[Nicolas Grégoire, lanceur d’alerte, muselé par TOUS les journalistes du pays : « pas avant le 2ème tour » : ] Bayrou, soutien de Macron, accusé d’emplois fictifs et autres turpitudes, et pourtant… SILENCE TOTAL de « La Pravda des milliardaires » (lémédia)

5/05/2017 | 19 commentaires

L’homme qui raconte son his­toire ci-des­sous, Nico­las Gré­goire, lan­ceur d’a­lerte, accuse Bay­rou (sou­tien de Macron) de graves délits (du même ton­neau que ceux de Fillon) et pour­tant, il est com­plè­te­ment bla­ck­lis­té — aucune enquête com­plé­men­taire, même pas un simple relais — par TOUS les chefs « jour­na­listes » du pays (qui ne s’a­charnent que contre FF et MLP) ; c’est inté­res­sant, on dirait un cas d’é­cole, pour étu­dier le nau­frage du jour­na­lisme ven­du aux riches. 

Bien sûr, il fau­drait véri­fier tout ça, mais, pré­ci­sé­ment, le fait de ne pas en par­ler du tout (jus­qu’à l’é­lec­tion pro­tec­trice) est assez révol­tant quand on se sou­vient du foin que tout le monde média­tique a fait illi­co chaque jour contre FF et MLP. 

La Prav­da des mil­liar­daires (lémé­dia) dis­pose de deux poids et deux mesures pour « infor­mer » — c’est-à-dire fabri­quer le consen­te­ment (© Chom­sky) de — la plèble.

Même les gars de Media­part, qu’on pen­sait incor­rup­tibles, étouffent l’affaire… ???

Appa­rem­ment, TOUT le sys­tème de domi­na­tion VEUT Macron
(notre pro­chain bour­reau ban­quier, vous savez, celui qui veut (car­ré­ment) détruire la sécu­ri­té sociale, l’é­té, par ordon­nances, sans être ralen­ti par le par­le­ment => son pre­mier enga­ge­ment = « sup­pri­mer les coti­sa­tions sociales salariales » !!!!) ;
il leur faut Macron, à tout prix


Tout se passe comme pré­vu. Pic­ture ©Loui­son, all rights reserved

Ça me rap­pelle for­te­ment la cam­pagne réfé­ren­daire de 2005 : à l’é­poque, déjà, ceux qui résis­taient à l’UE étaient tous consi­dé­rés par lémé­dia comme des racistes « d’ex­trême droite »…

Alors que le vrai fas­cisme est finan­cier et que son prin­ci­pal méca­nisme d’as­ser­vis­se­ment des peuples euro­péens s’ap­pelle aujourd’­hui « Union euro­péenne ».

Voyez vous-mêmes com­ment Nico­las Gré­goire nous interpelle.

Étienne.

#Lan­ceur­Da­lerte
#Bay­rou­Ma­cron­Gate


Pas avant le deuxième tour

Source : https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a

En dénonçant Bayrou, je voulais changer la politique. Censuré, espionné, cambriolé, j’ai découvert que je ne pouvais pas gagner.

Tout se passe comme pré­vu. Pic­ture ©Loui­son, all rights reserved

Le 2 avril, j’ai décrit dans une tri­bune mon par­cours dans les bas fonds de la poli­tique. Emplois fic­tifs, extor­sion, agres­sions sexuelles, tout y était, ver­sion Fran­çois Bay­rou. Plus de soixante-dix mille lec­teurs plus tard, j’ai décou­vert les des­sous d’une élec­tion ou tout s’accordait, jusqu’au som­met de l’Etat, pour pro­té­ger Emma­nuel Macron. Chro­nique d’un échec annon­cé. Et d’une France qui n’est pas la nôtre.

Maintenant ou jamais

“Bon­jour ! Je m’appelle Nico­las Gré­goire, j’ai eu deux emplois fic­tifs à l’UDF pour Fran­çois Bay­rou. Et aujourd’hui, je balance”

C’était le bon moment : un mois avant le pre­mier tour. Dans une élec­tion qui s’annonçait ser­rée. Avec un bon texte, des preuves et une cam­pagne sur les réseaux sociaux, tout le monde m’entendrait. Les médias, d’abord réti­cents, fini­raient par relayer. Et Fran­çois Hol­lande, sou­cieux de sa répu­ta­tion et peu enclin à pro­té­ger enne­mis et traîtres, res­te­rait neutre.

En lisant mon brouillon, mes amis découvrent un Nico­las incon­nu, un peu inquié­tant. “Tout est vrai, sauf le rez-de-chaus­sée. Je pré­fère qu’on ne sache pas à quel étage j’habite”. Après quelques jours de relec­ture, ma sou­ris reste comme sus­pen­due au-des­sus de Publier. Le temps ralen­tit. Avec l’angoisse des grandes déci­sions, mon doigt s’écrase sur le bouton.

