Je m’expliquais dimanche dernier à Bruxelles chez Michel Collon (sur sa chaîne d’info « Michel Midi »), à propos des Gilets jaunes, du RIC, des calomnies à mon sujet, des médias…

2/01/2019 | 18 commentaires

18 Commentaires

  1. Mennick

    Voyez :

    Mise à jour Ver­sion 1.6 ci-plus bas.
    Struc­ture pos­sible d’un mou­ve­ment auto-consti­tu­tif « perpétuel ».
    Déve­lop­pons ce concept, ce bour­geon de libé­ra­tion de l’es­prit des peuples qui évo­lue­ra dans sa forme au fil des jours, comme la pous­sée d’une nou­velle graine.
    J’ai­me­rai que d’autres (osent, nous ne sommes pas juges) se penchent sur ce texte pour l’af­fi­ner en dou­ceur, sans pro­duire de l’in­tel­lec­tua­lisme spé­cia­li­sé, ber­cé d’or­gueil, que cela pro­vienne de votre esprit et non, de sacs non trans­por­tables de réfé­rences inépui­sables (notre vie est trop courte, « eux » le savent).
    Je pense aus­si que cette voie natu­relle pour­rait aider à unir le/les peuple/s dans un nou­vel esprit construc­tif qui leur appartiendrait.
    Bon voi­là, vous êtes au pied du mur.
    Vous êtes tous et toutes sensés/es admi­nis­trer et affi­ner cette idée « en bon père de famille » au gré de votre esprit.
    Ceci ne doit appar­te­nir à per­sonne, il s’a­git bien d’un esprit col­lec­tif repré­sen­ta­tif d’hu­mains. Appe­lons cela, « l’ef­fet banc de sardine ».
    Il ne s’a­git pas non plus de mettre la char­rue avant les boeufs.
    On m’a dit que cer­taines idées de ce type res­sem­blaient ou exis­taient déjà. D’ac­cord, je ne sais pas ? J’ai vu des bidules très com­plexes, je me méfie du complexe.
    Par contre, je sais qu’il n’y a pas encore d’i­dée col­lec­tive effi­cace, simple à com­prendre et appli­cable par tous dès sa simple lec­ture, par le simple fait qu’elle soit un bon chemin.
    Cela sans faire des tar­tines inter­mi­nables et épuisantes.
    Ver­sion 1.5 :
    Idée de base à dis­cu­ter concer­nant l’or­ga­ni­sa­tion des Gilets jaunes :
    1. a ‑dans un pre­mier temps, sans aucunes idéo­lo­gies poli­tiques pré­con­çues, il serait peut-être bon de for­mer des groupes de « gens de tous les âges réunis qui se connaissent bien », par le bouches à oreilles dans toutes les régions, tous les vil­lages et tous les sec­teurs d’ac­ti­vi­tés par groupe de plus ou moins 20 per­sonnes et de choi­sir à tra­vers ceux-ci 2 membres repré­sen­ta­tifs pro­vi­soires (des deux sexes voire homo), ceci tou­jours et « défi­ni­ti­ve­ment » fait à main levée.
    « 1.b – Devra suivre la créa­tion d’un groupe (tou­jours ouvert à tous par­ti­ci­pants) voire plu­sieurs qui devront recueillir la trace de ces niveaux de groupe consti­tués et des membres repré­sen­ta­tifs choi­sis à chaque niveau, afin de cen­tra­li­ser ces informations. »
    2. ‑Ensuite repro­duire cela avec les 20 membres repré­sen­ta­tifs résul­tant de ces groupes et par­tant de ceux-ci choi­sir à nou­veau 2 membres repré­sen­ta­tifs, et ain­si de suite, pour arri­ver au final de la pyra­mide (pas au som­met, mais au centre, donc un cercle ) à trois membres repré­sen­ta­tifs pour une durée pro­vi­soire, très pro­vi­soire, de 1 mois voire d’a­van­tage. ( à réadap­ter en fonc­tion de la per­ti­nence du système)
