Plus de chèques en blanc aux élus : mettez en place le Référendum d’Initiative Citoyenne !

6/05/2017 | 22 commentaires

Une péti­tion pro­po­sée par Oli­vier Ber­ruyer, sur les​-crises​.fr :
http://​www​.les​-crises​.fr/​p​l​u​s​-​d​e​-​c​h​e​q​u​e​s​-​e​n​-​b​l​a​n​c​-​a​u​x​-​e​l​u​s​-​m​e​t​t​e​z​-​e​n​-​p​l​a​c​e​-​l​e​-​r​e​f​e​r​e​n​d​u​m​-​d​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​-​c​i​t​o​y​e​n​ne/

Aujourd’­hui scan­da­leu­se­ment inter­dit au peuple par les poli­ti­ciens, le RIC est pour­tant un MINIMUM indis­pen­sable dans une « démo­cra­tie repré­sen­ta­tive » digne de ce nom
(alors que, bien sûr, le RIC ne ser­vi­rait à rien dans une vraie démo­cra­tie — donc directe — où le peuple vote­rait lui-même toutes ses lois).

Mais, JAMAIS les pro­fes­sion­nels de la poli­tique ne nous don­ne­ront le RIC (le vrai), car ils sont en conflit d’in­té­rêts dans le pro­ces­sus consti­tuant : ils ont tous un inté­rêt per­son­nel contraire à l’in­té­rêt géné­ral : res­ter les seuls à déte­nir l’i­ni­tia­tive des lois.

Donc, si la plèbe veut le RIC, et elle en a bien besoin, il fau­dra qu’elle apprenne à l’ins­ti­tuer elle-même.

Ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pouvoir.

Pas de démo­cra­tie sans citoyens constituants.

———————

Comme d’ha­bi­tude, une péti­tion ne sert pas à influen­cer les pro­fes­sion­nels de la poli­tique, qui sont le plus sou­vent des men­teurs pro­fes­sion­nels, des voleurs de pou­voir et des enne­mis du peuple, de la plus mau­vaise foi qui soit dans le pro­ces­sus consti­tuant, mais une péti­tion sert à lan­cer à la can­to­nade des cris de ral­lie­ment, entre nous, et à réveiller des endormis 🙂 

———————

Et n’ou­bliez pas, tous les jours, d’in­vi­ter la consti­tu­tion dans vos conver­sa­tions : c’est en for­geant qu’on devient for­ge­ron ; c’est en consti­tuant qu’on devient citoyen.

Étienne.

—–

PS : demain, on élit un maître, au lieu de voter nos lois.

Demain soir, on réin­tègre notre cel­lule, dans la pri­son poli­tique du par­le­men­ta­risme, pour 5 ans d’ex­ploi­ta­tion renou­ve­lée et aggravée. 

Mais en éli­sant, on valide nous-mêmes le sys­tème de domi­na­tion par­le­men­taire (qui a engen­dré cette salo­pe­rie de « capi­ta­lisme », l’empire des grands mar­chands), certes sous la pres­sion d’un chan­tage de plus en plus odieux, mais on le valide quand même.

Pas de démo­cra­tie sans tirage au sort.
Pas de démo­cra­tie sans citoyens constituants.

Essayez les ate­liers consti­tuants, vous ver­rez, c’est une façon adulte de faire de la poli­tique, c’est enthou­sias­mant, c’est sti­mu­lant, c’est exci­tant, c’est valo­ri­sant, c’est éner­gi­sant ; jour après jour, on gran­dit : on ne demande rien à per­sonne, on se hisse au rang de sou­ve­rain, on s’ha­bi­tue à pen­ser en sou­ve­rain, en adulte, au-des­sus des repré­sen­tants, on sort de l’en­fance (de la parole inter­dite), on conteste l’hé­té­ro­no­mie que nous imposent les « élus », on apprend à assu­mer notre auto­no­mie, on devient des adultes politiques.

La liber­té ne se demande pas, elle se prend.

Si l’on veut un jour consti­tuer, il faut dès aujourd’­hui nous entraî­ner, per­son­nel­le­ment, quo­ti­dien­ne­ment, courageusement.

Bon cou­rage, bande de virus 🙂

Rap­pel, pour ceux qui ne savent pas (encore) très bien ce qu’est le réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire (RIC) 🙂

(Cette vidéo devrait bien inté­res­ser tous les virus démocratiques 🙂 )

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Étienne

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22 Commentaires

  1. Bourset

    DEMOS KRATOS ! Pre­nons le pou­voir ils ne sont rien face à nous. Même leurs pions en uni­forme vont nous rejoindre. Fran­çaise Fran­cais n’ayez plus peur rejoi­gnez le combat

    Réponse
  2. etienne

    Un beau texte, de Julien Salingue, tou­jours d’actualité :

    « « S’abs­te­nir ? Mais il y a des gens qui sont morts pour qu’on puisse voter ! »

    Ras-le-bol.

    Non, vous ne nous convain­crez pas d’al­ler aux urnes en nous répé­tant que « des gens sont morts pour avoir le droit de voter ».

    Parce que c’est très éner­vant, déjà, et sur­tout parce que c’est faux.

    Si, comme vous dites, « des gens sont morts », ce n’est pas pour avoir le « droit » d’é­li­mi­ner le pire en votant pour le moins pire (qui pré­pare le pire), mais pour avoir le droit de vrai­ment choi­sir et de vrai­ment contrô­ler leurs représentants.
    La démo­cra­tie pour laquelle « des gens sont morts », ce n’est pas ce sys­tème piteux au sein duquel, par des pro­ces­sus de sélec­tion éco­no­mique, sociale et poli­tique, une petite aris­to­cra­tie domi­née par des inter­chan­geables confisque le pou­voir et échappe à tout contrôle entre deux élec­tions, quitte à se renier scru­tin après scru­tin et pro­messe après promesse.

    La démo­cra­tie pour laquelle « des gens sont morts », ce n’est pas ce sys­tème piteux au sein duquel la repré­sen­ta­tion poli­tique est deve­nue un métier exer­cé par des « pro­fes­sion­nels » dont la pré­ser­va­tion des inté­rêts maté­riels et sym­bo­liques acquis grâce à leur légi­ti­ma­tion par les urnes est contra­dic­toire avec la satis­fac­tion des besoins et des aspi­ra­tions du plus grand nombre.

    La démo­cra­tie pour laquelle « des gens sont morts », ce n’est pas ce sys­tème piteux au sein duquel celles et ceux qui veulent faire entendre leur voix et leurs idées pas seule­ment au sein des séquences et des struc­tures élec­to­rales sont sys­té­ma­ti­que­ment ren­voyé-e‑s à leur « ama­teu­risme », leur « manque de prag­ma­tisme », leur « refus de prendre des responsabilités ».

