Ce soir (21 mars 2019), sur Sud Radio, c’est « Jeudi Chouard, l’heure des citoyens constituants » #2 🙂 et on va se demander, cette semaine avec Élisabeth Lévy, À QUOI SERVENT LES JOURNALISTES ?

21/03/2019 | 17 commentaires

Ce soir (21 mars 2019), sur Sud Radio, c’est « Jeu­di Chouard, l’heure des citoyens consti­tuants » #2 🙂 et on va se deman­der, cette semaine avec Éli­sa­beth Lévy, À QUOI SERVENT LES JOURNALISTES ? 

On va bien sûr dénon­cer (entre autres) la cor­rup­tion du jour­na­lisme éco­no­mique et finan­cier (et donc de l’o­pi­nion publique) ren­due pos­sible par L’ACHAT DES MÉDIAS PAR LES BANQUES. 

Je vais essayer d’or­ga­ni­ser en deuxième heure la plage horaire consa­crée à répondre à VOS QUESTIONS. 

Pour par­ler des « dérives » du jour­na­lisme en France, j’ai invi­té, mais au der­nier moment et c’est com­pli­qué pour tout le monde de démar­rer sur les cha­peaux de roues, Vik­tor Dedaj Juan Bran­co (il fau­dra bien dénon­cer le scan­dale du com­por­te­ment jour­na­lis­tique à pro­pos de Julian Assange) et Denis Robert. Je vais aus­si appe­ler Hen­ri Maler, bien sûr, et je pense aus­si à Romain Migus (mais il est encore au Vene­zue­la), Mau­rice Lemoine (du Diplo), Roma­ric Godin, et évi­dem­ment Laurent Mau­duit Tous ces vrais jour­na­listes (de fait) sont invi­tés dans cette émis­sion dédiée à la pro­mo­tion d’un pro­ces­sus consti­tuant popu­laire : j’ai­me­rais écrire avec eux quelques articles de consti­tu­tion, ici sur les jour­na­listes et sur les lan­ceurs d’a­lerte (et sur d’autres sujets qui leur paraî­traient importants).

Jeu­di Chouard, les citoyens consti­tuants ont la parole #2 Les jour­na­listes font-ils bien leur travail

Pro­po­si­tion de fil conduc­teur de la pre­mière heure, au for­mat pdf :
https://​www​.chouard​.org/​w​p​-​c​o​n​t​e​n​t​/​u​p​l​o​a​d​s​/​2​0​1​9​/​0​3​/​J​e​u​d​i​-​C​h​o​u​a​r​d​-​l​e​s​-​c​i​t​o​y​e​n​s​-​c​o​n​s​t​i​t​u​a​n​t​s​-​o​n​t​-​l​a​-​p​a​r​o​l​e​-​2​-​L​e​s​-​j​o​u​r​n​a​l​i​s​t​e​s​-​f​o​n​t​-​i​l​s​-​b​i​e​n​-​l​e​u​r​-​t​r​a​v​a​i​l​.​pdf


Hâte d’être à ce soir (je vous écris dans le bus) 🙂

Et puis demain, c’est Longwy (près de Metz).

Étienne.

PS : l’a­dresse de la play­list de Sud Radio #Jeu­di­Chouard 🙂
https://​you​tu​.be/​i​E​u​v​W​h​z​Q​Q​7​U​&​l​i​s​t​=​P​L​a​X​V​M​K​m​P​L​M​D​S​B​x​p​h​l​c​b​U​9​h​X​e​M​m​E​9​2​b​VG8

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17 Commentaires

  1. majax
  2. joss

    J’ai aban­don­né le débat avec Lévy après 10min pour pas­ser à « jeu­di Chouard ». Incroyable cette Lévy, elle n’est pas à l’é­coute de l’autre. Véri­fiez comme elle se com­porte tout au long du débat, elle fuit le regard, elle fait tout sauf écou­ter lorsque vous avez la parole, elle a tou­jours un truc à fouiller dans son sac, ses mains trem­blaient empor­tée par ses émo­tions. Bref, elle était blin­dée, confi­née sur elle-même avant de com­men­cer quoi que ce soit. Pas prête à débattre sur le fond dès le début.
    Et puis pour chaque argu­ment, elle veut des preuves tan­gibles, cer­ti­fiées par le pré­sident avec le sceau de la répu­blique bien sûr 😉 et confir­mé par les concernés.

    Réponse
    • joss

      Sur la vio­lence et l’a­gres­si­vi­té, lire « la colombe assas­si­née » de Hen­ri Laborit.
      Extraits :
      « Il fal­lait se Conten­ter d’essayer, si l’on vou­lait que les agres­si­vi­tés dis­pa­raissent, de les consta­ter pour les inter­dire. Mais la police ou les armées n’ont jamais inter­dit les actes de vio­lence, de même que les ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales n’ont inter­dit les guerres, car elles ont sim­ple­ment impo­sé les lois expri­mant la domi­nance du plus fort sans essayer de com­prendre les méca­nismes en cause ; elles font res­pec­ter, par la vio­lence, une vio­lence ins­ti­tu­tion­na­li­sée, lorsque s’oppose à elle une vio­lence explosive. »

      « …la vio­lence sera le fait des domi­nés, lorsqu’ils ne pour­ront plus sup­por­ter l’inhibition de leurs actions gra­ti­fiantes (impos­si­bi­li­té d’assurer leurs besoins fon­da­men­taux ou acquis, bles­sures nar­cis­siques et absence ou sup­pres­sion secon­daire de pou­voir). Mais les indi­vi­dus pro­fi­tant de la vio­lence ins­ti­tu­tion­na­li­sée ne seront pas tou­jours atteints. Le ter­ro­risme est un moyen de foca­li­ser sur quelques-uns, qui ne sont mal­heu­reu­se­ment pas tou­jours les « res­pon­sables », la vio­lence contre la struc­ture de domi­nance institutionnalisée.
      La révo­lu­tion san­glante en est un autre. Mais bien sou­vent, entre les domi­nants et les domi­nés s’interposent la police et l’armée, ce qu’il est conve­nu d’appeler les « forces de main­tien de l’ordre », du main­tien jus­te­ment de cet ordre où existent domi­nants et domi­nés, de l’ordre hié­rar­chique de domi­nance. Et la police et l’armée seront presque tou­jours aux côtés du pou­voir, pour le main­tien d’un ordre dans lequel leur ordre per­son­nel s’inscrit. »