    3) Chaque niveau repré­sen­tant les niveaux infé­rieurs, pou­vant être démis aisé­ment par ces der­niers. ( les der­niers seront ain­si les premiers)
    4) Les vagues de pou­voirs, d’i­dées et de déci­sions pre­nant tou­jours forme depuis la base et qui pour­ront répé­ter ce pro­ces­sus « en prio­ri­té » sur le haut de la struc­ture autant de fois que nécessaire.
    Les reven­di­ca­tions se ver­ront adap­tées en fonc­tion et véhi­cu­lées par ce biais de façon naturelle.
    Even­tuel­le­ment l’a­dap­ter et affi­ner sui­vant sou­hait du collectif.
    5) Et dans un deuxième temps pour­quoi ne pas créer un vrai par­ti blanc, gilet jaune, c’est pareil, repré­sen­ta­tif de l’en­semble de la popu­la­tion sans dis­tinc­tion et de ses dési­rs posi­tifs pro­fonds avec pour base des sta­tuts, ces prin­cipes pri­mor­diaux consti­tu­tion­nels (sta­tus).
    A ce moment là, le peuple entier par­ti­ci­pe­rait enfin natu­rel­le­ment et dyna­mi­que­ment à construire son ave­nir, avec une struc­ture poli­tique repré­sen­ta­tive de qua­li­té et serait ins­truit pas les cou­rants mon­tant et des­cen­dant en prise directe. Tout se ferait en fonc­tion de l’éner­gie déployée par les bases pour atteindre le raf­fi­ne­ment de l’es­prit poli­tique. (Ce démar­rage, ne demande que de la volonté).
    Il faut com­prendre : qu’au fur et à mesure du niveau de choix des repré­sen­tants pro­vi­soires des gilets jaunes ou par­ti blanc, aurait lieu une sélec­tion natu­relle et sans heurts des compétences.
    Je consi­dère cela pré­fé­rable à cette idée de faire des tirages au sort qui me semble uto­pique en ce qui concerne les compétences.
    Cela n’empêche d’être débat­tu et rai­son­né par chacun.
    Moyen de financement
    1) Le finan­ce­ment des moyens élémentaires.
    Il suf­fit de récol­ter aux sein de chaque cel­lule consti­tu­tive « quelques » euros en fonc­tion des pos­si­bi­li­tés de cha­cun (sans excès) et de déter­mi­ner de manière col­lé­giale qui sera à même d’en faire la comp­ta­bi­li­sa­tion. Le nombre impor­tant de par­ti­ci­pants génè­re­ra une somme rela­ti­ve­ment consé­quente. Tout cela deman­de­ra une par­faite trans­pa­rence. Celui qui pré­sen­te­rait des défec­tuo­si­tés serait immé­dia­te­ment exclus par le collectif.
    Cette petite caisse devra se consti­tuer, jus­qu’à ce que l’en­semble des cel­lules consti­tu­tives déter­minent ceux qui feront la col­lecte globale.
    Ces fonds devront ali­men­ter des actes des­ti­nés à deve­lop­per et affi­ner la struc­ture géné­rale (struc­ture porteuse).
    Tout ceci doit se dis­cu­ter et être per­çu par­fai­te­ment et sim­ple­ment dans chaque groupe inter­mé­diaire, sans aucune pression.
    Les moda­li­tés tech­niques seront clas­siques appor­tant, bien enten­du, des garan­ties de bon père de famille.
    Le temps mis pour arri­ver à cela, sera tou­jours fonc­tion de la matu­ra­tion de la pen­sée col­lec­tive. Il ne peut en être autrement.
    Tout le monde devra éle­ver sa com­pré­hen­sion en même temps, c’est une des condi­tions essen­tielles de la réus­site, Il ne faut lais­ser per­sonne sur le bord de la route.
    Bien à vous.

