[Ennemis du peuple] Ceux qui se prennent pour « les élus » sont les fléaux de l’humanité. L’antidote universel contre leur accès au pouvoir est le tirage au sort, mais celui-ci ne sera institué et protégé que par des citoyens devenus personnellement et massivement constituants

15/05/2018 | 34 commentaires

Pen­dant que nos « élus de la répu­blique » détruisent impu­né­ment une à une toutes les pro­tec­tions sociales et toutes les ins­ti­tu­tions de l’é­tat de droit (au pro­fit des usu­riers, leurs maîtres), les nou­veaux nazis du moment — « élus de dieu » israé­liens et amé­ri­cains « sio­nistes » —, racistes, colo­nia­listes, impé­ria­listes, ter­ro­ristes, dépor­teurs, géno­ci­daires, assas­sins, voleurs, men­teurs, espion­neurs, vio­leurs, exploi­teurs, empoi­son­neurs, affa­meurs, bom­bar­deurs, impo­sant à Gaza, comme exemple inti­mi­dant de ter­reur impé­riale, des camps de concen­tra­tion et d’ex­ter­mi­na­tion, un apar­theid abject et les pires crimes contre l’hu­ma­ni­té, ces nou­veaux monstres tota­li­taires conduisent impu­né­ment le monde entier vers une nou­velle tue­rie géné­rale, men­son­gè­re­ment dra­pés dans l’ex­pres­sion « démo­cra­tie », avec l’a­val dégoû­tant, écœu­rant, révol­tant, des faux « jour­na­listes » qu’ils ont tous pour­ris en les ache­tant avec leur sale fausse monnaie 🙁

Putain d’im­puis­sance poli­tique de merde…

Au diable les « élus », au diable !

Étienne.


Bruno Guigue : Massacre colonial pour “un jour de gloire”

55 morts et 2400 bles­sés dont 1200 par balles. C’est le der­nier bilan de la san­glante jour­née du 14 mai 2018 dans la bande de Gaza. Mais pour Neta­nya­hou, c’est un “jour glo­rieux”. Lors de la céré­mo­nie d’inauguration de l’ambassade amé­ri­caine à Jéru­sa­lem, il a remer­cié Donald Trump avec des tré­mo­los dans la voix. “Quel jour glo­rieux ! Sou­ve­nez-vous tou­jours de ce moment, c’est un jour his­to­rique. C’est un grand jour pour Jéru­sa­lem et pour l’État d’Israël. Un jour qui res­te­ra dans nos mémoires pour des géné­ra­tions et des géné­ra­tions”. Cette jour­née res­te­ra dans les mémoires, en effet, mais pour ce qu’elle est vrai­ment : un nou­veau mas­sacre colonial.

Déver­sant un déluge de feu sur des mani­fes­tants pales­ti­niens désar­més, l’appareil répres­sif israé­lien s’est sur­pas­sé dans l’horreur. Où sont ses lau­da­teurs habi­tuels, tou­jours prompts à répé­ter le laïus offi­ciel sur cette ver­tueuse armée israé­lienne péné­trée d’impératifs moraux et sou­cieuse d’épargner les civils ? On ne les entend guère, ils rasent les murs. Quand les cou­ra­geux pion­niers de l’idéal sio­niste se livrent à un pogrom en direct, ces impos­teurs fiel­leux et abon­nés aux pla­teaux-télé ont la mine basse et le regard chafouin.

Mais peu importe. D’autres se mettent à l’ouvrage, bien déci­dés à maquiller la scène de crime. Hypo­crites, les médias fran­çais prennent le relais, nous expli­quant du bout des lèvres que “les ten­sions sont vives” et qu’il y a des “affron­te­ments à la fron­tière”. Quel sens de l’euphémisme ! On se demande bien, d’ailleurs, de quelle fron­tière il s’agit, car Israël n’en a aucune. La bande de Gaza est un mor­ceau libé­ré – et assié­gé – de la Pales­tine his­to­rique. Lorsque ses habi­tants veulent se rendre dans une autre région de la Pales­tine, ils rentrent chez eux, tout sim­ple­ment. Par­ler de fron­tière, c’est faire comme si l’occupation était légale, c’est joindre le men­songe à la jus­ti­fi­ca­tion du for­fait colonial.

Cette jour­née du 14 mai est la plus meur­trière depuis la guerre de l’été 2014 contre Gaza. Mais une fois de plus, dès qu’il s’agit de nom­mer l’oppression subie par les Pales­ti­niens, les mots sont démo­né­ti­sés, vidés de leur sub­stance, frap­pés par une cen­sure invi­sible. On connaît la ren­gaine : “Israël a le droit de se défendre”, les colo­nies sont des “implan­ta­tions », les résis­tants des “ter­ro­ristes”, le mur de sépa­ra­tion “un mur de sécu­ri­té”, Israël une “démo­cra­tie”, les mani­fes­tants de Gaza des “pro­vo­ca­teurs” et des “extré­mistes”. Dans cette nov­langue inva­sive, les expres­sions appa­rem­ment les plus ano­dines sont trompeuses.

