Bernard Friot : « À quoi je dis oui »

3/12/2016 | 16 commentaires

Chers amis,

Je vous parle depuis long­temps du tra­vail de deux amis qui comptent beau­coup pour moi, Franck Lepage et Ber­nard Friot, le pre­mier m’ayant fait décou­vrir le second. 

Ber­nard a fait mille et une confé­rences, mais Franck a réus­si à lui faire pré­pa­rer une confé­rence ges­ti­cu­lée, ce qui est très dif­fé­rent (vous allez voir).

Et la contre-his­toire (l’his­toire popu­laire qui contre­dit l’his­toire offi­cielle écrite et impo­sée par les vain­queurs) que Ber­nard nous rap­pelle ici est fondamentale.
Ici, en juin 2016, sous cette forme ori­gi­nale, il prend le temps de racon­ter cette his­toire en détail, et ça vaut le coup.

Il faut prendre le temps d’ap­prendre cette his­toire, et de ne pas la lais­ser perdre.
C’est pas­sion­nant et important.

[Sécu­ri­té sociale, inven­tée & réa­li­sée par la classe ouvrière, salaire à vie…]

00:00 Pré­sen­ta­tion
Par­tie 1
07:21 Introduction
27:00 Le cor­beau et le renard
44:06 Le jeune chercheur
1:12:58 Sor­tir de la mili­tance du dimanche
Par­tie 2
1:25:38 Revoir ses fondamentaux
1:45:05 La retraite
2:23:10 Le régime général
2:37:20 La reli­gion du capital
2:49:51 Une autre lecture

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Étienne.

______

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Étienne

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16 Commentaires

  1. etienne

    [Lutte des classes : guerre des riches contre les pauvres]
    À New York, François Fillon fait l’éloge des emplois précaires (!)

    « Devant quelques Fran­çais ins­tal­lés aux Etats-Unis, le can­di­dat à la pri­maire de la droite a esti­mé qu’il « serait temps » que les Fran­çais acceptent la pré­ca­ri­té plu­tôt que les aides sociales. » […]

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/09/09/25001–20160909ARTFIG00370-a-new-york-francois-fillon-fait-l-eloge-des-emplois-precaires.php
    Source : Le Figaro

    Réponse
    • Ronald

      Au moins les poli­ti­ciens « de droite » ne prennent pas les gens en traître. Fillon met tout sur la table. Et il y a des mil­lions de per­sonnes qui se sont dépla­cées pour élire quel­qu’un qui explique sans détours qu’ils vont tra­vailler plus pour gagner moins (et écar­ter celui qui pro­po­sait le rin­gard ‘tra­vailler plus pour gagner plus’). A un moment don­né, les gens ont ce qu’ils ont vou­lu, et je ne vais pas me lamen­ter sur eux. Quant à « C’est le tra­vail qui libère », est-ce de l’hu­mour cynique, ou une provocation ?

      Réponse
      • zedav

        Je suis tout à fait d’ac­cord avec toi Ronald. Ce qui dif­fé­ren­cie le plus la gauche et la droite (et depuis bien plus long­temps qu’on ne le croit) c’est que la droite met en œuvre une poli­tique rela­ti­ve­ment proche de ce qu’elle affiche (il y a quand même des déca­lages car l’af­fir­ma­tion du libé­ra­lisme, soit d’une socié­té de com­pé­ti­tion, est assez mal­hon­nête dans la mesure ou la com­pé­ti­tion est sur­tout intra-classe , la struc­ture inter-classe étant sur­tout hié­rar­chique) tan­dis que la gauche se carac­té­rise par une forme pro­non­cée de « double pen­sée », soit une forte contra­dic­tion entre les objec­tifs reven­di­qués et les poli­tiques mises en œuvre.

        C’est peut-être pour ça qu’Or­well avait nom­mé le par­ti de Big Bro­ther l’Ang­soc (contrac­tion d’an­gli­can socia­lism) le par­ti de la double pen­sée et de la novlangue.