      Tout sys­tème ner­veux est à la recherche d’ac­tions gra­ti­fiantes. D’ailleurs, un cer­veau, c’est fait pour agir (sur notre envi­ron­ne­ment). La réflexion est un moyen ; la fina­li­té, c’est l’action.
      Dans des struc­tures hié­rar­chiques de domi­nance, comme celles où s’ins­crivent les humains, l’ac­tion gra­ti­fiante n’est pas tou­jours pos­sible, du fait de la com­pé­ti­tion avec les autres indi­vi­dus ou les autres groupes. Vient alors la lutte ou la fuite. Si celles-ci ne sont pas pos­sibles (inter­dic­tion de mani­fes­ter ; fuir pour aller où avec la mon­dia­li­sa­tion tout est à l’i­den­tique), il est alors en inhi­bi­tion de l’ac­tion et si elle per­dure, démarre alors des méca­nismes internes nocifs à l’in­di­vi­du (pré­sents uni­que­ment en inhi­bi­tion de l’ac­tion ; la fuite ou la lutte per­met­tant à l’in­di­vi­du d’être au moins en bonne san­té). Les mala­dies car­dio-vas­cu­laires et psy­cho­so­ma­tiques se déve­loppent, qui abou­tissent quelques fois au sui­cide pour l’in­di­vi­du et au ter­ro­risme pour les groupes sociaux.

      Hen­ri Labo­rit : l’ex­pé­rience des rats sur l’in­hi­bi­tion de l’action
      https://​you​tu​.be/​E​Z​g​s​8​G​b​M​2y0

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  3. joss

    Éli­sée Reclus – Lettre à Jean Grave, Le Révol­té, 1885
    « Voter, c’est abdi­quer ; nom­mer un ou plu­sieurs maîtres pour une période courte ou longue, c’est renon­cer à sa propre sou­ve­rai­ne­té. Qu’il devienne monarque abso­lu, prince consti­tu­tion­nel ou sim­ple­ment man­da­taire muni d’une petite part de royau­té, le can­di­dat que vous por­tez au trône ou au fau­teuil sera votre supé­rieur. Vous nom­mez des hommes qui sont au-des­sus des lois, puisqu’ils se chargent de les rédi­ger et que leur mis­sion est de vous faire obéir. »

    Réponse
  4. joss

    Les médias des puis­sants se foca­lisent sur la vio­lence des GJ. Ils dif­fusent la vio­lence prin­ci­pa­le­ment alors peu importe quelle en est la cause ou si elle est légi­time, si elle est de la légi­time défense. Mais ce choix de rap­por­ter la vio­lence, est-ce repré­sen­ta­tif de l’ac­tion des GJ ?
    Dans les chiffres cela donne quoi ?
    Exemple lors du 18 acte, 200 gardes à vue pour 200 000 mani­fes­tants. Les médias se foca­lisent sur l’ac­tion des 200 et l’ac­tion des 199 800 alors ? Elle n’a pas d’im­por­tance ? La vio­lence devrait avoir le poids du 1000ème de l’in­for­ma­tion sur les GJ et elle se prend la part totale.
    Simple preuve par les chiffres pour Mme Lévy, la presse n’est donc pas impar­tiale, neutre ou indépendante.

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  5. 2bouts

    Géniale cette nouvelle !!!

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  6. nanou

    NON A LA VIOLENCE.

    La France est prise en otage par une mino­ri­té de cas­seurs en bandes orga­ni­sées, qui n’ont d’autre but que la des­truc­tion et le pillage. C’est un appel à la résis­tance et à la fer­me­té contre cette vio­lence sau­vage qui s’impose à tous aujourd’hui. Depuis trop long­temps, ces milieux radi­caux ont reçu le sou­tien du monde intel­lec­tuel et d’un cer­tain nombre de médias. Il faut radi­ca­le­ment dénon­cer ces com­pli­ci­tés cri­mi­nelles. Oui, cri­mi­nelles. C’est un appel à la révolte contre cette vio­lence que nous lan­çons devant vous aujourd’hui.

    Non à la vio­lence subie par plus de 6 mil­lions de chô­meurs [1], dont 3 mil­lions touchent moins de 1 055 euros bruts d’allocation chô­mage [2].

    Non à la vio­lence du chô­mage qui entraîne chaque année la mort de 10 000 per­sonnes selon une étude de l’INSERM [3].

    Non à la vio­lence subie par près de 9 mil­lions de per­sonnes en des­sous du seuil de pau­vre­té (1 015 euros nets men­suels pour une per­sonne seule), dont 2,7 mil­lions de mineurs [4].

    Non à la vio­lence des inéga­li­tés devant la mort : l’espérance de vie d’un ouvrier est de 71 ans, l’espérance de vie d’un cadre supé­rieur est de 84 ans, soit 13 ans de dif­fé­rence [5].

    Non à la vio­lence de la des­truc­tion consciente de l’environnement, et de la des­truc­tion consciente des femmes et des hommes au travail.

    Non à la vio­lence subie par les agri­cul­teurs : tous les trois jours, un agri­cul­teur se sui­cide en France [6].

    Non à la vio­lence subie par les 35 000 morts de l’amiante entre 1965 et 1995 [7]. Aujourd’hui tou­jours, chaque année, 1 700 per­sonnes meurent des suites de l’amiante [8].

    Non à la vio­lence des inéga­li­tés dans l’éducation : 17 000 écoles publiques ont fer­mé depuis 1980, selon l’INSEE [9].

