« Portrait d’un tueur : LE STRESS » : illustration chez les babouins de la centralité du TIRAGE AU SORT dans une société apaisée et heureuse, débarrassée du stress imposé par ses mâles alpha

27/08/2017 | 16 commentaires

Je vous recom­mande ce docu­men­taire ani­ma­lier, très inté­res­sant et d’une por­tée poli­tique fondamentale.

L’in­té­rêt de ce repor­tage va crois­sant et culmine à la fin. J’y retrouve cette idée essen­tielle, déve­lop­pée par Pla­ton (déjà !) : *** le pire qui puisse arri­ver à une socié­té est de lais­ser ceux qui veulent le pou­voir (les mâles alpha) y accé­der ***, car ces indi­vi­dus-là dégradent la vie des autres en ter­ro­ri­sant (stres­sant) tout le monde, direc­te­ment ou indi­rec­te­ment, consciem­ment ou pas. 

À par­tir de la minute 41, notez cette expé­rience — lourde de sens poli­tique pour nous tous — d’une socié­té « nor­male » de babouins (socié­té où règne la ter­reur quo­ti­dienne pour le plus grand nombre d’être agres­sé et har­ce­lé par un mâle alpha), socié­té « nor­male-stres­sée » lit­té­ra­le­ment trans­for­mée, et DURABLEMENT, en socié­té apai­sée et bien­veillante, « excep­tion­nelle-des­tres­sée », heu­reuse en un mot, trans­for­ma­tion déclen­chée acci­den­tel­le­ment par l’empoisonnement géné­ral (et la mort) de tous ses mâles alpha. 

Conclu­sion : pour apai­ser nos socié­tés, je ne dis pas de tuer tous nos mâles alpha, mais au moins de les pri­ver méca­ni­que­ment de tout pou­voir. C’est donc une édu­ca­tion popu­laire cen­trale, à réa­li­ser nous-mêmes pen­dant des décen­nies : pour vivre heu­reux, nos petits d’hommes doivent apprendre leur res­pon­sa­bi­li­té per­son­nelle à pri­ver de pou­voir ceux qui dési­rent le pouvoir.

Vous me voyez venir 🙂 C’est peut-être le rôle prin­ci­pal (même si ce n’est pas le seul) du tirage au sort en poli­tique que de pri­ver les domi­nants de la pos­si­bi­li­té de dominer.

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16 Commentaires

  1. claude saint-jarre

    Le tirage au sort et l’eau potable, mon quo­ta de bonnes nou­velles est atteint porur aujourd,hui!! Merci…:)

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  2. claude saint-jarre

    J’ai une idée far­fe­lue, je ne sais si elle est pos­sible : un.e maire, dans une Com­mune accepte de com­men­cer un pro­gramme de mesure des télo­mères de sa popu­la­tion ( volon­tai­re­ment); puis, enseigne com­ment les ral­lon­ger et refait une nou­velle mesure, disons après trois mois d’en­traî­ne­ment ! Peut-Être un embryon de nou­velle socié­té apparaîtra…

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  3. sylvain rochex

    Tous les pro­fes­seurs de l’É­du­ca­tion Natio­nale sont aus­si comme les mâles alpha. On leur a don­né un pou­voir qu’ils dési­raient et ils en abusent exac­te­ment comme les élus. C’est éton­nant que les élus éclipsent à ce point les pro­fes­seurs. … Tous les profs veulent/désirent la domi­na­tion qui va avec. Y’a le même pro­blème avec les parents éga­le­ment. Qu’on en finisse avec l’é­du­ca­tion natio­nale. Luther disait qu’on est tous prêtres. Oui, on est éga­le­ment tous profs et tous élèves. Syl­vain – http://​www​.des​co​la​ri​sa​tion​.org

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  4. zedav

    Je pro­pose le géno­cide immé­diat de 99% des mâles (humains), le 1% res­tant serait par­qué dans des camps de pro­duc­tion de sperme et suf­fi­rait lar­ge­ment pour la per­pé­tua­tion des femmes (avant une éra­di­ca­tion totale dès que pos­sible via une sper­ma­to­ge­nèse issue du génie génétique).
    La terre serait alors le témoin de cette socié­té hori­zon­tale, sans conflit d’af­fect, sans domi­na­tion, sans guerre, sans vio­lence que construi­rait aus­si­tôt les femmes enfin débar­ras­sées du mal des mâles.

    Je ne demande qu’une petite faveur avant d’être exter­mi­né : pou­voir être le témoin de la sur­ve­nue de cette Eden fémi­nin. Amen !

