[Rappel] Ne nous laissons pas intimider

3/01/2015 | 634 commentaires

Vous trou­ve­rez sur Face­book un long fil de com­men­taires sti­mu­lants à pro­pos de cet entretien :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​3​0​2​8​7​0​6​7​0​7​317

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Étienne

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634 Commentaires

  1. gilles

    Bon­jour Étienne et bonne année 2015 ! Je me pose une ques­tion : « En quoi le niveau de la démo­cra­tie en Rus­sie serait plus ou moins éle­vé qu’en France ? »

    Je suis en train de lire :
    ‭‬https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&rurl=translate.google.fr&sl=ru&tl=fr&u=http://www.duma.gov.ru/constitution/chapter‑1/&usg=ALkJrhjn8MDdEjqKf5985_3lgGdJFDBi4Q‭

    En ce qui concerne les com­plots, il me semble que pour un juge­ment équi­li­bré, ni para­noïque, ni naïf, il n’y a pas de place pour une théo­rie du com­plot qui expli­que­rait tout, mais toute la place pour des études de com­plot au cas par cas, sour­cées, détaillées, argu­men­tées et contextualisées.

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      J’ai cli­qué sur répondre, car je ne vou­lais pas aller sur Face­book ! Il me semble que cette idée d’é­crire nous-mêmes notre Consti­tu­tion est une inven­tion sociale. Mais il y a par­fois de la confu­sion sur : écrire la consti­tu­tion ou écrire des lois.

      Réponse
      • cyrina

        « Inven­tion sociale », je ne com­prends pas ? Ecrire une consti­tu­tion, avec les moyens de com­mu­ni­ca­tion ins­tan­ta­née dont nous dis­po­sons aujourd’­hui, le niveau de culture et d’é­du­ca­tion moyen actuel, ça me paraît acces­sible. Avec peut-être l’ap­pui de spé­cia­listes invi­tés à un débat contra­dic­toire, la rati­fi­ca­tion par réfé­ren­dum… La loi c’est déjà beau­coup plus tech­nique, mais comme le dit Etienne, j’ai consta­té sou­vent à mon grand désar­roi que nos élus ne sont pas plus aptes que n’im­porte quel péquin pour les voter. Rien ne s’op­pose à l’exer­cice effi­cace de la démo­cra­tie directe, maté­riel­le­ment. Reste à faire évo­luer les consciences et les dogmes…Accepter que la voix du voi­sin que je regarde de tra­vers avec ses idées lou­foques ait la même valeur que la mienne.

        Réponse
        • Hervé

          Ben y a du bou­lot, voir plus bas

          Réponse
  2. Nicolas Anton

    Bon­jour Étienne. Vous avez rai­son, gar­dez le cap. Vous avez mis la dis­si­dence en marche. J’es­père qu’en ce moment vous res­pi­rez le bon air de la mon­tagne. Pour le reste nous sommes là par­tout en nombre et à tout moment. Très bonne année 2015.

    Réponse
    • EFFAB

      Oui, la Nature est ce trait d’u­nion entre cette exi­gence et cette simplicité_humilité méta­phy­sique et sim­pli­ci­té volon­taire. 2015 et peut-être l’une des plus belles années de cet éveil et de cet enga­ge­ment. Tous mes voeux ami­caux, amou­reux, loin de toute construc­tion et for­ma­tage cultu­rels ? POLITIQUES_libre et sans chaînes aucunes
      POPOL

      Réponse
  3. Saint-Jarre Claude

    MINI ate­liers constituants.
    Je n’ai enten­du qu’une fois Étienne par­ler de mini ate­liers consti­tuants et j’ai­me­rais que cette idée simple et super inté­res­sante soit un peu plus expli­quée, car on ne peut pas tou­jours être en groupes de 5 per­sonnes ou plus.

    Réponse
  4. pétula

    Étienne reviens, tu nous manque trop.

    Réponse
  5. gracia

    Peut ‑être cer­tains sont au cou­rant mais j’ai pu voir sur la notice wiki­pe­dia de Michel Houel­becq qu’il tra­vaillait sur une consti­tu­tion de démo­cra­tie directe où le pré­sident serait élu à vie (en sup­pri­mant le par­le­ment) mais révo­cable sous simple réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire. Comme son cer­veau tra­vaille 1000 fois plus vite que le mien, n’est ce pas là un virus « éthy­lique » qui peut fonctionner..
    Le lien pas de « lui »

    http://www.magazine-litteraire.com/actualite/breve/michel-houellebecq-propose-projet-politique-03–05-2014–122580

    Réponse
    • Jacques

      1000 fois plus vite ? La blague !

      http://​www​.lejdd​.fr/​C​u​l​t​u​r​e​/​L​i​v​r​e​s​/​C​r​i​t​i​q​u​e​-​p​o​u​r​-​s​o​n​-​l​i​v​r​e​-​S​o​u​m​i​s​s​i​o​n​-​M​i​c​h​e​l​-​H​o​u​e​l​l​e​b​e​c​q​-​n​i​e​-​t​o​u​t​e​-​p​r​o​v​o​c​a​t​i​o​n​-​a​-​l​-​e​g​a​r​d​-​d​e​-​l​-​i​s​l​a​m​-​7​1​0​116

      « J’u­ti­lise le fait de faire peur. En fait, on ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des iden­ti­taires ou des musul­mans. Tout reste dans l’ombre. »

      Pas besoin d’un com­plot mon­dial rep­ti­lien tenu par la reli­gion du ser­pent ancien (qui par ailleurs est ridi­cule puis­qu’il s’a­git de nos 7 cha­kras): Le « génie » fran­cais suf­fit pour faire fonc­tion­ner nos amy­dales et exci­ter nos cer­vaux archaïques dans le sens d’une belle et san­glante guerre civile.

      Réponse
          • Ana Sailland

            Mer­ci Jacques pour cette salve de docu­ments précieux.

            Bien qu’a­thée, j’ap­pré­cie infi­ni­ment Annick dont la connais­sance méti­cu­leuse per­met au pares­seux d’en­tre­voir la symbolique.
            (Concer­nant les anges, Avi­cenne est précieux)

            La vidéo sur l’ad­dic­tion m’ouvre des hori­zons sur la com­pré­hen­sion de l’ad­dic­tion du corps social à ce qui le contraint, l’ad­dic­tion à la crois­sance qui peut aller jus­qu’à la mort, l’ad­dic­tion au salaire (souf­france pour plai­sir) etc. Il fau­drait pou­voir en débattre au calme.

          • Ana Sailland

            La conscience est en retard sur la connais­sance. Drame.

      • Ana Sailland

        « En fait, on ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des iden­ti­taires ou des musul­mans. » »»»»»> Des banques !!!! Elles tuent chaque jour …

        Réponse
          • Ana Sailland

            fin 2008 gaz­prom achète rutub.

          • Katharina

            tu crois, que ce repor­tage est faux ?

          • Ana Sailland

            Je n’ai rien dit de tel 🙂

            Tu crois qu’il est vrai ?

          • Katharina

            je sais pas, Ana, j’ai pos­té cette vidéo parce que je trou­vais son conte­nu très utile à com­prendre le cours des eve­ne­ments depuis 2001.

            Tu me réponds que la com­pa­gnie qui a publié la vidéo a été rache­té par gaz­prom. Je t’ai donc deman­dé tout naivement…

            mais bien plus inté­res­sant c’est la vidéo : tu l’as déjà regardé ?

          • Ana Sailland

            Katha­ri­na, oui j’ai regar­dé la vidéo, oui elle est inté­res­sante, ain­si j’i­ma­gine ou ose espé­rer que la ques­tion des sources.

            Là c’est la guerre, et pas à petraouch­nok, donc les sources, c’est essen­tiel. Gaz­prom en temps de crise ukrai­nienne et d’in­gé­rance ota­nienne, c’est pas du banania.

            Si on n’entre pas en pru­dence comme en sacer­doce, on va se faire bala­der. NB : je ne dis pas « la véri­té est là et pas ici ».

          • Katharina

            pour com­pa­rai­son : j’ai trou­vé beau­coup de choses impor­tantes sur youtube.
            Ques­tion de sources:oui, bien sûr, c’est pour­quoi je t’ai deman­dé si on sait quelque chose de néga­tif à part le fait que gaz­prom est une grosse entr­prise russe (ce qui n’est pas for­cé­ment néga­tif en soi). Je me dirais que par ce fait une vidéo dan­ge­reuse (pour les USA) n’est peut-être pas censurée…
            C’est la télé Russe qui avait mis la vraie fameuse pho­to des Valls, Hol­lande etc. à la fameuse marche pour République…
            Ce sont les Russes qui ont publié le coup de télé­phone entre Nuland et l’am­bas­sa­deur amé­ri­cain à Kiev (« Fuck the EU… ») nous indi­quant que les USA sont en train de déci­der du gou­ver­ne­ment ukrai­nien… C’est la Rus­sie qui a pro­té­gé Snow­den… bon, ce sont déjà des choses posi­tives voire héroiques…
            Tu me diras à rai­son que cela ne gua­ran­tit rien. Donc si tu sais quelque chose de pré­cis, tiens moi au cou­rant, s’il te plaît.…

          • joss

            C’est l’é­mis­sion « envoyé spé­cial » qui a été dif­fu­sée sur France 2. On la retrouve sur rutube, sur you­tube et autres (j’i­ma­gine). Ca n’a pas d’importance.
            J’ai rele­vé un pas­sage inté­res­sant à la min 27. On nous apprend que le FBI crée du ter­ro­risme pour aug­men­ter les bud­gets qu’il reçoit des USA. Tout à fait logique, un peu comme Big Phar­ma qui crée des mala­dies pour aug­men­ter ses ren­trées d’argent.

          • Ana Sailland

            Pour les deux pho­tos de manif plan rap­pro­ché ver­sus grand angle pre­nez la peine d’i­den­ti­fier les per­son­nages, leur posi­tion, la direc­tion des regards .….….……

      • Eliade Guy

        Et puis les dépen­dants posent la ques­tion de savoir si on fait .. « plai­sir » (comme on dit faire sa cui­sine) pour soi ou pour l’ autre. Et com­ment on passe du plai­sir en soi et pour soi au plai­sir pour l’ autre (ou au plai­sir de l’ autre)
        Jouir ou faire jouir … Je demande ici de res­pec­ter la dépen­dance pour en finir avec les loo­sers et autres win­ners et les caté­go­ries stig­ma­ti­santes et qui réduisent la démo­cra­tie réelle à l’ exer­cice de la rai­son (j’ ai en tête bien que je ne l’ ai pas lu cri­tique de la rai­son pure ou du scien­tisme ration­nel humain)
        Nous sommes ani­mal par les affects (spi­no­za) … notre contrat social doit en tenir compte ( a bas la kun­da­li­ni ? et vive le conatus?)
        Mar­gue­rite Duras a dit : l’ alcool c’ est Dieu .. ne tou­chez pas impu­né­ment aux alcoo­lique (qui cotoient Dieu ?)

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  6. phil

    Cou­rage, mer­ci et bravo

    Réponse
  7. BA

    Le bateau « Union euro­péenne » est en train de couler.

    Deux pays euro­péens se pré­parent à quit­ter le bateau.

    La Grèce et le Royaume-Uni se pré­parent à quit­ter le bateau.

    Dimanche 4 jan­vier 2015 :

    Le Pre­mier ministre bri­tan­nique conser­va­teur David Came­ron a décla­ré dimanche sou­hai­ter orga­ni­ser plus tôt que pré­vu le réfé­ren­dum sur le main­tien du Royaume-Uni dans l’Union euro­péenne, pro­mis en 2017.

    Sous la pres­sion des euros­cep­tiques au sein de son propre par­ti et face à la popu­la­ri­té crois­sante du Par­ti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui prône une sor­tie de l’UE et un dur­cis­se­ment de la poli­tique d’immigration, David Came­ron a pro­mis de réné­go­cier le trai­té qui lie le Royaume-Uni à l’UE et d’essayer de récu­pé­rer cer­tains pou­voirs auprès de Bruxelles.

    Il a pro­mis pour cela d’organiser un réfé­ren­dum en 2017, en cas de vic­toire des conser­va­teurs aux élec­tions légis­la­tives de mai prochain.

    «  Le réfé­ren­dum doit avoir lieu avant la fin de 2017. Si nous pou­vions faire cela plus tôt, j’en serais ravi. Plus tôt je pour­rai tenir ma pro­messe d’une rené­go­cia­tion et d’un réfé­ren­dum (…), mieux ce sera », a décla­ré le chef du gou­ver­ne­ment lors d’une émis­sion de la BBC.

    http://​www​.lese​chos​.fr/​m​o​n​d​e​/​e​u​r​o​p​e​/​0​2​0​4​0​5​3​0​0​7​6​5​1​-​c​a​m​e​r​o​n​-​d​i​t​-​v​o​u​l​o​i​r​-​a​v​a​n​c​e​r​-​s​o​n​-​r​e​f​e​r​e​n​d​u​m​-​s​u​r​-​l​u​e​-​1​0​7​9​9​1​9​.​php

    Mer­kel serait prête à lais­ser la Grèce sor­tir de la zone euro.

    La chan­ce­lière alle­mande Ange­la Mer­kel est prête à lais­ser la Grèce sor­tir de la zone euro, au cas où la Gauche radi­cale remet­trait en cause la poli­tique de rigueur bud­gé­taire dans ce pays, affirme l’é­di­tion en ligne du maga­zine Spiegel.

    « Le gou­ver­ne­ment alle­mand juge qua­si­ment inévi­table une sor­tie de la Grèce de la zone euro, si le chef de l’op­po­si­tion Alexis Tsi­pras (Gauche radi­cale Syri­za) dirige le gou­ver­ne­ment après les élec­tions légis­la­tives, aban­donne la ligne de rigueur bud­gé­taire et ne rem­bourse plus les dettes du pays », affirme le site web de l’heb­do­ma­daire, en s’ap­puyant sur « des sources proches du gou­ver­ne­ment allemand ».

    Ange­la Mer­kel et son ministre des Finances Wolf­gang Schäuble (tous deux conser­va­teurs) ont chan­gé d’a­vis et désor­mais « ils jugent sup­por­table une sor­tie de la Grèce de la mon­naie unique en rai­son des pro­grès accom­plis par la zone euro depuis le som­met de la crise en 2012 », assure le Spie­gel Online, tou­jours sur la base de ces sources.

    « Le risque de conta­gion pour d’autres pays est limi­té car le Por­tu­gal et l’Ir­lande sont consi­dé­rés comme assai­nis. Par ailleurs, le MES (méca­nisme euro­péen de sta­bi­li­té) four­nit un méca­nisme de sau­ve­tage puis­sant et l’U­nion ban­caire assure la sécu­ri­té des ins­ti­tuts de cré­dit », auraient encore confié ces sources. 

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/04/97002–20150104FILWWW00022-merkel-serait-prete-a-laisser-la-grece-sortir-de-la-zone-euro.php

    Réponse
    • Katharina

      oui, une autre source (DWN- maga­zine online) a par contre ajoute aux phrases du Spie­gel que « Die Spe­ku­la­tion wurde offen­kun­dig lan­ciert, um den Druck auf die grie­chi­schen Wäh­ler zu erhö­hen » c’est-à-dire : ces spé­cu­la­tions ont été lan­cées dans le but de mettre sous pres­sion l’é­lec­teur grecque, qui , ayant peur que cette fois-ci l’Al­le­magne s’en fou­trait et n’ai­de­ra pas, ne vote­rait pas pour Syriza.
      En fait une sor­tie de la Grèce de l’UE serait catas­tro­phique pour l’Al­le­magne comme pour le reste de l’UE en vue d’un effet domi­no pour d’autres pays.
      D’autres sources (Green­peace entre autres) disent depuis très long­temps que le vrai inté­rêt de l’UE (sou­te­nue et pous­sée par les USA) pour la Grèce est et sera tou­jours rien que le gaz qui dort dans la mer Egée et qui serait une source de for­tune incroyable pour le peuple grec. Sauf que pour l’ins­tant, ils n’ont pas les moyens pour l’ex­ploi­ter. Donc, de nom­breux indus­triels n’at­tendent que le moment pour se jeter des­sus. Tant qu’il n’y ait pas encore toutes les lois néces­saires pour le faire l’UE joue son jeu de soi-disant sau­ve­tage qui ne fait rien que de mettre le peuple grec dans la posi­tion du men­diant. Ils espèrent ain­si que les grecs n’ar­ri­ve­ront pas à piger la ruse. Donc voi­là, les phrases de Mer­kel et Schäuble ne sont que des mots.…

      Réponse
      • EFFAB
      • Katharina

        BONNES NOUVELLES ! Je suis très étonnée
        Tsip­pras a vrai­ment du culot, cela fait du bien :

        De Julia Cerisi :
        .…Alexis le téméraire…
        Une bombe ato­mique a écla­té lors de la ren­contre entre Alexis Tsi­pras (pre­mier ministre Grec) et Mar­tin Schulz (pré­sident du par­le­ment euro­péen). Requête de Tsi­pras : “nous vou­lons por­ter plainte contre la Mer­kel auprès du Tri­bu­nal Inter­na­tio­nal (Cour de jus­tice de la Haye) pour avoir cau­sé l’ap­pau­vris­se­ment du peuple grec.
        « Alexis Tsi­pras, lors de sa ren­contre avec Mar­tin Shultz, a envoyé cer­tains mes­sages à la chan­ce­lière alle­mande Ange­la Mer­kel. Non seule­ment il a envoyé des mes­sages, mais de plus, il a vou­lu remettre un mémo­ran­dum, démon­trant l’im­pli­ca­tion de l’Al­le­magne dans les tru­cages entre grands indus­triels (busi­nes­men) grecs et alle­mands et com­bien cela avait coû­té aux caisses de l’E­tat Grec.
        Tsi­pras accuse les gou­ver­ne­ments alle­mands qui ont col­la­bo­ré et conclu des affaires avec des oli­garques grecs, pour ser­vir les inté­rêts des mul­ti­na­tio­nales allemandes. ».
        « Mon­sieur Shultz”, a dit Tsi­pras, l’Al­le­magne a mis en faillite mon pays et ce mémo­ran­dum, contient tous les scan­dales, avec preuves néces­saires à l’ap­pui : SIEMENS, les trains, les sous-marins, les socié­tés de construc­tion, les éva­sions fis­cales et la per­pé­tuelle impu­ni­té qui a été accor­dée pour ces délits.
        Cette liste, Mme Lagarde (l’ac­tuelle D.G. du FMI) l’a tou­jours cachée avec le consen­te­ment de l’Al­le­magne, et celle-ci n’est pas la seule liste.
        Si vous qui avez pour­vu au finan­ce­ment des banques, vous aviez éga­le­ment insis­té pour le contrôle finan­cier des indus­triels mil­liar­daires (les magnats), au lieu de jeter l’argent par les fenêtres, un sau­ve­tage de la Grèce aurait pu être pos­sible. Il n’est pas pos­sible, a pour­sui­vi Tsi­pras, qu’on licen­cie 400 femmes de ménage et qu’on laisse impu­nis ceux qui font de l’é­va­sion fis­cale, et qui ont sous­trait des mil­liards d’eu­ros. Vous n’êtes pas au cou­rant de cela M. Schulz ? »
        Scop­pia­ta una Bom­ba ato­mi­ca nell’incontro tra Tsi­pras e Mar­tin Shultz- Richies­ta di Tsipras:…
        Alexis Tsi­pras, durante l’incontro con Mar­tin Shultz, pre­si­dente del Par­la­men­to Euro­peo, ha invia­to alcu­ni mes­sag­gi alla can­cel­lie­ra tedes­ca Ange­la Mer­kel. Non…
        controin​for​ma​zione​.info

        Réponse
        • Sandy

          Alors, tu com­mences à me croire et à par­ta­ger notre espoir ? 😉

          Réponse
  8. Ana Sailland

    La dette his­to­rique de l’Al­le­magne à la Grèce sera-t-elle assu­mée en drachmes ? 😉

    Réponse
    • Katharina

      oui, il y a eu cet article :
      http://​www​.lese​chos​.fr/​e​c​o​n​o​m​i​e​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​m​o​n​d​e​/​i​n​t​e​r​v​i​e​w​/​0​2​0​1​4​5​8​7​1​6​8​8​9​-​j​a​c​q​u​e​s​-​d​e​l​p​l​a​-​l​-​a​l​l​e​m​a​g​n​e​-​d​o​i​t​-​5​7​5​-​m​i​l​l​i​a​r​d​s​-​d​-​e​u​r​o​s​-​a​-​l​a​-​g​r​e​c​e​-​1​8​4​5​4​0​.​php

      mais alors il fau­drait faire payer la France toutes les richesses qu’elle a accu­mu­lée grâce à la colo­ni­sa­tion (les BHL, les Lang etc etc), les Anglais éga­le­ment, les USA tout ce qu’ils ont pris aux indiens, etc etc etc etc etc , la liste est longue.

      alors là j’ai une autre idée. au lieu de faire payer « L’Al­le­magne » ce qui est ége­le­ment un peuple, une popu­la­tion donc le contri­buable, faire payer ceux qui ont pro­fi­té de la Grèce pen­dant la guerre, et ce sont bien sûr tou­jours uni­que­ment les riches. Riches alle­mands cette fois-ci.

      DONC s’il y a de dette, c’est ceux qui en ont pro­fi­té donc très concrè­te­ment des for­tunes comme BMW, Sie­mens, Thys­sen, Flick qui seront donc deman­dés de rem­bour­ser au peuple grecque ce dont ils ont pro­fi­té, comme en France les BHL, les Lang les X, les Y (je ne connais moins les noms).

      C’est inté­res­sant que ces logiques ne seront ici pas appli­quées pour les alle­mands. Allez ! Mais oui, t’es tom­bée dans le piège allemand=méchant.

      Alors c’est faux, comme c’est faux pour le peuple fran­cais, véné­zo­lien, grecque, tout ce que tu veux. En Alle­magne : même chose. ce ‘ne sont que très très peu de gens qui en font for­tune et qui l’ont tou­jours fait comme en France, comme en Grèce.
      D’aii­leurs le rédac­teur en chef de la NZZ (Neue Züri­cher Zei­tung) est marié à une fille de mil­liar­daire grecque qui a par­qué tout son argent en Suisse sans jamais pen­ser à sau­ver quoi que ce soit de leur Grèce natale ne serait-ce qu’en payant les impots. Ima­gine qu’ils se sont ren­con­trés aux Etats-Unis, à l’universit´t de Har­vard. Surprise !

      Réponse
      • Ana Sailland

        Mer­ci, tu m’as prise la main dans le sac, et pour­tant je dénonce le truc : dire l’Al­le­magne, la France ou le Nonors­Land, c’est déper­son­na­li­ser. J’au­rais dû dire « La plou­to­cra­tie allemande »

        Et puis les dettes de guerre, on sait ce que ça pro­voque quand le vain­cu est accu­lé à la misère. Ce n’est pas une pen­sée saine.
        Mais quand même, « y en a qui manquent pas d’air .….. »

        ;;;;;;;;;;

        Des défen­seurs des amé­rin­diens se sont amu­sés à cal­cu­ler ce qu’on leur doit, avec les inté­rêts. C’est plus qu’astronomique .……

        Réponse
        • Katharina

          là encore je dirais pas « le vain­cu » qui est accu­lé à la misère mais plu­tôt la popu­la­tion alle­mande qui paye ce dont les riches alle­mands (Sie­mens, BMW – famille Quandt) ont pro­fi­té. Elle paye avec leurs consciences, leurs drames per­son­nels, leurs sen­ti­ments de dette et de culpa­bi­li­té alors que je n’ai jamais vu un de la famille Quandt ou Flick avoir des pro­blèmes avec leur for­tune accu­mu­lée jus­te­ment PAR la 2eme guerre mon­diale, l’ex­ploi­ta­tion de la Grèce à l’aide des fas­cistes grecques qui eux aus­si pro­fi­taient comme les for­tunes grecques bien sûr etc etc.

          Bon comme je n’ai jamais enten­du dire un man­ger de JP Mor­gan ou Gold­man Sachs pro­non­cer des regrets pour l’ex­ploi­ta­tion des petits action­naires non plus.

          Toute ma réponse un peu longue puisque jus­te­ment Mélen­chon aujourd’­hui sur fb jouait ces cordes et a eu illi­co subi­to des tas de réponses à la con comme quoi les alle­mands n’ont pas chan­gé, ils reviennent, ils vont recom­men­cer etc etc. Vrai­ment très très très con. Mélen­chon aus­si puisque c’est lui qui a lan­cé ces res­sen­ti­ments, exprès. Affreux. C’est du manoeuvre pour trou­ver des élec­teurs. Si simple comme bête.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Tiens, tout ça me rap­pelle que pour un grand cou­rant reli­gieux ter­restre il n’est pas sain de dire le nombre de morts dans un crash d’a­vion sans nom­mer chaque personne.

            En quelque sorte, le col­lec­tif oui, mais sans oublier les individus.

            ((( ~hors sujet, je reste très atta­chée au concept de « droit/devoir de dis­si­dence », même en démo­cra­tie. Sujet très peu trai­té sauf par les anarchistes… )))

          • Eliade Guy

            🙂

          • Katharina

            si j’ai bien com­pris ta réponse ci-des­sous Anna (et Eliade Guy) vous res­tez convain­cus que le peuple des alle­mands dans son inté­gra­li­té totale et irré­vo­cable n’a pas accom­pli son devoir de dissidence.

            Par­lez-en. J’au­rais des choses à dire là-dessus.
            Sinon je devrais consta­ter un manque d’in­for­ma­tion inté­gral et serais très éton­née de retrou­ver dans des anar­chistes décla­rés des êtres têtus de réflexion pure­ment ressentie.

          • Ana Sailland

            Katha­ri­na, je ne pense pas avoir dit ça. Ce qui m’in­té­resse, c’est la lacune en droit, l’o­béis­sance due dans la hié­rar­chie, entre autres. Au présent !

            J’ai fait allu­sion au sys­tème de défense des accu­sés de Nurem­berg qui invo­quaient l’obéissance. 

            J’ai aus­si évo­qué ailleurs le cas de la loi d’o­béis­sance due en Argentine

          • Katharina

            Pour Ana,
            oui jus­te­ment, je crois que les dic­ta­tures tendent des pièges sans arrêt. Long­temps invi­sibles, mais sou­dai­ne­ment irrévocables.
            De dire que des crimes ont été accom­plis par obéis­sance n’est donc vrai qu’en partie.
            Mais c’est sûr que d’a­bord il y a le piège.
            Exemple : Hol­lande dit qu’il com­bat­tra les hautes finances, mais il ne dit pas com­ment et avec qui.
            Les gens le suivent et votent pour lui sans l’a­voir deman­dé AVANT ces ques­tions. Les riches comptent sur le fait que la pen­sée unique ayant bien tra­vaillée les der­nières années fait croire aux gens qu’un socia­liste ne peut que vou­loir du bien pour le peuple.
            Après les élec­tions le socia­liste dira : « j’ai invi­té un spé­cia­liste (Macron) pour les com­battre, alors quoi ? » PIEGE.
            L’a­chat de tous les médias, la loi et la bureau­cra­tie don­ne­ront le reste et voi­là qu’on a voté pour une dic­ta­ture (de l’argent) sans l’a­voir sû au départ.

            Jamais Hit­ler aurait gagné les gens en disant : je vais faire gagner les banques et les indus­tries beau­coup de fric avec mes guerres mais je vais dire aux gens que c’est pour l’hon­neur, la paix, la puri­fi­ca­tion. Hit­ler (et ses vas­sales) a gagné en pré­ten­dant de connaître la cause des causes et qu’il lut­te­ra pour l’hu­ma­ni­té et la digni­té de l’homme (alle­mand).
            Ils ont été dans la tue­rie et la bar­ba­rie de la Ière guerre mon­diale et avaient per­du toute digni­té. L’in­ter­net n’exis­tait pas. Les gens l’ont cru.

            Les nazis à mon avis comp­taient sur l’i­dée de l’honneur/obéissance qui exis­tait dans les anciens empires aus­tro-hon­grois et alle­mands (échoués seule­ment en 1918). Si tu lis Joseph Roth, tu com­pren­dras cet dédi­cace à l’empereur, ce délais­se­ment abso­lu­ment incroyable de la per­son­na­li­té du ser­vi­teur de l’empereur .
            Ce sen­ti­ment a été uti­li­sé. Le reste était accom­pli par les nou­velles lois et la bureau­cra­tie. La machine de la bureaucratie.
            Du point de vue d’un humain gran­di dans les années pros­pères des années 60, 70, 80 il est impos­sible de s’i­ma­gi­ner que les gens ayant gran­di ou exe­cu­té dans la sphère nazi pre­naient ces res­pon­sa­bi­li­tés cri­mi­nelles sur leurs dos.
            Il y a eu des atten­tats, il y a eu des résis­tances, les gens, ayant pris conscience à un moment de la guerre de la vraie dimen­sion de ce que ce sys­tème appor­tait et des pièges dans les­quels ils sont tom­bés, des viols de la libre déci­sion qu’ils ont subi, il a été trop tard.

            C’est pour­quoi : ‘Etienne ! Connaître la cause des causes AVANT que le piège devienne loi. Dénon­cer les com­plots, décou­vrir les pièges, mettre des rela­tions humaines saines à leur place ce que nous essayons. « Déso­béir » pour aujourd’­hui je ne crois pas que c’est le mot. Je crois que le mot est : faire autre­ment, faire autre chose. Ne pas se lais­ser inti­mi­der jus­te­ment, j’a­dore ce titre.

          • EFFAB

            Je ne m’en lasse pas, KATHARINA, et je ne suis cer­tai­ne­ment pas le seul !
            CHOUARDament !

          • Sam

            Quant aux rai­sons indi­rectes de cette affreuse affaire, et quant à ce res­sen­ti­ment qui revient et revient encore pour­vu qu’on le rap­pelle…, un pos­sible élé­ment de décryp­tage qui mérite sans doute d’être écou­té – je ne m’en­gage pas, je ne signe pas, j’é­coute, je pioche :

            https://​you​tu​.be/​x​V​8​_​B​7​p​_​8EU

          • Sandy

            Il est de noto­rié­té publique Katha­ri­na qu’­Hit­ler a joué sur le sen­ti­ment natio­na­liste des alle­mands, en l’exal­tant à l’ex­trême et ce alors que beau­coup d’entre eux avaient la défaite de 1918 encore en tête, et donc un fort sen­ti­ment de revanche, et que l’i­dée d’une grande Alle­magne (pan­ger­ma­nisme ) incluant les peuples ger­ma­niques du reste de l’Eu­rope était très pre­gnante et sédui­sait beau­coup d’allemands.
            C’est via ce natio­na­lisme qu’il a réus­sit à les entrai­ner dans un engre­nage meurtrier.

            Concer­nant Mélen­chon vous méri­te­riez à mieux l’é­cou­ter, car il y a une grande dif­fé­rence géné­ra­le­ment entre ce qu’il dit réel­le­ment et ce qui est pré­sen­té par les jour­na­listes de son dis­cours de manière tronqué.
            En l’oc­cur­rence, il a rai­son de mon­trer du doigt le gou­ver­ne­ment Alle­mand, et en aucun cas il ne fait l’a­mal­game entre les alle­mands et leur gouvernement.

          • quelqu'un

            com­plè­te­ment d’ac­cord avec vous, Katha­ri­na, et ce n’est pas tout :

            La Seconde guerre mon­diale orga­ni­sée par les plou­to­crates anglo-amé­ri­cains (I)

            Valen­tin Katasonov
            Valen­tin Katasonov
            Par Valen­tin KATASONOV – Le 4 mai 2015 – Source strategic-culture

            La guerre n’a pas été déclen­chée par un Füh­rer enra­gé qui se trou­vait à diri­ger l’Allemagne à cette époque. La Seconde Guerre mon­diale est l’œuvre d’une oli­gar­chie mon­diale, ou plus pré­ci­sé­ment des plou­to­crates anglo-américains.

            Uti­li­sant des ins­tru­ments tels que la Réserve fédé­rale US et la Banque d’Angleterre, ils ont com­men­cé à se pré­pa­rer pour le pro­chain conflit d’ampleur mon­diale immé­dia­te­ment après la Pre­mière Guerre mon­diale. Leur cible était l’URSS.

            Les plans Dawes et Young, la créa­tion de la Banque des règle­ments inter­na­tio­naux (BRI), la sus­pen­sion du paie­ment des répa­ra­tions par l’Allemagne pré­vues par le Trai­té de Ver­sailles et l’acquiescement des anciens alliés de la Rus­sie à cette déci­sion, les inves­tis­se­ments étran­gers mas­sifs dans l’économie du Troi­sième Reich, la mili­ta­ri­sa­tion de l’économie alle­mande et les vio­la­tions du Trai­té de Ver­sailles sont autant de jalons sur le che­min condui­sant à la guerre.

            Der­rière ce com­plot se tenaient des per­son­nages-clefs : les Rocke­fel­ler, les Mor­gan, Lord Mon­ta­gu Nor­man (gou­ver­neur de la Banque d’Angleterre) et Hjal­mar Schacht (pré­sident de la Reichs­bank et ministre de l’Économie du gou­ver­ne­ment de Hit­ler). Le pro­gramme stra­té­gique des Rocke­fel­ler et des Mor­gan était de sub­ju­guer l’Europe éco­no­mi­que­ment, de satu­rer l’Allemagne d’investissements et de cré­dits étran­gers, et de l’amener à déli­vrer un coup mor­tel à la Rus­sie sovié­tique, afin que celle-ci revienne au capi­ta­lisme en tant que colonie.

            Mon­ta­gu Nor­man (1871−1950) a joué un rôle impor­tant d’intermédiaire dans le dia­logue entre les milieux finan­ciers amé­ri­cains et les chefs d’entreprise alle­mands. Hjal­mar Schacht a orga­ni­sé la recons­ti­tu­tion du sec­teur défense de l’économie alle­mande. L’opération menée par les plou­to­crates était dis­si­mu­lée par des poli­ti­ciens tels que Frank­lin Roo­se­velt, Neville Cham­ber­lain et Wins­ton Chur­chill. En Alle­magne, ces pro­jets étaient exé­cu­tés par Hit­ler et Hjal­mar Schacht. Selon cer­tains his­to­riens, Hjal­mar Schacht a joué un rôle plus impor­tant que Hit­ler. Seule­ment, il res­tait dans l’ombre.

            À l’issue de la Pre­mière guerre mon­diale, le Plan Dawes visait à com­pro­mettre la Triple Entente et à col­lec­ter les répa­ra­tions de guerre auprès de l’Allemagne. Le Plan Dawes (pro­po­sé par le Comi­té Dawes, pré­si­dé par Charles G. Dawes) dési­gnait une ten­ta­tive faite en 1924 de résoudre le pro­blème des répa­ra­tions, qui avait miné la poli­tique inter­na­tio­nale après la Pre­mière guerre mon­diale et le Trai­té de Ver­sailles (la France, réti­cente, a per­çu plus de 50 % du mon­tant des répa­ra­tions). Entre 1924 et 1929, l’Allemagne a reçu 2,5 mil­liards de dol­lars des États-Unis et 1,5 mil­liards de la Grande-Bre­tagne dans le cadre du Plan Dawes. Il s’agit de sommes consi­dé­rables, qui cor­res­pondent à 1 tril­lion (mille mil­liards) de dol­lars d’aujourd’hui. Hjal­mar Schacht a joué un rôle actif dans la mise en œuvre du Plan Dawes. En 1929, il a résu­mé les résul­tats en décla­rant qu’en 5 ans, l’Allemagne avait reçu davan­tage de prêts étran­gers que les États-Unis au cours des 40 années ayant pré­cé­dé la Pre­mière guerre mon­diale. En consé­quence, en 1929, l’Allemagne était deve­nue la deuxième puis­sance indus­trielle mon­diale, devant la Grande-Bretagne.

            Dans les années 1930, l’Allemagne a conti­nué de béné­fi­cier d’investissements et de prêts. Rédi­gé en 1929 et adop­té offi­ciel­le­ment en 1930, le Plan Dawes dési­gnait un pro­gramme visant à régler les dettes de guerre alle­mandes à l’issue de la Pre­mière guerre mon­diale. Il a été pré­sen­té par le comi­té pré­si­dé (1929−30) par l’industriel amé­ri­cain Owen D. Young, fon­da­teur et ex-pre­mier pré­sident de Radio Cor­po­ra­tion of Ame­ri­ca (RCA). À l’époque, Young sié­geait éga­le­ment au conseil d’administration de la Fon­da­tion Rocke­fel­ler, et il avait en outre été l’un des repré­sen­tants impli­qués dans un dis­po­si­tif de réamé­na­ge­ment des répa­ra­tions de guerre, le Plan Dawes de 1924. Selon le plan, la Banque des Règle­ments Inter­na­tio­naux (BRI) a été créée en 1930 pour per­mettre à l’Allemagne de payer les répa­ra­tions aux vain­queurs. En réa­li­té, l’argent a pris une toute autre direc­tion, à savoir qu’il est par­ti des États-Unis et de la Grande-Bre­tagne pour arri­ver en Alle­magne. Le capi­tal de la majo­ri­té des socié­tés alle­mandes ayant une impor­tance stra­té­gique était, inté­gra­le­ment ou par­tiel­le­ment, amé­ri­cain. Une par­tie était déte­nue par des inves­tis­seurs bri­tan­niques. Les sec­teurs du raf­fi­nage du pétrole et de la liqué­fac­tion du char­bon de l’économie alle­mande étaient dans les mains de Stan­dard Oil (les Rocke­fel­ler). Le géant de l’industrie chi­mique Far­be­nin­dus­trie AG est pas­sé sous le contrôle du groupe Mor­gan. Qua­rante pourcent du réseau télé­pho­nique et 30 % des actions de Focke Wulf étaient sous le contrôle de la socié­té amé­ri­caine ITT. La radio et les géants de l’industrie élec­trique AEG, Sie­mens et Osram sont pas­sés sous le contrôle d’American Gene­ral Elec­tric. ITT et Gene­ral Elec­tric fai­saient par­tie de l’empire de Mor­gan. Cent pourcent des actions Volks­wa­gen appar­te­naient à l’Américain Ford. Au moment où Hit­ler a accé­dé au pou­voir, le capi­tal finan­cier US contrô­lait qua­si­ment tous les sec­teurs d’importance stra­té­gique de l’industrie alle­mande : raf­fi­nage du pétrole, pro­duc­tion de car­bu­rant de syn­thèse, chi­mie, construc­tion auto­mo­bile, avia­tion, ingé­nie­rie élec­trique, radio, ain­si qu’une grande par­tie de l’industrie de la construc­tion méca­nique (278 socié­tés au total). Les grandes banques alle­mandes, telles que la Deutsche Bank, la Dresd­ner Bank, la Donat Bank et quelques autres, étaient sous contrôle US.

            Le 30 jan­vier 1933, Hit­ler deve­nait chan­ce­lier d’Allemagne. Aupa­ra­vant, sa can­di­da­ture avait été étu­diée à la loupe par les ban­quiers amé­ri­cains. Hjal­mar Schacht s’est ren­du aux États-Unis à l’automne 1930 pour par­ler de cette nomi­na­tion avec des col­lègues amé­ri­cains. La dési­gna­tion de Hit­ler a fina­le­ment été approu­vée lors d’une réunion secrète de finan­ciers aux États-Unis. Schacht a pas­sé toute l’année 1932 à convaincre les ban­quiers alle­mands que Hit­ler était le meilleur can­di­dat au poste. Il a atteint son objec­tif. À la mi-novembre 1932, 17 des plus grands ban­quiers et indus­triels alle­mands ont adres­sé une lettre au Pré­sident Hin­den­burg, dans laquelle ils exi­geaient qu’il nomme Hit­ler chan­ce­lier. La der­nière réunion de tra­vail des finan­ciers alle­mands avant l’élection s’est tenue le 4 jan­vier 1933 à Cologne, au domi­cile du ban­quier Kurt von Schrö­der. Ensuite, le par­ti natio­nal-socia­liste est arri­vé au pou­voir. Les rela­tions finan­cières et éco­no­miques de l’Allemagne avec les Anglo-saxons se sont alors res­ser­rées d’un cran.

            Hit­ler a immé­dia­te­ment annon­cé qu’il refu­sait de payer les répa­ra­tions de guerre. Il a mis en doute la capa­ci­té de l’Angleterre et de la France à rem­bour­ser leurs propres dettes de la Pre­mière guerre mon­diale aux États-Unis. Washing­ton n’a émis aucune objec­tion à l’annonce de Hit­ler. En mai 1933, Hjal­mar Schacht s’est ren­du une nou­velle fois aux États-Unis. Il y a ren­con­tré le pré­sident Frank­lin Roo­se­velt et les grands ban­quiers en vue de deman­der une ligne de cré­dit de 1 mil­liard de dol­lars. En juin de la même année, Hjal­mar Schacht s’est ren­du à Londres pour s’entretenir avec Mon­ta­gu Nor­man. Tout est pas­sé comme une lettre à la poste. Les Bri­tan­niques ont consen­ti un prêt de 2 mil­liards de dol­lars. Ils n’ont sou­le­vé aucune objec­tion quant à la déci­sion de l’Allemagne de sus­pendre le rem­bour­se­ment de sa dette.

            Selon cer­tains his­to­riens, les Amé­ri­cains et les Bri­tan­niques étaient accom­mo­dants parce que, dès 1932, l’Union sovié­tique avait réa­li­sé le plan quin­quen­nal de déve­lop­pe­ment éco­no­mique en vue d’atteindre de nou­veaux som­mets en tant que puis­sance indus­trielle. Quelques mil­liers d’entreprises avaient vu le jour, en par­ti­cu­lier dans l’industrie lourde. La dépen­dance de l’URSS à l’importation de pro­duits indus­triels avait ain­si consi­dé­ra­ble­ment dimi­nué. Les chances d’étrangler l’Union sovié­tique éco­no­mi­que­ment s’en trou­vaient qua­si­ment réduites à zéro. Il a alors été déci­dé de recou­rir à la guerre et de lan­cer la mili­ta­ri­sa­tion accé­lé­rée de l’Allemagne.

            Pour celle-ci, l’obtention de cré­dits amé­ri­cains ne posait aucun pro­blème. Hit­ler est arri­vé au pou­voir dans son pays à peu près en même temps que Frank­lin Roo­se­velt aux États-Unis. Les ban­quiers qui ont sou­te­nu Hit­ler en 1931 sont pré­ci­sé­ment ceux qui ont sou­te­nu l’élection de Roo­se­velt. Une fois en poste, le nou­veau pré­sident ne pou­vait guère faire moins qu’accorder de géné­reux cré­dits à l’Allemagne. D’ailleurs, beau­coup on remar­qué la grande simi­li­tude entre le New Deal de Roo­se­velt et la poli­tique éco­no­mique du Troi­sième Reich. Rien d’étonnant. Ce sont en effet les mêmes qui assu­raient le sau­ve­tage des deux gou­ver­ne­ments tout en les conseillant. Ils repré­sen­taient prin­ci­pa­le­ment les milieux finan­ciers US.

            Le New Deal de Roo­se­velt n’a pas tar­dé à capo­ter. En 1937, les États-Unis étaient embour­bés dans la crise éco­no­mique. En 1939, l’économie US tour­nait à 33 % de sa capa­ci­té indus­trielle (19 % au pires moments de la crise de 1929–1933).

            Rex­ford G. Tug­well, un éco­no­miste du pre­mier Brain Trust, équipe d’universitaires de l’Université de Colum­bia mise en place par Frank­lin Roo­se­velt et ayant contri­bué aux recom­man­da­tions poli­tiques qui ont conduit au New Deal de Roo­se­velt, écri­vait qu’en 1939 le gou­ver­ne­ment avait échoué. La situa­tion est res­tée figée jusqu’à l’invasion de la Pologne par Hit­ler. Seuls les puis­sants vents de la guerre pou­vaient dis­si­per la brume. Quoi que Roo­se­velt puisse ten­ter, ses ini­tia­tives étaient condam­nées à l’échec. (1) Seule une guerre mon­diale pou­vait sau­ver le capi­ta­lisme US. En 1939, les plou­to­crates ont mis en œuvre tous les moyens à leur dis­po­si­tion pour faire pres­sion sur Hit­ler et l’inciter à lan­cer une guerre à grande échelle à l’Est.

            (1) P.Tugwell, The Demo­cra­tic Roo­se­velt, A Bio­gra­phy of Frank­lin D. Roo­se­velt, New York, 1957, p 477.

            Tra­duit par Gilles Cher­tier, relu par jj pour le Saker Francophone.

  9. Saint-Jarre Claude

    OÙ???
    Où mettre cette infor­ma­tion dans ce site ? La voi­là ici ! C’est la charte des droits de la nature, dans la Consti­tu­tion Équatorienne :

    Fun­da­men­tal Rights
    Chap­ter 1
    Entit­le­ment, Appli­ca­tion and Inter­pre­ta­tion Prin­ciples of the Fun­da­men­tal Rights
    Art.10 Rights Entit­le­ment.- Per­sons and people have the fun­da­men­tal rights gua­ran­teed in this
    Consti­tu­tion and in the inter­na­tio­nal human rights instruments.
    Nature is sub­ject to those rights given by this Consti­tu­tion and Law.
    Chap­ter 7
    th : Rights for Nature
    Art. 71. Nature or Pacha­ma­ma, where life is repro­du­ced and exists, has the right to exist, persist,
    main­tain and rege­ne­rate its vital cycles, struc­ture, func­tions and its pro­cesses in evolution.
    Eve­ry per­son, people, com­mu­ni­ty or natio­na­li­ty, will be able to demand the recog­ni­tions of
    rights for nature before the public orga­nisms. The appli­ca­tion and inter­pre­ta­tion of these rights
    will fol­low the rela­ted prin­ciples esta­bli­shed in the Constitution.
    The State will moti­vate natu­ral and juri­di­cal per­sons as well as col­lec­tives to pro­tect nature ; it
    will pro­mote res­pect towards all the ele­ments that form an ecosystem.
    Art. 72. Nature has the right to res­to­ra­tion. This inte­gral res­to­ra­tion is inde­pendent of the
    obli­ga­tion on natu­ral and juri­di­cal per­sons or the State to indem­ni­fy the people and the
    col­lec­tives that depend on the natu­ral systems.
    In the cases of severe or per­ma­nent envi­ron­men­tal impact, inclu­ding the ones cau­sed by the
    exploi­ta­tion on non rene­wable natu­ral resources, the State will esta­blish the most efficient
    mecha­nisms for the res­to­ra­tion, and will adopt the ade­quate mea­sures to eli­mi­nate or miti­gate the
    harm­ful envi­ron­men­tal consequences.
    Art. 73. The State will apply pre­cau­tion and res­tric­tion mea­sures in all the acti­vi­ties that can lead
    to the extinc­tion of spe­cies, the des­truc­tion of the eco­sys­tems or the per­ma­nent alte­ra­tion of the
    natu­ral cycles.
    The intro­duc­tion of orga­nisms and orga­nic and inor­ga­nic mate­rial that can alter in a definitive
    way the natio­nal gene­tic patri­mo­ny is prohibited.
    Art. 74. The per­sons, people, com­mu­ni­ties and natio­na­li­ties will have the right to bene­fit from
    the envi­ron­ment and form natu­ral wealth that will allow wellbeing.
    The envi­ron­men­tal ser­vices are can­not be appro­pria­ted ; its pro­duc­tion, pro­vi­sion, use and
    exploi­ta­tion, will be regu­la­ted by the State.