    Non à la vio­lence en matière de loge­ment : 4 mil­lions de mal-logés en France selon la fon­da­tion Abbé Pierre, dont 140 000 sans domi­cile fixe [10]. On compte 3 mil­lions de loge­ments vacants en France [11].

    Non à la vio­lence subie par les morts retrou­vés dans la rue : au moins 500 morts chaque année, selon le col­lec­tif Les Morts de la Rue [12].

    Non à la vio­lence subie par 1,8 mil­lions d’allocataires du Reve­nu de soli­da­ri­té active, un RSA de 550,93 euros men­suels pour une per­sonne seule [13].

    Non à la vio­lence subie par les 436 000 allo­ca­taires de l’allocation de soli­da­ri­té aux per­sonnes âgées, un mini­mum vieillesse de 868,20 euros pour une per­sonne seule [14].

    Non à la vio­lence subie par les 2 mil­lions de per­sonnes qui reçoivent l’aide ali­men­taire, dont 70 % sont des femmes [15].

    Non à la vio­lence de l’évasion fis­cale, soit un vol de 80 mil­liards d’euros chaque année par quelques-uns au détri­ment de tous, de l’éducation par exemple ou de la san­té [16].

    Vous pou­vez conti­nuer et com­plé­ter cette liste des vraies violences.

    Mais ces chiffres et ces sta­tis­tiques ne sont que des indi­ca­tions qui ne per­mettent pas vrai­ment de mesu­rer la pro­fon­deur de la vio­lence subie par les corps et les âmes d’une par­tie des gens de ce pays. Vio­lence de la fin du mois, vio­lence des inéga­li­tés, vio­lence du mépris de classe, vio­lence d’un temps sans pro­messes. C’est évident, simple et pro­fond. Leur vio­lence en réponse n’est rien en face de la vio­lence subie. Elle est spec­ta­cu­laire, mais infi­ni­ment moins spec­ta­cu­laire que la vio­lence par­tout pré­sente. Sauf que celle-ci, on ne la voit plus, elle est comme les par­ti­cules fines dans l’air que l’on res­pire et d’ailleurs elle n’existe pas pour ceux qui ne l’ont jamais vécue, pour ceux qui sont du bon côté du doigt, pour ceux qui exercent cette vio­lence et qui sont les com­plices, les véri­tables com­plices de cette vio­lence-là, autre­ment meur­trière, autre­ment assas­sine. Mais pour les « petits moyens », depuis trop long­temps, elle est écra­sante, muti­lante, alié­nante, humi­liante. Et subie, depuis trop long­temps subie.

    Ils se battent bien sûr, ils luttent, ils cherchent les moyens de lut­ter, les moyens de s’en sor­tir pour eux et leurs enfants. Pour tous.

    Et un jour, quelqu’un a enfi­lé un gilet jaune.
    Daniel Mermet
    https://​la​-bas​.org/​l​a​-​b​a​s​-​m​a​g​a​z​i​n​e​/​t​e​x​t​e​s​-​a​-​l​-​a​p​p​u​i​/​n​o​n​-​a​-​l​a​-​v​i​o​l​e​nce

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    • joss

      Non à la vio­lence, cela revient à dire non aux échelles hié­rar­chiques de domi­nance à tous les niveaux de la société…depuis l’in­di­vi­du, en pas­sant par les groupes, les asso­cia­tions, les entre­prises, les com­munes, les régions, les états, les super-états et la pla­nète. Une socié­té où il n’y a ni oppres­seur ni oppri­mé. Une socié­té sans abus de pou­voir. Il reste à créer les ins­ti­tu­tions et leur fonc­tion­ne­ment dans cette socié­té idéale, tout est à contruire.
      La mère de toutes les vio­lences, c’est l’op­pres­sion ou l’ex­ploi­ta­tion de l’homme par l’homme, l’im­po­si­tion de sa volon­té à autrui. La vio­lence n’est jus­ti­fiable que quand elle est néces­saire pour se défendre soi-même, ou défendre les autres contre la violence.

      Réponse
      • Jacques

        Très bien vu, Joss ! : « Non aux échelles hié­rar­chiques de domi­nance » c’est dire « Non » aux méthodes en vigueur qui inculquent déli­bé­ré­ment et mas­si­ve­ment – mais bien sûr sans le clai­ron­ner, des com­plexes de supé­rio­ri­té, des com­plexes d’in­fé­rio­ri­té. // Une seule illus­tra­tion – qui va en sur­prendre et faire hur­ler plus d’un(e) : « Des per­ro­quets qui ont bien appris, bien rete­nu, bien réci­té, au moment des exa­mens ! Ensuite ils jouent pen­dant toute une exis­tence humaine leur rôle de savants à prix réduit, auprès de la petite bour­geoi­sie, du gros et du moyen com­merce. Doc­teur ! Mon­sieur le doc­teur ! qui repré­sente la science chez les imbé­ciles ! Tout son savoir tient dans deux colonnes, celle des diag­nos­tics et celle des remèdes. […] Assu­ré­ment quelques bons obser­va­teurs réparent loin des cours, confé­rences, manuels les outrages faits à leur cer­veau par la bar­ba­rie du trai­te­ment, pré­servent leurs facul­tés, se donnent à eux-mêmes une édu­ca­tion qu’on a le droit de consi­dé­rer comme excep­tion­nelle, tan­dis qu’il serait légi­time d’exi­ger qu’elle fût géné­rale ! » … voi­là ce qu’on peut lire, sous la plume d’A­bel Faure, aux pages 311 et 312 / cha­pitre consa­cré à « L’en­sei­gne­ment médi­cal », dans le livre « L’in­di­vi­du et les diplômes » paru ini­tia­le­ment en 1909 chez Stock/Paris et réim­pri­mé en fac simile, en 2006 chez Ada­mant Media Cor­po­ra­tion / Eli­bron Classics.

        Réponse
    • david vincent

      « La France est prise en otage »

      Mer­ci de ne pas insul­ter les vrais otages (et ex-otages) en uti­li­sant ce terme à tort et à travers. 