        Lor­don explique très bien pour­quoi les « socia­listes » sont mieux à même de faire pas­ser les « réformes » (et, d’a­près moi, de nous emme­ner asymp­to­ti­que­ment vers « 1984 ») :

        Réponse
  2. etienne

    Au revoir Fidel


    Par Jim­mie Moglia – Le 27 novembre 2016 – Source the​sa​ker​.is
    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​a​u​-​r​e​v​o​i​r​-​f​i​del

    Au revoir, Fidel
    « C’était un homme, voyez-le comme il était, 
    je n’en ver­rai plus comme lui. »
    Ham­let, acte 1, scène 2

    Nous sommes nom­breux dans le monde, à nous sen­tir frap­pés d’une sen­sa­tion obs­cure par la mort de Fidel Cas­tro, comme celle que ferait res­sen­tir le bruit de l’obscurité. Et bien que pré­vue, il y avait un espoir flou, inex­pri­mé, que cette nou­velle pour­rait encore être repor­tée à un futur sans date et sans nom. Mais,

    «... Tout ce qui vit doit mourir, 
    pas­sant par la nature vers l’éternité. » 1

    Dans cer­tains pays euro­péens, des articles de jour­naux écrits avant la mort de quelque per­son­nage impor­tant et appe­lés « cro­co­diles », amal­games de réjouis­sances et de lamen­ta­tions face à ce décès, étaient en attente.

    Et comme cha­cun sait, la gauche his­to­rique euro­péenne n’est plus, rem­pla­cée par une assem­blée de syco­phantes, lèche-culs de leurs maîtres trans­at­lan­tiques, appro­ba­teurs confus de la phi­lo­so­phie néo-libé­rale et régur­gi­ta­teurs de dis­tor­sions grotesques.

    Dans l’une de ces dis­tor­sions, par exemple, le rôle colo­nial hos­tile des États-Unis envers Cuba n’est même pas men­tion­né. Au lieu de cela, Cas­tro est éti­que­té comme un doc­tri­naire, assoif­fé de dic­ta­ture abso­lue, qui est deve­nu mar­xiste et a éli­mi­né tous ses adver­saires. Jusqu’à l’affrontement avec les idées de Che Gue­va­ra, qui a été for­cé de ten­ter sa chance révo­lu­tion­naire ailleurs.

    Il n’est pas men­tion­né que dans cer­tains domaines, Cuba est le pays le plus avan­cé en Amé­rique latine, notam­ment en méde­cine. Y com­pris, par exemple, la contri­bu­tion cri­tique de Cuba à la défaite du virus Ebo­la. Et d’autres inno­va­tions phar­ma­ceu­tiques uniques, telles que le seul trai­te­ment dis­po­nible qui empêche l’amputation du soi-disant « pied dia­bé­tique ». Tels des médi­ca­ments jusqu’à récem­ment indis­po­nibles aux États-Unis à cause du siège de Cuba, géné­ra­le­ment appe­lé « embar­go ».

    Par consé­quent, les « cro­co­diles » euro­péens reflètent la néga­tion gros­sière de la réa­li­té des faits, ou plu­tôt une réa­li­té orwel­lienne ins­pi­rée par les prin­cipes de la post-démo­cra­tie, post-véri­té, post-mathé­ma­tiques et même post-sta­tis­tiques, comme l’a démon­tré la récente vague uni­forme et una­nime de son­dages, don­nant Clin­ton gagnante par les médias grand public et le milieu universitaire.

    Pour­tant, par un tour inat­ten­du de l’histoire, la révo­lu­tion cubaine a une signi­fi­ca­tion aus­si per­ti­nente aujourd’hui qu’à la fin des années 1950. Parce que cette révo­lu­tion visait à la fois des réformes sociales et l’indépendance natio­nale. Et ces réformes n’auraient pu être pos­sibles sans l’indépendance. Parce que la pré­sence de « quelques-uns qui avaient tout » et de « tous ceux qui n’avaient rien » était intrin­sè­que­ment liée à la poli­tique néo-colo­niale (aujourd’hui rebap­ti­sée néo-libé­rale) du vrai, de fac­to, régime impé­rial situé à 90 miles.

    Tout comme aujourd’hui, tenant compte du pas­sage du temps et de la dif­fé­rence des cir­cons­tances, on peut consi­dé­rer la soi-disant « Union euro­péenne » comme une sorte de ter­ri­toire pré-Cas­tro gou­ver­né par les États-Unis, par l’intermédiaire de ses sem­pi­ter­nels man­da­taires, comme l’Amérique latine l’a tou­jours été, sauf excep­tions récentes. Ce qui signi­fie qu’il ne peut y avoir aucune réforme sans retour à l’indépendance nationale.

