[Outils de contamination démocratique] ARGUMENTS pour débattre autour de vous sur le thème « ÉLECTION ou TIRAGE AU SORT ? »

13/04/2016 | 11 commentaires

Jérôme vient de publier un chouette boulot 🙂
Voi­ci son annonce :

Jérôme Bra­chet a ajou­té 16 pho­tos à l’album Vices de l’é­lec­tion vs Ver­tus du tirage au sort.

Pro­po­si­tion de visuels gra­phiques (For­mat JPEG / Taille 1160 x 640 px) extraits du tableau de syn­thèse des 16 vices de l’é­lec­tion et ver­tus du tirage au sort, réa­li­sé par Etienne Chouard pour le Plan C : ins­ti­tuer une vraie démo­cra­tie par une Consti­tu­tion d’o­ri­gine Citoyenne.

En réponse à l’ap­pel lan­cé sur l’ar­ticle [Vidéos + Confé­rence et débats, Nantes-école des Mines, 6 avril 2016, les films sont dis­po­nibles] d’E­tienne Chouard > https://​www​.chouard​.org/​2​0​1​6​/​0​4​/​1​0​/​v​i​d​e​o​s​-​c​o​n​f​e​r​e​n​c​e​-​e​t​-​a​t​e​l​i​e​r​-​c​o​n​s​t​i​t​u​a​n​t​-​n​a​n​t​e​s​-​e​c​o​l​e​-​d​e​s​-​m​i​n​e​s​-​6​-​a​v​r​i​l​-​2​0​1​6​-​l​e​s​-​f​i​l​m​s​-​s​o​n​t​-​d​i​s​p​o​n​i​b​l​es/

Sources :
Tableau sur le site du Plan C : https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​t​i​r​a​g​e​_​a​u​_​s​o​r​t​.​php
Page Face­book Etienne Chouard : https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​ard
Notes :
– Pro­po­si­tion gra­phique : Jérôme Brachet
– Cré­dit : gra­phisme Stu­dio Jérôme Bra­chet – 2016
– Licence : images libre de droits dans le cadre du Plan C d’E­tienne Chouard – Alsacerd.
Me contac­ter pour la source des visuels ou toute autre demande. 

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Mon com­men­taire :

Ces planches peuvent aider les gens à lan­cer des dis­cus­sions autour d’eux sur un point pré­cis (un seul à la fois), plu­tôt que se lan­cer d’emblée sur un tsu­na­mi d’ar­gu­ments 🙂

J’es­père que ça va cir­cu­ler et que de nou­veaux argu­ments vont appa­raître, que ceux-là vont être amé­lio­rés, cor­ri­gés, orga­ni­sés, renforcés. 

On a déjà sug­gé­ré (sur Face­book) que l’on pour­rait faire des planche qui incite les gens à répondre eux-mêmes plu­tôt que leur assé­ner ain­si les réponse. C’est une bonne idée. Pro­dui­sez des planches, on les publie­ra si elles sont bien.

On a aus­si sug­gé­ré qu’il man­quait les argu­ments en défense de l’élection 🙂
Alors, je sou­haite solen­nel­le­ment bon cou­rage à ceux qui vont ten­ter de bâtir une liste des ver­tus de l’é­lec­tion par­mi des can­di­dats 🙂 du point de vue de l’in­té­rêt géné­ral bien sûr, parce que le tableau des ver­tus de l’é­lec­tion du point de vue des ultras riches, c’est fastoche 🙂
Ça serait même mar­rant à rédi­ger, non ? 

Bon, j’at­tends beau­coup de notre cer­veau col­lec­tif 🙂

Bon cou­rage au quo­ti­dien, les virus 🙂

Étienne.

