« QE for the peuple » – « Helicopter Money » POUR RELANCER LA DEMANDE : le niveau monte

20/01/2017 | 7 commentaires

Europe1 : « Et si la Banque Centrale donnait (directement) de l’argent à TOUS les citoyens ? »

Si les « jour­na­listes » com­mencent à par­ler favo­ra­ble­ment de « QE for the peuple – Heli­cop­ter Money » (ils ont enfin tra­vaillé, un peu, la ques­tion moné­taire => le niveau monte – c’est pas trop tôt), les choses peuvent bouger.

Mais sur­tout, le niveau des élec­teurs va lui aus­si mon­ter – et peut-être aus­si leur niveau d’exi­gence, sur cette ques­tion déci­sive et cru­ciale pour la sou­ve­rai­ne­té popu­laire : c’est au peuple lui-même (et sur­tout pas aux banques pri­vées, fléau de l’hu­ma­ni­té) de déci­der s’il faut créer ou détruire de la mon­naie, au niveau local comme au niveau national.

=> Faites passer 🙂

———

Rap­pel (impor­tant) sur QE for the people :

ÉPOUVANTAILS (prétendue menace d’hyperinflation) ou REFLATION (retour volontaire à l’inflation) ? RELANCER LA DEMANDE avec DE L’HELICOPTER MONEY. Vite !

https://​www​.chouard​.org/​2​0​1​4​/​1​0​/​1​2​/​e​p​o​u​v​a​n​t​a​i​l​s​-​o​u​-​r​e​f​l​a​t​i​o​n​-​r​e​l​a​n​c​e​r​-​l​a​-​d​e​m​a​n​d​e​-​a​v​e​c​-​d​e​-​l​h​e​l​i​c​o​p​t​e​r​-​m​o​n​e​y​-​v​i​te/

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​8​9​2​2​9​5​6​2​2​317

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Étienne

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7 Commentaires

  1. Stan Jourdan

    Mer­ci Etienne ! Ajou­tons qu’il existe une cam­pagne euro­péenne qui pro­meut cette idée 🙂 http://​www​.qe4​people​.eu/

    Beau­coup de pro­grès ont été réa­li­sés depuis un an : http://​www​.qe4​people​.eu/​w​h​a​t​_​w​e​_​a​c​h​i​e​v​e​d​_​i​n​_​2​016

    Aus­si en Fran­çais (mais on a besoin de ren­fort pour ani­mer le site!) : http://​www​.qe4​people​.fr/

    Réponse
  2. Arnaud Fleuri

    La culture moné­taire peut pous­ser dans dif­fé­rentes formes de mon­naie, en Euros, en mon­naie locale éthique euros francs et en mon­naie libre TRM pour exemple. La per­ma­cul­ture moné­taire ras­semble l’art de faire pous­ser la mon­naie sur https://​per​ma​cul​tu​re​mo​ne​taire​.word​press​.com/, et elle est aus­si pré­sente sur fb https://www.facebook.com/Permaculture-Mon%C3%A9taire-334769590234293/

    Réponse
  3. Aquablue03

    Je ne vou­drais pas avoir l’air « rabat-joie « , mais il se pour­rait bien qu’il s’a­gisse là encore d’un coup four­ré comme ils savent si bien nous les cui­si­ner ! Je conseille­rais plu­tôt la pru­dence sur la relance de l’é­co­no­mie convoitée !
    C’est sou­vent par le pas­sé que notre famille a été sol­li­ci­tée pour pro­me­ner l’argent de la CAF , ou nous inven­ter une dette de trois mil­lions de « Francs » en argent reçu pen­dant les vacances , ou encore des droits per­çus à rem­bour­ser le mois d’a­près ! Une fois , deux fois , trois fois c’é­tait trop !
    Nous avons alors refu­sé toute aide finan­cière venant de cet orga­nisme à laquelle nous avions droit avec inter­dic­tion d’in­ter­ve­nir dans notre foyer !
    Chat échau­dé craint l’eau chaude .….. Ne pas le dépen­ser pour en avoir d’autre , lool !