Au nom de la diplo­ma­tie euro­péenne, Fede­ri­ca Moghe­ri­ni, par exemple, appelle “toutes les par­ties à agir avec la plus grande rete­nue, afin d’éviter des pertes de vies humaines sup­plé­men­taires”. On savait déjà que l’UE ne ser­vait à rien, mais il faut avouer que cette inuti­li­té finit par se voir de très loin. Dans le même registre, “la France, elle, appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de res­pon­sa­bi­li­té afin de pré­ve­nir un nou­vel embra­se­ment au Proche-Orient”, déclare le ministre fran­çais des Affaires étran­gères, Jean-Yves Le Drian.

Sour­noises à l’excès, ces for­mules laissent entendre que deux peuples s’affrontent sur le champ de bataille, alors qu’il s’agit de la révolte d’un peuple colo­ni­sé contre le colo­ni­sa­teur. Elles font comme si le conflit pro­ve­nait d’une double intran­si­geance et qu’il suf­fi­sait, au fond, de rame­ner à la rai­son les forces anta­go­nistes pour réta­blir la paix. On sait ce que signi­fie cet angé­lisme de façade : il s’agit d’obtenir la red­di­tion de ceux qui pro­testent contre l’occupation. D’une lutte de libé­ra­tion, cette rhé­to­rique léni­fiante fait une obs­cure que­relle. Son arti­fice, dans le meilleur des cas, consiste à ren­voyer dos-à-dos l’occupant et l’occupé, comme si les res­pon­sa­bi­li­tés étaient partagées.

En atten­dant, la débauche de vio­lence de l’occupant fait renaître l’atmosphère san­gui­naire des pires mas­sacres colo­niaux. Enra­ci­née dans les esprits par une idéo­lo­gie raciste, la dia­bo­li­sa­tion du Pales­ti­nien auto­rise toutes les trans­gres­sions. Des citoyens israé­liens s’installent sur les mira­dors pour assis­ter en direct aux tirs à balles réelles sur cibles humaines. Quel beau spec­tacle ! Après tout, les héros de “Tsa­hal” excellent dans leur spé­cia­li­té. Flin­guer des civils, hommes, femmes et enfants confon­dus, c’est quand même plus facile que vaincre le Hez­bol­lah au Liban-Sud ou aller cher­cher le com­bat­tant pales­ti­nien, à la baïon­nette, dans les ruelles obs­cures de Gaza.

“Nos sol­dats défendent nos fron­tières”, déclare Neta­nya­hou. Va-t-il éga­le­ment pro­cla­mer l’époustouflante vic­toire de sa vaillante armée ? Déjà, durant l’été 2014, le bom­bar­de­ment mas­sif et meur­trier d’un immense camp de réfu­giés était cen­sé rele­ver, dans la nov­langue sio­niste, du para­digme de la vic­toire mili­taire. Comme si le bilan de ce bain de sang per­pé­tré à dis­tance pou­vait s’apparenter à celui d’une guerre rem­por­tée à la loyale, sur un champ de bataille, face aux sol­dats d’une armée digne de ce nom, l’Etat-colon se van­tait de ses tur­pi­tudes. Aujourd’hui encore, comme un serial killer de série B, il se regarde dans le miroir, fas­ci­né par sa propre image mortifère.

Bru­no Guigue.
 
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Étienne

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34 Commentaires

  1. couderc

    Mon­sieur Chouard nous a ouvert les yeux à tous, il nous sou­tient et
    peut ētre nous sou­tien­dra t il après mais il ne peut pas tout faire
    tout seul, il serait grand temps pour nous tous de prendre notre besace
    et d entre­prendre le chan­ge­ment tant espé­ré, Aide toi et Dieu t aidera !
    une déso­béis­sance civile serait cer­tai­ne­ment effi­cace mais il y a ceux qui se nour­rissent du sys­tème, ceux qui ont peur que ce mou­ve­ment échappe à tout contrôle et devienne violent, ne pas oublier l immi­gra­tion pré­sente qui espère prendre notre place d esclave.
    nous avons besoin que cer­tain scien­ti­fiques, intel­lec­tuels, coor­don­na­teurs d hommes, puisse se retrou­ver momen­ta­né­ment dans se mou­ve­ment en lais­sant leur quant à soi de côté, et n oublient pas que leur ave­nir de pri­vi­lé­gier est mena­cé autant que leur vie, ils ne seront spon­ta­né­ment pas plus à l abris d un mou­ve­ment mon­dial de colère, leurs gale­ries sou­ter­raines ne les pro­te­ge­ra pas plus. il serait grand temps que cha­cun réflé­chisse, les pires sont ceux qui regarde sans rien faire, notre socié­té actuelle a per­du tout son panache !

    Réponse
    • ève

      Bon­soir !
      Non ! L’ immi­gra­tion pré­sente n’es­père pas prendre notre place d’es­clave , ils ne sont là que parce qu’ils ne peuvent plus res­ter dans leur pays ! Entre les groupes de Daesh qui fait la loi à leurs fron­tières , les obli­geant à tra­ver­ser , contour­ner d’autres pays pour fuir le dan­ger , la guerre , la famine , le manque d’eau , les condi­tions inexis­tantes du confort cor­po­rel , le chaos à tous les étages , que leur reste t‑il ? Leur corps , un reste de famille , et un espoir de sur­vie aus­si mince qu’une feuille de papier à cigarette !
      Quand aux pri­vi­lé­giés , ça leur passe haut au-des­sus de la tête , ils ont l’argent et la pos­si­bi­li­té de prendre leurs avions per­sos pour s’en­vo­ler là où il n’y a plus de menaces pour eux ! Mais qu’ils se cassent .……
      Cer­tains sont actifs silen­cieu­se­ment , c’est plus discret !