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    • claude saint-jarre

      je recon­nais le dis­cours fémi­niste radi­cal des années 90. Mais l’é­tude de la condi­tion mas­cu­line donne aus­si à réflé­chir. L’in­té­rêt par les hommes envers leur condi­tion est trop sou­vent inter­pré­té par un cer­tain fémi­nisme comme de l’an­ti­fé­mi­nisme. C’est pour­quoi j’ai aban­don­né et me suis orien­té vers le bon­heur, puis vers le plan c.

      Réponse
  5. joss

    La domi­nance, la pro­prié­té, le plai­sir, la lutte, la révolte, la fuite, l’in­hi­bi­tion de l’ac­tion, stress, angoisse, agressivité,…
    Pr HENRI LABORIT, extraits tirés du film « Mon oncle d’A­mé­rique » d’A­lain Resnais. 

    Le livre à lire abso­lu­ment : « la nou­velle grille » H. Laborit.

    Par­tie 1 :

    Par­tie 2 :

    Extrait de fin :
    « Tant qu’on n’au­ra pas dif­fu­sé très lar­ge­ment à tra­vers les hommes de cette pla­nète la façon dont fonc­tionne leur cer­veau, la façon dont ils l’u­ti­lisent et tant que l’on n’au­ra pas dit que jus­qu’i­ci que cela a tou­jours été pour domi­ner l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change ».

    Résu­mé :
    « Selon Labo­rit, la conduite est réglée par quatre élé­ments : la consom­ma­tion (boire, man­ger et copu­ler), la récom­pense, la puni­tion (avec pour issues la lutte ou la fuite) et enfin l’in­hi­bi­tion de l’action.

    Il reprend la théo­rie de Paul D. MacLean des trois niveaux céré­braux (ou « cer­veau triu­nique », qui gui­dait la réflexion neu­ros­cien­ti­fique à l’époque) :

    Un cer­veau rep­ti­lien, com­mun à tout le règne ani­mal, qui assure nos réflexes de sur­vie et qui dirige notre com­por­te­ment de consommation ;

    Un deuxième « cer­veau », le cer­veau lim­bique, com­mun à tous les mam­mi­fères, celui de la mémoire, qui guide notre com­por­te­ment de récom­pense : il nous fait fuir les expé­riences que l’on a connues dou­lou­reuses (Chat échau­dé craint l’eau froide) et agir pour recher­cher le plai­sir. Si toutes les issues sont bou­chées, l’in­hi­bi­tion de l’ac­tion pro­voque le stress et déclenche des maladies ;
    Notre troi­sième « cer­veau », le néo­cor­tex, plus déve­lop­pé chez l’es­pèce humaine, per­met d’as­so­cier des idées pro­ve­nant d’ex­pé­riences dif­fé­rentes plus abs­traites. Il ne nous sert hélas bien sou­vent qu’à tenir un dis­cours qui per­met de jus­ti­fier nos deux pre­miers comportements.

    Le néo­cor­tex devrait nous per­mettre de com­prendre que ces deux pre­miers cer­veaux n’ins­taurent que des com­por­te­ments de domi­na­tion entre les hommes. Or l’homme n’est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu’il faut au moins cana­li­ser les ins­tincts de domi­na­tion (puisque nous ne pou­vons les éli­mi­ner), ne peut conduire qu’au mal­heur indi­vi­duel et col­lec­tif. Ain­si, selon Labo­rit qui conclut le film, connaître ces méca­nismes ne per­met­trait certes pas de les éli­mi­ner, mais au moins de les uti­li­ser pour faire autre chose, de même que l’é­tude patiente des lois du mou­ve­ment n’a nul­le­ment sup­pri­mé la gra­vi­té, mais nous a per­mis néan­moins d’al­ler nous pro­me­ner sur la Lune ! »

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  6. etienne

    Enthou­sias­mants efforts collaboratifs 🙂

    Réponse
  7. etienne

    Pas­sion­nant Lê et sa chaîne Science4All :

    La morale des hooligans (LA NÔTRE !!) | Démocratie 27

    Presque tout ce qu’ex­plique Lé est passionnant
    (et sur un ton sou­vent très marrant)

    Réponse
  8. joss

    L’ex­pé­rience des rats-plon­geurs et son ana­lo­gie à notre socié­té humaine :

    ou en quelque sorte « l’oc­ca­sion fait le larron ».
    « l’oc­ca­sion », c’est l’or­ga­ni­sa­tion de notre socié­té humaine, avec l’é­ta­blis­se­ment des échelles hié­rar­chiques de domi­nance et des dis­cours qui per­mettent de les consolider.