Quinze minutes de célébrité

“Si vous devez lire une chose aujourd’hui, lisez-ça. Vrai­ment” — quelqu’un sur Twitter

D’abord par­ta­gé par trois per­sonnes, Fictif(s) se pro­page sur les réseaux sociaux. De pro­gram­meur en pro­gram­meur. Puis un jour­na­liste infor­ma­tique. Puis France Culture. Puis Cécile Duflot. Puis tout le monde. Pen­dant deux jours je regarde, fas­ci­né, mon his­toire sillon­ner la France. Et faire le tour des rédactions.

Très vite, les demandes d’interviews arrivent. En choi­sis­sant mes mots, je leur dis la même chose. Oui, la poli­tique, c’est vrai­ment ça : les avan­tages, les passe-droits. La vie en pre­mière classe. Oui, les emplois fic­tifs sont répan­dus. Dans tous les par­tis. “Ah bon, Fran­çois Bay­rou ne me connaît pas ? Pour­tant, quand il y avait une coquille dans le jour­nal du par­ti, il savait où me trou­ver !” J’insiste sur l’urgence de chan­ger la vie poli­tique avant que, demain ou après-demain, Marine Le Pen gagne l’Elysée. “Fran­çois Bay­rou a l’amnésie pra­tique. Je ne crois pas qu’il aura l’honneur d’admettre. Oui, il faut mora­li­ser la vie poli­tique. Mais Bay­rou ne peut en être ni la cau­tion, ni l’instrument”.

Le jour de la paru­tion de Fictif(s), je reçois un email d’un jour­na­liste de Marianne. “Compte-tenu de sa qua­li­té, seriez-vous inté­res­sé pour une éven­tuelle reprise sur le site de Marianne ?” J’accepte. Deux jours plus tard, je relance. Aucune réponse. Le len­de­main, Marianne publie deux pages d’interview exclu­sive de Fran­çois Bayou.

Media­part, qui n’avait pas vou­lu de mon papier, le publie main­te­nant sans mon auto­ri­sa­tion. En signant “la rédac­tion de Media­part”. Mes mails de pro­tes­ta­tion et de demande d’accès abon­né n’ont pas de réponse.

Très vite, la qua­li­té de mes conver­sa­tions télé­pho­niques avec les jour­na­listes est par­ti­cu­liè­re­ment mau­vaise. Après deux ou trois minutes, les voix se hachent, deviennent métal­liques. “Vous voyez, j’habite dans une zone où ça capte plu­tôt mal. Ça va, mais je capte tout juste. Et là, clai­re­ment, quand j’appelle cer­taines per­sonnes, de la bande pas­sante s’échappe quelque part”.

Je contacte le Canard Enchaî­né, dont je connais le rédac­teur en chef, Erik Emp­taz. “Le Canard vous remer­cie d’avoir pen­sé à lui, me répond la secré­taire de rédac­tion. Votre mes­sage est trans­mis à Erik Emp­taz”. Sou­la­gé, je réponds “vous vous réveillez enfin, c’est bien. Je com­men­çais à me deman­der si vous pro­té­giez Bay­rou”. Le Canard ne publie­ra rien. Et enchaî­ne­ra les révé­la­tions sur Fillon et Le Pen.

Les inter­views s’enchaînent. On m’enregistre. On prend note. J’avertis : “Atten­tion, il va y avoir des pres­sions !” Et tou­jours la même réponse. “Ah mais Bay­rou et ses amis ne font pas la loi chez nous !” Et le sujet ne sort pas.

6 avril. Pour répondre aux demandes des médias et faire taire les mau­vaises langues, je publie toutes mes preuves sur Twit­ter. Et mets les ori­gi­naux en lieu sûr. Corinne Lepage, qui avait avant moi dénon­cé les emplois fic­tifs chez Fran­çois Bay­rou, ret­weete immé­dia­te­ment. Deux minutes plus tard, elle se rétracte.

22h. Dans un appar­te­ment éteint et silen­cieux, je lis à côté de ma fille qui dort à poings fer­mé. Mon chien bon­dit en direc­tion de la porte d’entrée en pous­sant des hur­le­ments. Exac­te­ment comme il y a huit ans, quand on essayait de me cam­brio­ler. Je me lève. “Qu’est ce qui se passe, mon chien ?” J’entends quelqu’un déva­ler l’escalier. Je reste là, une bonne minute. Le doute s’installe. Dans quoi me suis-je foutu.

Ca sort !

“C’est lui, Gré­goire, qui vous a don­né ça ? Il est gon­flé, le mec !” — Jean-Jacques Hyest, devant mon contrat de travail

Quand les autres rédac­tions bloquent le sujet, Her­vé Cham­bon­nière, grand repor­ter au quo­ti­dien régio­nal Le Télé­gramme, mène son enquête. Avec sérieux, cou­rant après le scoop, il ana­lyse mes preuves, appelle mon ancienne secré­taire de rédac­tion. Qui lui confirme que je tra­vaillais au par­ti. Il rend visite à Jean-Jacques Hyest et Ambroise Guel­lec, mes finan­ciers. Qui nient me connaître et m’avoir embau­ché. “Après 1988, impos­sible !” lui jure Hyest. Avant de retrou­ver la mémoire, devant un CDI signé de sa main.