    Si « des gens sont morts », c’est pré­ci­sé­ment parce qu’ils refu­saient un sys­tème dans lequel la majo­ri­té était exclue du pro­ces­sus réel de prise de déci­sion et qu’ils reven­di­quaient le droit d’être des sujets poli­tiques à part entière.

    Le droit de vote était bien évi­dem­ment une de leurs exi­gences, en tant qu’ou­til pour choi­sir et contrô­ler. C’est évi­dem­ment un acquis à défendre contre les ten­ta­tions auto­ri­taires, voire à conqué­rir pour celles et ceux qui en sont pri­vé-e‑s. Mais ce n’est pas une fin en soi et il faut quand même être sacré­ment gon­flé pour amal­ga­mer « ces gens qui sont morts » et un sys­tème dans lequel la majo­ri­té ne se sent, à juste titre, ni écou­tée, ni consi­dé­rée, ni représentée.

    Alors vous qui convo­quez hon­teu­se­ment la mémoire de celles et ceux qui ont eu le cran de faire ce que vous êtes inca­pables de faire – prendre des risques et refu­ser l’ordre éta­bli –, notez ça dans un coin de votre tête : le droit de vote, c’est aus­si le droit de voter si on veut, et quand on veut ; le droit de choi­sir, c’est aus­si le droit de refu­ser d’être la cau­tion des tra­gi­co­mé­dies élec­to­rales en votant, par défaut, pour ceux qui en vivent.

    Et c’est sur­tout le droit de dire que ce sys­tème ne nous convient pas, que nous exi­geons une démo­cra­tie réelle, avec entre autres de véri­tables méca­nismes de contrôle et de révo­ca­tion, des struc­tures de démo­cra­tie directe dans les lieux de vie, dans les lieux de tra­vail, dans les lieux d’é­tudes, une dépro­fes­sion­na­li­sa­tion de la poli­tique, une rota­tion et un non-cumul des man­dats… et bien d’autres choses, pro­ba­ble­ment beau­coup plus radi­cales, à inven­ter collectivement.
    Voi­là pour­quoi nous vous contes­tons le droit de vous pré­sen­ter comme les léga­taires des « gens qui sont morts » pour la démo­cra­tie, un concept dont vous sem­blez avoir oublié le sens – si vous l’a­vez jamais su. Et voi­là pour­quoi, mal­gré votre indigne chan­tage, nous ne serons pas ces mou­tons qui, par crainte ou par rési­gna­tion, font la queue pour aller à l’abattoir. »

    Julien Salingue, déc. 2015.

    https://​www​.face​book​.com/​j​u​l​i​e​n​.​s​l​n​g​/​p​o​s​t​s​/​1​0​2​0​6​5​6​6​7​1​0​1​4​0​975

    Réponse
    • Ronald

      Ce qu’il ne pense pas à dire, et qui est le plus impor­tant, c’est que « des gens sont mort pour » n’est en rien un argu­ment. Des mil­liers de gens sont tout autant morts pour l’es­cla­vage, la colo­ni­sa­tion, etc : cela n’a­joute pas une once de légi­ti­mi­té à ces causes.

      Réponse
    • ève

      Bon­jour !
      À pra­ti­quer l’é­lec­tion d’une façon aus­si tor­due , elle per­dra toute cré­di­bi­li­té , ain­si que le vote et son pou­voir ! Le tout fini­ra par disparaître .
      Le ras-le-bol des mani­pu­la­tions feront que les gens seront démis­sion­naires com­plè­te­ment ! Sachant que tout ce que l’on fait nous enri­chit en expé­riences , les gens morts pour avoir obte­nu ce droit , ne le seront pas pour rien ! (J’ aime­rais bien , par ailleurs , voir leur tête , s’ils savaient ce qu’ils ont fait de leurs com­bats ! ) Un seul vote désor­mais est légi­time , le référendum !
      Bonne semaine

      Réponse
  3. etienne

    Condorcet pour le référendum d’initiative populaire :

    « Pour que la masse entière de la nation émette un vœu, fau­dra-t-il attendre que l’universalité de ses por­tions s’assemble spon­ta­né­ment, ou que les repré­sen­tants du peuple convoquent ses assem­blées ? La tran­quilli­té publique serait-elle assu­rée si, dans le cas où une inquié­tude vive agi­te­rait une por­tion notable de citoyens, il leur fal­lait, ou déter­mi­ner cette convo­ca­tion, ou pro­duire un mou­ve­ment géné­ral dans toutes les autres portions ? 

    Ne serait-il pas plus simple d’établir que telle por­tion de citoyens, qui aurait déjà un moyen légal d’émettre son vœu, pour­rait exi­ger la convo­ca­tion natio­nale ; qu’une por­tion plus petite pour­rait éga­le­ment obte­nir, sous une forme régu­lière, l’émission de ce vœu pour une convo­ca­tion, en sorte qu’il ne pût exis­ter une réunion un peu consi­dé­rable de citoyens, qui n’eût l’espérance et le moyen légal de consul­ter le peuple entier, si elle le croyait nécessaire ? »

    Condor­cet, De la nature des pou­voirs poli­tiques dans une nation libre, Œuvres, tome 10, page 610.

    Réponse
  4. etienne

    Titre VIII – De la Censure du Peuple sur les Actes de la Représentation Nationale,
    et du Droit de Pétition

    Article pre­mier
    Lors­qu’un Citoyen croi­ra utile ou néces­saire d’ex­ci­ter la sur­veillance des Repré­sen­tants du Peuple sur des actes de Consti­tu­tion, de Légis­la­tion ou d’ad­mi­nis­tra­tion géné­rale, de pro­vo­quer la réforme d’une loi exis­tante ou la pro­mul­ga­tion d’une loi nou­velle, il aura le droit de requé­rir le bureau de son Assem­blée pri­maire, de la convo­quer au jour de dimanche le plus pro­chain, pour déli­bé­rer sur sa proposition.

    Condorcet, Projet de constitution Girondine, 15 février 1793

    http://​fr​.wiki​source​.org/​w​i​k​i​/​P​r​o​j​e​t​_​d​e​_​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​_​G​i​r​o​n​d​ine

    Réponse
  5. etienne

    [1906] Le cri­mi­nel, c’est l’Electeur !
    Par Albert Libertad

    http://​www​.les​-crises​.fr/​1​9​0​6​-​l​e​-​c​r​i​m​i​n​e​l​-​c​e​s​t​-​l​e​l​e​c​t​e​u​r​-​p​a​r​-​a​l​b​e​r​t​-​l​i​b​e​r​t​ad/

    C’est toi le cri­mi­nel, ô Peuple, puisque c’est toi le Sou­ve­rain. Tu es, il est vrai, le cri­mi­nel incons­cient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.

    Pour­tant n’as-tu pas encore assez expé­ri­men­té que les dépu­tés, qui pro­mettent de te défendre, comme tous les gou­ver­ne­ments du monde pré­sent et pas­sé, sont des men­teurs et des impuissants ?

    Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gou­ver­nants quels qu’ils soient, ont tra­vaillé, tra­vaillent et tra­vaille­ront pour leurs inté­rêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.

    Où en a‑t-il été et com­ment pour­rait-il en être autre­ment ? Les gou­ver­nés sont des subal­ternes et des exploi­tés : en connais-tu qui ne le soient pas ?

    Tant que tu n’as pas com­pris que c’est à toi seul qu’il appar­tient de pro­duire et de vivre à ta guise, tant que tu sup­por­te­ras, – par crainte,- et que tu fabri­que­ras toi-même, – par croyance à l’autorité néces­saire,- des chefs et des direc­teurs, sache-le bien aus­si, tes délé­gués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niai­se­rie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?

    Tu te plains de la police, de l’armée, de la jus­tice, des casernes, des pri­sons, des admi­nis­tra­tions, des lois, des ministres, du gou­ver­ne­ment, des finan­ciers, des spé­cu­la­teurs, des fonc­tion­naires, des patrons, des prêtres, des pro­prios, des salaires, des chô­mages, du par­le­ment, des impôts, des gabe­lous, des ren­tiers, de la cher­té des vivres, des fer­mages et des loyers, des longues jour­nées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des pri­va­tions sans nombre et de la masse infi­nie des ini­qui­tés sociales.

    Tu te plains ; mais tu veux le main­tien du sys­tème où tu végètes. Tu te révoltes par­fois, mais pour recom­men­cer tou­jours. C’est toi qui pro­duis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et trans­formes, qui construis et fabriques, qui ali­mentes et fécondes !

    Pour­quoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pour­quoi es-tu le mal vêtu, le mal nour­ri, le mal abri­té ? Oui, pour­quoi le sans pain, le sans sou­liers, le sans demeure ? Pour­quoi n’es-tu pas ton maître ? Pour­quoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pour­quoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le ser­vi­teur, l’esclave ?

    Tu éla­bores tout et tu ne pos­sèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.

    Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bul­le­tin de vote, sanc­tionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.

    Tu es le volon­taire valet, le domes­tique aimable, le laquais, le lar­bin, le chien léchant le fouet, ram­pant devant la poigne du maître. Tu es le ser­got, le geô­lier et le mou­chard. Tu es le bon sol­dat, le por­tier modèle, le loca­taire béné­vole. Tu es l’employé fidèle, le ser­vi­teur dévoué, le pay­san sobre, l’ouvrier rési­gné de ton propre escla­vage. Tu es toi-même ton bour­reau. De quoi te plains-tu ?

    Tu es un dan­ger pour nous, hommes libres, pour nous, anar­chistes [sic]. Tu es un dan­ger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu sou­tiens, que tu nour­ris, que tu pro­tèges de tes baïon­nettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton igno­rance, que tu léga­lises par tes bul­le­tins de vote, – et que tu nous imposes par ton imbécillité.

    C’est bien toi le Sou­ve­rain, que l’on fla­gorne et que l’on dupe. Les dis­cours t’encensent. Les affiches te rac­crochent ; tu aimes les âne­ries et les cour­ti­sa­ne­ries : sois satis­fait, en atten­dant d’être fusillé aux colo­nies, d’être mas­sa­cré aux fron­tières, à l’ombre de ton drapeau.

    Si des langues inté­res­sées pour­lèchent ta fiente royale, ô Sou­ve­rain ! Si des can­di­dats affa­més de com­man­de­ments et bour­rés de pla­ti­tudes, brossent l’échine et la croupe de ton auto­cra­tie de papier ; Si tu te grises de l’encens et des pro­messes que te déversent ceux qui t’ont tou­jours tra­hi, te trompent et te ven­dront demain : c’est que toi-même tu leur res­sembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes famé­liques adu­la­teurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton indi­vi­dua­li­té et de ton indé­pen­dance, tu es inca­pable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.

    Allons, vote bien ! Aies confiance en tes man­da­taires, crois en tes élus.

    Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les com­mets. C’est toi le maître, c’est toi le cri­mi­nel, et, iro­nie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.

    Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de sup­por­ter leur arro­gance, las de sup­por­ter ta pas­si­vi­té, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action [sic].

    Allons, un bon mou­ve­ment : quitte l’habit étroit de la légis­la­tion, lave ton corps rude­ment, afin que crèvent les para­sites et la ver­mine qui te dévorent. Alors seule­ment du pour­ras vivre pleinement.

    LE CRIMINEL, c’est l’Electeur !
    Albert Libertad

    Réponse
    • Berbère

      De pas­sage Le 12 avril 2017 à 04h39
      “Macron à Mar­seille, mais je vois quoi ? ”

      Et moi, que vois-je autour de Macron ?

      Je vois des socia­listes (Valls, Le Drian),
      je vois des com­mu­nistes (Hue),
      je vois des umpistes (Estro­si),
      Je vois des cen­tristes (Bay­rou, Lagarde),
      je vois des escro­lo­gistes (de Rugy, Cohn-bandit),
      je vois des gau­chistes et des “jour­na­listes”,
      je vois des arri­vistes, … mais je vois quoi ? je vois quouuuaaaa ?

      Je vois sur­tout, tous les fos­soyeurs de la France, euro­péistes dans l’âme, qui se sont assis allè­gre­ment sur le vote démo­cra­tique de leurs citoyens, et qui ont ven­du ce pays à une oli­gar­chie non élue par le suf­frage uni­ver­sel dont le cré­do est : “Pas de choix démo­cra­tique contre les trai­tés européens”
      Qu’en pense celui qui ne craint per­sonne, euh .. je veux dire degun ?

      http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/02/02/31001–20150202ARTFIG00405-du-traite-constitutionnel-a-syriza-l-europe-contre-les-peuples.php

      Réponse
  6. Berbère

    http://​www​.ago​ra​vox​.fr/​I​M​G​/​j​p​g​/​L​a​_​F​r​e​u​d​_​e​l​e​c​t​o​r​a​l​e​_​1​_​.​jpg

    « Pour triom­pher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien » (Edmund Burke, 1729–1797)
    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » (Albert Ein­stein, 1879–1955)
    « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants, mais l’indifférence des bons. » (Mar­tin Luther King, 1929–1968)
    « Il a tou­jours exis­té, dans toutes les socié­tés, sur cette Terre des gens atteints de déviances psy­cho­lo­giques. Leur style de vie inclut une forme de pré­da­tion sur la créa­ti­vi­té éco­no­mique de la socié­té, parce que leur propre créa­ti­vi­té est en géné­ral en des­sous de la moyenne. Qui­conque se branche sur ce sys­tème de para­si­tisme orga­ni­sé perd gra­duel­le­ment toute capa­ci­té de tra­vail légal. » (Andr­zej Lobac­zews­ki, 2006, La poné­ro­lo­gie poli­tique : Étude de la genèse du mal, appli­qué à des fins poli­tiques, p. 298)

    http://​www​.ago​ra​vox​.fr/​t​r​i​b​u​n​e​-​l​i​b​r​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​l​a​-​p​o​n​e​r​o​l​o​g​i​e​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​-​e​t​u​d​e​-​d​e​-​1​9​2​843