    Réponse
  4. Ana Sailland

    Texte dif­fi­cile à écrire, qui a pour but d’étayer, au sujet du rôle de l’im­pôt en mode char­ta­liste, ma courte inter­ven­tion hier soir à Genève ( débat Myret-Étienne )

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    J’ai enten­du hier soir ( same­di 11 février 2017 ) à Genève, l’a­mi Étienne prononcer :

    « État endet­té » est un oxymore.

    Applau­dis­se­ments immé­diats dans la salle.
    Ce qui me réjouit.

    En effet, un État sou­ve­rain, qui dis­pose donc de l’ou­til « créa­tion moné­taire » ne peut être endet­té, sauf endet­te­ment mar­gi­nal ; en tout cas pas dans les pro­por­tions pré­sentes, astro­no­miques, qui mettent à genoux notre pays, mais aus­si tant d’autres.

    La dette publique ne cor­res­pond pas à des dépenses exces­sives, mais à une orga­ni­sa­tion moné­taire per­verse, des­ti­née à asser­vir, ins­ti­tu­tion­na­li­sée par des pou­voirs poli­tiques cou­pables du crime de haute trahison.

    Quelques can­di­dats à la pré­si­dence, trop peu nom­breux à mon avis, pro­posent le fran­xit ( sor­tie de la zone euro, et de l’UE )

    Il est à craindre qu’ils n’en­vi­sagent qu’un retour à l’a­vant Maas­tricht, c’est à dire à un État un peu plus sou­ve­rain, mais guère plus, car conti­nuant à délé­guer 90% ( … en fait beau­coup plus … car il y a les émis­sions cachées ) du pou­voir d’é­mis­sion moné­taire aux banques commerciales.

    Alors que le Fran­xit se doit d’o­pé­rer non seule­ment une libé­ra­tion par rap­port à une tutelle oli­gar­chi­co­plou­to­crate conti­nen­tale, mais encore par rap­port au sec­teur pri­vé de la finance globale.
    Au mini­mum dans l’es­prit de l’i­ni­tia­tive suisse mon­naie pleine ou du 100% mon­naie. Minimum …

    Car enfin, quand on sait que les banques com­mer­ciales jouissent de l’in­croyable pri­vi­lège de nous prê­ter ce qu’elles n’ont pas, mais aus­si de s’ac­cor­der à elles-mêmes cré­dit ex nihi­lo, on ne voit vrai­ment pas pour­quoi les nations s’in­ter­disent ce droit.

    ~~~~~~~~~~

    Nous avons énor­mé­ment de dif­fi­cul­té, psy­cho­lo­gi­que­ment, à nous ima­gi­ner vivre et fonc­tion­ner dans d’autres para­digmes que les para­digmes en vigueur. Habi­tude fait foi, en quelque sorte.

    Beau­coup de peine.

    En par­ti­cu­lier à nous extraire de l’i­dée que toute mon­naie, créée, émise, prê­tée ( voca­bu­laire à nuan­cer ), et mise à dis­po­si­tion, doit être plus tard ren­due, et assor­tie, durant son temps de vie&circulation, d’un loyer ( l’intérêt ).

    En par­ti­cu­lier, nombre d’entre nous ont de la dif­fi­cul­té à ima­gi­ner un État qui finance ses grands tra­vaux par simple émis­sion moné­taire ex nihilo.

    En par­ti­cu­lier, et pré­sen­te­ment l’ornière fait débat, nous pen­sons que l’État ne peut finan­cer que ses charges, tra­vaux, fonc­tion­naires, ou autres, mais qu’il serait idiot qu’il dis­tri­bue sans motif.