Quatre jours après mes révé­la­tions, le Télé­gramme sort en exclu­si­vi­té un article d’une page.

Bay­rou se réfu­gie der­rière son entou­rage, qui crie à l’élucubration. J’exulte. J’ai dû m’auto-publier. Me dénon­cer. Mais la véri­té, main­te­nant, règne. Et Syl­vain Maillard, porte parole d’En Marche, me suit sur Twitter.

Le Télé­gramme en poche, j’appelle l’AFP. On prend mon mes­sage. A 20h, un SMS. “Bon­jour, je suis jour­na­liste AFP au bureau de Rennes. Pou­vons-nous nous ren­con­trer ?” Tout sou­rire, mon ex-femme me dit “tu avais rai­son. Il suf­fi­sait qu’un seul le sorte !” L’ancien du Figa­ro, naguère si pes­si­miste, me félicite.

Et pour­tant les beaux jours sont ter­mi­nés. Je vais décou­vrir les rouages d’une machine à influen­cer le résul­tat de l’élection pré­si­den­tielle. Une alliance d’intérêts dont je n’aurais jamais devi­né l’existence ou l’ampleur.

Pressions, surveillance et petites lâchetés

“Mon rédac­teur en chef ne veut pas le pas­ser. Je com­prends pas, je lui ai mon­tré les preuves” — un jour­na­liste de RMC.

10 avril. Trois jour­na­listes d’Europe 1 me contactent en cinq minutes. A Paris, un homme à la voix de chro­ni­queur m’enregistre dans la cabine. “Met­tez vos cein­tures, le tour­billon média­tique va com­men­cer”, dis-je à mes proches. On me dit que ça va pas­ser au jour­nal de 18 heures, ou à la mati­nale. Et le len­de­main, sur Europe 1, j’entends : “sinon en poli­tique aujourd’hui, pas grand-chose. On tourne en rond”.

Je contacte le jour­na­liste. “On va le pas­ser votre témoi­gnage, me dit-il. Mais il y a beau­coup d’actu en ce moment”. Aga­cé, je pro­longe par tex­to. “Bay­rou, c’est au moins 12 ans de per­ma­nents du siège payés avec des contrats par­le­men­taires : vous avez mon témoi­gnage en 97 et celui de Lepage en 2009. (…) C’est un sys­tème cou­vert par tout le monde, amnis­tié cette année par un gou­ver­ne­ment de gauche. On n’est pas dans l’anecdote. C’est un scan­dale énorme. Faites votre enquête”. Une semaine après, je relance. On me répond “ce sujet est en attente”.

11 avril. Après un détour obli­ga­toire sur une mes­sa­ge­rie cryp­tée, je vois la jour­na­liste de l’AFP au café du coin. Nous par­lons lon­gue­ment. Elle semble très intéressée.

12 avril. France Info m’invite à la mati­nale. “A la suite de votre annonce sur l’emploi fic­tif en tant qu’attaché par­le­men­taire, seriez-vous dis­po­nible pour qu’on en dis­cute pour une éven­tuelle inter­view en stu­dio demain matin à 7h40 ?” J’accepte. Quelques heures plus tard, la char­gée de pro­duc­tion me dit “non, c’est trop com­pli­qué pour demain. (…) Et comme on a déjà fait un sujet des­sus ma rédac­tion en chef pré­fère attendre. Je suis déso­lée”. Je ne trouve aucune trace du sujet. Je demande qu’on me donne le nom du jour­na­liste qui a cou­vert. Pas de réponse.

Le même jour, le res­pon­sable des inves­ti­ga­tions du Nou­vel Obser­va­teur me dit “je vais prendre vos coor­don­nées, un jour­na­liste va vous rap­pe­ler”. Per­sonne ne rap­pelle. Et pour­tant l’Obs couvre avec assi­dui­té les affaires Fillon et Le Pen.

Après un début fra­cas­sant, je me sens cer­né par un mur de silence. Au télé­phone, l’ancien du Figa­ro est furieux. “C’est très grave ! On parle d’une élec­tion pré­si­den­tielle ! Bien sûr que quand ton rédac-chef te refuse un sujet comme ça, tu as envie de ne rien dire pour ne pas perdre ta place. Mais jour­na­liste, c’est pas n’importe quel métier ! On a des res­pon­sa­bi­li­tés ! Il faut s’insurger !”

