La devise des riches : « Je ne crains pas le ‘suffrage universel’ : les gens voteront comme on leur dira. »

24/04/2017 | 105 commentaires

On y a encore cru. Ça marche à tous les coups.
Et on a encore per­du. Ça marche à tous les coups. 

La devise des riches : « Je ne crains pas le ‘suf­frage uni­ver­sel’ : les gens vote­ront comme on leur dira. »

Le faux « suf­frage uni­ver­sel » (l’é­lec­tion-de-maîtres-par­mi-des-can­di­dats-qu’on-peut-aider) donne — et don­ne­ra tou­jours — le pou­voir à ceux qui ont le plus de moyens d’ai­der. C’est logique et imparable. 

Si la plèbe veut par­ti­ci­per aux déci­sions poli­tiques, et se défendre ain­si elle-même contre les intrigues des puis­sants du moment, il lui faut une consti­tu­tion digne de ce nom, qui ins­ti­tue un suf­frage uni­ver­sel digne de ce nom et des res­pon­sables poli­tiques dignes de ce nom. 

Or, seuls les simples citoyens sont capables de rédi­ger — puis de pro­té­ger — une vraie constitution.
Ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pouvoir.
Pas de démo­cra­tie sans citoyens constituants.
Il faut com­men­cer par le commencement.
Rien de bon ne vien­dra de l’élection.
Orga­ni­sez vous-mêmes vos ate­liers constituants.

Bon cou­rage à tous.

Étienne.

PS : rappel : 


https://​you​tu​.be/​3​6​H​R​b​E​X​0​2zA

« C’est une erreur de pen­ser que les poli­tiques sont impuis­sants, ou inca­pables, ou ne com­prennent pas… comme si, en fai­sant comme ça, ils ser­vaient l’intérêt géné­ral, et effec­ti­ve­ment, pour ser­vir l’intérêt géné­ral, ils ne sont pas bons. 

Par contre, si l’on ren­verse la pers­pec­tive, en com­pre­nant que fina­le­ment, ces gens-là servent les inté­rêts de ceux qui les ont fait élire, et qui sont les 1% les plus riches de la popu­la­tion, à ce moment là, ce n’est pas du tout une catas­trophe, mais c’est une réus­site for­mi­dable, tout se passe comme pré­vu [ils sont très com­pé­tents, ils font leur job] : la sécu­ri­té sociale est détri­co­tée, le chô­mage se porte à mer­veille ce qui per­met de tenailler les salaires, d’avoir des bas salaires et donc des hauts profits…

Donc, tout se passe bien, en fait, du point de vue des 1% qui se gavent comme jamais… Les banques qui devraient être en pri­son pour faillite frau­du­leuse, leurs patrons se font mieux payer que jamais (!) et arrivent main­te­nant au gou­ver­ne­ment des dif­fé­rents pays (!)… Je trouve que la situa­tion n’est pas du tout catas­tro­phique pour ceux qui financent les cam­pagnes élec­to­rales des élus, et là, je trouve que de ce point de vue, c’est logique : Hol­lande sert les inté­rêts de ceux qui l’ont fait élire, en le fai­sant pas­ser à la télé, dans les journaux…

Pour­quoi une banque achète « Libération » ?!
Pour­quoi une banque achète « Le Monde » ?!
Pour­quoi une banque achète… pour­quoi le Cré­dit Mutuel achète le quart de la presse quo­ti­dienne régionale ? 

C’est pour gagner les élec­tions ! Et ensuite, les élus rendent des comptes à ceux qui les ont fait élire.

Le pro­blème, c’est que nos élus ne doivent rien aux élec­teurs : que vous votiez, ou pas, si c’est pas vous ça sera un autre ; ceux qui vont voter de façon déci­sive, ce sont ceux qui regardent la télé­vi­sion, qui ne sont pas poli­ti­sés. Il faut que les can­di­dats passent beau­coup à la télé­vi­sion : si vous regar­dez les cur­seurs, c’est incroyable, la simi­li­tude qui y a entre les courbes des pas­sages à la télé, et des résul­tats aux élec­tions. Il suf­fit donc de mon­ter les cur­seurs de la visi­bi­li­té média­tique des chal­len­gers à 10% à 15 % : ça va don­ner l’impression de la plu­ra­li­té [et faire croire aux mili­tants qu’ils peuvent gagner]… et puis les deux « grands par­tis », qui ont la même poli­tique de droite dure, qui s’appellent « droite » et « gauche » mais qui en fait ont la même poli­tique — pour les indus­triels et les ban­quiers, pour les mul­ti­na­tio­nales en fait —, vous les met­tez à un cur­seur plus haut et ils vont gagner, ils vont être « élus », peu importe lequel des deux, ils vont faire la même politique.

Alors évi­de­ment, les gens sont gen­tils, ils croient les can­di­dats au moment des cam­pagnes élec­to­rales… mais c’est notre gen­tillesse qui fait la décep­tion, après.

Mais [on devrait com­men­cer à com­prendre] après 200 ans d’échec du « suf­frage uni­ver­sel », qui per­met aux riches d’acheter le pou­voir poli­tique [et d’im­po­ser leurs lois], depuis qu’ils écrivent les consti­tu­tions, ces gens-là ont mis en place un sys­tème, d’abord cen­si­taire (là, au moins, c’était clair), ensuite « uni­ver­sel » quand ils se sont aper­çu (depuis très tôt, depuis le début du 19ème siècle), Toc­que­ville disait très tôt :

« Je ne crains pas le suf­frage uni­ver­sel, les gens vote­ront comme on leur dira » 

et ça fonc­tionne, ça fonc­tionne très bien !

Non, le fait de dési­gner des maîtres au lieu de voter des lois est une impos­ture poli­tique ; nous ne sommes pas en démo­cra­tie : en démo­cra­tie nous vote­rions nos lois, nous-mêmes.

« Un homme = une voix », c’est pour voter des lois, pas pour dési­gner des maîtres ! Le fait de nous impo­ser de dési­gner des maîtres est une supercherie ! 

Et ça donne un résul­tat plou­to­cra­tique, avec les riches qui dirigent, depuis plus de 200 ans.

Alors aujourd’hui, on arrive dans « une crise », parce que le capi­ta­lisme ne nous reverse plus suf­fi­sam­ment de salaires pour qu’on puisse ache­ter leur came­lote, alors effec­ti­ve­ment, ils pré­tendent que le sys­tème est « en crise »… « En crise »… comme si c’était un acci­dent, mais ça n’est pas du tout un acci­dent : les choses se passent comme d’habitude, avec une impuis­sance poli­tique — vous avez rai­son [Mon­sieur Gau­chet] sur l’im­puis­sance poli­tique, mais elle est *pro­gram­mée* : il y a un endroit où il est écrit que le peuple n’a aucune puis­sance, ça s’ap­pelle la consti­tu­tion ! Le pro­blème c’est que tout le monde s’en fout : nous nous fou­tons de la consti­tu­tion => c’est bien fait pour nous… Ce n’est pas de la faute des affreux qui nous dirigent, c’est de notre faute : nous devrions écrire nous-mêmes notre consti­tu­tion, dans laquelle nous pré­voi­rions notre puissance : 

- Le réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive populaire
– des élec­tions sans can­di­dats ou
– des élec­tions avec des pri­maires et avec l’im­pos­si­bi­li­té pour les condam­nés de se représenter.

Notre impuis­sance vient de notre démis­sion du pro­ces­sus constituant.

Et tant qu’on bavarde sur les repré­sen­tants poli­tiques — qui sont les repré­sen­tants des riches —, on passe à coté de la cause de nos problèmes.

En recen­trant la réflexion sur la cause de nos pro­blèmes, en deve­nant tous des citoyens consti­tuants, on arri­ve­ra à trou­ver des solutions. »

ÉC, sep­tembre 2014.


PPS : Lisez « L’ex­pé­rience Plé­béienne. Une his­toire dis­con­ti­nue de la liber­té poli­tique », de Mar­tin Breaugh, c’est passionnant :


(Mer­ci Ronald 😉 )


Fils Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​5​1​7​6​9​5​3​7​0​2​317
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​9​2​8​6​9​2​9​5​7​2​317

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

105 Commentaires

  1. Bertrand

    Du coup, je ne vois pas le bout du tunnel.

    Réponse
    • Daudin Marc

      Idem , l’ho­ri­zon me paraît bien noir

      Réponse
  2. david fortin

    ne soyons pas fata­listes au len­de­main de cette dés­illu­sion. rien est implacable.
    certes, les adver­saires oli­garques sont bien armés pour main­te­nir leur domi­na­tion, mais la pres­sion monte et nous devons conti­nuer d ‘oeu­vrer pour un monde meilleur avec fer­me­té et humi­li­té… par les urnes ou dans la rue !

    Réponse
  3. joss

    Et si le vote utile était de voter Le Pen…
    Cela per­tur­be­rait les pro­nos­tics des Puis­sants, obli­ge­rait le FN à gou­ver­ner et mon­trer ses aspects les moins réjouis­sant, pro­vo­que­rait un élec­tro-choc dans la socié­té, met­trait les Fran­çais au pied du mur…
    On vainc ses peurs en les affron­tant ; en les évi­tant, on crée des phobies.

    Réponse
    • Vandecan Fernande

      Je pense que exac­te­ment comme vous !!!

      Réponse
    • forked

      « Cela per­tur­be­rait les pro­nos­tics des Puis­sants, obli­ge­rait le FN à gouverner… »

      real­ly ?
      OMG !

      Réponse
    • ève

      Tout à fait ! Les mettre au pied du mur per­met­tra de régler le pro­blème une bonne fois pour toutes ! Les puis­sants de rien arrê­te­ront de nous faire chan­ter à leur guise devant le pire du pire qui semble être en plus leurs pra­tiques de maitres-chan­teurs ! La loi punit les maitres-chanteurs !
      Je ne don­ne­rais pas ma voix ( c’est bête , j’en ai qu’une ) pour évi­ter d’être com­plice avec tout ce qu’ils ont fait depuis l’I­rak sous cou­vert de l’ otan , et aus­si pour évi­ter la marine marchande !
      Abs­ten­tion­niste donc je devien­drais ! Ras le bol !

      Réponse
    • Patrick

      Je pense aus­si que le seul moyen d’en finir avec cet épou­van­tail qu’on nous agite depuis bien trop long­temps, c’est de le mettre au pou­voir ; il se révè­le­ra ain­si tel qu’il est : un leurre. 

      Fran­çois Asse­li­neau a ce sujet en a fait une ana­lyse très pertinente.
      Donc oui , le vote utile dans cette situa­tion pré­cise, c’est Marine…hélas.

      C’est en tous cas la déci­sion que j’ai prise dès lun­di matin, ce qui sera bien plus effi­cace que de s’abs­te­nir, ou même voter blanc.
      Qui aurait dit qu’on en arri­ve­rait là ?

      Je vous salue et vous remer­cie Etienne pour l’in­com­men­su­rable tra­vail que vous avez fait et faites encore…

      Réponse
    • Marek Cohanda

      Le FN n’a pas voca­tion à gou­ver­ner, mais ser­vir d’é­pou­van­tail , bien pra­tique pour légi­ti­mer un autre can­di­dat pas for­cé­ment sou­te­nu par le peuple , ça per­met de faire élire le can­di­dat dési­gné par la Finance , il suf­fit de mettre le FN en face et on crée de toute pièces le prin­cipe du « vote utile » . pour moi le FN n’a que ce rôle et il est bien utile à ceux qui décident .

      Réponse
  4. majax

    M. Chouard (inutile de publier mon com­men­taire), je vous écris par ce biais car je n’ai pas face­book et je ne sais ce qu’il s’y dit. Il y a déjà quelques vidéos vous repro­chant votre prise de posi­tion pour Mélen­chon et non pour Asse­li­neau, et par là même cer­taines inco­hé­rences. Je pense que votre prise de posi­tion tout court (pour Pierre, Paul ou Jacques) a été mal­heu­reuse, mal­adroite, mal inter­pré­tée. Je sais que votre sou­hait le plus cher est que la Démo­cra­tie (la vraie) se porte elle-même, mais l’Homme est ain­si fait qu’il a besoin d’un lea­der pour por­ter ses convic­tions, et vous êtes un lea­der, et beau­coup (!) de per­sonnes fondent leur espoir en vous. Je trouve pour ma part qu’a­près un tra­vail épous­tou­flant de votre part sur le néces­saire pro­cès de l’é­lec­tion, vous avez peut-être suc­com­bé un peu vite aux sirènes de la Consti­tuante pro­po­sée par M.Mélenchon (dont je doute de la rec­ti­tude, contrai­re­ment à la vôtre). Je ne suis per­sonne pour vous juger, vous qui m’a­vez ouvert les yeux comme à tant d’autres. Sachez que je vous sou­tiens de toutes mes forces autour de moi et sur inter­net, mais il faut se rendre à une évi­dence qui l’é­tait après votre « pro­cès de l’é­lec­tion » et qui ne le fut plus pour cer­tains après votre sou­tien à un can­di­dat : il n’y a déci­dé­ment rien à tirer de l’é­lec­tion, l’o­li­gar­chie gagne­ra tou­jours sur ce ter­rain ! Cordialement.

    Réponse
    • Csordas Zoltan

      D’ac­cord avec vous, vous avez été trop vite, Etienne. Un mani­pu­la­teur ne peut jamais tenir les chan­delles au che­vet de tous sans finir par se com­pro­mettre. Mais pour être hon­nête, vue la situa­tion belge, un pro­gramme ne veut vrai­ment plus rien dire. Donc, même Asse­li­neau est à prendre avec des pin­cettes… Il est un pro­duit poli­tique issu du système.

      Il n’y a pas d’al­ter­na­tive tant que les médias pri­vés se per­mettent d’in­fluen­cer le pro­ces­sus élec­to­ral… Tant que le spon­so­ring occulte de cam­pagne existe… Tant que les par­tis existent… Tant que le hasard n’entre pas en jeu dans l’é­lec­tion, alors qu’il fait par­tie du « choix », c’est son ini­tia­teur légitime.

      Nous allons donc vers le chaos, chers humains… N’ou­bliez jamais le para­graphe ci-des­sus, après la troi­sième guerre mon­diale, c’est à cela qu’il fau­dra pen­ser et rien d’autre.

      Réponse
    • ève

      Com­ment sor­tir de là en votant Asse­li­neau per­du vers 1 % des suffrages …,
      de même pour P.Poutou qui a tenu un dis­cours inté­res­sant ! Le cou­ra­geux a dû s’en­trai­ner grave pour réus­sir à dire tout son pro­gramme en si peu de temps ! Les mieux pla­cés ont davan­tage réus­si par expé­rience , trai­trise , magouilles et com­pa­gnie ! Si on regarde bien les tableaux des son­dés , seul Mélen­chon n’a­vait à notre connais­sance rien à se repro­cher juri­di­que­ment ! C’est plu­tôt une preuve d’in­té­gri­té que d’a­voir vou­lu voter pour lui avec une petite chance d’ar­ri­ver au but !
      Il y a cin­quante ans que je vote , j’ai par­ti­ci­pé à beau­coup de choses en matières d’é­lec­tions , mais attra­per une Maque­ro­nite fou­droyante comme celle-là , c’est du jamais vu ! Ça sent le coup four­ré infor­ma­tique ou même comp­table Manuel …

      Réponse
  5. majax

    J’ai pos­té mon mes­sage un peu vite, je vous prie de m’ex­cu­ser d’a­voir remis cela sur le tapis. Le com­bat continue !

    Réponse
  6. auresienne kahina

    sa date de 2014 ils n’ont pas bien avan­cé depuis

    Réponse
  7. Nat

    Bon­jour,
    Vous vou­lez dire par là que Jean Luc Mélen­chon n’a pas été assez médiatisé ?

