Contre toute forme de « fascisme », les ateliers constituants (Toulon du 9/2/2017, vidéo intro)

13/02/2017 | 12 commentaires

Lio­nel vient de publier le petit entre­tien que j’ai eu avec lui (à Tou­lon) juste avant de me rendre à l’a­te­lier consti­tuant du 9 février 2017.

On voit bien la crève que j’ai attra­pée à Bruxelles le same­di pré­cé­dent, et que j’ai empor­tée à Genève le same­di sui­vant. Pardon 🙂


Quelques res­sources utiles pour ceux qui veulent démar­rer sans moi leurs mini-ate­liers consti­tuants conta­gieux per­son­nels (cus­to­mi­sés) 🙂

• Le très pré­cieux wiki des GV : http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Cat%C3%A9gorie:Atelier_constituant

• La page ‘Calen­drier’ de l’as­so­cia­tion Citoyens consti­tuants : http://​ate​liers​cons​ti​tuants​.org/

• La page ‘Archives des ate­liers » de l’as­so­cia­tion Citoyens Consti­tuants http://​www​.les​ci​toyens​cons​ti​tuants​.org/​c​a​t​e​g​o​r​y​/​l​e​s​-​a​t​e​l​i​e​r​s​-​c​o​n​s​t​i​t​u​a​n​ts/

• La page du tag ‘Ate­liers consti­tuants’ de ce blog : https://www.chouard.org/tag/ateliers-constituants‑2/

• Une confé­rence assez détaillée (2h, sur l’île de La Réunion en nov 2012) pour don­ner des exemples de chan­tiers et de méthodes :
http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​1​3​/​0​7​/​0​3​/​3​3​3​-​p​r​e​p​a​r​a​t​i​o​n​-​d​-​u​n​-​a​t​e​l​i​e​r​-​c​o​n​s​t​i​t​u​ant

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​9​6​3​5​2​4​3​1​7​317


J’ai chan­gé le titre de ce billet, parce que le pas­sage impor­tant de cet entre­tien, à la fin, était mal mis en valeur par mon pre­mier titre. 

La vidéo s’est inter­rom­pue auto­ma­ti­que­ment (au bout de 20 min, tas de fer­raille… 🙂 ) alors que j’é­tais en train de dire un truc très impor­tant : les ate­liers consti­tuants sont anti­fas­cistes (mais vrai­ment, hein, radi­ca­le­ment, et sans deve­nir nous-mêmes des brutes comme les pré­ten­dus « anti­fas »), mais les ate­liers consti­tuants sont éga­le­ment anti­ca­pi­ta­listes (cou­pé dans la vidéo) : dans un peuple deve­nu consti­tuant, il n’y aura plus de place pour les tyrans, ni pour les grands mar­chands.

Il fau­dra, un de ces jours, qu’on filme une vidéo dédiée à ce double point. Ça fera aus­si un thème de cha­pitre pour un livre, sans doute 😉

Lio­nel me signale qu’il a aus­si mon­té ce petit teaser :

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Étienne

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12 Commentaires

  1. etienne

    Lio­nel me signale qu’il a aus­si mon­té ce petit teaser :

    Réponse
  2. etienne

    Passionnante démonstration des techniques de manipulation employées par les candidats à l’élection, futurs « élus » de la Banque

    Mer­ci au Yéti Pier­rick Tillet 🙂

    Un meeting Macron vu des coulisses


    http://yetiblog.org/index.php?post%2F2252

    Réponse
    • Ronald

      Très inté­res­sant. Je ne sais pas si ces méthodes sont intro­duites en France par Macron où si c’est géné­ral à l’en­semble des par­tis. J’ai bien aimé ( à 13:16) : « du spon­ta­né » (lol).

      Mais bon, il ne faut pas non plus extra­po­ler ce qui n’est pas : il y a réel­le­ment pas mal de public, et les « Fans » sont réel­le­ment volon­taires, et non des comé­diens rémunérés.

      Réponse
      • nlescan

        Macron est une pure créa­ture de l’o­li­gar­chie : jamais élu, encen­sé par la presse de ban­quier, aucun pro­gramme (a part de conti­nuer ce que les deux pré­cé­dents gui­gnoles on com­men­cé), que des slo­gans creux et des incan­ta­tions, béné­fi­cie d’un matra­quage média­tique hal­lu­ci­nant, je crois que c’est la pre­mière fois qu’un can­di­dat ayant aus­si peu de légi­ti­mi­té élec­tive (non je n’u­ti­li­se­rai pas « démo­cra­tique ») est à ce point mis en avant. J’ai l’in­tui­tion que les son­dages sont énor­mé­ment sur­es­ti­més en ce qui le concerne et qu’il va subir l’ef­fet bulle, bal­lon de bau­druche, souf­flé au fromage.