PS : ce serait bien de cou­per la par­tie de bas, pour déchouar­di­ser le truc, je pense.
En même temps, c’est une vache­ment bonne idée de rou­ter les gens sur la page dédiée au tirage au sort : il y a des mil­liers de trucs impor­tants sur cette page…
Je ne sais pas ce qu’il faut faire 🙂

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​1​2​4​9​7​3​2​0​7​317

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Étienne

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11 Commentaires

  1. CitoyensDebout

    Inté­res­sant, … mais …
    L’i­dée en soi est certes fort sédui­sante parce qu’elle coupe court aux risques majeurs. Pour­tant, je suis dubi­ta­tif. Le pre­mier point concerne le type de man­dat concer­né. Celui qui me vient immé­dia­te­ment à l’es­prit est le man­dat de dépu­té. Là effec­ti­ve­ment, je conçois fort bien l’i­dée. Mais peut-être fau­drait-il s’ac­cor­der au préa­lable sur le rôle exact du dépu­té. Dans la mesure où on a un dépu­té sur le modèle actuel alors il n’y a même pas pho­to, il vaut mieux un tirage au sort. Mais si on reprend la défi­ni­tion dudit rôle, alors on peut sans doute réa­li­ser que le tirage au sort n’a plus sa rai­son d’être dans la mesure où on a affaire à des can­di­dats qui sont dési­gnés par les citoyens et non auto-pro­cla­més, ni même dési­gnés par un par­ti don­né et encore moins para­chu­tés. Le dépu­té est quel­qu’un qui est hono­ra­ble­ment connu de ses conci­toyens et il a comme déu­té un rôle de repré­sen­tant, pas de chef. Son avis per­son­nel, je m’en contre-fous, je ne lui confie pas le man­dat de défendre ses opi­nions, je lui confie le man­dat de défendre les miennes et celle de mes conci­toyens dans la cir­cons­crip­tion consi­dé­rée. Son rôle est de col­lec­ter les avis, demandes et sou­haits de l’en­semble des citoyens et d’en éla­bo­rer une syn­thèse pour ensuite la défendre bec et ongles lors des assemblées.

    Pour le pré­sident de la Répu­blique, c’est pareil : quel est le rôle du pré­sident ? Il n’est pas le chef de la France et encore moins le chef des fran­çais. Il est le chef de l’É­tat, de l’ap­pa­reil public et il repré­sente l’en­semble de la popu­la­tion. Il nomme un pre­mier ministre qui sera le chef des ministres, donc des per­sonnes qui devront se limi­ter à mettre en appli­ca­tion ce qui aura été déci­dé à l’as­sem­blée natio­nale. La légis­la­tion ne relève pas du gou­ver­ne­ment, ça relève des citoyens, point barre. Si un ministre pré­sente un pro­jet de loi, on le vire, ça ne relève pas de ses pré­ro­ga­tives et s’il n’est pas capable de faire mettre en appli­ca­tion les loi dont s’oc­cupent son minis­tère, on le remplace.

    Et là, je crois que c’est fina­le­ment un point qui doit être pris en consi­dé­ra­tion lors des ate­liers consti­tuants. Avant de s’at­tar­der sur d’autres points, il me semble qu’un élé­ment cen­tral de la consti­tu­tion devrait pré­ci­ser sans la moindre ambi­guï­té le rôle de cha­cune des par­ties pre­nantes de l’État.

    My 2¢
    Citoyens Debout !

    Réponse
  2. Charles Sablons

    Je débarque sur cette notion de TAS par rap­port aux élections…

    Mes questions/remarques peuvent sem­bler naïves et ont sans doute déjà été débat­tu ailleurs… et tant mieux comme ça j’au­rais les réponses 😉

    1) Qu’en est-il de la compétence ?
    N’im­porte qui ne peut pas être repré­sen­tant de l’é­tat. Si ?
    (je viens de voir qu’il y a un article sur le sujet, je vais aller regarder :))

    2) La cor­rup­tion peut très bien venir a pos­te­rio­ri. Qu’est ce qui empêche un lob­by d’ap­pro­cher un nou­vel élu ?

    3) Dans les fiches pré­sen­tées il est sou­vent fait allu­sion qu’un tiré au sort est contrô­lé contrai­re­ment aux élus… Qu’est-ce qui empêche de contrô­ler un élu ?