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    • Gilly

      Je suis tota­le­ment d accord

      Réponse
  2. etienne
  3. ève

    Bon­soir !
    HUBURISITÉ .….…un mot à vous ?
    y a pas plus simple ?

    Réponse
  4. BA

    Un scan­dale insup­por­table. Seuls les gueux vont en pri­son. La nou­velle aris­to­cra­tie ne va jamais en pri­son. Exemple : Jérôme Cahu­zac fait par­tie de la nou­velle aris­to­cra­tie (hommes poli­tiques, ban­quiers, hauts fonc­tion­naires, grands patrons, jour­na­listes). CONCLUSION : la nou­velle aris­to­cra­tie est la classe sociale des pri­vi­lé­giés. La nou­velle aris­to­cra­tie subi­ra le sort de l’an­cienne aris­to­cra­tie en 1793. 

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/14/01016–20180514ARTFIG00346-affaire-cahuzac-le-verdict-attendu-ce-mardi.php

    Réponse
  5. thierry

    Les nou­velles sont chaque jour conster­nantes et s’ac­cu­mulent. On en oublie les pré­ce­dentes. Israël mas­sacre des gens qui sont en camp d’in­ter­ne­ment for­cé et le pré­sident de la Knes­set vient se faire applau­dir à l’as­sem­blée natio­nale, qui vote à tour de bras des lois ineptes même lors­qu’elle pour­raient empor­ter l’adhé­sion géné­rale, radio Macron nous abreuve de nou­velles de sa sere­nis­sime majes­tée et quand on ose leur mettre le nez dans leur merde, ces jour­na­leux se rebiffent…

    Nous n’en est pas au niveau de dénue­ment et de misère des habi­tants de Gaza dont la seule solu­tion est d’al­ler au mar­tyre mais il va nous en fal­loir encore des tonnes avant de nous mettre à bou­ger, ce n’est pas un mil­lion de per­sonnes dans la rue en France qui vont tirer l’en­semble de la population :

    - ceux qui endurent, qui font le dos rond en se disant que ça pour­rait être pire, qui subissent, consentent à tout, les beaux endi­man­chés qu’on voit à la télé, sur­ement très édu­qués et intel­li­gents, ils ne peuvent qu’a­voir rai­son, ils disent qu’ils nous pro­tègent c’est l’essentiel…

    - ceux qui vivent cor­rec­te­ment avec juste un peu de dif­fi­cul­tés, du moment qu’ils peuvent encore aller en week-end et en vacances, s’a­che­ter une nou­velle télé et dépen­ser au super-marché,

    - ceux mieux nan­tis qui ont un peu de com­mi­sé­ra­tion pour les autres ici ou ailleurs, qui votent « à gauche » sont éco­los et le reste du temps vivent bien, sortent, se cultivent – ciné, théatre, expo, musées – font du tou­risme à l’autre bout du monde – c’est impor­tant de connaitre les autres gens et c’est chouette l’a­vion – Il arrive qu’ils des­cendent dans la rue par conscience mais retournent vite à leur mode de vie dis­pen­dieux. Cer­tains aident leur pro­chain, par­ti­cipent ou donnent de l’argent à des asso­cia­tions, font de l’al­pha­bé­ti­sa­tion…, ça com­pense un peu leur appar­te­nance à une classe supé­rieure, d’i­ci à partager…

    Notre impuis­sance, la cause des causes d’E­tienne, ne se résou­dra pas dans l’ac­ti­visme des groupes consti­tuants, pas plus que dans nos mani­fes­ta­tions, même fes­tives, elle est ancrée bien plus pro­fon­dé­ment à tel point que la misère extrême des pales­ti­niens nous attriste sans nous révol­ter ou nous révolte sans nous faire bou­ger. On veut bien don­ner de l’argent, sans savoir réel­le­ment à quoi il sert mais, ne nous deman­dez pas de réagir autre­ment, on a autre chose, mille choses à faire, d’ailleurs c’est l’heure de se mettre à table, vous vou­drez bien m’ex­cu­ser et puis « ça pour­rait être pire !».

    Réponse
    • Berbère

      Une chose impor­tante, cher­cher à ce que l’on soit les plus nom­breux pos­sible à être bien infor­mé sur la réa­li­té du monde.
      Même si c’est un début, ça com­mence par là…et peut-être qu’a­lors, nous arri­ve­rons au point de bas­cu­le­ment, comme expli­qué par exemple, ici :

      La théo­rie du 100ème Singe : ferez-vous bas­cu­ler le monde ? – Gran­dir, ensemble #58
      https://​you​tu​.be/​5​r​p​-​H​I​U​D​Xx0

      Réponse
    • ève

      Oui ! Endi­man­chés pour aller à la messe prier pour que rien ne change de leur côté en accen­tuant la lita­nie sur les gens qui se font mas­sa­crer sans que rien ne bouge effec­ti­ve­ment ! Quand edf sera en grêve , on pour­rait espé­rer de voir Big Bro­ther s’ef­fa­cer des écrans ! Les ner­veux vont râler , les assi­dus aux séries se met­tront des films de toute nature , les joueurs de tout sport en pro­fi­te­ront pour faire la clô­ture de l’an­née , les mères de famille pas­se­ront la ton­deuse et les enfants sor­ti­ront dans la rue voir les copains du coin pour faire qques conne­ries , mais per­sonne ne se pose­ra la ques­tion de savoir com­ment tourne la terre .…sans les guerres , sans les catas­trophes cli­ma­tiques , sans les nom­breux réfu­giés en recherche de sur­vie , sans tous les voleurs délin­quants qui nous ruinent depuis long­temps ! Les enfants d’au­jourd’­hui feront comme leurs parents hier et avant – hier , ils regar­de­ront sans bron­cher le monde s’é­crou­ler , si tant est qu’il reste qque chose à écrouler !