    Réponse
  7. etienne

    Vous avez aimé le Decodex ? Vous allez adorer les algorithmes de la censure

    par ROBERT PARRY

    La lutte contre la dés­in­for­ma­tion est en marche. Le New York Times a récem­ment consa­cré un long article aux diverses entre­prises lan­cées pour pur­ger Inter­net des fake news. Aux manettes de ces outils du futur, les médias tra­di­tion­nels, Face­book, Google et même l’Otan. Pen­sée unique et intel­li­gence arti­fi­cielle. Le cock­tail risque de déton­ner, nous aver­tir Robert Par­ry. (IGA)

    Lire la suite :

    http://​www​.inves​ti​gac​tion​.net/​v​o​u​s​-​a​v​e​z​-​a​i​m​e​-​l​e​-​d​e​c​o​d​e​x​-​v​o​u​s​-​a​l​l​e​z​-​a​d​o​r​e​r​-​l​e​s​-​a​l​g​o​r​i​t​h​m​e​s​-​d​e​-​l​a​-​c​e​n​s​u​re/

    Réponse
  8. etienne

    Le gros coup de gueule du porte-parole de Jean-Luc Mélen­chon, Alexis Corbière :

    Réponse
  9. BA

    Déjà, dès le soir du 1er tour, les ban­quiers ne se tenaient plus de joie.

    Dès le soir du 1er tour, pour fêter la vic­toire d’Em­ma­nuel Macron, trois ban­quiers de la banque Roth­schild étaient au pre­mier rang.

    Lisez cet article du Canard Enchaîné :

    Macron et ses grou­pies de la banque Rothschild.

    Dimanche 23 avril, deux asso­ciés gérants de la banque d’af­faires Roth­schild, avec les­quels Emma­nuel Macron a tra­vaillé durant près de quatre ans (de sep­tembre 2008 à mai 2012), se pressent au pre­mier rang du QG du Parc des expo­si­tions, porte de Ver­sailles, pour fil­mer avec leurs télé­phones por­tables l’ar­ri­vée du vain­queur du pre­mier tour.

    Accom­pa­gné de Laurent Baril, star des fusions-acqui­si­tions de la banque d’af­faires, Oli­vier Pécoux, co-pré­sident du comi­té exé­cu­tif du groupe Roth­schild & Co, est un brin gêné d’être repé­ré par une jour­na­liste du Canard Enchaîné.

    « Je suis ici inco­gni­to », insiste le bras droit de David de Roth­schild, alors qu’il fait par­tie des réci­di­vistes. Le 13 juillet 2016, Oli­vier Pécoux avait déjà assis­té au pre­mier mee­ting pari­sien d’Em­ma­nuel Macron.

    Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien cama­rade de la mai­son Roth­schild : Lio­nel Zin­sou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Mati­gnon et ex-pre­mier Ministre du Bénin.

    Les trois ban­quiers s’é­mer­veillent à l’i­dée que Macron, qu’ils ont connu « bébé », puisse l’emporter. Il serait le second Roth­schild, après Georges Pom­pi­dou, à gra­vir sous la Ve Répu­blique les marches de l’Elysée.

    L’His­toire – et les vraies gens – en marche …

    Source : Le Canard Enchaî­né, mer­cre­di 26 avril, page 2.

    Rap­pel :

    Jean Lemierre, le patron de la banque BNP Pari­bas, était pour Macron.

    Fré­dé­ric Oudéa, le patron de la banque Socié­té Géné­rale, était pour Macron.

    Fran­çois Pérol, le patron de la banque Banque Popu­laire – Caisse d’E­pargne, était pour Macron.

    Domi­nique Lefebvre, le patron de la banque Cré­dit Agri­cole, était pour Macron.

    Ber­nard Arnault, le patron de LVMH, était pour Macron.

    Jean-Paul Agon, le patron de L’O­réal, était pour Macron.

    Mar­tin Bouygues, le patron de Bouygues, était pour Macron.

    Serge Das­sault, le patron de Das­sault, était pour Macron.

    Arnaud Lagar­dère, le patron de Lagar­dère, était pour Macron.

    Tous les ban­quiers, tous les grands patrons du CAC 40 était pour Macron.

    En plus de tous ces col­la­bos, la grande patronne de l’U­nion Euro­péenne Ange­la Mer­kel était pour Macron.

    La chan­ce­lière alle­mande Ange­la Mer­kel a indi­qué dans un entre­tien à des jour­naux alle­mands qu’elle sou­hai­tait l’é­lec­tion du can­di­dat cen­triste Emma­nuel Macron en France, qui serait un « pré­sident fort ». 

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/28/97001–20170428FILWWW00322-merkel-confiante-que-macron-sera-un-president-fort-s-il-est-elu.php

    Réponse
  10. joss

    Emma­nuel Macron l’a annon­cé, il pré­voit d’u­ti­li­ser la voie des ordon­nances pour faire pas­ser sa réforme du droit du travail :
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0212055868786-la-methode-macron-des-ordonnances-un-nouveau-49–3‑2085156.php#xtor=RSS37

    Et ça se dit anti-sys­tème… anti-démo­cra­tique oui !
    J’ai­me­rais voir la tête d’un anti-sys­tème qui a voté pour lui par conviction…François hollande ? 😉

    Réponse
  11. etienne

    [scandale absolu – haute trahison] Les renseignements français cèdent à l’américain Palantir la surveillance du web


    Alex Karp, cofon­da­teur et DG de Palan­tir. L’entreprise a signé un contrat avec la DGSI en France. REUTERS/Mike Blake

    « La DGSI n’a pas les moyens d’analyser l’ensemble des don­nées récol­tées par le biais de ses sys­tèmes de sur­veillance. Elle va délé­guer à Palan­tir, cofon­dée par un membre du cabi­net Trump, le trai­te­ment de ces données.

    Il n’est pas suf­fi­sant de voter des tas de lois anti­ter­ro­ristes et ren­sei­gne­ment impo­sant la sur­veillances des réseaux télé­coms. La quan­ti­té de don­nées amas­sée par ces grandes oreilles numé­riques est énorme, et il faut par la suite pou­voir les traiter.

    Or, la Direc­tion géné­rale de la sécu­ri­té inté­rieure (DGSI) s’est ren­due compte qu’elle ne pos­sé­dait pas les moyens suf­fi­sants pour le faire. Paris-Match a révé­lé que l’agence fran­çaise avait signé un contrat avec la firme amé­ri­caine Palan­tir, pour la secon­der dans ses mis­sions d’anti-terrorisme.

