[Vidéo] Entretien autour de vos questions, avec Nicolas Clément (Paris, 23 février 2017)

8/03/2017 | 20 commentaires

De pas­sage à Paris pour ren­con­trer Fran­cis Cou­sin, ren­contre éton­nante dont je vous par­le­rai demain ou après-demain, j’ai pas­sé un moment avec Nico­las Clé­ment, jeune homme qui m’a posé tout un tas de ques­tions adres­sées par vous via le net 🙂 

Un bon sou­ve­nir, immor­ta­li­sé grâce à Raphaël Ber­land, du Cercle des volon­taires, tou­jours dis­po­nible et serviable :

httpv://www.youtube.com/watch?v=3TTCXLQn9xw

Je radote, par­don, mais je laboure 🙂 avec votre aide.

Je vou­drais remer­cier ici, cha­leu­reu­se­ment et par­ti­cu­liè­re­ment, deux per­sonnes qui m’aident énor­mé­ment, tous les jours, à semer, dans toutes les par­ties de la popu­la­tion, vrai­ment toutes, des graines d’idées de démo­cra­tie vraie, pour qu’un jour appa­raissent par­tout, vrai­ment par­tout, des citoyens dignes de ce nom c’est-à-dire des citoyens constituants.

Je remer­cie d’a­bord Nico­las Clé­ment, qui publie chaque jour, sur sa page Face­book et sur celle appe­lée Le​-Mes​sage​.org, des extraits inci­sifs, des rap­pels impor­tants, des illus­tra­tions per­cu­tantes, et aujourd’hui un entre­tien ori­gi­nal. Ça se voit, je crois, qu’on est tout heu­reux de se ren­con­trer enfin, en chair et en os, à cette occasion 🙂

Je remer­cie aus­si Raphaël Ber­land, qui anime le Cercle des Volon­taires, média libre, jour­na­liste authen­tique, et qui filme, monte et publie depuis long­temps mon tra­vail et mes ren­contres, courageusement. 

Mer­ci aus­si, évi­dem­ment, à tous ceux qui font comme eux dans leur coin, dis­crè­te­ment mais efficacement.

Bon cou­rage à tous, bande de virus 🙂

Étienne.


[Liste des ques­tions avec timeline]

0,00,12 : Introduction

0,00,30 : Q1 : J’ai­me­rais savoir, ne le connais­sant pas très bien, s’il a l’in­ten­tion de mener une action pour ren­ver­ser l’o­li­gar­chie en place, étant don­né que nos « élus » ne par­ti­ront pas d’eux-mêmes. En gros, se sent-il meneur de mou­ve­ment ou se contente-t-il d’im­plan­ter des idées ? 

0,02,43 : Q2 : À quel moment et par quel moyen, il esti­me­ra que la masse cri­tique de gens infor­més est atteinte (pour qu’un chan­ge­ment advienne) ?

0,04,04 : Q3 : Que pense-t-il du sys­tème sco­laire qui consiste à pas­ser de la hachette au taille crayon la moindre petite branche qui ne vou­drait pas pous­ser droit ?

0,10,48 : Q4 : Est-il liber­taire ?

0,16,28 : Q5 : Pense-t-il qu’un tirage au sort des élus est com­pa­tible avec des médias de masse diri­gés par des mono­poles non démo­cra­tiques ? Que pense-t-il de la place des lob­bys dans les consul­ta­tions et exper­tises sur les­quelles les déci­sion­naires s’ap­puient ? Que fau­drait-il pour lui pour que des déci­sions démo­cra­tiques ne soient pas sous influence ? (Com­pi­lées)

0,20,18 : Q6 : Dans la mesure où il faut au moins que des moda­li­tés de vote soient fixées pour prendre une déci­sion col­lec­tive, quels sont – s’il y en a – les prin­cipes fon­da­men­taux de la démo­cra­tie, ceux qui enca­dre­raient l’é­cri­ture des tout pre­miers articles d’une constitution ? 

0,26,26 : Q7 : N’est-il pas pré­fé­rable de tra­vailler seul sur quelques articles avant de faire un atelier ?

0,36,08 : Q8 : Dans la mesure où il défend une poli­tique de non pro­fes­sion­nels, pense-t-il que c’est éga­le­ment une néces­si­té que la jus­tice, la police soit non pro­fes­sion­nelles ?

0,43,25 : Q9 : Le franc CFA, est-ce une grosse escro­que­rie fran­çaise à l’é­chelle de l’É­tat ? Aucun de nos gou­ver­nants n’en parle, pour­quoi ? Est-ce un sujet tabou ? 

