POURRITURE POLITICIENNE GÉNÉRALISÉE : pour en venir à bout, essayons de chercher les CAUSES de la CRIMINALITÉ POLITIQUE

14/12/2018 | 13 commentaires

POURRITURE POLITICIENNE GÉNÉRALISÉE : pour en venir à bout, essayons de cher­cher les CAUSES de la CRIMINALITÉ POLITIQUE : lob­bying, tra­fic d’in­fluence, pan­tou­flage, impu­ni­té des grands frau­deurs, appro­pria­tion des grandes sources d’in­for­ma­tion, pro­messes impu­né­ment bafouées, men­songes éhon­tés et tra­hi­sons de l’in­té­rêt général…

Tous les pou­voirs ont une ten­dance éter­nelle à s’au­to­no­mi­ser, à s’af­fran­chir de tout contrôle, et donc à écrire eux-mêmes les règles de la repré­sen­ta­tion (la consti­tu­tion), leurs propres limites.

Or, ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pou­voir : ce n’est pas aux par­le­men­taires, ni aux ministres, ni aux pro­fes­sion­nels de la poli­tique, d’é­crire ou de modi­fier la consti­tu­tion, parce qu’ils sont en CONFLIT D’INTÉRÊTS : ils ont un inté­rêt per­son­nel (ins­ti­tuer LEUR puis­sance) contraire à l’in­té­rêt géné­ral (ins­ti­tuer la sou­ve­rai­ne­té POPULAIRE).

Seuls les repré­sen­tés sont légi­times et aptes à écrire les règles de la repré­sen­ta­tion. Les repré­sen­tants, eux, devraient être écar­tés du pro­ces­sus constituant.

Les gilets jaunes aujourd’­hui, les autres citoyens demain, sont en train de contes­ter la repré­sen­ta­tion faus­sée par les poli­ti­ciens, et de pen­ser EUX-MÊMES les règles de la représentation.

Les élec­teurs enfants deviennent des citoyens constituants.

C’est his­to­rique.

Étienne.


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Étienne

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13 Commentaires

  1. Patrick Deleurme

    Saviez-vous que l’anagramme Exact de :
    « Le mou­ve­ment des gilets jaunes »
    Est :
    « Le mou­ve­ment génial des justes »
    ©Phi­lippe Guillemant 

    Tout un sym­bole ou une synchronicité ?

    Réponse
  2. Panis

    Pen­dant la révo­lu­tion, Dan­ton a mal fini je crois a cause de com­mis­sion ver­sée par des marchands.
    Il est cru­cial de refor­mer ce sys­tème. Pen­sez à ne pas vous retrou­ver seul et faites atten­tion à votre sécu­ri­té, les enjeux sont impor­tants et nous avons besoin de vous vivant.

    Réponse
  3. Louis

    Que cha­cun se défi­nisse enfin !
    Soyons les auteurs et les acteurs de nos vies. Sor­tons de nos émo­tions et réflé­chis­sons. Infor­mons nous et réédu­quons nous ensemble. Incluons nos enfants.Transmettons leur ce mou­ve­ment vers un affran­chis­se­ment pour leur vie future d’adulte. Trans­met­tons cela comme un cadeau de Noël (natu­rel et durable). Com­men­çons à ne plus nour­rir le sys­tème basé sur un régime de consom­ma­tion mis en place pour l’enrichir et nous asser­vir un peu plus.