      Réponse
  6. BA
  7. Ronald

    La der­nière issue qui peut per­mettre de sau­ver le prin­cipe du régime repré­sen­ta­tif est le gou­ver­ne­ment popu­liste. L’ex­pé­rience ita­lienne actuelle est inté­res­sante à ce titre.

    Tel qu’il est pré­sen­té actuel­le­ment, le contrat de gou­ver­ne­ment publié ce jour semble répondre aux attentes des élec­teurs des par­tis concernés. 

    D’ailleurs, on peut parier que dès qu’il l’au­ront lu, les médias fran­çais vont le cou­vrir d’injures. 

    À noter, si les rédac­teurs ne sont pas idiots, ils doivent bien com­prendre que leur pro­gramme implique une ban­que­route de l’I­ta­lie, ou au moins une déva­lua­tion ; sans le dire ouver­te­ment, ils sous-entendent une rup­ture avec l’eu­ro. Après, c’est comme le pro­gramme socia­liste de 1981, on ver­ra ce qu’il en res­te­ra en pratique.

    Le résu­mé du pro­gramme publié ce jour :

    1. Bce – I tito­li acqui­sta­ti dal­la Bce con il quan­ti­ta­tive easing van­no esclu­si dal cal­co­lo del rap­por­to debito/pil. Ripen­sare la poli­ti­ca mone­ta­ria unica.
    2. Fis­co – Per le per­sone fisiche l’a­li­quo­ta fis­cale avrà due sca­glio­ni : 15% e 20%, per le socie­tà flat tax al 15%. Evi­tare l’au­men­to dell’I­va pre­vis­to dal­la clau­so­la di salvaguardia.
    3. Tav – Stop alla Tav Torino-Lione.
    4. Ali­ta­lia – Rilan­ciare l’A­li­ta­lia, serve un vet­tore nazio­nale aereo.
    5. Pen­sio­ni – Stop alla legge For­ne­ro. Pen­sione mini­ma a 780 euro men­si­li. Taglio delle pen­sio­ni d’o­ro sopra i cin­que­mi­la euro men­si­li non gius­ti­fi­cate dai contri­bu­ti versati.
    6. Rap­por­ti inter­na­zio­na­li – Allea­ti con gli Usa, ma togliere le san­zio­ni alla Rus­sia. Riva­lu­tare la pre­sen­za dei contin­gen­ti ita­lia­ni nelle mis­sio­ni inter­na­zio­na­li. Ridis­cu­tere i trat­ta­ti Ue.
    7. Migran­ti – Un cen­tro di per­ma­nen­za tem­po­ra­nea dei migran­ti da rim­pa­triare in ogni regione. Pre­diche in ita­lia­no e chiu­su­ra delle moschee irre­go­la­ri. Rim­pa­triare gli occu­pan­ti abu­si­vi di immo­bi­li se stra­nie­ri irregolari.
    8. Occu­pa­zione – Intro­du­zione del sala­rio mini­mo ora­rio per il lavoro.
    9. Red­di­to di cit­ta­di­nan­za – 780 euro men­si­li, ma il bene­fi­cia­rio non potrà rifiu­tare più di tre offerte di lavo­ro in due anni.
    10. Vac­ci­ni – Tute­lare i bam­bi­ni a ris­chio di esclu­sione sociale per le norme sui vaccini.
    11. Rom – Chiu­dere i cam­pi noma­di irregolari.
    12. Rai – Piu’ tras­pa­ren­za per la Rai.
    13. Mas­so­ne­ria – Chi appar­tiene alla mas­so­ne­ria non può entrare al Governo.
    Source :
    https://www.agi.it/politica/bozza_contratto_governo_m5s_lega_salvini_di_maio-3908977/news/2018–05-17/

    Tra­duc­tion personnelle :

    1. BCE – Les titres ache­tés par la BCE dans le cadre du Quan­ti­ta­tive Easing doivent être exclus du cal­cul du rap­port dette/PIB. Repen­ser la poli­tique moné­taire unique.

    2. Fis­ca­li­té – Pour les par­ti­cu­liers, le taux d’im­po­si­tion sera de deux four­chettes : 15 % et 20 %. Pour les socié­tés une impo­si­tion for­fai­taire 15 %. Évi­ter l’aug­men­ta­tion de la TVA pré­vue par la clause de sauvegarde.

    3. TGV – Arrê­ter le TGV Turin-Lyon.

    4. Ali­ta­lia – Relan­cer Ali­ta­lia, comme trans­por­teur aérien national.

    5. Pen­sions – Abo­lir la loi For­ne­ro. Rente mini­male de 780 euros par mois. Réduc­tion des « pen­sions d’or » au-des­sus de cinq mille euros par mois non jus­ti­fiées par les contri­bu­tions versées.