    Réponse
  8. etienne

    Pas­sion­nant (rap­pel) :

    Éloge du mode de scrutin du « JUGEMEMENT MAJORITAIRE » :

    httpv://www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc

    Réponse
  9. etienne

    [Très inté­res­sante aus­si] [rap­pel aussi]
    Oli­vier Ber­ruyer : Voir aus­si cette vidéo d’Arte :

    “Ceux qui choisissent le système électoral déterminent l’heureux gagnant”

    httpv://youtu.be/B2JvW8ma9Vc

    Réponse
    • Henri De

      Bon­jour Mr Chouard, je vous suis depuis un petit temps et je pense que ce mode de scru­tin, éga­le­ment dif­fé­rent du juge­ment majo­ri­taire, pour­rait vous inté­res­ser car il com­bine, en quelque sorte, élec­tion et tirage au sort.

      https://​you​tu​.be/​w​K​i​m​U​8​j​y​2a8

      Réponse
  10. etienne

    Très impor­tant

    Éric Tous­saint (CADTM) nous signale un incroyable Front anti-dette qui gran­dit dans les com­munes espa­gnoles, et que nous devrions sou­te­nir, rejoindre et imiter : 

    httpv://youtu.be/NB9iiOOZLKo

    Réponse
  11. BA

    Pour­quoi Fran­çois Asse­li­neau a‑t-il été balayé ?

    Parce que les élec­teurs fran­çais n’a­vaient PAS DU TOUT comme prio­ri­té le frexit, l’eu­ro, les ques­tions européennes.

    Nous (nous qui votons Asse­li­neau), nous sommes com­plè­te­ment hors-sujet.

    Les ques­tions euro­péennes, les Fran­çais s’en foutent.

    Juste avant le vote, l’ins­ti­tut de son­dage IPSOS a posé la question :

    Quels sont les thèmes qui comp­te­ront le plus dans votre choix de vote (pour le pre­mier tour le 23 avril) ?

    Réponse :

    1- Le pou­voir d’a­chat arrive en tête.
    2- L’im­mi­gra­tion est la deuxième prio­ri­té des Français.
    3- Le chômage
    4- Le terrorisme
    5- Les impôts et les taxes
    6- Les inéga­li­tés sociales
    7- L’insécurité
    8- Les retraites
    9- Le sys­tème de santé
    10- Les ques­tions européennes

    C’est la page 12 :

    http://​www​.ipsos​.fr/​s​i​t​e​s​/​d​e​f​a​u​l​t​/​f​i​l​e​s​/​d​o​c​_​a​s​s​o​c​i​e​/​s​o​n​d​a​g​e​-​i​p​s​o​s​_​s​o​p​r​a​s​t​e​r​i​a​_​1​e​r​-​t​o​u​r​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​2​0​1​7​-​c​o​m​p​r​e​n​d​r​e​-​l​e​-​v​o​t​e​-​d​e​s​-​f​r​a​n​c​a​i​s​.​pdf

    Réponse
    • maelhiggs

      C’est pré­ci­sé­ment tout sauf hors-sujet. Le droit supra­na­tio­nal prime le droit national.
      Or, ce droit supra­na­tio­nal inter­dit aux Etats tout pou­voir d’ac­tion sub­stan­tiel sur tous les sujets évo­qués, du point 1 au point 9.

      Mais qu’à cela ne tienne. Gageons que nous sommes hors-sujet. Sur les points 1 à 10, spon­ta­né­ment, sans faire une recherche GOOGLE, sans réflé­chir, asso­ciez à cha­cun des points une mesure concrète, détaillée, de Macron, de sorte que près de 25% des fran­çais aient pu y adhé­rer com­plé­te­ment. Si vous y arri­vez, je vous tire mon chapeau. 

      Mer­ci pour votre tra­vail Etienne de poser des jalons de conscience. C’est impor­tant que vous soyez là même si je com­mence à pen­ser que l’E­tat est irré­for­mable. La classe domi­nante, quelle qu’elle soit, trou­ve­ra tou­jours le moyen de le véro­ler. Demain, ça sera peut-être en infil­trant les ate­liers consti­tuants pour en empê­cher la radicalité. 

      Des bisous

      Réponse
    • ANDRE

      Je suis entiè­re­ment de votre avis. Cela m’a fait pen­ser au sys­tème de san­té : ne Jamais cher­cher ni soi­gner la cause, mais uni­que­ment la conséquence !
      Dans les « miennes » de prio­ri­tés, on pour­rait qua­si prendre la liste à l’en­vers ; Tout ce qui importe sont les ques­tions euro­péennes ( sor­tie Euro ecc), qui engen­dre­ront des chan­ge­ments qui chan­ge­ront l’é­tat du pays.
      Par contre, si on se sou­cie uni­que­ment de : sa fiche de paie, sa retraite, sa sécu, ses impôts, les étrangers.….on ne peut envi­sa­ger une quel­conque amé­lio­ra­tion dans le pays. L’é­go­cen­trisme ne dit pas Nous mais uni­que­ment Je Je Je.
      Très très déçue pour Asse­li­neau ; il m’a récon­ci­liée avec la poli­tique ; je l’en remer­cie. Mais je ne regarde pas TF1, moi ; ni son­dages, médias.…donc c’est peut-être pour Cela que je pense encore par moi- même !

      Réponse
  12. Benoît

    Bon­jour,

    Tout d’a­bord res­pect à M. Chouard, qui fait par­tie des gens qui m’ont éveillé poli­ti­que­ment lors du refe­ren­dum de 2005, qui m’a per­mis de réflé­chir à un point cen­tral de notre désir com­mun, la citoyen­ne­té retrouvée.
    Ceci dit, votre posi­tion aujourd’­hui, je la com­prends beau­coup moins qu’a­vant, et encore moins les com­men­taires divers que je vois ici, je m’explique.
    Je ne com­prends pas pour­quoi s’ar­rê­ter au constat d’im­puis­sance, même si l’a­na­lyse de départ est cohé­rente. Par­mi les com­men­taires, des gens qui rebon­dissent sur de nou­velles divi­sions, entre par­ti­sans d’un can­di­dat ou d’un autre ? Pour­quoi ce constat défai­tiste comme pour jus­ti­fier et se satis­faire de l’im­pos­si­bi­li­té d’un chan­ge­ment. Vali­der la thèse que l’election…
    Pour­quoi ne pas voir le côté posi­tif des choses ?

    Une nou­velle gauche a émer­gé, elle vient de mettre à terre notre vieux par­ti socia­liste et de faire naître un mou­ve­ment, les insou­mis : pre­mière bonne nou­velle, même si tout est tou­jours à reconstruire.
    Une refondation/union de la gauche (la vraie) semble néan­moins désor­mais possible.
    Au delà de ce constat, les idées déve­lop­pées par la france insou­mise (plus seule­ment Mélen­chon) font leur che­min, elles ont béné­fi­cié d’une mise en relief inédite, des cen­taines de mil­liers de per­sonnes s’y sont inté­res­sé, de plus ou moins près.
    Leur pro­po­si­tion cen­trale est jus­te­ment la votre, celle d’une nou­velle consti­tu­tion et d’un renou­veau démo­cra­tique. M Chouard en parle d’ailleurs très bien, mais pour ma part, je pense que nous devons prendre d’as­saut tous les moyens à notre dis­po­si­tion, qu’il s’a­gisse d’une péti­tion ou d’une élec­tion. Des outils, nous en avons très peu.

    Un mou­ve­ment dont je viens d’ap­prendre l’exis­tence, le M6R (certe lan­cé par Raquel Gari­do, membre du mou­ve­ment France Insou­mise) a lan­cé une péti­tion pour la 6eme répu­blique pro­po­sant un texte de convo­ca­tion de l’as­sem­blée consti­tuante. L’article 11 ali­néa 3 de la Consti­tu­tion de la 5e Répu­blique per­met­tant de sou­mettre à refe­ren­dum une pro­po­si­tion de loi. Il nous faut pour cela le sou­tien d’un dixième du corps élec­to­ral (4.7 mil­lions envi­ron) et 185 par­le­men­taires. Les par­le­men­taires, ça tombe bien, on doit les élire bien­tôt, un atout de plus pour les réunir.
    4.7 mil­lions de sou­tien à une péti­tion, c’est énorme, mais moi je relève le défi, je vais m’im­pli­quer dans ce pro­jet et faire signer autour de moi. La france insou­mise ayant réuni 450 000 sou­tiens, cela fait moins de 10 signa­tures à réunir par soutien.
    Cette péti­tion devrait être relayée par­tout et par tous les gens ayant une réflexion aus­si abou­tie que la votre, et la bonne nou­velle, c’est que peu importe que l’on se sente proche de tel ou tel mou­ve­ment poli­tique, ou abs­ten­tion­niste mili­tant, il suf­fit d’adhé­rer à une idée…

    Benoît

    Réponse
    • majax

      Pour­quoi je n’ai pas voté Mélen­chon : il suf­fit de lire sa pro­fes­sion de foi. Son article 1 parle de la consti­tuante. Bien, mais les autres articles ne devraient être que du res­sort de cette consti­tuante. Or M.Mélenchon se per­met de don­ner son avis sur juste après. Idem dans les medias.
      Alors qu’a-t-on ici, une consti­tuante demi-molle ? Une démo­cra­tie flamby ?
      Si M.Mélenchon n’a pas confiance en son peuple, qu’il arrête de faire sem­blant, ou bien qu’il y aille franchement !
      J’au­rais 1000 fois pré­fé­ré que Guyot ait les signa­tures. J’ai per­son­nel­le­ment trou­vé qu’As­se­li­neau était plus convain­cant et hon­nête avec son réfé­ren­dum d’in­tia­tive populaire.
      D’ailleurs le RI est dans le pro­gramme de Le Pen. Quel­qu’un va-t-il cou­rir le risque de voter pour ça, et pour tout le reste ?

      Réponse
      • Benoît

        Bon­jour,

        Asse­li­neau vous a peut-être convain­cu davan­tage, mais dans sa réponse aux ques­tions du M6R, Mon­sieur Asse­li­neau s’est posi­tion­né contre l’ins­tau­ra­tion d’une 6e Répu­blique et a répon­du non à cette ques­tion : « Êtes-vous favo­rable à l’élection d’une Assem­blée consti­tuante pour rédi­ger la nou­velle Consti­tu­tion ? » Contrai­re­ment à d’autres ayant répon­du (Pou­tou et Arthaud) Il n’a pas dai­gné pré­ci­ser sa réponse (si par ex c’é­tait le mot élec­tion qui le rebutait…)

        https://​www​.m6r​.fr/​2​0​1​7​/​0​4​/​c​a​n​d​i​d​a​t​s​-​a​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​r​e​p​o​n​d​e​n​t​-​m​o​u​v​e​m​e​n​t​-​6​e​-​r​e​p​u​b​l​i​q​ue/

        Pour­quoi se limi­ter à la consti­tuante ? Elle est le point cen­tral, nous sommes ici tous d’ac­cord, mais vous convien­drez qu’il est pour le moment impos­sible de se faire élire sur ce seul point (et donc de faire abou­tir ce point central).

        Une consti­tuante demi molle, parce qu’elle est agré­men­tée de mesures d’ur­gence sociales, envi­ron­ne­men­tales et démocratiques ?
        La majo­ri­té des élec­teurs ont encore besoin d’ap­prendre à réflé­chir autre­ment, de s’ou­vrir à une cri­tique dif­fé­rente, et se bornent légi­ti­me­ment à recher­cher des réponses à leur(s) urgence(s).

        Vous auriez pré­fé­ré Guyot, mais quelle est donc la conclusion ?

        Réponse
        • majax

          « Vous auriez pré­fé­ré Guyot, mais quelle est donc la conclusion ? »
          Contrai­re­ment à d’autres, je n’ai pas l’hy­po­cri­sie de répondre à cette question.
          Je ne vais pas vous cra­cher mon pes­si­misme par res­pect pour M.Chouard, ce n’est vrai­ment pas le lieu, mais il va fal­loir du temps pour s’en remettre.

          Ami­tiés à tous.

          Réponse
    • barbe

      OUI
      MERCI Benoit
      DE CETTE BELLE INITIATIVE
      à laquelle je m’associe

      c’est cela qu’il nous faut : des mil­lions de signa­tures (les dépu­tés sui­vront le mouvement).
      Au boulot !

      Réponse
  13. Ronald

    Content que le livre t’ai plu Etienne.

    Une des choses que montre ce pre­mier tour, c’est qu’il n’y a pas pire erreur en poli­tique que de prendre ses dési­rs pour des réa­li­tés. A l’heure actuelle, le « sys­tème » reste encore infi­ni­ment puis­sant dans ses capa­ci­tés à impo­ser ce qu’il veut. Macron était com­plè­te­ment incon­nu il y a deux ans, et aujourd’­hui il va être choi­si par la popu­la­tion pour être chef de l’État.
    Évi­dem­ment, on est sidé­ré quand on voit inter­ro­ger les sou­tiens de Macron : « je vote pour lui parce qu’il est jeune et dyna­mique », « parce qu’il veut aller de l’a­vant », « parce qu’ il plaît aux femmes » (sic). C’est un pro­blème sur lequel on ne pour­ra pas faire l’im­passe mais qui reste négli­gé dans les cercles démo­crates : beau­coup de gens sont très faciles à manipuler.
    On a aus­si beau­coup glo­sé sur le rejet géné­ra­li­sé du régime actuel. Résul­tat : l’abs­ten­tion reste dans les mêmes eaux que d’ha­bi­tude, de même que le vote blanc, et il y a encore une majo­ri­té confor­table qui sou­tient le pou­voir en place.

    Les pires sont à mon sens ceux qui se disent que l’é­lec­tion a dû être tru­quée. Parce que Macron ne peut pas être si haut, ou Asse­li­neau si bas, etc … Cela tra­duit seule­ment que soit ils sont inca­pables d’i­ma­gi­ner que tant de per­sonnes ont un avis dif­fé­rent du leur, soit qu’il ne fré­quentent que des gens qui leur res­semblent (les deux hypo­thèses sont bien malheureuses).

    Un der­nier point : il ne faut pas dire qu’ « on n’est pas­sé pas loin » comme si on pou­vait faire l’é­qui­va­lence « Mélen­chon aurait fait 25 % = on vivrait dans un pays de cocagne ». Je pense qu’on peut dire que si Mélen­chon avait été élu, l’o­li­gar­chie aurait eu plus de dif­fi­cul­tés pour faire pas­ser cer­tain de ses pro­jets. Mais il n’y a rien a attendre du régime par­le­men­taire tant qu’il n’y a pas une masse signi­fi­ca­tive de citoyens cri­tiques, et on en est encore loin. Quant à dire « France insou­mise = démo­cra­tie », ça me fait bien rire : je trouve incroyable que dans la consul­ta­tion (qui n’est qu’­in­for­ma­tive sur les opi­nions des membres) sur les inten­tions de vote au second tour, il y a l’op­tion « Je vote Macron », « Je m’abs­tiens », « Je vote blanc ou nul », mais pas « Je vote Le Pen » ! :
    http://​www​.libe​ra​tion​.fr/​d​i​r​e​c​t​/​e​l​e​m​e​n​t​/​l​a​-​c​o​n​s​u​l​t​a​t​i​o​n​-​d​e​s​-​m​i​l​i​t​a​n​t​s​-​d​e​-​l​a​-​f​r​a​n​c​e​-​i​n​s​o​u​m​i​s​e​-​a​-​c​o​m​m​e​n​c​e​_​6​2​5​78/
    C’est pire que ce que peuvent faire les pou­voirs tota­li­taires. Par exemple, pour le réfé­ren­dum de 2005, qui n’a été lui aus­si fina­le­ment que consul­ta­tif, on avait tout de même des bul­le­tins « Non » dans les bureau de vote. Celui qui ne voit pas là que l’ap­pa­reil de la France Insou­mise est tenu par des gens qui haïssent la démo­cra­tie, il ne le ver­ra jamais.