    4) Je vois bien les effets per­vers du par­ti, mais il y en a aus­si des posi­tifs. Un par­ti per­met un cou­rant de pen­sée, des regrou­pe­ments, un inves­tis­se­ment autour d’un projet/idéal com­mun. Un tiré au sort est seul, iso­lé. Un par­ti per­met de se répar­tir les sujets pour que cha­cun s’y spé­cia­lise et les maî­trise. Un indi­vi­du seul ne peut pas tout maîtrisé.

    Réponse
    • joss

      Voi­ci mon avis :

      1) Nous sommes tous des repré­sen­tants de l’E­tat. La com­pé­tence n’est pas un mal en soit. Il faut évi­ter de la concen­trer au ser­vice de l’élite.

      2) Les élus tirés au sort auraient des man­dats courts et non renou­ve­lables. Ils pré­pa­re­raient les lois, mais ne les vote­raient pas. Mais il est néces­saire de chan­ger de cadre, chan­ger la manière d’in­te­ra­gir ne suf­fi­ra pas : la démo­cra­tie devra s’ins­crire dans un sys­tème autre que la recherche de la domi­nance par la course au profit.

      3) Qu’est-ce qui empêche de contrô­ler un élu ? Lui-même.

      4) La démo­cra­tie n’empêche pas l’existence de par­tis. Un par­ti res­te­ra un cou­rant de pensée.

      Réponse
    • Ronald

      Bon­jour Charles, voi­ci com­ment je répon­drais (mais c’est juste mon opi­nion, ça ne reflète aucune « orthodoxie ») :

      1) Sur la com­pé­tence, l’ar­gu­ment empi­rique (qui est sans doute le prin­ci­pal pour Etienne) est que les panels de citoyens tirés au sort ont sys­té­ma­ti­que­ment mon­tré que très rapi­de­ment, des indi­vi­dus qui ne connaissent pas le sujet trai­té peuvent acqué­rir une bonne com­pré­hen­sion des enjeux. Avec une bonne for­ma­tion, ils arrivent à poser des inter­ro­ga­tions per­ti­nente, et prendre des déci­sions jugées tout à fait adé­qutes par des pro­fes­sion­nels. En outre, ils par­viennent à se déta­cher de leur inté­rêt per­son­nel pour pro­mou­voir l’in­té­rêt du grand nombre, ce qui n’est pas le cas des élus actuels.

      Un argu­ment plus dans la veine du « maté­ria­lisme his­to­rique » serait de dire que au XVIIIè siècle, il y avait un grand dif­fé­ren­tiel entre l’é­lite et la masse au niveau de la com­pé­tence, la for­ma­tion, les moyens éco­no­mique, les moyens de se dépla­cer ou de com­mu­ni­quer. Aus­si, je pense effec­ti­ve­ment qu’en 1789 la France n’au­rait pas pu être une démo­cra­tie. Mais depuis, le fos­sé s’est com­blé. Une grande majo­ri­té de la popu­la­tion a accès aux études, peut se libé­rer un peu de temps, est au cou­rant des enjeux poli­tiques et éco­no­miques. Ce n’est d’ailleurs plus jamais des dépu­tés élus que sur­gissent les idées nova­trices. Je ne pense pas qu’il y ait chez des per­sonnes comme (juste pour l’exemple) Madame Rose­line Bache­lot ou Mon­sieur Chris­tian Estro­si une com­pé­tence sur­pas­sant tel­le­ment le citoyen moyen que cela jus­ti­fie seul le sys­tème élec­tif. Il reste pro­ba­ble­ment encore de nos jours une plus grande com­pé­tence moyenne chez les élus par rap­port au corps des citoyens, mais pas assez pour com­pen­ser les vices du système.