    Réponse
  2. Sophie

    Le début revu et cor­ri­gé, et la suite :

    A la recherche de la cause des causes

    Force est de consta­ter qu’aujourd’hui, quel que soit le domaine, nous nous bat­tons tous sur les consé­quences de nos pro­blèmes, qu’ils soient sociaux, éco­no­miques, éco­lo­giques, … . Pour­tant nous connais­sons tous des solu­tions qui per­met­traient de mettre fin à nos dif­fi­cul­tés. Cer­tains d’entre nous réflé­chissent et pro­posent des solu­tions. Mais toutes ces éner­gies sont vaines et ne peuvent débou­cher CAR PAR CONSTRUCTION JURIDIQUE NOUS SOMMES IMPUISSANTS POLITIQUEMENT.

    D’ou vient cette impuis­sance politique ?

    Elle est écrite dans notre consti­tu­tion, où sommes-nous, nous citoyens ? Nous en sommes tota­le­ment absents, et pire, cette consti­tu­tion –anti­cons­ti­tu­tion devrions nous dire- ne nous laisse aucun moyen d’utiliser les institutions.

    La cause des injus­tices sociales semble donc bien être notre démis­sion à tous, nos renon­ce­ments, l’abandon pur et simple de notre pro­ces­sus consti­tuant. Notre démis­sion est source de notre impuis­sance politique.

    Aujourd’hui, ce sont les pro­fes­sion­nels de la poli­tique qui écrivent la consti­tu­tion, donc les textes qu’ils devraient craindre. Sans qu’on puisse y mettre aucune limite, ces pro­fes­sion­nels pro­fitent de cette aubaine et de cette absence de limite pour pro­gram­mer leur puis­sance. Mais est-ce de leur faute ? N’est-ce pas parce que nous les lais­sons faire ?

    Ils pro­gramment ain­si leur propre puis­sance mais aus­si notre impuis­sance ; ils ont alors devant eux un bou­le­vard et se moquent bien des reven­di­ca­tions popu­laires. Mais comme nous ne nous sommes jamais occu­per d’instituer la puis­sance qui nous manque, des­cendre dans la rue n’y change plus rien.

    Ce n’est une impasse que si on reste aveugle à la cause pre­mière. Et ce n’est pas une fata­li­té si nous pre­nons le pro­blème par le bon bout et que nous nous atta­quons à la cause pre­mière : notre démis­sion à consti­tuer c’est à dire à écrire notre contrat social.

    Aujourd’hui nous sommes très faibles, on nous a désar­més, ligo­tés, bâillon­nés ; on n’a aucun moyen, aucun pou­voir juri­dique éco­no­mique poli­tique ; on a que notre parole et notre nombre.
    Cha­cun de nous avons une toute petite force mais nous sommes des mil­lions, voire des mil­liards à l’échelle pla­né­taire et si l’on addi­tionne nos forces au même endroit et que l’on concentre notre éner­gie et notre frappe ça peut mar­cher. Il n’y a pas de rai­son, si on y tra­vaille, que de par le nombre que nous sommes nous n’y arri­vons pas.

    Cela est pos­sible si on est des mil­lions a oublier tem­po­rai­re­ment la com­plexi­té des consé­quences et des dys­fonc­tion­ne­ments engen­drés et que l’on com­prend que cen­tra­le­ment la pro­chaine fois que l’on s’insurge, il va y avoir une consti­tuante et qu’il ne faut pas que ce soit des pro­fes­sion­nels de la poli­tique, ni que cette der­nière soit élue par­mi des can­di­dats mais qu’il faut qu’elle soit tirée au sort ou que nous écri­vons tous la consti­tu­tion. (Nous nous débrouille­rons à rap­pro­cher les projets). 

    CE N’EST PAS AUX HOMMES AU POUVOIR D’ECRIRE LES REGLES DU POUVOIR.

    Si l’humanité prend conscience de l’importance de cette règle, mute et devient consti­tuante c’est à dire devient capable de vou­loir écrire sa consti­tu­tion ou contrat social, il se pas­se­ra quelque chose d’inédit dans l’histoire des hommes. 