L’enthousiasme fait place à l’impatience. Puis à l’indignation. J’interpelle jour­na­listes et rédac­tions sur Twit­ter. “Et ça, pour­quoi vous n’en par­lez pas ?” Je contacte les quo­ti­diens. Ils connaissent mon papier, que de nom­breux jour­na­listes ont relayé sur les médias sociaux. J’envoie des mails à des adresses sou­vent bien cachées. En y met­tant des pis­teurs très sophis­ti­qués. Cer­tains ne les détectent pas. A Libé­ra­tion, l’Express, on ouvre mon mail, on clique sur ma tri­bune. Je les vois faire en direct. Et il ne se passe rien. D’abord réser­vé, Her­vé Cham­bon­nière finit par par­ta­ger mon incré­du­li­té. “C’est fou. Per­sonne ?” Ce qui n’était qu’une pos­si­bi­li­té devient pour moi une évi­dence : on pro­tège Fran­çois Bay­rou. Mais sur­tout, via lui, Emma­nuel Macron. La bonne socié­té pari­sienne a choi­si son candidat.

— T’as vu, ça sort nulle part !

— Attends, tu viens avec des preuves, et tu n’as aucun rédac-chef qui sort le truc, parce qu’ils ont tous peur d’être punis. Je vais te dire notre pro­fes­sion, elle est morte.

Silences et barbouzeries

“Le mes­sage est très clair : tu ne sor­ti­ras rien le week-end du pre­mier tour. C’est déjà ser­ré, tu vas pas faire chier”

18 avril. Je for­mate mon télé­phone et mets à jour sa sécu­ri­té. Les pro­blèmes de bat­te­rie et de qua­li­té sonore disparaissent.

20 avril. Sur l’écran de mon ordi­na­teur, une alerte de l’antivirus. “Votre pro­tec­tion est désac­ti­vée”. Impos­sible de reprendre la main sur le sys­tème. Au bout de trois minutes, tout revient à la normale.

21 avril. J’écris à un jour­na­liste de Libé­ra­tion : “je viens avec des preuves d’un sys­tème de finan­ce­ment illé­gal d’un par­ti (fiches de paie, contrats de tra­vail, preuves que je bos­sais à l’UDF) et ça ne sort pas. (…) Tous les jours on sort des trucs (et c’est bien) sur Fillon et Le Pen. Et Bay­rou, allié de Macron, rien. C’est quand même plus que bizarre, vous ne trou­vez pas ? D’ailleurs pour­quoi Libé ou aucun quo­ti­dien natio­nal ne couvre ? J’aimerais qu’on m’explique en quoi les emplois fic­tifs chez Bay­rou ce n’est pas de la news.” Et j’ajoute, écoeu­ré : “puisque c’est ain­si, je vais sor­tir un deuxième papier sur les trucs hal­lu­ci­nants qui se passent de mon côté (…). En tous cas, je n’épargnerai personne”.

J’appelle ensuite une amie, jour­na­liste en Suède. En lui racon­tant ma semaine, j’ai l’impression d’évoluer dans une réa­li­té paral­lèle. Où l’information est sous contrôle. Où l’on espionne les lan­ceurs d’alertes. “Bon allez, je te laisse, dis-je, il faut que j’aille à la pis­cine avec ma fille. A bien­tôt !” Deux heures plus tard, je m’installe à mon bureau, allume mon ordi­na­teur. Rien. Des pans entiers de mon disque dur ont été effa­cés. Je pense à un pira­tage. Puis me sou­viens avoir éteint ma machine. Il fal­lait donc y accé­der phy­si­que­ment. On s’est intro­duit chez moi. Un ver­tige me prend. La voix trem­blante, j’appelle l’ancien du Figaro.

— On m’a effa­cé mon disque dur.

— Tu sais qui fait ça…

— Les services ?

— Bah oui… C’est illé­gal. Quelqu’un risque sa car­rière. Mais ils le font sur­tout pour te désta­bi­li­ser. Ne t’inquiètes pas, dans quinze jours, ça sera fini.

Com­ment les ser­vices auraient-ils pu aller si loin sans l’aval de l’Elysée ? En tous cas, mis­sion accom­plie. Alors que chaque jour sort une révé­la­tion sur Fillon ou le FN, le clan Macron a l’air blanc comme neige. Sur les pla­teaux télé, Fran­çois Bay­rou donne des leçons d’honnêteté. Et per­sonne ne lui pose la ques­tion qui dérange.

24 avril. Media­part sort un article, La revanche de Fran­çois Bay­rou. Ses détour­ne­ments de fonds n’y sont pas men­tion­nés, alors que Media­part dis­pose des preuves. Sur Twit­ter, encore une fois, je m’immisce. “Et les emplois fic­tifs de Bay­rou, vous ne cou­vrez pas ?” Silence. Cette nuit-là, je rêve que je rentre chez moi. Que quelqu’un m’attend dans mon entrée. Gan­té de cuir, pour m’étrangler.

— On va te trai­ter de para­no, de conspirationniste.

— Je m’en doute. Mais je me suis pas cam­brio­lé moi-même, non plus !