    Réponse
    • Eliade Guy

      Il faut cher­cher tou­jours ce qui pro­meut le plus l’ humain comme être vivant
      et c’ est sûre­ment pas l’ algo­rithme ni la coercition

      Réponse
  10. mazingue

    ok c’est bien beau tout cela…Mais voi­là vous êtes arri­vé au pou­voir …comment?PAR vote …com­ment croyez-vous vous pas­ser du par­le­men­ta­risme et sur­tout les arti­sans, c’est-à-dire le plom­bier, le bou­lan­ger, etc. qui sont des citoyens, pour­ront ils faire et on parle de l’im­mé­diat des bénéfices…parce que c’est le cœur de nos socié­té les entre­pre­neurs autre­ment dit les entreprenants…si vous ne pou­vez répondre ce sera le chaos … J’at­tends une réponse…merci

    Réponse
    • Eliade Guy

      Mon­sieur

      le coeur de votre ques­tion n’ est ce pas l’ entre­pre­na­riat. Une pas­sion humaine par­mi d’ autres (croire que cela soit la plus impor­tante n’ estc-ce pas déjà être for­ma­té ?). Un entre­pre­neur est-ce quel­qu’ un qui veut accom­plir son désir de puis­sance (ce qui peut-être légi­time), mettre en avant sa poten­tia­li­té de deve­nir (mar­co polo vou­lait être le grand mar­chand) faire pro­gres­ser l’ huma­ni­té peut-être (le mixage des cultures par les contacts). Le capi­ta­lisme mar­chand a fait pro­gres­ser l’ huma­ni­té vers un bien être maté­riel (en lais­sant com­bien d’ êtres sur le car­reau (voir éco­no­mie de rat­tra­page des pays emer­geants et obso­les­cence de mil­lions d’ êtres humains) et tech­no­lo­giques (quand pour­rons nous en pro­fi­ter sans risques). D’ autre comme Fré­de­ric Lor­don l’ explique ‚un désir maître comme un empire, une croi­sade néces­site un enrô­le­ment d’ autre per­sonne, d’ autres dési­rs Et il y a tou­jours un del­ta per­son­nel entre le désir maître et le sien propre. Alors faut il se tuer pour son patron?. Faut il se tuer pour la nation ?
      Je vous laisse conclure
      Quand au par­le­men­ta­risme n’ est ce pas la même chose .. aban­don­ner son désir au désir de repré­sen­tant alors qu’ expri­mer son désir auprès des siens .. son col­lec­tif .. s’ il fai­sait « auto­ri­té » serait la solu­tion d’ être enten­du et pris en compte
      Je vous salue

      Réponse
  11. Eliade Guy

    Cher Etienne,

    depuis un cer­tain temps je me bride afin de ne pas mettre un lien
    vers une confé­rence de la « théo­rie cri­tique de la valeur, ou de la dis­so­cia­tion-valeur » ( http://​www​.palim​-psao​.fr/ )( kri­sis et exit ! )
    qui insiste sur une re-lec­ture de Marx en poin­tant notam­ment sur la double nature de la mar­chan­dise et du tra­vail, du féti­chisme de la socié­té spec­ta­cu­laire mar­chande et du capi­tal comme sujet auto­mate, .. la recherche du pro­fit, qui est la sub­stance du capi­ta­lisme, enva­his­sant la tota­li­té de la sphère sociale et se mou­vant pour elle-même comme un automatisme.
    Ceux qui ana­lysent et défendent ces thèses, font sou­vent le constat de la mort du capi­ta­lisme depuis sa ten­ta­tive de sur­vivre par le capi­tal fic­tif c’ est à dire la spé­cu­la­tion finan­cière avec un lien de plus en plus ténu d’ avec l’ éco­no­mie « réelle » (celle qui fait notre quo­ti­dien de producteur/consommateur)
    Et donc je me disais quel rap­port avec le schmil­blic, la cen­tra­li­té (la consti­tuante) de la bande à Etienne dont nous faisons
    par­ti comme plus ou moins modestes contributeurs.
    A ce titre j’ ai regar­dé le plus de vidéo de vous sur l’ Inter­net et je vous vois vous dé-peo­po­li­ser le plus pos­sible tout en res­tant effi­cace aus­si nous devons être virus/« glo­bules blancs » le plus pos­sible, nous nous le devons.
    Bref. 

    I) Mort du capi­ta­lisme par voie de contra­dic­tion interne :
    a) baisse du taux de profit
    b) aug­men­ta­tion de la pro­duc­ti­vi­té par l’ automation
    c) obso­les­cence du tra­vailleur donc baisse de la valeur
    puisque l’ on sait que la valeur (mar­chande, d’ echange) d’ une mar­chan­dise est le tra­vail abs­trait quelle contient
    d) donc crise de l’ inves­tis­se­ment à but lucra­tif : Argent-mar­chan­dise-argent, et spé­cu­la­tion financière

    II) remettre au centre le poli­tique et sor­tir de l’ impuissance
    c’ est ce que l’ on fait ici et dans les ate­liers et sur­tout ce que vous faites dans vos déplacements
    Et le pro­jet de tirage au sort de l’ Assem­blée constituante

    J’ y voyais, entre ces deux points de vue, une contra­dic­tion et j’ avais tord.
    De ce que j’ en sais les tenants de la cri­tique de la valeur voient ce que nous avons à faire en terme de gué­ri­son de notre propre féti­chisme et donc en terme d’ arrêt de la par­ti­ci­pa­tion au sujet automate
    En d’ autre terme arrê­ter de pen­ser en terme de ren­ta­bi­li­té, de tra­vail alié­né et essayer de pro­duire de la richesse sociale
    (biens et ser­vice au ser­vice de l’ humain) en créant du lien social.
    Ce n’ est bien sur pas en contra­dic­tion avec le fait de se soi­gner en sor­tant de la domi­na­tion par l’ écri­ture d’ un contrat social.

    Théo­rie cri­tique : Confé­rence des AMD (amis du monde diplo­ma­tique) sur un ouvrage issu de cette mouvance
    http://​you​tu​.be/​l​y​6​M​i​i​h​-​eeE
    ( la grande dévalorisation )

    Et pour la route une vidéo de Sophie Wah­nich : http://youtu.be/l‑jTpZp-tD4
    (notam­ment une réflexion sur les modèles dans les chan­ge­ments sociaux)

    Main­te­nant je me pose la ques­tion de ma propre effi­ca­ci­té et capa­ci­té à être citoyen avant l’ heure
    Que faire, com­ment faire plus ?
    Bien à vous
    Guy

    Réponse
    • François

      Guy, je crois que vous mon­trez déjà très bien quoi faire, par la clar­té de votre pensée !
      La solu­tion est d’a­bord inté­rieure, et réside en cha­cun de nous. Tant que la grande majo­ri­té des citoyens n’en sont pas (au sens qu’ils n’ont pas conscience d’être dépos­sé­dés de leur pou­voir), il est illu­soire d’es­pé­rer trou­ver une solu­tion. Edu­quons d’a­bord… nous ne pou­vons pas savoir à l’a­vance de quoi sera capable notre conscience col­lec­tive future, une fois la majo­ri­té (ou même une mino­ri­té agis­sante) « éveillée » !
      L’hu­ma­ni­té toute entière est en tran­si­tion, et je crois que cer­tains le concep­tua­lisent déjà de façon scien­ti­fique (ce qui per­met de prendre du recul) :
      http://​aitia​.fr/​e​r​d​/​t​h​e​r​m​o​d​y​n​a​m​i​q​u​e​-​d​e​-​l​e​v​o​l​u​t​i​on/

      Réponse
      • Jacques

        Bon­jour et mer­ci pour l’info !
        Çà c’est un livre que je vais lire !
        Petit avant goût trou­vé sur wiki­pé­dia, à la page Fran­çois Rod­dier (~1h30) :

        http://www.canal‑u.tv/video/cerimes/la_thermodynamique_de_l_evolution_du_big_bang_aux_sciences_humaines.9530

        Sujet émi­na­ment com­plexe, mais tota­le­ment passionnant !

        Il y a juste la réfé­rence aux « gênes égoïstes » de Daw­kins qui m’embêtent, puisque l’ac­ti­va­tion des gênes a beau­coup à voir avec les émo­tions positives.

        Par ailleurs, sa vision de la culture est à l’op­po­sé de la mienne, puis­qu’il voit dans le pro­tes­tan­tisme un début d’ « ava­lanche », alors que pour moi c’est au contraire l’ins­tau­ra­tion d’une reli­gion (catho­lique dans ce cas) qui a tué la diver­si­té des spi­ri­tua­li­tés dès le départ … et ain­si la « com­pé­ti­tion cultu­relle » ne serait que la mani­pu­la­tion des dirigeants/gourous.

        À noter dans les der­nières minutes de la pré­sen­ta­tion la ques­tion posée de la gou­ver­nance mon­diale « façon New-Age », où je ne vois comme solu­tion que la sub­si­dia­ri­té sur base de bas­sins de vie locaux gérés « éco­sys­té­mi­que­ment » => la res-communa !

        Réponse
      • EFFAB

        « Arri­vé à ce stade de mon billet, le lec­teur se dira peut-être que Fran­çois Rod­dier est un nou­veau concur­rent pour les frères Bog­da­nov, ces allu­més du PAF et doc­teurs en show-busi­ness du big bang qui sont à la vul­ga­ri­sa­tion scien­ti­fique ce que BHL est à la phi­lo­so­phie. » ^^ « Car il ramène la science à ce qu’elle doit tou­jours être : une libre dis­cus­sion sur le monde, sans mots ron­flants mais avec des termes pré­cis (donc tech­niques) pour ali­men­ter des rai­son­ne­ments rigou­reux, et non pour impres­sion­ner le badaud. »

        « Moyen­nant quoi, il est pos­sible, sans recours à une for­mule magique d’aucune sorte, de pas­ser en conti­nu de l’eau qui chauffe dans une cas­se­role (p. 35) aux villes fan­tômes des USA décli­nants (p. 156) en pas­sant par les trois modes de repro­duc­tion de l’amibe du ter­reau (p.70). »

        « Cap­ti­vant. Mais soyez pré­ve­nus : l’avenir que Fran­çois Rod­dier nous des­sine n’est pas for­cé­ment rose. Ce qui est sans doute une rai­son de plus pour le lire, car nous fai­sons par­tie du pro­blème et pou­vons inflé­chir le cours des choses. »

        (Fran­çois ROBY)

        Réponse
        • Thibault de Vassal

          Pour ma part, j’ai lu le blog de Mr. Rod­dier en entier, tout le conte­nu est vrai­ment inté­res­sant et à décou­vrir, même si la forme me parait par­fois un peu trop « sûre » pour ce qui me semble tout de même sor­tir rela­ti­ve­ment sou­vent de la science ou de la méthode scien­ti­fique, et ce mal­gré les bases indis­cu­tables ser­vant aux analogies.

          Réponse
      • Eliade Guy

        Je vous dit méfier vous de la spi­ri­tua­li­té comme solu­tion de chan­ge­ment social. Le domaine de la spi­ri­tua­li­té est d’ ordre perso
        L’ un n’ empêche pas l’ autre. A bas la religiosité

        Réponse
    • Katharina

      Bon­jour, je crains que vous allez me taper des­sus – comme Anna, qui tiens des pro­pos sem­blables- mais dans l’ar­ticle que vous avez pos­té, je trouve un lan­guage guer­rier par­lant de « Notre enne­mi anglo-saxon » etc.
      Je propse de regar­der un peu plus loin et de com­prendre qu’il ne s’a­git pas de lut­ter contre des peuples (pro­pa­gande des guerres) mais de déman­te­ler les élites cri­mi­nels qui eux auraient eu le choix. Bon, si l’ar­ticle parle aux fils de notaires, je serais d’ac­cord si l’au­teur aurait dit : « assume tes res­pon­sa­bi­li­tés, (« cama­rade ! »), t’as eu la chance, fais-en quelque chose ! »
      Mais si l’ar­ticle parle au peuple (ce que je ne crois pas), c’est absurde.

      Puis votre article continue :
      « Suis moi !

      Qui que tu sois ; com­mu­niste, roya­liste, troi­sième voie, socia­liste, Front Natio­nal, Front de Gauche, gaul­liste, natio­na­liste, de droite comme de gauche, comme de rien, si tu es dans le même camp que moi pour la Nation, pour la Patrie, contre l’im­pé­ria­lisme tueur tu es mon frère de lutte mon camarade.

      Si non ; faux socia­liste, faux com­mu­niste, faux gaul­liste, fausse gauche, faux « anti­fa » tu es mon enne­mi et je te déclare la guerre comme j’ai décla­ré la guerre à l’im­pé­ria­lisme tueur des peuples. »

      Voi­là de la déma­go­gie pure et auto­ri­taire. Et l’au­teur qui adore les grands moments du pas­sé a com­plè­te­ment oublié les dépouille­ments et les sou­mis­sions dans les colo­nies Fran­caises – beau­coup moins glo­rieuses comme il a oublié de citer les for­tunes fran­caises qui se sont construites avec les larmes, les morts et les plaies des peuples sou­mises. Je ne dirais jamais que voi­là LE PEUPLE fran­cais est res­pon­sable, mais les for­tu­nés, ceux qui auraient eu le choix de ne pas s’en­ri­chir à par­tir des larmes des autres.

      Per­son­nel­le­ment je tiens bien compte de ce que j’ai décou­vert avec Etienne et d’autres en essayant de sai­sir la cause des causes, puis d’a­gir au concret.

      Quit­te­rait-on un jour ces élans guer­riers pour enfin arri­ver à l’ac­tion com­mune et inter­chan­geante au lieu de conti­nuer à impo­ser des sté­réo­types « t’es ceci, t’es cela ». Pour quoi faire : être au côté droit de dieu ?

      Dans l’a­ve­nir nous devrions vivre dans le « non seule­ment mais encore » au lieu de « ceci OU cela », cette der­nière étant une ruse ter­ri­fique de l’é­glise catho­lique ins­ti­tu­tion­na­li­sée jus­te­ment pour inci­ter de la haine pour pou­voir aller en guerres dont les vic­times n’é­taient jamais les élites mais le peuple. 

      Donc un arr­ticle comme celui que vous avez pos­té incite la haine contre le peuple.

      Réponse
      • J-Stéphane

        Oh que non, ma vio­lence je me la réserve 😉 , je ne suis pas d’ac­cord avec tout ce qui est dit dans cet article, et je ne suis pas non plus d’ac­cord avec l’en­semble de votre com­men­taire. Je pense qu’il ne faut s’in­ter­dire et inter­dire les colères, elles évitent bien des vio­lences. Aus­si atten­tion à cette  » inci­ta­tion à la haine  » , je lui trouve comme une volon­té de faire taire la dis­si­dence, comme « com­plo­tisme, anti­sé­mite, racisme, et autres ismes « . La haine me semble plus être un pro­blème de per­cep­tion, qu’un pro­blème d’in­ci­ta­tion, la cri­mi­na­li­sa­tion pour inci­ta­tion risque d’être bien vaste ( inci­ta­tion au vol, au viol, à la vitesse, à l’ou­trance, à l’é­goïsme…). Pour reve­nir à l’ar­ticle, il ne m’a pas inci­té à la haine, mais plu­tôt à l’ac­tion, l’ac­tion saine qui me sort d’une léthar­gie mal­saine, mais ça c’est pour mon cas…

        Réponse
        • Katharina

          bon j’a­voue que mon « inci­ta­tion à la haine » était dit un peu vite – voire exagéré.

          C’est que j’ai hor­reur du noi­rou­blanc, étant suf­fi­sa­ment mûre pour savoir que la vie n’est pas comme cela.

          Par contre pour plus du cou­rage et de la remon­tée du moral, je vous engage de regar­der cette confé­rence de Gerld Hüther (pas longue) dans laquelle il montre que l’homme est beau­coup plus et com­ment il/elle fonc­tion­ne­rait si on le/la laissait :
          https://​you​tu​.be/​I​G​Q​9​i​-​x​d​ruc

          Réponse
          • J-Stéphane

            Tout orga­nisme vivant est doté d’une intel­li­gence pour appré­cier son envi­ron­ne­ment afin d’y vivre. 

            Cette intel­li­gence existe sous dif­fé­rentes formes, du végé­tal à l’a­ni­mal, chez l’Être humain l’in­tel­li­gence a des facul­tés contre nature, elle lui per­met de modi­fier son envi­ron­ne­ment à un point où il n’y a plus que lui de natu­relle autour de lui.

            Ces arti­fices sont à l’o­ri­gine de bien des désordres pour les autres espèces qui n’ar­rivent pas à suivre les humeurs de cet Être égoïste, et qui engendre éga­le­ment des per­tur­ba­tions sur ses propres progénitures.

            Les enfants naissent avec cette facul­té d’in­ter­pré­ter leur envi­ron­ne­ment, mais ils sont confron­té un monde de leurres et de men­songes, de quoi faire de bon schi­zo­phrène une fois adulte.

            Quoi qu’il en soit, l’en­fant nait avec une éponge dans la boite crâ­nienne, si nous nous men­tons, nous leur mentirons…

          • J-Stéphane

      • Ana Sailland

         » je crains que vous allez me taper des­sus – comme Anna, qui tiens des pro­pos semblables »

        oula­laaaaa, res­pire un bon coup … 

        Ana, avec un seul n 😉

        Réponse
        • Katharina

          Ana, pour moi « taper des­sus » c’est aus­si répondre par préjugés

          Réponse
          • Ana Sailland

            Tu as énon­cé une crainte qui n’a pas été sui­vie d’ef­fet. Rien à ajouter.

          • Katharina

            donc tu énonces que les pré­ju­gés sont encore là ? (cli­gnant d’oeil)

          • Ana Sailland

            cf 4ème accord toltèque ; )

    • Eliade Guy

      La ven­geance encore un sujet automate … 

      Poèmes contre la guerre

      La mère fait du tricot
      Le fils fait la guerre
      Elle trouve ça tout natu­rel la mère
      Et le père qu’est-ce qu’il fait le père ?
      Il fait des affaires
      Sa femme fait du tricot
      Son fils la guerre
      Lui des affaires
      Il trouve ça tout natu­rel le père
      Et le fils et le fils
      Qu’est-ce qu’il trouve le fils ?
      Il ne trouve rien abso­lu­ment rien le fils
      Le fils sa mère fait du tri­cot son père fait des affaires lui la guerre
      Quand il aura fini la guerre
      Il fera des affaires avec son père
      La guerre conti­nue la mère conti­nue elle tricote
      Le père conti­nue il fait des affaires
      Le fils est tué il ne conti­nue plus
      Le père et la mère vont au cimetière
      Ils trouvent ça natu­rel le père et la mère
      La vie conti­nue la vie avec le tri­cot la guerre les affaires
      Les affaires la guerre le tri­cot la guerre
      Les affaires les affaires et les affaires
      La vie avec le cimetière.

      Jacques Pré­vert, Paroles

      Le déser­teur (par Boris Vian)
      http://​you​tu​.be/​g​j​n​d​T​X​y​k​3mw
      same­di 19 décembre 2009.

      Mon­sieur le Président

      Je vous fais une lettre
      Que vous lirez peut-être
      Si vous avez le temps
      Je viens de recevoir
      Mes papiers militaires
      Pour par­tir à la guerre
      Avant mer­cre­di soir
      Mon­sieur le Président
      Je ne veux pas la faire
      Je ne suis pas sur terre
      Pour tuer des pauvres gens
      C’est pas pour vous fâcher
      Il faut que je vous dise
      Ma déci­sion est prise
      Je m’en vais déserter
      **********
      Depuis que je suis né
      J’ai vu mou­rir mon père
      J’ai vu par­tir mes frères
      Et pleu­rer mes enfants
      Ma mère a tant souffert
      Elle est dedans sa tombe
      Et se moque des bombes
      Et se moque des vers
      Quand j’étais prisonnier
      On m’a volé ma femme
      On m’a volé mon âme
      Et tout mon cher passé
      Demain de bon matin
      Je fer­me­rai ma porte
      Au nez des années mortes
      J’irai sur les chemins
      **********
      Je men­die­rai ma vie
      Sur les routes de France
      De Bre­tagne en Provence
      Et je dirai aux gens :
      Refu­sez d’obéir
      Refu­sez de la faire
      N’allez pas à la guerre
      Refu­sez de partir
      S’il faut don­ner son sang
      Allez don­ner le vôtre
      Vous êtes bon apôtre
      Mon­sieur le Président
      Si vous me poursuivez
      Pré­ve­nez vos gendarmes
      Que je n’aurai pas d’armes
      Et qu’ils pour­ront tirer
      La ver­sion ini­tiale des 2 der­niers vers était :
      « que je tien­drai une arme ,
      et que je sais tirer … »
      Boris Vian a accep­té la modi­fi­ca­tion pour conser­ver le côté paci­fiste de la chanson.

      Réponse
      • Katharina

        Ma réponse se trouve un peu plus bas …
        j’ai oublié de cliquer…

        Réponse
    • Jacques

      Ce qui me gêne le plus dans cet article, et qui est une erreur que beau­coup reprennent, c’est de croire que capi­ta­lisme = US. La rus­sie et la chine sont tout autant capi­ta­listes. Qu’on se débar­rasse de nos élites atlan­tistes, d’autres élites feront allé­gance à d’autres ultra-riches. Si les US magouillent en géo­po­li­tique, c’est bien parce que leur puis­sance est en déclin. Desi­gner le ren­sei­gne­ment amé­ri­cain, c’est oublier que Pou­tine est un ex du KGB, et croire que les chi­nois ne nous espionnent pas plus que les amé­ri­cains, c’est stra­té­gi­que­ment suicidaire.

      Patriote pour une nou­velle consti­tu­tion, oui, mais pas pour la guerre… et encore moins pour un racisme à la zem­mour. Mais je serais tout aus­si bien euro­péiste s’il s’a­git d’é­ta­blir la vraie démo­cra­tie avec la grèce, l’es­pagne, et tous les autres s’ils y sont prêts.

      Réponse
    • J-Stéphane

      Bon­jour, vite fait avant de par­tir tra­vailler. Je me rends compte qu’il y a beau­coup de péda­go­gie à faire, aus­si bien pour ceux qui font fausse route, que pour ceux qui sont sur la bonne voie, car il me semble que ceux qui se trompent ont été trompés. 

      On le voit là dans ce lien que je poste sans aucune cri­tique (accord ou désac­cord), et qui n’a pas eu l’ef­fet atten­du. On est encore une fois tom­bé dans le piège du « cachez ce lien que je ne sau­rais voir », et on en oubli de faire de la péda­go­gie avec l’au­teur de l’ar­ticle, lui, il reste dans ses erreurs et ses souf­frances qui s’am­pli­fie­ront et se propageront. 

      Toutes les souf­frances s’ex­priment par la vio­lence, don­nez-vous un coup de mar­teau sur le doigt et dites à voix douce des mots doux.

      La péda­go­gie c’est de la méde­cine pré­ven­tive et cura­tive, le péda­gogue se doit d’être patient pour faire école.

      Ou alors, l’in­ter­ve­nant n’a pas ce désir de quié­tude et de paci­fi­ca­tion, et dans ce cas on se cha­maille pour dire que c’est l’autre qui est le plus violent, le plus belliqueux…

      Réponse
  12. BA

    Que nous apprend l’His­toire à pro­pos des construc­tions supranationales ?

    Réponse :

    1- Au début du cycle, il y a des nations, des nations indé­pen­dantes et souveraines.

    2- Ensuite, à l’in­té­rieur de ces nations, cer­taines élites décident de com­men­cer à bâtir une construc­tion supranationale.

    3- Ensuite, grâce à la pro­pa­gande, ces élites par­viennent à convaincre les peuples que cette construc­tion supra­na­tio­nale va leur appor­ter la crois­sance éco­no­mique, le pro­grès social, la baisse du chô­mage, la soli­da­ri­té entre tous les hommes, et pata­ti, et patata.

    4- Ensuite, les peuples votent pour cette construc­tion supra­na­tio­nale, en pen­sant qu’elle va réa­li­ser toutes ces belles pro­messes. Pen­dant des décen­nies, il y a de plus en plus d’in­té­gra­tion. C’est la PHASE ASCENDANTE.

    5- Ensuite, il arrive tou­jours un moment où les peuples finissent par com­prendre que cette construc­tion supra­na­tio­nale NE pro­fite PAS aux peuples, mais qu’elle pro­fite aux élites. Les peuples finissent par com­prendre que cette construc­tion supra­na­tio­nale ne pro­fite qu’à la nomenk­la­tu­ra dans les pays com­mu­nistes, aux élites poli­tiques et aux élites finan­cières dans les pays occidentaux. 

    6- Ensuite, les peuples com­mencent par se révol­ter, par­fois dans la rue, par­fois dans les urnes. La construc­tion supra­na­tio­nale entre dans une phase d’im­plo­sion, d’ef­fon­dre­ment. C’est la PHASE DESCENDANTE.

    7- Der­nière étape, la construc­tion supra­na­tio­nale se dés­in­tègre, se dis­loque. Les nations qui la com­po­saient reprennent leur indé­pen­dance. Fin du cycle.

    Aujourd’­hui, l’U­nion euro­péenne est à l’é­tape 5.

    Lun­di 5 jan­vier 2015 :

    Europe : l’implosion qui vient.

    http://​www​.michel​san​ti​.fr/​e​u​r​o​p​e​-​i​m​p​l​o​s​i​on/

    Réponse
  13. Katharina

    je croyais qu’on avait avan­cé depuis. Non ? Bon.

    Alors par­lons de la vie :

    mon arrière grand père a été bou­lan­ger, mais fils d’un simple tra­vailleur dans les forêts, il a connu ce que c’est les chefs auto­ri­taires et l’ex­ploi­ta­tion par les riches (ah oui, dans les forêts où les riches ne font que pas­ser leurs étés, chas­sant le cerf et le lapin, puis­qu’en ville il fai­sait trop chaud- oh cette cha­leur en ville!).

    Mon arrière grand père donc, vivant dans l’empire aus­tro-hon­grois avait eu le cou­rage de fon­der en 1897 une bou­lan­ge­rie col­lec­tive, la pre­mière de ce genre, où un col­lec­tif de 10 tra­vaillait à par­ti­ci­pa­tion aux reve­nus égale, sans chef, et où même les ven­deuses étaient en plus de leur salaire payées plus si le pro­fit augmentait. 

    C’est un bon, n’est-ce pas ? 

    Alors que les offi­ciels détes­taient cette bou­lan­ge­rie fai­sant preuve qu’un autre modèle serait pos­sible (en 1897) et essayaient de l’in­ter­dire par tous les moyens, la bou­lan­ge­rie mar­chait à fond et les gens tra­vaillaient dans une ambiance ami­cale et col­lé­giale en créant tout le temps de nou­veaux trucs.

    Mais comme mon arrière grand père lisait, dans un cercle d’a­nar­chistes dans sa pro­vince autri­chienne, les écrits des com­mu­nards Pari­siens, la police cher­chait à faire explo­ser par le moyen d’ac­cu­sa­tions aux agi­ta­tions anar­chistes la boulangerie.

    Puis je sais seule­ment que mon arrière grand père conti­nuait et avait tout le temps les flics dans le dos, mais conti­nuait son idée.
    Il était tel­le­ment convain­cu des nou­velles idées au point que lui, simple arti­san, aucunes études (coû­teuses) vou­lait appe­ler son fils – mon grand-père – « Auto » (latin = maître de soi). Ce qu’il n’a fina­le­ment pas fait, mais il refu­sait de le faire baptiser.

    (Alors ma grand mère, la future épouse du presque « Auto« n’a­vait pas le droit de se marier avec mon grand-père, le fils de l’a­nar­chiste bou­lan­ger donc, à l’é­glise en 1927, mais le fai­sait quand-même en deve­nant pro­tes­tante, puisque le curé pro­tes­tant était d’ac­cord de marier les deux amou­reux bien que mon grand père ne soit pas bap­ti­sé fai­sant ain­si preuve de libre arbitre ver­sus le droit).

    Nou­velle époque, nou­veaux gou­ver­ne­ments, chute de l’empire aus­tro-hon­grois, Ière répu­blique, IIème répu­blique, Aus­tro­marxisme, aus­tro­fas­cisme, puis le 12 mars 1938 Anschluss et gou­ver­ne­ment nazi (pour en savoir plus lire aus­si wiki­pe­dia sur l’Anschluss). 

    Le jour après l’An­schluss, donc le 13 mars 1938, mon arrière grand père, l’a­nar­chiste bou­lan­ger reti­ré, est retrou­vé mort , âgé de 70 ans – ils disent sui­cide. Donc il n’est pas enter­ré au cime­tière mais à un cime­tière pour sui­ci­dé honteux.

    Dans la famille on essaye de s’ex­pli­quer ce sui­cide à 70 ans, lais­sant sa femme, ses enfants, ses petits enfants au début d’une guerre. On n’ar­rive pas à y croire mais on n’a aucune expli­ca­tion. On le dira donc dépres­sif à cause de l’ar­ri­vée des nazis. Mais cela reste énigmatique.

    Alors beau­coup de temps plus tard, une arrière petite fille com­mence à recher­cher sur cet arrière grand père. Elle cherche dans les archives, puis un jour elle trouve : la liste.

    Les nazis en Autriche pré­pa­raient avec l’aide des élites bour­geoises et à l’aide de l’é­glise l’An­schluss depuis long­temps, diri­gé et orga­ni­sé par les vas­sales alle­mand de Hit­ler issu en très grande par­tie de la bour­geoi­sie alle­mande et autri­chienne. À par­tir de 1933 (début de gou­ver­nance nazi en Alle­magne), en Autriche, dans toutes les orga­ni­sa­tions de jeu­nesses, ils fou­taient leurs pions et : ils pré­pa­raient une liste. Ils se don­naient cinq ans pour accom­plir leur tâche. 

    Sur cette liste étaient mar­qués TOUS les gens en Autriche qui pour­raient éven­tuel­le­ment influer les gens, le peuple autour d’eux, à résis­ter. Cette liste était longue. TOUT le monde y figu­rait. Anar­chistes, socia­listes, com­mu­nistes, reli­gieux, social­dé­mo­crates, athées, TOUS, hommes et femmes, jeunes, vieux, mais sur­tout les hommes – Même mon arrière grand-père qui avait été dan­ge­reux pour l’empire aus­tro-hon­grois, et avait, au moment de la liste presque 70 ans .

    Le len­de­main de l’An­schluss, (le jour du « sui­cide » de mon arrière grand-père) tout le monde sur cette liste a été assas­si­né par la GESTAPO mais ils exé­cu­taient ces meurtres d’une tech­nique qui fait croire à un sui­cide. Donc mon arrière grand-père comme beau­coup d’autres a été assas­si­né par anti­ci­pa­tion à d’é­ven­tuelles résis­tances contre les futurs gou­ver­ne­ments et guerres par les nazis. 

    (Cela vous rap­pelle quelque chose ? Non ? Moi oui. Ou croyez-vous que Benoît Duquesne ou Frank Schirr­ma­cher sont rél­le­ment mort d’une crise cardiaque ?). 

    Toute dic­ta­ture est pré­pa­rée. Par qui ? Oui, exact, par la pen­sée unique, accom­pa­gnée par de la pro­pa­gande, et par la dési­gna­tion de l’en­ne­mi. Ce sont les élites qui déci­de­ront de l’ennemi.

    Si la vie était simple comme en France dans « le déser­teur », oui, mais voi­ci qu’elle ne l’est pas. Pour moi, un vrai anar­chiste aime les gens et leurs des­tins au lieu de les juger par des rumeurs.

    Réponse
    • Katharina

      voi­ci des­sus ma réponse à Eliade Guy (Le déser­teur etc.)

      Réponse
      • Saint-Jarre Claude

        Bonne année chère katarina !

        Réponse
        • Katharina

          Mer­ci Claude ! Tous mes voeux pour toi aussi !

          Réponse
      • Eliade Guy

        Très émou­vante l’ his­toire de votre famille Katharina.
        Je n’ ai mis le déser­teur que parce que je croyais que J‑Stéphane fai­sait preuve de bel­li­cisme outran­cier .. j’ aurais peut-être du m’ abstenir ..
        Bien sur que l’ on doit se défendre quand on est attaqué !!
        Mais comment ?

        Réponse
        • Eliade Guy

          L’ affect tue la rai­son et gêne la stra­té­gie adéquate

          Réponse
          • Katharina

            mer­ci, oui, on n’est pas pré­pa­ré, je crois c’est sur­tout cela, puis la bureau­cra­tie empêche le reste.

  14. gilles

    La City de Londres contre les peuples, contre le peuple bri­tan­nique, com­ment sont orga­ni­sé les fuites fis­cales vers les para­dis fiscaux.

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Pour le vidéo sur Cuba, il ne parle pas assez de la période de la fin du rideau de fer, pen­dant laquelle le pétrole d’or­di­naire livré à L’URSS, a été cou­pé du jour au len­de­main ( la Période spé­ciale). Alors il y a eu une adap­ta­tion, sur­tout en agri­cul­ture qui est deve­nue bio­lo­gique. C’est notre proche futur, ce manque de pétrole en masse. Pour le vidéo sur la TGB ( très grande bre­tagne, moi,  » sujet brit­ta­nique ») du Qué­bec), je trouve que mal­heu­reu­se­ment, à cause de la langue, per­sonne n’est au cou­rant du Plan C

      Réponse
  15. BA

    Lun­di 5 jan­vier 2015 :

    Grèce : pour la Com­mis­sion euro­péenne, l’ap­par­te­nance à la zone euro est « irrévocable ».

    http://​www​.lemonde​.fr/​e​u​r​o​p​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​1​5​/​0​1​/​0​5​/​g​r​e​c​e​-​p​o​u​r​-​l​a​-​c​o​m​m​i​s​s​i​o​n​-​e​u​r​o​p​e​e​n​n​e​-​l​-​a​p​p​a​r​t​e​n​a​n​c​e​-​a​-​l​a​-​z​o​n​e​-​e​u​r​o​-​e​s​t​-​i​r​r​e​v​o​c​a​b​l​e​_​4​5​4​9​3​7​0​_​3​2​1​4​.​h​tml

    L’ap­par­te­nance à la zone euro est « irrévocable » !

    J’é­clate de rire !

    Lisez ce dia­logue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte :

    - De Gaulle : Le Mar­ché Com­mun, il n’y a en fait que deux ans qu’on a com­men­cé à le réa­li­ser. Or notre expan­sion indus­trielle remonte à bien avant deux ans. L’expansion indus­trielle alle­mande, ita­lienne, de même. Ceux qui racontent des his­toires sur les bien­faits incom­pa­rables de l’intégration euro­péenne sont des jean-foutre.

    - Alain Pey­re­fitte : Le trai­té de Rome n’a rien pré­vu pour qu’un de ses membres le quitte.

    - De Gaulle : C’est de la rigo­lade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à res­ter couillon­né, sous pré­texte qu’un trai­té n’a rien pré­vu pour le cas où il serait couillon­né ? Non. Quand on est couillon­né, on dit : « Je suis couillon­né. Eh bien, voi­là, je fous le camp ! » Ce sont des his­toires de juristes et de diplo­mates, tout ça.

    Alain Pey­re­fitte, « C’était De Gaulle », Fayard, tome 2, page 267.

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Si vous conti­nuez, je vous mets le vidéo du dis­cours de De Gaulle à Mont­réal : Vive le Qué­bec libre!!!

      Réponse
    • Ana Sailland

      Mer­ci BA, j’adore 🙂

      Réponse
    • joss

      A l’art. 140 §3 des trai­tés conso­li­dés, ils parlent de l’ir­ré­vo­ca­bi­li­té du taux de change entre la mon­naie de l’E­tat membre et l’euro.
      C’est donc le taux de change qui est irrévocable.

      Voi­ci un article qui en parle :
      http://​www​.lave​nir​.net/​a​r​t​i​c​l​e​/​d​e​t​a​i​l​.​a​s​p​x​?​a​r​t​i​c​l​e​i​d​=​D​M​F​2​0​1​5​0​1​0​5​_​0​0​5​8​1​775

      Voi­ci le texte de l’ar­ticle des traités :
      « S’il est déci­dé, confor­mé­ment à la pro­cé­dure pré­vue au para­graphe 2, de mettre fin à une déro­ga­tion, le Conseil, sta­tuant à l’u­na­ni­mi­té des États membres dont la mon­naie est l’eu­ro et de l’É­tat membre concer­né, sur pro­po­si­tion de la Com­mis­sion et après consul­ta­tion de la Banque cen­trale euro­péenne, fixe irré­vo­ca­ble­ment le taux auquel l’eu­ro rem­place la mon­naie de l’É­tat membre concer­né et décide les autres mesures néces­saires à l’in­tro­duc­tion de l’eu­ro en tant que mon­naie unique dans l’É­tat membre concerné. »

      Et si sor­tir de la zone euro n’est pas pré­vu dans les trai­tés, ce n’est donc pas interdit.

      Réponse
  16. etienne

    Appar­te­nance irré­vo­cable à la zone euro : « C’est de la rigo­lade ! » (De Gaulle)

    http://yetiblog.org/index.php?post%2Frigolade-appartenance-irrevocable-a-la-zone-euro

    Lisez ce dia­logue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte :

    — De Gaulle : Le Mar­ché Com­mun, il n’y a en fait que deux ans qu’on a com­men­cé à le réa­li­ser. Or notre expan­sion indus­trielle remonte à bien avant deux ans. L’expansion indus­trielle alle­mande, ita­lienne, de même. Ceux qui racontent des his­toires sur les bien­faits incom­pa­rables de l’intégration euro­péenne sont des jean-foutre.

    — Alain Pey­re­fitte : Le trai­té de Rome n’a rien pré­vu pour qu’un de ses membres le quitte.

    — De Gaulle : C’est de la rigo­lade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à res­ter couillon­né, sous pré­texte qu’un trai­té n’a rien pré­vu pour le cas où il serait couillon­né ? Non. Quand on est couillon­né, on dit : « Je suis couillon­né. Eh bien, voi­là, je fous le camp ! » Ce sont des his­toires de juristes et de diplo­mates, tout ça.

    [Source : Alain Pey­re­fitte, “C’était De Gaulle”, Fayard, tome 2, page 267.]

    Source : http://yetiblog.org/index.php?post%2Frigolade-appartenance-irrevocable-a-la-zone-euro

    Réponse
  17. etienne

    Mer­ci BA (tu m’as dou­blé ; mince t’es rapide) 🙂 

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Je sens et appré­cie la revi­ta­li­sa­tion et l’ac­tion revi­ta­li­sante d’Étienne:-)

      Réponse
  18. Eric

    Bonne année, Etienne, et encore mer­ci pour le tra­vail for­mi­dable que tu as accom­pli en faveur de la démocratie.

    Je trouve regret­table que tu conti­nues d’u­ti­li­ser le terme « repré­sen­tant » car il appar­tient au para­digme répu­bli­cain et non au para­digme démo­cra­tique. Dans une démo­cra­tie il y a des com­mis­saires, c’est-à-dire des citoyens char­gés d’une mis­sion tem­po­raire, et non des repré­sen­tants. Ces der­niers sont des voleurs de souveraineté.

    « Mal nom­mer les choses, c’est ajou­ter au mal­heur du monde. »

    Albert Camus

    Au début de cet entre­tien, tu laisses entendre que les légis­la­teurs ne doivent pas être tirés au sort. Je ne suis pas d’ac­cord. Il pour­rait y avoir une Assem­blée natio­nale tour­nante des légis­la­teurs à la place de l’As­sem­blée natio­nale et du Sénat. Pour que les pro­jets de loi soient les meilleurs pos­sibles, il suf­fi­rait qu’ils soient écrits par des « experts » d’un domaine tirés au sort par­mi tous les « experts » de ce domaine dans un pays. Par exemple, en cas de carence légis­la­tive dans le domaine de la san­té, des méde­cins, des infir­mières, des den­tistes, des chi­rur­giens, des phar­ma­ciens, etc., pour­raient être tirés au sort par­mi tous les membres du per­son­nel de la san­té fran­çais. Puis le pro­jet de loi devrait être approu­vé par la majo­ri­té de tous les citoyens pour pou­voir deve­nir une loi.

    Il est pos­sible de s’exer­cer chez soi à écrire des articles de Consti­tu­tion en démo­cra­ti­sant les articles de la Consti­tu­tion de la Cin­quième Répu­blique (http://​www​.conseil​-consti​tu​tion​nel​.fr/​c​o​n​s​e​i​l​-​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​n​e​l​/​r​o​o​t​/​b​a​n​k​_​m​m​/​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​/​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​.​pdf). Pour ma part, j’ai démo­cra­ti­sé les vingt pre­miers articles.

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      On peut voir cette démo­cra­ti­sa­tin des 20 pre­miers articles ?
      2) L’É­qua­teur a inclu dans sa Consti­tu­tion une charte des droits de la nature. Ce serait à imi­ter en Occident.

      Réponse
  19. BA

    Le mot de l’an­née 2015 : le Grexit (= Greece exit).

    Mar­di 6 jan­vier 2015 :

    Alle­magne : pour le patron de l’Ifo, la Grèce doit quit­ter la zone euro pour évi­ter le défaut. 

    Après Ange­la Mer­kel, c’est au tour de Hans-Wer­ner Sinn, patron de l’Ifo, d’évoquer sans tabou l’hypothèse du Grexit. 

    C’est ce que l’on appelle « jeter de l’huile sur le feu ». Après la chan­ce­lière alle­mande Ange­la Mar­kel, qui a fait savoir qu’une sor­tie de la Grèce de la zone euro n’est plus un pro­blème, le patron de l’institut Ifo, Hans-Wer­ner Sinn, scelle le des­tin de la Grèce. Ces pro­pos sont rap­por­tés par l’a­gence Han­dels­blatt. Pour Hans-Wer­ner Sinn, la Grèce peut évi­ter un défaut en sor­tant tem­po­rai­re­ment de la zone euro. 

    « Avec une forte coupe de la dette, évi­dente ou dis­si­mu­lée, il y aurait une autre ban­que­route. S’ensuivraient de nou­veaux prêts et de nou­velles coupes de la dette, encore et encore lors des pro­chaines années, si on ne réta­blit pas la com­pé­ti­ti­vi­té du pays via une sor­tie de la zone euro et une déva­lua­tion de la mon­naie », renchérit-il. 

    Ce n’est pas la pre­mière fois que l’homme évoque le « Grexit », un scé­na­rio qui coû­te­rait 77 mil­liards d’euros à l’Allemagne, selon les cal­culs de l’Ifo. Et 66 mil­liards d’eu­ros à la France. « La situa­tion grecque est insup­por­table pour la popu­la­tion et les prêts conti­nus ne sont pas sou­te­nables pour la com­mu­nau­té », a‑t-il décla­ré, rap­pe­lant que la Grèce a subi une chute de 30 % de sa pro­duc­tion indus­trielle par rap­port aux niveaux d’avant la crise.

    http://​bourse​.lese​chos​.fr/​i​n​f​o​s​-​c​o​n​s​e​i​l​s​-​b​o​u​r​s​i​e​r​s​/​a​c​t​u​s​-​d​e​s​-​m​a​r​c​h​e​s​/​i​n​f​o​s​-​m​a​r​c​h​e​s​/​p​o​u​r​-​l​e​-​p​a​t​r​o​n​-​d​e​-​l​-​i​f​o​-​l​a​-​g​r​e​c​e​-​d​o​i​t​-​q​u​i​t​t​e​r​-​l​a​-​z​o​n​e​-​e​u​r​o​-​p​o​u​r​-​e​v​i​t​e​r​-​l​e​-​d​e​f​a​u​t​-​1​0​2​3​1​3​4​.​php

    Réponse
  20. Hervé

    Je me demande depuis pas mal de temps si ce n’est pas plu­tôt l’Al­le­magne qui veut sor­tir de la zone Euro. « Que l

    Réponse
  21. Hervé

    Bon ok je recommence…

    Donc je me demande si ce n’est pas plu­tôt l’Al­le­magne qui veut sor­tir de la zone Euro pour souf­fler comme ça sur la Grèce.

    « Que la Grèce s’en aille », ou « qu’elle vote pour qui elle veut » semble vou­loir signi­fier « je m’en vais bien­tôt ciao ciao eeuuh… enfin tschüß:) »!

    Bon c’est ce que sou­hai­te­rait l’AfD (Alter­na­tive für Deut­schland) mais alors ça signi­fie AfD=Angela Merkel.

    Cela peut sem­bler absurde ? Pas tant que ça… C’est Fran­çois Mit­ter­rand qui a obli­gé l’Al­le­magne d’Hel­mut Kohl – de la CDU le par­ti d’An­ge­la Mer­kel – à adhé­rer à €€€. Je ne serais pas éton­né qu’AM soit der­rière toute cette agi­ta­tion. Se faire trai­ter de « méchaaant naziii!!! » dès qu’on n’est pas d’ac­cord sur, ou pas content de ceci ou cela devient de toute façon trèès trèès las­sant. Et incite plu­tôt à la sor­tie. Regar­dez, c’est mon rai­son­ne­ment et ça vaut ce que ça vaut :

    Ange­la Merkel=nazi
    AfD=nazi

    Mais nazi=nazi

    donc AfD=Merkel

    Et oui, héhé ! All­moond c’est facile:)

    Ben quoi ? l’AfD ne sou­haite que de voir les pays récu­pé­rer leurs mon­naies natio­nales res­pec­tives qu’ils n’au­raient jamais dû perdre.
    Allez hop ! Nazis nazis nazis!!! On réflé­chi­ra après!! All­moond c’est fas­toche hein ? Même en France on parle all­moond, alors…

    Sisi, sou­ve­rai­ne­té nationale=nazi nazi nazi FN=Auschwitz=Hitler.

    Vive l’UE de BHL.

    Hé bieen?? Etre adulte = sou­ve­rain = Ausch­witz = Hit­ler… Na ! Hein quoi??
    Etre bon à l’é­cole = trau­ma­ti­sant = supré­ma­ciste = raciste = nazi = Hit­ler (le meilleur de la classe). Rena ! Alors on sup­prime les notes ! 

    Cer­tains gagnent plus que moi ? Sup­pri­mons les salaires ! Sauf ceux des ban­quiers hein ? Faut pas pous­ser. Hop ! Tous SDF Sauf les ban­quiers hein…

    Et quand on sera en slip… Cer­tains se révol­te­ront. Peut-être. Enfin ceux qui pour­ront encore… Ceux qui ose­ront. Ou ceux qui ont une cer­taine culture, sau­ront encore lire et comp­ter, un peu.

    Allez bonne année, qui com­mence sur les cha­peaux de roues.

    Her­vé

    Réponse
  22. Skeol

    Bon­jour aux lec­teurs du blog et à Étienne, 

    je tiens juste à vous infor­mer que dans le maga­zine Nexus (jan­vier-février 2015) il y a un article com­plet sur les ate­liers consti­tuants et sur Étienne CHOUARD.

    Je ne l’ai pas encore lu, mais je pense que cela va vous intéresser.

    Bonne année à vous tous ;o)

    Réponse
    • EFFAB

      Mer­ci pour le par­tage, SKEOL… dom­mage qu’ils n’aient pas mis une pho­to d’E­TIENNE en pre­mière page !

      Réponse
      • Saint-Jarre Claude

        Quelle bonne nou­velle en effet. J’es­père qu’elle est ren­due au Qué­bec. Et je vois qu’on y parle de per­ma­cul­ture, autre lieu que les consti­tuants devraient investir…:)

        Réponse
  23. Eliade Guy

    La consti­tuante pour consen­tir à vivre … libre et heureux

    Réponse
    • Eliade Guy

      ce serait bien .. si en une phrase tout le monde pou­vait dire pour­quoi il veut une consti­tuante et la démo­cra­tie … c’ est un nou­veau Jeu/Je

      Réponse
      • Ana Sailland

        Parck :

        (Bon … j’es­saye de rele­ver le mini défi, mais d’autres feront mieux)

        Ceux qui nous trompent ne réparent jamais leur tromperie,
        tan­dis que
        Si nous nous trom­pons col­lec­ti­ve­ment, nous répa­re­rons tou­jours nos erreurs.

        Le maître ne peut qu’être incom­pé­tent dans l’art du bon­heur collectif
        tan­dis que
        Le col­lec­tif est seul à être com­pé­tent dans l’art de construire son bonheur.

        Réponse
        • Katharina

          Aaaah oui, Ana !
          quand je pense aux élec­tions grecques … quelle hor­reur… Ils vont don­ner du pou­voir aux extre­mistes qui se par­ta­ge­rons le gou­ver­ne­ment avec Tsi­pras et pour toutes les déci­sions contre le peuple, Tsi­pras ira dire, que ce n’est pas de sa faute.
          Ils vont mettre en scène des pseu­do-conflits avec leur par­te­naire, ils vont faire écrire les jour­naux que la coa­li­tion est prête à bri­ser, puis ils se « repar­le­rons » et « conti­nue­rons » … et pen­dant ce cirque ils vont tout vendre, tout ce que le peuple sait faire et por­ter, ils vont leur prendre le reste.
          Mélen­chon, cet hypo­crite de la pire espèce, entre­temps s’ap­prête à être élu en 2017, et tous les cons bobos vote­ront pour lui, puis­qu’il semble être un fran­cais : il connaît l’his­toire, il est bon copain, il aime boire et man­ger, il a des potes, il est rapide avec des bon­mots dans le dia­logue, il se défend, il est culti­vé, il ne parle jamais des anciennes colo­nies et de leurs morts et de leurs dettes, mais il déteste – comme il faut – les alle­mands, ces salauds qui ont vou­lu avoir la France…
          C’est du folk­lore pour les bobos, Mélen­chon, avec sa nou­velle coif­fure, c’est pour eux qui ne se recon­naissent pas dans les Verts.

          Jamais on a enten­du dire Mélen­chon qu’un crime est un crime exer­cé par des indi­vi­dus. Et que la res­pon­sa­bi­li­té pour un crime et ses consé­quences sont à por­ter par ces indi­vi­dus qui ont com­mis des crimes et non pas par des nations, toutes leurs géné­ra­tions futures et tout ce qui res­semble à la langue que parle cette nation – les scien­ti­fiques aussi …
          Jamais on a enten­du par­ler Mélen­chon des crimes qui ont été com­mis par les indi­vi­dus colons fran­cais, jamais on l’a enten­du par­ler des affaires des BHL, des Valls, des Sin­clairs, des Bel­ka­cems etc etc, jamais on l’a vu dénon­cer ces gens-là et j’en passe.
          C’est un hypo­crite mani­pu­la­teur de pre­mière classe.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Dans quel sens emploies tu le mot extrémiste ?