    Réponse
    • ève

      Bon­jour ,
      je pense effec­ti­ve­ment que cette élec­tion pour­rait bien avoir été truquée .
      Pourquoi ?
      Au regard du pas­sé , de ce que nous vivons et de ce qui reste à venir , je ne pense pas être dans l’exa­gé­ra­tion , sachant qu’ils feront tout ce qui est en leur pou­voir pour réus­sir leurs projets .….!
      Il est vrai , la preuve en est et ça me gêne que beau­coup d’é­lec­teurs ne soient pas du même avis que le mien ! Et si je dois être pire pour cette rai­son , eh bien soit !
      Ce qui est cer­tain , c’est que je ne don­ne­rais plus ma voix , ni ma signa­ture pour ins­tal­ler mes enfants dans le même malheur !
      Mer­ci de recon­naitre que J.L.Mélenchon a fait une remar­quable cam­pagne , per­so je pense qu’uns fois au pou­voir , il aurait fait grin­cer cer­tains rate­liers , tout en per­met­tant au moins une approche inci­ta­trice à rejoindre une consti­tuante ! Un outil qui aurait pu réveiller un bon nombre d’entre nous , d’où l’in­quié­tude dont je parle plus haut !
      Je suis d’ac­cord avec le fait qu’on ne doit pas appe­ler à voter pour un (e) can­di­dat (e) . C’est de la dic­ta­ture et cette pra­tique est réser­vée à l’é­lec­tion ! Bonne semaine

      Réponse
  14. barbe

    Ronald
    Vous devez par­ler sous le coup de l’é­mo­tion, au point d’ap­pa­rier deux dis­po­si­tifs si dif­fé­rents, l’or­ga­ni­sa­tion d’un réfé­ren­dum offi­ciel, et la consul­ta­tion en ques­tion ; je ne vois même pas pour­quoi F I devrait don­ner des consignes, ni même orga­ni­ser cette consul­ta­tion ; cela n’a rien à voir avec 2005.

    Réponse
  15. Hadrien

    LA PRIMAIRE DES PRIMAIRES A DESIGNE SON CANDIDAT OFFICIEL :
    « MENSONGES, DETTE ET ZONEURO », DU « BUSINESS AS USUAL » DE LA PART DU SYSTEME…

    §1/ LA « TROUVAILLE » DU RAPPORT PISANI-FERRY, ADOPTEE PAR MACRON :

    Pour équi­li­brer les dif­fi­cul­tés des actifs,… réduire le niveau de vie des retraités !

    Au pre­mier rang des rares pro­po­si­tions pro­gram­ma­tiques annon­cées par le can­di­dat Macron, on eut en effet la sur­prise de trou­ver la sup­pres­sion de coti­sa­tion sociale des sala­riés, pour la com­pen­ser par une aug­men­ta­tion de la CSG… appli­quée à tous. Il n’a point échap­pé à tous ceux qui ont payé leur coti­sa­tion retraite durant leur car­rière que cela revient pour eux à la payer deux fois, cette aug­men­ta­tion de CSG venant en réduc­tion sèche de leur pen­sion. Mais les sur­prises réser­vées aux retrai­tés et futurs retrai­tés ne s’arrêtent pas là…
    Cha­cun a pu, en effet, obser­ver le retard et la par­ci­mo­nie avec les­quels E.Macron a livré son pro­gramme, dont les élé­ments lui ont été four­nis par l’économiste Pisa­ni-Fer­ry, tout juste libé­ré de sa res­pon­sa­bi­li­té de com­mis­saire à « France-Stra­té­gie », et dont l’apport est consi­gné dans le récent rap­port « 2017–2027, ENJEUX POUR UNE DECENNIE » (Ed. La docu­men­ta­tion fran­çaise). Il est donc inté­res­sant d’extraire de ce rap­port les meilleurs pas­sages illus­tra­tifs de l’analyse pros­pec­tive sur laquelle s’appuie désor­mais le can­di­dat sus-nom­mé, concer­nant les plus âgés d’entre nous :

    » LES ENJEUX : Un niveau de vie qui décroche par rap­port à celui des plus âgés (pp. 184–186)
    La pau­vre­té a long­temps tou­ché davan­tage les per­sonnes âgées que les jeunes. C’est aujourd’hui l’inverse…
    Alors que le niveau rela­tif de consom­ma­tion des adultes à dif­fé­rents âges était plu­tôt stable jusqu’en 2000, on observe ain­si un décro­chage « au béné­fice » des plus de 60 ans depuis cette date.
    Aujourd’hui, en France, le taux de pau­vre­té a ten­dance à décroître avec l’âge, ce qui n’est pas le cas dans les pays du Nord, de l’Allemagne et du Royaume Uni, où la pau­vre­té est stable ou croît avec l’âge. »
    [ Il est donc urgent d’y remé­dier, avec un nivel­le­ment par le bas que détaille la suite ]

    » LES CHOIX COLLECTIFS : Dépenses publiques et évo­lu­tion démo­gra­phique (pp. 194–198)
    Il n’y a rien d’anormal à ce que les plus âgés absorbent une part impor­tante des dépenses de pro­tec­tion sociale puisque… les retraites sont la contre­par­tie de coti­sa­tions pas­sées. Néan­moins, la « géné­ro­si­té » de notre sys­tème de retraite a beau­coup repo­sé… sur un recours de plus en plus sys­té­ma­tique aux défi­cits. Le vieillis­se­ment démo­gra­phique rend la pour­suite de cette ten­dance non sou­te­nable pour les années à venir…
    [Déjà] les plus âgés sont deux fois plus mis à contri­bu­tion pour le finan­ce­ment de la pro­tec­tion sociale qu’il y a trente ans, notam­ment avec la créa­tion de la CSG…, avec la créa­tion de la contri­bu­tion addi­tion­nelle de soli­da­ri­té pour l’autonomie, l’imposition des majo­ra­tions fami­liales de retraite, etc. »

    « LES OPTIONS EN DEBAT : Iden­ti­fier les leviers de réforme (pp.200–202)
    Dans l’hypothèse d’un rééqui­li­brage des trans­ferts publics des âgés vers les jeunes et les actifs, deux leviers peuvent être mobilisés :
    – Le prin­ci­pal arbi­trage concerne les dépenses de retraite, avec deux grandes options qui auraient des effets dif­fé­ren­ciés sui­vant les géné­ra­tions… Agir sur le niveau rela­tif des retraites, ce qui implique d’accélérer ou d’accroître l’érosion du niveau de vie rela­tif des béné­fi­ciaires…, ou agir sur le nombre de retrai­tés en conti­nuant à retar­der l’âge de départ ? Cette seconde option pré­serve le niveau de vie rela­tif des retrai­tés mais pèse sur les actifs actuels.
    – Une plus grande mise à contri­bu­tion des plus âgés peut pas­ser par une réduc­tion des dif­fé­rences de taxa­tion selon l’âge dans le sys­tème actuel sans en modi­fier la struc­ture. [C’est, en clair, la pro­po­si­tion-sur­prise évo­quée en intro­duc­tion, ce qui n’ex­clue pas les autres…]. Elle peut aus­si pas­ser par une réforme plus pro­fonde visant à trans­fé­rer le finan­ce­ment des dépenses sociales du tra­vail vers d’autres assiettes déte­nues par les plus âgés (ensemble des reve­nus, patrimoine).
    Il est éga­le­ment envi­sa­geable d’accompagner une réorien­ta­tion des trans­ferts publics par une action visant à modi­fier – notam­ment par la fis­ca­li­té – les flux de trans­ferts pri­vés (aides fami­liales, dona­tions, suc­ces­sions, déve­lop­pe­ment du viager). »

    [Etant don­né l’im­por­tance du vote des retrai­tés dans le pays, on com­prend pour­quoi le can­di­dat n’est guère reve­nu en détails sur cette « phi­lo­so­phie » gênante de son pro­gramme, digne de para­phra­ser Coc­teau : « Puisque la mon­dia­li­sa­tion et l’eu­ro­li­bé­ra­lisme dégradent la condi­tion des actifs… fai­sons de même avec celle des retrai­tés, afin de rendre le contraste moins visible »]

    §2/ LA « PERFORMANCE » DE LA ZONE EURO :
    L’EURO (1999−2017), MONNAIE MOINS FORTE QUE NE L’ ETAIT LE FRANC (1971−1999) !

    Pour com­pa­rer glo­ba­le­ment les deux mon­naies, il convient d’en obser­ver l’évolution sur leurs périodes d’existence res­pec­tives, par rap­port au dol­lar comme réfé­rence com­mune, depuis la dis­pa­ri­tion du Gold Exchange Stan­dard qui a lais­sé place aux changes flot­tants géné­ra­li­sés jusqu’à la veille de la pré­sente cam­pagne présidentielle :

    Pour le Franc :
    – Fin du Gold Ex. St. (15.08.1971): 1 F = 0,1816 $
    – Cours fin. du Franc (01.01.1999): 1 F = 0,1778 $
    (soit ‑2,1% en 28 ans, ou ‑0,75% par décennie)
    Pour l’Euro :
    – Adop­tion de l’Euro (01.01.1999): 1 E = 1,1667 $
    – Cours act. de l’Euro(22.02.2017): 1 E = 1,0513 $
    (soit ‑9,89% en 18 ans, ou ‑5,5% par décen­nie, une dépré­cia­tion sept fois plus rapide que celle du Franc)

    Une résur­gence du Franc sous forme d’Eurofranc après 18 ans d’absence aurait, on le voit, toutes les rai­sons de retrou­ver son cours en dol­lars lors du pas­sage à l’euro et même, en toute logique, une légère appré­cia­tion (encore faut-il noter que l’Euro n’a pas fini sa période bais­sière de Quan­ti­ta­tive Easing, contrai­re­ment au Dol­lar qui l’avait com­men­cée avant lui).
    Quoique posi­tive en faveur du franc, cette dif­fé­rence est néan­moins très faible pour d’aussi longues périodes, de sorte que la dis­pa­ri­tion de l’Euro serait qua­si­ment une opé­ra­tion blanche pour la dette fran­çaise, qu’il s’agisse de l’émetteur ou des déten­teurs de ses obligations.
    L’Euro est, en effet, une mon­naie dont le cours reflète l’effet de moyenne entre celles du Nord et du Sud de l’Europe : dans tout billet actuel libel­lé en euros, il y a certes une part impli­cite d’ (euro)marks et d’(euro)florins, mais aus­si une forte pro­por­tion d’(euro)lires…. et d’(euro)drachmes.

    Pour la Lire :
    – Fin du Gold Ex. St. (15.08.1971): 1 Lire = 0,0016 $
    – Cours fin de la Lire (01.01.1999): 1 Lire = 0,0006 $
    (soit une dépré­cia­tion de ‑60% sur les mêmes 28 ans que le Franc)
    Une Lire, renais­sant aujourd’hui, subi­rait donc logi­que­ment une très forte dépré­cia­tion en dol­lars par rap­port à son cours ori­gi­nel lors du pas­sage à l’Euro.
    Il en va évi­dem­ment de manière inverse avec le mark.

    Pour le Deutschemark :
    – Fin du Gold Ex. St. (15.08.1971): 1 Dmark = 0,2955 $
    – Cours fin du Dmark (01.01.1999): 1 Dmark = 0,5965 $
    (soit une appré­cia­tion de +100% sur les mêmes 28 ans)
    Un Euro­mark renais­sant subi­rait donc une forte appré­cia­tion par rap­port à son cours en dol­lars lors du pas­sage à l’Euro, rame­nant les exports alle­mands à leurs justes pro­por­tions et confir­mant ain­si les récents pro­pos de Donald Trump qui a jugé l’économie alle­mande « pas­sa­ger clan­des­tin » d’un Euro « sous-éva­lué » par la par­ti­ci­pa­tion des pays du Sud.

    Ces com­pa­rai­sons ne consti­tuent, bien enten­du, que la vision « ten­dan­cielle », en pre­mière approxi­ma­tion, telle que pour­ront en dis­po­ser les tra­ders du monde entier sur leurs écrans lorsqu’ils consul­te­ront leurs his­to­riques en cas de sortie(s) de l’Euro.
    Il est en tous cas erro­né d’alléguer, comme le pré­tendent d’autorité les cercles d’influence relayés par les médias, une forte dépré­cia­tion en Francs en cas de sortie(s), sur­tout pour un spé­cu­la­teur ration­nel. La France, on le voit, a le pri­vi­lège d’occuper une posi­tion médiane, de sorte qu’un Euro­franc serait très voi­sin de l’Euro actuel, et devrait même subir en toute logique une légère appréciation.
    On se réfère sou­vent à l’ « impor­tant défi­cit com­mer­cial » de notre éco­no­mie dégra­dée, pour jus­ti­fier les esti­ma­tions alar­mistes sur la « déva­lua­tion à subir en cas de sor­tie de la mon­naie unique. En effet, lorsque s’acheva l’introduction de l’Euro, sous sa forme fidu­ciaire (2002), notre balance exté­rieure excé­den­taire entra subi­te­ment dans une spi­rale défi­ci­taire dès l’année suivante :
    de peu en 2003, puis :
    de ‑5 Mds en 2004,
    de ‑24 Mds en 2005,
    de ‑30 Mds en 2006,
    de ‑42 Mds en 2007,
    de ‑56 Mds en 2008,
    etc.
    Faut-il rap­pe­ler que ce défi­cit n’est que le pen­dant de l’énorme excé­dent crois­sant de l’Allemagne dis­po­sant d’un mar­ché cap­tif dont la cause est pré­ci­sé­ment la mon­naie unique, son effet devant méca­ni­que­ment dis­pa­raître avec elle. Dans une union moné­taire et doua­nière non fédé­rale, c’est le pays où règne le plus d’austérité socio-éco­no­mique qui oblige tous les autres à le suivre (cf https://​post​jo​rion​.word​press​.com/​2​0​1​7​/​0​2​/​2​7​/​3​3​5​-​m​o​n​n​a​i​e​-​f​o​r​t​e​-​e​t​-​i​d​e​e​s​-​c​o​u​r​t​es/). D’où l’intérêt d’en sor­tir au plus vite !

    §3/ LE REGLEMENT DES DETTES PUBLIQUES EN CAS DE SORTIE DE L’EURO :

    « Conver­tir la dette publique en Francs, en cas de sor­tie de l’Euro ? Il fau­drait l’accord des obli­ga­taires… qui pos­sèdent le droit de pro­té­ger leurs créances », s’écrient les ban­quiers. Mais ce n’est pas ce que sti­pule la « LEX MONETAE », prin­cipe de sou­ve­rai­ne­té moné­taire, issu du droit anglais, qui régit le droit affé­rant entre Etats. Comme le rap­portent les ouvrages spé­cia­li­sés, ce prin­cipe fait juris­pru­dence depuis la déci­sion de la Cour per­ma­nente de jus­tice inter­na­tio­nale en 1929 (à pro­pos d’emprunts étran­gers émis en France!).
    Cf. Publi­ca­tions de la Cour per­ma­nente de jus­tice inter­na­tio­nale, Série A, N°20–21, 12 juillet 1929, Dos­sier E.c.XVIII, Rôle XVI.4 : L’arrêt de la Cour recon­naît à un Etat « le droit de déter­mi­ner lui-même ses mon­naies » dans tout contrat de droit national.

    C’est bien dans le cadre de cette juris­pru­dence que s’inscrite la zone euro lors de l’introduction de la mon­naie unique :
    Jour­nal offi­ciel n° L 162 du 19/06/1997 p. 0001 – 0003
    (CE) N° 110397 DU CONSEIL du 17 juin 1997 fixant cer­taines dis­po­si­tions rela­tives à l’introduction de l’euro
    LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE, Consi­dé­rant 8 :
    (8) « consi­dé­rant que l’introduction de l’euro consti­tue une modi­fi­ca­tion de la loi moné­taire de cha­cun des États membres par­ti­ci­pants ; que la recon­nais­sance de la loi moné­taire d’un État est un prin­cipe uni­ver­sel­le­ment recon­nu ; que la confir­ma­tion expli­cite du prin­cipe de conti­nui­té doit entraî­ner la recon­nais­sance de la conti­nui­té des contrats et autres ins­tru­ments juri­diques dans l’ordre juri­dique des pays tiers… »
    C’est d’ailleurs ce qui fut appli­qué aux titu­laires d’obligations en Deutsche Marks, qui redou­taient le pas­sage à l’Euro et sa dépré­cia­tion par rap­port au Mark : mal­gré les pro­pos ras­su­rants de Wim Dui­sen­berg à l’époque, cou­pon et prin­ci­pal leur furent ver­sés en nou­velle mon­naie natio­nale et mon­naie unique, l’Euro, impli­quant à terme un écart sub­stan­tiel. Les ban­quiers auraient mau­vaise grâce à ne pas s’en souvenir !