      Lais­sez cela aux jour­na­listes mainstream.

      Réponse
  7. norcam

    Etienne,
    Pour­rais-tu invi­ter sur Sud Radio : Eric Tous­saint, doc­teur en sciences poli­tiques des uni­ver­si­tés de Liège et de Paris VIII, fon­da­teur et porte-parole du CADTM inter­na­tio­nal (http://​www​.cadtm​.org/​E​r​i​c​-​T​o​u​s​s​a​i​n​t​?​l​a​n​g​=fr) et membre du Conseil scien­ti­fique d’ATTAC France. 

    - Mani­feste pour un nou­vel inter­na­tio­na­lisme des peuples en Europe : http://​www​.cadtm​.org/​M​a​n​i​f​e​s​t​e​-​p​o​u​r​-​u​n​-​n​o​u​v​e​l​-​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​i​s​m​e​-​d​e​s​-​p​e​u​p​l​e​s​-​e​n​-​E​u​r​ope
    http://​www​.cadtm​.org/​I​M​G​/​p​d​f​/​m​a​n​i​f​e​s​t​e​_​r​e​c​o​m​m​o​n​s​e​u​r​o​p​e​_​f​r​_​2​0​m​a​r​s​.​pdf

    - Gilets jaunes. Apprendre de l’histoire et agir dans le pré­sent. Des pro­po­si­tions à ceux et celles qui luttent : http://​www​.cadtm​.org/​G​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​a​p​p​r​e​n​d​r​e​-​d​e​-​l​-​h​i​s​t​o​i​r​e​-​e​t​-​a​g​i​r​-​d​a​n​s​-​l​e​-​p​r​e​s​ent
    – Femmes et Gilets jaunes. Pour une tran­si­tion sociale, fémi­niste et éco­lo­gique : http://​www​.cadtm​.org/​F​e​m​m​e​s​-​e​t​-​G​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​p​o​u​r​-​u​n​e​-​t​r​a​n​s​i​t​i​o​n​-​s​o​c​i​a​l​e​-​f​e​m​i​n​i​s​t​e​-​e​t​-​e​c​o​l​o​g​i​que

    CRISE ET BANQUE
    – La crise éco­no­mique et les banques centrales :
    « A l’opposé du sys­tème actuel qui offre l’impunité et des para­chutes dorés aux res­pon­sables des débâcles, il est néces­saire de faire payer la fac­ture des sau­ve­tages ban­caires à ceux et celles qui en sont responsables. (…)
    « Le métier de la banque est trop sérieux pour être lais­sé dans les mains du sec­teur pri­vé. Il est néces­saire de socia­li­ser le sec­teur ban­caire (ce qui implique son expro­pria­tion) et de le pla­cer sous contrôle citoyen (des sala­riés des banques, des clients, des asso­cia­tions et des repré­sen­tants des acteurs publics locaux), car il doit être sou­mis aux règles d’un ser­vice public et les reve­nus que son acti­vi­té génère doivent être uti­li­sés pour le bien commun.
    La dette publique contrac­tée pour sau­ver les banques est clai­re­ment illé­gi­time et doit être répu­diée. Un audit citoyen doit déter­mi­ner les autres dettes illé­gi­times, illé­gales, odieuses, insou­te­nables… et per­mettre une mobi­li­sa­tion telle qu’une alter­na­tive anti­ca­pi­ta­liste cré­dible puisse prendre forme…
    http://​www​.cadtm​.org/​L​a​-​c​r​i​s​e​-​e​c​o​n​o​m​i​q​u​e​-​e​t​-​l​e​s​-​b​a​n​q​u​e​s​-​c​e​n​t​r​a​les
    – (Roma­ric Godin) Crise de 2008. La vraie fac­ture lais­sée par les banques à la France : http://​www​.cadtm​.org/​C​r​i​s​e​-​d​e​-​2​0​0​8​-​l​a​-​v​r​a​i​e​-​f​a​c​t​u​r​e​-​l​a​i​s​s​e​e​-​p​a​r​-​l​e​s​-​b​a​n​q​u​e​s​-​a​-​l​a​-​F​r​a​nce
    – (France 3) BNP Pari­bas – Dans les eaux troubles de la plus grande banque euro­péenne : https://​you​tu​.be/​x​y​h​p​P​n​8​y​eow
    – Que faire des banques ? Mesures immé­diates pour aller vers la socia­li­sa­tion : http://​www​.cadtm​.org/​Q​u​e​-​f​a​i​r​e​-​d​e​s​-​b​a​n​q​u​e​s​-​1​6​749
    – Com­ment socia­li­ser le sec­teur ban­caire : http://​www​.cadtm​.org/​C​o​m​m​e​n​t​-​s​o​c​i​a​l​i​s​e​r​-​l​e​-​s​e​c​t​e​u​r​-​b​a​n​c​a​ire
    – [Vidéos] ‘‘Le sec­teur ban­caire pri­vé doit être trans­for­mé en ser­vice public ! Pour­quoi?’’ https://​you​tu​.be/​x​r​M​v​M​W​V​E​ozQ
    – [Vidéos] Que faire pour évi­ter une nou­velle crise ban­caire ? https://​you​tu​.be/​Z​L​Y​2​U​t​N​A​Ggk
    – Que faire des banques pour un vrai chan­ge­ment, quelques exemples his­to­riques : http://​www​.cadtm​.org/​Q​u​e​-​f​a​i​r​e​-​d​e​s​-​b​a​n​q​u​e​s​-​p​o​u​r​-​u​n​-​v​rai
    – Quelles sont les mesures qu’un gou­ver­ne­ment popu­laire devrait prendre envers les banques ? : http://​www​.cadtm​.org/​Q​u​e​l​l​e​s​-​s​o​n​t​-​l​e​s​-​m​e​s​u​r​e​s​-​q​u​-​u​n​-​g​o​u​v​e​r​n​e​m​e​n​t​-​p​o​p​u​l​a​i​r​e​-​d​e​v​r​a​i​t​-​p​r​e​n​d​r​e​-​e​n​v​ers
    – Ce qu’un gou­ver­ne­ment popu­laire devrait faire avec les banques : http://​www​.cadtm​.org/​F​r​a​n​c​e​-​c​e​-​q​u​-​u​n​-​g​o​u​v​e​r​n​e​m​ent