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  3. etienne

    [Pourriture politicienne]Payé par Axa, Fillon en plein conflit d’intérêts

    10 février 2017 par Mar­tine Orange (Media­part)

    « Fran­çois Fillon a dû révé­ler le 6 février qu’Axa avait été client de sa socié­té 2F Conseil. Embar­ras­sé, le groupe d’assurances a recon­nu lui avoir ver­sé 200 000 euros entre mi-2012 et mi-2014. L’ancien pre­mier ministre l’aurait aidé « à ouvrir des portes à Bruxelles et à Ber­lin » dans le cadre de la dis­cus­sion concer­nant la direc­tive de régu­la­tion sur les assu­rances. Com­ment jus­ti­fier une telle acti­vi­té avec un man­dat par­le­men­taire ? Le conflit d’intérêts est patent.

    C’est sans doute par dis­cré­tion. Fran­çois Fillon n’aime pas faire état de ses ami­tiés et de ses rela­tions dans le monde des affaires. Encore moins lorsqu’il s’agit d’Axa. Ce n’est que parce qu’on l’y a pous­sé que le can­di­dat de droite à l’élection pré­si­den­tielle est sor­ti de sa pudeur natu­relle et a recon­nu ses liens avec Hen­ri de Cas­tries, ancien PDG du groupe d’assurances, en décembre. La polé­mique sur la pri­va­ti­sa­tion de la Sécu­ri­té sociale fai­sait rage. Fran­çois Fillon avait alors juré que, même si Hen­ri de Cas­tries était son ami, il n’était en rien l’inspirateur de ce pro­jet qui visait à cas­ser la Sécu­ri­té sociale au pro­fit des assureurs.

    Cet aveu avait fina­le­ment inci­té l’ancien assu­reur à lui aus­si sor­tir des cou­lisses et à affi­cher son sou­tien public à Fran­çois Fillon. « Mon enga­ge­ment ne date pas d’hier », expli­quait Hen­ri de Cas­tries dans un entre­tien au Figa­ro le 17 jan­vier. Avant d’insister sur le fait qu’il n’était pour rien dans l’écriture du pro­gramme de la Sécu­ri­té sociale : « Je ne demande rien, je n’attends rien. » Hen­ri de Cas­tries était, disait-on alors, pro­mis aux plus hautes des­ti­nées : ministre des finances et de l’économie au moins, et peut-être même Matignon.

    Ce que n’avait pas pré­ci­sé l’ancien PDG d’Axa dans cet entre­tien, c’est qu’il appré­ciait tel­le­ment les conseils et la hau­teur de vue de Fran­çois Fillon que son groupe avait eu recours à sa socié­té de conseil, 2F Conseil, entre 2012 et 2014. Ce n’est une fois de plus que contraint et for­cé que Fran­çois Fillon a décla­ré, lors de sa confé­rence de presse du 6 février, qu’Axa avait bien été son client, comme l’ont été Fima­lac, la banque Oddo et le cabi­net comp­table de René Ricol, ain­si que Media­part l’a révélé.

    Des conseils pré­cieux, semble-t-il : Fran­çois Fillon a été rému­né­ré 200 000 euros par Axa pour une mis­sion s’étalant entre la mi-2012 et la mi-2014, selon les révé­la­tions de BFM Busi­ness. 200 000 euros, cela res­semble à un tarif de base pour la socié­té 2F Conseil. Il a reçu les mêmes appoin­te­ments de la part du cabi­net Ricol.


    Fran­çois Fillon et Hen­ri de Cas­tries © DR

    Com­ment jus­ti­fier de telles rému­né­ra­tions pour des acti­vi­tés menées en même temps qu’un tra­vail de par­le­men­taire ? Pour nombre de par­le­men­taires, elles sont injus­ti­fiables. La situa­tion ne peut qu’être por­teuse de conflits d’intérêts. « Com­ment ne pas soup­çon­ner un tra­fic d’influence ? Les puis­sances de l’argent sont en train d’accaparer la poli­tique. De très grandes socié­tés mul­ti­na­tio­nales se paient des hommes poli­tiques, appointent, donnent de l’argent à des hommes poli­tiques pour qu’ils les aident à ouvrir des portes, à se ser­vir de leurs rela­tions pour leurs inté­rêts », s’indigne Fran­çois Bay­rou. « On ne peut pas inter­ve­nir en même temps comme lob­by pour un inté­rêt pri­vé et en même temps comme légis­la­teur cen­sé défendre l’intérêt géné­ral », insiste de son côté Yan­nick Jadot, can­di­dat éco­lo­giste à la présidentielle.