    Comme exemple à ne pas suivre pour les Etats, celui de l’Argentine en 2001 : C’est pré­ci­sé­ment pour ne pas avoir émis ses emprunts en droit natio­nal que l’Argentine fit la dou­lou­reuse expé­rience du « défaut » : le Tré­sor argen­tin avait contrac­té sa dette en dol­lars auprès de Wall Street, en droit américain !
    En Europe, selon les poin­tages du stra­té­giste Jens Nor­wig (Banque Nomu­ra) à par­tir des docu­ments de la BRI (Banque des règle­ments inter­na­tio­naux), la qua­si-tota­li­té des OAT fran­çaises, ita­liennes et alle­mandes est de droit natio­nal. Ain­si, lorsqu’on se réfère aux dif­fé­rences réelles de leur tenue face au dol­lar qui étaient celles de ces mon­naies avant leur entrée dans l’Euro, on constate trois situa­tions différentes :

    – Pour le Franc (ou Eurofranc):
    A l’issue des 28 ans pré­cé­dant l’Euro depuis l’abandon de Bret­ton Woods, la dépré­cia­tion finale du Franc en dol­lars (-2%) fut moindre, comme on l’a vu, que celle de l’Euro à l’issue de ses dix huit ans d’existence qui sui­virent (-10%).
    Quoique posi­tive en faveur du franc, cette dif­fé­rence est néan­moins très faible pour d’aussi longues périodes, de sorte que la dis­pa­ri­tion de l’Euro serait qua­si­ment une opé­ra­tion blanche pour la dette fran­çaise, qu’il s’agisse de l’émetteur ou des déten­teurs de ses obligations.
    Pour l’Etat Fran­çais, en quelque sorte, la pro­tec­tion qu’offre la « LEX MONETAE » ne serait qu’une seconde ligne de défense en cas de réac­tions irra­tion­nelles ou inten­tion­nel­le­ment adverses des mar­chés financiers.

    – Pour le Mark (ou Euromark):
    En dol­lars, l’appréciation consta­tée du mark (+100% à l’issue des 28 ans pré­cé­dant l’Euro) est à oppo­ser à la dépré­cia­tion de l’euro qui sui­vit (-10%) et donne une forte dif­fé­rence, théo­ri­que­ment résur­gente à la sor­tie de l’euro.
    A l’inverse de l’entrée dans l’Euro, les déten­teurs d’obligations alle­mandes ver­ront ver­sés leurs cou­pon et prin­ci­pal en Marks, une opé­ra­tion très posi­tive à terme.
    Symé­tri­que­ment, l’Etat émet­teur alle­mand sera tenu de payer ces sommes en Marks alors que leur taux ori­gi­nel consen­ti s’appliquait à l’Euro, une opé­ra­tion néga­tive pour lui.

    – Pour la Lire (ou Eurolire):
    La dépré­cia­tion de la Lire en dol­lars (-60% entre 1971 et 1999) est à ajou­ter à la dépré­cia­tion de l’Euro qui sui­vit, ce qui donne une forte dépré­cia­tion totale.
    Les déten­teurs d’obligations ita­liennes ver­ront ver­sés en Lires leurs cou­pon et prin­ci­pal, une opé­ra­tion for­te­ment néga­tive à terme… pour les ban­quiers qui en font partie.
    Symé­tri­que­ment, l’Etat émet­teur ita­lien paye­ra ces sommes en Lires, alors que le taux ori­gi­nel s’appliquait à l’Euro, une opé­ra­tion for­te­ment posi­tive pour lui. On com­prend pour­quoi le sys­tème finan­cier enrage contre la « LEX MONETAE », qu’il fait mine d’ignorer !

    Il y a pour­tant pire à redou­ter pour « le monde de la finance » : L’Espagne et le Por­tu­gal n’ont que les deux tiers de leurs dettes conclues en droit natio­nal. Quant à la Grèce, on peut faire confiance à Gold­man Sachs et aux autres pour avoir ligo­té cet Etat à leur pro­fit, du temps ou un gou­ver­ne­ment cor­rom­pu le diri­geait. On com­prend au pas­sage pour­quoi le mal­heu­reux Tsy­pras a héri­té d’une cami­sole de force.
    Or, les Etats du Sud ont plei­ne­ment réa­li­sé que la zone Euro est un mar­ché cap­tif pour l’Allemagne & Co, « pas­sa­gers clan­des­tins » d’une mon­naie plus com­pé­ti­tive que l’ancienne mon­naie nationale.
    Lorsque Fran­çais et Ita­liens se déci­de­ront à aban­don­ner l’Euro, ce qui ne sau­rait tar­der bien long­temps mal­gré les com­pli­ci­tés diverses qu’y compte le « sys­tème », les autres devront suivre et la zone Euro se dis­sou­dra, au prix sans doute d’un « défaut »… au moins !
    Voi­là ce qu’il en coû­te­ra à la zone Euro d’avoir été aus­si aveugle. L’Union Scan­di­nave et l’Union Latine, avant elle, s’étaient dis­soutes après quelques décen­nies. Avec l’accélération tech­no­lo­gique des mar­chés, ça ne sau­rait attendre pour la zone Euro, car plus l’expérience se pro­longe et plus les diver­gences à l’oeuvre seront coû­teuses à la sortie !

    Réponse
  16. Benoît

    Bon­jour,

    Je ne suis abso­lu­ment pas d’ac­cord avec votre avis Ronald, en tout cas celui que vous expri­mez dans votre der­nier point.

    Pre­miè­re­ment, je n’ai aucune éti­quette, je ne milite pour aucun mouvement.
    J’as­pire uni­que­ment à la citoyen­ne­té, et mon constat est que les outils qui pour­raient nous y ame­ner sont très peu nom­breux, voire qua­si inexis­tants. De ce constat je me jet­te­rai sur n’im­porte quel levier nous per­met­tant de mettre en avant une idée (le refe­ren­dum de 2005 par ex) ou de sou­te­nir un pro­jet, aus­si impar­fait soit-il.
    Je ne suis l’ad­mi­ra­teur benêt d’au­cun lea­der, et mon constat n’est pas celui, com­plè­te­ment naïf, que vous dépei­gnez. Je suis conscient qu’en tout lea­der ou pro­fes­sion­nel de la poli­tique, il y a une part (plus ou mloins grande) d’op­por­tu­nisme, voire de carrièrisme.
    Je ne sais pas à qui vous attri­buez le « on n’est pas­sé pas loin »… Mais vous sem­blez connaître mieux qu’eux même la posi­tion de ceux qui ont voté pour le pro­gramme de la FI (on peut rai­son­na­ble­ment pen­ser que c’est le cas d’une majo­ri­té). Je ne sais donc pas qui vous accu­sez d’as­so­cier une vic­toire de mélen­chon à un pays de cocagne…
    Si Mélen­chon avait été élu, l’oligarchie aurait eu plus de dif­fi­cul­tés pour faire pas­ser cer­tain de ses pro­jets, certes. Elle aurait aus­si réus­si à blo­quer une par­tie des avan­cées pro­po­sées par ce pro­gramme, c’est plus que pro­bable. Mais vous oubliez de dire que nous aurions éga­le­ment eu l’op­por­tu­ni­té de rem­por­ter cer­taines batailles, c’est à dire tous les points pro­gres­sistes de son pro­gramme qui auraient effec­ti­ve­ment pu être appli­qués. Dans quelle pro­por­tion nous n’en savons rien, mais quand bien même aurait-ce été 15% du pro­gramme, j’au­rais de loin pré­fé­ré cette pers­pec­tive. S’ar­rê­ter à la consti­tuante alors qu’on est can­di­dat à la pré­si­dence, c’est oublier l’ur­gence sociale, éco­lo­gique et démo­cra­tique donc nous souf­frons tous. Ce pro­gramme avait donc le mérite de mettre en com­mun et d’of­frir à la fois des réponses concrètes à la souf­france du peuple, et des clés pour cet ave­nir démocratique.
    Vous pré­fè­rez sans doute conti­nuer à faire par­tie des éclai­rés, de cette mino­ri­té face à la masse… Quant à votre com­pa­rai­son du mou­ve­ment FI à un tota­li­ta­risme dégui­sé, excu­sez moi mais c’est du pur délire. Vous pré­fé­re­riez sans doute avoir eu ce choix du vote Lepen, qui est le sym­bole même de l’as­pi­ra­tion à la démo­cra­tie… Ima­gi­nez ce qu’au­raient été les cri­tiques si ce choix avait été pro­po­sé, ce que les médias de masse en aurait fait aurait été bien plus des­truc­teur dans l’o­pi­nion et dans la pour­suite de ce com­bat, qui en est mal­gré tout, et dont sur­tout nous pou­vons tous nous emparer.
    Je suis conster­né par ce que vous écri­vez, je pense que vous par­ti­ci­pez de cette manière à entre­te­nir cet état des lieux que vous décriez. J’es­père que vous m’ex­cu­se­rez la force de mon propos.
    J’au­rais pu ali­gner davan­tage d’ar­gu­ments, mais j’ai peur de me fatiguer…

    Réponse
  17. Anouk

    Bon­jour,
    Avec ces élec­tions, j’ai une nou­velle fois l’im­pres­sion d’être prise en otage. J’ai voté Mélen­chon au 1er tour, et voi­là que s’im­posent 2 figures à l’op­po­sé de mes convic­tions. Je n’ai aucune envie d’être diri­gée par Le Pen et ses lieu­te­nants nos­tal­giques d’Hit­ler, ni par Macron qui va découdre le code du tra­vail pour per­mettre plus de flexi­bi­li­té. Sait-il que le sala­rié, au bout du bout de la chaîne, n’au­ra pas d’autre choix que de sup­por­ter tou­jours plus de contraintes pour ne pas gagner plus ? Plus on donne du pou­voir aux employeurs, et plus ils com­priment leurs salariés…
    Il faut contrer le FN ! Oui, je veux bien mais le second choix n’est pas ter­rible non plus. Je ne sais pas com­ment je vais voter au second tour, à moins de voter blanc ! A vos idées…
    Anouk

    Réponse
  18. BA

    La devise des riches : « 300 chô­meurs en plus, c’est une anecdote. »

    Mer­cre­di 26 avril 2017 :

    Jacques Atta­li est un très proche sou­tien d’Em­ma­nuel Macron.

    Whirl­pool, « c’est une anec­dote » : la bourde d’At­ta­li, au pire moment.

    Des pro­pos qui ne passent pas. Invi­té ce matin de LCI, Jacques Atta­li a choi­si le pire moment – Emma­nuel Macron ren­contre ce midi à Amiens les sala­riés en grève de l’u­sine Whirl­pool à la Chambre de Com­merce et d’In­dus­trie d’A­miens – pour décla­rer que Whirl­pool est … « une anecdote ». 

    Face à Audrey Cres­po-Mara, ce sou­tien d’Em­ma­nuel Macron a esti­mé que Whirl­pool, « c’est une anec­dote qui s’ins­crit dans un contexte plus large de créa­tion d’emplois ».
    « Le cas de 300 per­sonnes n’est pas du res­sort du pré­sident de la Répu­blique », a pour­sui­vi Jacques Atta­li, ajoutant :
    « Le pré­sident n’est pas là pour régler chaque cas indi­vi­duel, pas là pour faire de fausses promesses. »

    Une décla­ra­tion qui fera pro­ba­ble­ment grin­cer des dents en interne. Car depuis jan­vier, les 290 sala­riés de cette usine de fabri­ca­tion de sèche-linge, qui appar­tient à l’a­mé­ri­cain Whirl­pool, numé­ro un mon­dial de l’élec­tro­mé­na­ger (20 mil­liards de dol­lars de chiffre d’af­faires), vivent avec une épée de Damo­clès au-des­sus de la tête.
    Leur employeur leur a annon­cé qu’il fer­me­rait en juin 2018 cette uni­té de pro­duc­tion, la der­nière usine du groupe en France, pour la délo­ca­li­ser à Lodz, en Pologne, et ain­si s’a­dap­ter « à un contexte de mar­ché de plus en plus concurrentiel ».

    Du coté du Front natio­nal, l’oc­ca­sion était évi­dem­ment trop belle pour la lais­ser pas­ser. « Hon­teux ! » a ain­si réagi Flo­rian Phi­lip­pot, épin­glant Jacques Atta­li sur Twitter :

    Une « anec­dote » pour Atta­li sou­tien de Macron ! 300 emplois sup­pri­més, des familles bous­cu­lées, une anec­dote ? Honteux !

    http://​temps​reel​.nou​ve​lobs​.com/​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​2​0​1​7​/​2​0​1​7​0​4​2​6​.​O​B​S​8​5​7​6​/​w​h​i​r​l​p​o​o​l​-​c​-​e​s​t​-​u​n​e​-​a​n​e​c​d​o​t​e​-​l​a​-​b​o​u​r​d​e​-​d​-​a​t​t​a​l​i​-​a​u​-​p​i​r​e​-​m​o​m​e​n​t​.​h​tml

    Réponse
  19. BA

    1- La France d’en haut :

    Dimanche soir, pour fêter la vic­toire d’Em­ma­nuel Macron, trois ban­quiers de la banque Roth­schild étaient au pre­mier rang.

    Lisez cet article du Canard Enchaîné :

    Macron et ses grou­pies de la banque Rothschild.

    Dimanche 23 avril, deux asso­ciés gérants de la banque d’af­faires Roth­schild, avec les­quels Emma­nuel Macron a tra­vaillé durant près de quatre ans (de sep­tembre 2008 à mai 2012), se pressent au pre­mier rang du QG du Parc des expo­si­tions, porte de Ver­sailles, pour fil­mer avec leurs télé­phones por­tables l’ar­ri­vée du vain­queur du pre­mier tour.

    Accom­pa­gné de Laurent Baril, star des fusions-acqui­si­tions de la banque d’af­faires, Oli­vier Pécoux, co-pré­sident du comi­té exé­cu­tif du groupe Roth­schild & Co, est un brin gêné d’être repé­ré par une jour­na­liste du Canard Enchaîné.

    « Je suis ici inco­gni­to », insiste le bras droit de David de Roth­schild, alors qu’il fait par­tie des réci­di­vistes. Le 13 juillet 2016, Oli­vier Pécoux avait déjà assis­té au pre­mier mee­ting pari­sien d’Em­ma­nuel Macron.

    Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien cama­rade de la mai­son Roth­schild : Lio­nel Zin­sou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Mati­gnon et ex-pre­mier Ministre du Bénin.

    Les trois ban­quiers s’é­mer­veillent à l’i­dée que Macron, qu’ils ont connu « bébé », puisse l’emporter. Il serait le second Roth­schild, après Georges Pom­pi­dou, à gra­vir sous la Ve Répu­blique les marches de l’Elysée.

    L’His­toire – et les vraies gens – en marche …

    Source : Le Canard Enchaî­né, mer­cre­di 26 avril, page 2.

    2- La France d’en bas :

    Chô­mage : caté­go­rie A, B, C, D, E :

    6 567 000 per­sonnes ins­crites à Pôle Emploi.

    http://​dares​.tra​vail​-emploi​.gouv​.fr/​I​M​G​/​p​d​f​/​p​i​-​m​e​n​s​u​e​l​l​e​_​s​t​j​1​7​e​m​m​.​pdf

    Réponse
  20. etienne

    Ana Sailland :

    … J’a­voue avoir encore eu quelque espoir …

    Dia­bo­lique est cet art consom­mé qui per­met à suf­fi­sam­ment d’es­poir d’é­mer­ger pour inci­ter à voter, donc pour légi­ti­mer ceux qui sont pro­pul­sés plein pot, à coups de pieds occultes, finan­ciers entre autres ; art qui règle les manettes de la connais­sance, de l’in­di­gna­tion, de l’es­prit de révolte, en les limi­tant en des­sous du seuil cri­tique qui pro­vo­que­rait chan­ge­ment, afin qu’au final l’es­poir soit vain :
    l’es­poir est nour­ri pour pro­vo­quer pas­sion et par­ti­ci­pa­tion, mais pas assez pour engen­drer révo­lu­tion légale.

    Un jour, cepen­dant, mais cette idée fait peut être par­tie du piège, un jour cepen­dant, peut être une erreur de dosage des manettes sera-t-elle com­mise. … Et c’est par cette pen­sée qu’on se fera encore avoir …

    Tout se passe au niveau de l’in­for­ma­tion, je veux dire des « grands médias », qui bom­bardent, et de manière sou­vent sub­li­mi­nale, en usant de mots ou locu­tions mis à l’en­vers, ou par l’al­lu­sion plus que par la démonstration.