    En par­ti­cu­lier, nous pen­sons que le finan­ce­ment de l’État doit se faire par l’im­pôt, ou par l’emprunt quand l’im­pôt serait trop lourd, ou par le béné­fice et le ren­de­ment de ses bijoux de famille, quand il en a encore …

    En par­ti­cu­lier, nous pen­sons, parce que c’est vieux comme la civi­li­sa­tion urbaine, que la fonc­tion de l’im­pôt, c’est le finan­ce­ment du com­mun ( ou du ser­vice de la dette … )

    En par­ti­cu­lier, nous pen­sons ( je l’ai enten­du hier soir ) que le citoyen aime savoir que son impôt est affec­té à des postes de dépenses utiles pour le commun.

    En par­ti­cu­lier, nous pen­sons ( aus­si enten­du hier soir ) que ne pas rem­bour­ser un cré­dit est immo­ral, que c’est un vol.
    C’est exact quand il s’a­git d’un emprunt de mon­naie acquise au labeur, mais quand il s’a­git de mon­naie pri­vée ban­caire pro­duite par des faux mon­nayeurs ayant pignon sur rue, ce sen­ti­ment de culpa­bi­li­té est plus qu’étrange.

    En par­ti­cu­lier, nous pen­sons, ou on nous fait pen­ser, que si l’État se finance ex nihi­lo, il y aura infla­tion, et nous pen­sons que cela n’est pas bon.

    Etc ……………………

    Tout cela consti­tue le para­digme en vigueur 🙂

    Il est pos­sible d’en ima­gi­ner d’autres.

    Peu ou prou, les sys­tèmes à mon­naie natio­nale ou conti­nen­tale, je ne parle ici que d’eux, fonc­tionnent selon le sché­ma qui suit :

    émis­sion → cir­cu­la­tion → destruction

    Dans ce sché­ma, il y a trois mots, et deux petites flèches.

    Les deux petites flèches sont au moins aus­si impor­tantes que les trois mots : elles ne cachent pas qu’un écou­le­ment du temps, mais aus­si des méca­nismes, sur les­quels l’imagination ferait bien de se pencher.

    Il y aurait ain­si infi­ni­ment à dire, il fau­drait enri­chir ce sché­ma d’ornements qui à ce stade le ren­draient illi­sible, je vais foca­li­ser sur le bagage mini­mum du petit révo­lu­tion­naire chartaliste 🙂

    1) L’émission se fait pré­sen­te­ment par endet­te­ment, des États et des com­mu­nau­tés, des entre­prises ou autres enti­tés agré­gées, ou des gens.
    Il s’agit de l’émission de quelque chose qui n’existait pas avant l’octroi.
    Il n’y a donc aucune rai­son morale, ni tech­nique, pour per­sis­ter dans l’obligation de rendre à l’émetteur, ni de lui payer un loyer.

    2) Le pou­voir d’émission a été confié aux banques com­mer­ciales, donc à des gens, de chair, qui de ce pou­voir aux dimen­sions cos­miques tirent un pou­voir poli­tique immense, un pou­voir d’orientation de l’économie, la capa­ci­té de choi­sir les sec­teurs qui vivent, à des gens, disais-je, qui sauf quand ils com­mettent ( c’est étrange quand même ) des bévues incom­men­su­rables, s’enrichissent de façon éhon­tée, sans vrai­ment grand mérite personnel …
    Notons au pas­sage que si le méca­nisme d’accréditation est com­plexe, l’accréditation ban­caire est quand même du res­sort … des banques …

    Il est clair que ce pou­voir d’émission doit être « dépri­va­ti­sé », consi­dé­ré comme un bien com­mun, et ren­du à son légi­time pro­prié­taire, le peuple, ou l’État ( autre débat éter­nel pour dire qui est qui 🙂 )

    3) Émettre, émettre, émettre, sans fin, ce n’est bien enten­du pas pos­sible. Infla­tion, ok, mais point trop. Ici se situe le besoin d’un méca­nisme de des­truc­tion monétaire.
    Pré­sen­te­ment, la des­truc­tion s’opère par le rem­bour­se­ment du cré­dit. Et puisque j’ai com­mis la non-impru­dence de contes­ter l’obligation de rendre ( j’y suis très sen­sible depuis la lec­ture de Mar­cel Mauss, mais c’est un autre cha­pitre ) il faut un autre méca­nisme de des­truc­tion monétaire.