Je pro­fite de cette ques­tion pour évo­quer briè­ve­ment UN NOUVEAU PARADIGME MONÉTAIRE, que je trouve très pro­met­teur et dont la gauche (tout le monde, en fait) a bien besoin, à mon avis. Une nou­velle orga­ni­sa­tion qui chan­ge­rait tout en per­met­tant aux puis­sances publiques de finan­cer libre­ment les pro­jets qu’elles jugent utiles au bien com­mun. Mais cette nou­velle orga­ni­sa­tion moné­taire, nous seuls, simples citoyens, pou­vons la vou­loir (et l’ins­ti­tuer), jamais les élus des banques ne le feront. Jamais. C’est à nous de réflé­chir à ça, sans quoi per­sonne ne le fera

1,04,24 : Q10 : Encou­rages-tu l’abs­ten­tion­nisme qui s’or­ga­nise en ce moment ? Et consi­dères-tu que cette démarche sera effi­cace ou alors qu’elle n’au­ra aucun impact posi­tif ? Que penses-tu des Bureaux d’Abstention ? 

1,11,50 : Q11 : Que pense-t-il de Mélen­chon et des idées qu’il lui reprend en par­tie ? Pense-t-il que c’est utile à la cause ou néfaste qu’un per­son­nage comme lui (fai­sant par­tie inté­grante du sys­tème) la reprenne ?

1,19,41 : Q12 : J’ai une seule et unique ques­tion, qui me paraît très impor­tante à l’ap­proche des pré­si­den­tielles, afin que lui et Jean-Luc Mélen­chon puissent débattre ensemble dans une émis­sion télé ou tout autre moyen médiatique. 

1,23,11 : Q13 : Êtes-vous pour un retour à la monar­chie ?

1,26,15 : Q14 : Que penses-t-il du Déco­dex ?

1,36,32 : Q15 : Dans l’ordre chro­no­lo­gique idéal, pen­sez-vous qu’il faille prio­ri­tai­re­ment chan­ger de consti­tu­tion puis sor­tir de l’UE ou l’inverse ? 

1,38,32 : Conseils de lectures

1,47,43 : Q16 : Vas-tu écrire un livre ? 😉

1,51,20 : Conclusion

Liste des ques­tions éta­blie à par­tir de :

Georg Frie­drich Knapp – Théo­rie éta­tique de la monnaie
(en anglais seule­ment, pour l’ins­tant, malheureusement)

Joseph Tchund­jang Poue­mi – Mon­naie, ser­vi­tude, liber­té : la répres­sion moné­taire de l’Afrique

Nico­las Agbo­hou – Le Franc CFA et l’Eu­ro contre Afrique

James C. Scott – Zomia ou l’art de ne pas être gouverné

Michelle Zan­ca­ri­ni-Four­nel – Les luttes et les rêves

Denis Dupré – Camp planétaire

Joseph E. Sti­glitz – L’eu­ro, Com­ment la mon­naie unique menace l’a­ve­nir de l’Europe

Joseph Mor­net – Psy­cho­thé­ra­pie institutionnelle

[Réfé­rences]
L’association Les Citoyens Consti­tuants : http://​www​.les​ci​toyens​cons​ti​tuants​.org/

Péda­go­gie Frei­net : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Freinet

Vidéo sur l’é­cole de Sum­me­rhill : https://​www​.face​book​.com/​l​e​.​m​e​s​s​a​g​e​.​o​r​g​/​v​i​d​e​o​s​/​1​0​3​8​2​6​0​1​3​6​2​5​9​0​73/

[Cita­tions importantes]

« Appre­nez donc que, hors ce qui concerne la dis­ci­pline mili­taire, c’est-à-dire, le manie­ment et la tenue des armes, les exer­cices et les évo­lu­tions, la marche contre les enne­mis des lois et de l’É­tat, les sol­dats de la patrie ne doivent aucune obéis­sance à leurs chefs ; que loin de leur être sou­mis, ils en sont les arbitres ; que leur devoir de citoyen les oblige d’exa­mi­ner les ordres qu’ils en reçoivent, d’en peser les consé­quences, d’en pré­ve­nir les suites. Ain­si lorsque ces ordres sont sus­pects, ils doivent res­ter dans l’i­nac­tion ; lorsque ces ordres blessent les droits de l’homme, ils doivent y oppo­ser un refus for­mel ; lorsque ces ordres mettent en dan­ger la liber­té publique, ils doivent en punir les auteurs ; lorsque ces ordres attentent à la patrie, ils doivent tour­ner leurs armes contre leurs offi­ciers. Tout ser­ment contraire à ces devoirs sacrés, est un sacri­lège qui doit rendre odieux celui qui l’exige, et mépri­sable celui qui le prête. »
Marat, « L’Ami du Peuple », 8 juillet 1790.