L’agence prend son temps

“Je vous prie d’arrêter d’être déso­bli­geant” — jour­na­liste de l’AFP

En plein bla­ckout média­tique, je m’accroche à l’AFP. Et encore une fois, j’attends. Le 18, une semaine après l’interview, la jour­na­liste me dit ne pas avoir “contac­té tous les pro­ta­go­nistes. Ca devrait sor­tir mar­di matin”.

Le 21 avril, jour de mon cam­brio­lage et ven­dre­di d’avant le pre­mier tour, nou­veau tex­to : “Avez-vous le contact de l’ancienne secré­taire de l’UDF ?” J’en suis sur le cul. Elle n’a même pas fini son article. “Dix jours pour faire une dépêche AFP ! Mais je te la dicte tout de suite, moi : ‘Un ancien assis­tant par­le­men­taire accuse Fran­çois Bay­rou d’avoir favo­ri­sé un sys­tème d’emplois fic­tifs…’ Ca tient en une colonne”.

L’AFP ajoute “je ne connais pas la date de publi­ca­tion, car nous atten­dons la réac­tion de M. Bay­rou”. Immé­dia­te­ment, je tape :

— C’est honteux.

— Par­don ?

— Bay­rou refuse de réagir en espé­rant que ça ne sorte pas et vous ren­trez dans son jeu. C’est hallucinant.

— Ecou­tez, ma col­lègue ne l’a pas encore contac­té car elle croule sous le tra­vail et je dois encore avoir M. Hyest. Evi­tez cer­tains com­men­taires. Bonne journée.

— Vous avez des preuves, des contrats de tra­vail. Le Télé­gramme est sor­ti il y a dix jours. Contrai­re­ment à vous, je dirai et j’écrirai ce que je voudrai.

— Vous n’allez pas me dic­ter ce que je dois faire ou écrire. Je vous prie d’arrêter d’être désobligeant.

— Oh, je ne vous dicte rien. Vous n’avez pas besoin de moi.

J’appelle Cham­bon­nière. “Je vais sor­tir un deuxième papier. Mais cette fois-ci, je vais m’attaquer aux médias”. Il a un blanc. “C’est pas une bonne idée”.

Iceberg, droit devant

“Tous les ani­maux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajou­té) il y en a qui le sont plus que d’autres.” — Georges Orwell, La ferme des animaux

Le soir, je regarde le bal­let des motards autour de la voi­ture de Macron. Le dîner dans son Fouquet’s à lui. Au diable les apparences.

Le mer­cre­di d’après le pre­mier tour, l’AFP me demande encore des pré­ci­sions. Quinze jours ! La dépêche n’est pas encore prête ! “Je n’ai jamais vu une atti­tude pareille, même Bay­rou que je viens d’avoir au télé­phone n’a pas été aus­si agres­sif”, me glisse miss AFP Bre­tagne. Elle m’écrit ensuite “l’unique rai­son pour laquelle je n’ai pas rédi­gé le papier c’est tout sim­ple­ment que je n’ai pas eu le temps. (…) Je vous aurais dit si mes chefs blo­quaient le papier”. Tout va bien alors. Mais cela n’a plus d’importance. “De toutes façons, écris-je en conclu­sion, il fal­lait que ça sorte avant le pre­mier tour, pour qu’acculés, Bay­rou et sur­tout son allié Macron fassent des pro­messes fortes. Main­te­nant que Macron est assu­ré d’avoir la pré­si­dence, tout cela ne sert plus à grand-chose. J’ai per­du mon pari”.

La dépêche devrait sor­tir quelques jours avant l’élection. Devrait. Hier sûre­ment confiant d’avoir Mati­gnon, Bay­rou tremble, pan­to­mime l’indignation. Il est sale, il le sait. Et pour­tant, il s’absout. Comme je l’ai enten­du dire en bureau poli­tique : “on me dit ‘tu ne ramènes pas autant queLéo­tard’. C’est vrai, et j’en suis fier”. “Et quand il reve­nait d’Afrique, rigole un élu, il avait les mains vides. Parce que c’était Lehi­deux qui por­tait les valises !”

En poli­tique, on a une drôle vision de la morale. Qui s’élastifie encore pour les élec­tions. Macron tra­hit Hol­lande. Valls tra­hit Hamon. Les Répu­bli­cains tra­hissent Jup­pé pour Fillon. Puis Fillon pour Jup­pé. Et retournent vers Fillon. Nico­las Dupont-Aignan tra­hit la Répu­blique. Et l’Elysée tra­hit la liber­té d’expression. Comme disait déjà Cicé­ron en s’adressant au Sénat : “vous êtes des putes”.