          • EFFAB

            Je suis bien d’ac­cord avec toi, KATHARINA, Mélan­chon est comme bien d’autres de son aca­bit indigne de notre confiance, lui qui n’est fran­çais que dans la mesure où il en répond à la Loge…

            https://​you​tu​.be/​b​g​t​U​e​N​U​N​p_E

            … sans par­ler du fait que la dépro­fes­sion­na­li­sa­tion des charges publiques et de tous conflits d’in­té­rêt qui leur sont inhé­rents est l’un de ces fon­da­men­taux Consti­tuants et démocratiques.

            Comi­té Constitutionnel

          • Mic El

            salut kate­ri­na,
            à la teneur de tes inter­ven­tions pré­cé­dentes, du moins celle que j’ai lues, je n’a­vais pas com­pris que tu sois à ce point ‘fâchée’ avec les gauches, disons plus engagées.

            pour citer ‘le grand soir’:
            « Ce qui se passe en Grèce, on ne le dira jamais assez est énorme, pro­pre­ment his­to­rique, la pre­mière brèche déci­sive avec le néo­li­bé­ra­lisme en Europe, et l’opportunité extra­or­di­naire pour la « gauche de gauche » de rompre avec la malé­dic­tion des défaites qui sont celles des batailles per­dues sans avoir été livrées. Une seule option donc : oser lut­ter, oser vaincre ! » »
            du haut de mon igno­rance, c’est vrai que cette élec­tion repré­sente un espoir, même confus !

            Par ailleurs, Syri­za a lou­pé la majo­ri­té par­le­men­taire abso­lue pour deux sièges seule­ment, alors que mélan­chon, qui d’une main réclame une consti­tu­tion et de l’autre sape les force démo­cra­tiques vraies, ne fera pas 10% aux pro­chaines élec­tions du chef des kapos.…

          • Mic El

            j’ai trou­vé cela intéressant :

            http://​vigi​lant​ci​ti​zen​.com/​v​i​g​i​l​a​n​t​r​e​p​o​r​t​/​e​c​o​n​o​m​i​s​t​-​2​0​1​5​-​c​o​v​e​r​-​f​i​l​l​e​d​-​c​r​y​p​t​i​c​-​s​y​m​b​o​l​s​-​d​i​r​e​-​p​r​e​d​i​c​t​i​o​ns/

            et dans un autre registre aus­si, à pro­pos des logi­ciel de gou­ver­nances de la clique à hollande :
            https :
            //www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mqUInAOfBWI&x‑yt-ts=1421782837&x‑yt-cl=84359240#t=0

          • Katharina

            Bon­jour Ana,

            oui jus­te­ment, je me suis dit ce matin, que j’au­rais dû écrire fas­cistes au lieu d’ex­tre­mistes, mais le truc c’est que tous les deux mots ne fonc­tionnent plus pour ce qui vient d’arriver.
            Cela dit, Tsi­pras fait une coa­li­tion avec un pseu­do-par­tie ins­tal­lé pour faire les gros tra­vaux. Voi­là tout. Rien à faire avec une conscience poli­tique, une idéo­lo­gie, même pas une propre idéo­lo­gie fas­ciste. Ce sont des chiens pour le gros tra­vail. C’est aus­si simple que cela. Et Mélen­chon à bavar­der de « ma gauche ». C’est à hur­ler de rire. Il a même pas peur. Il paraît qu’il puisse tout dire sans qu’on veuille sa peau.
            Rap­pe­lons Hol­lande : toutes les fan­fares avec les­quelles il a com­men­cé sa gou­ver­nance. First : abattre les salaires fara­mi­neux des poli­tiques ! Jubi­la­tion totale ! Ah, un vrai gauche!! Et voi­là ils ont été res­tés là. C’é­tait tout.
            Tsi­pras va faire la même chose : First : Lutte totale contre la pri­va­ti­sa­tion du port de Pirée ! Ah!! Quel homme ! Et vous allez voir qu’il ne dira rien sur les contrats der­rière . Il n’a même plus besoin de pri­va­ti­ser. Puisque la Gréce est assi­mi­lée par des contrats à des sou­mis­sions incroyables ! Et on va voir : Il y aura pas de second, ni de third. Il va en res­ter là et le peuple souf­fri­ra. Mais pour qu’il n’y ait pas de rebel­lions, il fera la même chose qu’en Espagne comme en France : état de police (bien sûr à cause des terrossiiiiiiistes!).

          • Katharina

            Salut Mic,

            à la teneur de tes inter­ven­tions pré­cé­dentes, peux-tu m’ex­pli­quer com­ment c’est pos­sible qu’une « gauche triom­phante contre le néo­li­bé­ra­lisme » puisse for­mer un gou­ver­ne­ment avec des fas­cistes au sens propre du terme ?
            On a eu l’exemple en Autriche : gou­ver­ne­ment Schüs­sel (conservateur)-Haider (faschiste, raciste, « libé­ral »). Les deux pout­ché pour tout détruire ce qu’il a été appor­té par Kreis­ky . Ils ont ven­du le pays à leurs copains, ils ont ven­du tout, tout, tout. (si tu ne le sais pas : l’Au­triche sous Kreis­ky n’a pas vécu que des impôts. Elle a ache­té des grandes entre­prises comme Aus­tria Tabak, Voest Alpine, des banques, Casi­no Aus­tria… entre­prises avec des reve­nus superbes, jamais en voie de faillite…) pour en faire pro­fi­ter le peuple. Cela n’a­vait rien à faire avec le com­mu­nisme, c’é­tait un coup de génie, for­gé par une conscience très déve­lop­pée et culti­vée de social-démo­cra­tie. Pour en finir une fois pour toutes, Schüssel/Haider et leurs cons incom­pé­tents au gou­ver­ne­ment ont tout ven­du. Tout. Ils ont tout pri­va­ti­sé. Donc : le peuple ne pour­ra plus jamais accé­der au pou­voir, puis­qu’il n’au­ra que l’argent du contribuable…)
            Tu diras sup­po­sem­ment : mais oui, mais ce n’é­tait pas des socia­listes, c’é­taient les cons qui ont for­mé ce gou­ver­ne­ment. Alors là je te dis : rai­son de plus. Si c’est un socia­liste : com­ment, mais com­ment est-ce pos­sible de coa­li­ser avec ces gens déstructeurs ?

            Je te laisse rêver d’une « gauche triom­phante sous Mélen­chon », tu es aver­ti. Evi­dem­ment, comme nous écri­vons sur un blog d’E­tienne Chouard, je me fais plus aucune illu­sion : il faut tous les virer, et prendre notre des­tin en mains, « deve­nir adulte » comme dit Etienne, et il a plei­ne­ment raison.

          • Katharina

            Bon­jour Effab,

            si tu vas à la page face­book, tu trou­ve­ras tout­jours des trucs incroyables de ses fans. C’est pourquoi…

          • EFFAB

            Je ne suis pas coû­tu­mier de facebook_c’est à tous ces « incons­cients » de bien prendre conscience des prio­ri­tés et de l’En­jeu, cette Cause des causes ^^ mais je ne suis pas fer­mé à toute infor­ma­tion : quel genre de « trucs incroyables », par exemple ?!…

            Bien des choses et CHOUAR­Dament toi !

      • Eliade Guy

        Mer­ci … très « super » vos réponses

        Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Bon­jour. C’est la grâce que je nous souhaite!;)

      Réponse
    • EFFAB

      « Vivre dans la joie et le res­pect – être conscient de l’hu­maine condi­tion sans plus se prendre la tête ni se rendre esclave de qui que ce soit »

      Réponse
      • Saint-Jarre Claude

        Qui sou­ligne en jaune. Com­ment on fait ça ?

        Réponse
        • Ana Sailland

          Je croyais que c’é­tait auto­ma­tique avec un détec­teur de truc génial hihi.

          Réponse
          • etienne

            :o)

  24. EFFAB

    Le Jeu des Je est lan­cé ^^ cha­cun y va de sa ritour­nelle puis tous ensemble on écrit au plus simple mais de la façon la plus pré­cise (et la plus ouverte) ce qui nous réunit tous ici dans ce Je collectif.

    Réponse
    • Eliade Guy

      bien jeté Dédé

      Réponse
    • Eliade Guy

      Il faut rendre inalié­nable la sou­ve­rai­ne­té du vivant (voir décla­ra­tion des droits de l’ être humain de Raoul Vanei­gem). Ain­si cha­cun peut alié­ner une par­tie de son temps dans une acti­vi­té pro­duc­trice mais aucune orga­ni­sa­tion ne sau­rait le lui impo­ser de fait (fin de travail)

      Réponse
      • Eliade Guy

        Article 6 : Tout être humain a le droit à la libre dis­po­si­tion de son temps.
        (page 49 .. et suit 2 pages de commentaires)

        Réponse
        • Katharina

          c’est essen­tiel. Ce serait un pro­grès énorme.

          Réponse
        • Eliade Guy

          je n’ ai pas eu le droit à du jaune .. kes ke C que ce bor­del LOL

          Réponse
          • etienne

            :o)

        • Eliade Guy

          Mer­ci lol 🙂

          Réponse
  25. EFFAB

    (hors-sujet sinon ce coeur véri­table de l’actualité_histoire aus­si de bien posi­tion­ner aus­si la Démo­cra­tie face à ce sys­téme qui nous rejoue inlas­sa­ble­ment ses plus mau­vais et plus sour­nois scenarii)

    Face à Char­lie-la faute à pas de chance ou cette opé­ra­tion plus sub­tile (mais de la taille d’un élé­phant pour tout esprit ouvert et cri­tique) sous ban­nière ou CIA fami­lière du fait, il nous appar­tient en pre­mier lieu, qui plus est, sous cou­vert de liber­té d’ex­pres­sion et de cet inté­rêt géné­ral et démo­cra­tique com­mun à tous, de dire que le pou­voir et la puis­sance publique sont bien détour­nées par cette anti-Consti­tu­tion, seul véri­table dan­ger contre nous-mêmes et non ces atten­tats ter­ro­ristes dont on inonde et les médias et les consciences…

    EFFAB

    Réponse
  26. EFFAB

    Contre tous les Char­lie et autres Char­lots de France et Navarre…

    … la force de l’Es­prit et la véri­té du Verbe

    EFFAB – Révo­lu­tion et Démocratie

    Réponse
    • Eliade Guy

      La bête capi­ta­liste et le fétiche mar­chan­dise entrain de mou­rir crient dans leur ago­nie : « Capi­ta­lisme ou Bar­ba­rie ». Devant la mon­dia­li­sa­tion de la crise de la valeur, les réac­tion­naires fon­da­men­ta­listes de toute reli­gion cherchent à se créer des ter­ri­toires où orga­ni­ser leur domi­na­tion abjecte ou la main­te­nir là où elle existe déjà. L’ oli­gar­chie fait sem­blant, dans une com­pé­ti­tion orga­ni­sée spec­ta­cu­lai­re­ment, de le craindre, en orga­ni­sant la ser­vi­tude vis à vis de leur auto­ri­té de spé­cia­listes de la misère.
      L’ humain, deve­nu obso­lète pour la pro­prié­té lucra­tive, s’ auto-orga­nise en zone d’ auto­no­mie démo­cra­tique tem­po­raire ou pérenne là où il le peut.
      Il faut culti­ver son jar­din devrait être un slo­gan renou­ve­lé. (et éteindre sa télé)

      Réponse
      • Eliade Guy

        Je crois que c’ est véri­ta­ble­ment à une crise de l’ auto­ri­té, du pou­voir aux­quels nous assis­tons. Si le capi­ta­lisme, employeur d’ elus, meurt il va y avoir des cho­meurs de plus. Il fau­drait réus­sir à convaincre des poli­ti­ciens élus de chan­ger d’ employeur et de se choi­sir « le peuple »

        Réponse
        • Eliade Guy

          le pou­voir est obso­lète les esclaves aus­si. Reste aux esclaves de lever la tête et de consti­tuer leur puissance.
          Bon j’ arrête avec les slogans

          Réponse
          • Katharina

            je me per­mets de pos­ter ce génial article de Claude Rochet, trou­vé sur son site/blog aujourd’hui

            La mani­fes­ta­tion des incendiaires
            Par Claude Rochet, le 10 jan­vier , 2015

            Ain­si donc nous voi­là som­més par le gou­ver­ne­ment et les par­tis de pro­cla­mer spon­ta­né­ment que « nous sommes Char­lie » dans une auto-dénom­mée, par anti­phrase, « mani­fes­ta­tion républicaine ».

            Répu­bli­cains ces chefs d’Etat qui vont venir à Paris, les Came­ron, les Mer­kel et autres va-t-en-guerre de l’OTAN qui sont res­pon­sables du chaos dans lequel se trouve la Lybie, l’Irak, la Syrie et qui génère du fon­da­men­ta­lisme comme la nuée l’orage ? Pis encore, allons-nous défi­ler der­rière le pré­sident ukrai­nien qui gou­verne ouver­te­ment avec des néo-nazis avoués ?

            Répu­bli­cain ce gou­ver­ne­ment et ces chefs de par­tis qui ont depuis long­temps sacri­fié l’idée du Bien com­mun sur l’autel du libre-mar­ché et du règne de la finance, qui ont fait pra­ti­que­ment dis­pa­raître la liber­té d’expression sous des ava­lanches de pro­cès et d’interdictions professionnelles ?

            Répu­bli­caine cette mani­fes­ta­tion où une asso­cia­tion micro­phage sans membres, mais satu­rée de sub­ven­tions publiques et de lar­gesses des oli­garques, se per­met de dire qui a le droit d’y venir et qui n’y a pas le droit ?

            L’émotion légi­time per­met toutes les mani­pu­la­tions les plus sor­dides, mais on peut « être Char­lie » sans pour autant être un Charlot.

            Les « valeurs de la Répu­blique » dont les hommes du pou­voir ont la bouche pleine sont aux anti­podes des leurs.

            La Répu­blique, c’est le Bien com­mun supé­rieur à la somme des biens indi­vi­duels, qui en per­met l’épanouissement et la défi­ni­tion de l’appartenance à une culture et une com­mu­nau­té natio­nale. Ils n’ont eu de cesse de le détruire au nom du com­mu­nau­ta­risme et de l’apologie de l’individualisme absolu.

            La Répu­blique, c’est l’amour de la patrie. Ils l’ont en hor­reur et n’ont de cesse de la rabais­ser et d’en éloi­gner les nou­veaux arri­vés alors que la France fut par le pas­sé une machine à assimiler.

            La Répu­blique, c’est la récom­pense et la pro­mo­tion du mérite indi­vi­duel et de l’ascension sociale. Ils l’ont détruite en construi­sant un sys­tème de castes qui s’auto-reproduit et s’auto-promeut en ayant fait main-basse que ce qui reste du sys­tème édu­ca­tif, pri­va­ti­sé de fait au pro­fit de la repro­duc­tion de ce qu’il devient indé­cent d’appeler « élites ».

            La Répu­blique, c’est l’éducation. Ils l’ont détruite sys­té­ma­ti­que­ment depuis qua­rante ans pour for­mer des géné­ra­tions de qua­si-illet­trés sans repères ni his­to­riques ni géo­gra­phiques, plus facile à manipuler.

            La Répu­blique, c’est la pro­tec­tion contre les aléas du hasard qui est la garan­tie de l’égalité des chances et de la récom­pense des efforts : Ils l’ont réduite à la cha­ri­té dont ils font même un busi­ness finan­cé par les plus pauvres qui, eux, gardent ces réflexes élé­men­taires de soli­da­ri­té sociale, et l’on voit la France se trans­for­mer peu à peu en pays de clochards.

            La Répu­blique, ce sont des valeurs com­munes qui n’ont rien à voir avec le rela­ti­visme obses­sion­nel du « tout se vaut » des libé­raux et des liber­taires, avec le « pour­tous­sisme » qui entend détruire les der­nière struc­tures sociales qui échappent à la domi­na­tion du marché.

            La Répu­blique ils n’en veulent pas et l’ont com­bat­tue depuis qua­rante ans. Ils lui ont reti­ré sa sou­ve­rai­ne­té, sa mon­naie, ses lois, réduit la poli­tique à un concours de beau­té dont ils sélec­tionnent les seuls can­di­dats, et qui sont bien laids.

            Ils sont les incen­diaires qui privent les jeunes issus de l’immigration de l’intégration dans une com­mu­nau­té poli­tique de valeurs et de des­tin, qui ne leur laisse que le déses­poir du refuge dans une parou­sie criminelle.

            Ils réus­sissent ce tour de force de trans­for­mer ce qui devrait être une mani­fes­ta­tion de défense de la liber­té d’expression de pure ini­tia­tive citoyenne en une mani­fes­ta­tion d’unanimisme mou­ton­nier der­rière de mau­vais bergers.

            Oui, mani­fes­tons notre atta­che­ment aux valeurs de la Répu­blique, aux vraies, par des gestes simples comme de mettre un dra­peau tri­co­lore à nos fenêtres.

            Ne cau­tion­nons pas la mas­ca­rade indé­cente du 11 jan­vier, ne per­met­tons pas aux incen­diaires de se parer d’un man­teau de ver­tu pour cou­vrir leur turpitude !

            Claude Rochet

          • EFFAB

            « Ils réus­sissent ce tour de force de trans­for­mer ce qui devrait être une mani­fes­ta­tion de défense de la liber­té d’expression de pure ini­tia­tive citoyenne en une mani­fes­ta­tion d’unanimisme mou­ton­nier der­rière de mau­vais bergers. »
            (Claude ROCHET, KATARINA)

            J’ai déve­lop­pé une sorte de sixième sens infaillible ques­tion infor­ma­tion, poli­tique et cete­ra… appe­lons ceci conspi­ra­tion­nisme aiguë ou recul exa­cer­bé, le fait et la réa­li­té n’en demeure pas moins et MON verbe (pour reprendre cette typo­gra­phie sailland… ter­mi­no­lo­gie elle-même com­pli­quée ^^) prend tout son sens quand à ce tout pre­mier choix per­son­nel lit­té­raire milieu des années 80 : « Les Confes­sions » de Jean-Jacques ROUSSEAU.

            La puis­sance publique appar­tient à tous… consi­dé­rons donc, nous qui en savons déjà un peu plus que la moyenne comme il est dans cet inté­rêt en com­mun d’en prendre acte et pleine mesure, qu’il nous appar­tient de VERBALISER tout ce qui le mérite et d’ixi­ger sur­tout ce qui nous revient de droit et de nature…

            … le mois de Mars pro­chain me semble tout indi­quer pour une pre­mière ren­contre entre consciences éclai­rées et esprits/volontés déterminées.

    • Katharina

      mer­ci, Effab, très bonne vidéo, à mon­trer partout.

      Réponse
      • Saint-Jarre Claude

        Très bon vidéo en effet… mais là aus­si il y a un genre de super croyance : j’ai abso­lu­ment rai­son. Moi je vois, dans la sec­tion sim­pli­ci­té volon­taire, une apo­lo­gie de l’ef­fort et du sacri­fice non sains. Il faut revoir cette notion de l’ef­fort et celle du sacri­fice, sinon, c’est du pareil au même avec, dans mon cas, le catho­li­cisme avec souf­france inten­tion­nelle. Oui à la sim­pli­ci­té volon­taire mais sans effort, faci­le­ment et sans sacri­fice. Ce doit être pos­sible si j’y ai pensé !

        Réponse
        • Hervé

          Je répon­drais que quand on fait un effort avec un objec­tif bien pré­cis mais rai­son­nable – ne pas cher­cher à domi­ner la pla­nète ou détruire autrui, à faire mieux que – alors on fait un sacri­fice. C’est ça qu’ils ont vou­lu dire dans cette vidéo je pense. Car la loi du moindre effort, des moindres ten­sions internes, est aus­si une loi natu­relle. La nature tend vers des struc­tures ordon­nées qui sont les moins coû­teuses en éner­gie. L’ordre natu­rel vient aus­si de là. Ne rien faire de moins, ni plus que néces­saire. Ne pas en rajou­ter. Ce qui revient à dire que tout ce qui est dans la nature est néces­saire à son fonc­tion­ne­ment équi­li­bré. Dès qu’il y en a un qui crée un manque arti­fi­ciel, il crée de fait un dés­équi­libre. C’est le rôle de la pub. Or dés­équi­libres naturels=tensions=désordres=guerres, jus­qu’à un nou­vel état d’é­qui­libre, quand l’élé­ment per­tur­ba­teur de l’é­qui­libre dis­pa­raît, ou que l’en­semble s’a­dapte à l’élé­ment per­tur­ba­teur, même si dans la nature, c’est le plus sou­vent la pre­mière solu­tion qui prime, moins coû­teuse en éner­gie. L’é­lite diri­geante le sait très bien d’où les guerres atroces à venir avec pro­ba­ble­ment les Russes/Arabes d’un côté, l’oc­ci­dent de l’autre. Théo­rie du choc des civi­li­sa­tions qui a été éta­blie à Bama­ko, comme cha­cun sait…

          Her­vé

          Réponse
    • Eliade Guy

      Ça fait peur .. Choi­sis ton camp cama­rade .. on nous fait injonc­tion à consom­mer ou à dépas­ser nos habi­tudes et à rejoindre ceux qui non pas le choix

      Réponse
  27. Hervé

    Série de vidéos inté­res­sante mais que je trouve quelque peu naïve. Com­ment être contre le mon­dia­lisme et prô­ner le citoyen du monde ? Si on est contre le modèle amé­ri­cain, autant reve­nir aux nations et les dédia­bo­li­ser. Et arrê­ter de culti­ver le tout anglais.
    Mais alors, pour­quoi a‑t-on déli­bé­ré­ment choi­si le modèle consu­mé­riste plu­tôt qu’autre chose ? Et sur­tout quand ? Une cer­taine année 1945 n’y serait-elle pas pour quelque chose ? Un cer­tain Hit­ler n’a­vait-il pas « essayé » autre chose, quand on se penche sur l’Al­le­magne nazie ? Comme par exemple la voi­ture gra­tuite ? La mai­son gra­tuite pour le qua­trième enfant ? Un bien-être retrou­vé en Alle­magne, laquelle crou­lait sous les dettes de Ver­sailles et de Wall Street ? Savez-vous que Graf Zep­pe­lin est aus­si un diri­geable qui fit le pre­mier tour du monde sans escale en Août 1929, juste avant la crise et l’ar­ri­vée d’AH au pou­voir ? Et qu’il fal­lait empê­cher une Alle­magne de se relever ?
    L’Al­le­magne détruite (1945), ce fut l’i­dée même de nation qui vacilla. Ce qui n’empêcha pour­tant pas de créer un état d’Is­raël… Alors on a dit : « c’est en Alle­magne seule­ment – encore – que ce concept est mau­vais. » Ver­sailles bis. Mais il y eut la déco­lo­ni­sa­tion. Puis le trai­té de Rome. Résul­tat les nations occi­den­tales – sur­tout euro­péennes d’ailleurs – sont main­te­nant dia­bo­li­sées, consi­dé­rées comme le mal. Il fau­drait évi­ter toute fier­té natio­nale. Se fondre dans l’  »Europe ». L’Eu­rope c’est la paix !
    Mais pour­quoi nous force-t-on ain­si à choi­sir ce qui nous ronge ? Regar­dez-les tous ces « nababs » de la haute finance inter­na­tio­nale. Que des anti-natio­naux. En réa­li­té des anti-euro­péens, rois du Europe=nazisme=shoah. Regar­dez com­ment les « atten­tats » de cette semaine sont récu­pé­rés. D’où le citoyen du monde, qui per­met à ces nababs d’en­gran­ger tou­jours plus sur notre dos. Car qui dit nation dit fron­tière, dit droits de douane, dit tarifs doua­niers, dit pro­tec­tion­nisme. Alors on va dia­bo­li­ser les pays arabes. Comme ça, quand ils seront alliés à la Rus­sie, on aura un zoli feu d’ar­ti­fice avec l’Eu­rope des nababs de la paix au ser­vice des USA contre le reste du monde. Excellent moyen de détour­ner une colère gran­dis­sante par­tout face aux énormes pro­fits d’un tout petit nombre, exac­te­ment comme pour le consu­mé­risme. Car quand tout le monde a accès à la voi­ture, à la télé, peu importe fina­le­ment qu’un tel gagne 2030 fois le salaire d’un smi­card. Rap­port qui est donc mon­té à 500600. En clair, la consom­ma­tion ou la guerre, ou SDF, mais on res­te­ra au pou­voir, nous dit l’  »élite ». Guerre qui risque de ne pas être nucléaire, car ils pour­raient s’en prendre aus­si dans leur rési­dence secon­daire. Donc gros car­nage style 1418 à l’ar­ri­vée. C’est de ça qu’ils ont besoin pour pros­pé­rer. Uni­que­ment pros­pé­rer, per­pé­tuer leur vision de nabab du monde, sans autre but que celui-là. Et c’est ça que Nietzsche appe­lait le nihilisme.
    La Révo­lu­tion dite Fran­çaise et la répu­blique n’ont ser­vi qu’à ça depuis deux siècles.
    Certes ces vidéos ont rai­son, rien en effet ne vien­dra d’en haut. Mais elles sont, je le redis, un peu naïves. Car lut­ter contre cette caste ne pour­ra se faire sans vio­lence ni sans un retour rai­son­né à la nation.

    Excu­sez-moi d’a­voir été un peu long.

    Her­vé

    Réponse
    • Eliade Guy

      Vous avez rai­son dans votre ana­lyse .. sauf à par­tir d’ ici :
      « En clair, la consom­ma­tion ou la guerre, ou SDF, mais on res­te­ra au pou­voir, nous dit l’ »élite ». » Car vu l’ aug­men­ta­tion de la pro­duc­ti­vi­té, la baisse des pro­fits à cause de la concu­rence et les salaires en baisse, la pré­ca­ri­té de plus en plus de gens, la flexi­bi­li­té des emplois .. je vois mal la consom­ma­tion repar­tir, donc le capi­tal s’ epuise si per­sonne ne consomme ses pro­duits .. il reste donc la guerre. Si par contre les gou­ver­nants font « un retour rai­son­né à la nation » avec fron­tières et pro­tec­tion­nisme il y a une chance d’ evi­ter la guerre. Mais com­ment res­te­ront ils au pou­voir sans le consen­te­ment de la nation ? Sor­tir de l’ Europe et de la mon­dia­li­sa­tion est peut-être la chance à sai­sir pour impo­ser une démo­cra­tie directe (du grand nombre) ?. (Par­ti­ci­pa­tive puis directe ?) Ques­tion d’ echelle comme en Islande ?

      Réponse
      • Eliade Guy

        je sais c’ est pas clair

        Réponse
        • Eliade Guy

          Ce que je veux dire c’ est qu’ ils risquent de ne régner sur rien

          Réponse
    • EFFAB

      Je vous ras­sure, HERVE, vos lon­gueurs sont tout autant inté­res­santes et appré­ciables… comme cer­taines vidéos appa­rem­ment plus naïves que d’autres ne font que pré­ci­ser davan­tage tout l’in­fi­ni sérieux et extrême gra­vi­té de tant d’autres.
      Oui, entre nihi­lisme intel­lec­tuel et Vati­can d’o­pé­rette, les volon­tés poli­ti­co-sociales nous auront fait prendre pour des ves­sies et pour argent comp­tant bien des choses…
      … et face à l’ac­tua­li­té brû­lante de ce jour je ne puis que sou­rire et cla­mer à qui veut bien l’en­tendre « Char­lie-Char­lot » que nous sommes, la souf­france réelle de quelques-uns comme l’i­gno­mi­nie d’un tel acte n’in­ter­di­sant aucu­ne­ment un cer­tain recul et une réflexion plus pous­sée encore, bien au contraire, les appa­rences étant si trom­peuses et si for­cées, le tout à des­sein et non dans ce sou­cis de jus­tice et de vérité.

      Bref, « Je suis Char­lie » est à la por­tée de tous_mais n’est pas CHOUARD qui veut, d’au­tant que le mot (et le Verbe) n’est pas cla­mé pareille­ment sur tous les toits, et ce à juste titre et non par pure omission.

      Bref, tor­dons le coup à l’His­toire… et la chose ne se fera sans se mettre soi-même à l’ou­vrage : prendre conscience de l’i­dée, l’é­crire noir sur blanc et « matu­rer » tout ça entre nous, en réflexion comme en actes.

      Réponse
  28. Hervé

    Drôle de ques­tion. Pour­quoi des banques comme Gold­man Sachs veulent réduire les salaires de 30%? Pour­quoi pro­duire plus avec une pro­duc­ti­vi­té aus­si éle­vée ? Pour avoir plus de gas­pillage ? Pour pou­voir dire « on sait faire » ? Je crois qu’il y a une ques­tion qui n’a pas été abor­dée, ou mal. C’est celle de la spé­cu­la­tion, qui per­met d’en­gran­ger sans rien faire. C’est grâce à ça qu’ils ont le pou­voir sans le consen­te­ment des peuples. Ou en les cor­rom­pant avec les gou­ver­nants. En ache­tant la paix sociale. Avec le TAFTA, ils vont même pou­voir mettre des pays au tri­bu­nal si une loi ne convient pas à un lob­by quel­conque style ciga­rettes. Nul ne sera de fait au des­sus des USA sous peine de s’y retrou­ver d’une manière ou d’une autre.

    Her­vé

    Réponse
    • Eliade Guy

      Mais c’ est quoi la spé­cu­la­tion ? Cer­tains l’ ana­lysent comme une hypo­thèque sur des gains futurs et si les gains ne sont pas au ren­dez vous alors la bulle éclate
      Pou­vez vous expli­quer SVP ?

      Réponse
    • Eliade Guy

      Ça n’ existe pas engre­ger sans rien faire il faut qu’ il y est du tra­vail pour créer de la valeur

      Réponse
      • Ana Sailland

        ça veut dire quoi : tra­vail pour « créer de la valeur » . 

        Tra­vailler pour « répondre aux besoins », c’est pas plus parlant ?

        Cette notion de valeur n’est elle pas arti­fi­cielle, une décalco_mania scot­chée sur la réalité ?

        Réponse
        • Eliade Guy

          Deux mar­chan­dises s’ échangent grâce à leur valeur (d’ échange) et pour que cet échange est lieu il faut mesu­rer le tra­vail abs­trait (échan­geable contre un autre) que contient la mar­chan­dise. Ain­si toute valeur est du tra­vail abs­trait. Il faut étu­dier la double nature de la mar­chan­dise et la double nature du tra­vail décrites par Marx dans le livre I du capi­tal. Il s’ agit ici de tra­vail alié­né (car abs­trait) pas d’ une quel­conque acti­vi­té humaine dédié à la satis­fac­tion des besoins. La valeur d’ échange ou mar­chande est sûre­ment un arti­fice sauf qu’ elle a enva­hi tota­li­tai­re­ment tous les aspects de la vie, c’ est arti­fice impo­sé à tous par le capi­tal (cycle Argent-Mar­chan­dise-Plus d’Argent)

          Réponse
          • Ana Sailland

            dans l’a prio­ri de l’échange

        • Eliade Guy

          Inutile de pré­ci­ser que je suis, comme beau­coup y com­pris Ber­nard Friot, pour une cri­tique radi­cal de la valeur et du tra­vail aliéné

          Réponse
          • Eliade Guy

            On ne fonde pas une socié­té sur des echanges mar­chands on voit ce que cela donne

      • Eliade Guy

        Bien sur que cer­tains engrangent sans rien faire mais quel­qu’ un, quelque part tra­vail, pro­duit la mar­chan­dise. Dans le cas de la spé­cu­la­tion finan­cière non, alors c’ est le bout de chaine qui trinque quand la bulle spé­cu­la­tive explose. Je demande ici à ceux qui connaissent bien le phé­no­mène si ils veulent bien l’ expli­quer. (ce que j’ ecris est ain­si sous forme de ques­tion­ne­ment bien sur)

        Réponse
      • Hervé

        Jus­te­ment. C’est ça la spé­cu­la­tion. Evi­dem­ment qu’il faut une pro­duc­tion donc un tra­vail pour pou­voir spé­cu­ler. Quand j’ai dit « engran­ger sans rien faire », je par­lais des spé­cu­la­teurs de Wall Street, pas du pauvre ouvrier lamb­da qui trime dans les usines.

        Her­vé

        Réponse
    • Eliade Guy

      Le capi­tal a des contra­dic­tions internes. Il scie la branche sur laquelle il est ins­tal­lé. C’ est ce qu’ explique Marx

      Réponse
      • Ana Sailland

        mer­ci à lui 🙂

        Réponse
        • Eliade Guy

          En effet 🙂 mais il risque de ne pas mou­rir sans convulsion

          Réponse
    • Eliade Guy

      Qui va consom­mer avec des salaires de ‑30% ?

      Réponse
      • Hervé

        Là j’ai pas la réponse abso­lue. Je dirais qu’ils vont nous inven­ter un truc du style « il faut se ser­rer la cein­ture, moins consom­mer, les res­sources sont limi­tées », sans bien sûr dimi­nuer leur train de vie. Car s’ils dimi­nuent les salaires de 30%, c’est pour que l’on consomme moins, mais aus­si, pour qu’il y en ait plus pour eux.

        Mais on va me dire : « mais méca­ni­que­ment ils vont moins gagner, leurs pro­fits vont bais­ser. » Que leurs pro­fits baissent, à la rigueur je crois qu’ils s’en foutent, du moment qu’ils ont plein de fric de côté à le faire fruc­ti­fier dans un para­dis fis­cal ici ou là, voire un beau magot d’or en lin­gots, genre plu­sieurs tonnes cha­cun. L’argent, c’est juste du papier qui ne vous appar­tient même pas(!)

        Her­vé

        Réponse
        • Ana Sailland

          La machine à gagner a besoin d’esclaves.
          Donc elle crée un « volant de chô­meurs », outil « utile » et recon­nu par cer­tains éco­no­mistes comme nécessaire.
          Donc elle crée aus­si de la pauvreté.
          Car le pauvre, pour gagner plus, se soumet.
          Mais elle a aus­si besoin de clients.
          Et tous ces pauvres, c’est pas des bons clients.

          Alors la machine à gagner, hé bien, elle a une équa­tion mathé­ma­tique à résoudre, un point d’é­qui­libre à défi­nir, entre la pau­vre­té et l’o­pu­lence pour tous, entre le chô­mage et la libre par­ti­ci­pa­tion, entre l’es­cla­vage et la liberté.

          C’est aus­si simple que ça, mais c’est la machine à gagner qui règle, et elle seule.
          Ni les gou­ver­nants, ni les citoyens, ni les blogeurs 😉
          Et si Bil­der­berg semble être aux com­mandes, qu’il se détrompe : même s’il encaisse les divi­dendes, il obéit, à la machine à gagner, le léviathan.

          Réponse
          • Eliade Guy

            Exac­te­ment au Levia­than ou au sujet auto­mate, le pro­fit ou machine à gagner .. et aux fétiches Capi­tal, Mar­chan­dise, Argent, Pouvoir

        • EFFAB

          Aux com­mandes de l’é­co­no­mie, de l’a­li­men­ta­tion, de toutes les res­sources néces­saires à la vie comme à nos socié­tés consu­mé­ristes, pro­prié­taires de la majeur par­tie des terres et ter­rains, ils auront tou­jours matière et res­sources à s’en­ri­chis­sir tout en assu­je­tis­sant autrui… ne vous posez pas tant de ques­tions, mes amis, quand la seule alter­na­tive pro­pice au bien com­mun sont ces contre-limites à ins­ti­tuer, ce qu’a si bien sou­li­gner ici-et-là ETIENNE, une limite à tout pou­voir comme ces limites à la nature humaine, par­ta­gée entre le noir et le blanc de la même façon, l’é­chi­quier ain­si éla­bo­ré se trans­for­mant à cou sûr en pyra­mide, hié­rar­chie ou dés­équi­libres, le tra­vail ou l’o­béis­sance cumu­lée de la base ser­vant en pre­mier lieu l’in­té­rêt imma­nent du sommet ^^

          Réponse
        • Eliade Guy

          Celui qui est gagnant dans les rap­ports de force est celui qui peut attendre

          Réponse
      • EFFAB

        « Avec moins de cinq heures heb­do­ma­daires d’activité pro­duc­tive par per­sonne, on pour­rait pro­duire une richesse per­met­tant une vie décente à tous les habi­tants de la pla­nète, et vrai­ment à tous, et cela sans détruire les bases natu­relles de la vie. Si cette pos­si­bi­li­té ne s’est pas réa­li­sée, c’est que, sous les condi­tions du capi­ta­lisme, les richesses maté­rielles ne pos­sèdent de rai­son d’existence que si elles se sou­mettent au but de l’accumulation du capi­tal en adop­tant la forme de la richesse abstraite. »

        entre autres choses inté­res­santes lues dans cet article_merci pour le partage !

        Réponse
        • Eliade Guy

          Pre­go

          Réponse
      • EFFAB

        « Il s’agit de refu­ser de manière offen­sive la ques­tion de la “via­bi­li­té finan­cière”. Savoir si des loge­ments seront construits, des hôpi­taux entre­te­nus, de la nour­ri­ture pro­duite ou des lignes de che­min de fer main­te­nues ne peut pas dépendre du fait de savoir s’il y a assez d’argent. Le seul et unique cri­tère doit être la satis­fac­tion des besoins concrets. »

        Réponse
    • Ana Sailland

      Je panse donc j’es­suie dit le palefrenier.

      Réponse
    • Eliade Guy

      Que vont ils apprendre qu’ une grande majo­ri­té des fran­çais est hos­tile à la classe poli­tique, ils le savaient déjà par les son­dages. Ils vont devoir sur­veiller 60 mil­lions de fran­çais, tant les bébés sont réfrac­taires à leurs discours

      Réponse
    • Eliade Guy

      atter­rant Acte 1 du patriot act à la française

      Réponse
  29. Eliade Guy

    Je com­prends que peut-être je semble péremp­toire et que je n’ inter­resse pas dans ce que j’ ecris ou peu. Mais je cherche aus­si la cause des causes. Je me fous de savoir si Mer­kel aime Hol­lande ou si le peuple alle­mand a du res­sen­ti­ment à cause des guerres. La cause de ce res­sen­ti­ment est bien comme le dit Etienne dans l’ aban­don du poli­tique par cha­cun (du fait de l’ elec­tion de repré­sen­tant) qui fait qu’ un gou­rou comme Hit­ler qui déclare qu’ il va redon­ner sa puis­sance au peuple alle­mand peut leur être appa­ru comme dési­rable. La poli­tique donc. Et la sou­mis­sion à l’ éco­no­mie c.a.d l’ orga­ni­sa­tion des rap­ports mar­chands mamelle du pro­fit capi­ta­liste. Ce tota­li­ta­risme féti­chiste de la mar­chan­dise façonne jus­qu’ au tra­vail de tous et change l’ anthro­po­lo­gie humaine

    Réponse
    • Eliade Guy

      Je ne veux ni pen­ser ni pan­ser mais créer (du dépassement)

      Réponse
  30. etienne

    Vincent de Gaulejac
    La révo­lu­tion managériale

    Réponse
    • Sam

      Salut Étienne, salut à tous,

      j’ai lu ce bou­quin il y a une dizaine d’an­née. Une révé­la­tion. Qui ini­tia d’ailleurs mon étude des sys­tèmes totalitaires.

      Une révé­la­tion, ou plu­tôt, un immense sou­la­ge­ment de voir enfin quel­qu’un mettre des mots sur ce que je voyais au quo­ti­dien dans le mana­ge­ment contem­po­rain dans l’in­dus­trie. Un thème dont on ne parle jamais. Les cadres n’en font pas un fait poli­tique. Et il n’en parlent pas en interne, enfin pas sauf si on leur tire les vers du nez. Les autres ignorent ce qui se passent là dedans. 

      Seule­ment, depuis, cet enfer de « logique » mana­gé­riale a enva­hit tous les sec­teurs de la vie. Autre­ment dit, elle s’est révé­lée être bien plus qu’une vul­gaire logique tech­no­cra­tique, ou bien elle a ain­si démon­tré que cette logique impé­ria­liste n’a­vait pas de limite. Déjà, pour ne prendre qu’un exemple, nous sommes copieu­se­ment dépos­sé­dés de notre rôle de parent dans le cadre de la crèche (ou au pré­texte qu’il nous faut y recou­rir quand c’est le cas). Inutile de par­ler de la ges­tion dans le cadre de l’é­co­no­mie, ni même dans celui du vaste nou­veau champ de bataille, l’é­co­lo­gie (qui ne serait qu’une gen­tille fumis­te­rie sans cela), déjà à peu près tota­le­ment dévo­ré par la logique totalitaire. 

      Cela nous montre au moins une chose : à peu près toutes nos élites ont et pro­pagent une men­ta­li­té d’ir­res­pon­sable com­plet, pour la bonne rai­son qu’ils ont en situa­tion de l’être eux-mêmes. On oublie géné­ra­le­ment, plus encore, d’a­jou­ter que pour la même rai­son qu’ils ont cette vie pro­fes­sion­nelle épou­van­table de cadre sup dans un pareil contexte, ils se défoncent la gueule pour tenir le coup comme ils s’a­charnent à briller pour ten­ter com­pen­ser leur vie de merde, suite à quoi ils pro­pagent leur men­ta­li­té de merde. Comme dit Bric­mont, on dit à tort que le peuple a les élites qu’il mérite ; ce sont les élites qui ont le peuple qu’elles méritent.

      Bonne année et bon cou­rage à tous.

      Réponse
      • EFFAB

        Mer­ci

        Réponse
      • Mic El

        « Comme on dit à tort que le peuple a les élites qu’il mérite ; ce sont les élites qui ont le peuple qu’elles méritent. »

        -Celle là on me l’a déjà faite ! mais j’ai beau la tor­tiller dans tous les sens je n’ar­rive tou­jours pas à la comprendre.…?

        Réponse
        • EFFAB
      • Hervé

        Exac­te­ment. Le peuple suit les exemples qu’on lui donne. Et si ce sont des mau­vais, alors il fait l’au­triche… deuh… hemm… l’autruche:)

        Her­vé

        Réponse
      • Eliade Guy

        Je crois avoir mis en post la vidéo de Lor­don sur Capi­ta­lisme : desir et ser­vi­tude.. je ne sais plus http://​you​tu​.be/​z​r​P​w​2​8​G​X​3Ys
        ça dit ce que l’ on sait déjà, nous n’ avons pas le désir (maitre) du patron ou des action­naires, nous avons envie de mener notre vie. Face au désir de colo­ni­ser tous les aspects de la vie ( à faire de nous des esclaves for­ma­tés) nous reven­di­quons la maî­trise de tout le vivant.
        Jouir sans entrave et vivre sans temps mort

        Réponse
    • Olivia

      Vidéo inté­res­sante ! Merci 🙂

      Réponse
      • grioune

        Mille mer­ci pour cette vidéo éclairante
        et pour toutes les perles trou­vées dans ce site.

        Réponse
  31. etienne

    Effort péda­go­gique des gen­tils virus :o)

    Réponse
  32. Eliade Guy

    Tout ce fatras idéo­lo­gique du mana­ge­ment, de la ges­tion de la res­source humaine
    (res­source trou­vée dans les mines des qué­man­deurs d’ emploi)
    repose sur des pos­tu­lats divers :
    1) un employé doit res­ter à la place déci­dée par son contrat d’ embauche. Il ne sau­rait déci­der de
    la pro­duc­tion de l’ entre­prise, ni être co-décis­sio­naire dans des domaines qui ne lui sont pas expli­ci­te­ment impartis.
    2) le res­pect de la struc­ture hié­rar­chique est la base du fonc­tion­ne­ment de l’ entreprise.
    Le plus effi­cient étant l’ action­naire qui fixe le taux de pro­fit du capital.
    Le taux de pro­fit de l’ entre­prise est l’ objec­tif premier.
    Tout autre objec­tif doit lui être soumis.
    La ges­tion de la res­source humaine n’ est pas un objec­tif mais un moyen.
    L’ humain dans l’ entre­prise est une chose impar­faite voi­là pour­quoi il faut la gérer.
    3) l’ accu­mu­la­tion du capi­tal est la source du pro­grès (maté­riel de son déten­teur et source de misère pour ses employés)
    Le déten­teur du capi­tal est lui aus­si employé de l’ accu­mu­la­tion. Ain­si il par­ti­cipe à son enri­chis­se­ment en terme d’ argent,
    et à sa misère en tant qu’ être social.
    4) le temps pas­sé à l’ accu­mu­la­tion du capi­tal, pour son déten­teur est du temps « futur » gagné.
    5) le temps « futur » gagné est du pré­sent per­du mais est la condi­tion de la ser­vi­tude du grand nombre seule source de
    la domi­na­tion du déten­teur du capital.
    5 bis) Le temps futur n’ existe pas.
    6) le capi­ta­lisme est une perte de temps et une domi­na­tion du temps.
    7) toute orga­ni­sa­tion qui fait perdre la jouis­sance du temps pré­sent est un totalitarisme.

    Je vous pro­pose comme Jeu/Je de conti­nuer car j’ ai peur de perdre mon temps

    Réponse
    • EFFAB

      ^^

      Nous devons consti­tuer un Comi­té ou Col­lec­tif Consti­tu­tion­nel, nous ou d’autres, peu importe, mais per­sonne d’autre, en tout cas, si vous avez bien saisi.
      Défi­nir ce pro­jet socié­tal d’en­ver­gure, ce para­digme basé sur l’hu­main et le res­pect de la vie et de l’en­vi­ron­ne­ment, à savoir, dans sa diver­si­té, sa beau­té, cette éco­no­mie de moyens et cette approche écologique.
      Dénon­cer et condam­ner tous les dys­fonc­tion­ne­ments et autres abus en tous genres, qu’ils soient libé­raux ou étatiques.

      Réponse
      • Eliade Guy

        je peus en être avec mes moyens

        Réponse
  33. Katharina

    POUR ANA,

    plus haut, zu écri­vais sur « la dette » des alle­mands » envers la Grèce. Je te disait que c’est cer­tai­ne­ment pas le peuple alle­mand d’au­joud’­hui (ni d’hier d’ailleurs) qui en pro­fi­tait, mais hier comme aujourd’­hui les BMW, Flick et Thys­sen ayant sui­vi la logique pour­rie « du mar­ché » hier comme aujourd’­hui. Je te disais aus­si qu’il faut faire atten­tion avec ces cli­chées en ces temps-ci puis­qu’ils sont TOUS ins­tru­men­ta­li­sés pour ce qu’il va venir maintenant.

    Je tiens à infor­mer que Mélen­chon a bien fait son pré-tra­vail en ren­dant rés­pon­sable caté­go­ri­que­ment « L’Al­le­magne » pour la pour­ri­ture de poli­tique del’Eu­rope et non pas l’i­dée de l’Eu­rope elle-même, fai­sant revivre les vieux sen­ti­ments et tous les cons s’y sont pré­ci­pi­tés sur son compte face­book à suivre ce qu’il a lancé.
    Juste après l’at­ten­tat de Char­lie Héb­do, leur coup conti­nue : la récu­pé­ra­tion des émotions.
    Le plan (puisque Le Spie­gel et tous les jour­naux aujourd’­hui le pré­parent minutieusement :
    on fait revivre les vieux sen­ti­ments pour pou­voir faire payer au peuple alle­mand ce que les BMW, Flick, Thys­sen ont pro­fi­té ET pour pou­voir ras­sem­bler les forces dans une vieille haine faiant ain­si pour empê­cher tout esprit d’a­mi­ti­tié. Consé­quence ? Le peuple alle­mand va sai­gner à blanc à la place des BMW, Thys­sen, Krupp, Flick qui ont accu­mu­lé des for­tunes fara­mi­neuses pour leurs comptes en Suisse. Pour­quoi ? Pour que le peuple alle­mand n’a plus avoir à se mettre contre le TAFTA, contre les ordures du plan, et pourque la bour­geoi­sie alle­mande soit à terre, eux qui sont beau­coup plus vigi­lants qu’en France, eux qui se sont mis contre la gare de Stutt­gart, contre le TAFTA entre beau­coup d’autres et qui ont encore des moyens de se le permettre.
    Car contraie­re­ment à ce que pré­tend Mélen­chon, le chô­mage dans les villes alle­mandes est à 25 pour­cents, la détresse dans l’an­cien RDA à 96 %, et le chô­mage là-bas entre 30 et 50 %.
    C’est simple et c’est un plan. Com­ment est-il pos­sible de ne pas l’a­voir com­pris ? Ils ne font que jouer avec des sen­ti­ments, c’est tout : une idée de pub. Pegi­da ? A mon avis payés. Le reste, ce que vous en voyez en France : la propagande.
    Puis regar­dez cela : http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​A​t​t​e​n​t​a​t​s​-​a​-​P​a​r​i​s​-​l​e​s​-​s​e​r​v​i​c​e​s​-​s​e​c​r​e​t​s​-​a​l​g​e​r​i​e​n​s​-​a​u​r​a​i​e​n​t​-​a​l​e​r​t​e​-​l​a​-​F​r​a​n​c​e​-​l​e​-​6​-​j​a​n​v​i​e​r​-​d​e​r​n​i​e​r​-​3​0​1​5​8​.​h​tml
    Donc il est temps de lais­ser par­tir ces peju­gés au lieu de co-agir.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Je croyais avoir répon­du dans ton sens.