« Les lois consti­tu­tion­nelles tracent les règles qu’il faut obser­ver pour être libre ; mais c’est la force publique qui nous rend libres de fait, en assu­rant l’exécution des lois. La plus inévi­table de toutes les lois, la seule qui soit tou­jours sûre d’être obéie, c’est la loi de la force. L’homme armé est le maître de celui qui ne l’est pas ; un grand corps armé, tou­jours sub­sis­tant au milieu d’un peuple qui ne l’est pas, est néces­sai­re­ment l’arbitre de sa des­ti­née ; celui qui com­mande à ce corps, qui le fait mou­voir à son gré, pour­ra bien­tôt tout asser­vir. Plus la dis­ci­pline sera sévère, plus le prin­cipe de l’obéissance pas­sive & de la subor­di­na­tion abso­lue sera rigou­reu­se­ment main­te­nu ; plus le pou­voir de ce chef sera ter­rible ; car la mesure de sa force sera la force de tout le grand corps dont il est l’âme ; & fut-il vrai qu’il ne vou­lût pas en abu­ser actuel­le­ment, ou que des cir­cons­tances extra­or­di­naires empê­chassent qu’il pût le vou­loir impu­né­ment, il n’en reste pas moins cer­tain que, par­tout où une sem­blable puis­sance existe sans contre­poids, le peuple n’est pas libre ; en dépit de toutes les lois consti­tu­tion­nelles du monde ; car l’homme libre n’est pas celui qui n’est point actuel­le­ment oppri­mé ; c’est celui qui est garan­ti de l’oppression par une force constante & suffisante. »
Robes­pierre, Dis­cours sur l’organisation des gardes natio­nales, publié mi-décembre 1790 / uti­li­sé devant l’Assemblée Natio­nale les 27 & 28 avril 1791

« Sitôt que le ser­vice public cesse d’être la prin­ci­pale affaire des citoyens, et qu’ils aiment mieux ser­vir de leur bourse que de leur per­sonne, l’É­tat est déjà près de sa ruine. Faut-il mar­cher au com­bat ? ils payent des troupes et res­tent chez eux ; faut-il aller au conseil ? ils nomment des dépu­tés et res­tent chez eux. À force de paresse et d’argent, ils ont enfin des sol­dats pour asser­vir la patrie, et des repré­sen­tants pour la vendre.

C’est le tra­cas du com­merce et des arts, c’est l’a­vide inté­rêt du gain, c’est la mol­lesse et l’a­mour des com­mo­di­tés, qui changent les ser­vices per­son­nels en argent. On cède une par­tie de son pro­fit pour l’aug­men­ter à son aise. Don­nez de l’argent, et bien­tôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’es­clave, il est incon­nu dans la cité. Dans un pays vrai­ment libre, les citoyens font tout avec leurs bras, et rien avec de l’argent ; loin de payer pour s’exemp­ter de leurs devoirs, ils paye­raient pour les rem­plir eux-mêmes. Je suis bien loin des idées com­munes ; je crois les cor­vées moins contraires à la liber­té que les taxes.

Mieux l’État est consti­tué, plus les affaires publiques l’emportent sur les pri­vées, dans l’es­prit des citoyens. Il y a même beau­coup moins d’af­faires pri­vées, parce que la somme du bon­heur com­mun four­nis­sant une por­tion plus consi­dé­rable à celui de chaque indi­vi­du, il lui en reste moins à cher­cher dans les soins par­ti­cu­liers. Dans une cité bien conduite, cha­cun vole aux assem­blées ; sous un mau­vais gou­ver­ne­ment, nul n’aime à faire un pas pour s’y rendre, parce que nul ne prend inté­rêt à ce qui s’y fait, qu’on pré­voit que la volon­té géné­rale n’y domi­ne­ra pas, et qu’en­fin les soins domes­tiques absorbent tout. Les bonnes lois en font faire de meilleures, les mau­vaises en amènent de pires. Sitôt que quel­qu’un dit des affaires de l’É­tat : Que m’im­porte ? on doit comp­ter que l’É­tat est perdu.

L’at­tié­dis­se­ment de l’a­mour de la patrie, l’ac­ti­vi­té de l’in­té­rêt pri­vé, l’im­men­si­té des États, les conquêtes, l’a­bus du gou­ver­ne­ment, ont fait ima­gi­ner la voie des dépu­tés ou repré­sen­tants du peuple dans les assem­blées de la nation. C’est ce qu’en cer­tain pays on ose appe­ler le tiers état. Ain­si l’in­té­rêt par­ti­cu­lier de deux ordres est mis au pre­mier et second rang ; l’in­té­rêt public n’est qu’au troisième.