    DETTES
    – 65 Ques­tions / 65 Réponses SUR LA DETTE, LE FMI ET LA BANQUE MONDIALE : http://attac-paris20.org/PDFs/106329662–65QR-2012.pdf
    – Bri­ser le silence sur les dettes odieuses et leur répu­dia­tion : http://​www​.cadtm​.org/​B​r​i​s​e​r​-​l​e​-​s​i​l​e​n​c​e​-​s​u​r​-​l​e​s​-​d​e​t​t​e​s​-​o​d​i​e​u​s​e​s​-​e​t​-​l​e​u​r​-​r​e​p​u​d​i​a​t​ion
    – [Video] His­toire des dettes et de leurs répu­dia­tions : https://​you​tu​.be/​h​8​F​2​c​I​Q​z​DqU
    – Rompre le tabou sur les dettes odieuses et leur répu­dia­tion : http://​www​.cadtm​.org/​R​o​m​p​r​e​-​l​e​-​t​a​b​o​u​-​s​u​r​-​l​e​s​-​d​e​t​t​e​s​-​o​d​i​e​u​s​e​s​-​e​t​-​l​e​u​r​-​r​e​p​u​d​i​a​t​ion
    ‘‘La dette illé­gi­time est qua­li­fiée de « seule­ment » illé­gi­time du fait qu’elle a été accu­mu­lée pour favo­ri­ser l’intérêt de mino­ri­tés pri­vi­lé­giées. Par exemple, c’est le cas quand une dette publique est contrac­tée pour sau­ver les grands action­naires de banques, alors que ces banques sont res­pon­sables d’un marasme dû à une crise ban­caire. Dans ce contexte-là, des dettes accu­mu­lées depuis la crise ban­caire de 2007–2008 dans des pays tels que la France ou les États-Unis sont des dettes illé­gi­times. Le CAC (Col­lec­tif pour un audit citoyen de la dette publique) a d’ailleurs déter­mi­né par ses tra­vaux (en 2014) que 59 % des mon­tants de la dette récla­mée à la France sont illé­gi­times. Cette masse cor­res­pond en par­tie au sau­ve­tage ban­caire mais aus­si à toute une série de cadeaux fis­caux dont béné­fi­cient les très grandes entre­prises, et qui ne res­pectent pas les prin­cipes de jus­tice fis­cale et sociale. Par ailleurs, le renon­ce­ment des États de la zone euro à finan­cer la dette éta­tique auprès de la banque cen­trale et la mise sur le mar­ché de la dette oblige ces États à payer des taux d’intérêts supé­rieurs à ceux qu’ils auraient dû payer s’ils pou­vaient se finan­cer auprès de la banque centrale.
    Pre­nons le cas d’un pays comme la France qui voit l’élection d’un gou­ver­ne­ment de gauche pro­gres­siste et réso­lu­ment déter­mi­né à rompre avec le néo­li­bé­ra­lisme. Le gou­ver­ne­ment annonce rapi­de­ment un mora­toire sur la dette pour envi­sa­ger la répu­dia­tion de sa par­tie illégitime.
    Com­ment gérer la panique finan­cière et les dom­mages col­la­té­raux éco­no­miques et sociaux qui s’en suivraient ?
    Pour la limi­ter, j’avance un ins­tru­ment qui n’est pas évo­qué dans l’article du monde diplomatique.
    La Banque cen­trale euro­péenne (BCE) dans le cadre du Quan­ti­ta­tive easing (QE ou poli­tique d’assouplissement moné­taire) a ache­té pour un peu plus de 400 mil­liards de titres fran­çais à des banques pri­vées. Elle a cela dans son bilan (Site offi­ciel de la BCE, Break­down of debt secu­ri­ties under the PSPP, https://​www​.ecb​.euro​pa​.eu/​m​o​p​o​/​i​m​p​l​e​m​e​n​t​/​o​m​t​/​h​t​m​l​/​i​n​d​e​x​.​e​n​.​h​tml, consul­té le 3 novembre 2018). Elle les a ache­tés aux banques pri­vées, mais c’est le tré­sor fran­çais qui paie les inté­rêts à la BCE, et le capi­tal à l’échéance des titres. Or, si la BCE fait mine à l’égard d’un gou­ver­ne­ment de gauche en France d’adopter une mesure comme elle l’a prise par rap­port au gou­ver­ne­ment Tsi­pras, le gou­ver­ne­ment fran­çais peut déci­der de ne pas rem­bour­ser, face à la volon­té de la BCE de l’empêcher d’accomplir son man­dat démo­cra­tique. C’est un argu­ment d’une puis­sance consi­dé­rable qui inverse le rap­port de force que la BCE pen­sait dominer.
    – ‘‘ Si un gou­ver­ne­ment vou­lait vrai­ment chan­ger la donne… Face aux mar­chés, le scé­na­rio d’un bras de fer’’ par Renaud Lam­bert & Syl­vain Leder – Octobre 2018
    https://​www​.monde​-diplo​ma​tique​.fr/​2​0​1​8​/​1​0​/​L​A​M​B​E​R​T​/​5​9​131
    – Tho­mas Piket­ty et la dette publique :