    6. Rela­tions inter­na­tio­nales – Alliés avec les États-Unis, mais lever les sanc­tions contre la Rus­sie. Rééva­luer la pré­sence des contin­gents ita­liens dans les mis­sions inter­na­tio­nales. Réexa­mi­ner les trai­tés de l’UE.

    7. Migrants – Un centre de séjour tem­po­raire pour les migrants à rapa­trier dans chaque région. Pré­di­ca­tion en ita­lien et fer­me­ture des mos­quées irré­gu­lières. Rapa­trier les occu­pants illé­gaux de biens immo­bi­liers s’il s’a­git d’é­tran­gers en situa­tion irrégulière.

    8. Emploi – Intro­duc­tion du salaire horaire mini­mum pour le travail.

    9. Reve­nu de citoyen­ne­té – 780 euros par mois, mais le béné­fi­ciaire ne peut refu­ser plus de trois offres d’emploi en deux ans.

    10. Vac­cins – Pro­té­ger les enfants à risque d’ex­clu­sion sociale par des normes de vaccination.

    11. Rom – Fer­mer les camps de nomades irréguliers.

    12. Rai – Plus de trans­pa­rence pour la Rai.

    13. Franc-maçon­ne­rie – Ceux qui appar­tiennent à la franc-maçon­ne­rie ne peuvent pas entrer dans le gouvernement. 

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    • joss

      mer­ci Ronald, j’ob­serve aus­si ce qui se passe en ce moment en Italie.

      Réponse
    • joss

      A la suite de l’a­na­lyse du pro­gramme du futur gou­ver­ne­ment ita­lien, cer­taines cri­tiques disent que nous allons vers plus d’E­tats Unis d’Eu­rope, que nous céde­rons plus de sou­ve­rai­ne­té natio­nale vers la sou­ve­rai­ne­té de l’UE. Plus de pou­voir sera trans­fé­ré à l’U­nion et c’est alors que des règles sur le bud­get comme « la règle d’or » n’au­ra plus de rai­son d’être puisque le bud­get ne sera plus de la com­pé­tence d’un état. Toutes ces règles seraient des moyens tran­si­toires dans une fin de limi­ter nos pou­voirs éco­no­miques et dans l’at­tente du trans­fert de cette com­pé­tence vers l’UE. Et seule­ment à ces condi­tions, après trans­ferts des com­pé­tences (pertes totales de sou­ve­rai­ne­té), que l’UE inter­vien­drait comme « sau­veur » des peuples, jus­qu’a­lors écra­sés par une ges­tion « nationale ».

      Cela me fait pen­ser au tri­angle dramatique :
      persécuteur-victime-sauveur…le rôle de l’UE.

      Réponse
    • joss

      Ils ne se cachent plus de rece­voir les marionnettistes 😉
      Inter­ven­tion du Pré­sident ita­lien Mat­ta­rel­la devant la Com­mis­sion Tri­la­té­rale (invi­tée dans les Salons italiens):
      https://​you​tu​.be/​o​s​A​O​C​z​C​Z​FM0
      …vous aurez remar­qué dans la salle, JC Trichet 😉

      Toutes les nations sont bien noyau­tées, ils ont pen­sé à tout depuis des années. Aujourd’­hui, Mat­ta­rel­la sous les ordres des Puis­sants, refuse le nou­veau gou­ver­ne­ment italien :
      https://​you​tu​.be/​B​D​1​l​8​G​m​Y​2PU
      Di Maio (Mou­ve­ment 5*) y explique son impuis­sance. Que reste-t-il de nos « démo­cra­ties » de façade, le cré­pis ne tient plus.

      Réponse
      • Ronald

        Le régime ita­lien est dif­fé­rent du régime fran­çais en ce sens qu’il n’est pas pré­si­den­tiel. Le pré­sident n’est cepen­dant pas sim­ple­ment pro­to­co­laire mais inter­vient dans la nomi­na­tion des ministres et doit la vali­der. L’i­dée est de créer un contre-pou­voir aux chefs de par­tis (J’i­ma­gine que c’est sur le modèle du Roi d’I­ta­lie qui avait pu par­tiel­le­ment faire contre­poids à Mus­so­li­ni). L’in­con­vé­nient est que si les deux ne s’ac­cordent pas, cela crée un blo­cage. Le sys­tème aux USA abou­tit au même résul­tat avec un Trump sys­té­ma­ti­que­ment blo­qué par le Congrès ou la cours suprême.
        Alors, dans le cas pré­sent, c’est le contre-pou­voir pro-UE qui crée le blo­cage, mais on ne peut pas vou­loir des contre-pou­voirs seule­ment quand ils vont dans notre sens. Parce qu’en France, il n’y a pas ce sys­tème de « checks and balances » et une fois le pré­sident élu, il a pra­ti­que­ment tous les pou­voirs exé­cu­tif, légis­la­tif et judi­ciaire en main, et les gens ne sont pas non plus contents parce que cela conduit à l’au­to­cra­tie. Je ne sais pas s’il y a un sys­tème idéal. A mon avis, il fau­drait bien sépa­rer et dis­tin­guer les fonc­tions des ins­ti­tu­tions, pour évi­ter les concen­tra­tions de tous les pou­voirs en peu de mains, et en même temps que cha­cune ait son domaine propre, et que les autres ne puissent pas empié­ter des­sus pour l’entraver.