    D’où l’im­por­tance de fixer nos règles de socié­té (notre Consti­tu­tion) de manière à évi­ter cette déviance natu­relle et l’im­por­tance d’en être bien conscient (l’é­du­ca­tion citoyenne, les ate­liers constituants).

    Réponse
    • etienne

      On ne s’en lasse pas 🙂

      J’en avais par­lé sur le blog en 2013 : 

      http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​1​2​/​1​2​/​3​1​/​2​9​7​-​l​a​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​r​e​p​r​e​s​e​n​t​a​t​i​v​e​-​e​s​t​-​e​l​l​e​-​u​n​e​-​i​m​p​o​s​t​u​r​e​-​e​n​t​r​e​t​i​e​n​-​a​v​e​c​-​d​l​r​-​n​2​-​d​e​c​-​2​0​1​2​#​c​1​3​304

      Hiérarchie chez les rats

      Une expé­rience a été effec­tuée sur des rats. 

      Pour étu­dier leur apti­tude à nager, un cher­cheur du labo­ra­toire de bio­lo­gie com­por­te­men­tale de la facul­té de Nan­cy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l’u­nique issue débou­chait sur une pis­cine qu’il leur fal­lait tra­ver­ser pour atteindre une man­geoire dis­tri­buant les aliments. 

      On a rapi­de­ment consta­té que les six rats n’al­laient pas cher­cher leur nour­ri­ture en nageant de concert.
      DES RÔLES SONT APPARUS qu’ils s’é­taient ain­si répartis :
      deux nageurs exploités,
      deux non nageurs exploiteurs,
      un nageur autonome
      et un non nageur souffre-douleur.

      Les deux exploi­tés allaient cher­cher la nour­ri­ture en nageant sous l’eau. Lors­qu’ils reve­naient à la cage, les deux exploi­teurs les frap­paient et leur enfon­çaient la tête sous l’eau jus­qu’à ce qu’ils lâchent leur magot. Ce n’est qu’a­près avoir nour­ri les deux exploi­teurs que les deux exploi­tés sou­mis pou­vaient se per­mettre de consom­mer leur propre cro­quette. Les exploi­teurs ne nageaient jamais, ils se conten­taient de ros­ser les nageurs pour être nourris.

      L’au­to­nome était un nageur assez robuste pour rame­ner sa nour­ri­ture et pas­ser les exploi­teurs pour se nour­rir de son propre labeur. Le souffre-dou­leur, enfin, était inca­pable de nager et inca­pable d’ef­frayer les exploi­tés, alors il ramas­sait les miettes tom­bées lors des combats.
      La même struc­ture-deux exploi­tés, deux exploi­teurs, un auto­nome et un souffre-dou­leur se retrou­va dans les vingt cages où l’ex­pé­rience fut reconduite.

      Pour mieux com­prendre ce méca­nisme de hié­rar­chie, Didier Desor pla­ça six exploi­teurs ensemble. Ils se bat­tirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploi­teurs, deux exploi­tés, un souffre dou­leur, un autonome. 

      Et on a obte­nu encore le même résul­tats en réunis­sant six exploi­tés dans une même cage, six auto­nomes, ou six souffre douleur.

      Puis l’ex­pé­rience a été repro­duite avec une cage plus grande conte­nant deux cents indi­vi­dus. Ils se sont bat­tus toute la nuit, le len­de­main il y avait trois rats cru­ci­fiés dont les autres avaient arra­ché la peau.
      Mora­li­té : plus la socié­té est nom­breuse plus la cruau­té envers les souffre dou­leur augmente. 

      Paral­lè­le­ment, les exploi­teurs de la cage des deux cents entre­te­naient une hié­rar­chie de lieu­te­nants afin de réper­cu­ter leur auto­ri­té sans même qu’ils aient besoin de se don­ner le mal de ter­ro­ri­ser les exploités.

      Autre pro­lon­ga­tion de cette recherche, les savants de Nan­cy ont ouvert par la suite les crânes et ana­ly­sés les cer­veaux. Or les plus stres­sés n’é­taient ni les souffre-dou­leur, ni les exploi­tés, mais les exploi­teurs. Ils devaient affreu­se­ment craindre de perdre leur sta­tut pri­vi­lé­gié et d’être obli­gés d’al­ler un jour au travail.

      Se pour­rait-il que pour chaque espèce ani­male il existe une sorte de grille d’or­ga­ni­sa­tion spécifique ? 

      Quels que soient les indi­vi­dus choi­sis, dès qu’ils sont plus de deux, ils s’empressent de ten­ter de repro­duire cette grille pour s’y intégrer. 

