le CN pro­voquent tous deux une der­ma­tite et sont des sen­si­bi­li­sants sus­cep­tibles de pro­vo­quer de très graves réac­tions aller­giques à la suite d’ex­po­si­tions répé­tées. Les tests toxi­co­lo­giques ont mon­tré que les ani­maux morts après une expo­si­tion au CS mon­traient une aug­men­ta­tion du nombre de cel­lules cali­ci­formes dans les voies res­pi­ra­toires et dans la conjonc­tive (la mem­brane muqueuse des yeux, le long de la pau­pière et recou­vrant une par­tie du globe ocu­laire), de la nécrose (la mort des cel­lules) dans les voies res­pi­ra­toires et gas­tro-intes­ti­nales, œdème pul­mo­naire (pou­mons rem­plis de liquide) et hémor­ra­gie de la surrénale.

La mort résulte d’une alté­ra­tion du trans­fert d’oxy­gène dans le sang pro­vo­qué par un œdème, une hémor­ra­gie et une obs­truc­tion des voies res­pi­ra­toires dans les pou­mons. Dans le cas d’une sub­stance telle que le CS, l’at­ten­tion doit être por­tée sur les pro­duits de dégra­da­tion qui se pro­dui­ront dans le corps humain. Le cli­vage ou l’hy­dro­lyse en malo­no­ni­trile et en ortho-chlo­ro­ben­zal­dé­hyde est une réac­tion com­plète à 50% en envi­ron dix minutes.

On pense que le malo­no­ni­trile subit une dégra­da­tion en cya­nure et en thio­cya­nate, tan­dis que le reste de la molé­cule est com­bi­né à la gly­cine et excré­té sous forme d’a­cide ortho-chlo­ro­hip­pu­rique. Par consé­quent, le malo­no­ni­trile est une sub­stance hau­te­ment toxique trou­vée dans le CS. La dose mor­telle pour une per­sonne de 70 kilo­grammes est esti­mée à moins d’un gramme. »

Cette ana­lyse est cor­ro­bo­rée par les infor­ma­tions col­lec­tées par le Natio­nal Cen­ter for Bio­tech­no­lo­gy Infor­ma­tion, US Natio­nal Libra­ry of Mede­cine (NCBI), c’est-à-dire un orga­nisme public amé­ri­cain de renom­mée mon­diale, auprès de cher­cheurs amé­ri­cains, anglais, chi­nois, israé­liens, ita­liens, turcs, etc. Nous avons tra­duit une par­tie de ces docu­ments dans notre com­mu­ni­qué du 6 juin 2019, en accès libre sur notre site inter­net www​.vigi​mi​.fr.

Sans avoir à tra­ver­ser l’Atlantique, la clas­si­fi­ca­tion four­nie par les entre­prises à l’E­CHA (Euro­pean Che­mi­cals Agen­cy), indique que cette sub­stance est mor­telle en cas d’in­ha­la­tion. Elle pro­voque une irri­ta­tion ocu­laire grave et peut pro­vo­quer une réac­tion aller­gique cuta­née en irri­tant les voies respiratoires.

Enfin en France nous avons accès à des dos­siers médi­caux de sol­dats fran­çais ayant uti­li­sés ces muni­tions sur 20 mis­sions maxi­mum de 1 à 4 heures et qui ont été gra­ve­ment han­di­ca­pés toute leur vie sur le plan res­pi­ra­toire. Leurs pou­mons brû­lée et nécro­sés par les gaz qu’ils déployaient. La Jus­tice a recon­nu leur pré­ju­dice (Par un juge­ment du 29 août 2017 dans l’affaire 1700313, Ministre de la Défense contre Yves CARGNINO).

Nous fonc­tion­naires de Police, force de l’ordre et gar­dien de la Paix, notre devoir, notre enga­ge­ment, notre rai­son de vivre est de pro­té­ger la popu­la­tion et donc d’exercer notre droit de retrait et notre devoir d’information, si nous iden­ti­fions une situa­tion ou une dérive dan­ge­reuse pour notre avenir.

Selon les docu­ments por­tés à notre connais­sance, les maté­riels dits « lacry­mo­gènes » que l’on nous demande d’utiliser au cœur des tac­tiques des opé­ra­tions de main­tien de l’ordre sont très pro­ba­ble­ment extrê­me­ment dan­ge­reux, sources de lésions irré­ver­sibles, voir mor­tels, vue les durées d’exposition et les concen­tra­tions records auquel, nous forces de l’ordre ain­si que la grande majo­ri­té des mani­fes­tants et passants.