    Et c’est à la por­tée de tous d’écrire un article de consti­tu­tion, la preuve est faite depuis plus de 10 ans à tra­vers d’ateliers consti­tuants. Il faut démys­ti­fier l’art de l’écriture et se décom­plexer vis à vis de cette idée que c’est com­pli­qué d’écrire un article –voire des articles- et que ça ne serait qu’à la por­tée que de quelques uns. Comme pour toute acti­vi­té qui ne nous est pas fami­lière, il faut s’entrainer et y travailler. 

    Mais, étant don­né l’importance du sujet, étant don­né que cela condi­tionne notre ave­nir et celui de nos enfants cela ne vaut-il pas le coup de se don­ner un peu de mal ? Et qui plus est de façon col­lec­tive et par­ta­gée ? N’est-ce pas enthou­sias­mant d’en faire un exer­cice ludique dont est sûr que le résul­tat ira for­cé­ment dans le sens de l’intérêt géné­ral et non uni­que­ment dans le sens de l’intérêt per­son­nel des pro­fes­sion­nels de la poli­tique qui l’auraient écrit ? Car pour ces der­niers, leurs inté­rêts per­son­nels seront tou­jours contraires à l’intérêt géné­ral et pas­se­ront donc tou­jours avant l’intérêt général. 

    IL NOUS FAUT MUTER, PRENDRE CONSCIENCE ET S’OCCUPER DE NOTRE CONSTITUTION.

    En résu­mé,

    Le constat : Aujourd’hui nos repré­sen­tants votent les lois. Ces lois s’appliquent aux citoyens, donc aux repré­sen­tés ET aux repré­sen­tants eux-mêmes.
    Qui peut être légi­time à écrire les lois qui régissent les repré­sen­tés (inté­rêt géné­ral) et les repré­sen­tants (inté­rêts personnels)?

    Quel repré­sen­tant va écrire des lois qui vont à l’encontre de ses propres intérêts ?

    Il y a donc conflit d’intérêts.

    En consé­quence, de toute évi­dence, ce n’est donc pas aux hommes au pou­voir d’écrire les règles du pou­voir, c’est aux repré­sen­tés d’écrire les règles de la repré­sen­ta­tion. Ces règles doivent être craintes par les représentants.

    Démo­cra­tie- Elec­tion-Vote-Tirage au sort

    Aujourd’hui de plus de plus de gens recon­si­dère le mot démo­cra­tie (le pou­voir au peuple) et com­prennent que l’élection n’est pas démo­cra­tique mais aris­to­cra­tique puis oli­gar­chique. Le mou­ve­ment des gilets jaunes et le sou­tien de la popu­la­tion aux gilets jaunes en sont la preuve.
    Depuis des années, nos repré­sen­tants, l’éducation natio­nale s’attachent à tout mélan­ger et à amal­ga­mer : élec­tion, vote, démo­cra­tie, ins­tal­lant volon­tai­re­ment la confu­sion dans les esprits : vote=élection, démo­cra­tie = élection…qu’en est-il vraiment ? 

    L’élection : Par défi­ni­tion elle consiste à mettre un bul­le­tin dans l’urne pour élire le « meilleur » d’entre nous. Par construc­tion en éli­sant le « meilleur » d’entre nous pour nous repré­sen­ter, nous nous dépouillons, nous nous dépos­sé­dons de notre action poli­tique. Nous aban­don­nons aux mains d’un incon­nu notre sou­ve­rai­ne­té et renon­çons à notre action poli­tique. Nous dési­gnons nos propres maitres et votons notre impuis­sance politique.

    Contrai­re­ment à l’élection le vote est l’outil de la démocratie.

    La seule pro­cé­dure démo­cra­tique qui semble digne de ce nom est le tirage au sort, avec tous les contrôles qui vont avec bien sur. 

    Le tirage au sort intel­li­gem­ment ins­ti­tué, assor­tis de contrôles judi­cieu­se­ment pen­sés prend acte de nos imper­fec­tions. Un tiré au sort peut être incom­pé­tent, mal­hon­nête mais les contrôles et les règles de la repré­sen­ta­tion –qu’il fau­dra écrire- doivent per­mettre de gar­der le contrôle sur les « tirés au sort ». D’autant qu’il ne s’agit pas de don­ner aux « tirés au sort » les mêmes pou­voirs qu’aux élus. 