      Peut-être que l’es­pèce humaine est tri­bu­taire elle aus­si d’une telle grille. 

      Et quel que soit le gou­ver­ne­ment anar­chiste, des­po­tique, monar­chiste, répu­bli­cain ou démo­cra­tique, nous retom­bions dans une répar­ti­tion simi­laire des hiérarchies. 

      Seules changent l’ap­pel­la­tion et le mode de dési­gna­tion des exploiteurs.

      Ber­nard Werber

      © Albin Michel

      http://​www​.ber​nard​wer​ber​.com/​u​n​p​e​u​p​l​u​s​/​E​S​R​A​/​h​i​e​r​a​r​c​h​i​e​_​r​a​t​s​.​h​tml

      ____________________

      Ceci dit, il me semble qu’on n’est pas for­cé de conclure de façon aus­si pes­si­miste que Ber­nard Wer­ber, car ces com­por­te­ments (assez déses­pé­rants) n’ap­pa­raissent en fait qu’à deux condi­tions, si j’ai bien compris :
      1) il faut qu’il y ait pénu­rie (car en cas d’a­bon­dance, il n’y a plus de bagarre) et
      2) il faut qu’il n’y ait aucune police (aucune ins­ti­tu­tion régulatrice). 

      Or ces deux para­mètres nous sont acces­sibles, à nous autres humains, pour peu qu’on s’oc­cupe un peu, per­son­nel­le­ment, de nos ins­ti­tu­tions (moné­taires et politiques) 😉
      Donc rien n’est perdu 🙂
      Mais il faut nous mettre au tra­vail et apprendre à consti­tuer une meilleure société 🙂

      Réponse
      • joss

        Depuis 2 ans (j’ai du retard), je m’ef­force de com­prendre le fonc­tion­ne­ment de nos socié­tés humaines en adop­tant « la nou­velle grille » de lec­ture d’Hen­ri Laborit.

        Ces com­por­te­ments où les échelles hié­rar­chiques de domi­nance s’ins­tallent, on les retrouvent dans la nature et bien enten­du chez les humains (non avertis)…où il n’y a aucune règle qui per­met une véri­table répar­ti­tion homo­gène des pou­voirs entre individus.

        La pénu­rie induit la com­pé­ti­tion (ou la lutte) entre indi­vi­dus (ou entre groupes). Dans nos orga­ni­sa­tions au pou­voir cen­tra­li­sé, elle peut être volon­tai­re­ment déclen­chée (par les domi­nants du moment), au moyen de la dette, le chô­mage, la famine,…« divi­ser pour régner » 😉
        Il suf­fit de pen­ser aux res­ca­pés d’un crash d’a­vion qui seront obli­gés à la fin de man­ger leur voi­sin pour sur­vivre (pénu­rie déclen­chée par le sort). Au départ, tant que la col­la­bo­ra­tion (ou l’en­traide) per­met à cha­cun de s’y retrou­ver, elle a le des­sus sur la com­pé­ti­tion. Mais un moment don­né, quand la sur­vie du groupe ne per­met pas la sur­vie de cha­cun (la pénu­rie appa­raît), tout bas­cule et la com­pé­ti­tion prend le dessus.

        Réponse
  9. Aquablue03

    Bon­jour ,
    Je rejoins Mme Nata­cha Polo­ny dans son livre ! Elle nous dit qu« il est capi­tal d’a­voir des pro­fes­seurs à la hau­teur de leurs tâches » pour per­mettre à l’é­lève , le moins déci­dé , d’ acqué­rir un niveau suf­fi­sant d’instruction .
    Je n’ai aucune dent contre le corps ensei­gnant qui fait sûre­ment tout ce qu’il peut !
    Nous savons tous qu’un désordre natio­nal , voir plus loin.… , arrive tou­jours dans un cli­mat de manque ( eau , nour­ri­ture , confiance , édu­ca­tion , argent ..)
    La migra­tion avec d’autres fac­teurs d’en­trée en sur­vie en est un exemple ! De plus , elle ali­mente de tout par besoins d’ac­cé­der au stan­ding et s’é­tend vers les fléaux sou­ter­rains déjà exis­tants ! Une per­sonne en mal de lettres va cher­cher sa domi­na­tion vers les moins courageux !
    L’ Alpha peut en sau­ver quelques-uns !
    Apprendre :
    Le fran­çais , ça s’impose .…
    Les pancartes
    L’heure
    Se recon­naitre sur le globe
    Faire le basique des maths
    Cui­si­ner l’alimentaire
    Les sen­si­bi­li­ser à la connais­sance de l’autre
    (sept eth­nies dif­fé­rentes l’an passé)
    Rem­plir les dos­siers admi­nis­tra­tifs ‚(sécu , pôle emploi , ser­vices médicaux
    Orga­ni­ser des moments col­lec­tifs , avec de grosses dif­fi­cul­tés pour les femmes à accep­ter d’en­trer en cours avec un monsieur !
    Mais avec les plus jeunes , c’est génial ! Les échanges sont tou­jours fruc­tueux , et nous avons évi­dem­ment plus de réus­site avec ceux qui parlent le fran­çais dans la famille d’ac­cueil . Ils acquièrent assez vite un sys­tème de défense et d’en­tente . Je n’ai pas l’im­pres­sion de perdre mon temps libre de retraitée !
    Bonne journée