    Douze dépu­tés éco­lo­gistes et de gauche ont sai­si le 9 février le déon­to­logue de l’Assemblée natio­nale, Fer­di­nand Mélin-Sou­cra­ma­nien, sur les acti­vi­tés de conseil de Fran­çois Fillon. « Les acti­vi­tés qu’il a exer­cées auprès du client dont nous avons connais­sance [AXA] ne peuvent-elles pas être consti­tu­tives d’une situa­tion de conflit d’intérêts et d’un man­que­ment mani­feste à la déon­to­lo­gie d’un par­le­men­taire ? » s’interrogent-ils dans cette lettre signée notam­ment par Cécile Duflot et le dépu­té démis­sion­naire du PS Pou­ria Amirshahi.

    Depuis la révé­la­tion de ses acti­vi­tés de conseil auprès d’Axa, Fran­çois Fillon fait tout pour enter­rer cette nou­velle polé­mique. La plus embar­ras­sante peut-être pour lui car elle pose la ques­tion de sa proxi­mi­té avec le monde finan­cier, des échanges de ser­vices pos­sibles. Car le monde des affaires – et plus encore le monde finan­cier – n’est pas connu pour être dés­in­té­res­sé : quand il engage de l’argent, il attend tou­jours un retour sur inves­tis­se­ment. Quelles sont les contre­par­ties en retour ? Un poste de ministre ? Une poli­tique écrite au béné­fice du monde finan­cier, qui pour­tant n’a pas eu à se plaindre ces der­nières années ?

    L’ancien pre­mier ministre peut, comme à son habi­tude, plai­der l’a­char­ne­ment : il a agi dans la plus par­faite léga­li­té. En prin­cipe, la loi élec­to­rale inter­dit aux par­le­men­taires d’exercer les métiers de conseil, acti­vi­tés jugées incom­pa­tibles avec l’activité par­le­men­taire car sources évi­dentes de conflits d’intérêts. Cepen­dant, elle auto­rise les par­le­men­taires à conser­ver cette acti­vi­té, s’ils l’exerçaient aupa­ra­vant. Cette dis­po­si­tion n’a pas été modi­fiée lors de la dis­cus­sion sur la loi sur la trans­pa­rence de la vie poli­tique adop­tée en 2013, une grande majo­ri­té d’élus de droite mais aus­si nombre de par­le­men­taires de gauche prô­nant le sta­tu quo. Fran­çois Fillon est un homme aver­ti et res­pec­tueux des règles : il a enre­gis­tré sa socié­té de conseil en juin 2012, juste huit jours avant de reprendre son acti­vi­té de par­le­men­taire, après sa sor­tie de Mati­gnon, comme l’a déjà rele­vé Media­part. Il exer­çait donc bien son acti­vi­té de conseil avant d’entrer au Parlement !

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    • Le job en or caché du can­di­dat Fillon
    PAR LUCIE DELAPORTE

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    PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART

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    PAR LAURENT MAUDUIT

    Du côté d’Axa, en revanche, les choses sont plus com­pli­quées. Com­ment jus­ti­fier un tel contrat avec Fran­çois Fillon ? Quels conseils pou­vait-il appor­ter au groupe d’assurances ? Axa ne court-il pas le risque d’être pour­sui­vi pour abus de bien social, voire finan­ce­ment poli­tique illé­gal pour avoir rému­né­ré l’ancien pre­mier ministre ? Tout de suite après la révé­la­tion de ce contrat, le groupe a pris les devants. Fran­çois Fillon « a notam­ment tra­vaillé entre mi-2012 et mi-2014 sur les négo­cia­tions en cours à l’époque sur la direc­tive euro­péenne Sol­ven­cy 2, entrée en vigueur le 1er jan­vier 2016 », a‑t-il indi­qué à L’Argus de l’assurance. L’ancien pre­mier ministre aurait en par­ti­cu­lier per­mis « d’ouvrir des portes à Bruxelles et à Ber­lin ». Inter­ro­gé sur ses décla­ra­tions et le conte­nu exact de ces mis­sions, le groupe d’assurances n’a pas répon­du à nos questions. » […]