    Une solu­tion finan­cée par la CIA

    Palan­tir, socié­té très secrète basée dans la Sili­con Val­ley, finan­cée à son lan­ce­ment par la CIA et qui serait valo­ri­sée aujourd’hui 20 mil­liards de dol­lars, est spé­cia­li­sée dans l’analyse big data et tra­vaille pour des clients tels que le FBI et la NSA. Elle aurait, dit-on, contri­bué à loca­li­ser Ben Laden en 2011.

    D’après les ser­vices, la France n’a pas eu le choix, et dû faire appel aux ser­vices d’une entre­prise étran­gère. “Ils sont les seuls à dis­po­ser de cette tech­no­lo­gie qui nous est néces­saire”, explique à Paris Match un agent de la lutte anti­ter­ro­riste. “Avec Palan­tir, les ser­vices US vont dis­po­ser d’une fenêtre grande ouverte sur des infor­ma­tions sen­sibles et notre lutte anti­ter­ro­riste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe”.

    “Des pro­blèmes de sou­ve­rai­ne­té nationale”

    Des infor­ma­tions tel­le­ment sen­sibles qu’en février der­nier, alors inter­ro­gé par L’Express, le minis­tère de l’Intérieur indi­quait : “uti­li­ser une solu­tion amé­ri­caine, de sur­croît finan­cée par la CIA, pose des pro­blèmes de sou­ve­rai­ne­té nationale”.

    Le pro­blème se pose avec d’autant plus d’acuité que l’un des co-fon­da­teurs de Palan­tir est Peter Thiel, seul sou­tien notable de Donald Trump dans la Sili­con Val­ley, désor­mais membre du cabi­net du pré­sident élu.

    Source : L’Express, 09/12/2016 »

    —————————————————-

    Com­men­taire lu sur les​-crises​.fr :

    « Je suis peut-être débile mais der­rière le sabir pseu­do-opé­ra­tion­nel je ne vois rien d’autre (mais abso­lu­ment rien d’autre) qu’une tra­hi­son bien grosse et bien grasse qui méri­te­rait la geôle pour réponse. Ce ne peut être QUE cela, de la tra­hi­son, tel­le­ment le prin­cipe en lui même est stupide !

    Quel est l’intérêt de col­lec­ter des mil­liards de don­nées si on ne peut les ana­ly­ser sois même ? Autant les lais­ser dans la nature. Ou bien les col­lec­ter et accep­ter de n’en faire qu’un trai­te­ment par­tiel et peut être inutile et trop tar­dif. Le temps d’investir dans la recherche. Mais ça ! Une ver­rue com­mer­ciale de la CIA (palen­tir) peut le faire ? Alors qu’ils se chargent eux même de col­lec­ter les don­nées et de nous espionner.

    J’imagine l’orgasme col­lec­tif dans quelque direc­tion amé­ri­caine:” Et ils vont nous filer eux même les don­nées ? Ouiiii. Et ils vont payer en plus ! Sacrés français.”

    Sacré young lea­der sur­tout. Allo il y a des patriotes à la dgsi ?

    Je suis prêt à vivre dans la peur des atten­tats et qu’on me dise que la dgsi n’avait pas eu les moyens de recou­per ou d’extraire des infos, mais ça c’est une logique qui me dépasse. »

    Lire l’ar­ticle et tous les commentaires :
    http://​www​.les​-crises​.fr/​l​e​s​-​r​e​n​s​e​i​g​n​e​m​e​n​t​s​-​f​r​a​n​c​a​i​s​-​c​e​d​e​n​t​-​a​-​l​a​m​e​r​i​c​a​i​n​-​p​a​l​a​n​t​i​r​-​l​a​-​s​u​r​v​e​i​l​l​a​n​c​e​-​d​u​-​w​eb/
    Source : Oli­vier Berruyer

    Réponse
  12. etienne

    Aude Lan­ce­lin :

    « Eh bien voi­là, nous y sommes. A en croire l’é­di­to­rial stu­pé­fiant du « Monde », Emma­nuel Macron a été mieux élu que le Géné­ral de Gaulle en per­sonne, et que tous les pré­si­dents de la Vème Répu­blique réunis. Quel homme ! Quel pro­dige ! Seul détail : c’est face à Marine Le Pen que Macron a obte­nu le score de 66%, grâce à des élec­teurs culpa­bi­li­sés, pour cer­tains ter­ro­ri­sés, mena­cés par l’en­semble des médias de se rendre cou­pables du retour aux affaires du chan­ce­lier Hit­ler en per­sonne, s’ils per­sis­taient à renâ­cler ou à s’abstenir. 

    « La belle affaire ! », se per­met aujourd’­hui d’é­crire le quo­ti­dien. « Comme si la vic­toire de Fran­çois Mit­ter­rand en 1981 ne résul­tait pas, pour une bonne part, du rejet de Gis­card d’Es­taing. Et tout autant celle de Fran­çois Hol­lande face à Nico­las Sar­ko­zy en 2012. » 

    Le voi­là hélas, le fond de la pen­sée des édi­to­crates qui hier encore appe­laient la main sur le coeur à « faire bar­rage ». Un doigt d’hon­neur à tous ceux qui, de bonne foi, ont cru secou­rir leur pays dimanche der­nier. Il n’au­ra pas fal­lu attendre plus de trois jours pour lire un aveu pareil. » AL

    [Lire l’ar­ticle de L’Im­monde (ven­du aux ultra­riches et qui nous tire­ra par les che­veux dans les sales guerres illé­gales vou­lues par l’O­TAN). ÉC] :
    Edi­to­rial : l’étrange pro­cès en légi­ti­mi­té fait à Emma­nuel Macron
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/10/l‑etrange-proces-fait-a-emmanuel-macron_5125432_3232.html

    Réponse
  13. etienne

    Emmanuel Macron, un garçon en or

    https://​www​.poli​tis​.fr/​a​r​t​i​c​l​e​s​/​2​0​1​7​/​0​4​/​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​-​u​n​-​g​a​r​c​o​n​-​e​n​-​o​r​-​3​6​6​82/

    Der­rière l’apparence du renou­veau, le can­di­dat d’En Marche ! est le pro­duit d’une longue tra­di­tion tech­no­cra­tique fran­çaise. Et son suc­cès pré­coce révèle une pro­fonde crise de régime.

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    Emma­nuel est phi­lo­sophe et mélo­mane, « il joue très bien au foot­ball », « aime les gens »et doit tout à sa grand-mère mater­nelle, ensei­gnante dans les Pyré­nées. Voi­là le por­trait par­fai­te­ment maî­tri­sé qui a accom­pa­gné l’éclosion du « phé­no­mène Macron ». Mais, der­rière ce mythe, se cache un pur pro­duit de la tech­no­cra­tie fran­çaise, au cœur des plus hautes fonc­tions de l’État depuis dix ans.