    Le tirage au sort per­met au peuple de gar­der beau­coup plus de pou­voir qu’avec l’élection.

    La suite au pro­chain numé­ro, n’hé­si­tez pas à amender

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  3. sam

    c’est de la phi­lo les gars, j’a­dore mais quand meme ; pour les autres ( puis­sance poli­tique) capa­ci­té de pro­duire de la force ensemble. mer­ci , je sais c’est pas facile mais essayez de vul­ga­ri­ser le dis­cours pour les pas vul­gaires et autres.

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  4. sam

    j’ai peur aus­si de ne pas trou­ver un lan­gage com­mun ou une issue com­mune, j’ai consta­té que le peuple n’u­ti­li­sait pas les memes mots que vous et moi, peut etre est ce le moment de deman­der des portes voix plus connectes avec les enjeux du moments, par­lez a tous et tout le temps. pre­mier pos­tu­lat vous faites avec ce que vous etes et ca marche ou pas, deuxieme pos­tu­lat vous par­lez la langue du plus grand nombre et on ver­ra, ou alors faites les deux, mais la, ça fait bcp, je vous remer­cie en mon nom, pour le reste du monde , il fau­drait qu’il trouve le fond !!!! et sur­tout la forme, donc la maniere. j’es­pere le meilleur pour moi, vous et sur­tout les autres.

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  5. zedav

    Quelques remarques concer­nant la « ques­tion Soral » :
    Soral dif­fuse au moins par­tiel­le­ment la pen­sée d’Étienne Chouard et il l’é­voque par­fois, de façon posi­tive, sans insulte ni men­songe (les com­men­taires des visi­teurs sont d’ailleurs pour une large majo­ri­té très posi­tifs concer­nant Étienne, ce qui n’est pas vrai­ment le cas des « antifas »).
    Les oli­garques (poli­ti­ciens, jour­na­listes mains­tream, « intel­lec­tuels » et autres édi­to­crates) refusent de dia­lo­guer avec Chouard et tentent de dis­qua­li­fier sa parole en l’in­sul­tant et en men­tant à son propos.
    De Soral ou des oli­garques, qui a le com­por­te­ment le plus ouvert au dia­logue, le plus hon­nête, le moins « fasciste » ?
    Si Michel Col­lon était moins trom­pé par les biais cog­ni­tifs dus à son « gau­chisme pri­maire », il s’en pren­drait d’a­bord au vrai fas­cisme, celui qui nuit le plus aux peuples, celui qui conduit pério­di­que­ment et inexo­ra­ble­ment à des gou­ver­ne­ments auto­ri­taires, le fas­cisme finan­cia­ro-ban­caire ins­ti­tué par les ploutocrates.
    Sans être un spé­cia­liste de Soral, il me semble qu’il ne défend jamais la tota­li­té du bilan du nazisme, mais cer­tains aspects his­to­ri­que­ment incon­tes­tables comme le redres­se­ment éco­no­mique spec­ta­cu­laire de l’Allemagne à par­tir d’une situa­tion catas­tro­phique. Sauf preuve du contraire, le com­men­taire de Col­lon serait une mani­pu­la­tion visant à faire croire que Soral approuve le géno­cide des juifs.
    Je remarque encore que Col­lon affirme que Soral à refu­sé de dia­lo­guer avec lui, ce qui est pos­sible, mais sans en appor­ter la moindre preuve.

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  6. zedav

    Il ne s’a­git pas de défendre la pen­sée ou la per­sonne de Soral mais lorsque l’on pré­tend le cri­ti­quer, de le faire de façon hon­nête et précise.
    Les mani­pu­la­tions et men­songes ne sont pas seule­ment inac­cep­tables lorsque elles concernent ceux dont nous appré­cions la démarche ou la per­son­na­li­té. Le refus des men­songes et mani­pu­la­tions doivent res­ter une exi­gence même envers des per­sonnes que nous com­bat­tons ou qui nous déplaisent.