    Les élites amé­ri­caines ont sup­po­sé que la révo­lu­tion de Cas­tro entraî­ne­rait une restruc­tu­ra­tion minime de l’administration cubaine, lais­sant intactes les mas­sives inéga­li­tés, les immenses pro­prié­tés fon­cières pri­vées, l’état de ser­vi­tude et l’économie-lupanar (même dépeinte par Hol­ly­wood). En d’autres termes, une révo­lu­tion orange pour ren­for­cer une répu­blique bana­nière – une struc­ture déte­nue par des inté­rêts amé­ri­cains, et par les mili­taires lorsque cela est néces­saire, comme dans tous les autres pays d’Amérique latine.

    Mais « dans le retour­ne­ment du hasard se trouve la véri­table preuve des hommes » 2. Incré­dule, aba­sour­die et éton­née de la tour­nure des évé­ne­ments à Cuba, la direc­tion des États-Unis avait déve­lop­pé la thèse selon laquelle la révo­lu­tion cubaine allait mou­rir s’ils tuaient Fidel et après sa mort le socia­lisme hon­ni allait tom­ber comme un châ­teau de cartes. Comme un pers­pi­cace com­men­ta­teur le nota, cette thèse était aus­si une façon d’exorciser l’impensable idée qu’un gou­ver­ne­ment s’inspirant du socia­lisme pour­rait exis­ter à courte dis­tance de la côte impé­riale, et dans les condi­tions créées et impo­sées par l’embargo.

    L’élite amé­ri­caine ne pou­vait pas accep­ter, et encore moins expli­quer le consen­sus popu­laire du peuple cubain pour et envers Fidel Cas­tro. Qui peut oublier les images de la Place de la Révo­lu­tion à La Havane, rem­plie à ras-bord de gens écou­tant atten­ti­ve­ment les longs, élo­quents et par­fois même amu­sants dis­cours de Fidel ?

    Inca­pable alors de créer un ISIS, les États-Unis s’engagèrent dans une série de ten­ta­tives d’assassinat, qui auraient même été risibles, n’eussent été les nom­breuses per­sonnes mortes dans le processus.

    « Qu’il doive mou­rir est une poli­tique digne, 
    mais encore vou­lons-nous une teinte à sa mort » 3

    Du moins le croyaient-ils, lorsqu’ils orga­ni­sèrent l’invasion de la Baie des Cochons, soi-disant ten­tée par des « révo­lu­tion­naires » à la solde de la CIA. Inva­sion qui démon­tra éga­le­ment, après le fait, jusqu’où les par­ties res­pon­sables du fias­co sont allées pour cou­vrir leurs âneries.

    Nous ne devrions pas non plus oublier l’Opération Nor­th­wood , des­ti­née à cou­ler un navire amé­ri­cain, sacri­fiant des citoyens amé­ri­cains sur le conti­nent et accu­sant Cas­tro de ces crimes. Comme nous le savons, Ken­ne­dy reje­ta ce plan, ce qui a peut-être contri­bué à son assas­si­nat. Par exten­sion, cela devrait aus­si nous infor­mer sur les cou­pables du 11 sep­tembre, un élé­phant dans la pièce qu’apparemment per­sonne en charge ne peut voir.

    Les médias et gou­ver­ne­ments occi­den­taux ont beau­coup dit que Cas­tro étouf­fait la dis­si­dence. Je me sou­viens clai­re­ment des paroles de Cas­tro sur le sujet. Cela ne nous dérange pas – disait-il – nous ne condam­nons ni ne regret­tons que des gens se plaignent de tel ou tel aspect du gou­ver­ne­ment, parce que c’est leur gou­ver­ne­ment, après tout. Mais nous ne pou­vons pas accep­ter que des gens soient payés et finan­cés par nos enne­mis pour tra­vailler contre notre gouvernement.