    Il fau­drait la démo­cra­tie pour ins­ti­tuer l’in­for­ma­tion non tru­quée, mais il fau­drait l’in­for­ma­tion non tru­quée pour impli­quer l’exi­gence démo­cra­tique. Telle est, du moins dans l’un de ses aspect, la nature de la nasse.

    C’est pour­quoi est si impor­tante l’in­for­ma­tion paral­lèle, virale, la pol­li­ni­sa­tion. La tâche est immense, telle que renou­ve­ler l’eau des océans en n’u­sant que d’une petite cuiller. Rai­son de plus pour le faire. Mais quelle inertie .….….

    Le drame, ou une par­tie du drame, réside dans le fait qu’en tout temps, des révo­lu­tion­naires éclai­rés qui d’une façon ou d’une autre ren­versent un sys­tème, se retrou­vant dans la posi­tion des anciens maîtres, promp­te­ment adoptent leur usage. Si bien que seul un tsu­na­mi de conscience est sus­cep­tible de renou­ve­ler le monde sans immé­dia­te­ment repro­duire l’an­cien monde. La conscience de quelques uns ne suf­fit pas, est néces­saire celle de tous.

    C’est donc ça le job : pro­duire un tsu­na­mi de conscience.
    (Et à l’é­cart de ce pro­jet, l’i­dée de squat­ter le sys­tème ou d’en uti­li­ser les failles est bien maigre en espoir, preuve en est faite, une fois de plus)

    (com­men­taire de l’in­dis­pen­sable Ana, sur Face­book)

    Réponse
  21. Parent Pierre

    httpv://www.youtube.com/watch?v=vfTJ4vmIsO4

    Réponse
  22. BA

    En France, qu’est-ce que la nou­velle aristocratie ?

    Réponse :

    C’est la caste for­mée par les hommes poli­tiques euro­péistes, les grandes banques fran­çaises, les grands patrons, les jour­na­listes de la presse papier, les jour­na­listes de la radio … et bien sûr les jour­na­listes de la télévision.

    Cette soli­da­ri­té entre les membres de la nou­velle aris­to­cra­tie se dévoile par­fois, invo­lon­tai­re­ment, devant les camé­ras de télévision.

    Der­nier exemple en date :

    La jour­na­liste Ruth Elkrief fait un check pas­sion­nel avec Emma­nuel Macron sur BFM TV.

    Une « rapide poi­gnée de main » : le soir qui suit son inter­ven­tion à l’u­sine de Whirl­pool d’Ar­ras, le mer­cre­di 26 avril 2017, Emma­nuel Macron tenait un mee­ting dans la ville même. 

    Sur­pris par le direct, Emma­nuel Macron prend dis­crè­te­ment mais affec­ti­ve­ment la main de Ruth Elkrief alors qu’il passe près des caméras. 

    httpv://www.youtube.com/watch?v=6MkgJ9AJjVA

    Réponse
    • Ronald

      C’est l’in­con­vé­nient pour l’o­li­gar­chie d’a­voir choi­si en catas­trophe un can­di­dat sans expé­rience. Au moins Sar­ko­zy et Hol­lande avaient le sens de la com­mu­ni­ca­tion poli­tique et ne se lais­saient pas prendre aus­si faci­le­ment. Macron, lui, fait gaffe sur gaffe. Avez-vous vu la scène de l’hy­gia­phone pour par­ler aux ouvriers ? Il est vrai­ment impayable …
      https://​you​tu​.be/​Q​d​_​E​k​q​f​B​y0I

      Je pense qu’a­près son élec­tion, ses com­man­di­taires auront inté­rêt à le tenir enfer­mé à l’E­ly­sée pour qu’il se sabote pas tout.

      Réponse
  23. etienne
  24. etienne

    La déma­go­gie avait besoin d’un corps, elle a choi­si celui de Macron :

    Réponse
    • Berbère

      ho, il a osé…le ven­deur de poudre à lessiver…
      « pen­sez prin­temps, dash lave plus blanc, mes amis, il lave en même temps votre cer­veau, c’est‑y pas merveilleux 🙂
      Mer­ci qui ? mer­ci du c…

      Réponse
  25. Pierre

    Je penses que cette élec­tion a au moins pour méri­té de nous recon­nec­ter aux chiffres.

    Quand on a une vidéo qui fait 1 mil­lion de vues, on se dit « Wouas c’est énorme ». Mais en réa­li­té 1 mil­lion ce n’est rien, c’est 2% des inscrits.

    On est peut-être 2 Mil­lions à s’in­for­mer sérieu­se­ment de poli­tique sur inter­net, mais ça ne repré­sente guère que 4%. Dilués entre Melen­chon, Asse­li­neau, abs­ten­tion, voire Le Pen, ça n’a stric­te­ment aucun impact sur le résultat.

    Il faut bien se rendre comptes qu’il faut que l’on réveille non pas 1 ou 2 mil­lion, mais 20 mil­lions de personnes !

    Réponse
    • Patrick

      « Il faut bien se rendre comptes qu’il faut que l’on réveille non pas 1 ou 2 mil­lion, mais 20 mil­lions de personnes ! »

      Et com­bien de télé­phages qui régur­gitent la doxa par­mi eux ?
      Toute per­sonne qui traîne ici n’i­gnore pas les effets de la mani­pu­la­tion de masse..

      Les médias dits « mains­tream » , même si cet angli­cisme me fait mal aux gen­cives 😉 ont réus­si le tour de force de ren­ver­ser les valeurs , c.à.d. que leur rhé­to­rique répé­tée à l’en­vi consiste à dire que le Net est un repaire de com­plo­tistes. Alors que la véri­té vraie sort de la petite lucarne, comme cha­cun le sait 😉

      Quant à la presse écrite, mori­bonde : Le Monde et son Deco­dex ne sont qu’un exemple ; L’Ex­press , le tor­chon du Bar­bier ser­vile à l’é­charpe rouge a éga­le­ment fait sa bla­ck­list (aïe mes gencives 😉

      Et com­bien d’autres ?

      Non , ce n’est pas gagné en effet, mais vous connais­sez le dic­ton « Un bon bailleur en fait bailler 7 » .…sou­hai­tons que les « éveillés » en réveillent au moins autant 😉

      Réponse
    • Berbère

      Encore un ici…
      Monique Pin­çon Char­lot désha­bille la dynas­tie Le Pen – Canal +, 9 octobre 2016
      httpv://www.youtube.com/watch?v=kbfCbMlFTh4

      Réponse
      • Berbère

        Les ministres des finances européens sont des complices de la grande fraude fiscale

        httpv://www.youtube.com/watch?v=e7Q5U_pvGCI

        Réponse
  26. etienne

    [Rap­pel 2012] : 

    Présidentielles : enquête sur l’incroyable opacité du vote électronique

    « Ce n’est qua­si­ment pas dit, et pour­tant près de 1,5 mil­lion d’é­lec­teurs en France, soit deux fois la dif­fé­rence de voix entre Nico­las Sar­ko­zy et Fran­çois Hol­lande au pre­mier tour de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle, doivent uti­li­ser une machine à voter élec­tro­nique pour expri­mer leur choix. Outre le fait que le vote élec­tro­nique pose d’im­por­tants pro­blèmes de contrôle du scru­tin, qui est à la base de la trans­pa­rence élec­to­rale, le minis­tère de l’in­té­rieur refuse de com­mu­ni­quer la liste des bureaux de vote concer­nés, pré­sents dans 64 com­munes. Enquête. »

    Lire la suite :
    http://​www​.nume​ra​ma​.com/​m​a​g​a​z​i​n​e​/​2​2​4​7​7​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​s​-​e​n​q​u​e​t​e​-​s​u​r​-​l​-​i​n​c​r​o​y​a​b​l​e​-​o​p​a​c​i​t​e​-​d​u​-​v​o​t​e​-​e​l​e​c​t​r​o​n​i​q​u​e​.​h​tml

    Source : Numerama

    Réponse
  27. Hadrien

    LA MONDIALISATION DEJA « EN MARCHE » SELON E.MACRON,
    MINISTRE SOUS F.HOLLANDE :

    « Il faut des jeunes fran­çais qui aient envie d’être milliardaires »
    Les Echos, 6 jan­vier 2015

    « Il y a une poli­tique de fai­néants [sala­riés], et il y a la poli­tique des arti­sans [ube­ri­sés] »
    Le Monde, 27 février 2015

    « La grande dif­fé­rence entre la France et le Royaume-Uni dans les années 1980 [M.Thatcher],c’est que nous n’a­vons pas assu­ré les réformes à l’époque »
    BBC, 14 mars 2015

    « Je n’aime pas ce terme de modèle social »
    Dis­cours au minis­tère des finances, 15 juillet 2015

    « Le sta­tut de fonc­tion­naire est de moins en moins défendable »
    Dis­cours au think tank « En temps réel », 18 sep­tembre 2015

    « Ce pro­jet, nous vou­lons le por­ter pour 2017 »
    TF1, Jour­nal de 20 heures, 30 août 2016

    POUR COMPLETER LE PORTRAIT :
    http://blog.mondediplo.net/2017–04-12-Macron-le-spasme-du-systeme

    Réponse
  28. BOULLET Frédéric

    Bon­jour Etienne Chouard,
    J’ai à chaque fois un immense res­pect pour les ques­tions que vous sou­le­vez. Elles méritent un débat qui devrait être à chaque fois national.
    En revanche j’ai une ques­tion à laquelle je n’ai pas la réponse. Pou­vez me don­ner votre avis.
    Si nous votons ce que l’on nous dit de voter, par médias inter­po­sés et bien finan­cés ; com­ment pou­vons nous nous trou­ver assez malin pour voter des lois en suf­frage direct ?
    C’est pro­bable que vous ayez déjà débat­tu cette ques­tion, dans ce cas auriez vous un lien ?
    Très bonne jour­née à vous !
    Fred Boullet

    Réponse
  29. BA

    Toi aus­si, vote pour la col­la­bo­ra­tion avec l’Allemagne.

    Toi aus­si, vote pour faire la poli­tique de l’Allemagne.

    Toi aus­si, vote pour l’Eu­rope allemande.

    Dimanche 7 mai 2017, Jean Lemierre, le pré­sident de la banque BNP Pari­bas, vote­ra pour Emma­nuel Macron.

    Fré­dé­ric Oudéa, le patron de la banque Socié­té Géné­rale, vote­ra Macron.

    Fran­çois Pérol, le patron de la banque Banque Popu­laire – Caisse d’E­pargne, vote­ra Macron.

    Domi­nique Lefebvre, le patron de la banque Cré­dit Agri­cole, vote­ra Macron.

    Ber­nard Arnault, le patron de LVMH, vote­ra Macron.

    Jean-Paul Agon, le patron de L’O­réal, vote­ra Macron.

    Mar­tin Bouygues, le patron de Bouygues, vote­ra Macron.

    Serge Das­sault, le patron de Das­sault, vote­ra Macron.

    Arnaud Lagar­dère, le patron de Lagar­dère, vote­ra Macron.

    Tous les ban­quiers, tous les grands patrons du CAC 40 vote­ront Macron.

    En plus de tous ces col­la­bos, la grande patronne de l’U­nion Euro­péenne Ange­la Mer­kel vote­ra Macron.

    La chan­ce­lière alle­mande Ange­la Mer­kel a indi­qué dans un entre­tien à des jour­naux alle­mands qu’elle sou­hai­tait l’é­lec­tion du can­di­dat cen­triste Emma­nuel Macron en France, qui serait un « pré­sident fort ». 

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/28/97001–20170428FILWWW00322-merkel-confiante-que-macron-sera-un-president-fort-s-il-est-elu.php

    Réponse
  30. republique

    Mon­sieur Chouard, je me per­mets de vous relancer.
    Plu­sieurs com­men­taires vont dans ce sens. Pour­quoi ne vou­lez-vous pas publier ce commentaire ?

    Fran­çaises, Fran­çais : Vous aurez été prévenus…

    Nous pou­vons battre le FN, et Macron.
    Ils ne repré­sentent qu’à eux deux 45,4% des votes, soit 34,4% des inscrits.
    En nous unis­sant, nous pou­vons faci­le­ment les battre.
    Nous, les autres, repré­sen­tont 54,6% des votes, soit 65,6% des inscrits 

    Ca fait plu­sieurs élec­tions pré­si­den­tielles que les Le Pen pol­luent. Il est pos­sible d’y mettre fin définitivement :
    1- Voter FN au second tour.
    2- Voter non au réfé­ren­dum de sor­tie de l’ue(https://​www​.public​se​nat​.fr/​a​r​t​i​c​l​e​/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​s​o​n​d​a​g​e​-​7​0​-​d​e​s​-​f​r​a​n​c​a​i​s​-​o​p​p​o​s​e​s​-​a​-​u​n​e​-​s​o​r​t​i​e​-​d​e​-​l​a​-​f​r​a​n​c​e​-​d​e​-​l​-​u​n​i​o​n​-​e​u​r​o​p​e​e​nne)
    3- MLP démis­sion­ne­ra, et nous serons débar­ras­sé une bonne fois pour toute d’elle (http://​www​.ouest​-france​.fr/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​m​a​r​i​n​e​-​l​e​-​p​e​n​/​r​e​f​e​r​e​n​d​u​m​-​s​u​r​-​l​a​-​s​o​r​t​i​e​-​d​e​-​l​-​e​u​r​o​-​l​e​-​p​e​n​-​q​u​i​t​t​e​r​a​i​t​-​l​e​-​p​o​u​v​o​i​r​-​e​n​-​c​a​s​-​d​e​-​n​o​n​-​4​8​4​1​047)

    Nous auront fait dis­pa­raitre le FN du pay­sage poli­tique, et nous aurons confir­mé l’engagement de la France en Europe par les urnes.

    L’autre scé­na­rio qui est en train de se pro­fi­ler est une vic­toire du FN en 2022 avec majo­ri­té par­le­men­taire… ce scé­na­rio est, semble-t-il, encore pire.(http://​www​.cau​seur​.fr/​c​h​r​i​s​t​o​p​h​e​-​g​u​i​l​l​u​y​-​m​a​c​r​o​n​-​f​n​-​f​i​l​l​o​n​-​4​3​3​0​6​.​h​tml)

    Nous avons aujourd’hui une carte élec­to­rale qui empêche de don­ner une majo­ri­té par­le­men­taire au FN. En cas de parole non res­pec­tée, le par­le­ment pour­ra lan­cer la pro­cé­dure de des­ti­tu­tion du pré­sident. Dans 5 ans, il en sera tout autrement…

    Les Répu­bli­cains, les insou­mis, le par­ti socia­liste pour­ront avoir ain­si leur revanche.

    Réponse
    • joss

      Tout à fait d’ac­cord avec vous. Il ne faut pas avoir peur de Le Pen, pas plus que de Macron.
      La dic­ta­ture n’ar­rive que lorsque les Puis­sants constatent que leur démo­cra­tie de façade ne suf­fit plus à pou­voir pro­fi­ter du grand nombre. Ils changent alors le régime. Cela ne dépend pas de qui sera choi­si par l’é­lec­tion (Macron ou Le Pen – ou autres si c’é­tait le cas).
      Cela peut se pas­ser à la suite d’é­lec­tions de tout hori­zon, de droite comme de gauche. Un gou­ver­ne­ment de la vraie gauche peut entraî­ner indi­rec­te­ment un coup d’é­tat, il suf­fit de pen­ser au Chi­li d’Al­lende et du coup d’é­tat de Pino­chet, au coup d’é­tat de Fran­co en Espagne sous un gou­ver­ne­ment de gauche, la Grèce des colonels,…
      Alors dire que l’on risque gros à choi­sir le Pen, c’est de la fou­taise, on ne ris­que­rait pas plus qu’à choi­sir Macron et cela ne dépen­drait pas de Macron.