    Réponse
  10. etienne

    Franck Lepage explique
    LA CONSTANTE MACABRE : 

    Réponse
    • Aquablue03

      Le nom de cette sacrée laide m’é­tait incon­nu… , trêve de plai­san­te­rie .… « la constante macabre » a encore de beaux jours devant elle si j’en crois la ligne direc­tive qu’ont pris les élus !
      Si l’en­sei­gne­ment conti­nue son « triage » des indi­vi­dus exploi­tables selon les besoins de la hié­rar­chie des normes , nous ne sommes pas prêts d’en sortir !
      (De source sûre par notre vécu fami­lial , si le cycle pri­maire sco­laire a été bien mené , que son but a été atteint , il est fort pro­bable qu’un « tri » aura du mal à pas­ser dans le cycle secon­daire , si les parents s’en sou­cient et sont très pré­sents ) ! Faire appel à son juge­ment le plus pré­cieux dans la jus­tesse et la jus­tice , pour les inté­rêts des enfants et de l’en­sei­gne­ment reçu !
      Le point fort des « trieurs » réside dans le fait que les copies ne sont pas ou peu com­pa­rées pour éva­luer une échelle de notes par rap­port au tra­vail fourni !
      L’ap­pré­cia­tion des tra­vaux des élèves s’en sort faus­sée ! L’o­pi­niâ­tre­té devrait faire réson­ner le ques­tion­ne­ment et sa rai­son doit lui four­nir le motif !
      Ce motif , qu’il ne com­pren­dra PAS s’il a été plu­sieurs fois atteint par ce qui se nomme «  » L’im­puis­sance apprise «  » (autre sacrée laide), une colle-roche (ber­nique) qui se colle à nos basques pour la vie sans que l’on com­prenne pourquoi !
      Dans  » l’im­puis­sance apprise « , on a l’ap­pren­tis­sage de la vie au mini­mum vital , ce qui fait de l’hu­main un content de peu sans recherche de plus ! Cette exclu­sion éloigne des sen­ti­ments huma­nistes , empa­thiques , et les amène à être cen­trés sur eux-mêmes , dépos­sé­dés du sou­hait d’en­tre­prendre , de l’i­ni­tia­tive même de vou­loir pou­voir faire .…
      Donc , l’é­cole , gérée comme elle l’est main­te­nant en France est une fabrique de main-d’oeuvre à bas coût pré­vue pour le fonc­tion­ne­ment de ce sys­tème , tout comme la Chine et peut-être aus­si d’autres pays qui cultivent la compétition !
      Je suis consciente de par­ti­ci­per , tou­te­fois sans com­pé­ti­tion , ni notes , ni échelle d’é­va­lua­tion à une sor­tie vers le haut, pour ce système !
      Ma constante a gran­de­ment dévié , inno­cem­ment , sans faire exprès !
      Avoir des papiers , c’est secon­daire , c’est même tû , mais on fera tout pour les avoir et obte­nir une deuxième naissance !
      L’ac­com­pa­gne­ment , l’é­coute , l’aide à assi­mi­ler les coups de coeur deve­nus bleus d’a­voir ren­con­tré autant de cailloux sur les che­mins à risques de ce voyage vers les inconnus !
      Tous et toutes contents (tes) d’être en vie .
      Alors quand l’un ou l’autre décroche une auto­ri­sa­tion de tra­vailler sur le ter­ri­toire , une carte de séjour pour un an , un OUI au résul­tat du DELF , .… ben c’est génial , tout simplement !

      Réponse
  11. Aquablue03

    Faut-il vrai­ment en pas­ser par là .…. Brrrr ?!
    Rien que le titre n’est pas enga­geant , mais je vais prendre sur moi !

    Réponse

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