    Après l’expérience de l’Ukraine (« Nous avons dépen­sé 5 mil­liards $ pour faire de l’Ukraine une démo­cra­tie – dit Vic­to­ria, f** k‑les-Euro­péens, Nuland), qui pour­rait encore cri­ti­quer Cas­tro pour sa posi­tion sur la question ?

    Il a été accu­sé d’être un com­mu­niste et un allié de la Rus­sie. Il ne l’était en fait pas, jusqu’à la ten­ta­tive de la Baie des Cochons par l’Empire. La crise des mis­siles, comme nous le savons, était due à la fois à la ten­ta­tive d’invasion de la Baie des Cochons et à l’installation par les États-Unis en Tur­quie de mis­siles nucléaires ciblant l’URSS.

    D’ailleurs, les plus récents déve­lop­pe­ments his­to­riques ont ample­ment démon­tré que le com­mu­nisme était un éten­dard pra­tique, en ver­tu duquel dis­si­mu­ler une rus­so­pho­bie intrin­sèque des États-Unis et de leurs alliés occi­den­taux, comme le montre la pos­ture actuelle, poli­tique et mili­taire, des États-Unis et de leurs sbires envers la Rus­sie. Pour un exa­men de ce sujet, voir l’article du Saker sur les racines de la rus­so­pho­bie.

    Contre Cas­tro, la cabale des États-Unis a tout essayé et tout a échoué. Fina­le­ment, ils espé­raient que la chute de l’URSS condui­rait à la chute de Cuba. Ils ont même fait visi­ter La Havane au pape Woj­ty­la, en espé­rant qu’il y crée une autre Pologne. Au lieu de cela, il a presque obte­nu l’effet inverse. Contrai­re­ment à l’incessante pro­pa­gande, Cas­tro n’a pas répri­mé la reli­gion. Mais, comme il l’a confié publi­que­ment au pape, la hié­rar­chie catho­lique, notam­ment au début de la révo­lu­tion, prit le par­ti des oppres­seurs, des tenan­ciers de bor­dels et des pro­prié­taires de casi­no. L’opposition à cer­tains chefs reli­gieux ne signi­fie pas oppo­si­tion à la reli­gion, a décla­ré Cas­tro. Woy­ti­la a été contraint de se décla­rer, même si c’était pla­to­ni­que­ment, contre l’embargo.

    Tou­jours inca­pables d’expliquer le suc­cès de la révo­lu­tion cubaine, cer­tains experts des médias tra­di­tion­nels ont pro­duit une autre théo­rie. C’était l’embargo même qui a main­te­nu en vie le régime cubain.

    Pour­tant, ces expli­ca­tions de der­nière heure, le plai­sir affi­ché à la mort de Cas­tro ou les réflexions sur son régime sont ana­chro­niques. Le sys­tème qui, depuis 60 ans, assiège Cuba et a essayé de tuer son chef, semble s’écrouler sous le poids de ses propres contra­dic­tions, après avoir fait des mil­lions de vic­times dans le monde entier et per­pé­tré appa­rem­ment sans fin d’innommables crimes. Un sys­tème tel­le­ment dépra­vé, que le mieux qu’il a pu faire pour le monde était Clin­ton et Trump. Avec la pro­messe de nou­veaux bor­dels, de nou­veaux oli­garques, de nou­veaux acca­pa­reurs de la consom­ma­tion et de nou­veaux Batis­ta au XXIe siècle. Ce qui devrait être une preuve suf­fi­sante que « quelque chose est pour­ri dans l’état de l’impérialisme et de l’économie néo-libé­rale. » 4

    Pen­dant ce temps, en Europe, un Par­le­ment euro­péen mas­si­ve­ment para­si­taire veut cen­su­rer (lire « blo­quer ») des canaux Inter­net poli­ti­que­ment désa­gréables. Peut-être que ces gens n’ont pas encore com­pris que les médias offi­ciels ne sont qu’un cani­veau de men­songes et de trom­pe­rie. Et que pour un site cen­su­ré, d’autres, innom­brables, sont prêts à prendre la relève.