    Lire la suite :
    https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​f​r​a​n​c​e​/​1​0​0​2​1​7​/​p​a​y​e​-​p​a​r​-​a​x​a​-​f​i​l​l​o​n​-​e​n​-​p​l​e​i​n​-​c​o​n​f​l​i​t​-​d​i​n​t​e​r​ets

    Source : Mediapart

    Réponse
  4. etienne
    • Ronald

      [ton sar­cas­tique] Je pré­sume que tu postes ce texte ici pour le dénon­cer. Car quel­qu’un qui se sent « orphe­lin » de lea­ders d’o­pi­nions « dont il a besoin », qui se demande « qui nous pro­té­ge­ra de l’é­lec­tion de l’op­por­tu­niste Emma­nuel Macron ou du mari de Pene­lope F « , c’est l’exact oppo­sé de l’at­ti­tude que tu préconises … 😉

      Réponse
      • etienne

        🙂 Non, je ne vou­lais pas dénon­cer ce billet, cher Ronald 🙂

        Il y a bien des aspi­ra­tions louables, dans ce texte, je trouve, même si celle que tu dénonces est effec­ti­ve­ment pro­blé­ma­tique (mais si répan­due qu’on a du mal à être trop sévère avec elle sans se cou­per de tout le monde).

        🙂

        PS : je suis très heu­reux de t’a­voir enfin ren­con­tré, en Bel­gique. Chouette souvenir.

        Réponse
  5. etienne

    Ce sont les appétits et les fantasmes des puissances étrangères qui tuent les petits Yéménites

    « Dix mille et bien­tôt des cen­taines de mil­liers de Yémé­nites sont en train de mou­rir à cause du fana­tisme, de la cupi­di­té et des luttes bureau­cra­tiques internes de puis­sances étran­gères. Les Saou­diens wah­ha­bites se battent au Yémen contre les chiites ira­niens qui n’y sont pas. Au vu et au su de la CIA, ils nour­rissent les forces locales d’al-Qaïda pour qu’elles leur obéissent. Les Émi­rats arabes unis veulent avoir de nou­veaux ports au Yémen, ce qui contra­rie les rêves saou­diens de pipe­lines. Le Penta­gone se bat avec la CIA pour les bud­gets des opé­ra­tions spé­ciales. Les conflits locaux mineurs entre les diverses tri­bus se trans­forment en guerre du fait de l’ingérence et du finan­ce­ment étran­gers. Les cam­pagnes de bom­bar­de­ment ont rem­pla­cé la média­tion tribale.

    La branche exé­cu­tive des Nations Unies est sous la pres­sion de la coa­li­tion amé­ri­ca­no-saou­dienne. Il ne lui est pas per­mis de faire un rap­port sur les consé­quences réelles de la guerre dévas­ta­trice contre le Yémen. Cela donne lieu à des décla­ra­tions assez comiques.

    Le 31 août 2016, la coor­di­na­trice des Nations Unies pour le Yémen, Jamie McGol­drick, a décla­ré que 10 000 per­sonnes étaient mortes à cause de la guerre contre le Yémen :

    Jamie McGol­drick, la coor­di­na­trice huma­ni­taire de l’ONU qui se trou­vait à Sanaa, la capi­tale, a décla­ré que ce nou­veau chiffre était basé sur des infor­ma­tions offi­cielles pro­ve­nant d’installations médi­cales au Yémen.

    « Le nombre pour­rait encore aug­men­ter », a dit McGol­drick, parce que cer­taines régions ne dis­posent pas d’installations médi­cales, et les gens sont sou­vent enter­rés sans être offi­ciel­le­ment répertoriés.

    « Nous savons que les chiffres sont beau­coup plus éle­vés, mais nous ne pou­vons pas vous dire de com­bien », a décla­ré McGol­drick aux journalistes.
    Le 17 jan­vier 2017, la coor­don­na­trice des Nations Unies pour le Yémen, Jamie McGol­drick a décla­ré que 10 000 per­sonnes étaient mortes à cause de la guerre contre le Yémen :

    « Selon les esti­ma­tions, plus de 10 000 per­sonnes ont été tuées dans ce conflit et près de 40 000 per­sonnes ont été bles­sées », a décla­ré lun­di la coor­di­na­trice huma­ni­taire de l’ONU pour le Yémen, Jamie McGol­drick, à des jour­na­listes dans la capi­tale Sanaa.