Cette réa­li­té, les grands médias la connaissent bien. Mais vous com­pre­nez, le peuple est trop sim­plet. Il faut lui tenir la main. Des grands médias contrô­lés par une poi­gnée de mil­liar­daires. Et des jour­na­listes poli­tiques emplis d’eux-mêmes. Inféo­dés. Accros aux confi­dences de cock­tails. A leurs places dans le Fal­con pré­si­den­tiel. Des jour­na­listes mépri­sés par les poli­tiques, qui jouissent à les manipuler.

Il est loin le temps où Mau­rice Maré­chal, direc­teur du Canard Enchaî­né, virait son jour­na­liste pour avoir eu la Légion d’honneur. “Il ne fal­lait pas la méri­ter !” Ces copi­nages, cette sou­mis­sion au clic de la grande presse, et sur­tout cette confu­sion entre infor­mer et occul­ter, font le lit des extrémismes.

Pen­dant ce temps, dans l’Aisne, un homme vole une pièce de vingt cen­times et écope d’un mois ferme. A Bor­deaux, un autre homme sans res­sources prend quinze jours pour un paquet de sau­cisses, des gâteaux et une brosse à dents. Et ma voi­sine fait des ménages au noir, pour com­plé­ter sa retraite. Avec qua­rante-deux ans de coti­sa­tion et une pro­thèse de genou. Noyée dans les vaines pro­messes, une France s’écroule. Le Front Natio­nal a huit mil­lions de votants. Le 7 mai, ils seront peut-être le double. Dans cinq ou dix ans, ils fête­ront leur vic­toire. C’est le début de la fin pour une Cin­quième usée, presque impotente.

Les poli­tiques doivent être tenus en laisse. Il faut réfor­mer la rému­né­ra­tion des par­le­men­taires. Qu’ils arrêtent de l’utiliser pour s’acheter, léga­le­ment, des vil­las sur la côte d’Azur. Il faut punir sévè­re­ment toute cor­rup­tion. Tout favo­ri­tisme. Par une peine de pri­son ferme et l’inéligibilité à vie. Il faut une vraie trans­pa­rence. Que pour tout, les poli­tiques rendent des comptes. Il faut une nou­velle Répu­blique, avec comme modèle la Suisse.

Et sur­tout il faut sor­tir cette race de sei­gneurs de ses palais, ses ban­quets, ses voi­tures à cocardes, ses gardes armés, ses jets pri­vés, ses centre-villes pri­va­ti­sés. Ces poli­tiques qui ne repré­sentent qu’eux-mêmes.

La France appar­tient à ses habitants.

Epilogue

“C’est quand même sym­pa de la part de l’AFP de ne pas vou­loir per­tur­ber l’élection avec de veilles affaires. Comme pour Fillon !”

3 mai. His­toire de lais­ser une der­nière chance, j’écris encore à l’AFP.

— Bon­jour, vous êtes vrai­ment sûre que vos chefs ne bloquent pas le sujet ?

— Pour être hon­nête, je ne sais pas. Dès que j’en sais plus je vous dis. Ca peut effec­ti­ve­ment paraître après le second tour. Je ne suis plus déci­sion­naire depuis que je l’ai rédigé.

Dépi­té, je pars au bis­trot du coin. Et m’épanche auprès de la tenan­cière. “Les médias décident pour qui on doit voter”. Elle hausse les épaules en essuyant un verre. “Ça c’est pas nou­veau”. Je touille mon café chan­tilly. “Oui, mais il faut pas que Bay­rou ait Mati­gnon. Sinon je suis dans la merde”. Elle s’empare d’un plat de pommes de terre. “Bay­rou pre­mier ministre ? Quelle drôle d’idée ! Il pas­se­ra pas, Macron. C’est Le Pen qui va pas­ser”. J’arrête de touiller. “Ah bon ?” Elle nappe les pommes de terre d’huile. “De toutes façons on l’aura à un moment ou à un autre. Autant l’avoir maintenant.”

Nico­las Grégoire.

Source : https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a


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19 Commentaires

  1. Ana Sailland

    Nexus et Fakir ?

    Réponse
  2. Dominique GDziD

    La machine à cra­pules, comme tu dirais 😉 , tourne à plein « régime« oligarchique… 🙁

    Réponse
  3. Bosch

    La Suisse n’a mal­heu­reu­se­ment pas le meilleur sys­tème poli­tique au monde mal­gré le pou­voir des vota­tion (33% de votants en moyenne… autant dire que 17% du peuple décide pour les 83% restant).
    En revanche le sys­tème élec­to­ral fran­çais DOIT être révi­sé, il est aus­si défaillant que celui des États Unis !

    Réponse
    • joss

      17% x 66.000.000 = 11.220.000 citoyens qui vote­raient, c’est tou­jours mieux que les 577 dépu­tés de l’as­sem­blée nationale 😉

      Réponse
  4. frederic

    Il serait temps de vrai­ment prendre les choses en main. Une large majo­ri­té du pays ne veut pas du choix qu’on lui impose pour notre beau pays.