      Réponse
    • Eliade Guy

      Il est clair que l’ union des peuples est néces­saire et que la classe des 99% est la même par­tout. Nous sommes tous Grec

      Réponse
    • Hervé

      Katha­ri­na,

      Mélen­chon, front de gauche. Or qui est à l’o­ri­gine de la catas­trophe sociale de la RDA ? Et d’ailleurs pour­quoi ça s’est appe­lé la RDA au fait ?
      Bien sûr le régime socia­liste n’est pas res­pon­sable… Pas plus qu’en URSS d’ailleurs, où 70 ans de com­mu­nisme ont sévi. Parce que sinon Mélen­chon n’est pas content. JL Mélen­chon qui était pour le oui à Maas­tricht en 1992.

      Il y a un autre gars qui s’ap­pelle Alexan­der Sol­je­nit­sine, qui dit : « moi j’ai vécu votre futur (à nous euro­péens) et c’est pas beau à voir »

      Tel­le­ment pas beau à voir que je réitère. L’Al­le­magne aus­si veut s’en aller de l’UE, et il serait sou­hai­table que la France en fasse autant. De l’UE, de l’€ et de l’O­TAN. Cf mon pre­mier mes­sage ici. Mais l’Al­le­magne ne veut pas être « ver­sailli­sée » une nou­velle fois par la France. C’est pour­quoi je crois que le retrait de la France serait un sacré mes­sage envers l’Al­le­magne et les Allemands.

      Réponse
      • Katharina

        Her­vé,
        je crois que je n’ai pas tout com­pris de votre message.
        mais sur un point que j’ai com­pris, vous vous trom­pez. Que l’Al­le­magne ne veuille pas être ver­sailli­sé. D’a­bord il ya beau­coup d’Al­le­magnes si vous vou­lez. Vous par­liez de Mer­kel (qui opère en fonc­tion des ordres de Washing­ton) ou vous par­liez des alle­mands bour­geois, ou des alle­mands riches ou des alle­mands travailleurs ?
        En Alle­magne « les » bour­geois sont net­te­ment plus vigi­lants qu’en France. Alors que les tra­vailleurs souffrent comme en France du mar­ché libre déchaî­né et du chô­mage. Cela sert à quoi donc ?

        Réponse
        • Hervé

          Ange­la Mer­kel n’a pas le choix. Mais je reste per­sua­dé qu’au fond d’elle, elle sou­haite en sor­tir. Les Alle­mands n’ont pas vou­lu de l’eu­ro. Pas plus les bour­geois que les tra­vailleurs. Sur­tout si vous me dites que les bour­geois sont plus pru­dent qu’en France. A vrai dire je ne connais pas beau­coup l’Al­le­magne, même si ce n’est pas faute d’a­voir essayé à une époque. J’en parle un peu plus bas dans un mes­sage certes un peu long. Mais on ne peut pas être enchaî­né à un pays éter­nel­le­ment. Pas plus que la France dans l’O­TAN. Il y aura un après UE, un après OTAN, quand les élites esti­me­ront qu’elles devront s’en débar­ras­ser. Mais en France, les élites sont très euro­péistes, trop.

          Et puis,
          si AfD=nazis
          si Ange­la Merkel(AM)=nazis (ce que disent de nom­breux grecs)
          alors AfD=AM
          Or l’AfD sou­haite que les nations récu­pèrent leur mon­naies res­pec­tives. CQFD

          Her­vé

          Réponse
      • Eliade Guy

        Si le peuple fran­çais veut s’ oppo­ser aux guerres alors nous avons inté­rêt à quit­ter l’ OTAN en effet

        Réponse
    • Hervé

      Et main­te­nant Katha­ri­na, une petite his­toire. La mienne.
      Vous sem­blez sou­vent déplo­rer l’  »équa­tion » Allemand=méchant ». Vous sem­blez par­fois aus­si en souf­frir, vous me dites si je me trompe. Je suis obli­gé de réagir. Je ne crois pas qu« Ana Sailland » ait été « méchante ». Je vais essayer de faire court. Parce qu’en réa­li­té c’est long et complexe.

      Petit, j’ai moi aus­si ver­sé dans l’an­ti-ger­ma­nisme violent et fana­tique. J’a­vais à peine 7 ans quand je décou­vris les deux guerres mon­diales, et même 187071. Soit trois guerres du seul fait des « Alle­mands ». Mais l’Al­le­magne ayant per­du les deux guerres prin­ci­pales, j’é­tais convain­cu que c’en était fait des Alle­mands, que ça n’exis­tait plus. Que c’é­tait un « groupe » du pas­sé. Que l’Al­le­magne était exclue défi­ni­ti­ve­ment de l’hu­ma­ni­té, que ce n’é­tait même pas un pays, un pays c’est res­pec­table, comme la France, que les Alle­mands n’é­taient pas des hommes mais des monstres assoif­fés de sang qui avaient eu ce qu’ils méri­taient. J’é­tais content au début.

      Pour­tant il y avait un pro­blème. Mon propre nom de famille(!!). Heu­reu­se­ment, je décou­vris très vite la cause. L’Al­sace. Mon grand-père était Alsa­cien, enrô­lé de force dans la Wehr­macht, puis tor­tu­ré par les « Alle­mands ». Il avait déser­té, ne s’é­tait jamais pré­sen­té à la caserne. L’Al­sace n’a­vait pas tou­jours été fran­çaise, ce qui était source de ten­sions pour moi, mais c’é­tait gérable. une flam­bée anti­ger­ma­nique sui­vit suite à la révé­la­tion du grand-père tor­tu­ré mais l’Al­le­magne était de toute façon détruite.
      Mais il y eut la coupe du monde de foot­ball de Juillet 1986 et… France-Alle­magne. Et comme je m’y « atten­dais », la France per­dit. Nor­mal, les Alle­mands c’est pas des humains ! Nou­velle flam­bée ger­ma­no­phobe. Très vio­lente. Appa­rem­ment pas près de s’é­teindre. Ces tor­tion­naires d’Al­le­mands étaient juste là !

      C’est alors que je com­pris des choses plus pro­fondes qui m’a­vaient échap­pé. « Vite » en alle­mand se disait « che­nel » ou « chnel » sans « e » et « atten­tion » res­sem­blait à « artoun ». On savait pas trop.. Cela peut sem­bler ano­din voire mar­rant. Mes parents le savaient de ceux qui avaient vécu la guerre. Mais voi­ci ce qui n’al­lait pas :
      – « c’est de l’al­le­mand » me dirent-ils fièrement.
      – Com­ment ça ? Ca n’existe plus.
      – Non mais les sol­dats Alle­mands par­laient. T’en par­le­ras à mamie.
      – Hein??? Quoi???… Ca parle???
      – Et puis va voir sur les plages si ça n’existe plus. Elles sont rem­plies d’Al­le­mands et de Hollandais. »
      Oulààà… La claque ! De toute façon j’a­vais sur­pris Jean-Michel Lar­qué (com­men­ta­teur de foot à l’é­poque)« bara­goui­nant » beau­coup trop avec un joueur Alle­mand. Il y avait quelque chose qui m’échappait.

      A la Noël 1987, à 10 ans, je me vis offrir un ordi­na­teur avec quelques jeux. L’un d’eux avait ses règles écrites en plu­sieurs langues. L’une d’elle, impos­sible à iden­ti­fier, s’ap­pe­lait « deutsch ». Curieux, je déci­dais, comme pour les autres (english, espa­nol), d’al­ler y jeter un oeil :
      « Papa, maman, mais qu’est-ce que c’est « deutsch » au juste ?
      – c’est « allemand »
      – Ousch!… Hooonn ! C’est vrai?? Com­ment savez-vous?????
      – Euhh… mh…
      J’y décou­vris avec sur­prise la véri­table ortho­graphe de « che­nel ». Le mot « vitesse » – je savais que c’é­tait celui-là parce qu’il était tout seul en fran­çais aus­si, y était tra­duit par « schnel­lig­keit ». Cela peut sem­bler très peu. Et l’  »alle­mand », le « deutsch », cette chose appa­rem­ment très dif­fi­cile, impos­sible à apprendre, à déchif­frer, confir­ma d’a­bord ce que j’en pen­sais. Pas humain ! Pour­tant j’y étais arri­vé, à cor­ri­ger « che­nel ». Peut-être « résou­drai-je » l’al­le­mand, dans 50 ans. Car j’a­vais plus l’im­pres­sion de résoudre quelque chose, un pro­blème, que de faire face à une langue.

      Trois mois plus tard, ce fut le drame, le vrai. Alors que le cha­pitre sur la seconde guerre mon­diale était fini à l’é­cole, que la chambre à gaz était « révé­lée » – que j’i­gno­rais com­plè­te­ment, jamais enten­du par­ler avant -, j’ap­pris la chan­son de Bar­ba­ra « Göt­tin­gen », où elle ose dire qu’elle « ver­se­rait une larme, s’il fal­lait reprendre les armes » pour cette ville.

      IMPENSABLE ! Nou­velle claque ! Mais cette chan­son pro-Alle­magne pleur­ni­charde n’é­tait pour moi qu’un appel aux armes. Il fal­lait la « détruire » ! En plus il y avait une liste de 4 pré­noms dont « Her­mann », avec « Peter » « Hel­ga » et « Hans ». Or « Her­mann » c’é­tait trop proche de… Her­vé. Si mon propre pré­nom s’y met, où va-t-on !
      Aux armes citoyens!!! For­mez vos bataillons!!! En plus un prof d’al­le­mand était venu nous expli­quer les langues étran­gères au col­lège, c’é­tait pour l’an­née pro­chaine ! Et de nous expli­quer que l’al­le­mand… ça existe encore et ça s’en­seigne au col­lège!!! La pro­vo­ca­tion suprême ! Pas question !

      Ce qui n’al­lait pas en réa­li­té, c’é­tait évident, je le savais per­ti­nem­ment, c’é­tait que je n’ad­met­tais pas cette ori­gine alsa­cienne trop proche de la Ger­ma­nie. J’au­rais don­né n’im­porte quoi pour m’ap­pe­ler dif­fé­rem­ment. J’en étais main­te­nant conscient, mais à qui en par­ler ? En avais-je sim­ple­ment le droit ? A la « bataille de Göt­tin­gen », Les idées ger­ma­no­phobes furent vain­cues. Défi­ni­ti­ve­ment ! Et si la France avait, elle aus­si, des choses à se faire par­don­ner vis-à-vis de l’Allemagne ?

      Je ter­mi­ne­rai là-des­sus, la suite n’est pas inté­res­sante pour illus­trer mon pro­pos. Juste que je fis de l’al­le­mand pour éteindre les flammes, contre l’a­vis de mon grand-père pour­tant décé­dé en 1980. Ce der­nier ne fut jamais indem­ni­sé ; je crois bien qu’il refu­sa d’ailleurs. Il détes­tait l’Al­le­magne, mais cela ne l’empêcha pas d’en­voyer ses enfants en camp de recons­truc­tion après la guerre, camp de plu­sieurs semaines, dans la ville de Donau-Eschin­gen (« Donoa­schin­gen » comme dit mon père:)). Ce n’est que très tard, récem­ment, que j’ai com­pris la por­tée du geste de mon grand-père.

      Croyez-moi Katha­ri­na. Je sais ce que c’est de se faire trai­ter de tout (nazi, sale boche, etc…). J’y ai eu droit. j’ai don­né. Juste parce que je fai­sais de l’al­le­mand aus­si avec l’an­glais. A cause d’in­di­vi­dus mani­pu­lés par d’autres dont je n’o­se­rai par­ler ici. La ger­ma­no­pho­bie a même plu­sieurs fois failli réap­pa­raître. Mais je savais que ça n’a­vait plus rien à voir avec celle du début, défi­ni­ti­ve­ment enter­rée. Je ne peux pas chan­ger ce que je suis, pa

      Réponse
    • Hervé

      Et main­te­nant Katha­ri­na, une petite his­toire. La mienne.
      Vous sem­blez sou­vent déplo­rer l’  »équa­tion » Allemand=méchant ». Vous sem­blez par­fois aus­si en souf­frir, vous me dites si je me trompe. Je suis obli­gé de réagir. Je ne crois pas qu« Ana Sailland » ait été « méchante ». Je vais essayer de faire court. Parce qu’en réa­li­té c’est long et complexe.

      Petit, j’ai moi aus­si ver­sé dans l’an­ti-ger­ma­nisme violent et fana­tique. J’a­vais à peine 7 ans quand je décou­vris les deux guerres mon­diales, et même 187071. Soit trois guerres du seul fait des « Alle­mands ». Mais l’Al­le­magne ayant per­du les deux guerres prin­ci­pales, j’é­tais convain­cu que c’en était fait des Alle­mands, que ça n’exis­tait plus. Que c’é­tait un « groupe » du pas­sé. Que l’Al­le­magne était exclue défi­ni­ti­ve­ment de l’hu­ma­ni­té, que ce n’é­tait même pas un pays, un pays c’est res­pec­table, comme la France, que les Alle­mands n’é­taient pas des hommes mais des monstres assoif­fés de sang qui avaient eu ce qu’ils méri­taient. J’é­tais content au début.

      Pour­tant il y avait un pro­blème. Mon propre nom de famille(!!). Heu­reu­se­ment, je décou­vris très vite la cause. L’Al­sace. Mon grand-père était Alsa­cien, enrô­lé de force dans la Wehr­macht, puis tor­tu­ré par les « Alle­mands ». Il avait déser­té, ne s’é­tait jamais pré­sen­té à la caserne. L’Al­sace n’a­vait pas tou­jours été fran­çaise, ce qui était source de ten­sions pour moi, mais c’é­tait gérable. une flam­bée anti­ger­ma­nique sui­vit suite à la révé­la­tion du grand-père tor­tu­ré mais l’Al­le­magne était de toute façon détruite.
      Mais il y eut la coupe du monde de foot­ball de Juillet 1986 et… France-Alle­magne. Et comme je m’y « atten­dais », la France per­dit. Nor­mal, les Alle­mands c’est pas des humains ! Nou­velle flam­bée ger­ma­no­phobe. Très vio­lente. Appa­rem­ment pas près de s’é­teindre. Ces tor­tion­naires d’Al­le­mands étaient juste là !

      C’est alors que je com­pris des choses plus pro­fondes qui m’a­vaient échap­pé. « Vite » en alle­mand se disait « che­nel » ou « chnel » sans « e » et « atten­tion » res­sem­blait à « artoun ». On savait pas trop.. Cela peut sem­bler ano­din voire mar­rant. Mes parents le savaient de ceux qui avaient vécu la guerre. Mais voi­ci ce qui n’al­lait pas :
      – « c’est de l’al­le­mand » me dirent-ils fièrement.
      – Com­ment ça ? Ca n’existe plus.
      – Non mais les sol­dats Alle­mands par­laient. T’en par­le­ras à mamie.
      – Hein??? Quoi???… Ca parle???
      – Et puis va voir sur les plages si ça n’existe plus. Elles sont rem­plies d’Al­le­mands et de Hollandais. »
      Oulààà… La claque ! De toute façon j’a­vais sur­pris Jean-Michel Lar­qué (com­men­ta­teur de foot à l’é­poque)« bara­goui­nant » beau­coup trop avec un joueur Alle­mand. Il y avait quelque chose qui m’échappait.

      A la Noël 1987, à 10 ans, je me vis offrir un ordi­na­teur avec quelques jeux. L’un d’eux avait ses règles écrites en plu­sieurs langues. L’une d’elle, impos­sible à iden­ti­fier, s’ap­pe­lait « deutsch ». Curieux, je déci­dais, comme pour les autres (english, espa­nol), d’al­ler y jeter un oeil :
      « Papa, maman, mais qu’est-ce que c’est « deutsch » au juste ?
      – c’est « allemand »
      – Ousch!… Hooonn ! C’est vrai?? Com­ment savez-vous?????
      – Euhh… mh…
      J’y décou­vris avec sur­prise la véri­table ortho­graphe de « che­nel ». Le mot « vitesse » – je savais que c’é­tait celui-là parce qu’il était tout seul en fran­çais aus­si, y était tra­duit par « schnel­lig­keit ». Cela peut sem­bler très peu. Et l’  »alle­mand », le « deutsch », cette chose appa­rem­ment très dif­fi­cile, impos­sible à apprendre, à déchif­frer, confir­ma d’a­bord ce que j’en pen­sais. Pas humain ! Pour­tant j’y étais arri­vé, à cor­ri­ger « che­nel ». Peut-être « résou­drai-je » l’al­le­mand, dans 50 ans. Car j’a­vais plus l’im­pres­sion de résoudre quelque chose, un pro­blème, que de faire face à une langue.

      Trois mois plus tard, ce fut le drame, le vrai. Alors que le cha­pitre sur la seconde guerre mon­diale était fini à l’é­cole, que la chambre à gaz était « révé­lée » – que j’i­gno­rais com­plè­te­ment, jamais enten­du par­ler avant -, j’ap­pris la chan­son de Bar­ba­ra « Göt­tin­gen », où elle ose dire qu’elle « ver­se­rait une larme, s’il fal­lait reprendre les armes » pour cette ville.

      IMPENSABLE ! Nou­velle claque ! Mais cette chan­son pro-Alle­magne pleur­ni­charde n’é­tait pour moi qu’un appel aux armes. Il fal­lait la « détruire » ! En plus il y avait une liste de 4 pré­noms dont « Her­mann », avec « Peter » « Hel­ga » et « Hans ». Or « Her­mann » c’é­tait trop proche de… Her­vé. Si mon propre pré­nom s’y met, où va-t-on !
      Aux armes citoyens!!! For­mez vos bataillons!!! En plus un prof d’al­le­mand était venu nous expli­quer les langues étran­gères au col­lège, c’é­tait pour l’an­née pro­chaine ! Et de nous expli­quer que l’al­le­mand… ça existe encore et ça s’en­seigne au col­lège!!! La pro­vo­ca­tion suprême ! Pas question !

      Ce qui n’al­lait pas en réa­li­té, c’é­tait évident, je le savais per­ti­nem­ment, c’é­tait que je n’ad­met­tais pas cette ori­gine alsa­cienne trop proche de la Ger­ma­nie. J’au­rais don­né n’im­porte quoi pour m’ap­pe­ler dif­fé­rem­ment. J’en étais main­te­nant conscient, mais à qui en par­ler ? En avais-je sim­ple­ment le droit ? A la « bataille de Göt­tin­gen », Les idées ger­ma­no­phobes furent vain­cues. Défi­ni­ti­ve­ment ! Et si la France avait, elle aus­si, des choses à se faire par­don­ner vis-à-vis de l’Allemagne ?

      Je ter­mi­ne­rai là-des­sus, la suite n’est pas inté­res­sante pour illus­trer mon pro­pos. Juste que je fis de l’al­le­mand pour éteindre les flammes, contre l’a­vis de mon grand-père pour­tant décé­dé en 1980. Ce der­nier ne fut jamais indem­ni­sé ; je crois bien qu’il refu­sa d’ailleurs. Il détes­tait l’Al­le­magne, mais cela ne l’empêcha pas d’en­voyer ses enfants en camp de recons­truc­tion après la guerre, camp de plu­sieurs semaines, dans la ville de Donau-Eschin­gen (« Donoa­schin­gen » comme dit mon père:)). Ce n’est que très tard, récem­ment, que j’ai com­pris la por­tée du geste de mon grand-père.

      Croyez-moi Katha­ri­na. Je sais ce que c’est de se faire trai­ter de tout (nazi, sale boche, etc…). J’y ai eu droit. j’ai don­né. Juste parce que je fai­sais de l’al­le­mand aus­si avec l’an­glais avec des résul­tats bien supé­rieurs à ceux que j’a­vais pré­vus. A cause d’in­di­vi­dus mani­pu­lés par d’autres dont je n’o­se­rai par­ler ici. La ger­ma­no­pho­bie a même plu­sieurs fois failli réap­pa­raître. Mais je savais que ça n’a­vait plus rien à voir avec celle du début, défi­ni­ti­ve­ment enter­rée. Répondre à la haine par la haine, c’est tou­jours de la haine. On ne peut pas chan­ger ce qu’on est.
      En espé­rant n’a­voir pas été trop long…

      Her­vé

      Réponse
      • Hervé

        Tiens, deux fois… Et pourquoi ?

        Réponse
        • Ana Sailland

          Ma très grande faute a été de par­ler de la dette de l’Al­le­magne à la Grèce, en com­met­tant l’er­reur d’u­ti­li­ser le terme géné­rique « alle­magne », qui pou­vait faire confondre les gens simples avec les grands groupes financiers.

          Je suis vrai­ment déso­lée que cela ait pro­vo­qué +/- quinze jours de tourment.

          Je suis d’au­tant plus déso­lée que le sujet mérite quand même attention.
          Car le peuple Grec lui aus­si souffre de la confu­sion des genres, entre le peuple et les ploutocrates.

          C’est ce qu’on appelle dans les milieux alter­mon­dia­listes, ou au CADTM : la dette odieuse.

          Mais au lieu de com­prendre que nous sommes ensemble, nous nous enli­sons trop sou­vent dans des guerres lexi­cales. C’est débile.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Las madres de la pla­za de Majo portent ou por­taient cette ban­de­role : No a la deu­da externa.
            ->
            Le pro­blème est pla­né­taire, les puis­sants créent la dette et les modestes perdent leurs dents.

            Donc si Mme Mer­kel ou qui que ce soit d’autre est ferme sur la ques­tion de la dette, je ne vois pas pour­quoi on ne lui enver­rait pas dans les gen­cives un cer­tain passé.

            Et cela ne consti­tue en aucun cas ma chère Katha­ri­na une omis­sion de la résis­tance alle­mande pen­dant la seconde guerre mon­diale : c’est un autre sujet.

            Une erreur tac­tique à défaut d’être morale a été en 1918 de deman­der trop. Et ces exi­gences inte­nables ont été l’un des fer­ments du drame futur.
            Il n’est évi­dem­ment pas dans mon pro­pos de sug­gé­rer la répé­ti­tion de cette bévue.
            Mais alors, que l’ « élite » de l’UE de 2015 se modère.

            Espoir vain, car l’UE, par sa struc­ture et ses prin­cipes prag­ma­tiques … est fasciste.

      • Katharina

        Ouuuuf, tel­le­ment de réponses ! Merci.
        Non, per­son­nel­le­ment je ne souffre pas . Et je ne crois pas non plus que Ana est méchante, jamais- j’ai pas dit cela, non ?
        MAIS il m’ar­rive de me mettre en colère contre des pré­ju­gés stu­pides. Sur­tout quand on a eu un échange super dès le début.
        Mais pas pen­dant 15 jours, Ana, j’ai répon­du au cours des évènements.
        Pour Mer­kel, oui, balance lui un truc, t’es la bien­ve­nue, mais sache que ce sera tou­jours le peuple qui paye­ra et jamais ceux qui en ont profité.
        La meilleure des choses serait de ren­con­trer des amis alle­mands, de goû­ter de ce vent bizar­roide qui souffle sur Ber­lin venant de l’est, de loin, des plaines sibé­riennes et qui a jeté une espèce de prag­ma­tisme sur les gens de Ber­lin qui ont connu toute sorte de chan­ge­ments et de sécousses. La meilleure chose du monde : se rencontrer.

        Et voi­ci une des rai­sons pour­quoi je vous adore : https://​you​tu​.be/​I​S​y​O​i​B​v​g​3tA

        Réponse
        • Hervé

          Héhé, impos­sible de visionner

          Réponse
          • Katharina

            Gad Elma­leh you­tube (Ges­tuelle des francais)

          • Katharina

            je tiens à pré­ci­ser que je m’en fous copieu­se­ment de la natio­na­li­té ou de l’o­ri­gine de quelqu’un(e) d’humain(e).

          • Hervé

            Katha­ri­na, j’ai essayé de la regar­der. Résul­tat : cen­su­rée. Eton­nant que Gad Elma­leh soit cen­su­ré d’ailleurs.

            Her­vé

          • Katharina

            Ah, dom­mage ! Pro­ba­ble­ment à cause de la vente en France.

        • EFFAB

          Si besoin était encore, pour récon­ci­ler les der­niers récal­ci­trants, entre France et Alle­magne, il y a aus­si ce film et ce très joli pas­sage concer­nant la culture, la musique et la lit­té­ra­ture, à je ne sais plus trop quel moment de ce film de Jean-Pierre MELVILLE, « Le Silence de la mer » (1947)

          Réponse
          • Katharina

            Bon­jour Effab, je n’ai pas encore trou­vé le film, merci !
            Mais sache que je ne rentre pas dans ce jeu adver­saires France/Allemagne que je n’ai jamais connu.
            Récem­ment j’ai pu consta­ter (depuis les dis­cours anti-alle­mands et pas anti-Mer­kel mal­heu­reu­se­ment, de Mélen­chon) qu’é­nor­mé­ment de fran­cais ne savent abso­lu­ment rien de Ber­lin ni de ses habi­tants à part des images de nazis en bottes et képis. C’est pas mon problème.
            J’ai pour­tant eu la joie de par­ta­ger un échange pas­sion­nel entre les anar­chistes ici sur ce blog génial d’E­tienne. J’ai été lar­ge­ment ins­pi­ré et heu­reuse déjà et compte contri­buer encore sur­tout lorsque je sens arri­ver des ruses. J’ai consta­té la ruse lan­cée par Mélen­chon : « Les alle­mands veulent le pou­voir » alors que c’est l’UE avec ses vas­sales aux pou­voirs finan­ciers qui le veulent.
            J’ai vu arri­ver la meute unie scan­dant : « Alle­mands dehors » alors qu’au­jourd’­hui ce ne sont uni­que­ment des slo­gans qui aident tou­jours per­sonne d’autre que les Ker­ry, les Biden, les banques, les mana­gers et j’en passe. J’ai flai­ré la fausse piste et puisque j’ha­bite à Ber­lin je peux témoi­gner de faits que vous ne lirez pas dans Le Monde ni dans d’autre jour­naux. J’ai tou­jours vu un peu plu­tôt, j’y peut rien. Mais je peux me trom­per bien sûr.
            Cha­leu­reu­se­ment Kath

  34. Gaudefroy

    Ami­tiés à étienne et aux gen­tils virus pour la nou­velle année.

    Le com­plot de la France du Qatar et du crime orga­ni­sé contre la Lybie et la Syrie, cou­ra­geu­se­ment dénon­cé par un VRAI journaliste :

    https://​you​tu​.be/​7​S​6​W​7​J​z​O​O9g

    Il pré­pare son pro­chain livre inti­tu­lé 56, cad 56 per­son­na­li­tés et hauts fonc­tion­naires Fran­çais com­plices du crime orga­ni­sé depuis les années 90 et l’a­vè­ne­ment de la clique de Sar­ko­zy… A‑t-il seule­ment un garde du corps ?

    Même com­pli­ci­té des USA avec des groupes cri­mi­nels afin de com­plo­ter contre des pays pour les déman­te­ler : « Dji­had USA  » chez l’a­mi Collon.

    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​d​e​d​&​v​=​-​q​V​O​W​t​C​Q​mtU

    Essayons d’a­che­ter leurs livres pour les sou­te­nir quitte à les revendre ensuite sur ebay pour ache­ter de la dynamite 😉

    Réponse
    • Hervé

      Ooh, elle y est deux fois???

      Réponse
  35. EFFAB

    ça fait du bien d’en­tendre ça à la télé !…

    Réponse
    • Eliade Guy

      Bien sûr … on a tous regar­dé l’ excellent Michel Col­lon … mais c’ est pas ce qui va chan­ger notre ima­gi­naire colo­ni­sé par la domi­na­tion actuelle .. et ce n’ est qu’ une consé­quence (tout le fatras de l’ OTAN et le dési­gné ter­ro­risme) de notre impuis­sance poli­tique .. et donc mieux reve­nir à la cen­tra­li­té qui nous occupe
      Je dirais même qu’ il est grand temps.
      Je pro­pose à la place l’ excel­lente vidéo de Fré­de­ric Lor­don sur les chan­ge­ments anthro­po­lo­giques et la colo­ni­sa­tion de l’ ima­gi­naire excer­cées par le Capi­tal sur nos socié­tés. Ça vient en réso­nance aux publi­ca­tions d’ Etienne sur le cona­tus des mana­gers. (je ne mets que le lien car j’ ai remar­qué que les vidéos encas­trées ralen­tis­saient lar­ge­ment le site)
      http://​you​tu​.be/​z​r​P​w​2​8​G​X​3Ys

      Réponse
      • EFFAB

        Entre un intel­lec­tuel bien éta­bli qui ne jure que par Spi­no­za et une ‘inves­ti­ga­trice’ qui flirte entre poli­tique et théâ­tra­li­té, on peut pré­fé­rer cepen­dant d’autres choses en paral­lèle, des réflexions de mon­sieur et madame-tout-le-monde aux ‘concepts’ moins dia­lec­tiques et verbieux ^^

        Réponse
        • Eliade Guy

          Très sûre­ment … moi … un cer­tain aca­dé­misme m’ aide .. mais c’ est seule­ment moi … je n’ ai pas tant besoin que cela de gourou

          Réponse
  36. EFFAB

    httpv://www.youtube.com/watch?v=0c9OTFJJ2U

    Réponse
  37. EFFAB

    ?!…

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Mer­ci à vous deux. Deux excel­lents vidéos, somme toute, com­plé­men­taires. Cyrul­nik explique Chiesa.

      Réponse
  38. Hervé

    Boris Cyrul­nik. Le « psy­chiâtre » du nazisme. Qui vient nous dire que la période que nous vivons res­semble à la mon­tée du nazisme. Mais où est Hit­ler ? Où sont les nazis ? Où sont ces masses de gens le bras ten­du aujourd’­hui ? Je croyais qu’­Hit­ler n’a­vait pas dépas­sé 44% dans les urnes et donc jamais été majo­ri­taire. Ah oui. Ce sont les ter­ro­ristes, bien sûr. Ben ouais Hit­ler est mort depuis long­temps je pense. Ou alors il a 126 ans cette année.:)) Ah mais atten­tion, hein ? Pas d’amalgame ! 

    Mais alors que pense Boris Cyrul­nik du DSM‑5 ? Cette nou­velle bible des psy­chiatres et des mala­dies men­tales ? Lui qui semble dénon­cer le fanatisme ?

    Regar­dez :

    « Est-ce que la non-confor­mi­té et la libre-pen­sée sont une mala­die men­tale ? Selon la der­nière édi­tion du DSM-IV (Manuel diag­nos­tique et sta­tis­tique des troubles men­taux), oui.

    Ce manuel iden­ti­fie une nou­velle mala­die men­tale appe­lée « trouble oppo­si­tion­nel avec pro­vo­ca­tion » ou TOP. Cette mala­die est défi­nie comme un « sché­ma conti­nu de déso­béis­sance, d’hostilité et de pro­vo­ca­tion » et les symp­tômes incluent la remise en ques­tion de l’autorité, la néga­ti­vi­té, la défiance, la contra­dic­tion, et le fait d’être faci­le­ment agacé.

    Le DSM-IV est le manuel uti­li­sé par les psy­chiatres pour diag­nos­ti­quer les mala­dies men­tales, et à chaque nou­velle édi­tion, il y a des dizaines de ces nou­velles mala­dies. Sommes-nous en train de deve­nir de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus dif­fi­cile d’être en bonne san­té men­tale ? Les auteurs du DSM-IV déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces mala­dies aujourd’hui.

    Les nou­velles mala­dies men­tales iden­ti­fiées par le DSM-IV incluent l’arrogance, le nar­cis­sisme, la créa­ti­vi­té supé­rieure à la moyenne, le cynisme, et le com­por­te­ment anti­so­cial. Ce que nous appe­lions des traits de per­son­na­li­té autre­fois sont désor­mais des mala­dies men­tales. Et il existe des traitements.

    Au cours des 50 der­nières années, le DSM-IV est pas­sé de 130 à 357 de ces mala­dies. La majo­ri­té de ces mala­dies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diag­nos­tic impor­tant pour l’industrie psy­chia­trique, il a éga­le­ment été res­pon­sable des chan­ge­ments sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipo­laires et des dépres­sions chez les enfants a été en grande par­tie à cause du manuel qui iden­ti­fie cer­tains com­por­te­ments comme des symp­tômes. Un article du Washing­ton Post a fait remar­quer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diag­nos­ti­qué avec un TOP et il serait médi­ca­men­té jusqu’à ce qu’il rede­vienne normal.

    Selon le DSM-IV, les adultes peuvent souf­frir des mêmes mala­dies que les enfants. Cela devrait don­ner une rai­son de s’inquiéter aux libres-pen­seurs. L’Union Sovié­tique uti­li­sait de nou­velles mala­dies men­tales pour les répres­sions poli­tiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convic­tions du Par­ti com­mu­niste déve­lop­paient une nou­velle forme de schi­zo­phré­nie. Ils souf­fraient du délire de croire que le com­mu­nisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été iso­lés, médi­ca­men­tés de force et ont subi une thé­ra­pie répres­sive pour les rame­ner à la raison.

    Lorsque la der­nière édi­tion du DSM-IV a été publiée, l’identification de symp­tômes de diverses mala­dies men­tales chez les enfants a entraî­né une aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive de la médi­ca­tion des enfants. Cer­tains États ont même des lois qui per­mettent aux agences de pro­tec­tion de soi­gner de force, et ont même ren­du le refus de prendre des médi­ca­ments pas­sible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne une image effrayante à tous ceux qui sont non-confor­mistes. Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrières-pensées, qua­li­fier la libre-pen­sée et la non-confor­mi­té de mala­die men­tale est une bombe à retar­de­ment d’abus en tout genre. Cela peut faci­le­ment deve­nir une arme dans l’arsenal d’un État répressif. » 

    Source : esprits​cien​ce​me​ta​phy​siques​.com

    Allez hop ! Etienne Chouard et d’autres, AU TROU!:))) Ou plu­tôt obli­ga­tion de « soins ». Et hop la pilule magique qui fait voir la vie en rose ! Demain, grâce à des Boris Cyrul­nik et ses copains qui pondent des blocs pareils – 3000 pages -, on sera tous des malades men­taux ultra-sur­veillés. D’ailleurs ça va pas tar­der au vu de la tour­nure des « évènements ». 

    Vous ne croyez-pas les médias ? Allez hop ! Néga­tion­niste ! Condam­nés au même titre que ceux qui « renient la shoah ». Allez hop ! Au char­bon bande de Faurisson ! 

    Vers quoi croyez-vous qu’on va avec cette affaire Char­lie-Heb­do ? Des gens comme ça Katha­ri­na, et les autres, sont tout autant des fanatiques.

    Her­vé

    Réponse
    • Eliade Guy

      heu … l’ article que vous met­tez en ligne sur le DSM a l’ air plu­tôt cri­tique, non ?
      Et boris cyrul­nik a l’ air plu­tôt cri­tique contre l’ oli­gar­chie mani­pu­la­trice, non ?

      Réponse
      • Ana Sailland

        Her­vé, l’a­vez vous vision­née la vidéo ?

        Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Her­vé,
      Puisque j’ai aimé le vidéo de Cyrul­nik ( je pré­fère Buck­mins­ter Ful­ler), cela ne fait pas de moi un fana­tique à moins que j’en devienne un de vous… si vous le méritez!…Excusez-moi de ne pas m’é­tendre davan­tage, je cherche la signi­fi­ca­tion du mot ORENDA chez les Iro­quois, asso­cié au MANA poly­né­sien ou au Mani­tou des Sioux. En mars,ai-je appris hier, il y aura une grande marche d’au­toch­tones, pan-cana­dienne, pour remettre à l’a­vant ‑plan le matriar­cat, la matri­li­néa­ri­té. Vous en enten­drez peut-être par­ler si les nou­velles sont audibles. Les pétro­lières sont visées par Cyrul­nik. Les Iro­quois et moi ne vou­lons plus du pétrole. Cher­chez un vidéo à Sorel-Tra­cy contre le trans­port des pétroles issus de sables bitu­mi­neux par bateaux.

      Réponse
      • Eliade Guy

        « Main­te­nant c’ est vous les Indiens » .. sur cette vidéo : le retour des peuples colo­ni­sés et mas­sa­crés .. ça fait du bien
        J’ entends dans cette vidéo un indien dire : « Ce n’ est pas les gens qui sont méchants mais le sys­tème de gou­ver­nance auquel vous avez succombé »
        Etienne est un indien … je suis Indien
        http://​you​tu​.be/​b​c​B​4​l​z​H​Q​jpk

        Réponse
        • Eliade Guy

          Titre de la vidéo :
          Marche contre le pétrole des sables bitu­mi­neux, Sorel-Tra­cy, le 26 octobre 2014

          Réponse
    • joss

      Cela fait pen­ser au « meilleur des mondes » d’A. Hux­ley mais ce ne sont que les consé­quences de notre tota­li­ta­risme mar­chand (Guy debord).

      Chez Big Phar­ma, ce n’est pas seule­ment lié à la psy­chia­trie, mais aux médi­ca­ments en géné­ral. Ils font du nou­veau avec du vieux (pas besoin de beau­coup de recherche qui coûte cher). Dès que le médi­ca­ment est en fin de vie (fin de bre­vet), ils leur trouvent de nou­velles vies. Pas vrai­ment de vraies nou­velles molé­cules (inno­vantes).
      Ils uti­lisent des patients pour des cobayes non rému­né­rés en les pla­çant dans des pro­to­coles déci­dés au niveau euro­péen (par exemple méde­cine du can­cer) sans liber­té de choix même s’il existe un autre pro­to­cole qui a fait ses preuves (mais qui coûte moins cher). Ils inventent de nou­velles mala­dies (par exemple en psy­chia­trie) ou abaissent les cri­tères de tests san­guins (ou autres) pour aug­men­ter les parts de mar­ché. Ils adaptent les résul­tats d’é­tudes ou les méthodes de manière à atteindre les per­for­mances pro­mises des molé­cules étu­diées. Pour noyer les études contra­dic­toires (sous finan­cées), ils publient et repu­blient des paquets d’é­tudes allant dans leur direction.

      Réponse
    • Katharina

      Aux grands maux des grands remèdes.

      Ici, les com­men­ta­teurs postent des trucs qui nous paraissent utiles et inté­res­sants d’a­près ce que j’ai com­pris. Ce psy­chiatre dont j’ai enten­du la pre­mière fois à l’oc­ca­sion de cette inter­view, n’y a rien à foutre de ce cata­logue TOP, il n’y est ni la cause ni l’au­teur, ni le défenseur. 

      Je l’ai pos­té parce qu’il a dit dans cette inter­view des trucs vrais. Il a eu l’ex­pé­rience directe avec les nazis fran­cais, il a per­son­nel­le­ment connu des choses dont nous n’a­vons qu’en­ten­du par­ler. Et il s’en est sor­ti. C’est d’ailleurs l’ex­pé­rience qu’ont fait beau­coup de gens qui ont direc­te­ment connu une forme de ter­reur- il dénonce la bana­li­té de la cruau­té. Pas banal dans les consé­quences, banal dans l’es­prit. Et il parle des mani­pu­la­teurs qui se servent d’une fai­blesse pour en tirer du pro­fit – banal : pouvoir.

      J’ai mis l’in­ter­view parce que comme par­tout dans le monde je me demande qu’est-ce que cet atten­tat à Char­lie Héb­do pré­pare. Qu’est-ce que cela veut dire, qu’est-ce qui nous échappe et vers quoi nous allons.

      Boris Cyrul­nik enlève l’i­dée que des fana­tiques soient nés monstres tout en ne pas les excu­sant mais en ana­ly­sant. Il parle des écrits de Vik­tor Klem­pe­rer (vous avez lu Klem­pe­rer ? C’est pas­sion­nant), il dénonce la saga des monstres, car il n’y en a pas. On n’est pas né monstre. Pas comme dans les comtes de fée. Il com­pare, et il a tout à fait rai­son à mes yeux. La saga des monstres a emme­né tant de morts. On se croyait jus­ti­fié à les tuer. 

      Au moyen âge, les bos­sus, les « monstres », les malades, été chas­sés de la ville, parce qu’un tel ne pou­vait pas être une créa­tion de dieu, (qui est un artiste et ne crée seule­ment les bons gens droits) donc on les met­tait dans les maré­cages devant les villes et ne les lais­sait reve­nir que le jour de l’an où ils se don­naient de coeur joie à dénon­cer dans des paro­dies phan­tas­tiques tous le beaux gosses qui se croyaient à la droite de dieu.
      La pen­sée se perpétue.
      Et jus­te­ment il com­pare les dia­bo­li­sa­tions. Autre­fois : la réduc­tion de la com­pléxi­té d’une socié­té à une simple image noir/blanc, bon/méchant, et il découvre le même sché­ma dans ce que pro­page la presse uni­fiée aujourd’­hui pour « les isla­mistes » ou même « les russes » vis-à-vis des bons chré­tiens, boud­dhistes, juifs.
      Il faut écou­ter les dis­cours de Valls p.e. et on y est.
      Cyrul­nik parle de ce dan­ger et il parle des solu­tions. Cela n’a rien de fanatique.

      Réponse
      • Ana Sailland

        La ques­tion de ce qui dans un des­tin fait qu’un tel devient pour le futur un éclai­rage lumi­neux ou au contraire un pro­duc­teur de mal­heur est essen­tielle, et Boris Cyrul­nik tente d’y répondre.

        Il parle des âmes lar­guées par la socié­té comme d’un récep­tacle idéal pour la per­ver­sion que d’autres per­vers choi­si­ront d’y introduire.
        Et là je le suis à 100%.

        Par­tant de ça, l’en­ne­mi, c’est le lar­guage, pas le largué.
        Et s’il faut mon­trer des gens du doigt, ce sont bel et bien ceux qui bien qu’é­tant aux com­mandes auto­risent voire orga­nisent les zones de lar­guages, je veux par­ler pour être claire du consor­tium ploutocrates+politiques.

        Et que ce soient ces gens là qui invitent les gens à mani­fes­ter contre les consé­quences de leur incon­sé­quence m’a vrai­ment don­né de l’urticaire.

        A ce pro­pos, pour aller plus loin que le débat pré­sent, je vou­drais reve­nir à Mon­tes­quieu et à la sépa­ra­tion des pou­voirs. Il y a des pou­voirs évi­dents, tels que loi, jus­tice, police, pour ne citer qu’eux. Qui doivent être sépa­rés. Mais ceux qui détiennent et par­tage en club res­treint ces pou­voirs tech­niques devraient être tenus de s’abs­te­nir de toute inter­ven­tion sur l’é­mo­tion­nel de la nation, au contraire de ce qui vient de se pas­ser. Il y a là une confu­sion des genres qui me semble être très dangereuse.
        Car si ceux qui détiennent loi, jus­tice et force se mêlent en plus de gou­ver­ner les âmes et de don­ner le signal des larmes, les risques les plus inima­gi­nables deviennent pos­si­ble­ment proches.

        La loi ne défi­nit pas le bien mais les atti­tudes, la jus­tice et la force font res­pec­ter la loi. Mais l’é­mo­tion est hors du champ de ces pou­voirs, et c’est quand l’é­mo­tion et la défi­ni­tion du bien et de la morale sont cap­tées par le pou­voir que le tota­li­ta­risme démarre. Mul­ti­forme, certes, mais tou­jours avec cette inclusion.

        (Sans m’appesantir sur le fait que ceux qui cen­surent parlent de liber­té d’ex­pres­sion. Mais bon …)

        Réponse
        • Hervé

          Ce même Mon­tes­quieu qui disait :

          Dans une monar­chie, nul n’est au des­sus du prince. Mais dans une répu­blique, cer­tains seront au des­sus des lois…

          CQFD. Et si vous n’etes pas d’ac­cord, c’est à Hen­ri Guille­min qu’il faut écrire…

          Her­vé

          Réponse
  39. Hervé

    Ou làlààà!…

    Bon je me dou­tais bien que j’al­lais ici faire un tol­lé. Et en plus cer­tains vou­draient être fana­tiques de moi?:)))) Sérieux les gars?:))) J’ai la grosse tête là, atten­tion!:) Qui sait ce que je pour­rais m’i­ma­gi­ner. Tiens je vais enta­mer une car­rière de dic­ta­teur allez hop!:))

    Ana Sailland, et aus­si un peu aux autres, bien sûr que j’ai vision­né la vidéo de Boris Cyrul­nik. Vous dites que « La loi ne défi­nit pas le bien mais les atti­tudes, la jus­tice et la force font res­pec­ter la loi. Mais l’émotion[qui, elle aus­si, défi­nit les atti­tudes, NdA] est hors du champ de ces pou­voirs, et c’est quand l’émotion et la défi­ni­tion du bien et de la morale sont cap­tées par le pou­voir que le tota­li­ta­risme démarre. Mul­ti­forme, certes, mais tou­jours avec cette inclu­sion. » Vous avez entiè­re­ment rai­son. Je vous suis à 200%. D’ailleurs c’est pour ça qu’il y a des lois anti­ré­vi­sion­nistes, dites mémo­rielles. Parce que l’é­mo­tion­nel est en dehors du champ du pou­voir et qu’il ne doit pas être cap­té par le pou­voir. L’at­ten­tat de Char­lie Heb­do n’est qu’un « Car­pen­tras » bis, et non pas un 1109, un tour de vis sup­plé­men­taire des plus spec­ta­cu­laires avec pour coro­laire la pour­suite de la chasse aux sor­cières ini­tiée en 1990, mais cette fois-ci d’am­pleur au moins euro­péenne, avec les mêmes méthodes émo­tion­nelles expé­di­tives du pou­voir qui ne fait pas dans l’é­mo­tion­nel mais dans le « prag­ma­tique », et qui sont dénon­cées par Robert Badin­ter lui-même.
    On ne nait pas méchant, on le devient. Adolf Hit­ler n’é­tait pas ce qu’il était dans le ventre de sa mère, c’est évident. C’est toute la trame de Mein Kampf. C’est jus­te­ment là que les choses se gâtent, même si pour juger, il faut se mettre aus­si dans le contexte de l’é­poque, à savoir une Alle­magne éco­no­mi­que­ment très mal en point et humi­liée, en train de s’af­fai­blir. Hit­ler, j’en suis per­sua­dé, vou­lait le bien de l’Al­le­magne. Mais il s’est mis à dési­gner des bouc-émis­saires. Bizar­re­ment, j’ai l’im­pres­sion que ces bouc-émis­saires ne sont autres que ceux qui sont sur­pro­té­gés par ces lois mémo­rielles émo­tion­nelles aujourd’­hui. Comme Ber­nard-Hen­ri Lévy qui nous sort que Svo­bo­da est moins fas­ciste que le FN et qui nous hit­lé­rise Vla­di­mir Pou­tine pour­tant anti-révi­sion­niste cara­bi­né. C’est pour­quoi, dans le contexte qui est le nôtre aujourd’­hui de sur­pro­tec­tion lié aux atten­tats, je trouve l’at­ti­tude de Boris Cyrul­nik poten­tiel­le­ment contre-pro­duc­tive pour tout le monde. Et même dangereuse.

    Et pour Katha­ri­na et un peu les autres. Et si les « ter­ro­ristes isla­mistes » de Gaza cher­chaient sim­ple­ment pro­tec­tion « cyrul­ni­quienne » face aux bombes israë­liennes ? 2300 morts encore rien que cet été. Dont je crois 500 enfants. Et com­bien de condam­na­tions pour crime de guerre ? Et si un Boris Cyrul­nik nais­sait dans la bande de Gaza, que ferait-il ? S’il rem­pla­çait les termes de « ter­ro­risme » et « nazisme » par « sio­nisme »?. Lui don­ne­rait-on la parole ? Serait-il invi­té à la télé ? La jus­tice, c’est d’ap­pli­quer les mêmes lois pour les mêmes crimes avec la même sévé­ri­té. Pas sur­pro­té­ger les uns, qui du coup peuvent tout se per­mettre, et diaboliser/nazifier les autres qui ne peuvent même plus se défendre. Sinon, c’est qu’on hait l’hu­ma­ni­té. Je m’ar­rête là parce que c’est long, en espé­rant n’a­voir pas été trop rude.