La sou­ve­rai­ne­té ne peut être repré­sen­tée, par la même rai­son qu’elle peut être alié­née ; elle consiste essen­tiel­le­ment dans la volon­té géné­rale, et la volon­té ne se repré­sente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les dépu­tés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses repré­sen­tants, ils ne sont que ses com­mis­saires ; ils ne peuvent rien conclure défi­ni­ti­ve­ment. Toute loi que le peuple en per­sonne n’a pas rati­fiée est nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple Anglais pense être libre, il se trompe fort ; il ne l’est que durant l’é­lec­tion des membres du par­le­ment : sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liber­té, l’u­sage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde. »
Jean-Jacques Rous­seau, Du contrat social (1762),
Cha­pitre 3.15 : Des dépu­tés ou repré­sen­tants (extrait)

[À lire absolument : ]
Le char­ta­lisme : https://​fr​.wiki​pe​dia​.org/​w​i​k​i​/​C​h​a​r​t​a​l​i​sme


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20 Commentaires

  1. etienne

    Une école géniale !

    httpv://www.youtube.com/watch?v=8rdlOXwPNhw

    Réponse
  2. etienne

    [Rappel] 2005 : quand les Français ont dit non à l’Europe

    httpv://www.youtube.com/watch?v=_UBMIh8mvws

    Réponse
    • etienne

      Le com­men­taire de Cora­lie Delaume 🙂

      Il va pleuvoir ! France3 réalise un documentaire honnête sur le référendum de 2005 !!


      http://l‑arene-nue.blogspot.fr/2017/03/il-va-pleuvoir-france3-realise-un.html

      Cora­lie Delaume : « Quelle mouche a piqué France3 ?

      Tant d’honnêteté – qui sup­pose aus­si une évi­dente luci­di­té – est trou­blante tant on n’a pas l’habitude.

      Le 2 mars, la chaîne a en effet de dif­fu­sé ce repor­tage d’une cin­quan­taine de minutes sur le réfé­ren­dum de 2005 qui s’intitule : “2005 : quand les Fran­çais ont dit non à l’Europe”.

      Dès le début, on est bluf­fé par le ton. “Il y a douze ans, le 29 mai 2005, les Fran­çais ont dit non au trai­té de Consti­tu­tion euro­péenne. Non à l’Europe de l’austérité et du libé­ra­lisme“. Ah bon ? C’est pas la “France moi­sie” alors, qui a voté “non” ? C’est juste la France anti-aus­té­ri­taire ? On croit rêver.
      Un peu plus loin, on hal­lu­cine : “nous allons voir com­ment Nico­las Sar­ko­zy deve­nu pré­sident de la Répu­blique va contour­ner le vote sou­ve­rain des Fran­çais” Aïe, ça pique !

      Sur­tout lorsque ceci suit : “cette frac­ture démo­cra­tique fait aujourd’hui le lit du Front national”?

      Naaaaan, sans rire ! C’est la confis­ca­tion démo­cra­tique qui fait le “jeu-de” ?

      Ce ne sont plus le “natio­na­lisme”, “l’europhobie”, la pré­fé­rence pour le “repli sur soi” et la xéno­pho­bie galopante ?

      C’est la pre­mière fois, en ce qui me concerne, que je vois le sujet trai­té ain­si à la télé­vi­sion. J’aurais signé chaque mot pro­non­cé par la voix off. C’est la pre­mière fois éga­le­ment que j’entends ain­si faire le lien entre l’Europe et la loi El Khomri.

      Puis vrai­ment, tout le monde en prend pour son grade : le Par­ti socia­liste, l’UMP, les édi­to­ria­listes, Sar­ko­zy (oh la vache, Sar­ko­zy), Hol­lande (oh la vache, Hol­lande). Et ça n’est pas volé.

      Une men­tion spé­ciale pour deux hommes poli­tiques qui, si dif­fé­rents soient-ils, ont la par­ti­cu­la­ri­té d’avoir tous deux com­pris la dimen­sion dra­ma­tique, irré­mé­diable et por­teuse d’une grande vio­lence poten­tielle qu’a consti­tué la séquence : non / inva­li­da­tion du non.

      Ain­si, Fran­çois Bay­rou à 32’44 : “Pour moi, c’était atten­ta­toire au contrat civique. Ima­gi­nez que dans quelques mois, après le réfé­ren­dum sur le Brexit, ce soit la chambre des Com­munes qui disent que le réfé­ren­dum n’a plus aucune valeur. Vous auriez un cli­mat… c’est le mot révo­lu­tion­naire qui me vient (…) ce serait un peuple qui se met en abso­lue rup­ture avec son pouvoir.”

      Et Jean-Luc Mélen­chon, à 34’15 : “on peut se croire malin quand on monte des coups comme ça. Mais les bles­sures qui sont infli­gées à la conscience col­lec­tive, les affects qui sont bous­cu­lés par ce type de méthodes laissent des traces indé­lé­biles. Et le sen­ti­ment de dégoût qui va finir par être de la haine contre toute la super­struc­ture poli­tique a son ter­reau ini­tial dans ces jours-là“.

      Ça, c’est dit.