    Tho­mas Pike­ty vient de publier une opi­nion dans le jour­nal Le Monde : « 1789–2019, le retour de la dette » qui mérite d’être lue. Nous repu­blions un article d’Éric Tous­saint [1] sur les posi­tions de Tho­mas Piket­ty et celles du CADTM à pro­pos de la dette publique.
    Ce texte reste lar­ge­ment d’actualité car les posi­tions de Tho­mas Piket­ty et celles du CADTM n’ont pas varié et font par­tie d’un débat tout à fait néces­saire. Le com­bat des Gilets jaunes le montre car les reven­di­ca­tions que ce mou­ve­ment met en avant ne peuvent être satis­faites que si on adopte une posi­tion radi­cale sur la dette.
    http://​www​.cadtm​.org/​T​h​o​m​a​s​-​P​i​k​e​t​t​y​-​e​t​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​p​u​b​l​i​que
    – « Le Sys­tème Dette. His­toire des dettes sou­ve­raines et de leur répu­dia­tion », aux édi­tions Les liens qui libèrent, en 2017, traite de nom­breux cas de répu­dia­tions de dettes durant l’Histoire : http://​www​.cadtm​.org/​L​e​-​S​y​s​t​e​m​e​-​D​e​t​t​e​-​H​i​s​t​o​i​r​e​-​d​e​s​-​d​e​t​t​e​s​-​s​o​u​v​e​r​a​i​n​e​s​-​e​t​-​d​e​-​l​e​u​r​-​r​e​p​u​d​i​a​t​ion.
    [Video] « Le Sys­tème-Dette » : http://​www​.cadtm​.org/​V​i​d​e​o​-​E​r​i​c​-​T​o​u​s​s​a​i​n​t​-​d​e​c​r​y​p​t​e​-​L​e​-​S​y​s​t​e​m​e​-​D​e​tte
    – Des audits citoyens aux répu­dia­tions de dettes. l’actualité des luttes contre la dette illé­gi­time : http://​www​.cadtm​.org/​D​e​s​-​a​u​d​i​t​s​-​c​i​t​o​y​e​n​s​-​a​u​x​-​r​e​p​u​d​i​a​t​i​o​n​s​-​d​e​-​d​e​t​t​e​s​-​l​-​a​c​t​u​a​l​i​t​e​-​d​e​s​-​l​u​t​t​e​s​-​c​o​n​t​r​e​-la
    – Il faut mettre fin au rem­bour­se­ment de la dette illé­gi­time : http://​www​.cadtm​.org/​I​l​-​f​a​u​t​-​m​e​t​t​r​e​-​f​i​n​-au
    – Lut­tons contre les dettes illé­gi­times pri­vées et publiques, elles font par­tie du cœur du sys­tème capi­ta­liste : http://​www​.cadtm​.org/​L​u​t​t​o​n​s​-​c​o​n​t​r​e​-​l​e​s​-​d​e​t​tes
    – Com­ment les médias domi­nants mani­pulent le thème de la dette publique : http://​www​.cadtm​.org/​C​o​m​m​e​n​t​-​l​e​s​-​m​e​d​i​a​s​-​m​a​n​i​p​u​l​e​n​t​-le
    – Dette publique. « On croit à tort que les créan­ciers sont tout-puis­sants » : http://​www​.cadtm​.org/​D​e​t​t​e​-​p​u​b​l​i​q​u​e​-​O​n​-​c​r​o​i​t​-​a​-​t​o​r​t​-​que
    – Mise en pers­pec­tive du mou­ve­ment alter­mon­dia­liste et de la lutte contre le rem­bour­se­ment des dettes illé­gi­times : http://​www​.cadtm​.org/​M​i​s​e​-​e​n​-​p​e​r​s​p​e​c​t​i​v​e​-​d​u​-​m​o​u​v​e​m​ent
    – « La dette, une arme de domi­na­tion poli­tique depuis deux siècles » : http://​www​.cadtm​.org/​E​r​i​c​-​T​o​u​s​s​a​i​n​t​-​L​a​-​d​e​t​t​e​-​u​n​e​-​a​rme
    – L’audit citoyen en France : bilan et pers­pec­tive : http://www.cadtm.org/L‑audit-citoyen-en-France-bilan-et
    – Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la France publié le 27 mai 2014 par Col­lec­tif pour un audit citoyen (CAC) : 59 % des mon­tants de la dette récla­mée à la France sont illégitimes
    https://​www​.audit​-citoyen​.org/​2​0​1​4​/​0​5​/​2​7​/​q​u​e​-​f​a​i​r​e​-​d​e​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​u​n​-​a​u​d​i​t​-​d​e​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​p​u​b​l​i​q​u​e​-​d​e​-​l​a​-​f​r​a​n​ce/
    https://​www​.audit​-citoyen​.org/​w​p​-​c​o​n​t​e​n​t​/​u​p​l​o​a​d​s​/​2​0​1​4​/​0​5​/​n​o​t​e​-​d​e​t​t​e​.​pdf
    https://​you​tu​.be/​c​F​o​i​h​5​9​g​yO0
    – Rap­port d’audit de la dette de l’assurance chô­mage : http://​www​.cadtm​.org/​F​r​a​n​c​e​-​R​a​p​p​o​r​t​-​d​-​a​u​d​i​t​-​d​e​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​d​e​-​l​-​a​s​s​u​r​a​n​c​e​-​c​h​o​m​age
    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2018/05/audit-dette-assurance-chomage-rapport-intermc3a9diaire‑1.pdf
    – Com­ment la dette de la SNCF enri­chit les mar­chés finan­ciers, au détri­ment des che­mi­nots et des usa­gers : http://​www​.cadtm​.org/​C​o​m​m​e​n​t​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​d​e​-​l​a​-​S​N​C​F​-​e​n​r​i​c​h​i​t​-​l​e​s​-​m​a​r​c​h​e​s​-​f​i​n​a​n​c​i​e​r​s​-​a​u​-​d​e​t​r​i​m​e​n​t​-​des