    Her­vé

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Ne pas oublier que nous avons- si vous êtes encore d’accord‑, des Consti­tu­tions à écrire ( envi­ron 200, s’il y a 200 Nations). Ono se fait du cinéma?:)

      Réponse
      • Eliade Guy
    • Ana Sailland

      En un mot, nous ne pen­sons pas pareil 🙂

      Réponse
    • Eliade Guy

      OK .. vous vous êtes pro­non­cé sur la géo­po­li­tique .. et nous avions tous en tête nos propres inves­ti­ga­tions dans ces domaines. Mais .. sans rompre avec l’ Athéïsme : « Cha­ri­té bien ordon­né com­mence pas soi-même » et si l’ on devient com­men­ta­teurs exclu­sives du « Spec­ta­cu­laire concen­tré » comme disait les situs on devient encore plus impuis­sant. Vous n’ avez pas le mono­pole du coeur LOL
      je suis aus­si sen­sible que vous au fait que nous voyons des com­men­ta­teurs fran­çais ou autres s’ offus­quer des dépla­ce­ments mas­sifs et odieux de popu­la­tion entière, d’ enfance sacri­fiée .. et tous de pro­po­ser une expli­ca­tion avec plus ou moins de bonne foi … C’ est la course aux boucs émissaires ..
      Je pré­tend que le for­ma­tage à la domi­na­tion active ou pas­sive fait qu ‘il vaut mieux se concen­trer sur la cause des causes .. c.a.d l’ absence de déli­bé­ra­tion contra­dic­toire ( agora/iségoria ) du fait de la confis­ca­tion des médias et l’ absence de co-déci­sion et de sa solu­tion .. la sor­tie de l’ impuis­sance poli­tique et son ins­ti­tu­tio­na­li­sa­tion garan­tie par une consti­tu­tion .c.a.d l’ arrêt du bla­bla­tage impuis­sant (j’ ai par­fois eu le fan­tasme de tour­ner un por­no mais je ne suis pas rocko) … un mérite de Michel Col­lon est de cher­cher une cause des causes .. la guerre éco­no­mique et hégé­mo­nique .. dans ces guerres quand on est démo­crate, on ne peut pas sim­ple­ment être d’ un camp .. je suis du camp des vic­times (gosses des ban­lieues mais sur­tout enfants de la guerre et des exodes) … com­pre­nez bien que je ne fais pas la leçon .. je dis juste qu’ il y a de la merde dans les tuyaux .. et que Boris Cyrul­nik n’ est sûre­ment pas la cible a dési­gné … l’ abus de la psy­chia­trie est une pré­ro­ga­tive des forces coer­ci­tives, le par­ti de la mort .. à ces forces là mieux vaut faire un front uni­fié faute d’ être uni­taire avec un pro­jet de constitution.
      Mer­ci à Etienne d’ avoir réin­tro­duit dans nos ima­gi­naires for­ma­tés quelque chose qui per­met­trait de faire société

      Réponse
      • Eliade Guy

        Gare aux morales « majo­ri­taires » qui adviennent : « Vous voyez qu’ il vous faut des élites éclai­rés » « Capi­ta­lisme ou bar­ba­rie » « Soyez patriotes, citoyens de la Nation et faites nous confiance » « A bas le ter­ro­risme » « Vive l’ État de droit » « la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive est le moins pire des systèmes »
        etc .. etc .. et tout ce bull-shit .. résis­tons aux injonc­tions et aux slo­gans SVP

        Réponse
    • Eliade Guy

      Je viens de relire votre texte @Hervé et j’ ai répon­du à côté .. je m’ en excuse

      Réponse
    • Katharina

      Her­vé.

      « Et pour Katha­ri­na et un peu les autres. Et si les « ter­ro­ristes isla­mistes » de Gaza cher­chaient sim­ple­ment pro­tec­tion « cyrul­ni­quienne » face aux bombes israëliennes ? »

      ??????
      J’en ai marre de tes subor­di­na­tions à mon égard. Si tu ne veux pas dis­cu­ter avec moi, eh bien tu ne dis­cutes pas. Tu dis : cette femme (que je ne connais pas) je la sus­pecte d’un nazisme latent, d’un anti­sé­mi­tisme d’un tout ce que tu veux puis­qu’elle avait un arrière grand père autri­chien, c’est évident.
      Dans ce cas ‑là cela nous évi­te­rait d’a­voir à se plier sans arrêt à des intér­pré­ta­tions fara­mi­neuses. RAS-LE-BOL.

      Vas raser les murs avec tes sus­pi­cions et tes cli­chées vieillos.

      Réponse
      • Hervé

        La vrai­ment je suis souf­flé. Il n’y a pas d’autre mot. Moi qui ai expli­qué dans un mes­sage très long, il est vrai, que je suis sor­ti depuis long­temps de la pen­sée que vous m’at­tri­buez bien à tort, sisi reli­sez-le bien, celui où j’ex­plique com­ment j’en suis venu à « apprendre » l’al­le­mand à l’é­cole APRES la décou­verte de son existence(1988), exis­tence de l’al­le­mand qui CONTREDISAIT ma pensée(1984/5–1988), qui A CE MOMENT LA certes, était ger­ma­no­phobe, CONTRE l’a­vis de beau­coup de monde dans ma famille, et je dois dire que ce fut une langue que j’a­vais ADOREE, contrai­re­ment à ce que vous sem­blez pen­ser. Ma « ger­ma­no­pho­bie » était « vain­cue ». Je m’abs­tien­drai pour l’heure d’al­ler plus loin.

        Katha­ri­na , là vous vous êtes vrai­ment trom­pée. Car je sais gré à Boris Cyrul­nik de cher­cher mal­gré tout à com­prendre ce qui a pu se pas­ser. Com­ment des indi­vi­dus deviennent des monstres. J’ac­cepte cette idée comme étant vraie. Je le suis (suivre) aus­si lors­qu’il dit que le mal­heur n’é­pargne per­sonne. Mais j’ai posé une ques­tion on ne peut plus précise :
        « Et si les « ter­ro­ristes isla­mistes » de Gaza cher­chaient sim­ple­ment pro­tec­tion « cyrul­ni­quienne » face aux bombes israëliennes ? »
        Et j’ai rajou­té : « 2300 morts encore rien que cet été. Dont je crois 500 enfants. Et com­bien de condam­na­tions pour crime de guerre ? Et si un Boris Cyrul­nik nais­sait dans la bande de Gaza, que ferait-il ? S’il rem­pla­çait les termes de « ter­ro­risme » et « nazisme » par « sio­nisme »?. Lui don­ne­rait-on la parole ? Serait-il invi­té à la télé ? La jus­tice, c’est d’appliquer les mêmes lois pour les mêmes crimes avec la même sévé­ri­té. Pas sur­pro­té­ger les uns, qui du coup peuvent tout se per­mettre, et diaboliser/nazifier les autres qui ne peuvent même plus se défendre. Sinon, c’est qu’on hait l’humanité. » Ca s’ap­pelle la jus­tice équi­table pour tous. Or mal­heu­reu­se­ment, Katha­ri­na, on en est très loin. ET si on en est si lloin, c’est qu’il y a ue ra

        Réponse
        • Hervé

          Bon je pour­suis. Encore une erreur de manip.

          Et si on en est si loin, c’est qu’il y a une rai­son, qui est à cher­cher du côté des très riches et des puis­sants qui ne veulent pas êtres condam­nés pour leurs exac­tions. Je ne crois pas vous avoir trai­tée de nazie, mais où avez-vous vu ça ?

          Her­vé

          Réponse
          • Hervé

            J’a­joute et je ter­mine en disant que vous n’a­vez, en fait, pas répon­du à ma vraie ques­tion qui est :
            un « Boris Cyrul­nik » pales­ti­nien pour­rait-il s’ex­pri­mer dans les médias en poin­tant le sio­nisme du doigt comme le fait Cyrul­nik avec le nazisme et le terrorisme ?

            Voi­là, c’est tout. Et je ne la pose pas qu’à vous d’ailleurs. Mais comme c’é­tait vous qui aviez par­lé de la Pales­tine dans un de vos mes­sages. Vu com­ment vous sem­blez à l’aise avec le fran­çais, je me suis dit que vous étiez suf­fi­sam­ment intel­li­gente pour com­prendre. D’ailleurs j’au­rais aimé être aus­si à l’aise en alle­mand que vous en fran­çais. Voyez je vous fais même des com­pli­ments. Mais alors vous allez croire que je vous mani­pule ou que sais-je encore…
            Main­te­nant si vous m’en­voyez encore pro­me­ner comme ça en disant « va raser les murs avec tes sus­pi­cions et tes cli­chés », eh bien je le ferai, mais avec une image déce­vante de l’Al­le­magne, une de plus d’ailleurs, après celle vrai­ment exé­crable que m’ont don­née mes profs de col­lège et lycée, tous sou­mis au « tout anglais » qu’ils étaient en fait, et donc contre l’al­le­mand(!), sciant la branche sur laquelle ils étaient eux-même assis, dont un chef d’é­ta­blis­se­ment, oui, car­ré­ment, un direc­teur de col­lège, per­dant leurs meilleurs élèves, ce qui est méri­té, semant en plus la honte pour moi, me fer­mant à l’al­le­mand, d’une manière que j’a­vais crue ferme et défi­ni­tive (1992−2009), n’o­sant même plus m’ex­pri­mer en cours et som­brant peu à peu dans une sorte de ralen­tis­se­ment alors que j’é­tais bon par­tout et pas seule­ment en allemand(et oui, JE me suis fait trai­ter de nazi et de « sale boche »). Et tout ça uni­que­ment parce que la prof d’an­glais… était juive. Ca fait quand même beau­coup. Je suis déso­lé. Et une drôle d’  »édu­ca­tion ». Moi qui pen­sait que vous vou­liez don­ner une image de l’Al­le­magne dif­fé­rente des clichés…

            Her­vé

          • Hervé

            J’a­joute que je vais peut-être lire « les âmes bles­sées », ou du moins, m’y inté­res­ser mal­gré tout.

            Her­vé

          • Ana Sailland

            « J’ajoute que je vais peut-être lire « les âmes bles­sées », ou du moins, m’y inté­res­ser mal­gré tout. » Sage intention.

            Par contre la ques­tion « si Boris était ahmed … » , on a déjà de la peine avec la réa­li­té alors pour­quoi nous fri­ter sur des « si » ( les si scient )

            Bonne lec­ture 🙂

          • Hervé

            Vous « fri­ter » ? Pfff, comme vous y allez…

            Etrange concept que la liber­té d’ex­pres­sion finalement.
            Etrange manière en tout cas, de vous sen­tir agressés. 

            Car telle n’é­tait pas mon intention.

            Her­vé

          • Hervé

            Mes mes­sages peuvent sem­bler un peu « limites ». C’est vou­lu, ne vous inquié­tez pas.

            Her­vé

          • Ana Sailland

            hé bien si c’est volon­tai­re­ment exces­sif, vous êtes par­don­né, mais souf­frez qu’on n’y réponde plus.

        • Eliade Guy

          TOUT EST PARDONNÉ … lol

          Réponse
  40. Saint-Jarre Claude

    Magni­fi­cence
    La magni­fi­cence du plan C sera magni­fiée par la langue uni­ver­selle de la joie qui poin­dra d’i­ci à 150 ans au mini­mum et à 250 ans au maximum.
    Bonne journée!:o)

    Réponse
    • Katharina

      je les connais­sais et trouve très inspirants !

      Réponse
      • Saint-Jarre Claude

        Je suis à lire de Cyrul­nik : Sauve-toi la vie t’ap­pelle. Ça me fait réa­li­ser que le Qué­bec, n’a pas vécu une guerre sur son sol, n’a pas été enva­hi par le nazisme… et n’a pas connu la … Révo­lu­tion Fran­çaise!! Il y a eu quelques camps de concen­tra­tion durant la der­nière guerre et même quelques culti­va­teurs qui on nour­ri des sous-marins alle­mands dans le Saint-Laurent… c’est presque secret… mais ils le fai­saient par peur. Nour­rir un sous-marin avec une vache ! Je suis à la recherche d’une pen­sée non-autoch­tone, non occi­den­tale( l’oc­ci­den­tale étant en réa­li­té au moins moyen-oien­tale via le chris­tia­nisme et la Grèce est vrai­ment proche du moyen ‑orient) et non orien­tale, pro­ve­nant de ce sol.

        Réponse
        • Ana Sailland

          « le Qué­bec n’a pas vécu une guerre sur son sol » »> Sûr ?

          Réponse
          • Saint-Jarre Claude

            Sûr… vous vou­lez dire quoi ? je parle du 20ième siècle

          • Ana Sailland

            Ah, si on met de côté les peuples légi­times, c’est ok 😉

            (Mais je sais bien que vous en avez le souci)

        • Hervé

          En fait, il me semble qu’il y avait un par­ti nazi cana­dien à l’é­poque, presque confi­den­tiel. Il s’a­git pro­ba­ble­ment de ces gens-là.

          Her­vé

          Réponse
  41. Katharina

    Her­vé votre « image de l’Al­le­magne » est votre problème.

    Réponse
    • Hervé

      ???????????????????????????

      Vous com­pre­nez ce que je dis ? Au lieu de tou­jours réagir à côté de la plaque ? Sans jamais répondre sur le fond ? J’ai pas l’impression…

      Sachez pour votre gou­verne que mon « image de l’Al­le­magne » s’est de toute façon gran­de­ment amé­lio­rée grâce à un petit site alle­mand mon­dia­le­ment connu où je joue régu­liè­re­ment aux échecs, basé à Ham­bourg, où j’ai des tas d’a­mis alle­mands et autres d’ailleurs, avec les­quels je cor­res­ponds régu­liè­re­ment – en alle­mand puis­qu’ils ne parlent pas un mot de fran­çais -. Si ces gens avaient rai­son­né comme vous, qui êtes certes bonne en fran­çais – bien que je m’in­ter­roge -, je n’au­rais pas joué long­temps, ni pro­gres­sé en alle­mand comme je sais l’a­voir fait, beau­coup plus qu’à cette très dan­ge­reuse école où je me suis fer­mé comme une huître – mais dont la toxi­ci­té il faut bien le dire, ne m’est appa­rue qu’a­près, quand tout s’est arrê­té, toxi­ci­té liée à une cer­taine police de la pen­sée unique, par­ti­cu­liè­re­ment rageuse et zélée dans cet éta­blis­se­ment – dont j’ai quand même failli être ren­voyé alors que j’é­tais bon élève -, tout en pré­ten­dant faire l’in­verse et ouvrir sur « le monde », évi­dem­ment anglo-saxon, comme par hasard.
      Je suis allé à la ren­contre des alle­mands via inter­net. Faute de pou­voir aller en Alle­magne. J’ai joué et je joue encore aux échecs depuis main­te­nant près de 11 ans(!). J’en suis très fier. Le genre de fier­té qu’on voit long­temps après. J’ai un échi­quier sur le bureau et m’ap­prête à y retour­ner. La pro­ba­bi­li­té que je m’y exprime en alle­mand par chat y est chaque fois consi­dé­rable, à peu près une fois sur deux. Je l’ad­mets cepen­dant : par­ler avec des alle­mands de vive voix m’est encore très dif­fi­cile, encore une étape à fran­chir, je le sais mais ce n’est plus qu’une ques­tion de temps. Les bar­rières psy­cho­lo­giques liées à cet endoc­tri­ne­ment sco­laire dia­bo­lique sont tombées.

      Allez, Katha­ri­na. Je vous laisse défi­ni­ti­ve­ment à vos cer­ti­tudes. Vous devez de toute façon être bien jeune et donc je vous par­donne. Mais je m’é­tais ima­gi­né que peut-être j’en­ga­ge­rais le dia­logue avec vous aus­si dans votre langue – du moins par­tiel­le­ment -. Je vou­lais même tra­duire en alle­mand cer­tains de mes mes­sages pour vous quand j’ai com­pris que vous étiez alle­mande, par sou­ci de com­pré­hen­sion. Mais après votre « réac­tion », je ne le ferai pas. Ca n’en vaut vrai­ment pas la peine.
      Vous avez perdu.

      Her­vé

      Réponse
      • Katharina

        Encore une fois je m’en fous de votre « image de l’Al­le­magne » comme d’autres bana­li­tés de votre côté. C’est VOTRE pro­blème. C’est VOTRE pro­blème de cher­cher des « per­dants » et des « gagnants », c’est VOTRE pro­blème de prendre recours à des « vous devez être bien jeune », « Allez, Katha­ri­na, vous avez per­du », c’ets VOTRE pro­blème d’u­ti­li­ser l’a­no­ny­mat de l’in­ter­net pour balan­cer des trucs que vous n’o­se­riez jamais en face de la vraie personne.
        Des qui cherchent sous cou­ver­ture de l’a­no­ny­mat à se défou­ler, y en a eu déjà. Vous n’êtes pas le premier.

        Réponse
        • Hervé

          Des bana­li­tés ? La dif­fé­rence entre des faits – c’est-à-dire ce que je tente d’ex­pli­quer – et l’in­ter­pré­ta­tion d’un dis­cours, inter­pré­ta­tion qui semble en plus faire fi des faits, qui certes me concernent au sujet de « l’i­mage de l’Al­le­magne », c’est vrai, vous avez tout à fait rai­son, et là je me mets à votre place sans dif­fi­cul­té puisque vous rai­son­nez comme moi, vous vou­lez autre chose que la haine entre nos deux pays et moi aus­si, mais quand on prône la « liber­té d’ex­pres­sion », l’  »ise­go­ria », on ne peut pas réagir en disant « vas raser les murs » face à un contra­dic­teur, alors qu’en plus je ne l’é­tais pas vrai­ment:), ça fait un peu « désordre », par­don­nez-moi. Mais quand on ne fait pas la dif­fé­rence entre la véri­té et des men­songes??? Alors là je vous arrête tout de suite. Faire dire à un indi­vi­du ce qu’il ne dit pas, voire l’exact contraire de ce qu’il dit, juste pour se débar­ras­ser de lui, en pré­ten­dant que ce serait lui qui ne vou­drait pas dis­cu­ter avec vous, tout en espé­rant qu’il n’y ver­ra que du feu, ou qu’il aura peur, alors là chutz­paaah, enfin si vous per­met­tez!:) Ca peut mener très loin. Bien des pro­cès ont été inten­tés pour ça. Ca s’ap­pelle de la dif­fa­ma­tion publique. Atten­tion, ras­su­rez-vous, je ne fais que vous expli­quer. Ca fait genre « je le dis donc c’est vrai », ce qui s’ap­pelle la « pen­sée magique », forme pour moi de « pen­sée pares­seuse » chère à Boris Cyrul­nik – dont j’ai fini d’ailleurs par… ache­ter le livre(!), et je sens que je vais me réga­ler, ou peut-être beau­coup m’en­nuyer -, pen­sée d’un enfant de 8 ans, tous les psy vous le diront – parce que j’ai étu­dié un peu le sujet, lu quelques bou­cains, – notam­ment sur les… enfants sur­doués, héhé!, pas parce que je me suis fait « psy­cher », je vous vois venir, mal­gré votre chère « isé­go­ria » fina­le­ment à géo­mé­trie variable.

          Non Katha­ri­na, je ne me défoule pas, je m’a­muse. Je m’a­muse des gens adultes qui balancent leurs propres tares dans la figure des enfants, notam­ment dans l’é­du­ca­tion natio­nale. Et qui font croire que c’est nor­mal, que c’est péda­go­gique. Ceux qui pra­tiquent le « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Ceux qui vont jus­qu’à insul­ter copieu­se­ment les enfants, qui pour une erreur de cal­cul, qui pour une décli­nai­son non sue… Per­sonne n’est par­fait, tout le monde se trompe, moi y com­pris. Mais le moindre mal, c’est de le recon­naître. J’ai cer­tai­ne­ment été un peu mal­adroit ici. Si j’ai cité votre nom, c’é­tait pour enga­ger la dis­cus­sion sur un sujet certes un peu pro­vo­cant, mais que j’ai jugé important.

          D’autres que moi aus­si le jugent impor­tant. Les gens qui entre­tiennent la haine déli­bé­ré­ment. Les gens qui font leur beurre avec. Ceux qui ont refu­sé la pré­sence russe aux com­mé­mo­ra­tions d’Au­sch­witz. Là on risque de beau­coup moins se mar­rer bien­tôt. Et ça risque d’être aus­si votre pro­blème, que vous le vou­liez ou non, et même le mien. Car à Ber­lin, le vent de la Sibé­rie risque d’être très très chaud bien­tôt tant l’oc­ci­dent fait ce qu’il faut pour:) – ne pas inter­pré­ter de tra­vers, ce n’est pas une réac­tion anti-alle­mande – On ne peut pas comme ça insul­ter la mémoire de dizaines de mil­lions de morts russes qui ont libé­ré ce camps. C’est là-des­sus que jouent les fai­seurs de guerre, les BHL, les Kouch­ner, les Atta­li and co. Après avoir bien agi­té l’U­kraine. Heu­reu­se­ment, la bour­geoi­sie alle­mande est pru­dente, tant elle a com­pris qu’il ne faut pas jouer avec le feu, comme beau­coup d’al­le­mands l’ont com­pris d’ailleurs, parce qu’ils sont moins cons que la moyenne, ce qui ne plaît pas beau­coup à Mélen­chon. Non je ne suis pas un dévot de Mélenchon.
          Leur but ? Dis­soudre tout sen­ti­ment natio­nal et donc les nations via le libre-échange. Ils détestent la diver­si­té du monde. Or il me semble qu’E­tienne Chouard a par­lé de protectionnisme.
          Sup­po­sez qu’un indi­vi­du pareil – BHL, Jacques Atta­li – soit tiré au sort, eux qui d’ailleurs sont pro­ba­ble­ment, – c’est sûr pour Jacques Atta­li – contre – je m’a­dresse à tout le monde là, pas seule­ment à Katha­ri­na. Com­ment réagis­sez-vous ? BHL et Jacques Atta­li sont contre pour des rai­sons qui concernent mani­fes­te­ment la pen­sée juive – à savoir dis­soudre tout sen­ti­ment natio­nal via le libre échange pour J Atta­li, Mon­sieur « gou­ver­ne­ment mon­dial » c’é­tait d’ailleurs pour ça qu’il était là chez Fré­dé­ric Tadéi, face à Etienne Chouard, faut pas se faire d’illu­sions, et comme Etienne Chouard ne rai­sonne pas comme ça, il s’est fait avoir, parce qu’il ne s’y atten­dait pas – Votre belle démo­cra­tie risque de ne pas tenir long­temps face à ce genre d’ex­perts de la mani­pu­la­tion dis­cur­sive et autres sophistes. Il me semble que c’est important.

          Her­vé

          Réponse
          • Hervé

            Ah et puis non, je n’ai pas peur d’en par­ler, sinon je ne serais pas là… Car quand on a peur de par­ler aux gens de tel ou tel sujet, on a peur aus­si sur inter­net, croyez-moi.

            Encore tout faux 🙂

    • Ana Sailland

      Concer­nant l’é­vi­te­ment du ter­ro­risme, il me semble que l’ex­tinc­tion du pau­pé­risme et la pro­mo­tion de l’é­qui­té seraient plus effi­caces que la sur­veillance. Ou bien ?

      Réponse
      • Hervé

        Exac­te­ment ce que j’ai dit dans mes mes­sages. Rien de plus… Mais bon.

        Her­vé

        Réponse
      • Ana Sailland

        C’é­tait noyé dans la masse 😉

        Réponse
        • Hervé

          Haha, la blague 🙂

          Réponse
    • Hervé

      Mar­rant en effet. Si le fli­cage géné­ra­li­sé est contre-pro­duc­tif, alors pour­quoi dépensent-ils des mil­liards là- dedans ? Si le flot de don­nées est si impor­tant au point d’être inex­tri­cable ? Tout sim­ple­ment délirant.

      Her­vé

      Réponse
  42. etienne
    • Katharina

      Mer­ci beau­coup, très bon article, je fais passer

      Réponse
    • Hervé

      Ca a l’air d’être un sacré gars ce Green­wald. En effet.
      Mais a‑t-il enten­du par­ler de « Jo Le Cor­beau » qui n’a pas peur d’ap­po­ser son nom sur de telles cari­ca­tures ? Bon c’est sûr, il fut plu­sieurs fois condam­né. Notam­ment pour une cari­ca­ture que je connais mais que je ne dif­fu­se­rai pas ici pour ne pas nuire au site.

      Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      J’ai regar­dé Mathieu, un peu. Cela m’a fait réflé­chir… beau­coup, car je connais quand même cette voie, avant de regar­der le vidéo. Si je com­pare la bien­veillance exa­mi­née ici par Mathieu, je la pré­fère au genre de liber­té pro­po­sé par Char­lie Heb­do. Je dis genre de liber­té car je connais d’autres genres de liber­tés tels : le choix de soi comme abso­lu, se déter­mi­ner, se lais­ser être…

      Réponse
  43. EFFAB

    Petit rap­pel pour rap­pe­ler à l’ac­tua­li­té pro­cla­mée ses véri­tés cachées…

    Réponse
    • Ronald

      Je com­prends bien sur tout ce que dénonce Ber­ruyer, mais je crains mal­heu­reu­se­ment qu’il n’y ait pas de solu­tion idéale.
      Le dilemme semble le sui­vant : y’en a qui disent qu’on peut blas­phé­mer, et y’en a d’autres qui disent qu’il faut res­pec­ter les croyances des gens.

      Creu­sons un peu.
      D’a­bord, je me place sur la même posi­tion que Bric­mont : d’un point de vue poli­tique, les reli­gions ne sont qu’un cas un peu par­ti­cu­lier d’i­déo­lo­gie (cer­taines reli­gions ayant la par­ti­cu­la­ri­té de faire appel à des enti­tés per­son­nelles supra­hu­maines), et le débat ne doit pas être dif­fé­rent que pour tout débat idéologique.
      Il me paraît clair qu’on (chaque indi­vi­du) peut cri­ti­quer autant qu’on le veut les reli­gions et les idéo­lo­gies quelles qu’elles soient. Dans le cas contraire, on aurait ce qui arrive si une cer­taine idéo­lo­gie ne peut être cri­ti­quée : elle se ren­force, s’ap­pro­prie plus de pou­voir, et inter­dit encore plus sa cri­tique. On a donc un cercle vicieux ou à la fin une seule idéo­lo­gie inter­dit les autres, ce que je ne sou­haite pas.
      Alors, on en arrive à l’autre posi­tion du dilemme : dans ce cas, il y a des gens qui vont se sen­tit outragés. 

      Il faut alors explo­rer les non-dits du débat. Il faut dis­tin­guer que l’ar­gu­ment de cer­tains est de dire « des gens vont se sen­tir outra­gés, et c’est mal d’ou­tra­ger les gens ». D’autres, comme Ber­ruyer, que « des gens vont se sen­tir outra­gés, et c’est dan­ge­reux d’ou­tra­ger les gens ».

      Dans le pre­mier cas, si l’on consi­dère que c’est mal d’ou­tra­ger les gens, il faut dis­tin­guer si ces gens sont des membres de la com­mu­nau­té natio­nale ou d’autres nations. Si dans ce der­nier cas, par exemple les mani­fes­tants du Niger se sentent heur­tés par les des­sins de Maho­met, je ne vois pas très bien ce qu’on peut faire. Les dif­fé­rentes cultures ont tou­jours eu des idées dif­fé­rentes sur ce qui est bien et mal, on a par exemple tou­jours pu des­si­ner (y com­pris de manière inju­rieuse) les pro­phètes en Europe, je ne trouve pas qu’il faille modi­fier cela parce que cela ne plaît pas ailleurs. Il y a dans d’autres pays des habi­tudes qui nous choquent. Par­fois il y a ces mani­fes­ta­tions de pro­tes­ta­tion en France à ce sujet, cela me semble aus­si légi­time, et les autres nations ne changent pas non plus leur cou­tumes pour autant. Seule­ment, je trouve aus­si que nous (je dis ‘nous’, en fait je veux dire les gou­ver­ne­ment des pays occi­den­taux) ne devrions pas non plus effec­tuer des actes de ter­ro­rismes (bom­bar­de­ments et autres) dans d’autres contrées parce que leurs idéo­lo­gies ne nous plaisent pas. Ici, je pense qu’un régime démo­cra­tique amé­lio­re­rait la situa­tion : je crois que les peuples ont une pro­pen­sion moindre à aller se mêler par la vio­lence des affaires des peuples voi­sins. Cepen­dant, rien ne garan­tit que le pro­blème serait com­plè­te­ment éva­cué : une démo­cra­tie pour­rait tou­jours juger qu’il faut aller faire la guerre contre des groupes au Moyen-Orient parce qu’ils veulent appli­quer telle ou telle idéo­lo­gie chez eux.

      Si on parle d’ou­tra­ger des membres de la com­mu­nau­té natio­nale, je pense que le prin­cipe géné­ral reste valable : cha­cun le peut tant qu’il veut. Dans le cas contraire, on abou­tit au para­doxe que cer­tains peuvent en outra­ger d’autres, mais pas tous. C’est l’un des pro­blèmes sous-jacents à l’af­faire Char­lie Heb­do et sou­le­vé par exemple par Grenn­wald : ce que l’on fait vis-à-vis des musul­mans ne peut pas être fait vis-à-vis des juifs. C’est l’une des causes qui a sans doute entraî­nés les atten­tats (vu la conco­mi­tance d’une attaque contre Char­lie Heb­do et contre un maga­sin cacher). De manière géné­rale, ceux qui sont faibles peuvent être outra­gés (les adhé­rents à des reli­gions telles que le raë­lisme, alors là, on peut tout leur faire endu­rer), mais ceux qui sont proches du pou­voir doivent être res­pec­tés. Ici aus­si, une par­tie du pro­blème serait réso­lu si toutes les idéo­lo­gies pou­vaient être cri­ti­quées de manière égale. Il res­te­rait le fait que des gens seraient bles­sés, mais je suis bles­sé quo­ti­dien­ne­ment pas toutes sortes de choses que je lit ou voit, et j’ai appris à vivre avec cela.

      Dans le second cas, si l’on consi­dère que c’est dan­ge­reux d’ou­tra­ger les gens parce qu’il risquent de com­mettre des actes ter­ro­riste, la réponse découle du pre­mier cas. La libre cri­tique de tous par tous serait mieux vécue dans un sys­tème démo­cra­tique. Si cha­cun sent qu’il peut agit sur la vie poli­tique com­mune autre­ment que par des atten­tats, qu’il n’y a pas de sys­tème de « Deux poids, deux mesures », et que la nation ne se lance pas chaque année dans de nou­velles guerres contre les nations voi­sines, il y aura moins d’actes vio­lents à but idéo­lo­gique. Je ne dis pas qu’ils dis­pa­raî­tront. Par exemple, des indi­vi­dus comme Brei­vik pour­ront tou­jours consi­dé­rer même en démo­cra­tie que les jeunes socio-démo­crates ont une idéo­lo­gie incom­pa­tible avec la sienne et doivent être tués. Cepen­dant, je suis cer­tain que, quan­ti­ta­ti­ve­ment, le pro­blème de la vio­lence poli­tique s’atténuera

      Réponse
  44. etienne

    Il y en a d’autres, qui ne se laissent pas intimider…
    En quelques jours la Rus­sie a rache­té presque tous ses actifs gaziers et pétro­liers pour trois fois rien [Novo­ros­sia Today]
    http://​les​mou​ton​sen​rages​.fr/​2​0​1​5​/​0​1​/​1​5​/​e​n​-​q​u​e​l​q​u​e​s​-​j​o​u​r​s​-​l​a​-​r​u​s​s​i​e​-​a​-​r​a​c​h​e​t​e​-​p​r​e​s​q​u​e​-​t​o​u​s​-​s​e​s​-​a​c​t​i​f​s​-​g​a​z​i​e​r​s​-​e​t​-​p​e​t​r​o​l​i​e​r​s​-​p​o​u​r​-​t​r​o​i​s​-​f​o​i​s​-​r​i​e​n​-​n​o​v​o​r​o​s​s​i​a​-​t​o​d​ay/

    J’ai lu ça, dans les commentaires :
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    J’ai trou­vé ça chez The Saker, j’ai tra­duit ci-des­sous : ça mérite le détour
    jeu­di, 15 jan­vier 2015

    La Rus­sie arrête la four­ni­ture de Gaz via l’Ukraine

    J’ai d’abord été un peu scep­tique. Puis de plus en plus de sources ont confir­mé ce qui semble être une réalité .

    La Rus­sie va com­plè­te­ment cou­per la livrai­son de gaz pas­sant par l’Ukraine et tout le gaz Russe pas­se­ra par la Tur­quie (voir Bloom­berg et Life­News). De plus, les Russes ont signi­fié aux Euro­péens que s’ils veulent du gaz Russe, ils devront construire leur propre gazo­duc vers la Tur­quie et en assu­mer l’intégralité des frais.

    Les Euro­péens semblent avoir été frap­pés par une bombe. maros Sef­ko­vic, vice-pré­sident de la Com­mis­sion Euro­péenne pour l’énergie, a décla­ré que cette déci­sion n’avait « aucun sens éco­no­mique. » Comme si la guerre éco­no­mique et poli­tique conti­nue menée par l’UE contre la Rus­sie avait eu un sens !

    j’imagine la tête des Euro­bu­reau­crates quand Alexei Mil­ler, le patron de Gaz­prom, leur a dit que c’était « main­te­nant à eux de mettre en place les infra­struc­tures néces­saires au départ de la fron­tière Gre­co-Turque », pen­dant que le ministre Russe de l’énergie Novak ajou­tait que « la déci­sion a été prise, nous sommes en phase de diver­si­fi­ca­tion et eli­mi­ne­rons les pays non fiables qui ont posé pro­blème y com­pris aux consom­ma­teurs Européens.

    En d’autres termes, l’UE a tout per­du et l’Ukraine aus­si. Il faut gar­der à l’esprit que l’Union Euro­péenne n’a désor­mais pas d’autre options qu’acheter son gaz depuis la Tur­quie. Quant à la Rus­sie, elle pour­ra se pas­ser de ses ventes de gaz à l’Europe puisque la Chine a déjà signé un contrat pour la même quan­ti­té de gaz, sinon beau­coup plus.

    Nous allons main­te­nant voir com­ment les élites Euro­péennes infi­ni­ment cor­rom­pues, arro­gantes et cri­mi­nel­le­ment irres­pon­sables vont se débrouiller avec une agri­cul­ture qui suf­foque sous des mon­tagnes d’invendus inuti­li­sables, une socié­té lan­cée dans une guerre idéo­lo­gique contre 1,6 mil­liard de musul­mans, et main­te­nant sans res­source énergétique.

    Les irrem­pla­çables piliers de l’UE se pré­sentent avec une brillante stra­té­gie semble-t-il : ils n’ont « pas vrai­ment » invi­té Pou­tine a la com­mé­mo­ra­tion de la libé­ra­tion d’Auschwitz alors que Ausch­witz a été libé­ré par l’Armée Rouge. Je suis cer­tain que Pou­tine en sera meur­tri et en aura le cœur brisé.
    En ce moment, chaque fois que j’entends des nou­velle venant d’Europe, je pense a ce fameux « fuck the EU » de Vic­to­ria Nuland et com­ment le maire de Londres, Boris John­son appe­lait ses col­lègues du Par­le­ment « les grosses gelées inver­té­brées pro­to­plas­miques et couchées. »

    The Saker
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    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Je connais la solu­tion pour l’Eu­rope mais per­sonne n’é­coute : faites du magne­gas. Voir http://​www​.magne​gas​.com
      La res­source est gra­tuite et peut rem­pla­cer le pétrole, sauf pour les plas­tiques. Elle rem­place le gas. Des cen­trales ther­miques peuvent être faites avec ce gas dont la com­bus­tion émet comme déchet, de l’oxy­gène dans l’at­mo­sphère. Or, il en manque, jsu­te­ment, tiens tiens 😉

      Réponse
    • Katharina

      Quel culot ! Génial ! D’ailleurs un ita­lien a trou­vé la construc­tion d’un petit poele de table à la manière des iglous qui chauffe une chambre de 20 m² avec 4 bougis.

      Réponse
    • Ana Sailland

      Si ce n’é­tait pas triste quant à notre espèce, ce serait désopilant.
      Joli­ment mon­té en tout cas 🙂
      Et je me dis que si des eth­no­logues extra­ter­restre étu­dient nos émis­sions de télé, ils doivent bien rigoler.

      Petit rap­pel :

      « Les roms ont voca­tion à être recon­duits à la frontière »
      ( Manuel Valls, 1er ministre)

      « L a lan­gouste a voca­tion à être plon­gée vivante dans l’eau bouillante »
      (Edmond Sailland, prince des gas­tro­nomes, dit Curnonsky)

      Réponse
    • Ana Sailland

      En plus du syn­drome de Loren­zac­cio ( l’en­ne­mi du pou­voir qui entre dans l’en­tou­rage du pou­voir pour le zigouiller y reste et y prend goût) il semble que l’é­lec­tion ait un effet médi­cal étrange : L’é­lec­tion fait perdre au gagnant une par­tie de ses facultés.

      Réponse
    • Katharina

      mais c’est réel und c’est joué ? C’est délirant

      Réponse
    • Katharina

      lun­di 19 janvier
      – A Dresde, toute mani­fés­ta­tion est for­mel­le­ment inter­dite aujourd’hui.
      – Le Bun­des­tag pré­pare une loi qui auto­rise à des agents du ser­vice secret de com­mettre des crimes non punis s’ils ont été com­mis au nom du ser­vice de la lutte – vous avez dévi­né – contre le ter­ro­risme. Une telle loi existe-elle en France déjà ?

      Réponse
      • joss

        Ils ont res­tau­ré la Ges­ta­po ou la Sta­si avec la béné­dic­tion du peuple alle­mand ? Ca va pas tar­der chez nous aus­si et dans l’en­semble de l’eu­rope. Quand les mou­tons sont dis­per­sés et ne res­tent pas dans le rang, le ber­ger leur montre le loup qui rôde près de la ferme. C’est là qu’il se per­met de lacher les chiens de garde pour pro­té­ger les mou­tons ou pour mieux les surveiller.

        Réponse
        • Katharina

          voi­là c’est exac­te­ment cela (loup et ber­ger) sauf que ce n’est nul­le­ment la Ges­ta­po ni la Sta­si mais l’Eu­rope avec ses crimes de mani­pu­la­tion totale et de men­songes, tue­ries, coopé­ra­tions avec les riches des etats-Unis et du Moyen-Orient. 

          Le peuple alle­mand ne peut pas être « d’ac­cord » puis­qu’il ne sait même pas. 

          Ils sont élus pour 5 ans et font ce qu’ils veulent en dis­si­mu­lant tout dans des nuages d’ex­pres­sions vagues tout comme en France, en Espagne, en Pologne, en Angle­terre, en Ita­lie … ils viennent tous de la même clique.
          Ils joue­net avec les sen­ti­ments des peuples entiers. Ils étu­dient même les coeurs et mémoires des peuples (Cen­ter for ger­man stu­dies, Cen­ter for french beha­viour) ils en construisent des algo­rythmes et mettent en scène des évé­ne­ments pour faire agir les peuples comme ils veulent qu’ils réagissent. Qui ? Les riches du monde entier. Ils cherchent à les faire bou­ger les uns contre les autres.
          « Je suis Char­lie » en France ? Ils savaient que le peuple de France va mar­cher et ils ont mar­ché comme pré­vu, même ils ont recom­men­cé à aimer Hol­lande et Valls. Alors que cette his­toire entière est un fake total.
          Mais depuis tout le monde peut taper libre­ment sur les musul­mans. Comme au temps des colo­nies fran­caises. Le rêve pour cer­taines cliques fran­caises qui n’ont jamais subi d’a­voir été chas­sées des colo­nies après l’in­dé­pen­dance alors que là ‑bas, dans les colo­nies, ils se sont bien enri­chies et tou­jours sen­ties les maîtres du monde et sur­tout des arabes… 

          Ce que le Bun­des­tag pré­pare sur l’im­mu­ni­té des agents, je l’ai trou­vé dans un tout petit jour­nal libre. Rien dans les médias qui sont encore dans l’i­vresse de la « liber­té de pen­sée » et les « dji­ha­distes » qui met­taient en dan­ger un jour­nal débile pour des cari­ca­tures débiles …
          Mais au moins 50.000 per­sonnes sont venus mani­fes­ter same­di devant le Bun­des­tag contre le TTIP, alors rien en France, même pas de grandes péti­tions… Le TTIP va mettre fin à toute culture, à tout ce que les der­niers siècles ont appor­té de sagesse, de liber­té, de géné­ro­si­té, de soli­da­ri­té, de niveau de vie. Il va tout enter­rer, il va sépa­rer le monde en mou­tons et loups et per­sonne en France marche dans les rues comme pour « Je suis Char­lie ». C’est incroyable, ils négo­cient le TTIP en secret, les dos­siers ne doivent pas être mon­trés à la popu­lace. Tout scien­ti­fique, qui pré­vient, tout jour­na­liste sont clas­si­fiés de com­plo­tistes s’il dénoncent « le pro­jet », mais le peuple en France marche comme des mou­tons après appel de ce gou­ver­ne­ment cor­rom­pu. Pour quoi faire ? Bru­ter les mau­vaises herbes.

          Avec l’hor­reur de la 2eme guerre mon­diale, ils viennent encore faire chier tout ce qui bouge en Alle­magne, alors qu’en­tre­temps d’autres énor­mi­tés se sont pro­duites qui sont tel­le­ment plus dan­ge­reuses aujourd’­hui qu’un vieux nazi de 90 ans qui pour­rait even­tuel­lemnt encore rêver d’autrefois. 

          Le « mou­ve­ment » Pégi­da est un truc mis en scène : pour faire aboyer les chiens de garde. Ils y ont infil­trés des aboyeurs uti­li­sant les sen­ti­ments des alle­mands de l’est qui depuis 25 ans adhèrent à l’Al­le­magne de l’ouest mais sont au chô­mage à 30 – 70 pour­cents parce que l’Al­lem­gane de l’est a été ven­due aux riches, vous comprenez ? 

          Ce qui se passe actuel­le­ment en Europe n’a rien, mais rien à voir avec les nazis d’an­tan, mais avec le fas­cismes des richis­simes de ce monde qui ont pour pro­jet d’en­le­ver toute auto­no­mie des peuples, des nations. Ils jouent avec nos vieux sen­ti­ments, parce que beau­coup com­prennent pas encore ce qui se passe. C’est comme dans Asté­rix et LA Ziza­nie : ils savent exac­te­ment où jeter la pierre.

          J’ai noté ici le pro­jet de loi du Bun­des­tag pour vous aver­tir, pour la vigi­lance. Rien ne dif­fère dans les atti­tudes des pou­voirs. Je fais juste annon­cer : atten­tion, ils en sont là. Bien­sûr ils opèrent en accord avec les fran­cais, les anglais, les polo­nais (tous les cons qui sont venus à la fameuse marche pour la répu­bliques mis en scène pour les télés du monde).
          Si cela appa­raît en Alle­magne, cela va pas tar­der en France. En Espagne, ils ont déjà tes­té com­ment inter­dire les manifs – cela a mar­ché- allez hopp, on teste à Dresde. On dit c’est à cause des ter­ro­ristes. Et voi­là. A la pou­belle les droits des peuples.

          Une seule chose à faire : virer TOUS les poli­tiques par­tout et de vivre dans des nations auto­nomes, échan­geant en paix dans des com­mu­nau­tés auto­gé­rées, dans la diver­si­té, avec des chefs d’ins­ti­tu­tions tirés au sort. Par­tout. POur en finir avec les vieilles croyances.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Ah mais non, moi j’ai pas recom­men­cé à aimer Hollande 🙂

            Dans les grandes lignes tu as raison.

            Ils s’emparent du juge­ment moral.
            Ils pri­va­tisent les semences, et bien­tôt la semence humaine. C’est ça le projet.
            Faire de l’hu­main une res­source et non plus une source.

            On nous fera le Pearl Har­bor du pauvre chaque fois que la foule com­men­ce­ra à comprendre.

          • Katharina

            Oui je m’en doute, Ana, que ton amour pour Hol­lande a tou­jours ses limites… mais ti n’es pas dans le tas.
            Pour me remon­ter le moral, de cette immo­ra­li­té des ampu­tés de coeur et de corps, je regarde : Gad Elmaleh.

            Et voi­là que l’a­mour, le coeur et le vrai humour (non pas cette débi­li­té Char­lie Heb­do pseu­do) mettent des liens infi­nis entre les gens.

    • joss

      Enfin, il nous parle à « coeur ouvert ». Il nous avait pour­tant bien pré­ve­nu, on n’a pas vou­lu l’é­cou­ter. Il avait pour­tant bien dit aus­si : « mon enne­mi, c’est la finance ». Il nous le repro­che­ra plus tard… 😉

      Réponse
  45. Gaudefroy

    Un bel exemple de pro­pa­gande ordinaire :

    Marche répu­bli­caine à Paris : les plans larges des télé­vi­sions révèlent une pers­pec­tive dif­fé­rente sur le défi­lé des lea­ders mondiaux

    Il y a ce que pho­to­gra­phient les agences de presse et par­fois ce que pho­to­gra­phie un tru­blion, démon­tant la mas­ca­rade. A noter qu’un homme poli­tique n’a pas vou­lu se joindre à cette bande de cri­mi­nels : Lavrov

    http://​le​-blog​-sam​-la​-touch​.over​-blog​.com/

    Réponse
  46. Claude Saint-Jarre
    • Katharina

      Bon­soir Claude, c’est fou, non ?
      Il dit :
      « Car je te vois en train d’en­fan­ter un monstre qui pré­tend se nom­mer État isla­mique et auquel cer­tains pré­fèrent don­ner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton hon­neur – dans le refus de recon­naître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contra­dic­tions, de ton écar­tè­le­ment inter­mi­nable entre pas­sé et pré­sent, de ton inca­pa­ci­té trop durable à trou­ver ta place dans la civi­li­sa­tion humaine. »

      Alors que c’est déjà clair que ce truc, le DAESH est un truc finan­cé par l’Eu­rope, les Etats-Unis, Israel, le Qua­tar, et l’A­ra­bie-Saou­dite pour jus­te­ment faire trem­bler les musl­mans de cette terre qui dès lors peuvent être qua­li­fiés de monstres dans son entier juste à cause de leur religion.

      La rédac­trice en chef de Huf­fing­ton­post c’est Anne Sin­clair, l’ex de DSK issue d’une des plus riches familles de France. Cet « inter­view » est vrai­ment délirante.

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Je ne savais pas sur le DAESH.… ah,ce qu’il faut être super ‑com­pé­tents tout sim­ple­ment pour gar­der la tête hors de l’eau !

        Mais je pense qu’il a en géné­ral rai­son. Je viens de le réen­tendre, cette fois inter­viewé par Anne-Marie Dus­seault. Son idée de par­ta­ger le meilleur du monde musul­man et le meilleur du nôtre est belle. Mais ça demande du tri. Il dit aus­si qu’il y a l’exa­men de la place du reli­gieux dans l’exis­tence. La doc­trine de l’absolu-(relatif) d’An­dré Moreau règle cette ques­tion, en partie.
        Mais il y a un aspect plus com­plexe : on prend pour acquis qu’il y a un Occi­dent. Je tem­père cette idée. Ce qu’on croit être l’Oc­ci­dent vient du judéo-chris­tia­nisme, qui est issu du Moyen-Orient d’une part et de la culture de la Grèce antique d’autre part. Il y a eu dans la Grèce antique beau­coup d’in­fluences cultu­relles moyen-orien­tales, si bien que je ne crois pas qu’il y ait une pen­sée vrai­ment occi­den­tale. Je suis au Qué­bec. Mes ancêtres sont venus de France. Je suis un non autoch­tone. Je cherche une pen­sée qui soit de ce sol, et qui n’est pas autoch­tone ni occi­den­tale no orien­tale. Pour l’ins­tant, je ne trouve pas beau­coup. :-o)

        Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Katha­ri­na,
        Je tem­père ma propre tem­pé­ra­tion : selon un livre que je viens de lire, écrit par l’au­toch­tone  » Aigle bleu » : L’hé­ri­tage spi­ri­tuel des Amé­rin­diens, il dit :  » Fait igno­ré par les Qué­bé­cois eux-mêmes, 75% de la popu­la­tion qué­bé­coise de souche d’au­jourd’­hui, a du sang amé­rin­dien. » Si c’est le cas, j’a­joute que je suis à la recherche d’une pen­sée d’i­ci non-occi­den­tale, non-orien­tale et aui confluent de la pen­sée autoch­tone et non-autochtone !
        Bonne journée.
        Aime­riez-vous avoir une ver­sion en anglais que je viens de rece­voir le la Consti­tu­tion Iro­quoise écrite en anglais ? J’en cherche une en fran­çais. Je ne crois pas qu’elle existe.