    C’était his­to­ri­que­ment seule­ment hier qu’il y avait effec­ti­ve­ment un seul média, avec un mes­sage et une idéo­lo­gie. D’autres voix étaient incon­nues, car elles étaient inau­dibles. Et la cri­tique se limi­tait à dire méta­pho­ri­que­ment, « c’est mau­vais et il ne peut rien en sor­tir de bon : mais saigne, mon cœur ; car je dois tenir ma langue ». 5

    Néan­moins, il est tou­jours vrai que

    «… Ni une tour de pierre, ni des murs d’airain martelé, 
    ni un don­jon étouf­fant ni de solides liens de fer, 
    ne peuvent résis­ter à la force de l’esprit ». 6

    … cet esprit que main­te­nant par­tout on entend par le miracle des com­mu­ni­ca­tions élec­tro­niques élargies.

    Je ter­mi­ne­rai en citant tex­tuel­le­ment l’hommage à Fidel de George Galloway.

    Fidel Cas­tro n’est pas mort. Il est vivant, il vit en cha­cun de nous et dans la vie de nos enfants, même encore à naître. Et voi­là pour­quoi ces visages aux cica­trices, aux dents d’or, dansent à Mia­mi aujourd’hui, parce qu’ils pensent qu’ils seront de retour aux affaires comme avant.

    Le plus grand héri­tage de Fidel Cas­tro est que Cuba ne sera plus jamais le casi­no de per­sonne, le bor­del de per­sonne. C’est un pays libre, grâce à la révo­lu­tion cubaine et à son chef Fidel Cas­tro, un des plus grands êtres humains qui ait jamais vécu, qui ait jamais fou­lé cette terre.

    Nous avons eu le pri­vi­lège de vivre à son époque. Cer­tains d’ entre nous ont eu le pri­vi­lège d’être ses cama­rades et amis et de pas­ser de nom­breuses heures avec lui.

    Il est encore là.

    « Has­ta la vic­to­ria siempre, Coman­dante Fidel Cas­tro ! Presente ! »

     

    Tra­duc­tion par William pour le site lebon​net​des​pa​triotes​.net

    1. Ham­let
    2. Troi­lus et Cres­si­da
    3. King Hen­ry VI, part 2
    4. d’après Ham­let
    5. Ham­let
    6. Jules César. Dans la pièce (ouver­ture). Le com­men­taire de Ham­let sur son père, tué par Clau­dius, l’oncle d’Hamlet.

     

    Réponse
  3. etienne

    Salut à tous 🙂

    Je vois fleu­rir, comme à chaque élec­tion, des mes­sages disant que je « sou­tiens » x, et d’autres qui s’en offusquent bruyamment…

    Je ne « sou­tiens » per­sonne, au sens dis­ci­pli­naire et alié­nant des partis.

    Je sou­tien­drai (au sens propre du terme) (mais sans illu­sion sur ses chances de suc­cès) celui qui défen­dra, APRÈS ÊTRE SORTI DU PIÈGE DE L’UE, soit une assem­blée consti­tuante INTÉGRALEMENT tirée au sort, soit une mul­ti­tude d’as­sem­blées consti­tuantes com­mu­nales avec par­ti­ci­pa­tion DIRECTE au pro­ces­sus consti­tuant de TOUS les citoyens qui le dési­rent ; puis, réfé­ren­dum article par article (et pas tout en bloc, à prendre ou à laisser). 

    Autre­ment, dans l’in­té­rêt de notre réflexion col­lec­tive, je me réserve le droit 🙂 d’ap­pré­cier telle ou telle posi­tion de… n’im­porte qui 🙂 

    Et ce n’est pas éton­nant que je m’in­té­resse sou­vent à Mélen­chon, Asse­li­neau ou Dupont-Aignan… ou à un « sou­ve­rai­niste » : tous les démo­crates dignes de ce nom défendent la sou­ve­rai­ne­té (popu­laire ET natio­nale, le dis­tin­go est fumeux, je trouve), à mon sens — même si tous les sou­ve­rai­nistes ne sont pas démo­crates, évidemment. 

    Je note d’ailleurs qu’il y a fort peu (et même sou­vent pas du tout) de démo­crates dans les direc­tions des par­tis et des médias dits « de gauche » ; donc, pas de quoi don­ner des leçons à tout le monde… 🙂
    Res­tons humbles et sachons cher­cher PARTOUT les bonnes idées qui nous manquent.

    Étienne.