      Réponse
    • Jacques

      MLP dit tout et le contraire de tout tout le temps.
      Rien ne nous assure qu’elle fera réel­le­ment un réfé­ren­dum et sur­tout, rien ne nous assure qu’elle démis­sio­ne­ra si le résul­tat n’est pas conforme. Pour­quoi ? Parce que rien ne l’y oblige par­di ! Et que le FN ne lâche­ra cer­tai­ne­ment pas le pou­voir comme ça !
      MLP sor­ti­ra n’im­porte quel absur­di­té pour jus­ti­fier de res­ter au pou­voir et on l’au­ra dans l’os.

      Vous dites « en cas de parole non res­pec­tée », mais le man­dat impé­ra­tif n’existe pas « cher ami ».

      Voter FN n’est pas une solution.

      Il fau­dra bel et bien sup­por­ter un quin­quen­nat de Macron.

      Réponse
      • joss

        Votre argu­ment est valable éga­le­ment pour M. Macron.
        Mais en votant Macron, nous ne serons tou­jours pas débar­ras­sés du FN leur chien de garde. Hélas, l’é­lec­tion, c’est choi­sir ses maîtres quelques soient les can­di­dats. Der­rière Macron, se cache l’é­lite à aspi­ra­tion euro­péenne (de l’U­nion fas­ci­sante) et der­rière Le Pen, l’é­lite à aspi­ra­tion fran­çaise (fas­ci­sante aussi).
        Voter Macron, c’est être com­plice de l’o­li­gar­chie mon­diale et de son pro­gramme néo-libé­ral. Voter Le Pen, c’est ren­for­cer une divi­sion au sain de l’élite.

        Réponse
        • Jacques

          L’ar­gu­ment est valable pour Macron, mais lui ne pro­pose pas de réfé­ren­dum et de quit­ter le pou­voir selon le résul­tat. Ce qui inva­lide l’i­dée de voter MLP pour la faire déga­ger ensuite.

          Donc on les pren­dra tous les 2 pour 5 ans (sauf cas particulier).

          Macron va faire ce qu’on sait déjà (défense de l’o­li­gar­chie) et MLP ferait pareil, rigou­reu­se­ment pareil, avec une com­po­sante d’ex­trême-droite (ultra-sécu­ri­taire, anti-immi­gra­tion, anti-émi­grés, xéno­phobe) sup­plé­men­taire et fort destructrice.

          On fait quoi avec ça ?

          Réponse
          • Jacques

            Putain je ne sais pas qui uti­lise mon adresse mail, mais qu’il sache que je le conchie indé­fi­ni­ment. Plus que les anti-fa, et plus encore que ceux qui sortent la hache de leur faisceau.

          • etienne

            C’est un autre Jacques (avec une autre adresse email) 🙂
            Uti­li­sez un nom de famille ou un pseudo 😉

          • Jacques

            En fait c’est assez simple, à chaque fois qu’il y a une réfé­rence ou un lien inter­net, c’est moi ; sinon ce n’est pas moi (ou presque, mais bon…).

          • Jacques

            Bon­soir Étienne, serait-il pos­sible que vous me « ban­nis­siez » de votre blog ?
            De sorte qu’au­cun mes­sage venant de « mon compte  » ne puisse (plus jamais) apparaître ?
            Mer­ci mon ami !

          • Jacques

            Et bien qu’il sache qu’il me rend fou depuis des années, qu’il n’est pas pro­lixe pour un sou, qu’il s’a­muse même le plus sou­vent à me contre­dire (ou a vou­loir me faire pas­ser pour un fou). Donc je main­tiens que je ne met­trai plus les pieds ici. Il a gagné.

          • Jacques A

            Salut Jacques !
            Je ne sai­sis pas bien la viru­lence de tes pro­pos (sauf si elle est iro­nique…) ! J’ai fort peu com­men­té sur ce site et je n’a­vais pas remar­qué qu’il y avait un autre Jacques. Ain­si, je n’ai jamais sou­hai­té te contre­dire spécifiquement.
            Et cela ne fait cer­tai­ne­ment pas des années que j’ai cette adresse élec­tro­nique, tout juste quelques mois.
            Il doit donc y avoir un troi­sième Jacques…
            Main­te­nant, je met­trai Jacques A. Tu peux conti­nuer à com­men­ter en toute tranquilité.

          • Jacques Racine

            Erra­tum : Je viens de com­prendre et je me trouve très con.
            Je m’ex­cuse infi­ni­ment devant ce contri­bu­teur de l’a­voir sali et d’a­voir pour­ri son fil. (et la page d’E­tienne par là-même)
            J’es­père ne prendre la place de per­sonne, sinon je change.

          • etienne

            Tra­duc­tion svp ? 🙂
            The flight of the former = ?

            J’ai trou­vé…

            Si votre armée et celle de l’en­ne­mi sont à peu près en nombre égal et d’é­gale force, il faut que des dix par­ties des avan­tages du ter­rain vous en ayez neuf pour vous ; met­tez toute votre appli­ca­tion, employez tous vos efforts et toute votre indus­trie pour vous les pro­cu­rer. Si vous les pos­sé­dez, votre enne­mi se trou­ve­ra réduit à n’o­ser se mon­trer devant vous et à prendre la fuite dès que vous paraî­trez. S’il est assez impru­dent pour vou­loir en venir à un com­bat, vous le com­bat­trez avec l’a­van­tage de dix contre un. Le contraire arri­ve­ra si, par négli­gence ou faute d’ha­bi­le­té, vous lui avez lais­sé le temps et les occa­sions de se pro­cu­rer ce que vous n’a­vez pas.

            Mais je ne vois pas le rapport… 🙂

          • Jacques Racine

            « of the for­mer / of the last » = « du pre­mier / du second. »
            « The flight » = l’en­vol (la déroute, la vaporisation)

            Fū (homme) shì (condi­tions) jūn (égales), yǐ (si) yī (un) jī (frappe) shí (dix), yuē (on parle de) zǒu (s’en aller).

            Toutes choses étant égales par ailleurs, si un troll vient pour­rir une dis­cus­sion hon­nête, il se fera jeter ; et réci­pro­que­ment, si quel­qu’un d’hon­nête s’im­misce dans une dis­cus­sion de trolls, il se fera aus­si jeter.

          • etienne

            Mer­ci 🙂

          • Jacques Racine

            D’ailleurs je viens de me trom­per : c’est « the former/the lat­ter » (pre­mière chose men­tion­née / deuxième chose mentionnée)

  31. Katharina

    Bon­jour,

    j’ai­me­rais vour faire par­ve­nir ce texte abso­lu­ment magni­fique de Bru­no Guigue :
    https://​www​.face​book​.com/​n​o​t​e​s​/​b​r​u​n​o​-​g​u​i​g​u​e​/​l​a​-​d​o​u​b​l​e​-​i​m​p​o​s​t​u​r​e​/​1​1​0​6​4​9​8​9​6​2​8​2​8​8​91/

    La double imposture

    BRUNO GUIGUE, 29 avril 2017

    C’était cou­ru d’avance. A l’issue d’un pre­mier tour tru­qué, nous voi­là som­més de faire bar­rage au “fas­cisme”. La boucle est bou­clée. On vole sa vic­toire au peuple, on lui fait les poches, et main­te­nant on le traite d’ordure parce qu’il refuse de voter pour un maque­reau. En contrô­lant la presse, les mil­liar­daires ont pré­emp­té le cer­veau des élec­teurs. Le citoyen est conduit par la main, comme un enfant, vers l’urne où il dépo­se­ra son bul­le­tin “Macron”. On lui dit qu’il faut le faire pour sau­ver la Répu­blique, et il le croit. Aucun risque, l’élection du gigo­lo est assu­rée. Mais cela ne suf­fit pas. Il faut encore s’acharner sur ceux qui résistent au décervelage. 

    C’est d’au­tant plus urgent que le mou­flet est à la peine dès qu’on entre dans le vif du sujet. L’af­faire Whirl­pool, de ce point de vue, est une véri­table leçon de choses. Voi­là une entre­prise qui va fer­mer parce que ses action­naires ont déci­dé de la délo­ca­li­ser dans un pays, la Pologne, où la main d’oeuvre est plus docile. C’est la “libre cir­cu­la­tion des capi­taux”, comme disent les trai­tés euro­péens. Les tra­vailleurs sont mis en concur­rence les uns avec les autres, et le capi­tal se déplace là où les pers­pec­tives de pro­fit sont les plus allé­chantes. Porte-parole offi­ciel de l’oligarchie, Jacques Atta­li a uti­li­sé une belle for­mule. Cette affaire, a‑t-il dit, est “anec­do­tique”. Le pire, c’est que ce mar­gou­lin a rai­son. Ce drame qui frappe 700 familles, hélas, c’est l’écume des jours, c’est la rubrique des chiens écra­sés du capitalisme. 

    Déci­dé à faire son numé­ro, l’oligarque pou­dré se rend alors à Amiens. Et que dit-il aux ouvriers jetés à la porte comme des mal­propres ? Que cette fer­me­ture n’a rien à voir avec la mon­dia­li­sa­tion, que l’Etat n’y peut rien, et qu’il est venu pour par­ler du plan social. Dès qu’on passe aux choses sérieuses, l’i­dole des impu­bères qui s’é­pou­mone en salle de concert s’aplatit comme une crêpe devant les vrais patrons. Celui qui a ven­du Alsthom aux Amé­ri­cains liqui­de­ra notre patri­moine indus­triel, il le met­tra en pièces, méti­cu­leu­se­ment, tout en éblouis­sant les gogos avec ses miroirs aux alouettes façon “start-up”. Macron, c’est un fos­soyeur qui a seule­ment pris la pré­cau­tion de faire le blan­chi­ment des dents. 

    Marine Le Pen ayant sai­si l’oc­ca­sion de cette visite pour lui tailler des crou­pières, le com­mis de l’oligarchie se trouve alors en dif­fi­cul­té. Vite, il faut inven­ter autre chose pour le faire rebon­dir. Heu­reu­se­ment, son équipe de com’ est à la manoeuvre, et elle a un coup de génie. Elle envoie le Don Juan, aus­si sec, faire un “sel­fie” avec le clo­cher d’Oradour-sur-Glane, ce vil­lage fran­çais qui fut mar­ty­ri­sé par les nazis. Le mes­sage est d’une sub­ti­li­té impres­sion­nante. Qu’on se le dise ! Si vous ne votez pas pour le fre­lu­quet, c’est que vous êtes un copain des SS. “Non, pas ça, pas ça !” s’égosille en mee­ting le chou­chou du Cac 40. Avec lui, “le fas­cisme ne pas­se­ra pas” ! A défaut de résis­ter aux mul­ti­na­tio­nales, Macron aura au moins inven­té une paro­die d’antifascisme, la gueu­lante au micro tenant lieu d’acte de résis­tance, avec sa voix éraillée de post-ado­les­cent qui se prend pour Radio-Londres. 

    Macron, rem­part contre le “fas­cisme” ? On pour­rait dis­cu­ter de ce voca­bu­laire, mais si Le Pen c’est le fas­cisme, alors Macron c’est Von Papen. Que l’on sache, le Casa­no­va de la finance est le ser­vi­teur atti­tré d’une oli­gar­chie qui a sor­ti le FN de la naph­ta­line, l’a nour­ri au grain, et l’engraisse tous les jours en dévas­tant la socié­té fran­çaise. Même si elle en pro­fite, ce n’est pas l’ex­trême-droite qui a mis les tra­vailleurs en concur­rence, détruit les emplois indus­triels et plié devant le dik­tat des mar­chés finan­ciers. C’est cette même bour­geoi­sie, cram­pon­née à ses pri­vi­lèges de classe, qui pré­tend aujourd’­hui nous gué­rir d’un can­cer dont elle est la cause. Qu’elle assume ses turpitudes ! 

    Lors­qu’on nous conjure de com­battre Le Pen en votant Macron, c’est comme si on pres­cri­vait un remède dont on est sûr qu’il achè­ve­ra le malade, ou comme si on nom­mait un pédo­phile direc­teur d’é­cole. Une impos­ture n’en chasse jamais une autre, sur­tout si elles se ren­voient la balle. Il suf­fit d’ou­vrir les yeux pour voir que l’antifascisme de Macron n’est que du vent. Macron a besoin de Le Pen pour se faire élire, car il est mino­ri­taire dans le pays. Le Pen a besoin de Macron pour occu­per la fonc­tion pro­tes­ta­taire que le PS lui a offerte et que Mélen­chon a failli lui ravir. Pour lut­ter contre l’ex­trême-droite, il faut aus­si lut­ter contre Macron et ceux qui le sou­tiennent. Et si l’on veut pur­ger la France du natio­na­lisme iden­ti­taire, il fau­dra d’abord tordre le cou à l’oligarchie qui est son tas de fumier.

    Bru­no Guigue
    http://​www​.mon​dia​li​sa​tion​.ca/​l​a​-​d​o​u​b​l​e​-​i​m​p​o​s​t​u​r​e​/​5​5​8​7​557

    Réponse
  32. etienne

    Chic, Michel et Nata­cha (deux per­sonnes que j’aime bien) font ensemble un ate­lier consti­tuant popu­laire 🙂 (vers 7:57 – 11:30 par ex.)
    httpv://youtu.be/uCR1nDAn0Nw
    Ça germe 🙂

    Réponse
    • Thierry

      Bon­jour,
      Onfray dit beau­coup de choses et brasse large tout en repre­nant des idées déjà émises par de nom­breuses per­sonnes en ayant l’air de les décou­vrir lui-même tout seul. Ce côté pédant est assez insup­por­table, bon. Il fait une syn­thèse de plus d’i­dées sur la démo­cra­tie, les idées liber­taires, décrois­santes, le local, la rura­li­té oppo­sée à l’ur­ba­ni­sa­tion consom­ma­trice etc… 

      Mais, sa façon de déni­grer Mélen­chon, un peu sys­té­ma­tique est véri­ta­ble­ment injuste, je ne sais pas ce qu’il y a der­rière mais ça cache une ran­cune mal voi­lée (j’i­ma­gine que c’est l’ur­ti­caire Robespierre).

      Tout ce qu’il pro­pose sur l’in­tel­li­gence des gens leur exper­tise la com­pé­tence rurale etc comme s’il le décou­vrait, c’est du Mélen­chon tout craché.
      Son socia­lisme liber­taire n’est abso­lu­ment pas incom­pa­tible avec les pro­po­si­tions des insou­mis, son argu­ment du jaco­bi­nisme est l’ar­gu­ment mor­tel contre lequel on ne peut rien oppo­ser, lui qui relève le fait de trai­ter de pétai­niste celui qui sou­tien­drait la ruralité…
      Oppo­ser solu­tion locale et « jaco­bi­nisme » cad solu­tion éta­tique c’est la soupe habi­tuelle, per­sonne n’a la solu­tion, on sent qu’il faut les deux, dans quelle pro­por­tion on n’en sait rien, les oppo­ser et caser les gens dans chaque camp ne mène à rien.
      Dans une autre inter­view il reproche même à Mélen­chon de ne pas s’être allié avec de Rugy et Hamon, fau­drait savoir, en quoi ça devien­drait Onfary-compatible ?

      Encore une fois mais je dois être leur­ré, bor­né, alié­né, Mélen­chon ne se pré­sente pas comme la solu­tion venue d’en haut mais comme une pos­si­bi­li­té de pro­mou­voir des idées, un peu comme un Etienne qui se mouille­rait et pren­drait les risques de faire bou­ger les choses en uti­li­sant les moyens du sys­tème, ce qui lui vaut une oppo­si­tion sys­té­ma­tique dans son propre camp des démo­crates et de la gauche. Je pense que son choix est émi­nem­ment res­pec­table autant que celui d’Etienne.

      La dis­cus­sion pour­rait por­ter aus­si sur l’at­ti­tude disant « moi, j’ai fait mon bou­lot à mon niveau, local et ça me donne le droit de cri­ti­quer les autres de manière viru­lente » sur­tout s’ils sont du même côté que moi.

      Réponse
  33. cambon

    bjr lien à voir

    httpv://www.youtube.com/watch?v=FyX4F7y2RFM

    Réponse
  34. etienne

    Les scan­da­leuses armes infor­ma­tiques de l’Empire…
    Mer­ci à Julian Assange, pré­cieux lan­ceur d’alerte.