Notre col­lègue com­man­dant les CRS, le 28 juin 2019 sur le pont Sul­ly, a fait un malaise avec perte de connais­sance par suf­fo­ca­tion, à cause de l’usage de ces armes chi­miques sur ordre du Pré­fet de Police de Paris, contre des mani­fes­tants pacifiques.

En consé­quence le syn­di­cat VIGI vous demande :

* La com­po­si­tion exacte des gre­nades qu’on nous demande d’utiliser.

* Un pro­to­cole de décon­ta­mi­na­tion après chaque fin de ser­vice où des armes chi­miques sont utilisées.

* Un sui­vi a mini­ma men­suel par la méde­cine de pré­ven­tion pour nos col­lègues expo­sés à ces armes chi­miques, avec prises de sang, ain­si qu’une véri­fi­ca­tion du bon fonc­tion­ne­ment des reins et du foie indis­pen­sable à l’élimination des toxines par l’organisme.
Ce sui­vi per­met­tra de pro­té­ger la san­té de nos col­lègues. En cas d’empoisonnement, il per­met­tra éga­le­ment de faire recon­naître l’imputabilité au ser­vice dans les cas d’invalidité, en vue d’une indemnisation.

* Des tenus NRBC (vête­ments, masques à gaz…) adap­tées au main­tien de l’ordre pour pro­té­ger la san­té de nos collègues.

* La cla­ri­fi­ca­tion de nos devoirs et de nos res­pon­sa­bi­li­tés de poli­ciers de ter­rain concer­nant l’usage de ces muni­tions, afin d’éviter des pour­suites à notre encontre. En cas de pro­cès de la part de mani­fes­tants, de rive­rains, de com­mer­çants, voire d’incident diplo­ma­tique avec le Qatar dont l’ambassade se situe Place de l’Etoile à Paris, c’est votre éven­tuelle res­pon­sa­bi­li­té et celle des don­neurs d’ordres, qui doit être mise en lumière.

Vu l’urgence sani­taire de la situa­tion, nous atten­dons votre réponse ou une audience auprès de votre auto­ri­té avant le 23 sep­tembre 2019.

En l’attente, je vous prie de croire, Mon­sieur le Ministre de l’Intérieur, en mes res­pec­tueuses salutations.

Alexandre LANGLOIS
Secré­taire Général

https://​vigi​mi​.fr/​f​/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​-​f​r​/​e​n​t​r​y​/​l​e​t​t​r​e​-​a​-​m​o​n​s​i​e​u​r​-​c​a​s​t​a​n​e​r​-​s​u​r​-​l​a​-​d​a​n​g​e​r​o​s​i​t​e​-​d​e​s​-​g​a​z​-​u​t​i​l​i​s​e​s​-​l​o​r​s​-​d​u​-​m​a​i​n​t​i​e​n​-​d​e​-​l​-​o​r​d​r​e​-​e​n​-​f​r​a​n​c​e​-​p​o​u​r​-​l​a​-​s​a​n​t​e​-​d​e​s​-​p​e​r​s​o​n​n​e​s​-​e​x​p​o​s​ees


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5 Commentaires

  1. ève

    Dire ensuite que les ricains ont été à juste titre condam­nés lors de la guerre en Iraq sur des inter­ven­tions en vue d’ac­cu­ser et détrô­ner le gvt d’u­ti­li­ser des armes de des­truc­tions mas­sives , nous met , nous fran­çais , dans une situa­tion pas du tout enviable de redres­seurs de torts qui fait la même chose sur son peuple !

    Réponse
    • ève

      Les preuves d’une intoxi­ca­tion de masse seront faites et on se doute déjà que s’ils ont inté­rêt à le cacher , c’est pro­ba­ble­ment qu’elles existent !

      Réponse
  2. joss

    Chaos dans la capi­tale boli­vienne, après le « coup d’E­tat » dénon­cé par Evo Morales
    http://​www​.alte​rin​fo​.net/​n​o​t​e​s​/​C​h​a​o​s​-​d​a​n​s​-​l​a​-​c​a​p​i​t​a​l​e​-​b​o​l​i​v​i​e​n​n​e​-​a​p​r​e​s​-​l​e​-​c​o​u​p​-​d​-​E​t​a​t​-​d​e​n​o​n​c​e​-​p​a​r​-​E​v​o​-​M​o​r​a​l​e​s​_​b​3​9​3​6​8​1​4​0​.​h​tml

    Il arrive que la Police et l’Ar­mée démis­sionnent, même devant l’ex­trême vio­lence des mani­fes­tants. Un peu comme au Chi­li en ’73. Faut mani­fes­ter pour plus de libé­ra­lisme et pri­va­ti­sa­tion (le comble), ça les pous­se­rait peut-être à démissionner.

    Réponse

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