    Réponse
  4. Le Gallou Eric

    Eh les mecs, mon pote Laurent m’a deman­dé d’en­voyer ça à Etienne : 

    « Le gilet jaune, le gilet qui réfléchi »

    Réponse
  5. fanfan
  6. fanfan

    Trop tard (https://​post​jo​rion​.word​press​.com/​2​0​1​8​/​0​2​/​2​1​/​3​6​5​-​t​r​o​p​-​t​a​rd/)

    « C’est dans cet esprit que nous avons créé sos maires, parce que les Maires des com­munes rurales res­tent le seul canot de sau­ve­tage col­lec­tif : https://​sos​maires​.org/
    Et c’est dans cet esprit que nous avons créé entraide-huma­num parce que la coopé­ra­tion entre ruraux et urbains sera pour beau­coup le gilet de sau­ve­tage indi­vi­duel : https://​entraide​-huma​num​.org/

    Réponse
  7. fanfan

    André-Jacques Hol­becq, Phi­lippe Der­ru­der – La dette publique, une affaire ren­table. A qui pro­fite le sys­tème ? Edi­tions Yves Michel, Mai 2008)
    “Déli­bé­ré­ment, l’Etat a trans­fé­ré sur le sys­tème ban­caire pri­vé son droit réga­lien de créa­tion moné­taire. Sans que cela ait don­né lieu au moindre débat public, on a pri­va­ti­sé l’argent de sorte que nous, peuple soit-disant sou­ve­rain, devons main­te­nant ache­ter notre propre mon­naie auprès des banques…
    Depuis, l’Etat, c’est à dire nous tous, doit payer un inté­rêt à ceux qui achètent des ins­tru­ments de cette dette (40% de rési­dents, 60% de non-rési­dents). Au fil des années, cet argent dis­tri­bué aux plus riches plombe les finances publiques et nous voi­la entraî­nés dans une spi­rale infer­nale : recou­rir sans cesse à de nou­veaux emprunts pour cou­vrir le défi­cit qui, comme par hasard est tou­jours proche du mon­tant des intérêts…
    En réa­li­té, le trans­fert, qu’il soit celui d’aujourd’hui ou de demain, ne se fait pas d’une géné­ra­tion aux sui­vantes, mais entre couches sociales : ce sont les contri­buables d’aujourd’hui qui paient les rentes ver­sées aujourd’hui à ceux qui en béné­fi­cient ; ce seront les contri­buables de demain qui ver­se­ront ce qui sera dû, demain aux héri­tiers des déten­teurs de la dette… Le risque est que les tra­vailleurs pauvres de la géné­ra­tion sui­vante soient obli­gés de payer ces inté­rêts (par leurs impôts indi­rects, par exemple) aux déten­teurs déjà riches peu impo­sés sur leurs reve­nus du capital.”
    https://​post​jo​rion​.word​press​.com/​2​0​1​8​/​1​2​/​0​1​/​3​6​8​-​c​o​m​m​e​n​t​a​i​r​e​-​d​h​a​d​r​i​en/

    La « Loi du 3 Jan­vier 1973 » n’existe plus mais les consé­quences qu’elle a impo­sé au peuple existent, elles, tou­jours et se sont renforcées.
    – La loi de 73 a été rem­pla­cée, d’abord lors de la trans­crip­tion dans la loi fran­çaise (Loi n° 93–980 du 4 août 1993 rela­tive au sta­tut de la Banque de France ) impo­sé par la signa­ture en 1992 du Trai­té de Maas­tricht [TUE] et de son article 104.
    – Ensuite l’article 104 est deve­nu l’article 123 du Trai­té de Lisbonne.
    Ces articles et ces loi n’ont eu que pour volon­té d’interdire aux Banques Cen­trales Natio­nales de finan­cer les défi­cits publics. Ce sont les sta­tuts actuels de la Banque de France Art. L. 141–3 qui ont aujourd’hui force de loi : « Il est inter­dit à la Banque de France d’autoriser des décou­verts ou d’accorder tout autre type de cré­dit au Tré­sor public ou à tout autre orga­nisme ou entre­prise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est éga­le­ment inter­dite » sont la retrans­crip­tion en droit fran­çais de ces anciennes lois et des Trai­tés en cours.
    La plus grande par­tie de la dette publique, si nous n’avions pas du payer d’intérêts, si nous avions impo­sé à la Banque de France (laquelle appar­tient à 100% à l’Etat, donc au Peuple) de finan­cer les défi­cits pri­maires – c’est à dire les défi­cits hors les inté­rêts des dettes –  des Admi­nis­tra­tions publiques (Etat, Admi­nis­tra­tions locales, Sécu­ri­té Sociale), aurait pu être monétisée/financée direc­te­ment par la Banque de France tout au long de ces années, sans plus aug­men­ter la masse moné­taire que ne l’ont fait les banques com­mer­ciales. En ce cas, les Admi­nis­tra­tions n’auraient plus de dettes du tout !
    https://​post​jo​rion​.word​press​.com/​2​0​1​8​/​1​2​/​1​4​/​3​7​1​-​g​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​e​t​-​l​o​i​-​d​e​-​1​9​73/