    Réponse
  4. jeremiechayet

    Salut Etienne,

    N’est pas révo­lu­tion­naire qui veut. Vous en êtes de beaux spécimens.

    Ami­tiés coti­santes et consti­tuantes, les deux mamelles de l’émancipation.

    Réponse
  5. zedav

    A voir, à lire :

    Réponse
    • Aquablue03

      Bon­soir,

      tom­bée par hasard sans me faire mal sur une page de lec­ture dans un livre de ma biblio­thèque que je n’a­vais pas pris la peine de lire jus­qu’au bout, par manque de temps il y a qques mois, je passe vous remer­cier d’a­voir par­ti­ci­pé à l’é­la­bo­ra­tion de ce chef-d’oeuvre de lit­té­ra­ture enfan­tine « Si je t’écris » ! 

      Édi­té par l’as­so­cia­tion « Aide et Sou­tien Aux Enfants Malades », il contient votre « Lettre Ano­nyme », dégus­tée avec beau­coup de plai­sir, et avec laquelle je ferais une séance de lec­ture spé­ciale en explication ! 

      Magni­fique ! Mer­ci infiniment
      Ève

      Réponse
  6. pierre9459

    Pour une fois, je vais publier un avis contraire . Je me suis pro­fon­dé­ment emm*** avec la confé­rence ges­ti­cu­lée de Friot que j’ai trou­vée d’un ennui ter­rible. De plus, comme il sau­tait du coq à l’âne en pas­sant par l’é­ter­nel Ara­gon, j’ai très vite du me battre pour com­prendre son mes­sage, si tant est que je l’ai compris.
    Bref pour moi, plus de 3 heures que je ne renou­vel­le­rais pas, désolé.

    Réponse
    • RV

      Pour avoir lu cer­tains de ses livres j’au­rai appré­cié qu’en 3 heures il prenne le temps d’ap­pro­fon­dir cette notion de salaire à vie et en quoi ce n’est pas une construc­tion, une ana­lyse, après coup de sa part mais bien une volon­té pre­mière dans l’é­la­bo­ra­tion de la sécu­ri­té sociale.

      Réponse
  7. Aquablue03

    Dans la len­teur des sujets expo­sés , au défi­le­ment des minutes silen­cieuses , le temps pré­cieux nous donne à pen­ser au delà de ce que l’on voit , de ce que l’on a vécu !
    Ara­gon est ici évo­qué dans un contexte qui n’est pas le nôtre , enfin pas encore .….mais vous avez de la chance , je l’a­dore ! J’ai bien aimé les tran­si­tions de repli par la poé­sie , et je sais que Fer­rat en aurait été heureux !
    Par ailleurs , je regrette bou­gre­ment la mise en évi­dence du « lais­ser aller » face à la misère . Inci­ter à un « lâcher prise » en revient à exa­cer­ber un genre d’é­go­cen­trisme , autre misère à ne pas per­mettre de déve­lop­per en soi , sur­tout si elle est accom­pa­gnée de sa soeur la jalou­sie , culture jar­di­née pour le stan­ding indus­triel ! Lâcher prise , c’est aus­si mou­rir un peu !
    Rac­cro­chez vous , les wagons sont pleins de gens qui sont pas­sés très prêts !
    J’ai vision­né en deux fois .…bonne continuation
    ève

    Réponse
  8. Aquablue03

    Sur quelle pla­nète vivez vous ?
    Le com­men­taire posé à l’ins­tant et ter­mi­né à 14 h et 10 mns indique chez vous une exé­cu­tion com­mise à 14 h 51 mns ! lol Sachant qu’en octobre nous avons un retrait d’une heure .….. ???? Seriez – vous aus­si en rébel­lion contre
    le fuseau horaire , ou les empê­cheurs de dor­mir tranquille …!
    Bon dimanche

    Réponse
  9. etienne

    Chris­tian Cha­va­gneux (Alter­na­tives éco­no­miques) : « Com­bien de temps un inves­tis­seur conserve-t-il une action ? »

    Ber­nard Friot : « Un »inves­tis­seur, c’est un type qui com­mence par te piquer l’argent qu’il te doit (en te ver­sant un salaire trop bas), et qui ensuite… te le prête ! »

    L’actionnaire est un ver solitaire.

    Réponse

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