    Elle n’a pas four­ni de décompte entre les civils et les combattants.
    Le chiffre des Nations Unies n’a pas chan­gé entre août 2016 et jan­vier 2017. Mal­gré les bom­bar­de­ments intenses et la famine dévas­ta­trice, per­sonne ne semble être mort pen­dant cette période. Ces chiffres n’ont bien sûr rien à voir avec la réa­li­té. Le nombre réel de morts cau­sés par la guerre au Yémen est au moins dix fois plus éle­vé. Les chiffres que l’envoyée des Nations Unies annonce sont poli­tiques. Elle n’est pas auto­ri­sée à révé­ler les véri­tables chiffres.

    Au milieu de l’année 2016, les Saou­diens ont fait pres­sion sur le secré­taire géné­ral de l’ONU, Ban Ki-moon, pour qu’il les retire d’une liste de pays qui mal­traitent les enfants :

    Les alliés musul­mans de l’Arabie saou­dite ont fait pres­sion sur le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, à pro­pos d’une liste noire qui incluait la coa­li­tion diri­gée par l’Arabie saou­dite pour avoir tué des enfants au Yémen, selon des sources diplomatiques.
    Un secré­taire géné­ral de l’ONU un tant soit peu cou­ra­geux n’aurait pas cédé mais aurait au contraire fait honte publi­que­ment aux Saou­diens et à leurs alliés chaque fois que pos­sible. Mais pas Ban Ki-moon :

    Le secré­taire géné­ral Ban Ki-moon a annon­cé jeu­di qu’il reti­rait tem­po­rai­re­ment la coa­li­tion saou­dienne contre le Yémen d’une liste noire des États-Unis pour vio­la­tion des droits de l’enfant, parce que les alliés des Saou­diens avaient mena­cé de ces­ser de finan­cer de nom­breux pro­grammes des États-Unis.

    Ban a décla­ré qu’il devait prendre en compte « la réelle pos­si­bi­li­té » que des mil­lions d’autres enfants dans les ter­ri­toires pales­ti­niens, au Sud-Sou­dan, en Syrie, au Yémen et dans bien d’autres endroits « souffrent gra­ve­ment » si les pro­grammes des Nations Unies per­daient leur financement.
    Les États-Unis et la Grande-Bre­tagne ont acti­ve­ment sou­te­nu l’Arabie saou­dite pour qu’elle ait gain de cause à l’ONU et au Conseil de sécu­ri­té de l’ONU.

    Mais le fait que l’ONU ait cédé au chan­tage n’a sau­vé aucun enfant. L’UNICEF, qui n’est pas trop dépen­dante du Secré­taire géné­ral, donne des chiffres beau­coup plus éle­vés (quoique incom­plets) qui se rap­prochent de la vérité :

    Le Yémen a recu­lé de 10 ans en termes de san­té publique à cause de la guerre et de la crise éco­no­mique. On estime à 63 000 le nombre d’enfants qui sont morts l’année der­nière de causes évi­tables sou­vent liées à la mal­nu­tri­tion, a annon­cé mar­di le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

    […]

    « Tout ce qui a été gagné dans le domaine de la san­té ces dix der­nières années a été per­du » a‑t-elle dit ; sur 1000 nais­sances vivantes 63 enfants meurent main­te­nant avant leur cin­quième année, contre 53 enfants en 2014.

    […]

    Rele­no a ensuite décla­ré lors d’un point presse que le taux de mal­nu­tri­tion aiguë avait « tri­plé » entre 2014 et 2016 pour atteindre 460 000 enfants.

    « Le taux de mor­ta­li­té des enfants de moins de cinq ans a aug­men­té au point que nous esti­mons qu’en 2016, au moins 10 000 enfants de plus sont morts de mala­dies évi­tables », a‑t-elle déclaré.

    En termes de sta­tis­tiques médi­cales, il s’agit d’une « mor­ta­li­té exces­sive ». Ces décès n’auraient pas eu lieu sans la guerre menée contre le pays. Et il est peu pro­bable que ces chiffres de l’UNICEF soient exhaustifs.

    Le nord-ouest mon­ta­gneux du Yémen est la zone cen­trale de rési­dence de la popu­la­tion chiite Zai­di à par­tir de laquelle la milice hou­thi lutte contre les Saou­diens et leurs forces par pro­cu­ra­tion. Elle est désor­mais lar­ge­ment cou­pée des canaux de com­mu­ni­ca­tion et d’approvisionnement. Les hôpi­taux et les écoles de la région ont été for­te­ment bom­bar­dés et la prin­ci­pale ville du nord, Sadah, a été com­plè­te­ment détruite par les attaques aériennes saou­diennes. Les Zai­di repré­sentent envi­ron 45 % des 24 mil­lions d’habitants du Yémen et les califes Zai­di ont gou­ver­né le pays pen­dant plus de 1000 ans, jusqu’en 1962. Pour les fana­tiques wah­ha­bites saou­diens, les Zai­di ne sont pas de vrais musul­mans et ils méritent de mourir.