    Il existe plu­sieurs pos­si­bi­li­tés, dont deux au moins :

    3a : mon­naie fon­dante. On dit aus­si mon­naie oxydable.
    Avec plu­sieurs décli­nai­sons possibles

    3b : Des­truc­tion moné­taire par l’impôt.

    Si l’État peut se finan­cer par émis­sion d’une mon­naie neuve, qui après qu’il l’aura dépen­sée se dif­fu­se­ra, per­co­le­ra, et nour­ri­ra les échanges, la fonc­tion de l’impôt comme outil de finan­ce­ment devient obso­lète. Peut par contre deve­nir fonc­tion de régu­la­tion moné­taire, occa­sion de détruire la mon­naie excé­den­taire, soit par une ponc­tion homo­gène et iso­trope, soit au contraire en ciblant les gru­meaux de la soupe moné­taire. Afin d’éviter la stag­na­tion, les « eaux mortes », le trou noir spé­cu­la­tif, ou pour rééqui­li­brer peut être, plus ou moins, vaste débat, l’égalité prin­ci­pielle de nais­sance, si chère à nos décla­ra­tions uni­ver­selles, dites uni­ver­selles, mais sans effet sérieux.

    4) Il y a de l’arbitraire dans le choix des cibles de l’émission moné­taire, que ce soit sous le para­digme en vigueur, ou sous un autre. Même dans le cas où l’État est sou­ve­rain, donc bat mon­naie. Les cibles peuvent être choi­sies par voie de démo­cra­tie réelle, ou par auto­ri­té. Mais on doit oser envi­sa­ger par­mi les cibles … le citoyen lui-même, qui donc rece­vrait, pério­di­que­ment ou pas, une manne, un « quan­ti­ta­tive easing for people ». Un rapide cal­cul montre que ça ne peut pas consti­tuer un reve­nu incon­di­tion­nel décent sans choi­sir un pro­ces­sus de des­truc­tion moné­taire qui, lui, serait indé­cent ou désta­bi­li­sant. Mais oser ouvre des perspectives.
    Le choix des cibles, qui pré­sen­te­ment est à la dis­cré­tion des ban­quiers, s’il est ren­du au com­mun, ouvre des pers­pec­tives … heureuses.

    Et ce qui est heu­reux ne nous sera pas offert par les mafias, il faut le leur prendre.

    ;;;;;;;;;;;;;

    Lorsque j’étais enfant, avec l’une de mes sœurs, nous des­si­nions par jeu des plans de batailles ima­gi­naires pour des guerres ima­gi­naires. Je suis res­tée fidèle à ce jeu, mais pour la paix, et un autre monde pos­sible, sou­hai­table et sou­hai­té. Peut être ce jeu est il sérieux, après tout.

    Mer­ci de me par­don­ner cette naï­ve­té ludique enfantine

    Réponse
    • etienne

      Mer­ci Ana. Déci­dé­ment, j’aime te lire 🙂

      Avec ta per­mis­sion, je ferai de ton com­men­taire un billet dédié, dès que j’au­rai la ver­sion mon­tée (par Greg) de la vidéo du 11 (février à Genève avec Myret).

      J’ai déjà fait un petit sché­ma (double), pour illus­trer les deux para­digmes moné­taires, mais je n’en suis pas content : j’es­père que notre grand cer­veau col­lec­tif va en pro­duire un qui soit enthou­sias­mant de clar­té et de puis­sance de conviction 🙂

      Étienne.

      Réponse
  5. Ana Sailland

    Je far­fouille pour retrou­ver des trucs pour pré­pa­rer un débat public et je tombe sur ça.

    Oups, je n’a­vais pas répondu !!! 

    Avec ta per­mis­sion »> oui bien sûr

    Réponse

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