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    • Berbère

      l’er­reur de Soral est de défendre une dic­ta­ture éclairée…le comble c’est que c’est ce que veulent les bourgeois…Soral est-il leur porte-voix ? à son insu ou non…
      Soral est intel­li­gent c’est vrai, tou­te­fois, ça ne l’empêcherait pas d’être en conflit d’in­té­rêt avec le peuple d’en-bas, qui lui veut s’auto-déterminer.
      Soral est-il un piège ? comme Frank Lepage le dit dans un entretien…un piège à mots, pour commencer…

      Réponse
    • Berbère

      Franck Lepage – La guerre des mots : La gauche & la droite
      https://​you​tu​.be/​5​2​2​v​K​j​I​r​nus

      Soral est un épou­van­tail, une pro­jec­tion de l’oligar-chie
      Toutes ces accu­sa­tions, ses mots inver­sés sont des mani­pu­la­tions pour nous empê­cher de penser.
      Dans les faits, ça res­semble à une monar­chie du temps de Louis 14, la police entre les riches et les gueux.
      Avec les moyens de notre époque, plus dangereux.

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  7. Pierre

    Remarque sur le RIC et le Frexit :

    -L’ar­ticle 88–1 entre autre fixe notre appar­te­nance à l’u­nion euro­péenne. « La Répu­blique par­ti­cipe à l’Union euro­péenne consti­tuée d’États qui ont choi­si libre­ment d’exercer en com­mun cer­taines de leurs com­pé­tences en ver­tu du trai­té sur l’Union euro­péenne et du trai­té sur le fonc­tion­ne­ment de l’Union euro­péenne, tels qu’ils résultent du trai­té signé à Lis­bonne le 13 décembre 2007. »

    -En théo­rie pour reve­nir des­sus il fau­dra une modi­fi­ca­tion consti­tu­tion­nelle qui dans le texte qu’E­tienne a écrit deman­de­rai le suf­frage de 3 cin­quième des votant. Hors si l’on fait un RIC sur la sor­tie de L’UE il paraî­trait nor­mal que l’on sorte si l’on attend 50%

    -Je pro­pose par consé­quent le pas­sage sui­vant pour l’ar­ticle 89 : 

    « L’initiative citoyenne de révi­sion de la Consti­tu­tion est défi­ni­tive si elle a obte­nu lors de la consul­ta­tion la majo­ri­té des trois cin­quième des suf­frages expri­més [et de la moi­tié des ins­crits sur les listes élec­to­rales ; ou bien si elle a reçut une majo­ri­té simple mais porte sur l’a­bro­ga­tion d’un pas­sage qui a été intro­duit sans être vali­dé par référendum] »

    Réponse
  8. zedav

    @ Sophie : Madame Lan­ce­lin donne des leçon au « petit prince du CAC 40 » soit…
    Mais qu’elle n’ou­blie pas de s’ex­pli­quer sur son com­men­taire qua­li­fiant la « théo­rie » déli­rante pré­sen­tée dans le livre « Fai­mi­nisme » de « révo­lu­tion anthropologique ».
    Outre son carac­tère indi­gent, il est aus­si « jour­na­lis­ti­que­ment » irres­pon­sable car il contri­bue au « divi­ser pour mieux régner » mis en œuvre par les oli­garques pour assu­rer leur domi­na­tion sur le peuple en encou­ra­geant la para­noïa fémi­niste misandre concer­nant le « com­plot patriar­cal » contre les femmes.
    Je lui ai écrit sur son Face­book et pour l’ins­tant elle n’a pas dai­gné répondre. Il est vrai qu’il ne doit pas être facile de jus­ti­fier un com­men­taire aus­si indi­gent et irresponsable…

    Réponse
  9. Sophie

    Cela ne reste tou­jours qu’une base de tra­vail à par­ta­ger, cor­ri­ger, modi­fier, amender,…