    PRÊTS TOXIQUES (appe­lés « emprunt struc­tu­ré » par les banques)
    L’affaire des prêts toxiques : affaire clas­sée ? http://www.cadtm.org/L‑affaire-des-prets-toxiques-affaire-classee

    Réponse
    • norcam

      Les ODD, sym­boles d’un déve­lop­pe­ment par et pour les mul­ti­na­tio­nales ? 18 mars 2019 par Mathieu Paris
      ‘‘Adop­tés par les Nations unies en 2015, les Objec­tifs de déve­lop­pe­ment durable (ODD) occupent désor­mais une place cen­trale dans la com­mu­ni­ca­tion de cer­taines mul­ti­na­tio­nales. Com­ment en est-on arri­vé à ce que Veo­lia par exemple, légi­time la pri­va­ti­sa­tion de l’eau en Inde en s’appuyant les objec­tifs de déve­lop­pe­ment des Nations Unies ou que Total puisse deman­der un par­te­na­riat avec le Pro­gramme des Nations unies pour le déve­lop­pe­ment (PNUD) autour d’un pro­jet d’oléoduc ?

      En 2015, les Nations Unies adop­taient solen­nel­le­ment 17 « objec­tifs de déve­lop­pe­ment durable » (ODD) décli­nés en 169 cibles, ain­si que la feuille de route pour les atteindre : l’« Agen­da 2030 ». Suc­cé­dant aux Objec­tifs du mil­lé­naire pour le déve­lop­pe­ment (OMD, 2000–2015), les ODD visent à orien­ter les flux d’aide au déve­lop­pe­ment et les poli­tiques publiques dans le but d’en finir avec la pau­vre­té, la faim, les dis­cri­mi­na­tions, les inéga­li­tés et les dégra­da­tions envi­ron­ne­men­tales. La même année, deux accords inter­na­tio­naux majeurs sont éga­le­ment signés par les gou­ver­ne­ments du monde : le Pro­gramme d’action d’Addis-Abeba sur le finan­ce­ment du déve­lop­pe­ment et l’Accord de Paris sur le cli­mat. Point com­mun de ces trois accords : ils confient expli­ci­te­ment un rôle majeur aux mul­ti­na­tio­nales dans l’atteinte de leurs objec­tifs. Et non plus aux seuls États, dont sont ain­si actés les moyens bud­gé­taires limi­tées, l’absence de volon­té ou de capa­ci­té poli­tique, mais aus­si l’utilisation par­fois hasar­deuse de l’aide au développement.
      (…)
      Lien http://​www​.cadtm​.org/​L​e​s​-​O​D​D​-​s​y​m​b​o​l​e​s​-​d​-​u​n​-​d​e​v​e​l​o​p​p​e​m​e​n​t​-​p​a​r​-​e​t​-​p​o​u​r​-​l​e​s​-​m​u​l​t​i​n​a​t​i​o​n​a​les

      Réponse
    • etienne

      Bien sûr, plu­tôt deux fois qu’une (et avec plaisir) 🙂

      Réponse
  8. norcam

    Eric TOUSSAINT – L’OCDE four­nit un vade mecum pour les gou­ver­nants. Com­ment appli­quer des poli­tiques anti­po­pu­laires d’austérité. 17 avril 2017 par Eric Toussaint
    Lien : http://www.cadtm.org/Comment-appliquer-des-politiques#nb2‑1

    Extrait :
    « Dans un docu­ment des­ti­né aux gou­ver­nants, Chris­tian Mor­ris­son, fonc­tion­naire de l’Organisation de Coopé­ra­tion et de Déve­lop­pe­ment Éco­no­miques (OCDE) – voir enca­dré – pro­digue, en 1996, ses recom­man­da­tions. C’est effarant.
    A la lec­ture, on se rend compte que ces recom­man­da­tions sont effec­ti­ve­ment appli­quées à l’échelle de l’ensemble de la pla­nète avec le sou­tien des grandes ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales comme l’OCDE, le FMI, la Banque mon­diale, la Banque cen­trale euro­péenne, et la plu­part des gouvernements.

    Tout d’abord, des pré­ci­sions sur le but du rap­port inti­tu­lé La fai­sa­bi­li­té poli­tique de l’ajustement (Mor­ris­son, 1996) : « Le Centre de Déve­lop­pe­ment s’efforce d’identifier et d’analyser les pro­blèmes qui vont se poser à moyen terme aus­si bien pour les pays membres de l’OCDE que les pays non membres, et d’en déga­ger des lignes d’action pour faci­li­ter l’élaboration de poli­tiques adé­quates. Cette série des Cahiers de poli­tique éco­no­mique pré­sente les résul­tats des tra­vaux de recherche du Centre et est des­ti­née plus par­ti­cu­liè­re­ment aux res­pon­sables poli­tiques et aux déci­deurs concer­nés par les recom­man­da­tions qui y sont faites.

    Les poli­tiques de sta­bi­li­sa­tion éco­no­mique et d’ajustement peuvent pro­vo­quer des troubles sociaux, voire mettre en péril la sta­bi­li­té des pays. Dans ce Cahier de poli­tique éco­no­mique sont ana­ly­sées les consé­quences poli­tiques de tels pro­grammes. Il res­sort de cinq études de cas appro­fon­dies et de deux échan­tillons impor­tants de pays, en Amé­rique latine et en Afrique, que les coûts poli­tiques en termes de grèves, de mani­fes­ta­tions ou d’émeutes sont très dif­fé­rents d’une mesure de sta­bi­li­sa­tion à l’autre. Ces recherches ont per­mis de défi­nir et de pré­ci­ser les carac­té­ris­tiques d’un pro­gramme de sta­bi­li­sa­tion poli­ti­que­ment opti­mal qui, pour un même résul­tat, mini­mise les risques poli­tiques. » (Mor­ris­son, 1996, p. 3)

    « La dis­tinc­tion entre la sta­bi­li­sa­tion et l’ajustement struc­tu­rel est poli­ti­que­ment impor­tante. En effet, le pro­gramme de sta­bi­li­sa­tion a un carac­tère d’urgence et com­porte néces­sai­re­ment beau­coup de mesures impo­pu­laires puisque l’on réduit bru­ta­le­ment les reve­nus et les consom­ma­tions des ménages en dimi­nuant les salaires des fonc­tion­naires, les sub­ven­tions ou l’emploi dans le bâti­ment. En revanche, les mesures d’ajustement struc­tu­rel peuvent être éta­lées sur de nom­breuses années et chaque mesure fait en même temps des gagnants et des per­dants, de telle sorte que le gou­ver­ne­ment peut s’appuyer faci­le­ment sur une coa­li­tion de béné­fi­ciaires pour défendre sa poli­tique. » (ibi­dem, p. 5)