    Fils d’un neu­ro­logue et d’une méde­cin-conseil de la Sécu­ri­té sociale, éle­vé à Amiens chez les jésuites – au lycée de la Pro­vi­dence –, Emma­nuel Macron rejoint Paris pour pas­ser son bac au lycée Hen­ri-IV et entre à l’ENA après un DEA de phi­lo et un diplôme de Science Po. Char­meur, « brillant », insom­niaque et oppor­tu­niste, il sort 5e de la pres­ti­gieuse école et choi­sit d’être affec­té à l’inspection des finances pour « être en prise avec les déci­sions poli­ti­co-admi­nis­tra­tives », expli­quait-il en 2010 dans la Revue de Sciences Po.

    L’inspection géné­rale des finances est un corps à part, com­po­sé d’une petite élite d’énarques. Elle consti­tue la filière royale vers la poli­tique, comme l’ont mon­tré Alain Jup­pé, Valé­ry Gis­card d’Estaing, Michel Rocard ou encore Fran­çois Asse­li­neau. Cette caste char­gée de sur­veiller les finances et de conseiller les déci­deurs, y com­pris à l’étranger, jouit d’une grande auto­no­mie et d’un accès aux infor­ma­tions fis­cales des entre­prises. « Cela fait d’eux des gens puis­sants, bien entou­rés et très infor­més », résume Nico­las Fra­mont, socio­logue des élites [1].

    À l’ENA, Emma­nuel Macron appar­tient à la tur­bu­lente pro­mo­tion Sen­ghor : diplô­mée trois ans avant l’élection de Nico­las Sar­ko­zy, elle a osé poin­ter les archaïsmes de l’école. La direc­trice mar­ke­ting d’Axa, des gérants des banques BPCE ou Roth­schild, le conseiller en com­mu­ni­ca­tion de Fran­çois Hol­lande, Gas­pard Gant­zer, et « une ving­taine de direc­teurs de cabi­net, de sous-direc­teurs et de conseillers en sont issus », écrit Mathieu Lar­nau­die dans Vani­ty Fair. L’apparition de la « comète Macron » n’a donc rien d’impromptu. « Il est un pro­duit du virage tech­no­cra­tique »,observe Nico­las Framont.

    La mon­tée en puis­sance de ces tech­no­crates n’est pas sans consé­quences sur les poli­tiques conduites. C’est l’idéologie ges­tion­naire à laquelle énarques et hauts fonc­tion­naires sont bibe­ron­nés qui s’impose avec eux – et, sous cou­vert de neu­tra­li­té tech­nique, consacre une poli­tique néolibérale.

    Emma­nuel Macron a d’ailleurs long­temps mépri­sé le suf­frage uni­ver­sel – « être élu est un cur­sus d’un ancien temps », cla­mait-il en sep­tembre 2015 – et il sou­haite ren­for­cer le pou­voir des tech­no­crates. C’est dans son pro­gramme : réduc­tion à trois mois du tra­vail légis­la­tif du Par­le­ment (hors loi de finances), pro­cé­dure accé­lé­rée pour tous les textes de loi ou encore réforme du code du tra­vail par ordon­nance. « Comme si la poli­tique se rédui­sait à la réso­lu­tion de pro­blèmes tech­niques dont les solu­tions n’engagent ni par­tis pris ni rap­ports de force, ana­lyse Paul Lagneau-Ymo­net, socio­logue à Paris-Dau­phine_. Cette approche dépo­li­ti­sée est dan­ge­reuse, dans la mesure où elle fait comme s’il n’y avait pas des inté­rêts diver­gents. »_

    Retour en 2007. Contrai­re­ment à cer­tains cama­rades de pro­mo, Emma­nuel Macron décline les avances de Nico­las Sar­ko­zy. Après avoir sou­te­nu Jean-Pierre Che­vè­ne­ment en 2002, il vient d’adhérer au Par­ti socia­liste et choi­sit l’entourage de Fran­çois Hol­lande, à une époque où les experts de son aca­bit se pressent plu­tôt autour de Domi­nique Strauss-Kahn. Le lien s’établit par l’entremise de Jean-Pierre Jouyet, son chef à l’inspection géné­rale des finances, meilleur ami de Fran­çois Hol­lande, quoique débau­ché par Nico­las Sarkozy.

    Ses fonc­tions d’inspecteur des finances conduisent tou­te­fois Emma­nuel Macron à pilo­ter, comme rap­por­teur géné­ral adjoint, la com­mis­sion Atta­li ins­tal­lée par Nico­las Sar­ko­zy en août 2007. C’est dans ce cénacle « non par­ti­san » – mais ultra­li­bé­ral – que com­mence véri­ta­ble­ment la car­rière du « Zla­tan Ibra­hi­mo­vic de la poli­tique », selon les mots du dépu­té Chris­tophe Cas­ta­ner (Marianne, avril 2017). Car ses pré­co­ni­sa­tions donnent le la du man­dat sar­ko­zyste : réduc­tion des coti­sa­tions sociales et hausse de la TVA, auto­no­mie et finan­ce­ment pri­vé des uni­ver­si­tés, réforme de la repré­sen­ta­ti­vi­té syn­di­cale, créa­tion de la rup­ture conven­tion­nelle, ouver­ture du mar­ché de la télé­pho­nie mobile à un 4e opérateur…

    Emma­nuel Macron s’affiche au dîner du Siècle et avec les Gracques, ce groupe de pres­sion libé­ral fon­dé en 2007 par Jean-Pierre Jouyet, Denis Oli­vennes (Lagar­dère), Mat­thieu Pigasse (banque Lazard et groupe Le Monde) et d’autres pour appe­ler à une alliance entre Ségo­lène Royal et Fran­çois Bay­rou. Puis l’énarque se tourne vers la banque, grâce aux membres de la com­mis­sion Atta­li, dont Serge Wein­berg, pré­sident du groupe phar­ma­ceu­tique Sano­fi. Entré chez Roth­schild dix jours avant la chute de Leh­man Bro­thers, il devient rapi­de­ment asso­cié-gérant. Son métier consiste à vendre des conseils pour des opé­ra­tions de fusion ou d’acquisition, qui se chiffrent en mil­liards d’euros et sou­vent en dizaines de des­truc­tions d’emplois.

    Pour ces énormes « deals », il faut de l’entregent. Les connexions poli­tiques d’Emmanuel Macron sont un atout majeur : « Les ban­quiers d’affaires sont tous des men­teurs », confesse l’intéressé à Chal­lenges. « D’une cer­taine manière on est comme une pros­ti­tuée. Le bou­lot, c’est de séduire », lâche-t-il encore au Wall Street Jour­nal. La socié­té des rédac­teurs du Monde ne le contre­di­ra pas. En 2010, en pleine opé­ra­tion de rachat du groupe, le jeune loup leur pro­pose des conseils « béné­voles » au nom de « la liber­té de la presse ». Ils finissent par décou­vrir ses liens étroits avec Alain Minc et le groupe espa­gnol Pri­sa, qui pré­parent une offre de rachat concur­rente avec Claude Per­driel et Orange [2].