    Vault 7 : Les outils de hacking de la CIA révélés, par WikiLeaks

    « Aujourd’hui, mar­di 7 mars 2017, Wiki­Leaks com­mence une nou­velle série de fuites sur la Cen­tral Intel­li­gence Agen­cy (CIA). Sur­nom­mée “Vault 7” par Wiki­Leaks, c’est la dif­fu­sion la plus impor­tante jamais faite de docu­ments confi­den­tiels sur l’agence.

    L’entièreté de la pre­mière par­tie de la série, “Year Zero”, com­prend 8761 docu­ments et rap­ports issus d’un réseau iso­lé, for­te­ment sécu­ri­sé, situé au sein du Centre de la CIA pour la Cyber Intel­li­gence de Lan­gley, Vir­gi­nie. Cela fait suite à une révé­la­tion le mois der­nier concer­nant le ciblage par la CIA de par­tis poli­tiques fran­çais et des can­di­dats lors de l’élection pré­si­den­tielle de 2012.

    Récem­ment, la CIA a per­du le contrôle de la majo­ri­té de son arse­nal de hacking, com­pre­nant mal­wares, virus, tro­jans, exploits offen­sifs “zero day”, sys­tèmes de contrôle à dis­tance des mal­wares et la docu­men­ta­tion asso­ciée. Cette extra­or­di­naire col­lec­tion, qui se concré­tise par plu­sieurs cen­taines de mil­lions de lignes de codes, pro­cure à son déten­teur la pleine capa­ci­té de hacking de la CIA. Les archives semblent avoir cir­cu­lé de façon non auto­ri­sée par­mi les anciens hackers et pres­ta­taires externes du gou­ver­ne­ment amé­ri­cain, l’un d’entre eux ayant four­ni à Wiki­Leaks une par­tie des archives.

    “Year Zero” révèle l’étendue et la stra­té­gie du pro­gramme secret et glo­bal de hacking de la CIA, son arse­nal de mal­wares et des dizaines d’exploits offen­sifs “zero day” contre un large éven­tail de pro­duits de socié­tés amé­ri­caines et euro­péennes, dont l’iPhone d’Apple, le sys­tème Android de Google, Win­dows de Micro­soft et les télé­vi­seurs Sam­sung, qui se trans­forment en micros cachés.

    Depuis 2001, la CIA a sup­plan­té poli­ti­que­ment et finan­ciè­re­ment la Natio­nal Secu­ri­ty Agen­cy (NSA). La CIA s’est retrou­vée à bâtir seule non seule­ment sa tris­te­ment célèbre flotte de drones, mais aus­si à mettre en place une force secrète glo­bale d’un genre très dif­fé­rent – sa propre armée de hackers. Avoir sa propre divi­sion de hacking interne per­met à la CIA de se pas­ser de la NSA (sa prin­ci­pale rivale bureau­cra­tique) pour ses opé­ra­tions de hacking, lui évi­tant ain­si de dévoi­ler ses opé­ra­tions sou­vent controversées.

    A la fin 2016, la divi­sion de hacking de la CIA, qui dépend offi­ciel­le­ment du Centre pour la Cyber Intel­li­gence (CCI) de l’agence, compte plus de 5000 uti­li­sa­teurs enre­gis­trés et a pro­duit plus d’un mil­lier de sys­tèmes de hacking, tro­jans, virus et autres mal­wares. L’activité de la CIA dans ce domaine est telle qu’en 2016 ses hackers avaient uti­li­sé plus de code qu’il n’en faut pour faire fonc­tion­ner Face­book. La CIA avait créé de fait sa “propre NSA” avec encore moins de trans­pa­rence et sans avoir à répondre publi­que­ment sur la per­ti­nence de dépen­ser un tel bud­get pour dupli­quer les capa­ci­tés de l’agence rivale.

    Dans une décla­ra­tion à Wiki­Leaks, la source détaille les ques­tions de poli­tique dont il faut débattre de façon urgente en public, notam­ment de savoir si les capa­ci­tés de hacking de la CIA ne dépassent pas sa mis­sion offi­cielle et le pro­blème de sur­veillance publique de l’agence. La source espère ini­tier un débat public au sujet de la sécu­ri­té, la créa­tion, l’utilisation, la pro­li­fé­ra­tion et le contrôle démo­cra­tique des cyber-armes.

    Une fois qu’une seule cyber-arme a été “libé­rée”, elle peut se répandre dans le monde entier en quelques secondes, et être uti­li­sée par des États rivaux, la mafia ou de jeunes hackers.

    Julian Assange, le rédac­teur en chef de Wiki­Leaks, affirme qu’il “y a un risque d’extrême pro­li­fé­ra­tion du déve­lop­pe­ment de cyber-armes. Des com­pa­rai­sons peuvent être faites entre la pro­li­fé­ra­tion non contrô­lée de telles armes, qui résultent de l’incapacité à les conte­nir com­bi­né à leur forte valeur mar­chande, et le mar­ché mon­dial des armes. Mais le mes­sage trans­mis par “Year Zero” va bien au-delà du choix entre cyber-guerre et cyber-paix. La révé­la­tion est éga­le­ment excep­tion­nelle d’un point de vue poli­tique, légal et judiciaire.”

    Wiki­Leaks a soi­gneu­se­ment pas­sé en revue la révé­la­tion “Year Zero” et publié une bonne par­tie de la docu­men­ta­tion de la CIA tout en évi­tant la dif­fu­sion de cyber-armes en atten­dant qu’un consen­sus émerge sur la nature tech­nique et poli­tique du pro­gramme de la CIA et com­ment de telles “armes” doivent être ana­ly­sées, neu­tra­li­sées et publiées.

    Wiki­Leaks a éga­le­ment déci­dé de cen­su­rer et d’anonymiser cer­taines infor­ma­tions iden­ti­fiantes de “Year Zero” pour une ana­lyse en pro­fon­deur. Ces docu­ments com­prennent des dizaines de mil­liers de cibles de la CIA et des machines d’attaques à tra­vers l’Amérique latine, l’Europe et les États-Unis. Bien que nous soyons conscients des incon­vé­nients propres à chaque méthode de divul­ga­tion, nous res­tons atta­chés à notre mode de publi­ca­tion et nous notons que la quan­ti­té de pages publiées dans la pre­mière par­tie de “Vault 7” (“Year Zero”) dépasse déjà le total des nombre de pages publiées lors des trois pre­mières années de révé­la­tions sur la NSA par Edward Snowden.

    Ana­lyse

    Les logi­ciels de la CIA visent l’iPhone, Android et les SmartTV

    Les mal­wares et les outils de hacking de la CIA sont conçus par l’Engineering Deve­lop­ment Group (EDG), un groupe de déve­lop­pe­ment de logi­ciels au sein du Cen­ter for Cyber Intel­li­gence (CCI), lui-même un dépar­te­ment du Direc­to­rate for Digi­tal Inno­va­tion (DDI) de la CIA. Le DDI est l’un des cinq direc­toires prin­ci­paux de la CIA (regar­dez l’organigramme de la CIA pour plus de détails). » […]

    Lire la suite :
    http://​www​.les​-crises​.fr/​v​a​u​l​t​-​7​-​l​e​s​-​o​u​t​i​l​s​-​d​e​-​h​a​c​k​i​n​g​-​d​e​-​l​a​-​c​i​a​-​r​e​v​e​l​e​s​-​p​a​r​-​w​i​k​i​l​e​a​ks/

    Source : Oli­vier Ber­ruyer, les​-crises​.fr

    Réponse
    • ève

      MERCI , pour cet aiguillage !

      Réponse
  35. BA

    Depuis que les élec­tions existent en France, tous les can­di­dats ont TOUJOURS dit aux Fran­çais qu’ils allaient défendre leurs intérêts.

    Or, pour la pre­mière fois dans l’his­toire de France, un can­di­dat aux élec­tions (Macron) pro­nonce cette phrase incroyable devant les camé­ras de télé­vi­sion : « Mais je ne vais pas dire aujourd’­hui aux Fran­çaises et aux Fran­çais que je vais défendre leurs inté­rêts face à Berlin. »

    C’est du pétainisme.

    Le pétai­nisme, c’est quand un homme poli­tique fran­çais refuse de défendre les inté­rêts des Français.

    Le pétai­nisme, c’est quand un homme poli­tique fran­çais fait la poli­tique favo­rable aux inté­rêts des Allemands.

    Emma­nuel Macron incarne l’é­ter­nel pétai­nisme des élites françaises.

    Jeu­di 27 avril, sur TF1, Emma­nuel Macron pro­nonce ces phrases ahurissantes :

    Ques­tion de la journaliste :

    « Vous allez être face à Ange­la Mer­kel. La France sera en posi­tion de fai­blesse. Com­ment vous allez réus­sir à vous imposer ? »

    Réponse d’Em­ma­nuel Macron :

    « D’a­bord je ne suis pas face à Ber­lin, je suis avec Ber­lin. Qu’on le veuille ou non. Parce que notre des­tin est là. Nous avons des dif­fé­rences. Nous aurons des désac­cords. Mais je ne vais pas dire aujourd’­hui aux Fran­çaises et aux Fran­çais que je vais défendre leurs inté­rêts face à Ber­lin. Non. »

    TF1 Le JT
    ✔ @TF1LeJT
    @EmmanuelMacron : « Je ne suis pas face à Ber­lin. Je suis avec Ber­lin. » #Elysee2017
    10:27 PM – 27 Apr 2017 

    http://​www​.lemonde​.fr/​e​l​e​c​t​i​o​n​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​2​0​1​7​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​1​7​/​0​4​/​2​8​/​e​m​p​l​o​i​-​t​e​r​r​o​r​i​s​m​e​-​s​e​c​o​n​d​-​t​o​u​r​-​c​e​-​q​u​-​i​l​-​f​a​u​t​-​r​e​t​e​n​i​r​-​d​e​-​l​-​e​m​i​s​s​i​o​n​-​s​u​r​-​t​f​1​-​d​-​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​_​5​1​1​8​9​7​5​_​4​8​5​4​0​0​3​.​h​tml

    Réponse
  36. nlescan

    Un article inté­res­sant à pro­pos du sujet qui nous inté­resse ici et qui rap­pelle une loi hal­lu­ci­nante et anti démo­cra­tique pas­sée comme une lettre à la poste et qui pour­rait bien, d’a­près cet article, avoir empê­ché à Jean Luc Mélen­chon d’être au deuxième tour à la place de Le Pen :

    Présidentielle : à temps de parole égal, le second tour aurait pu opposer… Mélenchon à Macron


    https://​www​.marianne​.net/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​t​e​m​p​s​-​d​e​-​p​a​r​o​l​e​-​e​g​a​l​-​l​e​-​s​e​c​o​n​d​-​t​o​u​r​-​a​u​r​a​i​t​-​p​u​-​o​p​p​o​s​e​r​-​m​e​l​e​n​c​h​o​n​-​m​a​c​ron

    Réponse
  37. nlescan

    J’a­joute cette don­née intéressante

    Réponse
  38. Ana Sailland

    ça ne se passe pas for­cé­ment le 7 mai dans les bureaux de vote ; ce qui se pas­se­ra le 7 mai dans les bureaux de vote, nos maîtres veulent que ça nous obsède, que nous ne pen­sions qu’à ça, que nous dis­cu­tions, entre nous, et âpre­ment, de la sauce à laquelle nous serons man­gés, comme si c’é­tait là que rési­daient notre pou­voir et notre liber­té : choi­sir l’ogre, nous petits enfants dociles.

    Tiens … je pense à Brel : « au sui­vant » , ce cris lugubre de la maque­relle, je crois qu’elle s’ap­pelle Marianne, qui exhorte des enfants éga­rés dans l’âge adulte à aller en cohorte mor­bide se faire tam­pon­ner « a voté ».

    Non, la liber­té et notre pou­voir, ça ne se passe pas le dimanche 7 mai 2017 dans l’i­so­loir, ça ne se passe pas non plus dans nos dis­cus­sions, sou­vent hou­leuses, sur qui bar­rer donc qui sou­te­nir en se pin­çant le nez de dégoût, non, l’é­man­ci­pa­tion s’o­père dans le choix du point de foca­li­sa­tion de notre atten­tion, choix qui doit être tout sauf sous influence, donc hors du cadre imposé.

    Et je pense, ne suis pas la seule … que dans le contexte pré­sent qui nous agite et nous divise, le point cor­rect de foca­li­sa­tion de notre atten­tion, c’est la démo­cra­tie à venir, que nous devons pen­ser, exi­ger, obte­nir. Et rien de ce qui s’é­carte de cet objec­tif, rien de ces ten­ta­tions de flir­ter avec la glu si savam­ment pro­po­sée à notre manque d’acuité, rien de tout cela ne per­met­tra au peuple d’être et vivre sou­ve­rain, ni même ne lui per­met­tra de limi­ter les dégâts.

    Y a du bou­lot ; faut pas perdre le nord hein, « ils » n’at­tendent que ça.

    Réponse
    • nlescan

      Clair que per­so le 2eme tour j en ai rien à cirer, ce sera Pino­che­tou ou Mus­so­li­nette, les seules garan­ties avec ces dema­gogues c que l’une pour­ri­ra les étran­gers et l’autre nous met­tra en slip à faire de l’interim…perso je milite pour l’abs­ten­tion que j’es­pere mas­sive et je vote­rai aux legis­la­tives, et je mani­fes­te­rai le plus possible…je suis deter à leur pour­rir le buffet.

      Réponse
    • Jacques Racine

      https://​you​tu​.be/​a​b​p​1​Z​_​J​3​G​O​Y​?​t​=​1​1​m​25s Charles Gave : « Le Logos dans le grec ancien, c’é­tait la langue que vous et moi on parle ; c’é­tait aus­si l’or­ga­ni­sa­tion du monde telle qu’elle était com­pré­hen­sible ; et la troi­sième chose, c’é­tait ce qu’il fal­lait faire pour que ça s’améliore. »

      .….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….

      https://​you​tu​.be/​o​W​m​7​t​W​2​W​h​1​A​?​t​=​2​1​m​13s Cyn­thia Fleu­ry : « C’est à dire qu’il faut s’o­bli­ger à sai­sir l’oc­ca­sion : donc le Kai­ros est une obli­ga­tion, alors qu’on pense [d’ha­bi­tude] que le kai­ros va nous tom­ber sur la tête. […] Vous savez qu’il y a trois grandes défi­ni­tions du temps pour les grecs, la pre­mière qu’est le chro­nos, qui est la linéa­ri­té, un temps qui chasse l’autre ; il y a l’aiôn, c’est à dire l’é­ter­ni­té ; et puis il y a le kai­ros, le fait de sai­sir une [oppor­tu­ni­té] : de faire que quelque chose qui est là … j’en fais quelque chose pour que ça devienne com­men­ce­ment, his­toire, etc… et quel est l’ou­til du kai­ros ? C’est le cou­rage ! C’est pré­ci­sé­ment le cou­rage qui fait que tiens ! ce qui arrive là, main­te­nant, et qui était seule­ment « n+1 » … ça ne sera pas « n+1 », ça sera zéro … T=0, c’est à dire qu’il y a quelque chose qui com­mence. Et ça c’est pré­ci­sé­ment ce qui fait un sujet, c’est à dire que tant que vous ne faîtes pas ça, vous n’a­vez pas de sujet. »

      .….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….….

      « La pro­pa­gande poli­tique » de Jean-Marie Dome­nach, p.112–113 :

      « Dans son livre sur « Le pou­voir et l’o­pi­nion », Alfred Sau­vy, ana­ly­sant les atti­tudes de défai­tisme et de cou­rage y dis­cerne cinq variantes :
      1° Tra­vailler pour la défaite ;
      2° Espé­rer la défaite et s’en réjouir à l’oc­ca­sion, sans tou­te­fois tra­vailler pour elle ;
      3° Craindre la défaite, sans résis­ter à ce sentiment ;
      4° Com­battre la crainte de la défaite et entre­te­nir l’espoir ;
      5° N’en­vi­sa­ger aucune pos­si­bi­li­té de défaite.