      Per­son­nel­le­ment, mon argu­ment pré­fé­ré est ce qui est expli­qué par exemple par Yvan Blot ou Rama Yade (lien video ci-des­sous). Le sys­tème actuel ne pro­meut PAS la com­pé­tence. Le sys­tème élec­tif fonc­tionne par coop­ta­tion, et celui qui « monte » est celui capable de se faire des rela­tions, de ne pas déran­ger le sys­tème, d’al­ler dans le sens du pou­voir. Savoir tra­hir est un plus. Mais la com­pé­tence et l’in­té­rêt du peuple ne sont pas du tout valo­ri­sés. Regar­dez d’ailleurs dans votre entou­rage pro­fes­sion­nel : les diri­geants sont-ils vrai­ment les per­sonnes qui vous marquent le plus par leur com­pé­tence, ou est-ce d’autre moyens qui leur ont per­mis d’ar­ri­ver là ou ils sont ?

      https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​o​m​p​2​2​_​p​o​u​r​q​u​o​i​-​n​o​u​s​-​n​e​-​s​o​m​m​e​s​-​p​l​u​s​-​e​n​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​1​e​r​e​-​p​a​r​t​i​e​_​n​ews

      2) Sur la cor­rup­tion, c’est exact. Il fau­drait pré­ci­ser que le tirage au sort pré­vient la cor­rup­tion « lors de la sélec­tion ». Mais pour évi­ter une cor­rup­tion des membres une fois qu’ils sont en place, il faut d’autres moyens (clas­si­que­ment : que les man­dats soient courts, que les débats soient publics, que les membres soient contrô­lés, etc). Néan­moins, je pense que le tirage au sort, par le type de per­son­na­li­té qu’il sélec­tionne, donne une assem­blée moins sujette à la cor­rup­tion. On aurait moins de gens avides de pou­voirs et d’hon­neurs que dans une assem­blée élue.

      3) Là aus­si vous avez rai­son. Le tirage au sort n’est pas intrin­sè­que­ment lié au contrôle. Je regrette que l’on mélange l’i­dée du tirage au sort et les autres ins­tru­ments de la démo­cra­tie, cela embrouille les idées. On peut tout à fait ins­ti­tuer une assem­blée tirée au sort et lui lais­ser la bride sur le cou, cela déra­pe­ra cer­tai­ne­ment. Ce qu’E­tienne veut dire, c’est que de mémoire d’hu­main, on n’a jamais vu une assem­blée élue contrô­lée ; il est donc nor­mal de pen­ser que le pro­blème d’au­to­no­mi­sa­tion des pou­voirs est lié au sys­tème élec­tif. Une condi­tion néces­saire pour que les repré­sen­tés voient leur inté­rêts pré­ser­vés est donc que l’as­sem­blée soit tirée au sort. Mais ce n’est pas évident pour tout le monde. Par exemple, Lor­don est d’ac­cord pour des porte-paroles de Nuit Debout élus et contrôlés :
      http://​temps​reel​.nou​ve​lobs​.com/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​2​0​1​6​0​4​1​3​.​O​B​S​8​4​0​8​/​n​u​i​t​-​d​e​b​o​u​t​-​b​i​e​n​t​o​t​-​d​e​s​-​p​o​r​t​e​-​p​a​r​o​l​e​-​e​l​u​s​.​h​tml

      4) Pour les par­tis, ici, il faut com­prendre ce qu’on entend par « par­ti ». Les par­tis actuels sont des struc­tures qui modèlent et contrôlent l’en­semble des ins­ti­tu­tions poli­tiques. Si les par­tis ne fonc­tionnent pas de manière démo­cra­tique, a for­tio­ri les ins­ti­tu­tions ne le seront pas. Dans le sys­tème démo­cra­tique, celles-ci seront indé­pen­dantes du pou­voir des par­tis. Mais il y aura bien enten­du tou­jours des grou­pe­ment de gens (qui pour­ront s’or­ga­ni­ser comme ils le veulent) qui réflé­chi­ront à la socié­té qu’ils sou­haitent, aux pro­jets qu’il veulent pro­mou­voir. Si ces groupes veulent se nom­mer « par­ti socia­liste », « front natio­nal », c’est leur affaire. Leur mode d’in­fluence ne se fera juste plus par la confis­ca­tion des postes de pou­voir exé­cu­tif, légis­la­tif, etc, mais par leur inter­ven­tion dans le débat public. Il va de soi dans mon esprit qu’en régime démo­cra­tique, il y aura plu­tôt plus de débat public que moins. Et bien enten­du, ces dif­fé­rentes asso­cia­tions seront auto­ma­ti­que­ment repré­sen­tées dans les ins­tances tirées au sort au pro­ra­ta du nombre de leurs adhérents.