    Le « Mozart de la finance » est nom­mé secré­taire géné­ral adjoint de l’Élysée en 2012. Ce qui n’a rien d’extraordinaire : les allers-retours du milieu des affaires vers les plus hautes fonc­tions poli­tiques sont inces­sants. Notam­ment chez les ins­pec­teurs des finances, qui partent avant 35 ans « pan­tou­fler » dans le pri­vé pour un salaire mul­ti­plié par 10.

    Dans ses nou­velles fonc­tions à l’Élysée, Emma­nuel Macron sera d’une influence consi­dé­rable. Il est le cer­veau du CICE et du pacte de res­pon­sa­bi­li­té (baisse des coti­sa­tions patro­nales de 40 mil­liards), qu’il recon­naî­tra deux ans plus tard être « un échec ». Il par­vient aus­si à pha­go­cy­ter la loi de sépa­ra­tion entre banques de prêt et d’investissement, mesure emblé­ma­tique de la « guerre à la finance » que le can­di­dat Hol­lande enten­dait mener.

    « Inso­lent », « peu dis­cret », « impu­dent et impru­dent », Emma­nuel Macron quitte l’Élysée au moment du virage droi­tier de 2014 pour créer une socié­té de conseil. Mais, deux mois après son départ de l’Élysée, il est pro­pul­sé au minis­tère de l’Économie, en rem­pla­ce­ment d’Arnaud Mon­te­bourg, et entre enfin dans la lumière.

    Moins de deux ans plus tard, il fonde En Marche ! pour se lan­cer dans la course à l’Élysée. Pour la pre­mière fois, un pro­duit de la tech­no­cra­tie fran­chit le pas. Jusqu’alors, les « gar­çons hors norme [3] », comme Jean-Pierre Jouyet, Jacques Atta­li, Alain Minc et consorts, res­taient sage­ment dans l’ombre des « fie­fards ». L’affaiblissement moral des par­tis poli­tiques a libé­ré de la place.

    Une telle che­vau­chée soli­taire n’aurait tou­te­fois pas été pos­sible sans la for­tune per­son­nelle du can­di­dat et le solide réseau qu’il s’est consti­tué. De « simples notables de par­ti », comme Benoît Hamon ou Arnaud Mon­te­bourg, « sont dans l’obligation de res­ter proches du PS, dont les struc­tures per­mettent de rendre pos­sible leur can­di­da­ture », ana­lyse Nico­las Framont.

    « La fusée Macron » s’est sur­tout entou­rée d’un clan. En l’occurrence, des figures du « capi­ta­lisme fran­çais mon­tant », remarque Nico­las Fra­mont. Notam­ment dans les « french tech », ces start-up du numé­rique domi­ci­liées à Londres pour la plu­part, et auprès des mil­liar­daires des télé­coms, « très déré­gu­la­tion­nistes », estime le socio­logue. Emma­nuel Macron ne cache d’ailleurs pas son admi­ra­tion pour la poli­tique menée par Mar­ga­ret That­cher en Grande-Bre­tagne, et reproche même à Nico­las Sar­ko­zy d’avoir seule­ment « mimé » le that­ché­risme : « Il n’a pas tou­ché aux droits sociaux et il a aug­men­té la dépense publique ! », tacle-t-il en sep­tembre 2015.

    La liste des sou­tiens d’Emmanuel Macron démontre éga­le­ment l’existence d’un « conflit d’intérêts de classe » – qui n’a certes rien d’illégal. À com­men­cer par son bras droit Ber­nard Mou­rad, en charge des rela­tions avec les sphères éco­no­miques et ancien pré­sident de la branche médias d’Altice SFR-Numé­ri­cable (Libé­ra­tion, L’Express, BFM, et RMC, etc.). Ce ren­fort de poids, proche à la fois de Xavier Niel (Free) et de Patrick Dra­hi (SFR), res­semble à un ren­voi d’ascenseur. Dès son arri­vée à Ber­cy, Emma­nuel Macron auto­ri­sait en effet la fusion entre SFR et Numé­ri­cable, refu­sée jusqu’alors par Arnaud Mon­te­bourg en rai­son des pra­tiques d’évasion fis­cale de Patrick Dahi.

    Le can­di­dat d’En Marche ! serait éga­le­ment proche de Xavier Niel, dont la com­pagne, Del­phine Arnault (fille de Ber­nard Arnault), est amie avec Bri­gitte Macron, qu’elle a entiè­re­ment « reloo­kée » [4]. Le groupe LVMH, pro­prié­té du papa, prête à Bri­gitte Macron des robes Vuit­ton pour ses appa­ri­tions publiques. Enfin, le can­di­dat est sou­te­nu par l’ex-président de la filiale amé­ri­caine de LVMH, Renaud Dutreil, par ailleurs ancien ministre chi­ra­quien. Il a orga­ni­sé une levée de fonds pour Emma­nuel Macron à New York.

    En Marche ! a dû se sépa­rer de son conseiller san­té, Jean-Jacques Mou­rad, lob­byiste pour les labo­ra­toires Ser­vier, mais conserve par­mi ses délé­gués natio­naux la cofon­da­trice du groupe agroa­li­men­taire Hol­der, Fran­çoise Hol­der, pro­prié­taire des bou­lan­ge­ries Paul et de la marque Ladu­rée. On trouve enfin, en charge de la col­lecte de fonds, l’ancien diri­geant de la branche « ges­tion d’actifs » de BNP Pari­bas, Chris­tian Dargnat.

    Ces connexions ont per­mis à Emma­nuel Macron de récol­ter 9,3 mil­lions d’euros de dons, au rythme effré­né de ses dîners avec de riches par­rains : du jamais vu pour un can­di­dat sans par­ti. Elles font éga­le­ment de lui « le relais » et « la porte d’entrée » des grandes entre­prises à l’Élysée, comme s’en féli­ci­tait en 2012 dans Chal­lenges Sté­phane Richard, le PDG de France Télé­com. Et dire que le can­di­dat affirme vou­loir gué­rir la « mala­die du cor­po­ra­tisme »

    Emma­nuel Macron a éga­le­ment su s’entourer des meilleurs com­mu­ni­cants, qui s’évertuent à flou­ter son éti­quette de par­fait tech­no­crate, avec la com­pli­ci­té par­fois gros­sière des médias. Gendre idéal au « cha­risme incroyable » (Marianne), « épris de poé­sie et de lit­té­ra­ture »(Chal­lenges), Emma­nuel Macron narre sa rela­tion épis­to­laire avec Paul Ricœur, pour qui il a tra­vaillé comme archi­viste lorsqu’il avait vingt ans. Même son mariage avec Bri­gitte, de vingt-quatre ans son aînée, est convo­qué pour van­ter son équi­libre et sa sta­ture de bon père de famille recomposée.