    J’ai­me­rais agir et je le fais à mon niveau, mais j’ai l’im­pres­sion de me battre contre des mou­lins à vent. Je me bats en choi­sis­sant les pro­duits que j’a­chète, en rési­liant ma TV sur la Free­box, en ache­tant fran­çais quand cela reste encore pos­sible (il y a une marque de vête­ment de sport d’ex­cel­lente qua­li­té qui s’ap­pelle le Coq Spor­tif au lieu des Nike et Adi­das), il est évi­dem­ment hors de ques­tion de mettre les pieds dans un Mc do ou un Star­buck. Je pré­fère emme­ner mes enfants moins sou­vent dans un vrai resto.

    Il faut tuer les lob­bies ! Et pour cela, il faut consom­mer local et arti­sa­nal, plu­tôt que glo­bal et indus­triel. Même si cela a quelques incon­vé­nients, par­fois, en com­pa­rai­son du sys­tème glo­bal et indus­triel, on pour­ra frap­per ain­si au cœur du système.

    Réponse
  5. Mariana

    Pour les puis­sants, un lan­ceur d’a­lerte, c’est quel­qu’un qui crache dans la soupe.

    Le peuple est étour­di de men­songes, cette élec­tion est encore une catastrophe !

    Réponse
  6. etienne

    Il y a une bonne syn­thèse de l’a­bo­mi­na­tion Macron dans ce papier de Laurent Mau­duit, cofon­da­teur de Mediapart,
    et dont la conclu­sion logique devrait être plu­tôt, selon moi, de voter blanc, plu­tôt que de voter pour l’abominable : 

    Le supplice Macron
    par Laurent Mauduit, Mediapart :

    https://​blogs​.media​part​.fr/​l​a​u​r​e​n​t​-​m​a​u​d​u​i​t​/​b​l​o​g​/​2​7​0​4​1​7​/​l​e​-​s​u​p​p​l​i​c​e​-​m​a​c​ron

    Réponse
  7. etienne

    La res­pon­sa­bi­li­té écra­sante de la Prav­da des mil­liar­daires (lémé­dia) dans le choix cala­mi­teux de demain : 

    Comment le système médiatique a poussé les électeurs à choisir entre la peste et le choléra


    http://​lvsl​.fr/​s​y​s​t​e​m​e​-​m​e​d​i​a​t​i​q​u​e​-​a​-​p​o​u​s​s​e​-​e​l​e​c​t​e​u​r​s​-​a​-​c​h​o​i​s​i​r​-​e​n​t​r​e​-​p​e​s​t​e​-​c​h​o​l​era

    Source : le vent se lève

    Réponse
  8. etienne

    Lionel Jospin : « tout antifascisme n’était que du théâtre »…

    Réponse
  9. etienne

    Frédéric Lordon, à propos « de la prise d’otages » :

    […]

    que ceux qui ont si conti­nû­ment œuvré à ins­tal­ler ce monde ignoble, à en chan­ter la supé­rio­ri­té et, par­tant, à en armer deux fois le légi­time dégoût, que ce soient ceux-là qui viennent l’index trem­blant et la morale en ban­dou­lière mettre en demeure les élec­teurs de ne pas accom­plir tout à fait les consé­quences de ce qu’eux-mêmes ont pré­pa­ré, sauf à ce que les mal­heu­reux en portent l’entière res­pon­sa­bi­li­té. C’est que dans cette morale par­ti­cu­lière de l’incendie, la res­pon­sa­bi­li­té va exclu­si­ve­ment aux brû­lés et jamais aux incendiaires.

    Et comme le tableau doit être com­plet, que pas un détail dans l’obscénité ne doit man­quer, voi­là que ces der­niers nous appellent à faire bar­rage aux effets en nous enjoi­gnant de voter pour les causes – insul­tant au pas­sage ceux à qui il reste un peu de logique, et qu’on recon­naît pré­ci­sé­ment à ce fait qu’avant d’en arri­ver là, eux avaient entre­pris de s’en prendre aux causes. 

    […]

    Il faut alors avoir le goût du para­doxe hasar­deux pour ima­gi­ner déjouer la prise d’otages en y col­la­bo­rant, et en fait la pas­sion de la ser­vi­tude pour se pro­po­ser ain­si de lui don­ner son emprise maxi­male – en assu­rant n’importe quel for­ce­né libé­ral de pas­ser dans un fau­teuil, du moment qu’on aura réus­si à lui mettre une Le Pen en face. 

    […]

    Ceux qui ont déci­dé de ne pas se rendre sans autre forme de pro­cès à l’injonction des ful­mi­nants n’ont donc aucune rai­son de se lais­ser culpa­bi­li­ser – et, s’ils choi­sissent de s’abstenir, cer­tai­ne­ment pas celle, tout à fait sophis­tique, de « lais­ser les autres faire le sale bou­lot » (voir annexe). Aucune faute, ni poli­tique ni encore moins morale, ne peut leur être impu­tée d’hésiter, de résis­ter comme ils peuvent à ce nou­veau spasme fusion­nel dont le pays fait main­te­nant répé­ti­ti­ve­ment l’expérience, et de cher­cher leurs voies hors d’un chan­tage poli­tique qui a atteint le stade orga­ni­sé. C’est donc peu dire au total que tout légi­time leurs interrogations.