      Le replay ne sera bien­tôt plus dis­po­nible. Alors, sous vos yeux éba­his et pour le bien de vos oreilles avides de s’entendre dire autre chose que “vous n’êtes tous que des fachos” ou “c’est la faute du populisme”… »

      Cora­lie Delaume.

      Source : L’a­rène nue, http://l‑arene-nue.blogspot.fr/2017/03/il-va-pleuvoir-france3-realise-un.html

      Réponse
  3. etienne

    Sortir de l’austérité sans sortir de l’euro… grâce à la monnaie fiscale complémentaire

    Par Tho­mas Cou­trot, Domi­nique Pli­hon, Woj­tek Kali­nows­ki, Bru­no Thé­ret, Gaël Giraud, Vincent Gayon, Jean-Michel Ser­vet, Jérôme Blanc, Marie Fare et Ben­ja­min Lemoine

    Intro­duire des liqui­di­tés dans une éco­no­mie en crise grâce à une mon­naie com­plé­men­taire, ados­sée aux recettes fis­cales à venir, per­met­trait d’imaginer d’autres poli­tiques sans pour autant remettre en ques­tion la mon­naie com­mune. Cela per­met­trait une sta­bi­li­sa­tion de la zone euro.

    Via les cré­dits qu’elles accordent, les banques com­mer­ciales pri­vées dis­posent dans la zone euro d’un qua­si mono­pole de créa­tion de la mon­naie. Après les injec­tions mas­sives de liqui­di­tés à bas coût de la Banque cen­trale euro­péenne (BCE) au sys­tème ban­caire pri­vé, il est clair que ce mono­pole enferme l’économie euro­péenne dans une trappe défla­tion­niste. Dans les périodes réces­sives, les banques com­mer­ciales sont struc­tu­rel­le­ment inca­pables d’assurer une créa­tion contra­cy­clique de mon­naie de cré­dit des­ti­née aux sec­teurs pro­duc­tifs. Pour nour­rir leurs pro­fits, elles dirigent l’essentiel de leurs liqui­di­tés vers les mar­chés finan­ciers où elles ali­mentent de dan­ge­reuses bulles spé­cu­la­tives. Aus­si, de nom­breux éco­no­mistes et cer­tains poli­tiques s’accordent sur la néces­si­té de reti­rer aux banques leur pri­vi­lège de créa­tion de la mon­naie, et la Suisse vote­ra sur cette ques­tion en 2018. Néan­moins une telle réforme sup­pose dans l’Union euro­péenne (UE) un accord entre Etats membres qui, dans son état actuel, n’est pas prêt d’aboutir. Que faire d’autre ? Sor­tir de l’euro ?

    L’accession en Grèce en 2015 de Syri­za au gou­ver­ne­ment a conduit à envi­sa­ger une autre stra­té­gie qui, déci­dée par un Etat, lui per­met­trait de sor­tir d’une poli­tique d’austérité sans remettre en cause l’unité de la zone euro : injec­ter de la liqui­di­té par l’émission d’une mon­naie fis­cale com­plé­men­taire à l’euro. Dans cette stra­té­gie, l’euro est conser­vé en tant que mon­naie com­mune de cours légal dans tous les Etats membres, mais est com­plé­té par un moyen de paie­ment natio­nal consti­tué de bons du Tré­sor de faible déno­mi­na­tion – de 5 à 50 euros – et de durée limi­tée mais renou­ve­lable. Ados­sés comme toute dette publique aux recettes fis­cales à venir, ces bons seraient libel­lés en euro-franc, et main­te­nus à pari­té avec l’euro sans pour autant être conver­tibles sur les mar­chés des changes.

    Il ne s’agit donc pas d’émettre une mon­naie ayant cours légal, mais de pro­po­ser des titres de cré­dit des­ti­nés au règle­ment des salaires des fonc­tion­naires, des pres­ta­tions sociales et des achats publics, dépenses qui sont de fac­to de la dette publique de court terme. Ils seraient réci­pro­que­ment accep­tés en paie­ment des impôts et, grâce à cette der­nière garan­tie, pour­raient cir­cu­ler en tant que moyens de paie­ment au niveau national.

    Face aux poli­tiques d’austérité prô­nées actuel­le­ment, il y a urgence à émettre ce type de mon­naie par­tout où la mon­naie unique conduit à la réces­sion, au chô­mage de masse, à la mon­tée de l’insécurité sociale et à l’abandon des inves­tis­se­ments de long terme indis­pen­sables à la tran­si­tion éco­lo­gique. Mais le couple mon­naie com­mune – mon­naie fis­cale com­plé­men­taire n’est pas seule­ment une solu­tion d’urgence ; c’est aus­si poten­tiel­le­ment un outil durable de sta­bi­li­sa­tion moné­taire de la zone euro. En effet, la réduc­tion de la dette publique par auto­fi­nan­ce­ment de la dette flot­tante et l’amélioration du solde des échanges exté­rieurs par réduc­tion des impor­ta­tions (la cir­cu­la­tion géo­gra­phi­que­ment limi­tée de l’euro-franc inci­te­rait à relo­ca­li­ser la pro­duc­tion) réduisent la dépen­dance exté­rieure des Etats à l’égard tant de la finance inter­na­tio­nale que des mar­chés exté­rieurs qui sont la source prin­ci­pale de son instabilité.