        Réponse
    • joss
  8. joss

    Je viens juste de lire le pt 13. (pas encore lu le reste). ceci implique qu’au moins Ber­lus­co­ni ne peut plus entrer dans le gou­ver­ne­ment. 😉 il va apprécier…

    Réponse
    • joss

      …il va devoir éle­ver ou for­ma­ter des poulains.

      Réponse
  9. joss

    le pt. 1 : du fait qu’une part de la dette déte­nue par la BCE est pos­sé­dée par la Banque d’I­ta­lie. Contrai­re­ment, en Anglet­terre, la dette déte­nue par la BOE ne rentre pas dans le cal­cul dette/PIB !!! ce qui est logique, la poche droite n’a pas de sens d’être endet­té vis à vis de la poche gauche, c’est le même pan­ta­lon 😉 la banque natio­nale doit faire par­tie de l’é­tat, on n’est pas endet­té vis à vis de soi-même. Cela est absurde. Sauf si une par­tie de l’é­tat (le petit nombre) n’a pas les mêmes inté­rêts que l’autre par­tie (le grand nombre).

    Réponse
  10. joss

    le pt 10 : du fait de l’o­bli­ga­tion vac­ci­nale (comme en France), encore une atteinte aux liber­tés individuelles.

    Réponse
  11. etienne
  12. Berbère

    Pierre Hil­lard chez Tepa : Le nou­vel ordre mon­dial va-t-il gagner ?

    Réponse
  13. Berbère

    « Les poli­tiques trichent avec nous ! » Ren­contre avec PHILIPPE PASCOT (1÷2)

    « On pré­pare des géné­ra­tions d’a­bru­tis » Ren­contre avec PHILIPPE PASCOT (2÷2)

    Réponse
  14. Berbère
  15. Berbère

    (« Macron humi­lié (ou remis à sa place) par un dépu­té belge » )

    Réponse
  16. Ronald

    Un article évo­quant la suite des évé­ne­ments sur le front italien :

    Le double standard de Di Maio sur le JEFTA et le CETA.

    Il n’y a pas que le CETA, le trai­té de par­te­na­riat éco­no­mique et com­mer­cial entre l’U­nion euro­péenne et le Cana­da. Il y a aus­si l’ac­cord de libre-échange JEFTA entre l’U­nion euro­péenne et le Japon. La dif­fé­rence entre les deux est que le pre­mier était for­te­ment com­bat­tu par le Mou­ve­ment 5 étoiles, alors que le second ne l’é­tait pas. La preuve en est que la semaine der­nière, le ministre du Déve­lop­pe­ment éco­no­mique, Lui­gi Di Maio, a décla­ré que lorsque le CETA arri­ve­ra dans l’hé­mi­cycle, la majo­ri­té la rejet­te­ra. Ceci mal­gré le fait que l’ac­cord, qui est déjà pro­vi­soi­re­ment opé­ra­tion­nel depuis sep­tembre der­nier, a eu des réper­cus­sions posi­tives sur les expor­ta­tions italiennes.

    En fait, dans le contrat gou­ver­ne­men­tal il est écrit que « en ce qui concerne le CETA, le MES Chi­na, le TTIP et les trai­tés de même ins­pi­ra­tion, nous nous oppo­se­rons aux aspects qui entraînent un affai­blis­se­ment exces­sif de la pro­tec­tion des droits des citoyens, et une atteinte à la concur­rence loyale et durable sur le mar­ché inté­rieur ». Mais ces der­niers jours, le ministre de l’A­gri­cul­ture, Cun­di­naio, a déjà com­men­cé à faire savoir qu’il vou­lait « étu­dier » le conte­nu du CETA et ne pas se pré­ci­pi­ter pour por­ter la ques­tion à l’at­ten­tion du Par­le­ment. Mais entre-temps, les choses se passent dif­fé­rem­ment sur le front de l’ac­cord de libre-échange Japon-UE. Le vice-pre­mier ministre Di Maio a en fait ouvert la voie au JEFTA. La ligne du gou­ver­ne­ment sur l’ac­cord UE-Japon a été annon­cée sur le Blog du Mou­ve­ment étoiles où le trai­té com­mer­cial a été pré­sen­té comme « bon pour les citoyens, les PME et Made in Italy ».

    Quelques jours plus tôt, dans un entre­tien avec La Repub­bli­ca, Di Maio avait fait savoir que le gou­ver­ne­ment enver­rait des « obser­va­tions » concer­nant les trai­tés com­mer­ciaux. Et il n’est pas clair s’il fai­sait réfé­rence au CETA (mais main­te­nant il n’est plus pos­sible d’en­voyer des « obser­va­tions ») ou le JEFTA (idem). Sur le Blog, cepen­dant, nous lisons que, puisque l’ac­cord a été para­phé par la Com­mis­sion en 2017, « le gou­ver­ne­ment ita­lien actuel n’a donc pas été en mesure d’in­fluen­cer les négo­cia­tions, puis­qu’elles avaient déjà été conclues avant sa mise en place ». Il y a des points sur les­quels le gou­ver­ne­ment a des doutes « mais mal­gré cer­taines cri­tiques, il a consi­dé­ré l’ac­cord comme dans une large mesure accep­table à la lumière des avan­tages qui seront appor­tés aux expor­ta­tions ita­liennes et parce qu’il s’a­git d’un accord utile pour les PME et les citoyens italiens ».