        Réponse
        • Katharina

          oui, j’ai­me­rais beau­coup avoir une ver­sion en anglais de la Consti­tu­tion Iroquoise !
          Ce que vous avez écrit sur l’i­den­ti­té au Qué­bec, c’est très impor­tant pour moi !
          De toute facon, je crois que l’être humain est culti­vé par beau­coup de choses en plus que par son iden­ti­fi­ca­tion cultu­relle. Je connais beau­coup de gens de cultures très dif­fé­rentes. Et je découvre une plus grande envie de jouer, de s’é­cla­ter, de jouir de la vie chez les gens du sud et chez les gens qui ont peu d’argent. Faire une dif­fé­rence de culture entre musul­mans et judéo-chré­tien, je crois que c’est absurde. Je ferais la dif­fé­rence entre riches et pauvres tout sim­ple­ment. En Tur­quie par exemple, un pays musul­man avec des armé­niens, alé­vites, chré­tiens, juifs en mino­ri­té, mais habi­tée par des peuples si variés de l’A­sie, de Rus­sie éga­le­ment, de l’Eu­rope, de Grèce, on ne peut plus par­ler d’un « peuple musul­man ». Les gens sont aus­si par­ta­gés en riches et pauvres. La famille compte plus si tu es pauvre, l’hon­nê­té et le par­tage aus­si. Tout ce qu’on raconte sur « LES musul­mans » est faux à mon avis. Ce sont des éti­quettes. En véri­té les gens vivent dans des vil­lages riches ou pauvres, dans une bonne com­mu­nau­té ou dans une mau­vaise cor­rom­pue. En Tur­quie d’a­prés ce que j’ai com­pris, la reli­gion est là plu­tôt pour mettre l’homme en rela­tion avec une chose plus grande. En plus l’I­mam donne des conseils, sou­vent très utiles et mar­rantes. Exac­te­ment comme le curé , s’il est bon.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Sau­rais-tu orga­ni­ser un débat public dans ta ville ?

          • Katharina

            Tu parles à moi, Ana, ou à Claude ? Pour ma part, bonne idée, j’es­saye­rai – tu viens ? C’est à Berlin.

          • Ana Sailland

            OUI

          • Katharina

            Ah, mais superbe, Ana, je vais voir les pro­chains jours com­ment je peux com­men­cer. A bientôt !

        • Ana Sailland

          Claude, il se trouve que j’ai fré­quen­té les amérindiens.

          La façon de voir n’est pas dif­fé­rente que par quelques détails orga­ni­sa­tion­nels ( la pro­prié­té, le code d’hon­neur, la séden­ta­ri­té, le rap­port à la bio­sphère etc) : elle est fon­da­men­ta­le­ment dif­fé­rente, dans l’es­sence du percevoir.

          Je ne donne qu’un exemple :

          Ici chez le blanc, on fume le tabac comme une drogue, un voile dépo­sé sur la vision, une addic­tion, sans inten­tion ni sens.

          Là bas chez les « êtres humains », on le sus­pend dans le sweat lodge comme élé­ment d’un rituel de conscience, et si on le fume, c’est comme cata­ly­seur de la com­mu­ni­ca­tion ( le cercle et le ciel) et modé­ra­teur du Verbe.

          Réponse
          • Claude Saint-Jarre

            Bon­jour Anna,
            Il y a la matri­ni­li­néa­ri­té et le matriar­cat, pré­sents dans plu­sieurs Nations. Et je viens de lire d’Aigle bleu, l’Hé­ri­tage spi­ri­tuel Amé­rin­dienne, où il décrit bien ce que vous dites ; par exemple, le calu­met qui est plein de sym­boles. L’au­teur voit une simi­la­ri­té amé­rin­dienne avec le connais-toi toi même socra­tien. Je dif­fère, là. Je pense qu’il vaut mieux s’in­ven­ter. La com­mu­nau­té est super impor­tante chez les Amé­rin­diens. Je suis d’ac­cord. Mais, comme chez les Japo­nais, l’in­di­vi­du n’a pas assez sa place selon moi. Là aus­si, je dif­fère. Je mets une nuance accen­tuée sur l’im­por­tance de l’in­di­vi­du. ( c’est dif­fé­rent de la cri­tique de l’in­di­vi­dua­lisme asso­ciée à la socié­té de consom­ma­tion.) Bonne soirée !

  47. oli

    Bon­jour,

    Ceci pour­ra peut-être aider ceux qui se retrouvent taxés de com­plo­tistes lors­qu’ils font sim­ple­ment preuve de curiosité :

    10 théo­ries du com­plot qui se sont avé­rées exactes :
    http://​ope​news​.eu/​d​i​x​-​t​h​e​o​r​i​e​s​-​d​u​-​c​o​m​p​l​o​t​-​q​u​i​-​s​e​-​s​o​n​t​-​a​v​e​r​e​e​s​-​e​t​r​e​-​e​x​a​c​t​es/

    Et je me per­mets aus­si d’at­ti­rer encore une fois l’at­ten­tion là-dessus :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/will-summer/210313/etude-norvegienne-les-effets-biologiques-des-retombees-de-la-geo-ingenierie-sur-la-vie-vegetale#comments%20Disponible%20ici%20aussi%20%22Actuchemtrails%22

    http://​www​.agen​cein​fo​libre​.fr/​p​i​l​o​t​e​s​-​s​c​i​e​n​t​i​f​i​q​u​e​s​-​d​o​c​t​e​u​r​s​-​d​e​n​o​n​c​e​n​t​-​l​e​s​-​c​h​e​m​t​r​a​i​l​s​-​e​n​-​c​a​l​i​f​o​r​n​ie/

    http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​C​h​e​m​t​r​a​i​l​s​-​i​l​-​f​a​u​t​-​o​u​v​r​i​r​-​l​e​-​d​e​b​a​t​-​1​7​8​0​0​.​h​tml

    Parce que si on laisse pas­ser ça, on va le payer très très cher, et les géné­ra­tions sui­vantes éga­le­ment… En san­té, en dété­rio­ra­tion de notre cadre de vie, et aus­si (hypo­thèse per­son­nelle) peut-être en nou­vel asser­vis­se­ment pour se nour­rir. Et per­son­nel­le­ment, je n’ai pas envie de lais­ser ça aux autres qui vien­dront der­rière moi. C’est se tirer une balle défi­ni­tive dans le pied que de conti­nuer à fer­mer les yeux sur cette affaire.

    Réponse
  48. Claude Saint-Jarre

    La dette publique ( québécoise)

    La dette publique, une affaire ren­table, les dessous.
    Hier, le 13 jan­vier, vers onze heures, à la télé, le Pré­sident de la Caisse de Dépôt fait l’annonce de la déci­sion de l’Institution d’investir ici dans les infra­struc­tures publiques de trans­port collectif.
    J’étais content et j’ai tout de suite pen­sé au fameux pro­jet de mono­rail Trens­qué­bec inven­té par un Qué­bé­cois, Pierre Cou­ture. Ce pro­jet a besoin d’un petit 200 mil­lions de dol­lars pour un banc d’essai, avant de mettre à exé­cu­tion ce pro­jet ici et de l’exporter, car il coûte beau­coup moins cher que le TGV pour de meilleurs de ser­vices en plus. Qui ne veut pas du mieux ?
    Bien. Mais quelqu’un demande à mon­sieur Couillard ce qu’il en pense. Il en pense du bien, sur­tout que l’État ne peut plus inves­tir, pris dans sa lutte pour l’équilibre bud­gé­taire, en ces moments où « nous payons 30 mil­lions de dol­lars par jour en inté­rêts de la dette ». Cela m’a atteint, car j’ai lu le livre d’André-Jacques Hol­becq et Phi­lippe Derud­der : La dette publique, une affaire ren­table : à qui pro­fite le sys­tème. Je ne connais­sais pas le mon­tant, pour ici.
    Alors, je passe rapi­do à pen­ser à cette dette, plu­tôt qu’au mono­rail. Trente mil­lions par jour pour payer l’intérêt de la dette, c’est 12 mil­liards par année. Mul­ti­pliez par quatre et ça fait 48 mil­liards$. Cela dure depuis 1970, avec le Trai­té de Maas­tri­scht enté­ri­né par le Trai­té de Lis­bonne, par les­quels, il a été décla­ré illé­gal pour les gou­ver­ne­ments, d’emprunter à sa banque cen­trale l’argent dont il a besoin, sans inté­rêts. Ce sont les riches ban­quiers qui ont fait voter cela aux « repré­sen­tants » de nos pré­ten­dues démocraties.
    Vous avez bien lu, sans inté­rêts. C’est depuis cette déci­sion qu’il y a un pro­blème de dette publique au nom duquel on pri­va­tise tout ce qu’on peut.
    Au lieu de reve­nir à l’époque pré ‑1970 d’emprunts par le Gou­ver­ne­ment sans inté­rêts, le Pre­mier Ministre Couillard, ren­for­ci par nos gènes reli­gieux qui nous portent à la sou­mis­sion rapide, culpa­bi­lise les Qué­bé­cois sur l’idée que notre « pays » vit au-des­sus de ses moyens et pour jus­ti­fier les poli­tiques d’austérité. La mon­naie devrait être un outil émis gra­tui­te­ment par la nation dit Phi­lippe Derud­der. Le pou­voir de créa­tion moné­taire devrait être public, pas privé.
    La nou­velle sou­ve­rai­ne­té popu­laire non par­ti­sane sou­haite faire, entre autre, ces chan­ge­ments, en écri­vant sim­ple­ment et clai­re­ment, en « ate­liers consti­tuants », une Consti­tu­tion digne de ce nom, au lieu d’une « Anti-consti­tu­tion » que nous avons maintenant.
    Participez‑y gaie­ment si vous avez le goût fai­sant ain­si le pas­sage de l’enfant poli­tique à l’adulte politique.
    Claude Saint-Jarre, Boucherville

    Réponse
  49. Hrevé

    Je ne croyais pas aux chem­trails. Et puis je vis :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=FiekmcKtl‑w

    A la fin de la vidéo, on voit un joli anti­cy­clone sur l’At­lan­tique, 1032 hPa. Or qui dit anti­cy­clone dit hautes pres­sions et sur­tout masse d’air des­cen­dante sur l’o­céan, donc néces­sai­re­ment plus froide et assé­chant la masse d’air située au niveau ou près du sol si celle-ci est plus humide, océan oblige. Dans ces conditions :
    – Com­ment obte­nir des nuages bas si la masse d’air du niveau de l’eau s’assèche ?
    – Mais sur­tout, com­ment obte­nir des nuages aci­cu­laires – en forme d’ai­guille – au lieu de nappes ?
    – Si la masse d’air est sèche, pour­quoi les nuages aci­cu­laires, comme des traî­nées d’a­vions, ne s’é­va­porent pas ? La zone cor­res­pon­dant au « A » de l’an­ti­cy­clone est constel­lée de ces nuages, alors que c’est le coeur d’un anti­cy­clone à 1032 hPa, ce qui n’est pas rien.
    S’ils ne s’é­va­porent pas, c’est que, peut-être, ce n’est pas de la vapeur d’eau, ni des traî­nées de bateaux – c’est d’ailleurs la pre­mière fois que je vois ça…

    Her­vé

    Réponse
    • Oli

      Oui…
      Moi je ne com­prends pas com­ment on peut avoir des avions qui font des croix toute la jour­née au-des­sus de nos têtes sans que cela éveille la moindre curiosité…
      Il y a plu­sieurs années j’ha­bi­tais près de grands aéro­ports, j’a­vais un tra­vail qui se dérou­lait pour moi­tié du temps à l’ex­té­rieur et jamais je n’ai eu à obser­ver ce cirque.
      Il suf­fit d’une petite recherche sur inter­net pour apprendre que les EU et la Rus­sie cherchent à déve­lop­per l’arme cli­ma­tique depuis des décen­nies, et pour apprendre aus­si que Bill Gates est fort inté­res­sé par des opé­ra­tions d’é­pan­dages aériens pour nous sau­ver du « réchauf­fe­ment cli­ma­tique ». Et puis on apprend aus­si que Mon­san­to a déve­lop­pé un gène résis­tant à l’a­lu­mi­nium, et que Bill Gates a fait l’ac­qui­si­tion d’un bon paquet d’ac­tions de Mon­san­to… Sont-ils en train d’es­sayer d’ob­te­nir le contrôle totale de notre ali­men­ta­tion ? Plus inquié­tant encore, la mala­die des morgellons…

      Bon cou­rage à tous…

      Réponse
  50. LA_HYENE

    - Quelques mots sur le cirque électoral – 

    Si les élec­tions n’é­taient pas indis­pen­sables à la pros­pé­ri­té du capi­tal, on ne nous les ser­vi­rait pas par­tout, tou­jours, à coup de fric, à coup de flics.
    Si le vote n’é­tait pas le meilleur anti­dote contre nos grèves et nos révoltes, on ne nous l’as­sé­ne­rait pas, à tous les coups, à coups d’as­sem­blées syndicales.
    Si le spec­tacle élec­to­ral n’é­tait pas si pro­pice à l’ex­ten­sion du mar­ché, on ne nous le para­chu­te­rait pas en casque bleu, sac de riz à la main, mitraillette à l’épaule.
    Quand le cirque poli­ti­cien ne suf­fit plus à nous faire par­ler, à nous faire taire, on main­tient l’ordre à coups de sabre, on lâche la bride à la flicaille. 

    http://biname.propagande.org/mp3/ltp‑3.mp3

    Réponse
  51. Hervé

    Allez je reprends. Pour expri­mer le fond de ma pensée. 

    La socié­té actuelle post 1945 est une socié­té hyper-com­mu­nau­ta­ri­sée. Or la démo­cra­tie à la Etienne Chouard exige un mini­mum d’u­ni­té voire d’u­nion natio­nale. Je suis convain­cu abso­lu­ment que les « PEGIDA » alle­mands ne veulent en fait rien d’autre qu’une vraie démo­cra­tie – sauf peut-être quelques hur­lu­ber­lus s’il y en a – Il faut donc lut­ter contre le com­mu­nau­ta­risme et contre la dis­so­lu­tion du sen­ti­ment natio­nal. Et en me pro­me­nant dans les pro­fon­deurs de ce site, voi­là ce que j’ai trouvé :

    http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​0​8​/​1​1​/​1​8​/​9​7​-​b​i​e​n​-​f​a​i​t​-​p​o​u​r​-​v​ous.

    Regar­dez la dis­cus­sion entre Etienne et « ins­tit ». Il s’a­vère qu’  »ins­tit » ne dit pas autre chose que moi. Une consti­tu­tion au sens d’E­tienne ne peut exis­ter si une par­tie de la popu­la­tion, aus­si infime soit-elle, se consi­dère comme l’  »élue », qui est un terme émi­nem­ment reli­gieux, car elle fera tout pour contrô­ler la majo­ri­té, y com­pris avec une consti­tu­tion de son propre cru où, en temps qu’é­lue, elle fera tout pour se his­ser au-des­sus, et éven­tuel­le­ment contrô­ler le monde entier.
    Si Bakou­nine écri­vit : « L’é­tat n’est pas la patrie. C’est une abs­trac­tion, la fic­tion méta­phy­sique, mys­tique, poli­tique, juri­dique de la par­tie. Les masses popu­laires aiment pro­fon­dé­ment leur patrie, mais c’est un amour réel, natu­rel, pas une idée : un fait… Et c’est pour cela que je me sens fran­che­ment et tou­jours le patriote des patries oppri­mées », je crois que le com­mu­nau­ta­risme, qui vise à nous divi­ser et nous affai­blir, est une forme d’op­pres­sion qui empêche l’ex­pres­sion démo­cra­tique. Quand on n’est plus « égaux en droits » quand dans les faits il y en a quelques uns qui peuvent tout se per­mettre puis­qu’ils sont les élus au-des­sus des lois.
    Alors il y a les monar­chistes qui disent : « Il existe une loi au-des­sus des autres, c’est la loi natu­relle ou loi divine ». La loi de l’  »ordre natu­rel ». Car même les phé­no­mènes natu­rels appa­rem­ment les plus désor­don­nés ont un ordre, comme les tem­pêtes, les orages, les érup­tions vol­ca­niques. Même les séismes ne se pro­duisent pas n’im­porte com­ment – j’en sais quelque chose pour avoir étu­dié ces phé­no­mènes d’as­sez près à une époque. Mais là on voit que Bakou­nine n’est pas d’ac­cord, lui qui parle de loi natu­relle concrète et non abs­traite. Mais les monar­chistes se vivent comme des gens concrets : « Dieu, famille, patrie » au lieu de « liber­té, éga­li­té, fra­ter­ni­té », trois notions consi­dé­rées par eux comme abs­traites et des­truc­trices. Et que leur répondre quand on voit l’é­tat de la socié­té aujourd’­hui, pour­tant issue de Liber­té, Ega­li­té, Fra­ter­ni­té, notam­ment de la famille, base d’une socié­té stable ? Même Marion Sigaut nous dit : « La France n’est pas la répu­blique et la répu­blique n’est pas la France ».
    « Une consti­tu­tion écrite par une assem­blée tirée au sort, et qui vise à affai­blir le pou­voir afin d’é­vi­ter les abus ». C’est sûre­ment une bonne idée, mais pas avec des gens comme Jacques Atta­li qui vont tout faire pour la mettre par terre puis­qu’ils se vivent de fait comme des « élus » entre Dieu et l’hu­ma­ni­té. Des « élus » d’ailleurs issus tout droit de Liber­té, Ega­li­té, Fra­ter­ni­té – Ber­nard-Hen­ri Lévy le révo­lu­tion­naire -, puis­qu’ils sont répu­bli­cains. Et si la répu­blique n’est pas la France, elle doit bien venir de quelque part… Sans par­ler de leur côté « gou­ver­ne­ment mon­dial » qui sera l’as­ser­vis­se­ment final du monde entier.

    C’est dur, c’est à n’y rien com­prendre, c’est un vrai casse-tête, je sais.
    Hit­ler répon­dit alors : « Uni­té raciale et popu­laire » – du peuple alle­mand dont il vou­lut faire un exemple. Cela mar­cha. La civi­li­sa­tion alle­mande, déjà brillante, fit un gros paquet d’en­vieux, brilla davan­tage. Il se trouve que Hit­ler s’at­ta­qua aus­si à Wall-Street, alors que cer­tains pensent qu’il en est issu. Quoi­qu’il en soit, sa dési­gna­tion de boucs-émis­saires asso­ciée à la bru­ta­li­té expé­di­tive des SS fit peu à peu retom­ber les illu­sions. L’Al­le­magne fut détruite et devint pour la grande majo­ri­té d’entre nous l’exemple… de l’ex­tré­mi­té qu’il ne faut pas atteindre.
    Mais le com­mu­nau­ta­risme s’en est sui­vi, qui, par son côté vic­ti­maire, empêche toute réflexion poli­tique, toute inno­va­tion, sans par­ler des oppo­sants au tirage au sort chez eux aus­si. Voi­là pour­quoi il faut le com­battre. En espé­rant n’a­voir pas été trop long encore.

    Her­vé

    Réponse
  52. Claude Saint-Jarre

    Fran­çois Plas­sard et la fraternité.
    J’ai été éton­né il y a quelques années de lire Fran­çois Plas­sard qui disait que la fra­ter­ni­té de la Révo­lu­tion Fran­çaise a été beau­coup moins déve­lop­pée que la liber­té et l’é­ga­li­té. Voi­ci un texte qui s’en approche :
    http://​www​.lrdb​.fr/​a​r​t​i​c​l​e​s​.​p​h​p​?​l​n​g​=​f​r​&​p​g​=​932

    et : http://​rhu​barbe​.net/​b​l​o​g​/​2​0​1​0​/​0​3​/​1​6​/​t​i​t​a​n​i​c​-​o​u​-​m​e​t​a​m​o​r​p​h​o​s​e​-​r​e​n​c​o​n​t​r​e​-​a​v​e​c​-​f​r​a​n​c​o​i​s​-​p​l​a​s​s​a​rd/

    Je ne trouve pas de texte pré­cis sur la fra­ter­ni­té à mous­ser selon Plas­sard, mais vous pou­vez cher­cher comme moi ou lire ses livres. Merci !

    Réponse
    • Ana Sailland

      Au départ fra­ter­ni­té n’é­tait pas pré­vu dans la devise et ce sont les gens de Hai­ti qui en ont eu l’idée.

      ((puisque dans un des textes la ques­tion de la ville est abor­dée, il me semble que la ville ten­ta­cu­laire telle que moderne induit l’a­no­ny­mat en géné­ral et en par­ti­cu­lier la sépa­ra­tion phy­sique du jar­di­nier et du man­geur, du pro­duc­teur et du consom­ma­teur, ce qui laisse l’in­ters­tice néces­saire à tous les fli­bus­tiers. Dif­fi­cile d’en­vi­sa­ger la fra­ter­ni­té dans ces conditions .……))

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Les gens d’Haî­ti en 1789 ?

        Réponse
        • Ana Sailland

          1848 ? ( le prin­cipe est pré­sent chez Robes­pierre et chez les maçons mais pro­ba­ble­ment pas rete­nu officiellement )

          Réponse
    • Katharina

      Dif­fi­cile à croire : Europe, 21 ème siècle.
      J’ai vu cette vidéo une fois. par hasard :
      https://​you​tu​.be/​f​6​R​E​8​g​x​y​OAo
      un show un peu bête, mais très inté­res­sant humai­ne­ment. On est sup­po­sé d’y emme­ner sa famille, ses proches.
      Dom­basle, la femme de BHL, arrive avec sa meilleure copine et parle de son enfance dans une mai­son richis­sime. Elle dit, que faute à per­sonne s’oc­cu­pait d’elle, quand elleé­tait petite, elle avait com­man­dé de cen­taines de sou­ris qui l’at­ten­daient alors quand elle arri­vait à la mai­son vide.
      Ce sont des fous, qui gou­vernent, ils sont fous, ils sont fous et abru­tis. Ce sont eux qui ne « s’in­tègrent » pas. Ce sont eux, ces fils et filles de riches, anciens colo­ni­sa­teurs par chance d’y être né, ces gens-là du gou­ver­ne­ment actuel, qui n’ont rien à faire avec les gens de France. Une ministre avec de telles idées – enfin, y a des spé­cia­listes qui s’en occupent très bien dans des cliniques.

      Réponse
  53. etienne
  54. Florence

    La parole de Jean Bricmont.

    Il y a envi­ron un an : à pro­pos de la liber­té d’ex­pres­sion, de Manuel Valls, de mani­fes­ta­tion « popu­laire » (qui fait drôle d’é­cho au « Je suis Charlie »).

    http://​www​.pales​tine​-soli​da​rite​.org/​a​n​a​l​y​s​e​s​.​j​e​a​n​_​b​r​i​c​m​o​n​t​.​3​1​1​2​1​3​.​htm

    Avec une prolongation :

    Avec beau­coup de noms fami­liers du Plan C !

    Et pour moi, une ana­lyse de la paix (et de sa défense) intéressante.

    Réponse
    • Hervé

      J’aime bien Jean Bric­mont, je le recon­nais. Il consi­dère que les auto­ri­tés ne font que jeter de l’huile sur le feu au lieu de réel­le­ment com­battre l’an­ti­sé­mi­tisme. Car pour com­battre effi­ca­ce­ment l’an­ti­sé­mi­tisme, il faut être inflexible avec tout le monde, appli­quer les mêmes prin­cipes pour tout le monde pour les mêmes délits. C’est ça l’é­ga­li­té en droits. Si les auto­ri­tés se crispent comme elles le font qui pour un spec­tacle, qui pour une « que­nelle » qui serait un salut nazi « inver­sé » – encore un terme à la noix qui ne veut abso­lu­ment rien dire et que l’on doit aux médias car si j’  »inverse » un sym­bole chré­tien, je le trans­forme de fait en sym­bole dia­bo­lique, d’où nazi « inver­sé » = anti-nazi = j’ai les fils qui se touchent = court-cir­cuit -, vous aurez aus­si­tôt des Soral qui débar­que­ront en disant :
      « de toute façon les auto­ri­tés sont sio­nistes, donc idéo­lo­gi­que­ment cor­rom­pues et non fiables s’as­seyant sur les prin­cipes qu’elles demandent qu’on res­pecte dès qu’Is­raël est impli­qué d’une manière ou d’une autre. Nous sommes les résis­tants qui lut­tons contre l’ac­tion délé­tère de ces fana­tiques judéo-fas­cistes genre la LDJ ultra-pro­té­gée. Regar­dez-les avec leurs appels inces­sants à la haine et à l’a­gres­sion ou la cen­sure contre par exemple E&R ou Dieu­don­né. Nous sommes dans la récon­ci­lia­tion, eux jamais. La pro­voc au nom de la liber­té d’ex­pres­sion style Char­lie-Heb­do est l’en­ne­mie de la récon­ci­lia­tion. Nous ne vou­lons pas que la France devienne le Liban ! Je ne suis pas un démo­crate car je refuse de faire le bou­lot à moi­tié. Tant pis pour la réduc­tion ad hitlerum ».

      J’ai l’im­pres­sion pour ma part que le texte de la consti­tu­tion convien­drait… si sim­ple­ment il était appli­qué de manière impar­tiale en com­bat­tant réel­le­ment la triche d’où qu’elle vienne. Mais on ne le fait pas, d’où les abus de pou­voir. Car c’est l’é­vi­dence même qu’une consti­tu­tion ne devrait pas être écrite par ceux qui détiennent le pou­voir puis­qu’elle est sen­sée être la règle suprême de l’exer­cice du pou­voir. C’est du moins ce que je pen­sais avoir appris. Ou bien il faut capi­tu­ler et admettre qu’au­jourd’­hui, il n’est plus pos­sible d’être en répu­blique à cause de 1945. Car la Répu­blique Fran­çaise ne recon­naît théo­ri­que­ment aucune com­mu­nau­té mais uni­que­ment des citoyens. Sys­té­ma­ti­que­ment, quand on cherche des inno­va­tions poli­tiques aujourd’­hui dans ce monde dit d«  ‘après-guerre », on se heurte aus­si­tôt aux sen­si­bi­li­tés les plus diverses. Cette répu­blique est née avec un peuple beau­coup plus homo­gène qu’au­jourd’­hui, et j’ac­cepte volon­tiers qu’on dise que c’est pré­ci­sé­ment être raciste que de dire cela. Mais ce n’est en aucun cas de la haine raciale. Car le racisme réel, c’est la recon­nais­sance des dif­fé­rentes races – afri­caine, asia­tique, indo-euro­péenne (appe­lée aryenne avant 1945, c’est que ça, dites-moi si je me trompe) et de leur droit natu­rel à exister.

      Une consti­tu­tion écrite par une assem­blée tirée au sort pour­rait-elle fonc­tion­ner ? Oui si la lutte contre le com­mu­nau­ta­risme y est ins­crite et appli­quée sans pour autant rendre un métis­sage obli­ga­toire. Car même si on aime les gens, on n’est pas obli­gé d’é­pou­ser un(e) musulman(e), un(e) asia­tique, etc…

      En espé­rant que mon pro­pos ne sera pas mal inter­pré­té car il n’a aucune inten­tion de bles­ser ni d’of­fen­ser qui­conque. Je vous assure. La monar­chie avait de toute façon réso­lu tout ça. On était sujet du roi de France, quelles que fussent les ori­gines. Il est vrai que les moyens de dépla­ce­ment n’é­taient pas les mêmes… Voilà.

      Her­vé

      Réponse
  55. etienne

    Pour info, sur un fil face­book où je me fais inter­pel­ler pour « cla­ri­fier ma posi­tion par rap­port aux par­tis d’ex­trême droite » (une fois de plus), j’ai répon­du ceci, qui devrait vous inté­res­ser aus­si, je pense : 

    John,

    Je n’ai pas le temps (pas encore) de déve­lop­per une réponse com­plète, mais je vous signale sim­ple­ment que je suis en train de lire DANIEL GUÉRIN, (« La peste brune », sui­vi de « Fas­cisme et grand capi­tal »), et que je trouve dans ce gros livre de très nom­breuses et impor­tantes idées pour com­prendre et résis­ter, ici et maintenant :

    http://​www​.edi​tions​la​de​cou​verte​.fr/​c​a​t​a​l​o​g​u​e​/​i​n​d​e​x​-​S​u​r​_​l​e​_​f​a​s​c​i​s​m​e​-​9​7​8​2​7​0​7​1​3​5​2​8​5​.​h​tml

    En gros, les PARTIS fas­cistes (pas les mili­tants) étaient des attrape-nigauds qui ont uti­li­sé des pro­grammes et des pro­messes ultra-sociales pour obte­nir un immense sou­tien popu­laire et d’in­nom­brables mili­tants (condi­tions essen­tielles pour prendre le pou­voir), et ils ont ensuite immen­sé­ment tra­hi le peuple dès qu’ils sont arri­vés au pou­voir, en raflant et en assas­si­nant (lit­té­ra­le­ment) tous les meneurs ayant des visées sociales dans leurs propres rangs (et par­tout dans la socié­té), et en impo­sant par la force publique ain­si dévoyée une ter­reur totalitaire.

    Ce que je com­prends en lisant le détail (pas­sion­nant) de cette acces­sion au pou­voir de pré­ten­dus « socia­listes » (ne pas oublier ce « détail »), c’est QU’IL MANQUAIT (et il manque encore) AU PEUPLE UNE ALTERNATIVE (vrai­ment démo­cra­tique), entre capi­ta­lisme (fausse « démo­cra­tie par­le­men­taire ») et com­mu­nisme (fausse « démo­cra­tie popu­laire »). Et la pro­messe fas­ciste (« démo­cra­tie fas­ciste »…) était ten­tante, très ten­tante, pour une mul­ti­tude de mal­heu­reux déses­pé­rés ; déses­pé­rés par le chô­mage, par les bas salaires et SURTOUT par la cor­rup­tion géné­ra­li­sée et les tra­hi­sons (hon­teuses et répé­tées) de leurs pré­ten­dus « repré­sen­tants » soi-disant « de gauche », COMME AUJOURD’HUI.

    Il me semble que, aujourd’­hui comme dans les années 30, si le peuple se don­nait (s’il s’é­tait don­né) les moyens (par édu­ca­tion popu­laire, sans aucun pro­fes­sion­nel de la poli­tique) de décou­vrir SON LÉGITIME ET INCONTOURNABLE POUVOIR CONSTITUANT, sa propre capa­ci­té à écrire lui-même les règles supé­rieures de dévo­lu­tion ET DE CONTRÔLE POPULAIRE PERMANENT des pou­voirs ins­ti­tués, alors le peuple se détour­ne­rait (il se serait détour­né) — de lui-même — des impasses (et trom­pe­ries) par­le­men­taires et autoritaires.

    Ceux qui suivent (pour le moment), aujourd’­hui comme hier, les sirènes fas­cistes ne sont pas des diables, et pas des imbé­ciles : si on les res­pecte en tant qu’­hu­mains, et qu’on fait avec eux de la poli­tique (et pas cette guerre par­ti­sane, stu­pide et sec­taire, qui conduit les tra­vailleurs à se déchi­rer entre eux), on peut leur rendre sen­sible CE FAIT que le pro­jet démo­cra­tique (vrai­ment démo­cra­tique) est bien plus pro­met­teur — et bien moins dan­ge­reux — que le pro­jet auto­ri­taire. Ils se join­dront alors, si cette idée est bonne, de gré plu­tôt que de force, aux troupes (vrai­ment) démo­crates, ce qui me semble un bien et pas un mal.

    Il me semble que la façon de faire de la poli­tique que je pré­co­nise (appe­ler tous les êtres humains — en tant que tels — à faire de la poli­tique d’emblée au plus haut niveau du droit, au niveau consti­tuant) est au moins dis­cu­table (sans se trai­ter de salauds), et qu’elle est peut-être même le meilleur rem­part, à la fois contre le capi­ta­lisme et contre le fas­cisme (exis­tant ou à venir) ! Si le peuple apprend (par lui-même) à contrô­ler lui-même ses propres « repré­sen­tants » — et donc aus­si sa MONNAIE —, il devient adulte et il se donne enfin la puis­sance néces­saire pour résis­ter aux escrocs de tout poil et pour garan­tir à la socié­té toute entière davan­tage de pros­pé­ri­té et de justice.

    À mon avis.

    Enfin, et par ailleurs, la méca­nique des PARTIS, par construc­tion, est (for­cé­ment) OUVERTE à tout nou­veau venu. Pour cette rai­son (majeure), cette méca­nique des PARTIS rend tout mou­ve­ment popu­laire infi­ni­ment VULNÉRABLE aux infil­tra­tions puis au NOYAUTAGE par les 1% les plus riches (le grand capi­tal si vous pré­fé­rez ces mots-là) : DÈS QUE un mou­ve­ment poli­tique arrive en posi­tion, peut-être, d’être élu, il est AUSSITÔT ET SANS FAUTE cor­rom­pu et dévoyé par les plus riches, pour que, au fond, JAMAIS les pauvres n’ac­cèdent au pouvoir.

    Rai­son pour laquelle je pré­fère que notre « mou­ve­ment » n’en soit pas vrai­ment un, que notre « cer­veau col­lec­tif » reste bor­dé­lique, réso­lu­ment bor­dé­lique 😐 En défen­dant INDIVIDUELLEMENT, cha­cun de notre côté, avec notre conscience et notre liber­té de pen­ser d’être adulte, en défen­dant UNE IDÉE SIMPLE MAIS DÉCISIVE (« ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pou­voir »), en res­pec­tant donc un ordre strict (une seule idée radi­cale) mais de façon volon­tai­re­ment désor­don­née (pour échap­per aux noyau­tages des riches), on se donne le moyen de deve­nir un jour des mil­liards à défendre ensemble cette même idée cen­trale tout en res­tant insai­sis­sables, non infil­trables, non noyautables.

    Je ne suis pas sûr que ça fonc­tion­ne­ra de mon vivant, mais je suis sûr que c’est une voie d’é­man­ci­pa­tion fondamentale.

    Bien à vous.

    Étienne.

    Réponse
    • Ana Sailland

      L’in­for­mel est indestructible.
      Tel l’hydre.

      Il peut don­ner l’im­pres­sion d’être inefficace.
      Mais il tra­vaille au niveau des consciences.
      Son effi­ca­ci­té n’est pas mesurable.
      Elle est pour­tant bien réelle.
      Bavar­der ici ou là hic et nunc ou ces der­nières années nous le fait sentir.
      Même si par­fois on prend des baffes 😉

      Nombre de virus sug­gèrent de lut­ter contre le sys­tème en usant de ses outils.
      Ils ont raison.
      C’est à faire.
      Mais ça ne doit en aucun cas se sub­sti­tuer à l’informel.

      Une conden­sa­tion pré­ma­tu­rée de la pen­sée dans une struc­ture de com­bat serait mor­telle pour cette pensée.

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Tout va bien alors, ou peut-être trop bien ? ( 🙂

        Réponse
        • Ana Sailland

          On a dit ça ?

          Réponse
          • Claude Saint-Jarre

            Qui a dit quoi?? On demeure obs­cur ! Mot d’ordre!!!

          • Ana Sailland

            23h13

        • Claude Saint-Jarre

          C’est moi.. alors : Vous dites : une conden­sa­tion pré­ma­tu­rée de la pen­sée dans une struc­ture de com­bat serait mor­telle pour cette pen­sée. Eh bien, il n’y a pas de conden­sa­tion pré­ma­tu­rée de la pen­sée … au plan C… syn­thé­ti­sée dans un seul livre. Alors, tout va bien !

          Réponse
    • Katharina

      Bra­vo ! je trouve très lucide et je vous admire pour votre gentillesse.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Longue vie agréable et en san­té à Étienne…

      Réponse
    • Sandy

      Etienne …

      Je suis déso­lé mais si ces gens qui se tournent vers le fas­cisme sou­tiennent un pro­jet auto­ri­taire, c’est parce qu’ils com­prennent bien que leurs idées, moti­vées par la haine et l’in­to­lé­rance qu’ils res­sentent contre d’autres groupes humains ( pour leurs idées poli­tiques, leur reli­gion, leur sexua­li­té, leur cou­leur de peau etc … ) ne peuvent pas être adop­tées démo­cra­ti­que­ment, c’est à dire avec l’as­sen­ti­ment du reste de la popu­la­tion … Ils savent qu’ils ne pour­ront mettre en oeuvre ces idées qu’en les impo­sant par la force.

      C’est triste que vous ne com­pre­niez pas cela. Vous n’ar­ri­ve­rez jamais à rendre les fas­cistes démo­crates. En tout cas cer­tai­ne­ment pas en vous conten­tant de par­ler d’ins­ti­tu­tions, il fau­dra d’a­bord leur enle­ver leur haine, leur into­lé­rance, hors ce n’est pas du domaine de la rai­son, seule l’ex­pé­rience et d’autres liens humains peuvent les sau­ver de cette voie.

      Réponse
      • etienne

        San­dy,

        John m’a répon­du, sur Face­book, , et . Et puis aus­si .

        À quoi j’ai, à mon tour, répon­du ceci (qui peut vous ser­vir de réponse aus­si, peut-être) : 

        John,

        Est-ce qu’une per­sonne hors par­ti n’est pas fon­dée à faire exac­te­ment le même pro­cès d’in­ten­tion (pos­sible insin­cé­ri­té), et à nour­rir exac­te­ment la même crainte (vio­lence arbi­traire des inté­gristes armés), aux par­tis « de gauche » qu’aux par­tis « de droite » ? Est-ce que tous les tota­li­ta­rismes (je ne parle pas des simples dic­ta­tures) n’ont pas été l’œuvre de par­tis éti­que­tés « socia­listes », der­rière un chef cha­ris­ma­tique à pro­gramme ultra-social au départ ?

        Dès lors, qu’est-ce qui vous per­met de mettre les par­tis de gauche à l’é­cart de vos craintes (que je par­tage) ? Je ne sais pas. Moi, je crains tous les par­tis. Leur dis­ci­pline (mili­taire) réduit trop la place lais­sée à l’in­tel­li­gence et à l’hu­ma­nisme dans les actions de cha­cun des sol­dats, je trouve.

        Pour nous pro­té­ger tous de l’ar­bi­traire des vio­lents domi­nants du moment, je ne connais rien de mieux que l’é­tat de droit. Et pour que cet état de droit ne soit pas dévoyé (ce qui est pré­ci­sé­ment le cas depuis 200 ans de « gou­ver­ne­ment repré­sen­ta­tif ») au pro­fit des vio­lents domi­nants du moment, je ne vois pas d’autre moyen sérieux que des élec­teurs qui se trans­forment en masse (par leurs propres moyens, par leur propre volon­té) en citoyens constituants.

        Enfin moi, comme je ne me sens pas capable (et pas légi­time) de dire de qui­conque « lui c’est un salaud dan­ge­reux par nature (et je l’ex­clus donc du débat public) », et comme je ne vois pas qui est légi­time (qui peut se pré­tendre être seul assez clair­voyant et fiable) pour fixer les limites (les « cor­dons sani­taires »), j’en reste à la lutte quo­ti­dienne (per­son­nelle et concrète) pour que les réflexions du cer­veau col­lec­tif soient les plus éclai­rées pos­sibles (par auto-édu­ca­tion popu­laire per­ma­nente en matière moné­taire et consti­tuante), sans exclure per­sonne des échanges.

        Je vous conseille vrai­ment de lire Daniel Gué­rin ; vous ver­rez qu’il manque plu­sieurs faits essen­tiels aujourd’­hui pour s’in­quié­ter vrai­ment des gens qui vous inquiètent (pas de milices armées un peu par­tout, tolé­rées par le gou­ver­ne­ment (!), pas de sou­tien du grand capi­tal, etc.).

        Mer­ci de votre patience.
        Étienne. 

         
        Sandy, 

        Mani­fes­te­ment, vous êtes sûr qu’il y a une race de salauds, tel­le­ment méchants et hai­neux par nature qu’ils sont à jamais inac­ces­sibles à la rai­son et donc pour tou­jours illé­gi­times à la poli­tique

        Je trouve cette concep­tion à la fois raciste, dan­ge­reuse (parce que sans autre issue que la guerre civile), et pro­fon­dé­ment antidémocratique. 

        Et c’est vous qui me har­ce­lez (rai­son pour laquelle je vous tiens désor­mais à l’é­cart de moi, pour me pro­té­ger men­ta­le­ment de votre haine) en me trai­tant d’en­ne­mi de la démo­cra­tie ??? Vous rai­son­nez com­plè­te­ment à l’en­vers (et c’est votre droit ; mais le mien est de vous résister). 

        De plus en plus, je trouve que c’est vous qui entre­te­nez la haine, par­tout où vous écri­vez. Vous nous enjoi­gnez à haïr, vous vou­driez que nous haïs­sions les hai­neux avec vous… Jus­qu’à accu­ser de « com­plai­sance avec la haine » ceux qui s’ouvrent à l’é­change poli­tique avec TOUS les êtres humains (faut le faire, quand même)… Vous êtes (appa­rem­ment) inca­pable de voir que vous res­sem­blez vous-même de plus en plus à ce que vous com­bat­tez si ardemment.

        La vio­lence est une impasse pour la vie sociale. Un excès n’en jus­ti­fie pas un autre. Il faut sor­tir du cercle vicieux de la vio­lence, ne pas par­ti­ci­per à l’es­ca­lade. C’est pour­quoi je vous résiste. 

        Mais je n’ou­blie pas qui vous êtes, au fond.

        Étienne.

        PS : Je publie­rai votre réponse si elle n’est pas aveu­glé­ment haineuse.

        Réponse
        • Sandy

          J’ai une amie qui a rejoint les anti­fas, vous savez pour­quoi ? Elle a un petit frère, un peu effé­mi­né et homo­sexuel, qui depuis petit a tou­jours été sujet à des moque­ries hai­neuses, à des vio­lences, à des rejets au point qu’ils sont arri­vés à le faire se détes­ter lui-même, elle a essayé tout ce qu’elle a pu pour le pro­té­ger des cons qui le har­ce­laient, et en vain.
          C’est une jeune fille douce et géné­reuse, qui voit les injus­tices et les vio­lences de notre socié­té et qui veut chan­ger tout cela, qui ne peut se résoudre à les lais­ser conti­nuer. Elle n’a abso­lu­ment aucune vio­lence en elle, juste de la colère contre toute cette haine et cette into­lé­rance et de l’a­mour gigan­tesque pour son petit frère qu’elle voit souf­frir sans raisons.
          Ces gens hai­neux, on ne les rai­sonne pas, on les combat.
          Pour­quoi vou­loir nous com­battre nous qui défen­dons l’a­mour la tolé­rance, la démo­cra­tie et la jus­tice ? Et refu­ser de les com­battre eux et leurs idées nau­séa­bondes ? Ce sont eux les agres­seurs, pas ceux qui défendent leurs victimes …
          Vous pré­ten­dez faire ce choix au nom du prin­cipe comme quoi per­sonne ne serait irré­cu­pé­rable, mais pour­tant vous n’ap­pli­quez ce prin­cipe qu’à l’ex­trême droite. Nous com­battre nous, au nom de ce prin­cipe, faire comme si c’é­tait nous les salauds ne vous dérange pas … Est-ce cohérent ?

          Je vous donne ce lien vers un échange qu’on a pu avoir en 2009 :
          http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​f​o​r​u​m​/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​i​d​=​8​1​&​p​=27
          Je m’in­quié­tais des réfé­rences que vous pre­niez … J’é­tais bien­veillant et je le suis tou­jours. Seule­ment vous vous êtes entê­té, ce n’est pas ma faute si on se retrouve désor­mais oppo­sés. Moi je défends tou­jours les mêmes idées je défends tou­jours les même valeurs de liber­té d’é­ga­li­té et de fra­ter­ni­té, je conti­nue de me battre pour une nou­velle répu­blique sociale et démo­cra­tique, ce n’est pas moi qui déconne.

          Comme vous disiez en 2009, oui je suis intran­si­geant quand il s’a­git de ces valeurs, je me tien­drais tou­jours debout et droit contre les enne­mis de la liber­té, parce que c’est bien ce qu’ils sont.

          Je suis peut être naïf, mais j’ai tou­jours espoir que vous vous en ren­diez compte, un jour.

          Réponse
          • Katharina

            San­dy,

            avec des « au point qu’ILS sont arri­vés à le faire se détes­ter lui-même » 

            vous ne régle­riez pas les grands pro­blèmes des socié­tés. Vous devriez por­ter plainte si quel­qu’un vous a fait du mal. Sur­tout en France à l’heure actuelle vous trou­ve­riez tout de suite un juge qui défen­dra les droits des gens homosexuels.

          • Hervé

            La San­dy, je com­prends très bien ce que dit Etienne, et j’y sous­cris. Car la haine de la haine peut engen­drer des erreurs de juge­ment catas­tro­phiques, voire des errances graves qui peuvent aus­si se retour­ner contre leurs auteurs… 

            Her­vé

        • Zut

          Vous vous êtes fait avoir une fois, et avec quelle vio­lence, ne soyez pas CONstam­ment naïf, pre­nez du recul pro­té­gez-vous, un peu, merde !

          Réponse
        • EFFAB

          Ce n’est pas tant la haine qui gou­verne le monde mais ce serait plu­tôt la peur, l’i­gno­rance sur­tout… bien après l’a­mour, l’empathie.
          Je lis actuel­le­ment un petit pavé de mat­thieu RICARD sur l’al­truisme : il expli­cite cela très bien, rejoi­gnant en cela Jean-Jacques ROUSSEAU qui disait que le l’Homme est bon par nature mais que c’est la socié­té qu le corromp.

          Réponse
      • Katharina

        San­dy,

         » il fau­dra d’abord leur enle­ver leur haine, leur into­lé­rance, hors ce n’est pas du domaine de la rai­son, seule l’expérience et d’autres liens humains peuvent les sau­ver de cette voie. »

        écri­viez-vous…

        pour­tant il manque le reste de votre rêve (issu de comte de fées – vous n’al­lez quand-même pas rem­plir les ventres des loups avec des pierres?):

        COMMENT vou­driez-vous LEUR (vous connais­sez tous LEURS noms, adresses, reli­gions, dates de nais­sance …) « enle­ver leur haine » – par des piqures, des médi­ca­ments ou alors par une école de reé­du­ca­tion ou … ????

        « d’autres liens » – qui sont lesquels ?
        « les sau­ver… » – c’est VOUS qui allez les sau­ver « de leur voie » ou auriez-vous du per­son­nel spé­cia­li­sé pour exé­cu­ter votre tâche ?

        De qui s’a­git-il au juste ?
        Ce serait au nom de la liber­té d’expression ?

        Réponse
      • joss

        En démo­cra­tie, tout le monde doit avoir sa chance, tout le monde a le droit d’ap­prendre de ses erreurs. Tout le monde, c’est à dire les fas­cistes, les anti-fas­cistes et les non fas­cistes qui ne sont pas anti-fas­cistes. Quand nos maîtres auront besoin d’un régime fas­ciste pour pro­té­ger leurs inté­rêts, ils le met­tront en place au nom de notre sécu­ri­té et nous dres­se­ront les uns contre les autres. Comme dirait Etienne, pour l’ins­tant tout va bien, tout se passe comme prévu.

        Réponse
  56. EFFAB
    • Claude Saint-Jarre

      À 17 minutes : déso­lé mon­sieur Cou­sin ( parent avec l’a­mé­ri­cain Norman,auteur de : La volon­té de gué­rir?), je me suis extir­pé de ma chaise pour prendre une douche, faire mon lit, chan­ger les taies d’o­reillers et je me dirige vers le petit déjeu­ner. Vous contes­tez la LIBERTÉ… (:-) des­po­tique de l’argent et la liber­té démo­cra­tique du mar­ché. Wow, c’est beau­coup. Tant qu’à contes­ter tant, j’y vais de la mienne : nous, de la civi­li­sa­tion, sommes beau­coup trop assis. Nous mar­chons trop peu et sommes trop debout. Je dois m équi­li­brer et m’oc­cu­per de ma san­té si je ne veux pas que le plan C me l’en­lève ! Le plan S m’ap­pelle. Je reviens. Fait à noter : je ne com­men­te­rai qu’a la fin de chaque vidéo ; je prends des notes spon­ta­nées. À plus !

      Réponse
  57. etienne

    Fran­cis Cou­sin explique Marx… 

    Très inté­res­sant et sti­mu­lant, sou­vent très éclai­rant ; mal­gré des moments où je me sens en net désac­cord et où je me rai­dis. Mais bon, une pen­sée aus­si riche pousse bien à réfléchir…

    À dis­cu­ter, donc. 

    Ce serait com­mode de rédi­ger un plan détaillé de cet entre­tien (avec les minu­tages), pour nous aider à com­men­ter tout ça comme il faut.