    […]

    Il est par contre légi­time de poser stra­té­gi­que­ment le refus de la prise d’otages. Même à un esprit modé­ré­ment sophis­ti­qué, il doit appa­raître que plier répé­ti­ti­ve­ment au chan­tage, voire expri­mer avec entrain son « devoir » d’y plier, n’est pas le meilleur moyen de le dis­sua­der pour l’avenir.

    […]

    Il est en tout cas poli­ti­que­ment hon­teux que ceux qui ont contri­bué de toutes leurs forces à struc­tu­rer un choix de second tour aus­si cala­mi­teux se défaussent du résul­tat, s’il tour­nait mal, sur ceux qui auront été jetés dans cette situa­tion désas­treuse. Les vrais res­pon­sables, quoi qu’il arrive, ce seront les archi­tectes du choix à une case

    […]

    Tous auront pris plus que leur part dans la fonc­tion­na­li­té glo­bale du dis­po­si­tif : ame­ner le FN à son niveau opti­mal, celui qui lui fait pas­ser le pre­mier tour, mais cen­sé­ment lui inter­dit de fran­chir le second – sauf si…

    Sauf si l’électorat, condam­né à l’archi-passivité, décide un matin de recou­vrer bru­ta­le­ment sa capa­ci­té d’agir, mais alors dans des condi­tions où l’on est par construc­tion cer­tain qu’elle se mani­fes­te­ra pour le pire – puisque la seule alter­na­tive amé­na­gée est celle du pire. C’est avec ce risque, dont elle est pour­tant aver­tie depuis 2002, dont elle a vu à nou­veau la maté­ria­li­sa­tion avec le TCE en 2005, avec le Brexit, et puis avec Trump, c’est avec ce risque qu’aura joué, entre folie et aveu­gle­ment, une classe éli­taire qui s’est d’ores et déjà ména­gé sa place dans l’histoire – mais pas exac­te­ment celle qu’elle croit. Admi­rables « élites » qui, s’efforçant de pous­ser le bou­chon tou­jours plus loin, jouent à la rou­lette russe mais avec la tempe des autres.

    […]

    Pen­dant ce temps, à stade égal de déses­pé­rance, abs­ten­tion­nistes et mal­gré-nous du macro­nisme se sautent mutuel­le­ment à la gorge, sans jamais son­ger (enfin sur­tout les seconds) à se tour­ner vers ceux qui, au des­sus d’eux, ont amé­na­gé le ter­rain de leur empoi­gnade, pour ensuite jeter tout ce qu’il faut d’huile sur le feu — exac­te­ment comme les pauvres s’en prennent aux encore-plus-pauvres, ce conflit engen­dré du néo­li­bé­ra­lisme qui fait la joie du Front natio­nal. Pas­sé ce scru­tin pes­ti­len­tiel, il fau­dra bien son­ger à s’interroger à pro­pos des irres­pon­sables « res­pon­sables » qui ins­tallent pareilles catas­trophes, dont ils croient pou­voir ensuite se laver les mains.

    […]

    Lire l’ar­ticle entier :
    https://blog.mondediplo.net/2017–05-03-De-la-prise-d-otages

    Réponse
  10. etienne

    Roland Dumas : Mitterrand a fait monter le Front National par tactique – Emission Face aux Français

    Réponse
  11. astier

    Vous ne l’a­vez pas envoyé au canard enchai­né, ils auraient eu une belle pub, vous avez le temps avant les légis­la­tives si ce n’est pas bidon­né merci

    Réponse
  12. Berbère

    si donc, tous les votants avait choi­si le vote blanc ou l’abstention…par soli­da­ri­té, en tenant compte de ceux qui ne veulent pas du fn, ni d’un banquier…?
    La majo­ri­té ne fait pas l’unanimité…

    Réponse
  13. Berbère

    Soral vs Asse­li­neau : Alain Soral donne enfin rai­son à Asse­li­neau sur Mme Le Pen …
    http://​www​.ago​ra​vox​.tv/​t​r​i​b​u​n​e​-​l​i​b​r​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​s​o​r​a​l​-​v​s​-​a​s​s​e​l​i​n​e​a​u​-​a​l​a​i​n​-​s​o​r​a​l​-​7​3​380

    Asse­li­neau dis­tri­bue des baffes péda­go­giques aux gogols qui ont voté M. Le Pen au 1er tour (2017)
    https://​you​tu​.be/​1​8​F​L​X​n​4​J​zrc

    Marine aussi…mange à la gamelle…avec son rôle bien à elle…

    Réponse

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