    La sup­pres­sion des droits, explique le M5S, sera éga­le­ment avan­ta­geuse pour l’in­dus­trie agroa­li­men­taire ita­lienne car l’ac­cord « garan­ti­ra la pro­tec­tion de 46 indi­ca­tions ita­liennes pro­té­gées ». Mais le CETA lui aus­si garan­tit 41 DOC et DOP, mais pour le gou­ver­ne­ment, cela ne convient pas. Peut-être y a‑t-il d’autres pro­blèmes ? Nous ne le savons pas. Dans le post on lit que « L’ac­cord ne contient pas la clause ISDS ou le tri­bu­nal de l’in­ves­tis­se­ment, ce méca­nisme dia­bo­lique qui était pré­sent dans le TTIP et qui per­met aux entre­prises de pour­suivre les États ». Éton­nam­ment, même le CETA ne contient pas la clause qui pré­voit la créa­tion de l’ISDS (Inves­tor-State Dis­pute Set­tle­ment). Dans le cadre de l’ac­cord avec le Cana­da, des sys­tèmes de tri­bu­naux d’in­ves­tis­se­ment (SCI) ont en fait été créés.

    Pour­tant, selon Car­lo Petri­ni de Slow Food, « Le JEFTA repré­sente un nou­veau coup pour le sys­tème de qua­li­té agro-ali­men­taire sur lequel repose une grande par­tie de l’a­gri­cul­ture euro­péenne et donc ita­lienne » parce que « le trai­té ne pro­tège qu’un petit nombre de déno­mi­na­tions d’o­ri­gine, lais­sant un énorme espace de conquête pour le faux Made in Ita­ly ». Ce sont les argu­ments de M5S contre le CETA au cours des der­niers mois, mais de manière évi­dente, pour une rai­son étrange, ils ne s’ap­pliquent pas à l’ac­cord de libre-échange avec le Japon. Éga­le­ment dans le pro­gramme élec­to­ral, le Mou­ve­ment a écrit que les trai­tés inter­na­tio­naux de libre-échange « offrent sou­vent peu de pro­tec­tion aux États membres de l’Eu­rope médi­ter­ra­néenne face aux coups por­tés direc­te­ment à cer­tains sec­teurs de l’é­co­no­mie nationale ». 

    Aujourd’­hui, mal­gré les pro­messes des 5 étoiles, l’Eu­rope et le Japon ont signé l’ac­cord ; pour le signer, le pré­sident de la Com­mis­sion Jean-Claude Jun­cker, le pré­sident du Conseil euro­péen Donald Tusk et le pre­mier ministre japo­nais Shin­zo Abe. La signa­ture du ministre du Déve­lop­pe­ment éco­no­mique a mis en colère les par­ti­sans de la cam­pagne « Stop TTIP » qui dénoncent la « tra­hi­son » de Di Maio et du Mou­ve­ment 5 étoiles vis-à-vis des enga­ge­ments pris lors de la cam­pagne élec­to­rale. Et aus­si parce que le M5S n’a rien fait pour assu­rer la trans­pa­rence sur le JEFTA. À ce jour, il n’est pos­sible de lire le conte­nu de l’ac­cord que grâce à la fuite publiée par Green­peace. Mais ceux qui s’é­tonnent que le Mou­ve­ment au gou­ver­ne­ment soit si éloi­gné des posi­tions tenue dans l’op­po­si­tion devraient lire la réponse don­née au Par­le­ment sur la ques­tion de la vente d’armes ita­liennes uti­li­sées pen­dant la guerre au Yémen. Comme on le sait, M5S s’est tou­jours oppo­sé à la vente d’armes à l’A­ra­bie Saou­dite, dénon­çant sa pré­ten­due « illé­ga­li­té ». À ceux qui ont deman­dé si le gou­ver­ne­ment avait l’in­ten­tion de chan­ger les choses, le sous-secré­taire aux affaires étran­gères, Man­lio Di Ste­fa­no, pour les F35, a répon­du que « les éva­lua­tions ont lieu dans le cadre d’une consul­ta­tion entre les pays alliés et l’UE, en tenant compte éga­le­ment des rela­tions bila­té­rales et de la coopé­ra­tion inter­na­tio­nale dans la lutte contre le ter­ro­risme ». En bref, le M5S n’a pas non plus d’im­pact sur d’autres ques­tions importantes.