      Sur les groupes 1 et 2, les pro­pa­gandes adverses, ayant affaire à des convain­cus, n’exer­ce­ront, cha­cune pour leur compte, qu’une action d’en­tre­tien et de confor­ta­tion. Sur le groupe 2, la pro­pa­gande enne­mie pour­ra mordre d’a­van­tage, en essayant de le faire pas­ser du sen­ti­ment à l’acte, d’un espoir hon­teux à une tra­hi­son pra­tique ; de même la pro­pa­gande amie essaye­ra de rame­ner le groupe 4 au groupe 5 et de trans­for­mer ses par­ti­sans en fana­tiques. Mais c’est le groupe 3 qui offri­ra un ter­rain d’é­lec­tion aux pro­pa­gandes ; ceux qui redoutent la défaite mais n’en écartent pas l’i­dée sont éga­le­ment vul­né­rables : à la pro­pa­gande enne­mie qui joue sur le second aspect, le sen­ti­ment de la pos­si­bi­li­té d’une défaite, et cherche à le trans­for­mer en sen­ti­ment de fata­li­té d’une défaite – à la pro­pa­gande amie, qui joue sur le pre­mier aspect, la peur d’une défaite, et cherche à trans­for­mer cette peur en une déci­sion de se défendre sans esprit de recul. »

      Réponse
  39. majax

    De toutes façons la monar­chie pré­si­den­tielle (qui n’existe que dans la tête de Mélen­chon) n’existe pas étant don­né qu’il a contri­bué à trans­fé­rer tout le pou­voir à Bruxelles. Je crois qu’il y a assez de preuves sur ce site pour se convaincre qu’un pré­sident et même son assem­blée n’ont aucun pou­voir. Donc beau­coup de bavar­dages ici en défi­ni­tive. De plus je vous conseille à tous une relec­ture atten­tive du pro­cès de l’é­lec­tion ! Il est grand temps de se remettre au tra­vail sur la consti­tu­tion et de re-re-faire tabu­la rasa des pré­si­den­tielles, des légis­la­tives, de l’U.E… Encore un bon lavage de cer­veaux en règle !

    Réponse
    • nlescan

      Déso­lé de te contre­dire mais c est faux, nos gou­ver­ne­ments se sou­mettent à Bruxelles par choix poli­tique, c’est pas tom­bé du ciel

      Réponse
      • majax

        Ne soyez pas déso­lé vous vali­dez mon pro­pos. Lisez les trai­tés, je veux dire, lisez les vrai­ment, cette sou­mis­sion est offi­cielle. C’est un tra­vail à faire soi-même car aucun can­di­dat (sauf un) en a vrai­ment par­lé durant la « cam­pagne ». Même les soi-disant euro-scep­tique n’ont pas fait cet effort de péda­go­gie. Per­sonne ne le fera pour vous ! Si vous ne savez pas par où com­men­cer la lec­ture, je peux vous y aider en met­tant en lien des textes offi­ciels, sor­tis tout droit de Bruxelles. Nos diri­geants de tous bords ont trans­fé­ré inté­gra­le­ment leur pour­voir (notre pou­voir !) à Bruxelles et il n’y a pas 36 solu­tions pour récu­pé­rer le sem­blant de démo­cra­tie qu’il y a dans notre constitution.

        Réponse
        • nlescan

          Je ne com­prends pas le motif de ce ton pro­fes­so­ral, je ne suis pas d’ac­cord pour dire que ces sujets n’ont pas été abor­dés par les can­di­dats, ils l’ont été et de façon par­fois assez pous­sée quand le for­mat le permettait…Sur le fond nous pen­sons la meme chose sur l’UE, je ne vois pas de motif à polémique…

          Réponse
          • majax

            Par­don pour le ton pro­fes­so­ral ce n’é­tait pas le but. Nous sommes donc en désac­cord sur le fait que les tenants et abou­tis­sants des trai­tés ont été expo­sés pen­dant cette campagne.

  40. BA

    Mes­sage pour Emma­nuel Macron :

    Mes­sage pour tous les bisou­nours qui croient encore à « la mon­dia­li­sa­tion heureuse » :

    L’automatisation pour­rait faire dis­pa­raître près de 70 % des emplois dans les pays déve­lop­pés, selon le direc­teur de la Banque mondiale.

    Mar­di 2 mai 2017 :

    Emploi : la ter­rible pré­dic­tion de la Banque mondiale.

    L’automatisation pour­rait faire dis­pa­raître près de 70 % des emplois dans les pays déve­lop­pés, selon le direc­teur de l’institution.

    Voi­la de quoi relan­cer les polé­miques sur la robo­ti­sa­tion de l’é­co­no­mie. Le Pré­sident de la Banque mon­diale Jim Yong Kim a annon­cé lun­di que les deux-tiers des emplois aujourd’­hui exis­tant dans les pays déve­lop­pés devraient dis­pa­raître avec l’au­to­ma­ti­sa­tion de l’économie . 

    L’ Amé­ri­cain de 57 ans n’en est pas à sa pre­mière sor­tie sur le sujet, alors que les débats se mul­ti­plient, notam­ment aux Etats-Unis et en France. Il a déjà aver­ti des consé­quences de la mon­tée en puis­sance des robots et des impri­mantes 3D dans les éco­no­mies déve­lop­pées. Lors de sa confé­rence à la Mil­ken Ins­ti­tute, ce méde­cin de for­ma­tion a expli­qué que le recours aux tech­no­lo­gies limi­tait méca­ni­que­ment l’in­ter­ven­tion humaine dans l’ac­ti­vi­té éco­no­mique, d’où son impact sur l’emploi. Mais jamais le diri­geant, à la tête de la Banque mon­diale depuis 2012, n’a­vait annon­cé anti­ci­per une vague d’une telle ampleur. 

    Pour Jim Yong Kim, ces des­truc­tions d’emplois vont tou­cher tous les pays, déve­lop­pés et pauvres, notam­ment les pays plus tour­nés vers l’in­dus­trie et les ser­vices, sans pour autant don­ner le calen­drier du bas­cu­le­ment. 2020, 2030, 2040 ? 

    Selon lui, les pays les plus tou­chés seraient l’E­thio­pie, la Chine et la Thaï­lande. Addis-Abe­ba devrait ain­si perdre 82 % de ses emplois, selon le pré­sident de la Banque mondiale. 

    Les des­truc­tions d’emplois dans les pays déve­lop­pés devraient éga­le­ment affec­ter les pays pauvres, qui béné­fi­cient actuel­le­ment d’une par­tie des délo­ca­li­sa­tions à l’é­chelle mon­diale. Les pays les plus déve­lop­pés, confron­tés à une hausse du chô­mage, pour­raient en effet rapa­trier une par­tie de leurs acti­vi­tés, créant par là-même des mou­ve­ments de migra­tions de tra­vailleurs pauvres vers les éco­no­mies les plus riches. 

    « Sans concer­ta­tions entre les pays, ces mou­ve­ments pour­raient recréer des ten­sions géo­po­li­tiques », a sou­li­gné Jim Yong Kim. D’au­tant plus dans un contexte où la plu­part des Hommes dis­posent d’ Inter­net et de télé­phones intel­li­gents pour « voir exac­te­ment com­ment vivent les autres » aux quatre coins de la planète. 

    https://​www​.lese​chos​.fr/​m​o​n​d​e​/​e​n​j​e​u​x​-​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​u​x​/​0​2​1​2​0​3​0​5​3​5​5​9​1​-​e​m​p​l​o​i​-​l​a​-​t​e​r​r​i​b​l​e​-​p​r​e​d​i​c​t​i​o​n​-​d​e​-​l​a​-​b​a​n​q​u​e​-​m​o​n​d​i​a​l​e​-​2​0​8​3​8​4​7​.​php

    Réponse
  41. Berbère

    petit rap­pel…

    Franck Lepage
    20 avril, 09:26 • sur fb
    Petit lexique de dés­in­toxi­ca­tion présidentielle.
    3 – « Pou­voir d’achat »…
    Aaaahhhh la sublime arnaque lan­ga­gière ! Le pou­voir d’a­chat contre le salaire ! aug­men­ter le « Pou­voir d’a­chat » pour ne plus jamais aug­men­ter les salaires. Et même, grâce à Macron, aug­men­ter le pou­voir d’a­chat en dimi­nuant le salaire !!! Atten­tion : accro­chez vous, ça va deman­der un peu de concen­tra­tion : ça risque de piquer un peu ! On va se le faire façon plan de tomate :
    1 – Pre­mière branche de la tomate : au 19 ème siècle le salaire est le PRIX de ma force de tra­vail. Il n’y a que du salaire DIRECT, lié à ma tâche, et ensuite quand je ne peux plus tra­vailler (malade, vieux, ou chô­meur) je vais cre­ver dans un coin. Ce qu’on appelle aujourd’­hui l’Uberisation.
    2 – Deuxième branche : deux siècle de luttes de la classe ouvrière
    orga­ni­sée trans­forment le salaire en un rap­port de force poli­tique. Le salaire n’est plus un PRIX, c’est un BAREME. Si tu veux t’a­che­ter ma force de tra­vail, il va fal­loir mul­ti­plier ce que tu me donnes par deux, pour don­ner aus­si du salaire à des chô­meur, des retrai­tés, des malades, et du per­son­nel hospitalier.…ça s’ap­pelle le salaire INDIRECT, ou encore le salaire socia­li­sé, ou encore les COTISATIONS sociales (« sala­riales » et « patro­nales ») que le MEDEF appelle des CHARGE sociales et qui les étranglent de rage !
    – Troi­sième étape, la plus impor­tante, concen­trez vous : quand on vous donne 1.500 euros, VOTRE SALAIRE est donc de 3.000 euros., c’est à dire le salaire NET PLUS les coti­sa­tions « sala­riales » qui donnent le « BRUT » PLUS les coti­sa­tions « patro­nales » qui donnent le salaire total. C’est pour ça que c’est un barème, c’est pour ça que c’est un rap­port de forces. C’est pour ça que ce chiffre n’ap­pa­raît jamais sur votre fiche de paie sauf si vous savez faire des additions.
    – qua­trième étape, l’AR­NAQUE : si je baisse, si j’exo­nère les coti­sa­tions (« sala­riales » ou « patro­nales ») de 1.300 euros et que je vous donne 200 euros en plus sur votre salaire direct, j’aug­mente votre net, ce qui va dans votre poche, mais en réa­li­té je BAISSE votre salaire en vous don­nant l’im­pres­sion que je l’AUG­MENTE et en clai­ron­nant par­tout que j’augmente
    votre « pou­voir d’a­chat ». Et comme on va flin­guer la sécu en lui sup­pri­mant les recettes, il vous fau­dra tôt ou tard rache­ter votre salaire indi­rect (san­té, retraite, etc) avec votre salaire direct en cumu­lant des points ou en pre­nant de l’é­pargne. (je recom­mence ou ça va ?)
    Expli­quer à votre tata (ou à votre ton­ton) avant dimanche, sur la nappe du res­tau­rant que si elle touche 200 euros de plus chaque mois, en fait on lui a bais­sé son salaire, c’est votre chal­lenge pour la semaine ! Amu­sez vous bien !
    A par­tir de là vous avez plu­sieurs options politiques.
    a – Vous êtes contents, on vous a don­né 200 euros de plus, et vous n’en n’a­vez rien à foutre des autres. Que les retrai­tés se démerdent et quant aux malades, vous êtes en bonne san­té. Quand ce sera votre tour et que ça vous arri­ve­ra sur le coin de la figure, il sera tou­jours temps d’a­vi­ser. Cha­cun pour soi et Dieu contre tous ! Et puis le MEDEF l’a dit : si les patrons ne sont plus obli­gés de payer notre pro­tec­tion sociale, (le « coût du
    tra­vail ») ils pour­ront enga­ger plein de tra­vailleurs flexibles et pas pro­té­gés, et cela crée­ra de l’emploi, plein d’emploi, des tas d’emplois.…..vous avez donc le choix : Votez Macron sans état d’âme, qui pro­pose « la sup­pres­sion des coti­sa­tions sala­riales pour tous les tra­vailleurs pour rap­pro­cher le net du brut » (vous avez pigé l’ar­naque) Ou Fillon qui pro­pose « d’at­teindre le plein emploi en bais­sant de 40 mil­liards les charges des entreprises ».
    b – Vous êtes embê­té : la concur­rence, l’eu­rope, la crise, la mon­dia­li­sa­tion, ah là là ma brave dame, on ne peut quand même pas conti­nuer à pres­su­rer les entre­prises, il faut bien bais­ser les charges sociales si on veut retrou­ver de la com­pé­ti­ti­vi­té, tout ça tout ça…, il faut moder­ni­ser la moder­ni­té avec l’aide de la CFDT,…mais on peut mettre en place des amor­tis­seurs comme le reve­nu uni­ver­sel pour les très pauvres, et trans­fé­rer les coti­sa­tions sur de l’im­pôt CSG façon rocard , ou même indi­vi­dua­li­ser la pro­tec­tion sociale avec des comptes per­son­nels.… regar­dez la Fin­lande …bon, Votez pour celui qui pro­clame qu’il « sera le
    can­di­dat du pou­voir d’a­chat », votez plu­tôt Hamon.
    c – Vous êtes de gauche et vous savez donc que le mou­ve­ment his­to­rique de la gauche est l’aug­men­ta­tion conti­nue des coti­sa­tions patro­nales, c’est à dire pré­le­ver sur NOTRE richesse, celle que NOUS pro­dui­sons, de quoi cou­vrir NOS besoins de san­té et de bien-être. Vous êtes donc pour l’aug­men­ta­tion des salaires, de tout le salaire, et donc des coti­sa­tions patro­nales. Vous savez que la bagarre à mener ce n’est pas pour l’aug­men­ta­tion du NET, c’est pour l’aug­men­ta­tion du BRUT, c’est pour l’aug­men­ta­tion du SALAIRE total et pas du « POUVOIR d’A­CHAT »…Vous êtes pour un régime géné­ral de sécu­ri­té sociale et contre les comptes per­son­nels d’ac­ti­vi­té, Vous êtes pour l’aug­men­ta­tion des ser­vices publics et donc du nombre des fonc­tion­naires parce que vous savez que c’est VOUS qui pro­dui­sez cette richesse, Votez pour …ceux qui vont dans ce sens.
    (à suivre)…

    SI VOUS HÉSITEZ À VOTER MACRON, REGARDEZ ÇA
    https://​you​tu​.be/​5​6​h​L​R​v​s​W​bCA

    Réponse
  42. Berbère
  43. Berbère

    Michel Onfray ana­lyse com­ment Macron a été élu (ver­sion longue)

    httpv://www.youtube.com/watch?v=vcdVi2tvGjA

    Réponse
  44. Berbère

    J’SUIS PAS CONTENT ! #82 : Atten­tat de Man­ches­ter, Jour­na­listes rin­gards & Pause caca !
    httpv://www.youtube.com/watch?v=udkhS3aQOWs

    Réponse
  45. Baudoin

    Bon­jour mon­sieur Chouard,
    pou­vez-vous m’in­di­quer, s’il vous plaît, d’où est tirée la cita­tion de Toc­que­ville que vous met­tez en début d’article ?

    Cor­dia­le­ment,

    Réponse
  46. Baudoin

    Bon­jour mon­sieur Chouard,
    pou­vez-vous m’indiquer, s’il vous plaît, d’où est tirée la cita­tion de Toc­que­ville que vous met­tez en début d’article ?

    Cor­dia­le­ment,

    Réponse
  47. Baudoin

    Bon­jour mon­sieur Chouard, j’at­tends tou­jours votre réponse…
    D’où vient la cita­tion de Toc­que­ville s’il vous plaît ?

    PS Je ne vous lâche­rai pas tant que je n’au­rai pas ma réponse.

    Réponse
  48. Baudoin

    Bon­jour mon­sieur Chouard, j’attends tou­jours votre réponse…
    D’où vient la cita­tion de Toc­que­ville s’il vous plaît ?

    Réponse
  49. Camille Lefèvre

    Je viens de poser la même ques­tion, car tout le monde cite cette phrase sans en don­ner la source. Je pense qu’elle est apo­cryphe et donc, fausse. Ceci étant dit, elle ne ferait que confir­mer tous les pro­pos indi­gestes voire infâmes de cet auteur encore si célé­bré dans nos manuels.

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

Bonjour à tous Pendant cette soirée dédiée au bilan de la période récente, où nous venons de vivre (le début d')une bascule totalitaire sous prétexte sanitaire, et demain sous prétexte de péril de guerre ou de catastrophe climatique, je parlerai de souveraineté...