    Démo­cra­tie- Elec­tion-Vote-Tirage au sort

    Aujourd’hui de plus de plus de gens recon­si­dère le mot démo­cra­tie* (le pou­voir au peuple) et com­prennent que l’élection n’est pas démo­cra­tique mais aris­to­cra­tique puis oli­gar­chique. Le mou­ve­ment des gilets jaunes et le sou­tien de la popu­la­tion aux gilets jaunes en sont la preuve.
    Depuis des décen­nies, nos repré­sen­tants, l’éducation natio­nale s’appliquent à tout mélan­ger et à amal­ga­mer : élec­tion, vote, démo­cra­tie, ins­tal­lant volon­tai­re­ment ‑ou non- la confu­sion dans les esprits : vote=élection, démo­cra­tie = élection…qu’en est-il vraiment ?

    Par défi­ni­tion, en démo­cra­tie le peuple est sou­ve­rain ; autre­ment dit c’est le droit qu’a le peuple à dis­po­ser de lui-même. Dans un tel sys­tème, son pou­voir n’est pas limi­té par celui d’un autre. Mais par expé­rience, nous ne sommes pas sans savoir que dans l’absolu cela relève de l’utopie. Cepen­dant, on constate que notam­ment dans les démo­cra­ties occi­den­tales, le degré de sou­ve­rai­ne­té du peuple dif­fère d’un pays à l’autre – cer­tains pays comme la Suisse ou l’Italie semblent plus démo­cra­tiques que d’autres par la pré­sence du Réfé­ren­dum d’initiative Citoyenne dans leurs consti­tu­tions- mais il n’existe pas à notre connais­sance de « vraie » démo­cra­tie pleine et entière. Il existe que peu de chances que nous y réus­sis­sions demain alors conten­tons nous dans un pre­mier temps à trou­ver un jeu d’institutions qui per­mette à un corps social quel qu’il soit de résis­ter aux éven­tuels abus de pouvoir. 

    L’élection : Par défi­ni­tion elle consiste à mettre un bul­le­tin dans l’urne pour élire le « meilleur » d’entre nous. Par construc­tion en éli­sant le « meilleur » d’entre nous pour nous repré­sen­ter, nous aban­don­nons notre pou­voir d’action à qui por­te­ra le titre de maitre ; un can­di­dat qui, au demeu­rant nous n’avons pas choisi.
    En fai­sant cela nous nous dépouillons, nous nous dépos­sé­dons de notre action poli­tique. Nous aban­don­nons aux mains d’un incon­nu notre sou­ve­rai­ne­té et nous renon­çons à notre action poli­tique. Ain­si nous nous com­por­tons comme des enfants qui dési­gnons nos propres maitres et figeons de notre impuis­sance politique. 

    Voter c’est expri­mer son opi­nion, se com­por­ter en adulte pour choi­sir ce qui nous semble bien pour le bien com­mun ; cela ne consiste pas uni­que­ment à dési­gner un maitre entre des can­di­dats qui sortent de nulle part et qui nous sont impo­sés ; pire, des can­di­dats qui n’incarnent que très par­tiel­le­ment nos idées, voire pas du tout ; dans bon nombre d’élections notre choix se résume à faire un « non-choix » , c’est à dire élire le moins pire entre la peste et le choléra. 