      Réponse
  3. binnemaya

    Bon­jour à Tous,
    super ces .jpg et déjà retrans­mit sur Twit­ter en espé­rant qu’ils s’é­man­cipent de mon compte Twitter.
    A+

    Réponse
  4. Eve

    S’il a fal­lu à F. Lor­don regar­der ce film pour avoir le déclic et se sen­tir pous­ser des ailes concer­nant le fait d’in­ci­ter les gens à écrire la consti­tu­tion du peuple, eh bien soit ! Ça ne veut pas dire qu’É­tienne est dépos­sé­dé de l’i­dée, mais qu’elle a fait son che­min comme il le sou­hai­tait ! Voir que les choses risquent d’al­ler un peu plus vite s’il se vira­lise tout seul ! Et on ne va pas de nou­veau se poser la ques­tion de savoir qui était là avant, entre la poule et l’œuf, nous le savons ! « L’i­dée est bonne et peu importe le bon­homme » dit Étienne, sauf que sans le bon­homme, l’i­dée n’au­rait pas ger­mé aus­si bien… 

    Je ne dis pas MERCI, je ne le dirai plus, ni à ces virus si virulents !
    Du cou­rage pour la suite .…. !

    Réponse
  5. Ludovic

    Mer­ci pour le travail. 

    Pour le point 13 on peut lire : « homme libre ». Sans majus­cule à Homme. Ne fau­drait il pas une majus­cule ou alors dire être humain ?

    Réponse
  6. Ammann

    Suite à la lec­ture de ces idées fran­che­ment ins­pi­rantes le pre­mier point qui me vient à l’es­prit est que même dans le cas où nous pour­rions ins­tau­rer un sys­tème par tirage au sort celui-ci devrait s’ap­pli­quer à des chambres légis­la­tives locales ( de types suisses) don­nant un pou­voir d’exécution et de contrôle large aux loca­li­tés ayant un meilleurs aper­çu de la situa­tion que des repré­sen­tant se situant à milles lieux du pro­blèmes en ques­tion. De plus puisque nous en somme à par­ler de réformes poli­tiques majeurs à mon sens le contrôle du pou­voir exé­cu­tifs fédé­ral ( d’au­tant que l’Eu­rope avance vers une telle orga­ni­sa­tion poli­tique) devrait être divi­sé clai­re­ment dans un trium­vi­rat ( une fonc­tion de direc­tion interne, une externe, et « un qui tiens les cor­dons de la bourse ») afin de s’as­su­rer que l’on ne retombe pas dans une tyrannie.
    De plus afin de s’as­su­rer que la nation garde une cohé­sion et homo­gé­néi­té suf­fi­sante la créa­tion d’un sénat de type spar­tiate ( géron­tie) com­po­sée de sages ne dic­tant non des lois pré­cises mais des pré­ceptes phi­lo­so­phique et moraux à faire appli­quer par le par­le­ment locale et les citoyens eux-mêmes.

    Dans l’en­semble la meilleur façon de s’as­su­rer que per­sonne ne prenne plus que son dû et d’en limi­ter les pou­voirs, les cloi­son­ner et ne JAMAIS, JAMAIS lui faire confiance et lui faire une sorte de pro­cès de cano­ni­sa­tion avant et après son entré en fonc­tion ne serai-ce que pour la forme.

    Réponse
  7. etienne

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