    « En cas d’ajustement, un gou­ver­ne­ment peut com­pen­ser la baisse de popu­la­ri­té due aux réduc­tions de dépenses par la répres­sion en cas de troubles, mais elle entraîne de nom­breux coûts (dépen­dance accrue à l’égard de l’armée ou réac­tions néga­tives à l’étranger). (ibi­dem, p. 9)
    (…)

    Chris­tian Mor­ris­son, La Fai­sa­bi­li­té poli­tique de l’ajustement, CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L’OCDE, CAHIER DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE N° 13, Paris, 1996, dis­po­nible sur le site offi­ciel de l’OCDE : https://​www​.oecd​.org/​f​r​/​d​e​v​/​1​9​1​9​0​6​8​.​pdf consul­té le 16 avril 2017. Il vaut la peine de sou­li­gner qu’en 2017, vingt-un ans après sa publi­ca­tions et mal­gré les cri­tiques dont elle a été l’objet, l’OCDE main­tient cette impor­tante publi­ca­tion à la dis­po­si­tion du public.

    Réponse
  9. norcam

    A VOIR OU A REVOIR ET A FAIRE CIRCULER
    L’En­cer­cle­ment – La démo­cra­tie dans les rets du néo­li­bé­ra­lisme par Richard Brouillette (2008), VERSION LONGUE + BONUS DUREE : 3H14
    À tra­vers les réflexions et les ana­lyses de plu­sieurs intel­lec­tuels de renom, ce docu­men­taire trace un por­trait de l’idéologie néo­li­bé­rale et exa­mine les dif­fé­rents méca­nismes mis à l’œuvre pour en impo­ser mon­dia­le­ment les diktats.
    L’encerclement est consti­tué de dix cha­pitres et se divise en deux grandes parties.
    Pre­mière par­tie : por­trait géné­ral de l’idéologie néolibérale.
    Seconde par­tie : l’encerclement de la pen­sée et de la démo­cra­tie par le néolibéralisme.
    Lien : https://​you​tu​.be/​S​k​d​w​B​9​q​Z​VoA

    Réponse
  10. Geneviève Blache

    J’ai été très, très inté­res­sée par votre émis­sion de Sud Radio sur le presse… mon père était jour­na­liste à une époque où cela vou­lait dire quelque chose !
    Je vous ren­contre chaque fois que vous venez à Nice… et je vous suis.
    Je suis membre-fon­da­teur de l’u­pr, parce que c’est un mou­ve­ment libé­ra­teur qui res­pecte la sou­ve­rai­ne­té populaire !
    Je vous entends par­ler à un moment dans l’é­mis­sion de l’i­dée géniale que vous expri­mée quant au sta­tut du jour­na­liste qui devrait être pro­prié­taire du jour­nal dans lequel il s’exprime !
    JE SUIS ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC CETTE IDÉE GÉNIALE.
    Je le suis d’au­tant plus, que la der­nière fois que nous avons échan­gé, à Nice-Cimiez- dans le cadre de l’u­ni­ver­si­té d’é­té du CNR… j’a­vais ébau­ché une idée auprès de vous quant à la par­ti­ci­pa­tion… vous m’a­viez dit ne pas connaitre le sujet.
    Je vous ai alors don­né ma carte de visite, vous disant que c’é­tait une idée, très proche de la votre : don­ner au peuple une sou­ve­rai­ne­té qui le libère de « ses maîtres », etc.…
    Je vous ai fait la pro­po­si­tion de me rendre à un r‑v que vous me don­ne­riez afin que je puisse déve­lop­per auprès de vous mon argumentaire.
    Vous ne m’a­vez jamais convo­quée, et je suis res­tée dans l’i­dée que vous n’a­viez pas com­pris que j’é­tais pro­gres­siste, peut être un peu plus, même que le sont les gens de gauche (si jamais il y en a encore !) .
    C’est cer­tai­ne­ment de ma faute, car, je n’ai pas su expri­mer que l’i­dée que je défen­dais consis­tait à rendre les sala­riés de l’en­tre­prise, et pour­quoi pas d’un jour­nal, pro­prié­taire de la socié­té dans laquelle ils tra­vaillaient. Cela tout sim­ple­ment par la redis­tri­bu­tion de la plus valu
    de celle-ci… en légi­fé­rant… je vous ai par­lé de Louis Val­lon, René Capi­tant… idée venant éga­le­ment du milieu du 19°S, Prou­dhon, etc.
    J’en ai d’ailleurs par­lé à FA, qui m’a deman­dé de lui faire un c‑r sur le sujet… pour après les « euro­péennes », je pen­sais lui pré­pa­rer cela.
    J’au­rais bien aimé voir ce sujet avec vous, et je pense tou­jours, que, comme lui vous pour­riez vous y inté­res­ser… Peut-on se ren­con­trer enfin ? Je peux me rendre à Mar­seille et suis à votre dis­po­si­tion si vous vou­liez bien prendre de l’intérêt pour ma requête ? Rien ne vous oblige à y adhé­rer, seule­ment je vou­drais vous par­ler de ce en quoi je crois, qui me parait être une ini­tia­tive à regar­der par les temps qui courent !
    De toutes façons, on ne peut pas conti­nuer ain­si ! Igno­rer le mal­heur du peuple va finir dans la catastrophe !
    Cdlt
    Gene­viève Blache -

    Réponse
    • etienne

      🙂 Mer­ci d’a­voir semé ces utiles graines dans ma tête 🙂

      Tout vient à point pour qui sait attendre.

      Au plai­sir de vous revoir bientôt.

      Ami­tiés.

      Étienne.

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