    Cette forme de liqui­di­té émise par les Etats sans pas­ser par les banques n’est pas nou­velle, et sa com­bi­nai­son avec une mon­naie com­mune dans un sys­tème poli­tique de type fédé­ral a été expé­ri­men­tée avec suc­cès dans les années 30 aux Etats-Unis et, plus récem­ment, entre 1984 et 2003 en Argen­tine. Ces expé­riences montrent que, sous cer­taines condi­tions, un tel dis­po­si­tif moné­taire rem­plit son office de réduc­tion de la dette publique et de redy­na­mi­sa­tion de l’économie locale, sans créer de ten­sion infla­tion­niste ni de décro­chage entre la mon­naie locale et la mon­naie centrale.

    En l’état actuel des trai­tés euro­péens, la stra­té­gie ici pro­po­sée est conforme au prin­cipe de sub­si­dia­ri­té qui recon­naît à tout Etat membre de l’Union la capa­ci­té de prendre des ini­tia­tives propres en matière de poli­tique fis­cale et bud­gé­taire. Les Etats ne sont nul­le­ment obli­gés de se sou­mettre aux mar­chés et aux banques com­mer­ciales pour se finan­cer, sur­tout à court terme. Rien ne les empêche de dis­po­ser de leurs propres sys­tèmes de paie­ment, dès lors que ceux-ci rem­plissent les condi­tions de sécu­ri­té requises.

    Se doter d’une mon­naie fis­cale natio­nale – en France, l’euro-franc – com­plé­men­taire à l’euro ban­caire per­met­trait de finan­cer les ser­vices publics et de mettre fin aux poli­tiques d’austérité actuelles qui menacent le pro­jet euro­péen lui-même. C’est une poli­tique réa­liste qui peut être déci­dée immé­dia­te­ment et uni­la­té­ra­le­ment au niveau natio­nal sans aller à l’encontre des trai­tés euro­péens. Mais pour assu­rer le suc­cès de l’euro-franc, il ne suf­fit pas que l’Etat en garan­tisse l’acceptabilité en l’instituant comme moyen d’acquitter des impôts et en sta­bi­li­sant sa valeur à la pari­té avec l’euro. Il doit aus­si être sou­te­nu par une large par­tie de la popu­la­tion qui le recon­naisse comme un ins­tru­ment cré­dible de sor­tie de l’austérité. Pour cela, une frac­tion des euro-francs créés pour­rait être dis­tri­buée aux PME et aux ménages endet­tés comme moyen de règle­ment de leurs dettes (pri­vées). Cette mesure ferait d’une pierre quatre coups : par ce jubi­lé par­tiel des dettes, elle met­trait fin à l’excès d’endettement pri­vé, cause prin­ci­pale de la réces­sion dont souffre notre éco­no­mie ; loin de péna­li­ser les créan­ciers rési­dents, elle les sécu­ri­se­rait, vu le contexte d’une sol­va­bi­li­té très incer­taine ; elle accom­pli­rait le quan­ti­ta­tive easing for the people (« assou­plis­se­ment moné­taire pour les gens ») dont Mario Dra­ghi recon­naît qu’il est de nature à relan­cer l’économie euro­péenne et l’emploi ; elle met­trait en cir­cu­la­tion une mon­naie com­plé­men­taire à une échelle qu’aucune des mon­naies locales qui s’inventent aujourd’hui ne peut ambitionner.

    Bien sûr, d’autres moyens d’assurer la confiance dans cette mon­naie sont par­fai­te­ment conce­vables. Gageons qu’un tel euro-franc ne tar­de­rait pas à être imi­té par nos voi­sins, ce qui redon­ne­rait du même coup sa légi­ti­mi­té à un euro deve­nu mon­naie commune.

    Tho­mas Cou­trot , Domi­nique Pli­hon, Woj­tek Kali­nows­ki, Bru­no Thé­ret, Gaël Giraud, Vincent Gayon, Jean-Michel Ser­vet, Jérôme Blanc, Marie Fare, Ben­ja­min Lemoine

    http://​www​.libe​ra​tion​.fr/​d​e​b​a​t​s​/​2​0​1​7​/​0​3​/​0​8​/​s​o​r​t​i​r​-​d​e​-​l​-​a​u​s​t​e​r​i​t​e​-​s​a​n​s​-​s​o​r​t​i​r​-​d​e​-​l​-​e​u​r​o​-​g​r​a​c​e​-​a​-​l​a​-​m​o​n​n​a​i​e​-​f​i​s​c​a​l​e​-​c​o​m​p​l​e​m​e​n​t​a​i​r​e​_​1​5​5​4​260

    Source : « Libération »

    Réponse
  4. Pierre

    Étienne,

    Je crois que plu­tôt que d’es­sayer de convaincre Asse­li­neau sur le tirage au sort, on devrait ou aurait du essayer de le convaincre d’a­jou­ter un réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire constitutionnel.