    Dans l’euphorie de sa nomi­na­tion à Ber­cy, à l’été 2014, l’élégant M. Macron a pour­tant eu du mal à dis­si­mu­ler un cer­tain mépris de classe. Lorsqu’il s’enquiert du sort des sala­riées de l’abattoir bre­ton de Gad, « qui sont, pour beau­coup, illet­trées » ; ou quand il s’inquiète que les jeunes de Stains retournent « dea­ler ou tenir les murs » en cas d’interdiction d’Uber, la pla­te­forme qui exploite les « chauf­feurs privés ».

    Ce rai­son­ne­ment de classe trans­pa­raît éga­le­ment dans le pro­gramme du can­di­dat à la pré­si­den­tielle, lorsqu’il veut réduire l’ISF, bais­ser (encore) les coti­sa­tions sociales des entre­prises ou annu­ler les lois de régu­la­tion finan­cière éla­bo­rées en 2008 après la crise. Car, on l’oublierait presque, mais le jeune pro­dige de la poli­tique a bel est bien un pro­gramme. Et il entend bien l’appliquer en ayant, cette fois, les cou­dées franches. La démo­cra­tie fran­çaise, affirme-t-il dansLe 1 en juillet 2016, « com­porte tou­jours une forme d’incomplétude […]. Cet absent est la figure du roi, dont je pense fon­da­men­ta­le­ment que le peuple fran­çais n’a pas vou­lu la mort ». Nous voi­là prévenus.

    ERWAN MANAC’H
    PUBLIÉ LE 12 AVRIL 2017

    Source : Poli​tis​.fr, https://​www​.poli​tis​.fr/​a​r​t​i​c​l​e​s​/​2​0​1​7​/​0​4​/​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​-​u​n​-​g​a​r​c​o​n​-​e​n​-​o​r​-​3​6​6​82/


    [1] Auteur du livre Les Can­di­dats du sys­tème. Socio­lo­gie du conflit d’intérêts en poli­tique, Le Bord de l’eau, 2017.

    [2] « Com­ment Macron m’a séduit puis tra­hi », Street­press, 10 février 2017.

    [3] Selon les mots de Fran­çois Vil­le­roy de Gal­hau, n° 3 de BNP Pari­bas et ancien direc­teur de cabi­net de Domi­nique Strauss-Kahn, dans Marianne.

    [4] Selon Sol­veig Gode­luck et Emma­nuel Paquette, auteurs de Xavier Niel, la voie du pirate, First, 2016.

    Réponse
  14. etienne

    Finance : la Commission européenne veut assouplir les règles sur les produits dérivés

    La Com­mis­sion euro­péenne veut assou­plir les règles por­tant sur la vente des « déri­vés », ces pro­duits finan­ciers par­fois très com­plexes dont cer­tains sont à l’origine de la crise de 2007–2008. Il s’agit de reve­nir sur cer­taines des mesures contrai­gnantes qui avaient été prises en 2012 pour limi­ter les risques, avec l’adoption du règle­ment sur les infra­struc­tures de mar­ché euro­péennes (EMIR – Euro­pean Mar­ket Infra­struc­ture Regulation).

    Mais, au fait, qu’est-ce qu’un déri­vé ? Voi­ci la défi­ni­tion (tran­quilli­sante) pro­po­sée par les ser­vices de la Com­mis­sion : « un contrat finan­cier lié à la valeur ou à la situa­tion future du sous-jacent auquel il se réfère (par exemple, l’évolution de taux d’intérêt ou du cours d’une mon­naie). Les ins­tru­ments déri­vés redis­tri­buent les risques et peuvent être uti­li­sés aus­si bien pour se cou­vrir contre des risques objec­tifs qu’à des fins spé­cu­la­tives. La plu­part des contrats déri­vés ne sont pas échan­gés en bourse mais négo­ciés sur une base pri­vée entre deux contre­par­ties (de gré à gré). »

    Le pro­jet de déré­gle­men­ta­tion s’appuie sur ce der­nier point. La Com­mis­sion euro­péenne argue ain­si : « Fin juin 2016, l’encours notion­nel des déri­vés de gré à gré à l’échelle mon­diale s’élevait à 544 mille mil­liards de dol­lars, ce qui cor­res­pond à 89 % de l’ensemble du mar­ché des déri­vés ». L’exécutif euro­péen affirme avoir « réa­li­sé une éva­lua­tion appro­fon­die d’EMIR qui a mis en évi­dence la néces­si­té d’éliminer les coûts et contraintes dis­pro­por­tion­nés pesant sur les petites entre­prises et de sim­pli­fier les règles sans com­pro­mettre la sta­bi­li­té financière. »

    Lire la suite :
    https://​rup​tures​-presse​.fr/​a​c​t​u​/​c​o​m​m​i​s​s​i​o​n​-​e​u​r​o​p​e​e​n​n​e​-​r​e​g​l​e​s​-​p​r​o​d​u​i​t​s​-​d​e​r​i​v​e​s​-​f​i​n​a​n​ce/
    Source : Rup­tures Presse

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  15. Benoît Soete

    Le réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive citoyenne fait par­tie du pro­gramme « l’a­ve­nir en com­mun », ain­si que le réfé­ren­dum révo­ca­toire, le droit de vote à 16 ans, le congé répu­bli­cain, le réfé­ren­dum obli­ga­toire pour modi­fier la consti­tu­tion, entre autres.
    La convo­ca­tion d’une consti­tuante en est éga­le­ment un point cen­tral, et mal­gré vos cri­tiques, le tirage au sort pour­rait faire par­tie du pro­ces­sus, même si les moda­li­tés ne sont pas défi­nies à l’a­vance mais sou­mises à référendum :
    « Convo­quer un réfé­ren­dum (article 11 de la Consti­tu­tion) pour enga­ger le pro­ces­sus consti­tuant (moda­li­tés de la com­po­si­tion de l’As­sem­blée consti­tuante — mode de scru­tin, pari­té, tirage au sort et incom­pa­ti­bi­li­tés ; moda­li­tés de la déli­bé­ra­tion ; asso­cia­tion des citoyens aux travaux…) »
    L’in­ves­ti­ture des can­di­dats aux légis­la­tives est la plus démo­cra­tique de toutes, il n’y a qu’à com­pa­rez la soi disant repré­sen­ta­tion de la socié­té civile des can­di­dats « en marche » à celle des insou­mis, qui a inté­gré des retrai­tés, des chô­meurs, des pré­caires, des intel­lec­tuels, des lan­ceurs d’a­lertes et des citoyens comme vous et moi.
    De toute ma vie, c’est le seul pro­gramme de cette enver­gure qu’il m’ait été don­né de sou­te­nir (je parle libre­ment et en mon seul nom), depuis ma prise de conscience en 2005, qu’on éveillé en moi deux hommes, Etienne Chouard et Mélenchon.
    Pour­quoi ne pas défendre davan­tage ce pro­gramme et faire entrer en force des insou­mis au parlement ?

    Ami­ca­le­ment,
    Benoît

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