    Beau­coup d’habitants du nord-ouest ont fui vers la capi­tale du Yémen, Sanaa. Mais même là, la nour­ri­ture manque. Les enfants affa­més par­courent les rues en men­diant de la nourriture.

    Les Yémé­nites, et en par­ti­cu­lier les Zai­di, ont tou­jours été indé­pen­dants d’esprit. Ils ne céde­ront pas à la pres­sion saou­dienne. Les Saou­diens ne peuvent pas les vaincre. Avec leurs alliés amé­ri­cains et bri­tan­niques, ils ont donc déci­dé de recou­rir au géno­cide. Ils coupent l’accès au pays, qui importe habi­tuel­le­ment jusqu’à 90 % de ses besoins ali­men­taires basiques. Les navires saou­diens patrouillent le long de la côte et les fron­tières ter­restres sont pour la plu­part sous contrôle saou­dien. Seuls les pas­seurs et les quelques convois offi­ciels de l’ONU apportent un cer­tain sou­la­ge­ment. Mais cela est évi­dem­ment loin d’être suf­fi­sant. Les dix mille « décès en excès » sont la consé­quence directe du blo­cus américano-saoudien.

    Outre la guerre de reli­gion contre les Zai­di, il y a un conflit de nature géo­po­li­tique au Yémen. Les Saou­diens accusent les Zai­di d’être des forces de pro­cu­ra­tion de l’Iran. Mais ils n’en n’ont aucune preuve. On n’a pas vu la moindre arme ira­nienne ni le plus petit conseiller ira­nien au Yémen. L’Iran avait aver­ti les Hou­thi de ne pas ten­ter d’élargir leur zone d’influence. Les contacts entre les Hou­thi et l’Iran sont actuel­le­ment peu nom­breux et super­fi­ciels. La marine des États-Unis a attra­pé quelques contre­ban­diers qui allaient peut-être d’Iran en Soma­lie. Elle pré­tend que les quelques vieilles armes qu’ils trans­por­taient étaient des­ti­nées au Yémen qui déborde déjà d’armes. Aucune preuve n’a été four­nie à l’appui de cette affir­ma­tion. Le vrai com­bat géo­po­li­tique a lieu au sein de la coa­li­tion amé­ri­ca­no-saou­dienne. Les Émi­rats arabes unis font par­tie de la coa­li­tion. Ils ont four­ni des forces et enga­gé des mer­ce­naires pour com­battre les Hou­thi au Yémen. Mais ils s’intéressent prin­ci­pa­le­ment aux ports méri­dio­naux d’Aden (conte­neurs et car­gai­son géné­rale) et de Mukal­la (pétrole et gaz) et sou­tiennent un mou­ve­ment indé­pen­dan­tiste du sud. La socié­té de ges­tion por­tuaire des EAU, DP World, a vu ses conces­sions exclu­sives pour les ports annu­lées lorsque les Hou­thi ont expul­sé l’ancien gou­ver­ne­ment. Les Hou­thi ont d’abord pris le contrôle des ports, et ensuite al-Qai­da. Les EAU occupent main­te­nant les villes por­tuaires avec l’aide de mer­ce­naires sud-yémé­nites et gèrent et contrôlent les ports à nouveau.

    Les Saou­diens sont aus­si inté­res­sés par ces ports. Ils ont des pro­jets de pipe­lines depuis leurs prin­ci­paux champs pétro­liers du nord vers Mukal­la. Les pipe­lines per­met­traient aux expor­ta­tions saou­diennes de pétrole de contour­ner la route mari­time qui passe par le sen­sible détroit d’Ormuz. Mais pour cela, ils ont besoin d’un port sur la côte yéménite.