    En effet si nous avions un RIP consti­tu­tion­nel, nous pour­rions de nous-même modi­fier la consti­tu­tion, voir convo­quer une assem­bler consti­tuante tirée au sort.

    Si on avait un RIP consti­tu­tion­nel, on aurait plus besoin de pas­ser par une révo­lu­tion pour appli­quer ton idée.

    Réponse
  5. Nanou

    Pour les fans et aus­si les autres!!

    François Asselineau chez Thinkerview :
    Présidentielle 2017 sans filtre ?

    httpv://www.youtube.com/watch?v=rTCDnKckCiY

    Réponse
  6. etienne

     Dans ce collège, une pause lecture est imposée à tout le monde !

    image couv site 0987222

     


    Le col­lège de Banon dans la région PACA a fait le pari d’imposer à ses élèves et tout son per­son­nel, un quart d’heure de lec­ture chaque jour – mal­gré la crainte que cette injonc­tion ne fédère pas, le plai­sir a fina­le­ment pris le dessus.

    1, 2, 3 : roi du silence !

    C’est deve­nu un rituel res­pec­té de tous. Si vous pas­sez par le col­lège de Banon entre 13h40 et 14h05, vous serez agréa­ble­ment sur­pris par l’atmosphère calme et silen­cieuse. La nou­veau­té de la ren­trée sco­laire a fédé­ré tous les élé­ments du col­lège : élèves, pro­fes­seurs, corps admi­nis­tra­tif, per­son­nel de can­tine etc. Les tâches quo­ti­diennes et le temps s’arrêtent ensemble pour ouvrir une fenêtre échap­pa­toire sur une his­toire envou­tante dans un silence apai­sant. Chaque jour, c’est pareil, chaque recoin du col­lège est calme, on lit où on veut et de la manière que l’on veut tant que l’on se plonge entre les lignes. Sur une chaise, per­ché sur un appui de fenêtre, sous un porche ou der­rière un bureau : cha­cun pro­fite à sa façon.

    Redon­ner le goût de la lec­ture à tous

    France 3 Pro­vence-Alpes a récem­ment consa­cré un repor­tage à ce col­lège et son ini­tia­tive. Cela peut paraître simple, mais ce quart d’heure repré­sente beau­coup pour tous ceux qui en pro­fitent. Le côté obli­ga­toire de ce moment à part a fait dou­ter la prin­ci­pale à l’initiative de cette idée : « On est par­ti un peu à l’aventure en se disant, « c’est une injonc­tion de deman­der aux gens de lire chaque jour à la même heure ». On s’est inquié­té. On s’est dit ça va mar­cher trois fois, quatre fois… et ça fait des mois que ça dure ! ». Notre vie dont chaque seconde est occu­pée par une tâche quel­conque laisse de moins en moins de place à la lec­ture qui pour­tant favo­rise l’imagination, sti­mule la réflexion, appro­fon­dit les connais­sances, offre une fenêtre d’évasion et de détente. 64% des fran­çais aime­raient lire plus et déplorent le manque de temps ; en impo­sant ce quart d’heure de lec­ture, la prin­ci­pale de ce col­lège a créé un espace qui en fait, man­quait à tout le monde.

    Source : Posi­ti­vr

    Repor­tage signa­lé par : 

    Source : http://​lare​le​veet​la​peste​.fr/​c​o​l​l​e​g​e​-​p​a​u​s​e​-​l​e​c​t​u​r​e​-​i​m​p​o​s​e​e​-​a​-​m​o​n​de/

    Réponse
  7. etienne

    Une conver­sa­tion vrai­ment très intéressante,
    qui res­semble beau­coup à un ate­lier consti­tuant, non ? 🙂

    MÉLENCHON : Esprit de Campagne spécial 18 mars (Version non complète) – #18mars2017

    httpv://www.youtube.com/watch?v=004k9yeu7N8

    Réponse
    • Ronald

      Il y a quelques jours, on dis­cu­tait aus­si 6° répu­blique et ins­ti­tu­tions sur le pla­teau de Média­part. Un peu ron­ron­nant dans l’entre-soi, mais tou­jours inté­res­sant (j’ai par exemple ain­si décou­vert que appa­rem­ment la métro­pole lyon­naise est une sorte de répu­blique bana­nière au sein du pays) :
      https://​you​tu​.be/​q​o​5​M​_​T​O​Y​xnY
      (le débat com­mence à 52 min)