    Fran­cis Cou­sin – Pour com­prendre l’oeuvre de… par metat­vof­fi­ciel


    Fran­cis Cou­sin – Pour com­prendre l’oeuvre de… par metat­vof­fi­ciel


    Fran­cis Cou­sin – Pour com­prendre l’oeuvre de… par metat­vof­fi­ciel


    Fran­cis Cou­sin – Pour com­prendre l’oeuvre de… par metat­vof­fi­ciel

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Je remets à demain le vision­ne­ment de ces vidéos et mon commentement.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Comme dirait le chan­teur : Atten­tion mes­dames et mes­sieurs, le spec­tacle va com­men­cer ! Je com­mence le pre­mier vidéo et déjà le chien Gaïa m’en­chante et me relie à un com­men­taire d’É­tienne dans un vidéo… sur les droits des ani­maux, com­men­taire qui me fait pen­ser à un livre que vous aime­rez : Le phi­lo­sophe et le loup.
      http://​www​.bel​fond​.fr/​s​i​t​e​/​l​e​_​p​h​i​l​o​s​o​p​h​e​_​e​t​_​l​e​_​l​o​u​p​_​&​1​0​0​&​9​7​8​2​7​1​4​4​4​5​8​8​9​.​h​tml
      http://www.babelio.com/livres/Rowlands-Le-philosophe-et-le-loup–Liberte-fraternite-leco/281942

      http://www.babelio.com/livres/Rowlands-Le-philosophe-et-le-loup–Liberte-fraternite-leco/281942

      http://​www​.cles​.com/​l​i​v​r​e​/​l​e​-​p​h​i​l​o​s​o​p​h​e​-​e​t​-​l​e​-​l​oup

      Je sens que ça va être long regar­der ce 90 minutes de vidéos et les com­men­ter. Je me fais pen­ser pré­sen­te­ment à mon père. Il n’a­vait qu’une troi­sième année ( au pri­maire), mais était intel­li­gent, aimait la joie de vivre, savait s’é­mer­veiller, écri­vait sur la table des petits mots quo­ti­diens encou­ra­geants à sa famille et savait s’é­mer­veiller. Le jeune uni­ver­si­taire que j’é­tais essayait par­fois de lui faire lire une page d’un livre. Il essayait sin­cè­re­ment, et après deux lignes, par­tait spon­ta­né­ment à par­ler un bon vingt minutes!… J’é­tais cho­qué… mais aujourd’­hui, je sais que l’o­ra­li­té importe, ici et ailleurs. Gre­go­ry Bate­son se fai­sait remar­quer par son idée de la dif­fé­rence qui apporte une dif­fé­rence, par son obses­sion de l’é­pis­té­mo­lo­gie et de son pen­chant à dire lors­qu’il par­lait :  » lais­sez-moi vous racon­ter une his­toire »… Je conti­nue le pre­mier vidéo avec plai­sir à 4 minutes!…

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      CEPENDANT, minute 6, le sty­lo de la manif Char­lie Heb­do n’est pas le sty­lo de l’é­cri­ture de la consti­tu­tion en ate­liers constituants !

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      À 12 minutes ( déjà 6 minutes sans com­men­taire!), choix : com­mu­nisme ou civi­li­sa­tion… oui, mais,le com­mu­nisme qu’on a connu a été anti Gaïa.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      À 13 minutes, il dit qu’il n’a rien inven­té… je dis aus­si cela de moi. Mais je sais qu’on peut inven­ter son être.( et je le fais, mais cela est une autre philosophie)

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      À 16 minutes, la  » quo­ti­dien­ne­té obli­ga­toire »… là il y a un monde, celui du pré­sent radi­cal. On en reparle.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Une petite dif­fi­cul­té : mon com­men­taire du 22–01 à 16:29 s’est retrou­vé le 21–01. Pas grave.!

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Pre­mier vidéo : reste des commentaires.:)
      – Sur abo­lir l’argent, Buck­mins­ter Ful­ler y a pen­sé avec ori­gi­na­li­té. Il a aus­si pen­sé à aller au-delà de la lutte des classes . Voir Cri­ti­cal Path.
      – 17:00 envi­ron : sor­tir les femmes de la mai­son pour tra­vailler ( sic). Mao a fait cela aus­si, les sor­tir de la mai­son pour leur faire faire des tra­vaux durs dans les champs. Il a inter­dit un thé qui fait mai­grir, pour plus de force. Le fémi­nisme amé­ri­cain s’en est ins­pi­ré incor­rec­te­ment à mon avis( G. Greer).
      – Sur la sai­sie des terres des pay­sans et le phé­no­mème de l’en­clo­sure, enclô­tu­re­ment des terres en bien com­mun : wow, je suis content. C’est la deuxième fois seule­ment que j’en­tends par­ler de ce phé­no­mène. L’a­mé­ri­cain Kim­brell dans Mau­cu­line Mys­tique en a par­lé le pre­mier. Ces pay­sans pri­vés de leurs terres ont four­ni le pro­lé­ta­riat pour le début de la révo­lu­tion indus­trielle. Les pères ont été cou­pés de la trans­mis­sion de l’ar­ti­sa­nat de sur­vi­vance aux enfants et ce sont les pre­miers pères absents.
      http://​www​.men​web​.org/​m​a​l​e​m​y​s​t​.​htm

      http://​www​.ama​zon​.com/​M​a​s​c​u​l​i​n​e​-​M​y​s​t​i​q​u​e​-​A​n​d​r​e​w​-​K​i​m​b​r​e​l​l​/​d​p​/​0​3​4​5​3​8​6​582

      - Sur la ques­tion de l’im­mi­gra­tion, Gaïa semble d’accord.
      – À pro­pos des rap­ports de pro­duc­tion, j’ap­porte la nuance de Jacques Robin dans Chan­ger d’ère :
      http://​www​.espace​-sciences​.org/​a​r​c​h​i​v​e​s​/​s​c​i​e​n​c​e​/​1​9​6​4​3​.​h​tml

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Der­nier vidéo : je n’ai pas enten­du ce que j’au­rais aimé entendre : la des­crip­tion de la com­mu­nau­té uni­ver­selle souhaitée.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Concer­nant le qua­trième vidéo ( vous dites la vidéo?), je regrette de ne pas avoir enten­du la des­crip­tion de la com­mu­nau­té uni­ver­selle souhaitée.

      Réponse
    • Di Girolamo

      Salut Etienne , Une année qui te comble et te pré­serves en bonne santé 

      Mer­ci pour cette vidéo que je garde au chaud pour ce soir ‚n’ayant pas le temps de vision­ner tout de suite.
      C’est bien là où tu es le plus utile : don­ner à réflé­chir ensemble .
      J’aime moins l’E­tienne qui rac­cour­cit les choses autour de la seule idée qu’é­crire ensemble la consti­tu­tion nous déli­vre­rait parce que bien que je sois d’ac­cord sur le fait qu’on ne puisse pas se libé­rer sans écrire nous même la consti­tu­tion , cette écri­ture col­lec­tive ne sera jamais qu’un abou­tis­se­ment fra­gile tou­jours remis en cause par l’as­pect impar­fait qui est le nôtre , face sombre de notre liberté .

      Réponse
      • Ana Sailland

        Di Giro­la­mo, oui, si elle exis­tait, la démo­cra­tie serait ou sera éter­nel­le­ment fra­gile, et l’é­cri­ture col­lec­tive de la consti­tu­tion ne pro­tège pas en effet des attaques et des ruses dont elle sera tou­jours la cible : une vigi­lance conti­nue est néces­saire de sa part à la main­te­nance du droit du peuple, si ce droit existe d’a­ven­ture ( cf antoine chollet).
        Mais par contre, il est cer­tain, et en cela Etienne a rai­son, et quant à moi je loue son insis­tance tenace, que sans cette écri­ture col­lec­tive, la domi­na­tion escla­va­gi­sante est quant à elle défi­ni­tive, et n’a en aucun cas à craindre les attaques et la ruse d’un peuple qui ne détient que le pou­voir de supplier
        ((( jus­qu’au pou­voir de culti­ver son jar­din, si cher à Vol­taire, qui est en voie d’abolition …))).

        Si le remède ne garan­tit pas la san­té, accep­ter le poi­son l’interdit.

        Réponse
        • Di Girolamo

          Salut Ana , ce n’est pas trop mon style d’ac­cep­ter le poi­son , mais le poi­son , c’est à dire ce qui est struc­tu­rant de la non démo­cra­tie , ne se situe pas tout entier dans l’é­cri­ture de la consti­tu­tion ; d’autres élé­ments struc­tu­rant néga­ti­ve­ment , ou pour dire plus simple empoi­son­nant la démo­cra­tie , doivent être pris en compte ; et si il y a plu­sieurs élé­ments et non un seul , on n’est plus dans le même rai­son­ne­ment ni la même approche . On pense plus cohé­rence d’un ensemble et donc mise en mou­ve­ment de plu­sieurs choses , on est plus dans un che­mi­ne­ment , une démo­cra­tie vivante ‚active .
          Par consé­quent au lieu de pri­vi­lé­gier l’in­dis­pen­sable (on est d’ac­cord ) écri­ture col­lec­tive de la consti­tu­tion , on porte son atten­tion et donc son action sur ce qui va fon­der cette écri­ture , c’est à dire la démo­cra­tie en action , l’ac­ti­va­tion du débat vivant qui c’est vrai pour se pro­lon­ger aura besoin de struc­tures , de règles et d’une constitution.
          La nuance est faible , me diras tu ? Et bien c’est sur cette nuance que je cri­tique ami­ca­le­ment Etienne .

          Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Vidéo 2 : je suis plu­tôt com­blé, sur­tout par le voca­bu­laire, genre : com­mu­nau­té uni­ver­selle organique…sans échange, sans état, avec cen­tra­li­sas­tion fédé­ra­liste des besoins et de la pro­duc­tion. Là, je pense à Duboin :
      http://​www​.eco​no​mie​dis​tri​bu​tive​.fr/​L​a​-​G​r​a​n​d​e​-​R​e​l​eve

      et, SURPRISE:!
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2007%2F04%2F24%2F67-la-grande-releve_chomage-ideal

      Je vois qu’il manque tout de même une bien plus grande ima­gi­na­tion de la com­mu­nau­té à créer, bien que le départ est bien fait

      http://​www​.eco​no​mie​dis​tri​bu​tive​.fr/​I​m​a​g​i​n​e​r​-​u​n​e​-​a​u​t​r​e​-​s​o​c​i​ete

      Je lirai les ouvrages de mon­sieur Cou­sin. Il dit clai­re­ment que tout est dit, qu’il n’y a plus rien à écrire, il n’y a qu’à trans­mettre. Je suis d’ac­cord et pas d’ac­cord, quand j’exa­mine les écrits du Jovia­lisme d’An­dré Moreau, lui aus­si phi­lo­sophe et amant de la com­mu­nau­té à faire. Mon­sieur Cou­sin et mon­sieur Moreau auraient du plai­sir à se découvrir.

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      ps : sur le vidéo 2, très inté­res­sante com­mu­ni­ca­tion à pro­pos du :  » sacral »

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Vidéo3 : à la ques­tion que pen­sez-vous d’É­tienne Chouard, je n’ai pas bien com­pris. Ce que j’ai rete­nu et m’a plu : il faut une vision glo­bale, majes­tueuse à long terme,( j’ai­me­rais un texte qui la décrit). Il faut pen­ser en pro­fon­deur. Il faut être anti­ci­pa­teurs( trices!)

      Réponse
    • Ana Sailland

      Suis très contente de retrou­ver dans les vidéos Cou­sin l’i­dée que j’ai émise plein de fois que dans le treillis des causes et des effets, une cause majeure du mal­heur humain réside dans l’é­change qui (au néo­li­thique ou au moyen âge ou ailleurs) se sub­sti­tue au com­mu­na­lisme, à la pul­sion contri­bu­trice, et au don (acra­to­pège) (deux rai­sons pour agir : c’est utile et je sais faire, ni condi­tion ni chantage)
      (https://​you​tu​.be/​v​W​f​P​Q​f​B​b​-zY).

      (Non don) => Echange => (pro­prié­té, mar­chan­disme, capi­ta­lisme, état)

      Suis éga­le­ment sen­sible à ce qu’il dit et que j’ai dit (gros pro­blème pour le mou­ve­ment de tran­si­tion citoyenne) que si des com­mu­nau­tés se forment et se donnent pour pro­gramme de fonc­tion­ner dans l’en­traide pure, mais par la force des choses échangent avec l’ex­té­rieur, alors le cycle infer­nal se réamorce fata­le­ment, méca­ni­que­ment : l’é­change exté­rieur vien­dra pol­luer le contri­bu­tisme inté­rieur, par la voie d’un psy­chisme qui ne peut res­ter poly­va­lent et doit se déterminer.

      Cepen­dant la voie de la créa­tion ( cf confé­rence de Poi­sy) me semble viable, mais à condi­tion qu’on s’y engage armé d’une théo­rie forte et d’une volon­té sans faille (on en est loin)

      ;;;;;;;;;
      ;;;;;;;;;
      ;;;;;;;;;

      J’a­vais ailleurs sou­le­vé le pro­blème des vidéos en regard de l’é­crit -> Ici avec ces quatre vidéos, c’est visible en plein : Sauf si quel­qu’un se sacri­fie pour trans­crire, nous ne pour­rons pas tirer le béné­fice maxi­mum de cette pres­ta­tion exceptionnelle …

      Réponse
      • Ana Sailland

        J’ai un gros défaut, ce type de sujet quand je l’a­borde m’empêche de dor­mir la nuit jus­qu’à ce que je me décide à me rele­ver pour écrire ce qui m’obsède 🙂 🙂 🙂 ->

        Dans les 4 vidéos Cou­sin, j’en­tends ( et ça me conforte dans mes refrains ) qu’il parle du capi­tal et du capi­ta­lisme, ou de l’E­tat, comme d’une per­sonne, en décli­nant leur inté­rêt, et leur stra­té­gie. Et c’est bien là que ces choses sont à mon avis notre enne­mi, en ce sens qu’elles se sub­sti­tuent à nous dans la ges­tion du monde et de la cité et des âmes. Ben oui quoi hein, mes fameux égré­gores dont nous par­lions sur le Par­king à Poisy 😉

        La per­cep­tion de Fran­cis Cou­sin concer­nant la Grèce d’a­vant Démos­thène et Clis­thène me semble idyl­lique en ce sens qu’il la décrit proche du com­mu­nisme natu­rel pri­mor­dial, ce que je pense être faux.
        Clis­thène est un tyran ( tyran n’a pas le sens moderne) qui pour des rai­sons de stra­té­gie scie la branche sur laquelle lui et sa classe sont assis ( un peu comme les oli­garques de 1848 ins­ti­tuent le RIP en Suisse ) 

        Ho Basi­leus s’é­crit avec un beta majus­cule dans l’a­na­base de Xéno­phon, il s’a­git bien d’un Roi, au pou­voir héré­di­taire et total ( « De Darius et Paru­sa­tide naissent deux enfants, l’ai­né Artaxerxès et le cadet Cyrus … » Faut pas racon­ter nim­porte quoi hihi )
        La per­cep­tion du demos comme quel­que­chose de néga­tif par rap­port à ce qui le pré­cède me semble abu­sive (fau­drait réécouter).
        Quant à la démo­cra­tie vue comme une orga­ni­sa­tion mise au ser­vice du féti­chisme mar­chand (par­don si mes mots tra­hissent mais je n’ai pas vrai­ment envie de tout réécou­ter), ça deman­de­rait une argu­men­ta­tion qui je pense serait peu solide 😉
        Une démo­cra­tie maxi­ma­le­ment sub­si­diaire ( et la démo­cra­tie sau­rait elle être autre que sub­si­diaire) pou­vant au contraire sécré­ter un retour aux com­muns qui sont (en effet) l’an­ti­thèse du mar­chan­disme et du capitalisme.

        Réponse
  58. Nanou

    D’ac­cord avec toi, vidéos très intéressantes.
    Vaste sujet très dif­fi­cile à débattre sur un blog.
    Ceci étant dit, il serait bon de connaître les points où tu es en net désac­cord avec lui. Per­son­nel­le­ment je pense que Fran­cis Cou­sin et Karl Marx nous démontrent à quel point le sys­tème capi­ta­liste est la cause des causes de tous nos pro­blèmes. L’argent roi maître du monde va et nous entraî­ne­ra jus­qu’au fond du gouffre et peu d’entre nous y résistent.

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Bra­vo pour le bonne écoute et la syn­thèse. J’en suis a‘84 minutes avec 4 com­men­taires. Je vous assure que je vais diminuer…

      Réponse
    • Protagoras

      Bon­jour,
      Je ne sais pas qui est ce Mr Cou­sin et ce qu’il dit de Marx, je n’ai pas vu les vidéo encore. Je ferais cela cet après-midi et je pour­rais com­pa­rer ce que ce Mr a com­pris de Marx et ce qu’il en résulte par l’ac­tion à ce que j’en ai compris.

      Au delà de ça, je ne pense pas que : »le sys­tème capi­ta­liste est la cause des causes de tous nos problèmes »
      Il est bon de réflé­chir à par­tir d’un auteur que l’on a déjà cité ici : Hen­ri Laborit :
      « Ce furent d’a­bords les plus forts et les plus agres­sifs qui impo­sèrent leur domi­nance aux autres. Mais depuis long­temps la force phy­sique n’est plus indis­pen­sable pour cela et l’a­gres­si­vi­té uti­lise d’autres moyens que la vio­lence explo­sive, ges­tuelle, pour assu­rer les domi­nances. » Éloge de la fuite

      Il dit : un « autres moyens ». Le capi­ta­lisme en est un. Avant lui il y en avait un autre construit sur des croyances et il y en aura un autre après si nous n’y pre­nons pas garde. Éli­mi­ner le capi­ta­lisme et la domi­na­tion n’au­ra qu’a chan­ger de robe. 

      « la pos­ses­sion du capi­tal fut le nou­veau moyen per­met­tant d’é­ta­blir la domi­nance. » éloge de la fuite

      Ce qui est chiant c’est que : «  même dans la contes­ta­tion des struc­tures hié­rar­chiques de domi­nance, il doit encore s’ins­crire dans une struc­ture hié­rar­chiques de dominance »

      Réponse
      • Protagoras

        Je me suis dis, com­men­çons par la 4 pour voir et pouf pas de bol hein….. un clown n’est pas encore dégon­flé qu’on nous en pré­pare un autre. Je jette l’é­ponge, pas envie de regar­der plus loin, je fatigue.
        Ps : Pour ceux que le jeune Marx inté­resse le mettre en paral­lèle avec les hei­ge­liens de l’époque.

        Réponse
  59. Claude Saint-Jarre

    Fra­ter­ni­té

    Je reviens sur cet aspect de la devise : Liber­té, éga­li­té, fra­ter­ni­té. Je suis d’ac­cord avec Fran­çois Plas­sard qui dit que la fra­ter­ni­té est beau­coup moins déve­lop­pée que la liber­té. Nous aurions beau­coup moins de pro­blème. Dans le mot fra­ter­ni­té, il y a par ailleurs un déri­vé, le mot frère. Alors, je me demande quel mot irait avec le mot  » soeur ». Je pense qu’il n’existe pas … et que c’est une lacune.

    Réponse
    • Ana Sailland

      La liber­té sans la fra­ter­ni­té s’ar­rête là où com­mence celle de l’autre. Lieu com­mun incon­tes­té bien que contes­table. La liber­té sans la fra­ter­ni­té est com­pa­tible avec le conflit, voire le génère. 

      Au contraire, la liber­té, mais asso­ciée à la fra­ter­ni­té, une fra­ter­ni­té inté­grée dans la conscience autant que dans la loi, com­mence là où com­mence celle de l’autre. Car si la bien­veillance est bidi­rec­tion­nelle, le sou­ci de l’autre ne limite pas la liber­té de choix mais l’anime.

      Et c’est tout le pro­blème du neo­li­bé­ra­lisme pour lequel la liber­té com­mence là où com­mence la sou­mis­sion de l’autre, car il prône une liber­té sans cœur ni conscience.

      ;;;;;;;;

      Au milieu, l’é­ga­li­té, s’ap­puie sur les deux autres.

      ;;;;;;;;

      Pour ce qui est du voca­bu­laire issu d’une époque machiste, on peut soit faire avec soit par­ler de soli­da­ri­té ( soro­ri­té serait retour de balan­cier sans plus d’é­qui­libre) . Mais pas­ser à la meu­leuse tous les fron­tons me semble difficile 😉

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Mer­ci. Ce que vous dites est beau !

        Réponse
    • grioune

      Le mot fra­ter­ni­té pour les soeurs existe et se nomme : sororité

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Je suis enclin à dire, en réac­tion avec ce des­sin, que la déri­sion devrait d’a­bord être diri­gée pour une couple de décades, envers soi-même d’abord !

      Réponse
  60. Claude Saint-Jarre

    La haine de la raison.
    Il y a quelques jours, j’ai lu dans le Devoir, un article qui disait que les Musul­mans , les Isla­mistes radi­caux du moins, ont une haine de l’Oc­ci­dent et beau­coup plus pré­ci­sé­ment, une haine de la rai­son. … La rai­son c’est beau­coup. Mais il reste tout un monde, celui des sen­ti­ments et des émo­tions, donc, où il est peut-être pos­sible d’a­voir un dia­logue entre l’Oc­ci­dent et l’Arabie.
    Je pense au vidéo : L’in­tel­li­gence émo­tion­nelle des plantes.

    https://​you​tu​.be/​a​u​n​z​8​t​C​j​E4U
    et au livre correspondant
    http://​www​.edi​tions​-tre​da​niel​.com/​l​i​n​t​e​l​l​i​g​e​n​c​e​-​e​m​o​t​i​o​n​n​e​l​l​e​-​d​e​s​-​p​l​a​n​t​e​s​-​p​-​6​0​9​5​.​h​tml

    Je pense aus­si à la  » com­mu­ni­ca­tion non vio­lente » ensei­gnée dans le livre Les mots sont des fenêtres

    http://​www​.des​-livres​-pour​-chan​ger​-de​-vie​.fr/​l​a​-​c​o​m​m​u​n​i​c​a​t​i​o​n​-​n​o​n​-​v​i​o​l​e​n​te/
    À la fin du texte, il y a une men­tion de points faibles.

    Il est certes très clair que l’éner­gie des sen­ti­ments et des émo­tions existe et que nous avons avan­tage à l’explorer.

    Réponse
    • Katharina

      j’au­rais plu­tôt des pro­blèmes avec la géné­ra­li­sa­tion. On peut vivre ensemble en décou­vrant l’autre, les enfants le font, pour­quoi pas les adultes ?

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        oui… famille bachique peut-être, l’Har­mo­nie de Fourier ?

        Réponse
        • Katharina

          Claude,

          je n’ai pas trou­vé « bachique ». C’est quoi ?

          Réponse
          • Claude Saint-Jarre

            C’est un terme employé par le phi­lo­sophe andré moreau. Je vais cher­cher s,il y a quelque chose dans internet.

          • Claude Saint-Jarre

            Il s’ins­pire du pha­lan­stère dont parle Fou­rier. J’ai trou­vé ceci, qui est incom­plet toutefois.

            http://​andre​mo​reau​.info/

  61. Claude Saint-Jarre

    Éli­mi­ner la pau­vre­té d’ic­Dear Friend of the Glo­bal Solu­tions Lab,

    The 11th Annual Glo­bal Solu­tions Lab is June 21–29, 2015, at the Uni­ted Nations in New York and Chest­nut Hill Col­lege in Phi­la­del­phia, PA. Par­ti­ci­pants are coming from around the world. Do you want to be one of them ? 

    The desi­gn and plan­ning chal­lenge par­ti­ci­pants will be confron­ted by at this year’s Lab is Human Rights and Human Deve­lop­ment : Eli­mi­na­ting Extreme Pover­ty by 2030. Par­ti­ci­pants will have a unique oppor­tu­ni­ty to present their work at the Uni­ted Nations in New York to a group of UN, cor­po­rate and foun­da­tion leaders. 

    Here is what hap­pens : Par­ti­ci­pants are brie­fed by UN experts (from the UNDP, UNEP, UNESCO, UNICEF, WHO, FAO and other UN agen­cies), learn a desi­gn and plan­ning metho­do­lo­gy deve­lo­ped by Buck­mins­ter Ful­ler and other stra­te­gic thin­kers, and then deve­lop desi­gns, pro­grams and stra­te­gies that deal with one of the cri­ti­cal pro­blems facing our world. After the pre­sen­ta­tions at the UN, the par­ti­ci­pants work is publi­shed in a book. To see last year’s acclai­med publi­ca­tion, see here. Fur­ther details and regis­tra­tion infor­ma­tion are at http://​www​.desi​gns​cien​ce​lab​.com.

    I would great­ly appre­ciate it if you would for­ward this infor­ma­tion to any of your stu­dents or col­leagues who you think would be inter­es­ted in par­ti­ci­pa­ting in this event.

    Best regards,
    Medard Gabel

    Eli­mi­na­ting Extreme Pover­ty by 2030
    Human Rights and Human Development
    Join us for this 11th Annual Glo­bal Solu­tions Lab, June 21–29
    at the Uni­ted Nations and Chest­nut Hill Col­lege in Philadelphia.

    Where we deve­lop solu­tions to cri­ti­cal glo­bal and local problems.

    Who Attends :
    Col­lege stu­dents, as well as tea­chers and young pro­fes­sio­nals from around the world, who want to contri­bute effec­ti­ve­ly to the world. (Pre­vious Lab par­ti­ci­pants have come from France, Spain, Ger­ma­ny, England, Geor­gia, Lithuania,Ireland, Tur­key, Ukraine, Mexi­co, Vene­zue­la, Hai­ti, Cana­da, Nige­ria, Tan­za­nia, Zim­babwe, Gha­na, South Sudan,Sudan,Uganda, Chi­na, Hong Kong, Viet­nam, Cam­bo­dia, Japan, New Zea­land, Aus­tra­lia, Pales­tine, India, Pakis­tan, Nepal and all over the U.S.)
    When : June 21–29, 2015
    Where : The Uni­ted Nations, New York, and Chest­nut Hill Col­lege in Phi­la­del­phia, PA.
    What happens : 

    You are brie­fed by expert UN staff (pre­vious spea­kers were from UNDP, UNEP, UNICEF, UNESCO, WHO, UN Depart­ment of Eco­no­mic and Social Affairs, UN Popu­la­tion Fund, UN Food and Agri­cul­ture Orga­ni­za­tion, Depart­ment of Eco­no­mic and Social Affairs, UN High Com­mis­sion for Human Rights, and others*)
    You deve­lop desi­gns and solu­tions to cri­ti­cal pro­blems facing the world
    You present these at the UN

    A book is publi­shed of your work.
    Cost : Lab tui­tion $950. Dis­count for ear­ly regis­tra­tion. Par­tial scho­lar­ships avai­lable in spe­cial circumstances.

    Spon­sors : Big­Pic­tu­reS­mall­World, Glo­bal Edu­ca­tion Moti­va­tors, Ear­th­Game and Pacem in Terris
    Web­site : http://​www​.desi​gns​cien​ce​lab​.com

    Contact : 302.656.2721 info@depaceminterris.org

    What you learn, do, get :
    Be brie­fed by Uni­ted Nations experts on glo­bal pro­blems and opportunities.
    Learn about cri­ti­cal glo­bal pro­blems that impact the lives of eve­ryone in the world, as well as the oppor­tu­ni­ties asso­cia­ted with these pro­blems, and what we can do to change the cur­rent situation.
    Learn and use Desi­gn Science—a pro­blem-sol­ving and stra­te­gic desi­gn and plan­ning metho­do­lo­gy, deve­lo­ped by Buck­mins­ter Ful­ler and other scien­tists and desi­gners, that will be of use to you for the rest of your life. You will work col­la­bo­ra­ti­ve­ly to deve­lop a solu­tion to meet one or more of the UN’s Sus­tai­nable Deve­lop­ment Goals.
    Present your work at the UN to a team of UN and other experts. Your work will be publi­shed in a book after the Lab’s conclusion.
    You will receive a CD ROM packed with over $1,000 worth of the latest books and reports from the UN and dozens of other inter­na­tio­nal agen­cies on the state of the world, com­mu­ni­ca­tions, ener­gy, food, water, popu­la­tion, edu­ca­tion, health, cli­mate, the glo­bal eco­no­my and other topics.
    Meet others with simi­lar inter­ests, and work very hard and have fun doing it.
    Cost, regis­tra­tion, fur­ther details
    Cost of atten­ding the 2015 Glo­bal Solu­tions Lab is $950. There is an ear­ly regis­tra­tion dis­count. Par­tial scho­lar­ships are avai­lable in spe­cial cir­cum­stances. Fur­ther details and regis­tra­tion infor­ma­tion are at http://​www​.desi​gns​cien​ce​lab​.com. Here you will also be able to down­load the book that docu­ments the work from pre­vious Labs as well as see a short movie that des­cribes the work of the Lab.
    UN spea­kers at pre­vious Glo­bal Solu­tions Labs have included :
    • Kath­leen Abdal­la, UN Depart­ment of Eco­no­mic and Social Affairs (ECOSOC)
    • Dr. Richard Alders­lade, WHO
    • Man­deep Bains, UN Mil­len­nium Campaign
    • Nazim Ben­chikh, UN Popu­la­tion Fund
    • Suzanne Bilel­lo, UNESCO
    • Mar­cia Brews­ter, ECOSOC, Sus­tai­nable Deve­lop­ment Division
    • Mar­ga­ret Car­ring­ton, UN FAO, World Food Pro­gramme (WFP)
    • Flo­rence Che­no­with, UN FAO
    • Albert Cho, UNPD
    • Eli­sa­beth Cle­mens, UNDP
    • Ramu Damo­da­ran, Chief, Civil Socie­ty Sec­tion, UN Dept of Public Information
    • Ila­ria DiMatteo/ Chief, Ener­gy Sta­tis­tics Section/DESA
    • Ellen Gus­taf­son, UN FAO, WFP
    • Aru­nabha Ghosh, UN Human Deve­lop­ment Report, UNDP
    • Sha­mi­na de Gon­za­ga, Office of the Pre­sident of the UN Gene­ral Assembly
    • Don­na Good­man, Water, Envi­ron­ment & Sani­ta­tion, UNICEF
    • Patrick Haver­man, Mil­len­nium Vil­lage, UNDP
    • Patrick Hay­ford, Direc­tor, Office of the Spe­cial Advi­ser on Afri­ca, UNDP
    • Liz Hal­lett, UN WFP
    • Bashir Jama, Mil­len­nium Vil­lages Pro­ject, UNDP
    • Kefilwe Koo­got­sitse, Youth Pro­gram Fel­low, UN Popu­la­tion Fund
    • Karo­ly Kovacs, ECOSOC, Envi­ron­ment, Ener­gy & Indus­trial Statistics
    • Julie Lar­sen, ECOSOC, Pro­gram on Youth
    • Bet­ti­na Lues­cher, World Food Program
    • Chan­gu Man­na­tho­ko, UNICEF,
    • Mathew Mcil­ven­na, UN WFP
    • Gior­gia Pas­sa­rel­li, Office of the UN High Com­mis­sion for Human Rights
    • Gon­za­lo Pizar­ro, Poli­cy Spe­cia­list Water Resources, UNDP
    • Mary Rood­kows­ky, UNICEF
    • Gui­do Schmidt-Taub, UN Mil­len­nium Project
    • Vanes­sa Tobin, UN Children’s Fund
    • Brod­di Sigur­dar­son, UN ECOSOC
    • Jim Snif­fen, Pro­gramme Offi­cer, UNEP
    • Leo­nar­do Sou­za, UN ECOSOC
    • Frie­drich Sol­tau, UN ECOSOC
    • Ser­gio Viei­ra, UN ECOSOC,
    • Lucy Wanjiru/UNDP Gen­der Team

    The 2014 Glo­bal Solu­tions Lab book.
    Down­load it here.
    About us
    The Glo­bal Solu­tions Lab is a joint pro­gram of Big­Pic­tu­reS­mall­World, Glo­bal Edu­ca­tion Moti­va­tors, Ear­th­Game and Pacem in Ter­ris. The Lab is direc­ted by Medard Gabel.
    Contact us at :
    info@depaceminterris.org
    302.656.2721
    flyer

    i 2030 ?

    Réponse
    • Jacques Roman

      Le fran­çais conti­nue bien d’être la langue du blog ? JR

      Réponse
      • Claude Saint-Jarre

        Déso­lé. Cette entrée vient d’un qué­bé­cois amant de la pen­sée de Buck­mins­ter Ful­ler qui est tel­le­ment impor­tant et qui a été tel­le­ment si peu tra­duit ( trois livres seule­ment sur 25 et vous pou­vez trou­ver peut-être Édu­ca­tion Auto­ma­tion et Neuf chaînes pour la lune, vieux mais per­ti­nents puis­qu’il était en avance sur son temps. Cela ne veut pas dire que les qué­bé­cois parlent anglais. Je suis excep­tion­nel puisque j’ai étu­dié à Bos­ton. Mes par­ti­ci­pa­tions sont à 98% en fran­çais. Ful­ler et ses émules, Médard Gabel en est un, tra­vaillent glo­ba­le­ment pour la réus­site de l’huu­ma­ni­té. Il ne faut pas négli­ger cette dimen­sion, même si elle était écrite en Chi­nois ! Tou­te­fois, si les entées en anglais venaient à être inter­dites dans ce blogue( j’é­cris blogue en fran­çais alors que vous, en écri­vant blog, c’est anglais), je ferai très bien avec. Por­tez-vous bien !

        Réponse
      • EFFAB

        ^^ à tous les deux

        Réponse
    • Nanou

      Beurk…

      Réponse
    • EFFAB

      Pour­quoi « Beurk » ? qu’est-ce qui vous fait réagir de la sorte dans cette lettre ouverte, NANOU ?

      « Vous per­met­trez qu’après avoir ser­vi l’État et la Nation sous l’uniforme pen­dant une qua­ran­taine d’années, le citoyen enga­gé que je suis, atten­tif aux évo­lu­tions du monde et sou­cieux des inté­rêts de la France et de son peuple, ne mili­tant dans aucun par­ti poli­tique car atta­ché à sa liber­té de pen­sée et d’expression, vous porte res­pec­tueu­se­ment la contradiction.

      Tout d’abord, il n’est pas exact de dire que rien ne peut se faire sans une révi­sion de la Consti­tu­tion. En effet, cette der­nière pré­voit en son article 89 une seconde pos­si­bi­li­té, à savoir le réfé­ren­dum. Encore fau­drait-il que nos gou­ver­nants suc­ces­sifs cessent de consi­dé­rer le réfé­ren­dum comme un plé­bis­cite ou pire, que subo­do­rant le résul­tat contraire à leurs vœux ils ne l’utilisent pas esti­mant que le peuple n’a pas son mot à dire sur des sujets qui concernent pour­tant son avenir. »
      (extrait)

      Réponse
    • EFFAB

      « Beurk » peut-être, j’en­tends bien, ce dis­cours qui pour­rait pas­ser pour des plus répu­bli­cains, voire des plus conser­va­teurs ou quelque chose comme ça, ceci-dit, tout cela laisse fort à réflé­chir, car si diver­si­té et richesse cultu­relles dans cer­tains pays, cer­taines (à de plus savant que moi de les nom­mer), il existe bien éga­le­ment des « liba­ni­sa­tions » et autres « bal­ka­ni­sa­tions », à moins que tout cela ne soit vou­lu, contre le dés­in­té­rêt des peuples à la géo­po­li­tique, nos exi­gences quo­ti­diennes, exis­ten­tielles étant ample­ment suf­fi­santes pour nous occu­per et nous combler.

      « Car en accep­tant ces dérives, nos res­pon­sables poli­tiques encou­ragent la sur­en­chère avec des reven­di­ca­tions inac­cep­tables et insup­por­tables qui ont conduit, entre autres – c’est tout de même ahu­ris­sant – à intro­duire des méthodes bar­bares dans l’abattage des ani­maux contraires à nos tra­di­tions et aux prin­cipes d’une socié­té civi­li­sée, ou à ce que nos lois ne soient pas appli­quées par­tout car non accep­tées par certains. »
      (extrait)

      Réponse
  62. EFFAB

    « …Encore fau­drait-il que l’école aban­donne un sys­tème insen­sé et sui­ci­daire qu’elle applique et main­tient depuis une qua­ran­taine d’années et qui consti­tue un frein puis­sant à l’intégration des jeunes immi­grés mal­gré les avis suc­ces­sifs émis par le Haut Conseil à l’Intégration et curieu­se­ment igno­rés. C’est ain­si que notre école pré­pare des len­de­mains qui seront dif­fi­ciles avec la vio­lence comme seul outil d’expression. Mais, on l’a bien com­pris, le pro­blème que pose cette immi­gra­tion n’est pas tant le pays d’origine que la culture qui la réunit. Cette der­nière est mode­lée par l’islam qui est, il faut bien l’admettre, incom­pa­tible avec nos socié­tés euro­péennes démocratiques. »
    (extrait)

    Seul « l’is­lam » est incom­pa­tible avec « nos socié­tés euro­péennes (pré­ten­du­ment) démo­cra­tiques » ou la Capi­tal, plu­tôt, le Libé­ra­lisme à tout crin se serait pas plus davan­tage la Cause, l’une de ces Causes majeurs en tous cas, à « cette crise iden­ti­taire impo­sée à notre nation » ? car quelle nation au juste pour quels véri­tables citoyens dépos­sé­der de leur sou­ve­rai­ne­té et de leur voix réelle, puisque détour­née par le jeu des par­tis et tous ces conflit d’in­té­rêts qui s’y rat­tachent… « Vous per­met­trez qu’après avoir ser­vi l’État et la Nation sous l’uniforme pen­dant une qua­ran­taine d’années, le citoyen enga­gé que je suis, atten­tif aux évo­lu­tions du monde et sou­cieux des inté­rêts de la France et de son peuple, ne mili­tant dans aucun par­ti poli­tique car atta­ché à sa liber­té de pen­sée et d’expression, vous porte res­pec­tueu­se­ment la contra­dic­tion. » disiez-vous, Géné­ral, au début de cette lettre ouverte… cette « contra­dic­tion », effec­ti­ve­ment, qu’il existe entre cette phi­lo­so­phie d’E­tat par­ti­sane et « confli­cu­telle » (^^) et cette liber­té de tout citoyen à assu­mer et faire pré­va­loir en tout éga­li­té de droit et de jus­tice (cette juste répar­ti­tion de la sou­ve­rai­ne­té et, par-là, de la puis­sance publique, déno­mi­na­teur com­mun à tous ces voix indi­vi­duelles) ses choix et ses volontés_un mili­taire, aus­si insi­gni­fiant soit-il au sein de la hié­rar­chie (autre matière à réflé­chir et à mieux « rééqui­li­brer ») étant avant tout un citoyen, cette sou­ve­rai­ne­té pas­sant bien avant de croit de réserve lié à sa charge et ladite hié­rar­chie relé­guée en second quand il y va du Bien Com­mun et de sa propre conscience. Point à la ligne

    EFFAB

    Réponse
  63. chg

    Je decouvre ce blog aujourd’hui.
    Son par­cours (quelques liens externes y com­pris) me per­met d’en­tendre et lire des mots qui decrivent et expliquent ce que je res­sens depuis plu­sieurs (dizaines d’) annees.
    Il semble qu’il reste beau­coup de tra­vail pour par­ve­nir a peser comme il se devrait et j’ai peur d’ar­ri­ver trop tard si j’en juge par le ton des der­niers billets d’E­tienne CHOUARD.
    Je vais tacher de faire ma part de « gen­til virus » et j’es­pere sin­ce­re­ment que ce pre­cieux blog ne s’e­tein­dra pas de sitot.

    Réponse
    • EFFAB

      Ces hauts et ces bas exis­ten­tiels, oui, sous cet angle et ce recul… il n’empêche, ladite Cause est des plus pas­sion­nante et mérite, à plus d’un titre, qu’on s’y inté­resse et mieux, qu’on se l’ac­ca­pare, chose évi­dem­ment plus facile à dire qu’à faire, consi­dé­rant ce temps qui file à toute vitesse et cette part toute per­son­nelle qu’on ose à peine ou qui nous ins­pire tant bien que mal.
      Ceci-dit, bien­ve­nue au club, CHG, à plus d’un titre aus­si, puis­qu’il s’a­git bien de cette loi du Nombre contre celle plus sour­noise et plus per­ni­cieuse du Talion et de ces rai­sons d’E­tat qui ne servent bien que les plus forts et rare­ment ce bien com­mun garant de ces impon­dé­rables huma­nistes et vertueux.

      CHOUAR­Dament vôtre !

      Réponse
  64. etienne

    Varou­fa­kis : « Nous allons détruire le sys­tème oli­gar­chique grec »

    « Paul Mason : Que ferait un gou­ver­ne­ment Syri­za dans les 100 pre­miers jours ?

    Yanis Varou­fa­kis : Trois mesures.

    Pre­miè­re­ment, nous devons nous occu­per de la crise huma­ni­taire. Il est gro­tesque qu’en 2015, nous ayons des gens qui avaient un tra­vail, une mai­son – cer­tains avaient une bou­tique, il y a encore quelques années – et qui dorment dans la rue, le ventre vide. Il est inac­cep­table que des éco­liers fassent leurs devoirs à la lueur d’une bou­gie parce que l’élec­tri­ci­té a été cou­pée du fait que l’E­tat a été mal ins­pi­ré de déci­der de taxer la pro­prié­té à tra­vers les fac­tures d’élec­tri­ci­té. Ce sont des choses qui coûtent très peu d’argent et qui ont un impact sym­bo­lique, social et moral majeur. C’est l’une des trois pièces [de notre politique].

    La deuxième chose que nous devons faire dans ce pays est de le réfor­mer. Réfor­mer en pro­fon­deur et réfor­mer d’une façon qui s’at­taque à ce que l’on appelle le « tri­angle cri­mi­nel ». En Grèce, le tri­angle cri­mi­nel [ou « tri­angle des com­bines » – NdT] comprend
    • la par­tie achats de l’E­tat, où vous avez des four­nis­seurs de l’E­tat à la recherche de pro­fits indus qui lui font payer des for­tunes – par exemple, une auto­route grecque coûte trois fois plus cher à construire qu’une auto­route fran­çaise, ce qui est inacceptable.

    • Deuxiè­me­ment, la deuxième par­tie du tri­angle est for­mée des ban­quiers sans scru­pules qui extorquent le maxi­mum d’argent.

    • Et troi­siè­me­ment, les mass media qui sont tout le temps en faillite. Il faut donc se poser les bonnes ques­tions, comme se deman­der com­ment ils par­viennent à joindre les deux bouts quand ils n’ont jamais mon­tré le moindre bénéfice. » […]

    http://​ques​tions​cri​tiques​.free​.fr/​e​d​i​t​o​/​i​n​t​e​r​v​i​e​w​_​Y​a​n​i​s​_​V​a​r​o​u​f​a​k​i​s​_​P​a​u​l​_​M​a​s​o​n​_​S​y​r​i​z​a​_​2​3​0​1​1​5​.​htm

    Réponse
    • Ana Sailland

      YF : Si nous ne réfor­mons pas le sys­tème de l’eu­ro, si nous ne créons pas d’a­mor­tis­seurs et ce que j’ap­pelle un méca­nisme de recy­clage des excé­dents au sein de la zone euro, celle-ci sera fou­tue dans quelques années.

      PM : Pourquoi ? 

      YF : Parce que vous ne pou­vez pas avoir une union moné­taire qui pré­tend pou­voir sur­vivre à une crise finan­cière majeure sim­ple­ment en prê­tant plus d’argent aux pays en défi­cit à la condi­tion qu’ils réduisent leurs revenus.

      http://​ques​tions​cri​tiques​.free​.fr/​e​d​i​t​o​/​i​n​t​e​r​v​i​e​w​_​Y​a​n​i​s​_​V​a​r​o​u​f​a​k​i​s​_​P​a​u​l​_​M​a​s​o​n​_​S​y​r​i​z​a​_​2​3​0​1​1​5​.​htm

      Réponse
    • Ronald

      Et peut-être même que Syri­za ins­tau­re­ra le réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire comme men­tion­né dans son programme :
      http://​www​.trans​form​-net​work​.net/​f​r​/​f​o​c​u​s​/​l​a​-​g​r​e​c​e​-​d​e​c​i​d​e​/​n​e​w​s​/​d​e​t​a​i​l​/​P​r​o​g​r​a​m​m​/​w​h​a​t​-​t​h​e​-​s​y​r​i​z​a​-​g​o​v​e​r​n​m​e​n​t​-​w​i​l​l​-​d​o​.​h​tml
      Quoique il fau­dra une révi­sion consti­tu­tion­nelle, et donc semble-t-il une majo­ri­té des 3/5°, ce qui n’est pas acquis.

      Réponse
      • joss

        L’UPR dit que Syri­za serait un leurre pour le peuple grec. Et s’il était un leurre pour l’UE ? Nous ver­rons bien, c’est au pied du mur que l’on voit le maçon.

        Réponse
    • Katharina

      Regar­dez :
      tout nou­veau, c’est éton­nant, vrai­ment étonnant :
      http://​arret​su​rin​fo​.ch/​l​a​-​l​e​t​t​r​e​-​o​u​v​e​r​t​e​-​d​a​l​e​x​i​s​-​t​s​i​p​r​a​s​-​a​u​x​-​c​i​t​o​y​e​n​s​-​a​l​l​e​m​a​n​d​s​-​s​u​r​-​c​e​-​q​u​o​n​-​n​e​-​l​e​u​r​-​a​-​j​a​m​a​i​s​-​d​i​t​-​s​u​r​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​g​r​e​c​q​ue/

      Alexis Tsi­pras, le nou­veau pre­mier ministre de la Grèce, a envoyé ce cour­rier [1] au jour­nal Alle­mand Handelsblatt.

      « Chers lec­teurs de Handelsblatt,

      Je sais d’avance que la plu­part d’entre vous ont pro­ba­ble­ment une opi­nion déjà for­mée sur le conte­nu de cette lettre. Je vous invite, cepen­dant, à la lire sans pré­ju­gés. Les pré­ju­gés n’ont jamais été un bon conseiller, et encore moins à un moment où la crise éco­no­mique les ren­force, en entre­te­nant l’intolérance, le natio­na­lisme, l’obscurantisme, et même la violence.

      Avec cette lettre ouverte, je sou­haite vous expo­ser un récit dif­fé­rent de celui qui vous a été fait au sujet de la Grèce depuis 2010. Et je tiens aus­si et sur­tout à expo­ser avec fran­chise les pro­jets et les objec­tifs de SYRIZA, si le 26 Jan­vier par le choix des élec­teurs devient le nou­veau gou­ver­ne­ment grec.

      En 2010, l’État grec a ces­sé d’être en mesure de ser­vir sa dette. Mal­heu­reu­se­ment, les diri­geants euro­péens ont déci­dé de faire croire que ce pro­blème pour­rait être sur­mon­té par l’octroi du plus grand prêt jamais consen­ti à un état, sous condi­tion que cer­taines mesures bud­gé­taires seraient appli­quées, alors que celles ci, mani­fes­te­ment, ne pou­vaient que dimi­nuer le reve­nu natio­nal des­ti­né au rem­bour­se­ment des nou­veaux et anciens prêts. Un pro­blème de faillite a été donc trai­té comme s’ il s’ agis­sait d’un pro­blème de liqui­di­té. En d’autres termes, l’attitude adop­tée, était celle du mau­vais ban­quier qui, au lieu d’admettre que le prêt accor­dé à la socié­té en faillite a « sau­té », il lui accorde des prêts sup­plé­men­taires, pré­tex­tant que les anciennes dettes res­tent ser­vies et pro­longe ain­si la faillite à perpétuité.

      Il s’agissait pour­tant d’ une ques­tion de bon sens de voir que l’application de la doc­trine « extend and pre­tend » [étendre les matu­ri­tés de la dette et pré­tendre que payer les inté­rêts ne pose aucun pro­blème] dans le cas de mon pays abou­ti­rait à une tra­gé­die. Qu’au lieu de sta­bi­li­ser la Grèce, l’application de ce dogme ins­tal­le­rait une crise auto-ali­men­tée qui sape les fon­da­tions de l’UE.

      Notre par­ti, et moi-même, nous nous sommes oppo­sés à l’accord de prêt de mai 2010, non pas parce que l’Allemagne et nos autres par­te­naires ne nous ont pas don­né assez d’argent, mais parce que vous nous avez don­né beau­coup plus d’argent que ce qu’il fal­lait et que nous pou­vions accep­ter. De l’argent qui par ailleurs ne pou­vait ni aider le peuple grec puisqu’il dis­pa­rais­sait aus­si­tôt dans le trou noir du ser­vice de la dette ni arrê­ter l’alourdissement conti­nu de celle-ci, obli­geant de la sorte nos par­te­naires pro­lon­ger ce far­deau à per­pé­tui­té aux frais des citoyens.

      Et cette véri­té était bien connue par les gou­ver­nants alle­mands, mais ils n’ont jamais vou­lu vous la dévoiler.

      Et en effet, et avant même que la pre­mière année ne se soit écou­lée et depuis 2011, nos pré­vi­sions ont été véri­fiées. L’enchaînement des nou­veaux prêts aux réduc­tions dras­tiques des dépenses a non seule­ment échoué à domp­ter la dette, mais il a par sur­croît puni les citoyens les plus faibles, en trans­for­mant les citoyens ordi­naires qui avaient un emploi et un toit à des chô­meurs sans-abri qui ont tout per­du, de plus, leur dignité.