    Les Saou­diens ont sou­te­nu et se sont alliés avec des groupes sala­fistes radi­caux au Yémen. L’un d’entre eux porte le nom d’al-Qaïda, mais il n’est pas aus­si proche de l’organisation mon­diale d’al-Qaïda qu’il en a l’air. Les groupes al-Qaï­da sou­te­nus par les Saou­diens, ini­tia­le­ment enga­gés pour com­battre les Hou­thi, ont « libé­ré » les ports du sud. On leur a ordon­né de par­tir lorsque des forces appuyées par les EAU sont arri­vées mais ils attaquent de temps en temps Aden qui est occu­pé par les EAU et, selon des sources yémé­nites, ils attaquent éga­le­ment Mukal­la sous le nom d’ISIS ou d’État islamique. […]

    Lire la suite :
    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​c​e​-​s​o​n​t​-​l​e​s​-​a​p​p​e​t​i​t​s​-​e​t​-​l​e​s​-​f​a​n​t​a​s​m​e​s​-​d​e​s​-​p​u​i​s​s​a​n​c​e​s​-​e​t​r​a​n​g​e​r​e​s​-​q​u​i​-​t​u​e​n​t​-​l​e​s​-​p​e​t​i​t​s​-​y​e​m​e​n​i​tes

    Source : Le Saker francophone

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  6. etienne

    Un député peut-il décider de toucher l’équivalent du smic ?

    C’est ce que pro­pose Fran­çois Ruf­fin, can­di­dat aux légis­la­tives dans la Somme. Mais ce n’est pas si simple.


    Fran­çois Ruf­fin, réa­li­sa­teur de rédac­teur en chef de Fakir et can­di­dat aux légis­la­tives dans la Somme. Pho­to Isa­belle Rim­bert pour Libération 

    « Il y a trois mesures que j’appliquerai à moi-même si je suis élu : je me met­trai au smic, mon man­dat sera révo­cable, et je ferai gérer la réserve par­le­men­taire par un jury popu­laire. » Ce ser­ment est de Fran­çois Ruf­fin, réa­li­sa­teur de Mer­ci Patron !, rédac­teur en chef de Fakir, et, désor­mais donc, can­di­dat aux légis­la­tives. C’est dans la Somme (1ère cir­cons­crip­tion Abbe­vil­le/A­miens-Nord), sous la ban­nière « la Picar­die debout » et sou­te­nu par la « France insou­mise » de Jean-Luc Mélen­chon, les éco­lo­gistes d’EE-LV, le Par­ti com­mu­niste et le mou­ve­ment de Clé­men­tine Autain, que Fran­çois Ruf­fin sera can­di­dat, selon le Cour­rier Picard. Bais­ser son indem­ni­té : Fran­çois Ruf­fin n’est pas le pre­mier à faire une telle pro­messe. On peut en dis­cu­ter le bien-fon­dé, mais peut-il seule­ment la tenir ? En un mot : non, à moins de convaincre la majo­ri­té des autres dépu­tés et le Conseil consti­tu­tion­nel. Ou alors par des moyens détour­nés. Car ce ne sont pas les dépu­tés qui décident indi­vi­duel­le­ment du mon­tant de leur indem­ni­té, et ils ne peuvent pas choi­sir non plus de la tou­cher par­tiel­le­ment. Expli­ca­tions en trois points.

    A quoi sert l’indemnité parlementaire ?

    « Le libre exer­cice du man­dat de par­le­men­taire ne sau­rait être garan­ti par sa seule indé­pen­dance juri­dique. Fac­teur essen­tiel de la démo­cra­ti­sa­tion des régimes poli­tiques, l’indemnité par­le­men­taire est des­ti­née à com­pen­ser les frais inhé­rents à l’exercice du man­dat. Elle per­met à tout citoyen de pou­voir pré­tendre entrer au Par­le­ment et garan­tit aux élus les moyens de se consa­crer, en toute indé­pen­dance, aux fonc­tions dont ils sont inves­tis », peut-on lire sur le site de l’Assemblée natio­nale. Autre­ment dit, l’indemnité que touche le dépu­té sert notam­ment à assu­rer que tout le monde puisse, théo­ri­que­ment, exer­cer cette fonc­tion, indé­pen­dam­ment de sa situa­tion pro­fes­sion­nelle ou de sa for­tune per­son­nelle. Dans les faits, c’est un peu dif­fé­rent : en 2013, seuls 3% des dépu­tés étaient ouvriers ou employés, contre la moi­tié de la popu­la­tion fran­çaise, selon le Centre de recherches poli­tiques de Sciences-Po. L’indemnité sert éga­le­ment à garan­tir « l’indépendance » des dépu­tés, qui ne seraient alors pas ten­tés d’être « ache­tés » par des groupes d’influence. Or on sait bien que, les lob­bys se sont quoi qu’il en soit taillés une place au Par­le­ment, et d’autre part que les dépu­tés font par­fois montre d’une grande proxi­mi­té avec des groupes d’intérêts divers.

    Com­ment est-elle fixée ?