    Vous sai­sis­sez la sub­ti­li­té ? : On rap­proche les mots vote-élec­tion-démo­cra­tie et pour finir on fait de l’élection l’instrument de la démocratie
    Ain­si, en mélan­geant tout, en met­tant les mots à l’envers comme le fait Georges Orwell dans 1984 (écrit en 1948) avec Le nov­langue, on s’interdit lit­té­ra­le­ment de pen­ser. Ce lan­gage uti­li­sé à outrance par l’oligarchie, nous est asse­né de façon extrê­me­ment péda­go­gique tous les jours et un peu plus chaque jour ;
    Que ce soit lorsque l’on emploie des termes tels que « par­te­naires sociaux » pour dési­gner des action­naires, ou encore « crois­sance néga­tive » pour par­ler de réces­sion, on nous empêche de réflé­chir. Le matra­quage quo­ti­dien et les exemples ne manquent pas. Aujourd’hui le mot démo­cra­tie est uti­li­sé à tord et à tra­vers pour dési­gner le régime oli­gar­chique dans lequel les gens n’ont aucun pou­voir ; consé­quence, les gens finissent par croire que l’on vit en démo­cra­tie. C’est une façon qu’ont nos repré­sen­tants au pou­voir de per­sua­der la popu­la­tion de la conduite à tenir et de façon de pen­ser afin de rendre impos­sible toute forme de cri­tique du pou­voir en place.
    Mais ceci n’est pas une fata­li­té même s’il y a indé­nia­ble­ment un tra­vail d’éducation popu­laire à refaire pour s’émanciper de ces mots mis à l’envers. Un Tra­vail de re-dis­cus­sion de tous les mots impor­tants tels que : démo­cra­tie, consti­tu­tion, volon­té générale…citoyens, peuple,… tous ces mots sont a repen­ser ensemble. 

    En résu­mé, par défi­ni­tion en démo­cra­tie, le peuple doit être sou­ve­rain ; il doit donc véri­ta­ble­ment choi­sir (le pou­voir au peuple) en adulte qui il veut pour le repré­sen­ter, dans quelle mesure et avec quelles règles. Le vote est le seul outil qui per­mette cela et qui donne donc la pos­si­bi­li­té pleine et entière au peuple d’exercer sa souveraineté.

    Il en découle tout natu­rel­le­ment que la seule pro­cé­dure qui auto­rise, la seule qui soit véri­ta­ble­ment démo­cra­tique et qui semble digne de ce nom est le tirage au sort, avec toutes les règles et les contrôles qui vont avec bien sur.
    Le tirage au sort intel­li­gem­ment ins­ti­tué, assor­tis de contrôles judi­cieu­se­ment pen­sés prend acte de nos imper­fec­tions. Un tiré au sort peut être incom­pé­tent, mal­hon­nête mais les contrôles et les règles de la repré­sen­ta­tion –qu’il fau­dra écrire- doivent per­mettre de gar­der le contrôle sur les « tirés au sort ». D’autant qu’il ne s’agit pas de don­ner aux « tirés au sort » les mêmes pou­voirs qu’aux élus.
    Le tirage au sort per­met au peuple de gar­der beau­coup plus de pou­voir qu’avec l’élection.

    A bien­tôt

    Réponse
  10. Eliane

    si le citoyen devient déci­deur en toutes choses consti­tuantes, il se sen­ti­ra res­pon­sable en toutes choses et agi­ra en fonc­tion de ce qui est bon pour lui et tous les citoyens. Il en sera ain­si pour l’é­co­lo­gie. Ce qui m’a­mène à ce com­men­taire est une chose enten­due selon laquelle en pro­tes­tant contre la taxe car­bone les gilets jaunes tournent le dos à la tran­si­tion éco­lo­gique. C’est bran­dir un doigt accu­sa­teur en direc­tion des gilets jaunes pour les dis­cré­di­ter. Une manoeuvre révol­tante par­mi de nom­breuses manoeuvres de dis­cré­di­ta­tion qui foi­sonnent en ce moment à la télé et à la radio. En ce moment de nom­breux inter­ve­nants avancent comme en champ de bataille pour abattre le mou­ve­ment des gilets jaunes n’hé­si­tant pas à fri­ser avec le gro­tesque (cf les fou­lards rouges).

    Réponse
  11. fab

    Bjr Etienne,
    Est ce que dans la consti­tu­tion on pour­rait mettre que l’Hy­bris ( en grec : C’est la ten­ta­tion de déme­sure , ceux qui veulent tou­jours plus de pou­voir et de biens) n’est pas une valeur de la répu­blique ? ou quelque chose d’ap­pro­chant. Ce n’est pas une pro­tec­tion contre les abus de pou­voir il est vrai.

    Réponse

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