    Source : https://​www​.next​quo​ti​dia​no​.it/​d​i​-​m​a​i​o​-​j​e​f​t​a​-​c​e​ta/ Tra­duc­tion personnelle

    Mon com­men­taire :

    Je croyais en fait que dans les nou­veaux par­tis qui n’a­vaient encore jamais été au pou­voir s’en­ga­geaient des gens idéa­listes qui croyaient à leur dis­cours. Puis, une fois que le par­ti était par­ve­nu au gou­ver­ne­ment, affluaient des oppor­tu­nistes atti­rés par les avan­tages qui le gan­gre­naient. Ces oppor­tu­nistes pre­naient alors pro­gres­si­ve­ment le pou­voir au sein du par­ti, et tout en gar­dant le même dis­cours, tra­his­saient en fait le pro­gramme. Mais au moins, il fal­lait plu­sieurs années pour que la volte-face se fasse. Après, les élec­teurs se las­saient de se faire rou­ler, et chan­geaient de vote. J’es­pé­rais donc qu’a­vec l’é­mer­gence de par­tis « popu­listes », on pou­vait avoir quelques pro­grès, du moins pen­dant une man­da­ture, avant que le par­ti ne soit cor­rom­pu. Ce qui est très éton­nant, c’est que main­te­nant, il n’y a même plus ce délai pen­dant lequel les nou­veaux par­tis arri­vés au pou­voir tiennent leurs enga­ge­ments. On l’a­vait déjà vu avec Syri­za, on le voit main­te­nant avec le M5S : ils tra­hissent du tout au tout leurs élec­teurs dès l’ac­ces­sion au pou­voir. Et bien enten­du ceux-ci sont impuis­sants à redres­ser la barre. Je suis sur­pris de me dire que donc des per­sonnes militent dans un nou­veau par­ti pen­dant des années en tenant devant tous un dis­cours dont ils savent déjà qu’il feront l’in­verse, et ce sans même avoir la cer­ti­tude d’ar­ri­ver au pouvoir ! 

    Aus­si, je pense qu’il n’y a aucun espoir à mettre dans les par­tis popu­listes tels qu’ils sont orga­ni­sés actuel­le­ment (du moins ceux de gauche ; ceux de droite semblent appli­quer plus rigou­reu­se­ment leur pro­gramme). Il faut agir plus en amont et exi­ger que déjà les ins­ti­tu­tions du par­ti soient contrô­lées par la base et qu’il n’y ait pas la pos­si­bi­li­té que les diri­geants s’é­man­cipent du pro­gramme prévu.

    Réponse
  17. joss

    RUFFIN rappelle Montesquieu et la séparation des pouvoirs :

    Tous les dépu­tés devraient être abon­nés à sa chaine you­tube pour prendre de la graine 😉

    Réponse
  18. Berbère

    Argent Mon­naie

    Ety­mo­lo­gie de « argent »

    L’argent vient du Grec » argos »[1] (« αργος ») signi­fiant « blanc » [2], luisant.

    Le grec « argos »[3], lui­sant vient lui-même du sans­krit « rjrah[4] » et « arjuna[5] », brillant, immaculé.
    En les faits le mot grec « argos »[6] signi­fie blanc, et brillant, mais son deuxième sens désigne celui qui ne tra­vaille pas la terre, et pour Héro­dote désigne un pares­seux, un oisif ![7]

    L’argent ou la monnaie ?

    « La pre­mière mon­naie de paie­ment, à Sumer, à été la mesure d’orge, le grain [8].
     » Cest de la vie agri­cole, donc, que sur­git la mon­naie, non de l’é­le­vage (comme à Rome,
    « pecu­nia »[9] ; enGrèce , boüs[10] ; dans l’Inde « rupia » [11] »

    Réponse
  19. Berbère

    « Clash Macron vs étu­diante Burkinabée »
    nov. 2017
    Maca­ron scot­ché – minute 2:14 – et paf!… mdr

    Réponse
  20. Berbère

    La per­ver­sion mon­dia­liste de l’enfance
    est « en marche » !
    (sour­noi­se­ment man­da­té via lob­by exté­rieur à l’ins­ti­tu­tion scolaire)
    Mais pas pour les riches, qui eux suivent l’en­sei­gne­ment privé…
    deux poids, deux mesures, d’un côté les élus, de l’autre, les goyms, lais­sé en vie uni­que­ment en vue d’a­pla­nir leur che­min d’oi­si­ve­té maté­ria­listes, aus­si avide d’ob­jets de lux que de luxure, jus­qu’à trépas.

    Qu’at­tendent les parents pour exi­ger de virer tous les pédo­philes qui trônent au pouvoir?!
    Sinon, com­ment s’é­ton­ner de ce qui « se voit » pon­du dans ces nou­velles direc­tives en matière « d’ins­truc­tion » scolaire…

    « Vers la léga­li­sa­tion de l’  »édu­ca­tion sexuelle » obligatoire
    dès le plus jeune âge »

    https://​www​.par​ti​sans​fran​ce​libre​.fr/​_​m​e​d​i​a​/​l​e​g​a​l​i​s​e​r​-​l​a​-​p​e​d​o​p​h​i​l​i​e​-​l​e​s​-​v​e​r​t​s​-​e​n​-​r​e​v​a​i​e​n​t​.​-​l​o​n​u​-​v​a​-​l​e​-​f​a​i​r​e​.​mp4

    Pour la pro­tec­tion de la san­té des nou­ris­sons, ça avance dans le bon sens en Italie
    https://​www​.marianne​.net/​m​o​n​d​e​/​i​t​a​l​i​e​-​l​a​-​m​i​n​i​s​t​r​e​-​d​e​-​l​a​-​s​a​n​t​e​-​v​e​u​t​-​m​e​t​t​r​e​-​f​i​n​-​a​u​x​-​v​a​c​c​i​n​s​-​o​b​l​i​g​a​t​o​i​res

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