    C’est une loi orga­nique qui défi­nit le niveau d’indemnisation des dépu­tés, c’est-à-dire une loi qui dis­pose com­ment s’organisent et fonc­tionnent les pou­voirs publics, et que le Conseil consti­tu­tion­nel doit vali­der. Selon cette loi, l’indemnité de base (l’indemnisation des dépu­tés est com­po­sée de l’indemnité par­le­men­taire de base, l’indemnité de rési­dence et l’indemnité de fonc­tion pour un total brut de 7 185,60 €) est fixée « par réfé­rence au trai­te­ment des fonc­tion­naires occu­pant les emplois les plus éle­vés de l’Etat », depuis 1938. « Elle est égale à la moyenne du trai­te­ment le plus bas et du trai­te­ment le plus haut des fonc­tion­naires de la caté­go­rie « hors échelle » », pré­cise le site de l’Assemblée.

    Selon le Figa­ro, pour modi­fier leur trai­te­ment, les dépu­tés devraient pro­po­ser une modi­fi­ca­tion de cette loi orga­nique mais ils ne l’ont jamais fait. A une excep­tion, rap­pelle le quo­ti­dien : lorsqu’il a été déci­dé que l’indemnité des dépu­tés allait être fis­ca­li­sée (la par­tie rési­dence et la par­tie indem­ni­té de base, la fis­ca­li­sa­tion de l’indemnité de fonc­tion ayant été votée plus tard, en novembre 2016), « il y a eu simul­ta­né­ment une aug­men­ta­tion de l’indemnité par­le­men­taire pour que cette fis­ca­li­sa­tion ne leur fasse pas perdre un pou­voir d’achat très impor­tant », expli­quait en 2012 le consti­tu­tion­na­liste Guy Carcassonne.

    Com­ment un dépu­té pour­rait-il être indem­ni­sé moins que les autres ?

    Il ne le peut pas. En tout cas, pas de façon simple. L’indemnité par­le­men­taire « est ver­sée à chaque dépu­té, qui a la libre dis­po­si­tion de son indem­ni­té nette (une fois opé­rées les déduc­tions fis­cales et sociales) », pré­cise à Libé­ra­tion, par cour­riel, l’Assemblée natio­nale. Fran­çois Ruf­fin, ou n’importe quel autre dépu­té, ne pour­rait pas se rendre au ser­vice comp­ta­bi­li­té du palais Bour­bon et deman­der à tou­cher moins que les autres. Libre à lui néan­moins de rever­ser ce qui dépasse du smic à une asso­cia­tion, ou à qui lui chante, mais il serait tout de même obli­gé de payer des impôts sur cette indem­ni­té. S’il déci­dait néan­moins de ne gar­der pour lui que l’équivalent du smic, Fran­çois Ruf­fin serait donc plus proche du niveau de vie moyen des Fran­çais, mais il ne coû­te­rait pas moins cher à l’Etat.

    Une façon pour Fran­çois Ruf­fin de tenir sa pro­messe pour­rait consis­ter, mais c’est un peu com­pli­qué, à n’embaucher aucun col­la­bo­ra­teur sur l’enveloppe pré­vue pour leur rému­né­ra­tion, mais d’en sala­rier lui-même. Car un dépu­té ne dis­pose pas de cette enve­loppe direc­te­ment, les salaires des col­la­bo­ra­teurs pas­sant par l’administration de l’Assemblée. « S’il ne recrute aucun col­la­bo­ra­teur, ce cré­dit ne fait l’objet d’aucun ver­se­ment, il reste acquis au bud­get de l’Assemblée », pré­cise encore le palais Bour­bon par cour­riel. Autre moyen de faire faire des éco­no­mies à l’Etat : ne pas uti­li­ser l’intégralité de son Indem­ni­té repré­sen­ta­tive de frais de man­dat (IRFM), dont le « solde [serait] rever­sé au bud­get de l’Assemblée natio­nale. Si ce solde repré­sen­tait la tota­li­té de l’IRFM à laquelle il a eu droit, la tota­li­té du mon­tant de son IRFM serait rever­sée au bud­get de l’Assemblée ». Mais comme ces deux enve­loppes ne sont pas des salaires pour le dépu­té, de telles manœuvres ne man­que­raient pas d’éveiller la curio­si­té. Le plus simple res­te­rait donc tout de même de rever­ser le « trop-plein » de son indem­ni­té à des asso­cia­tions ou œuvres publiques.

    Kim Hul­lot-Guiot

    Lire l’ar­ticle :
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    Source : Libération

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  7. etienne

    [Pour­ri­ture poli­ti­cienne généralisée]

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