    Bien sur, cette dette, ce n’est en fait pas très grave, les taux d’intérêts sont bas… N’oubliez pas que « pra­ti­que­ment » nous ne payons pas ces inté­rêts (puisque nous n’avons aucun solde pri­maire posi­tif) mais qu’ils s’ajoutent au défi­cit pri­maire, pour un mon­tant qu’il va nous fal­loir emprun­ter. Non, nous ne payons pas ces inté­rêts, ce sont des prê­teurs qui in fine rem­boursent les prêts arri­vant à échéance en sous­cri­vant de nou­veaux prêts.
    https://postjorion.wordpress.com/2012/11/12/261-holbecq-intervention-mpep-01–11-12/

    Le comp­teur fis­cal 2011–2018
    https://​twit​ter​.com/​g​d​u​v​a​l​_​a​l​t​e​r​e​c​o​/​s​t​a​t​u​s​/​1​0​7​1​8​5​4​6​2​4​2​3​8​3​7​4​917
    -> Depuis 2011, les mesures fis­cales nou­velles prises par les gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs ont pré­le­vés en cumu­lé 58,8 mil­liards d’eu­ros de plus sur l’économie fran­çaise (et 2018 mar­que­ra un recul vs 2017). C’est considérable.
    → Ce qui est hal­lu­ci­nant, c’est qui a sup­por­té cet effort sup­plé­men­taire. Jusqu‘en 2013 les pré­lè­ve­ments addi­tion­nels sont gros­so modo répar­tis entre entre­prises et ménages. Mais à par­tir de 2014 (Pacte de res­pon­sa­bi­li­té, CICE…) l’arbitrage en faveur des entre­prises est sys­té­ma­tique et d’une puis­sance incroyable.
    → Sur les 58,8 mil­liards pré­le­vés en plus sur l’économie fran­çaise depuis 2011, 52,7 mil­liards ont été à la charge des ménages et 2,1 mil­liards à la charge des entreprises.
    → Qui d’autre n’a pas fait d’effort ? La dépense publique : 1 118 mil­liards d’eu­ros en 2011 et 1 257 mil­liards d’euros en 2017 soit +139 mil­liards d’euros
    Source : Coe-Rexe­code, http://www.rexecode.fr/public/Analyses-et-previsions/A‑noter/Compteur-fiscal-2011–2018-l-amorce-d-une-baisse-pour-les-menages

    Réponse
  8. Berbère

    Bilan pro­vi­soire des vio­lence poli­cières : au moins 11 Gilets Jaunes ont per­du un œil et 5 une main depuis le début du mouvement
    http://​www​.fawkes​-news​.com/​2​0​1​8​/​1​2​/​b​i​l​a​n​-​p​r​o​v​i​s​o​i​r​e​-​d​e​s​-​v​i​o​l​e​n​c​e​.​h​t​m​l​#​c​o​m​m​e​n​t​-​f​orm

    com­men­taire sous le lien : « Nico­las a récem­ment quit­té la police. Entre réfé­rences à Hit­ler et ultra­vi­ri­lisme, il raconte un quo­ti­dien mar­qué par l’ennui, les magouilles et la vio­lence. Et com­ment la sen­sa­tion de deve­nir « violent et raciste » l’a fait renon­cer au métier »

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