      Réponse
  8. etienne

    Une expli­ca­tion :

    La Constituante de Jean-Luc Mélenchon permet-elle à la souveraineté populaire de s’exprimer ?

    httpv://www.youtube.com/watch?v=jApa6oLz7pA

    Réponse
  9. Neo Sieyes

    Bon­jour

    J’aime bien l’i­dée de Mélen­chon que les citoyens décident eux-mêmes la pro­por­tion de tirés au sort dans l’as­sem­blée consti­tuante en votant pour le can­di­dat « tirage au sort ». Ca c’est vrai­ment démocratique.

    Moi je vote­rai uni­que­ment pour les gens de mon bord. A quoi se rajou­te­ront un cer­tain nombre de per­sonnes de mon bord par­mi les tirés au sort que les autres auront choi­si. Vos me direz que si tout le monde fait comme moi, il n’y aura pas de tirés au sort. Mais je ne pense pas que les autres soient si malins.

    Blagues à part : avec la méthode de Mélen­chon, on pour­rait abou­tir à zéro tirage au sort même si chaque citoyen sou­haite 100% de tirage au sort. Si on veut vrai­ment que ce soit démo­cra­tique, il ne faut pas pro­cé­der ain­si, mais d’a­bord sou­mettre au réfé­ren­dum le prin­cipe que les membres de la consti­tuante soient 100% tirés au sort.

    Cor­dia­le­ment

    Réponse
  10. CitoyensDebout

    Mon­sieur Chouard, je suis assez déçu par ce que vous dites dans cet entre­tien par rap­port à Mélen­chon d’une part, et par rap­port à Asse­li­neau d’autre part.

    Sur Mélen­chon, je ne m’é­ten­drai pas, son pro­gramme est une escro­que­rie, vous pour­rez par exemple uti­le­ment voir ce démon­tage en vidéo sur https://​you​tu​.be/​k​v​E​A​-​f​r​b​ckE

    Sur Asse­li­neau, je sais ce qui vous retient : vous vou­lez le tirage au sort, lui vous dit que ce n’est pas pos­sible. Per­met­tez-moi de sou­mettre une troi­sième voie à votre saga­ci­té : vous avez tous les deux raison.
    Vous avez rai­son sur le tirage au sort et les avan­tage que vous décri­vez fort bien ne sont même pas à dis­cu­ter. Mais Asse­li­neau à éga­le­ment rai­son.… dans l’é­tat actuel des choses. Il manque quoi ? Une repo­li­ti­sa­tion du citoyen afin qu’il rede­vienne un acteur de la chose publique ( res publi­ca ) et non un simple témoin pas­sif comme il l’est deve­nu depuis des décen­nies. Mais il ne vous aura pas échap­pé que les mili­tants de l’U­PR deviennent incol­lables sur les articles des trai­tés ou l’ar­ticle 5 de la consti­tu­tion. Asse­li­neau fait là un tra­vail fan­tas­tique, mais ce n’est qu’un début et il serait plus construc­tif de pous­ser dans ce sens pour à terme abou­tir à ce que votre idée devienne applicable.

    Je sens dans vos pro­pos une rési­gna­tion « On ne peut rien faire, ils ne peuvent pas gagner, etc.. » : Je vous ai vu plus opi­niâtre. Je sou­tiens tout à fait votre idée d’une consti­tu­tion écrite PAR et POUR les citoyens, mais de là à tout virer pour recom­men­cer à zéro à la manière 6ieme répu­blique à la Mélen­chon, il me semble que c’est exa­gé­ré, d’au­tant que tout n’est pas mau­vais dans la consti­tu­tion de 1958. Il faut net­toyer tous les bidouillages qui y ont été intro­duits au fil des années. Mais si vous avez écou­té Asse­li­neau, vous savez ce qu’il veut faire à ce sujet : un grand net­toyage incluant par exemple le retrait de la pro­cé­dure du congrès. C’est tout de même une pre­mière étape assez énorme pour qu’on y accorde de l’in­té­rêt, et ça, Mélen­chon ne le pro­pose pas : ce que je devine dans le pro­gramme de la France Insou­mise, c’est que puis­qu’on ne peut théo­ri­que­ment pas res­ter dans l’UE par rap­port à la consti­tu­tion, chan­geons de consti­tu­tion pour inté­grer l’UE et rendre légal ce qui jus­qu’à aujourd’­hui est une vio­la­tion. Le pro­cé­dé est plu­tôt sour­nois et Mélen­chon pour l’ins­tant nous démontre jour après jour qu’il se pro­pose sans le dire d’être le Tsi­pras français.

    Que vous en semble ?

    Réponse

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