      L’effondrement des reve­nus a conduit à la faillite de mil­liers d’entreprises, aug­men­tant ain­si le pou­voir oli­go­po­lis­tique des entre­prises qui ont sur­vé­cu. De ce fait, les prix dimi­nuaient moins que les reve­nus tan­dis que les dettes, publiques et pri­vées, ne ces­saient de s’alourdir. Dans ce contexte, où le défi­cit d’espoir a dépas­sé tous les autres défi­cits « l’œuf du ser­pent » n’a pas mis long­temps pour éclore – et les néo-nazis ont com­men­cé à patrouiller les quar­tiers en semant la haine.

      Mal­gré son échec mani­feste, la logique de « extend and pre­tend » conti­nue à s’appliquer sys­té­ma­ti­que­ment encore aujourd’hui. Le deuxième accord de prêt de 2012, a ajou­té une charge sup­plé­men­taire sur les épaules affai­blies de l’état grec, en rédui­sant les fonds de pen­sion, en don­nant un nou­vel élan à la réces­sion, en finan­çant aus­si une nou­velle klep­to­cra­tie avec l’argent de nos partenaires.

      Des com­men­ta­teurs sérieux ont par­lé récem­ment de sta­bi­li­té et même de crois­sance à pro­pos de mon pays pour « prou­ver » que les poli­tiques appli­quées ont été effi­caces. Aucune ana­lyse sérieuse ne sou­tient cette « réa­li­té » vir­tuelle. L’ aug­men­ta­tion récente de 0,7% du reve­nu natio­nal réel ne marque pas la fin de la réces­sion mais sa pour­suite, puisqu’elle a été réa­li­sée dans une période d’inflation de 1,8%, ce qui signi­fie que (en euros) le reve­nu natio­nal a conti­nué de bais­ser. Sim­ple­ment, il dimi­nue moins que la moyenne des prix – tan­dis que les dettes augmentent.

      Cet effort de mobi­li­sa­tion des « sta­tis­tiques grecques », pour démon­trer que l’application de la poli­tique de la troï­ka est effi­cace en Grèce, est outra­geant pour tous les euro­péens qui ont enfin le droit de connaître la vérité.

      Et la véri­té est que la dette publique grecque ne peut pas être hono­rée tant que l’économie sociale grecque se trouve en situa­tion de simu­la­tion de noyade bud­gé­taire (fis­cal waterboarding).

      En outre, per­sé­vé­rer dans ces poli­tiques misan­thropes et sans issue, dans le refus de recon­naître une simple ques­tion d’arithmétique, coûte au contri­buable alle­mand et condamne en même temps un peuple fier à l’indignité. Et le pire : de cet fait, les Grecs se retournent contre les Alle­mands, les Alle­mands contre les Grecs, et l’idée d’une Europe Unie Démo­cra­tique est offen­sée cruellement.

      L’Allemagne, et plus par­ti­cu­liè­re­ment le contri­buable alle­mand qui tra­vaille dur n’a rien à craindre d’un gou­ver­ne­ment SYRIZA. Au contraire. Notre objec­tif n’est pas d’entrer en conflit avec nos par­te­naires. Notre objec­tif n’est pas d’obtenir des prêts sup­plé­men­taires ou un blanc-seing pour de nou­veaux défi­cits. Notre objec­tif est la sta­bi­li­té éco­no­mique, des bud­gets pri­maires équi­li­brés et, bien sûr, la ces­sa­tion des sai­gnées fis­cales opé­rées sur les contri­buables depuis quatre ans par un accord de prêt inadé­quat aus­si bien pour la Grèce que pour l’Allemagne. Nous exi­ge­rons la fin de l’application du dogme « extend and pre­tend » non pas contre le peuple alle­mand, mais pour le béné­fice de nous tous.

      Je sais, chers lec­teurs, que der­rière les demandes d’une « stricte appli­ca­tion des accords » se cache la peur que « si nous lais­sons les Grecs de faire ce qu’ils veulent, ils vont refaire le même coup ». Je com­prends cette inquié­tude. Mais ce n’était pas SYRIZA qui a éri­gé en ins­ti­tu­tions dans mon pays la col­lu­sion des inté­rêts pri­vés et la klep­to­cra­tie qui feignent de se sou­cier de l’observation « des accords » et des réformes puisque celles ci ne les affectent pas, comme le démontrent les quatre der­nières années des réformes enga­gées par le gou­ver­ne­ment Sama­ras sous la direc­tion de la troï­ka. Nous, nous sommes prêts à entrer en conflit avec ce sys­tème afin de pro­mou­voir des réformes radi­cales au niveau du fonc­tion­ne­ment de l’état, en éta­blis­sant la trans­pa­rence de l’administration publique, la méri­to­cra­tie, la jus­tice fis­cale, la lutte contre le blan­chis­se­ment d’argent. Ce sont ces réformes que nous sou­met­tons à l’appréciation des nos citoyens aux pro­chaines élections.

      Notre objec­tif est la mise en place d’ un New Deal pour l’ensemble de la zone euro qui per­met­tra aux grecs comme à l’ensemble des peuples euro­péens de res­pi­rer, de créer, de vivre avec digni­té. Avec une dette publique socia­le­ment viable. Avec une crois­sance qui est sti­mu­lée par des inves­tis­se­ments publics finan­cés – seul moyen de sor­tir de la crise – et non pas par la recette échouée de l’austérité qui ne fait que recy­cler la réces­sion. En ren­for­çant la cohé­sion sociale, la Soli­da­ri­té et la Démocratie.

      Le 25 Jan­vier en Grèce, une nou­velle oppor­tu­ni­té sur­git pour l’Europe. Ne ratons pas cette chance ».

      Alexis Tsi­pras

      (Traduction:Vassiliki Papa­da­ki)

      Source : http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-lettre-ouverte–d‑alexis-tsipras-aux-citoyens-allemands-sur-ce-qu-on-ne-leur-a-jamais-dit-sur-la-dette-grecque.aspx?article=6325773958H11690&redirect=false&contributor=Mish.

      Ver­sion anglaise : Open let­ter to the Ger­man rea­ders : That which you were never told about Greece 

      http://​syri​za​.net​.gr/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​/​e​n​/​p​r​e​s​s​r​o​o​m​/​2​5​3​-​o​p​e​n​-​l​e​t​t​e​r​-​t​o​-​t​h​e​-​g​e​r​m​a​n​-​r​e​a​d​e​r​s​-​t​h​a​t​-​w​h​i​c​h​-​y​o​u​-​w​e​r​e​-​n​e​v​e​r​-​t​o​l​d​-​a​b​o​u​t​-​g​r​e​ece

      URL : http://​arret​su​rin​fo​.ch/​l​a​-​l​e​t​t​r​e​-​o​u​v​e​r​t​e​-​d​a​l​e​x​i​s​-​t​s​i​p​r​a​s​-​a​u​x​-​c​i​t​o​y​e​n​s​-​a​l​l​e​m​a​n​d​s​-​s​u​r​-​c​e​-​q​u​o​n​-​n​e​-​l​e​u​r​-​a​-​j​a​m​a​i​s​-​d​i​t​-​s​u​r​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​g​r​e​c​q​ue/

      Réponse
  65. Sandy

    Les grecs ont choi­sit de se révol­ter par les urnes. Beau­coup de convic­tions sur l’é­lec­tion qui volent en éclat.

    Réponse
    • etienne

      C’est vrai.
      La même joie for­mi­dable, à pleu­rer tous ensemble de bon­heur, que le 10 mai 1981 en France.
      Vous par­lez bien de ça, Sandy ?

      Réponse
      • Sandy

        Vous faites une grave erreur en par­lant de 1981 car l’é­qui­valent du par­ti socia­liste en Grèce, le PASOK, a fait 5%. Ils ont déjà tra­hit en impo­sant les mémo­ran­dums et ils ont finit par le payer.

        On ver­ra bien qui a rai­son les pro­chaines semaines. Pour moi ils incarnent réel­le­ment l’es­poir pour tous les grecs et aus­si pour tous les européens.
        Et en France, leur vic­toire a déjà le mérite de rendre à nou­veau audible le dis­cours alter-euro­péen et de réveiller l’es­poir qui s’é­tait éteint en 2007 avec la dyna­mique du « non ».

        Pro­chaine source d’es­poir peut-être avec Pode­mos en Espagne.

        Réponse
        • Katharina

          Vous ne croyez pas que les USA apprennent ?
          Ils ont com­pris qu’a­vec des Hol­landes on ne peut plus gagner des élections.
          Il faut du Ren­zi et du Tsipros.

          Réponse
          • EFFAB

            ^^

          • Sandy

            Des fois vous savez tout ne s’ex­plique pas par un com­plot. L’ex­pli­ca­tion la plus simple c’est que Syri­za compte bien faire tout ce qu’ils ont défen­du parce qu’ils sont per­sua­dés que c’est la bonne chose à faire pour libé­rer leur pays.

          • Hervé

            Ils vont miser sur Sar­ko­zy. Sinon pour­quoi est-il revenu ?

            Her­vé

          • Sandy

            Pre­mier jour de gouvernement :
            arrêt des pri­va­ti­sa­tions des trans­ports et de l’en­tre­prise natio­nale d’énergie
            hausse du smic de 30%
            réin­té­gra­tion de mil­liers de fonctionnaires
            en l’oc­cur­rence, réin­té­gra­tion des femmes de ménage qui fai­saient la grève après avoir été virées du minis­tère des finances et qui étaient deve­nu le com­bat social sym­bo­lique contre l’austérité

            En même temps, la finance qui se met en ordre de bataille :
            – les bourses grecques qui perdent 9%.
            – L’a­gence Stan­dard and Poors qui menace le gou­ver­ne­ment grec d’a­bais­ser sa note s’ils ne res­pectent pas les accords avec la Troïka.
            – Les taux d’in­té­rêts sur les mar­chés de la dette publique grecque qui viennent de redé­pas­ser la barre des 10%.

            Et bien sûr les gou­ver­ne­ments euro­péens qui com­mencent à mon­trer les crocs avec en l’oc­cur­rence Fran­çois Hol­lande qui a deman­dé une ren­contre urgente avec Tsi­pras avant le pro­chain som­met euro­péen, et qui a décla­ré dans la presse qu’il fal­lait que le gou­ver­ne­ment grec res­pecte les accords pré­cé­dem­ment passés.

            Tout cela ne montre-t-il pas qu’il faut sou­te­nir Tsi­pras et Syri­za et non cher­cher à les faire pas­ser pour ce qu’ils ne sont pas, sim­ple­ment parce qu’ils infirment vos thèses ?

            Votre image est-elle plus impor­tante que les enjeux qui se des­sinent devant nos yeux ? A un moment n’est-il pas pré­fé­rable d’ad­mettre avoir eu tort et ain­si pou­voir agir fina­le­ment dans le bon sens ?

          • Ana Sailland

            « Ils vote­ront ce qu’on vou­dra qu’ils votent » disaient les pères fon­da­teurs de la »démo­cra­tie« (Thiers, Toc­que­ville, autres)

            Et ça marche.

            Sauf que par­fois y a un scru­pu­lus (petit caillou dans la chaus­sure du légion­naire, qui peut faire échouer une armée).

            Ain­si en 2005 ;), le peuple de France eut un scrupule 😉

            Donc San­dy a rai­son et je pense que nous devons attendre au moins quelques semaines avant de crier au loup.
            Obser­ver avec espoir et sans naïveté.

            ;;;;;;;;;;;;;

            Ceci dit, ce serait le moment de favo­ri­ser un max les mon­naies locales en Grèce. D’au­tant que le carac­tère d’ar­chi­pel du pays s’y prête particulièrement.

            Ou pour­quoi pas une mon­naie natio­nale com­plé­men­taire, non ados­sée à l’eu­ro, non conver­tible, affec­tée aux pro­duits mar­qués d’une éti­quette « garan­ti grec », assor­tie d’une pre­mière injec­tion fidu­ciaire selon le prin­cipe de la mon­naie hélicoptère.

          • Katharina

            San­dy,

            oui pour­quoi pas, c’est possible.
            Sauf que je ne crois pas aux « libé­ra­teurs ». Pour trou­ver s’il est « bon » ou pas, je ferai atten­tion à la place qu’il don­ne­ra au peuple. A l’o­pi­nion du peuple, à la liber­té d’a­gir du peuple et quelle place il don­ne­ra àu main­tien de son pouvoir.

          • Ana Sailland

            Si je suis dans l’hy­po­thèse que Syri­sa est sin­cère ( why not …), je pense qu’il sera confron­té à un choix difficile :

            Accep­ter la contrainte, obéir au moins un peu, donc tra­hir l’électeur

            ver­sus

            Déso­béir plus que prévu.

            (Il me semble dif­fi­cile de refu­ser les injonc­tions à l’aus­té­ri­té sans tou­cher au pou­voir d’injonction)

          • Ana Sailland

            N’ou­blions pas que cer­taines déci­sions d’au­to­no­mi­sa­tion ne sont effi­caces que si appli­quées par sur­prise. Qui vivra verra.

          • Sandy

            Le gou­ver­ne­ment a annon­cé qu’il va mettre fin à la réforme qui visait à ral­lon­ger l’âge de départ à la retraite et aus­si une reva­lo­ri­sa­tion des pen­sions de retraites, notam­ment des plus faibles …

            Jean Claude Jun­cker qui monte au cré­neau et qui annonce qu’il n’est pas ques­tion d’an­nu­ler la dette grecque, qu’ils res­pectent la sou­ve­rai­ne­té des Grecs mais qu’ils doivent eux aus­si res­pec­ter les autres peuples européens.

            Les jour­naux fran­çais et alle­mands qui com­mencent à essayer de faire peur aux gens pour les mon­ter contre les Grecs en racon­tant que si la dette grecque est annu­lée c’est 600 euros par Fran­çais que nous devrons payer, et cela en amal­ga­mant citoyens et banques comme si il y avait un sys­té­ma­tisme et comme s’il était nor­mal, que les gens payent pour les banques, comme si cela ne rele­vait pas d’une déci­sion poli­tique comme celle de Sar­ko­zy et sou­te­nue par le PS en 2008.

            Le com­bat com­mence et il ne faut pas res­ter spec­ta­teurs. Ils ont besoin de notre espoir, de notre sou­tien et aus­si que l’on mène le com­bat des idées dans notre propre pays.

          • Katharina

            si vous ne connais­sez pas encore cette vidéo :
            https://​you​tu​.be/​J​F​u​i​l​p​t​4​EZQ

            je l’ai déjà pro­non­cé : je me méfie de Mélen­chon. Il ne me paraît pas hon­nête et sui­vant un plan. Son « ère du peuple » ne défend pas le tirage au sort que je sache… Pourquoi ?
            Mélen­chon qui parle de « ma gauche » en sou­te­nant Tsi­pras, je me méfie donc aus­si de Tsi­pras. Per­sonne ne l’a connu avant. Il se peut aus­si qu’il a été fait mon­ter comme bien d’autres.

            Seule issue futur : auto­gou­ver­nance, propre mon­naie, tirage au sort. J’es­père que les gresques iront dans cette direc­tion. Puis le reste : la « réac­tion » de Schulz, Jun­cker, Mer­kel, Hol­lande : c’est du ciné­ma. Ils jouent à l’in­di­gna­tion. L’in­di­gna­tion n’est pas vraie – elle est un jeu.

          • Sandy

            Beau­coup de croyances vont être mises à mal par ce qu’il se passe en Grèce, bien sûr avant toute croyance, celle de l’aus­té­ri­té, mais aus­si par exemple la croyance comme quoi il n’exis­tait pas d’autre solu­tion que de sor­tir de l’UE, les croyances sur le tirage au sort ou l’é­lec­tion, les croyances sur le cen­tra­li­té des ins­ti­tu­tions ( alors que la ques­tion cen­trale res­te­ra tou­jours et à jamais la ques­tion sociale ), les croyances sur la gauche radi­cale et sur ceux qui nous combattent.
            C’est bien pour cela que la conta­gion ( l’ef­fet domi­no comme dit Mélen­chon ) est fort pos­sible, car une fois toutes ces croyances pul­vé­ri­sées, ce sont tous les ver­rous et les freins qui empê­chaient l’é­mer­gence d’une vraie force de gauche en France et la vic­toire qui deviennent possible.
            Les grecs savent que ce qu’ils font pour eux rai­son­ne­ra dans toute l’Eu­rope, et ça leur donne plus de volon­té de bien faire, jus­te­ment à cause de la res­pon­sa­bi­li­té qui leur incombe désor­mais et qui dépasse leurs frontières.
            Bien sûr cela ne sera pas aus­si simple, les gens trou­ve­ront tou­jours moyen de résoudre les inco­hé­rences géné­rées par la confron­ta­tion des faits avec toutes ces croyances, de manière à sau­ver l’es­sen­tiel de leur idéo­lo­gie, cela dépend donc aus­si du débat d’i­dées que l’on sau­ra mener dans nos propres pays.
            Mais l’es­poir est là.

            Per­son­nel­le­ment, je peux par­don­ner aux gens quand on se cha­maille pour des désac­cords stra­té­giques ou sur des points par­ti­cu­liers qui n’ont pas grande impor­tance, ce n’est pas très grave. L’es­sen­tiel c’est que l’on soit tous ani­mé d’une volon­té d’é­ga­li­té et de justice.
            Mais quand vous n’ar­ri­vez même pas à recon­naître les salauds des bons, le bien du mal, là c’est quand même grave.

            Tsi­pras, Mélen­chon, ils sont dans le camp des bons, ils l’ont tou­jours été, et ils le seront toujours.

          • Sam

            Je croyais que cette grosse merde fas­ciste de 110 avait été ostracisée.

    • Ana Sailland

      Le peuple grec n’a pas eu l’op­por­tu­ni­té de refu­ser les poli­tiques antérieures.
      Ni la cor­rup­tion, ni la pré­va­ri­ca­tion, ni la goin­fre­rie mafieuse.
      Le peuple grec n’a pas eu et n’a tou­jours pas l’op­por­tu­ni­té de récu­ser la dette odieuse.
      Car il ne se gou­verne pas lui-même.

      Mais nous pou­vons nous réjouir que ses repré­sen­tants songent à négo­cier avec les créan­ciers un rééche­lon­ne­ment ou des amé­na­ge­ments, et à entre­prendre un bras de fer au sujet de l’austérité.
      Dont l’is­sue reste incer­taine à long terme …

      Faute de grives on mange des merles, San­dy, et après 5 ans de jeûne, ce peut être joyeux.
      Mais cette joie ne consti­tue en aucun cas une appro­ba­tion du sys­tème représentatif.

      Réponse
      • Di Girolamo

        Ni une appro­ba­tion ni une désap­pro­ba­tion ; la repré­sen­ta­tion ne fait sys­tème et n’est condam­nable qu’à par­tir du moment où elle sort des pré­ro­ga­tives qui sont les siennes .
        Il faut bien dis­tin­guer ce qui est du res­sort de la repré­sen­ta­tion et ce qui est du res­sort de l’en­semble des citoyens .
        Ce sont les citoyens réunis en Assem­blée qui décident et qui ont le pou­voir ; les repré­sen­tants sont leurs char­gés de missions.
        D’une manière pra­tique cela signi­fie qu’au local et au natio­nal les citoyens se réunissent pour débattre des orien­ta­tions ‚des sujets struc­tu­rant ‚du pro­jet ; cela se tra­duit par une phase de débats et une phase de déci­sions par réfé­ren­dum ; cette pré­ro­ga­tive citoyenne est ins­crite et décrite dans ses moda­li­tés dans la consti­tu­tion . C’est une obli­ga­tion qui s’im­pose à tous , citoyens et repré­sen­tants ; par exemple à Sivens , s’il y avait eu obli­ga­tion d’une phase d’é­tude , réflexion débat + réfé­ren­dum , nous aurions été plus proche de la démocratie.
        Par exemple au natio­nal , les poli­tiques agri­coles , éner­gé­tiques , le décou­page ou non des régions etc ne sont pas de la pré­ro­ga­tive des élus ; ces grandes orien­ta­tions doivent être débat­tues par tous et sou­mises à référendum .
        C’est le bon équi­libre entre repré­sen­ta­tion et citoyen­ne­té qui fait la démocratie .
        Plus les socié­tés sont riches, plus elles se relâchent et plus cet équi­libre est rom­pu : les repré­sen­tants prennent tout le pou­voir et les citoyens vont faire du ski .
        Plus les socié­tés s’ap­pau­vrissent et plus le besoin de démo­cra­tie res­sur­git ; mais le piège est que ce besoin ne soit ni com­pris ni orga­ni­sé ; par exemple en Grèce c’est la pau­vre­té qui a fait voter Syri­za, et ce vote sur le fond n’est pas la dési­gna­tion de repré­sen­tants , mais un réfé­ren­dum sur d’autres orien­ta­tions . Pour que la Grèce sorte du cercle vicieux il faut qu’elle réor­ga­nise sa démo­cra­tie et que l’en­semble des citoyens (repré­sen­tants y com­pris) puissent se retrou­ver autour d’un pro­jet . C’est très idéa­liste. Mais il n’y a pas d’autre voie ;en Grèce et ailleurs.

        Réponse
        • Ana Sailland

          « Ce sont les citoyens réunis en Assem­blée qui décident et qui ont le pou­voir ; les repré­sen­tants sont leurs char­gés de mis­sions. » => Alors il ne faut pas dire repré­sen­tants mais char­gés de mis­sion. Car une petite main obéit et ne repré­sente pas. l’OS de chez Renault ne repré­sente pas le pdg crénondenon 😉

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          • Di Girolamo

            Non . Si le repré­sen­tant est effec­ti­ve­ment un char­gé de mis­sion , ce n’est pas une mis­sion com­plè­te­ment pré­ci­sée ; ce n’est pas un simple exé­cu­tant ; il gou­verne bien et peut prendre des ini­tia­tives sinon ça ne peut pas fonc­tion­ner ; mais cette gou­ver­nance s’ap­pa­rente à une ges­tion sec­to­rielle qui reste cadrée par des orien­ta­tions que les citoyens ont déci­dé. C’est ain­si que pério­di­que­ment les citoyens peuvent au regard de ce qu’ils ont déci­dés , éva­luer le tra­vail des repré­sen­tants et les recon­duire ou en chan­ger ; il peut même être pré­vu des moda­li­tés de ren­voi et sanc­tions. Le repré­sen­tant n’est pas un OS mais un ges­tion­naire ; il connaît le pro­jet , les objec­tifs géné­raux , mais il a une marge de liberté .
            Ta vision est trop sim­pliste ; en conclu­sion : ou tu dis qu’on a pas besoin de repré­sen­tants et tu te plantes , ou tu dis que ce sont des OS et là aus­si ça ne marche pas . Ou tu dis comme moi et on est d’ac­cord .(bon­homme jaune qui sourit)
            ?

          • Ana Sailland

             » Ce sont les citoyens réunis en Assem­blée qui décident et qui ont le pouvoir »

             » il gou­verne bien » ( le représentant)

            Fau­drait choisir 😉

            Ceci dit, tu déclines des options per­son­nelles, ce sont les tiennes. Rece­vables, mais n’ayant pas le sta­tut de défi_nition défi_nitive.

          • Di Girolamo

            Connais tu d’autres options que per­son­nelles concer­nant l’or­ga­ni­sa­tion de la démo­cra­tie dans la mesure où on est je pense d’ac­cord pour dire qu’il n’y a pour l’ins­tant rien de sérieux à ce sujet d’é­la­bo­ré sur le plan collectif ?
            Le choix est bien fait : bien sépa­rer deux domaines , celui de la repré­sen­ta­tion qui est une ges­tion sec­to­rielle des affaires de la col­lec­ti­vi­té ; celui des grandes orien­ta­tions (tout ce qui est struc­tu­rant , qui engage l’a­ve­nir , qui construit la socié­té ; ce second et essen­tiel volet c’est la réflexion et le débat col­lec­tif orga­ni­sé , struc­tu­ré , légi­fé­ré + le référendum ;

          • Ana Sailland

            Nous avons je crois fait le tour du pro­blème de voca­bu­laire, qui reste sans conclu­sion par­ta­gée. Ça arrive.

          • Di Girolamo

            « Nous avons je crois fait le tour du pro­blème de voca­bu­laire, qui reste sans conclu­sion par­ta­gée. Ça arrive. »

            Nous n’a­vons pas fait le tour d’un pro­blème qui n’est pas réduc­tible au voca­bu­laire ; « ça arrive » n’est qu’une pirouette.
            Ou tu es d’ac­cord ‚ou tu ne l’est pas . A la prochaine.

          • Ana Sailland

            refus de tour­ner en rond plus que pirouette 🙂

    • Méchant Virus

      Héhé, on en reparle dans quelques mois.

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      • Ana Sailland

        exac­te­ment.

        demain est inconnu.

        Réponse
    • Di Girolamo

      Si l’é­lec­tion c’est voter parce qu’on en peut plus de souf­france …alors vive l’élection !
      C’est un peu plus com­pli­qué ‚San­dy .

      Réponse
      • Sandy

        S’il a fal­lu que les Grecs subissent autant de souf­france pour que le vote cesse de se por­ter sur les par­tis équi­va­lents PS/UMP, et qu’ils décident enfin de voter pour Syri­za, cela ne signi­fie en aucun cas que cela doit se pas­ser de la même façon dans les autres pays. Le simple fait que les Grecs soient les pre­miers à le faire peut libé­rer les autres peuples, des peurs, des pres­sions, des men­songes, qui font qu’ils sont encore bien trop nom­breux à voter pour les par­tis qui en réa­li­té défendent les inté­rêts d’une oligarchie.

        Et en France, il fau­dra aus­si que les gens com­prennent qu’il n’y a pas de solu­tions dans la haine et la stig­ma­ti­sa­tion envers des popu­la­tions immi­grées, car notre par­ti­cu­la­ri­té c’est d’a­voir 6 mil­lions de per­sonnes qui votent FN. Donc pour nous le com­bat est double. Nous sommes un pays riche donc il y a beau­coup de gens qui sont très satis­faits de l’ordre social actuel, et il y a les fachos qui servent à cana­li­ser le vote contes­ta­taire et à le neutraliser.

        Réponse
        • Katharina

          « Nous sommes un pays riche »

          Ils vont être contents, les pauvres, de savoir que nous sommes un pays riche – Coluche

          Réponse
  66. Di Girolamo

    « Et peut-être même que Syri­za ins­tau­re­ra le réfé­ren­dum d’initiative popu­laire comme men­tion­né dans son programme »
    Le réfé­ren­dum ne doit être ni d’i­ni­tia­tive popu­laire , ni d’i­ni­tia­tive par­le­men­taire , ni d’i­ni­tia­tive gouvernementale.…
    c’est un droit fon­da­men­tal ; c’est le cœur de la démo­cra­tie qui consiste à réflé­chir et s’in­ter­ro­ger col­lec­ti­ve­ment sur un sujet struc­tu­rant (sujet tou­chant à la ques­tion quelle socié­té pour demain ?) et à déci­der collectivement .
    Un droit fon­da­men­tal n’est pas acti­vé à l’i­ni­tia­tive de untel ou untel .
    Il est ins­crit dans la consti­tu­tion et il est enca­dré par des règles d’ap­pli­ca­tion OBLIGATOIRES , qui s’im­posent à tous.
    ex : un conseil géné­ral veut faire un bar­rage ? Etude/débat +Réfé­ren­dum obligatoires.

    Réponse
    • EFFAB

      L’oeuf de la poule et vice ver­sa… car il faut bien quel­qu’un, quelques per­sonnes, au départ, pour ins­ti­tuer une chose nou­velle, aus­si pro­fi­table soit-elle à l’en­semble et à tous… sans par­ler non plus qu’une majo­ri­té issue d’un vote/plebiscite réfé­ren­daire peut ne pas pro­po­ser le meilleur choix éthique et/ou socié­tal, un seul pou­vant avoir rai­son ver­sus cent mille crétins !
      Nous en reve­nons tou­jours à cet évident constat qu’une Démo­cra­tie réel­le­ment digne de ce nom mais néan­moins tri­bu­taire de la loi du Nombre (et non plus de celle du Talion ou/et stric­te­ment aris­to­cra­tique) a tout inté­rêt à édu­quer popu­lai­re­ment et infor­mer au plus grand nombre, obli­geant certes tout citoyen a prendre plei­ne­ment conscience et connais­sance de ses droits comme de ses res­pon­sa­bi­li­tés et devoirs.

      Réponse
    • Ronald

      @ Di Girolamo :

      C’est amu­sant, parce que je ne suis d’ac­cord avec rien de ce que vous venez d’écrire :

      Que le réfé­ren­dum serait un droit fon­da­men­tal : je ne crois pas qu’il existe quoi que ce soit qui soit un « droit poli­tique fon­da­men­tal ». Les droits ne peuvent être créés qu’a­près les ins­ti­tu­tions civiles. Tous ce qu’on appel­le­rait « droit » anté­rieu­re­ment aux ins­ti­tu­tions, c’est juste de la Force. Si vous n’a­vez plus la Force de défendre vos inté­rêts, le droit dis­pa­raî­tra bien vite.

      Ensuite, je ne suis pas convain­cu par cette ‘sacra­li­té’ du droit au réfé­ren­dum. Le réfé­ren­dum est une ins­ti­tu­tion poli­tique comme d’autres. Le sou­ve­rain peut déci­der de l’ins­ti­tuer ou non. Des mil­liers d’or­ga­ni­sa­tions poli­tiques ont vécu et la plu­part vivent encore sans réfé­ren­dum. C’est un drôle de « droit fon­da­men­tal », celui dont n’a pas béné­fi­cié 99 % de l’hu­ma­ni­té. Moi, j’ap­pelle bana­le­ment cela plu­tôt un progrès.

      L’As­sem­blée Consti­tuante peut déci­der ou pas de rendre le réfé­ren­dum légal. Si elle ne le fait pas, vous pour­rez faire des pieds et des mains, aucune ten­ta­tive de réfé­ren­dum ne pas­se­ra, c’est à dire ne sera recon­nu par la socié­té : voir par exemple la ten­ta­tive de réfé­ren­dum d’in­dé­pen­dance de la Cata­logne, pour­tant sou­te­nu par le gou­ver­ne­ment régio­nal, et approu­vé par 80 % des votants.

      Sur la valeur en elle-même du réfé­ren­dum, je suis d’ailleurs cir­cons­pect. Des par­ti­sans du tirage au sort comme Van Rey­brouck ou Sin­to­mer ne sont eux-même pas favo­rable aux réfé­ren­dums. Avec un argu­men­taire proche (et que je peux entendre), disant qu’il s’a­git de son­dages avec effets légis­la­tif. Van Rey­brouck a une méta­phore : c’est comme si vous ren­triez du tra­vail, que vous être en train de pré­pa­rer une sauce pour le dîner, et qu’un son­deur vous appelle au télé­phone sur la poli­tique d’im­mi­gra­tion : il ne faut pas s’at­tendre à une légis­la­tion très bien éla­bo­rée sur cette base. 

      Ne croyons pas que tout revient au même. En fait, un régime où toutes les déci­sions se feraient sur base réfé­ren­daire serait le seul qui serait une réelle démo­cra­tie (et la France ne sau­rait l’être …). Par contre, tel que je vois les choses, un régime où les déci­sions sont prises par des assem­blées tirées au sort serait une aris­to­cra­tie (puisque l’on com­bi­ne­rait l’ex­per­tise acquise, le reflet de l’in­té­rêt géné­ral, et que l’on évi­te­rait la ‘dégé­né­res­cence’ du régime par des man­dats courts et non renou­ve­lables). Et il ne faut pas croire que cela don­ne­rait des déci­sion sem­blables, et qu’il n’y aurait pas des mécon­ten­te­ments. Ain­si, la Consti­tu­tion de Colom­bie Bri­tan­nique, éla­bo­rée par une assem­blée tirée au sort, a été reje­tée par réfé­ren­dum : qui a pris la « meilleure » décision ?

      Alors, com­ment arti­cu­ler cela ? Mon avis per­son­nel, serait que les déci­sions secon­daires, au niveau natio­nal ou local devraient être prises par une assem­blée tirée au sort. Il devrait être pos­sible pour des indi­vi­dus de faire appel de cette déci­sion au peuple par voie réfé­ren­daire, mais avec au niveau du nombre de péti­tion­naires un seuil de déclen­che­ment éle­vé, pour que tous les mécon­tents ne remettent pas tou­jours en cause toutes les déci­sions. Pour les déci­sions impor­tantes, le réfé­ren­dum serait obli­ga­toire, avec en paral­lèle l’o­pi­nion consul­ta­tive de l’as­sem­blée tirée au sort. Après, pour les détails, qu’est-ce qui est impor­tant, qu’est-ce qui est secon­daire, quels seuils on uti­lise, il fau­drait le voir à l’u­sage. On serait dans un régime tel­le­ment étrange et dif­fi­cile à ima­gi­ner pour nos esprits actuels, qu’il fau­dra d’a­bord l’ex­pé­ri­men­ter pour en voir toutes les répercussions.

      Réponse
      • Ana Sailland

        -N’ou­blions pas le RIP local et ne soyons pas bra­qués sur la grande échelle : on pour­ra pen­ser conjoin­te­ment petit et grand.

        -Les trois prin­cipes TAS & codé­li­bé­ra­tion & RIP ne s’ex­cluent pas mais peuvent se compléter.

        -L’or­ga­ni­sa­tion de la codé­li­bé­ra­tion n’est pas impos­sible mais mérite un tra­vail sérieux.

        -Le tirage au sort n’est pas la codé­li­bé­ra­tion. La ger­mi­na­tion d’i­dée en par­ti­cu­lier béné­fi­cie du grand nombre. Une pépite pou­vant être unique …

        -le RIP, si bien conçu (…), per­met à un citoyen iso­lé ou à un groupe incon­nu de convo­quer la nation entière à un débat dont l’im­por­tance n’est pas per­çue par le grand nombre, et il est en cela dif­fi­ci­le­ment remplaçable.

        Réponse
      • Di Girolamo

        @ Effab , Ronald, Ana

        Y a du pro­grès à faire ! Si, quand quel­qu’un dit quelque chose , par exemple pomme de terre ‚un autre dit carotte , un autre poi­reau , on aura fait un joli panier , mais on aura pas répon­du à celui qui a dit pomme de terre.
        Il faut quand même essayer de par­ler de la même chose .
        Effab parle de l’œuf et la poule et se situe sur le plan du com­ment : « il faut bien que quel­qu’un com­mence » ; c’est une approche qui m’in­té­resse , le com­ment étant une réflexion impor­tante à avoir ; mais ce n’é­tait pas là ‚dans mon com­men­taire , mon propos.
        Ronald nous explique qu’il n’y a pas en soi de droit « sacré » et que tout est rap­port de force ; ce qui est une manière effec­ti­ve­ment de désa­cra­li­ser la démo­cra­tie qui jus­te­ment est la pro­cla­ma­tion que tout n’est pas rap­port de force et que les forces en oppo­si­tion peuvent par le débat argu­men­té et la déci­sion com­mune viser à l’in­té­rêt géné­ral ; la démo­cra­tie sacra­lise la vie , le res­pect de l’autre et pra­tique un rap­port de force apai­sé ‚où on ne tue pas ; la sacra­li­sa­tion de droit fon­da­men­taux se fait par l’é­cri­ture d’une consti­tu­tion qui pro­clame ces droits et les valeurs sous jacentes comme fon­de­ment de la socié­té ; donc à la limite, en sui­vant cet argu­men­taire de reve­nir au simple rap­port de force, c’est même pas la peine d’en par­ler puisque ce qu’on dit là est aus­si rap­port de force et qu’il n’y aura par consé­quent pas grand chose à en tirer .
        Et Ana , tu refais la prof , en syn­thé­ti­sant tout ça.(petit sou­rire amical)
        Je vais quand même suivre ton conseil et reve­nir au local pour éclai­rer le natio­nal , parce que si l’é­chelle change , le prin­cipe reste.
        Pre­nons Sivens ; amé­na­ge­ment et déve­lop­pe­ment local , pro­jet struc­tu­rant ; des­sous, des visions de l’a­gri­cul­ture et de la socié­té qu’on veut ; ou on est chez Ronald, et bilan des courses 1 mort ; ou on est chez Etienne , on écrit une consti­tu­tion qui ins­ti­tue que concer­nant les déci­sions struc­tu­rantes ‚les sujets tou­chant à la construc­tion de la socié­té , le pro­ces­sus déci­sion­naire passe obli­ga­toi­re­ment par l’é­tude du sujet , le débat contra­dic­toire acces­sible à tous puis le vote de l’en­semble des citoyens , au local , et on a le réfé­ren­dum local . Qui existe mais n’est pas appli­qué parce que non obli­ga­toire . Non sacra­li­sé comme dirait Ronald .
        Et bien je dis qu’il est stu­pide que ce soit ain­si ; stu­pide de dépendre du bon vou­loir d’é­lus locaux , ou de la bonne ini­tia­tive de citoyens éclai­rés qui nous font signer des péti­tions pour obte­nir le droit de déci­der. J’ai ‚tu as ‚nous avons le droit de réflé­chir et déci­der ; nous sommes souverains.
        Qui plus est , pour reve­nir au com­ment d’Ef­fab ‚le pro­ces­sus obli­ga­toire per­met aux locaux de se ren­con­trer , d’é­chan­ger , de débattre , ce qui est une auto édu­ca­tion popu­laire obli­ga­toire …comme l’école

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  67. Ana Sailland

    Quand ça grince faut d’la Grèce.

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    • Claude Saint-Jarre

      Ah Ah elle est bien bonne !

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    • Di Girolamo

      J’es­père pour les Grecques qu’ils ne seront pas la graisse de tout ce qui coince !
      Je vois en tous cas avec plai­sir que tu sais , Ana, uti­li­ser la pompe à graisse pour que ça ne coince pas ! 

      Bonne jour­née .

      Réponse
      • Ana Sailland

        Quand les libé­raux dégraissent, la Grèce dit non.

        Réponse
    • EFFAB

      L’hu­mour dans la forme mais ce cynisme dans le fond, mal­gré tout, puisque réa­li­té, inéga­li­tés et plou­to­cra­tie il y a.

      Réponse
  68. EFFAB

    « a radi­ca­li­té mar­xiste de cou­sin , aus­si per­ti­nente soit elle , ne devrait pas faire l’é­co­no­mie de la réa­li­té sociale struc­tu­relle contem­po­raine qui est prise de toute part par les fon­de­ments de l’es­prit capitaliste..D’ailleurs ‚il le sait , il le dit , mais com­ment s’af­fran­chir de façon réa­liste d’un tel pro­ces­sus ? Par la révo­lu­tion ! Ok mais pour cela , il faut libé­rer les conscience et le sen­ti­ment d’in­jus­tice ! Il faut aus­si avoir un pro­gramme clair ‚fédé­ra­teur et réa­liste ! Bref…le pro­ces­sus d’é­tapes semble inévi­table …Mon dieu que c’est com­pli­qué… On est pris comme des mouches dans une toile d’a­rai­gnée géante. Ca me fout la nau­sée ! beurk »
    JEAN REVE
    https://​you​tu​.be/​j​q​m​l​T​g​Y​K​MkQ
    (com­men­taire pos­té ce matin)

    Réponse
  69. EFFAB

    Exemple de « non liber­té d’ex­pres­sion » ou « liber­té d’ex­pres­sion » à la française…

    J’SUIS PAS CONTENT ! ***DERNIER EPISODE***

    Réponse
  70. EFFAB

    Une cap­ture d’é­cran que j’ai reçue dans une notification…

    https://​plus​.google​.com/​u​/​0​/​p​h​o​t​o​s​/​+​D​a​o​u​d​N​a​s​s​/​a​l​b​u​m​s​/​6​1​0​8​7​6​5​9​8​3​3​2​1​5​3​4​8​8​1​/​6​1​0​8​7​6​5​9​8​4​4​9​2​9​5​5​9​5​4​?​p​i​d​=​6​1​0​8​7​6​5​9​8​4​4​9​2​9​5​5​9​5​4​&​o​i​d​=​1​0​6​2​8​6​4​2​6​3​8​2​1​2​8​7​8​7​020

    La bande annonce de ce film que je viens de décou­vrir, Clint EASTWOOD à la réalisation…

    https://​you​tu​.be/​I​n​d​7​Y​u​W​g​XLk

    Petit rap­pel : le film « Char­lie Mort­de­cai » (-cai ou CIA ^^ tout est per­mis au royaume in fini de l’i­ma­gi­na­tion) avec John­ny DEEP qui est sor­ti le 21 jan­vier der­nier… et, évi­dem­ment, ce « Je suis Char­lie » parisien !

    Et l’a­mi Cou­sin qui nous parle d’Oceania…

    Réponse
  71. EFFAB

    « Je te laisse rêver d’une « gauche triom­phante sous Mélen­chon », tu es aver­ti. Evi­dem­ment, comme nous écri­vons sur un blog d’Etienne Chouard, je me fais plus aucune illu­sion : il faut tous les virer, et prendre notre des­tin en mains, « deve­nir adulte » comme dit Etienne, et il a plei­ne­ment raison. »
    (KARHARINA, aujourd’­hui, mer­cre­di 28 janvier)

    Réponse
    • Ana Sailland

      Tout can­di­dat qui pro­clame « Qu’ils s’en aillent tous » ( Que se vayan todos ) (piqué à la dou­leur d’a­mé­rique latine) doit ins­crire dans son pro­gramme son propre départ. Sinon, c’est un plaisantin.

      Réponse
      • RV

        c’est bien ce qu’a pro­po­sé JLM pen­dant la cam­pagne élec­to­rale des pré­si­den­tielles de 2012.
        « Je serais le der­nier pré­sident de la Ve République ».

        Réponse
        • Ana Sailland

          euh, dit comme ça, ça n’ex­clut pas « le pre­mier de la sixième »

          Réponse
  72. EFFAB

    KATHARINA…

    Réponse
    • Katharina

      … j’au­rais peut-être dû dire « ils faut virer tous le poli­tiques ». Je ne sais même plus où j’ai écrit ces phrases, EFFAB ?

      Réponse
      • Ana Sailland

        ça c’est le slo­gan d’a­mé­rique latine, que se vayan todos = qu’ils se cassent tous, « emprun­té » par JLM 😉

        Réponse
        • Katharina

          ah je l’a­vais trou­vé tout seul… c’est bon alors « »

          Réponse
          • Ana Sailland

            🙂 Les grands esprits se rencontrent 🙂

            El pue­blo uni­do jamas sera vencido

            le pro­bleme c’est « unido »
            « c’est là tout l’art »

  73. Hervé

    Les tri­bu­naux pri­vés d’ar­bi­trage sont la pire salo­pe­rie qu’ils n’ont jamais pondue. 

    Ah mais ques­tion sub­si­diaire un peu con, comme ça : Si Israël ou les USA décident que fumer tue, pas­se­ront-t-ils au tri­bu­nal comme l’U­ru­guay ? Puisque « tous » les pays sont concer­nés ? Et nous en France avec notre loi Evin ?

    Her­vé

    Réponse
  74. binnemaya

    bon­jour à tous,
    suis-je naïf ou naze mais j’ai une forte impres­sion d’ac­cé­lé­ra­tion de la fuite en avant du sys­tème oli­gar­chique actuel. Pour moi tous les signes, bulle de cré­dit dans la sili­cone val­ley, ten­sion extrême avec la rus­sie, effon­dre­ment de l’eu­ro­cra­tie grâce aux grecs, sont au rouge.
    Com­ment évi­ter une guerre (der­nière solu­tion des puis­sants) et en pro­fi­ter pour ins­tal­ler une vrai démo­cra­tie c’est pour moi la seule ques­tion dont je n« ai pas la solu­tion mais qui devient urgente a trouver ?

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Eh bien, je me deman­dais jus­te­ment si les ate­liers consti­tuants sont encore impos­sibles en France, vu l’in­ci­dent dont on ne peut souf­fler mot, au cas où Dart Vedor se réveille. S’il est effec­ti­ve­ment encore impos­sible d’en faire, cela fait pen­ser à la dif­fé­rence entre ces ate­liers consti­tuants col­lec­tifs qu’on voit sur vidéos et les mini ate­liers (per­son­nels, à deux ou en famille) dont a quel­que­fois par­lé Étienne et au sujet des­quels j’ai­me­rais bien encore entendre par­ler ou lire des textes. Mer­ci et bonne journée.

      Réponse
  75. Claude Saint-Jarre

    Ins­tru­men­ta­li­sa­tion du Plan C ?
    En véri­fiant Cyber­presse, je suis tom­bé sur cet article :

    http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201501/28/01–4839430-un-imam-radical-prechera-aux-jeunes-montrealais-.php

    Ce qui m’im­pres­sionne, c’est qu’en disant :
    L’i­mam Ham­za Chaoui a fait des vagues par le pas­sé en rai­son de ses ensei­gne­ments rigo­ristes. Sur sa page Face­book, où il prêche à quelques cen­taines d’a­bon­nés, l’i­mam a récem­ment expo­sé son rejet total du sys­tème démo­cra­tique. « La légis­la­tion isla­mique et la démo­cra­tie sont sur deux lignes en paral­lèle qui ne seront jamais en inter­sec­tion » parce que la démo­cra­tie peut débou­cher sur des Par­le­ments for­més « d’un mécréant ou bien d’un homo­sexuel ou d’un athée qui affirme l’i­nexis­tence d’Al­lah », selon M. Chaoui.
    Alors, il se rap­proche de notre mes­sage lors­qu’il cri­tique la démo­cra­tie… mais s’en éloigne radia­cle­ment sur le rejet de la dif­fé­rence sexuelle ou de l’a­théisme. Plus loin il est en faveur de cou­per le main pour le voleur ou la lapi­da­tion pour l’a­dul­tère ( on dirait qu’il veut lapi­der l’homme et la femme, ce qui est nou­veau). Que nous sommes alié­nés au Qué­bec : une fois par la conquête par les anglais, une fois par la mon­dia­li­sa­tion for­cée, une fois par le fait que la vic­time se fait accu­ser d’être l’ag­gres­seur, ie : l’occident !

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Com­ment juger de cette situa­tion en pen­sant à la fois à l’é­ga­li­té, la liber­té et à la fra­ter­ni­té, la bien­veillance, la soli­da­ri­té et que sais-je encore ?

      Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Mais… en disant ceci :
      Il sou­ligne tou­te­fois qu’il s’a­git de la consé­quence pré­vue pour ces crimes dans l’is­lam, et que les musul­mans cana­diens ne devaient pas se faire jus­tice eux-mêmes ou appli­quer cette loi au Canada.

      Peut-on dire qu’il est « poli­ti­que­ment correct » ?

      Réponse
  76. Claude Saint-Jarre

    Nan­cy Huston

    En navi­guant sur Char­lid Heb­do, je tombe sur cet article qui fait réfléchir :

    L’écrivaine et essayiste fran­co-cana­dienne Nan­cy Hus­ton, pré­sente mer­cre­di à Lau­sanne pour faire la pro­mo­tion de son nou­vel ouvrage Le Club des miracles rela­tifs, a don­né son point de vue très fémi­niste sur les atten­tats qui ont frap­pé Paris début jan­vier et sur les cari­ca­tures de Char­lie Heb­do. Selon elle, « sans du tout les ren­voyer dos à dos avec les extré­mistes, les des­si­na­teurs de Char­lie Heb­do avaient aus­si un pro­blème avec leur virilité ».

    Inter­ro­gée par RTS, Nacy Hus­ton a décla­ré : « J’ai tou­jours détes­té l’i­mage des femmes et des homo­sexuels qui trans­pa­rais­saient dans les des­sins de Char­lie Heb­do, comme j’ai détes­té le fait qu’il publie les cari­ca­tures isla­miques. Je trouve que c’est un humour qui tri­via­lise, agresse, bana­lise, blesse ». Et d’ajouter : « Je n’ai sin­cè­re­ment jamais vu l’u­ti­li­té d’être bête et méchant. Je ne peux pas dire que ce sont mes valeurs, puisque mes valeurs sont exac­te­ment le contraire de ça ».

    « La pri­son c’est la meilleure école du crime »

    En grande connais­seuse de l’univers car­cé­ral et de la vie en ban­lieue, Nan­cy Hus­ton a éga­le­ment esti­mé que « les gar­çons qui ont com­mis ces hor­reurs il y a quelques semaines étaient tous en dif­fi­cul­té bien avant de com­mettre leurs pre­mières bêtises. La pre­mière bêtise a conduit à la pri­son ; la pri­son c’est la meilleure école du crime ». Et de déplo­rer : « On leur enseigne l’i­dée qu’ils ont été humi­liés, si vous dites à un gar­çon qu’il fait par­tie d’une grande et belle tra­di­tion et qu’on a besoin de sa force et de sa viri­li­té pour se battre et remettre cette belle reli­gion à sa place et sa digni­té qu’elle mérite. Le gar­çon va embar­quer dans cette fic­tion jus­qu’à la mort. Mais c’est nous, les Fran­çais, qui avons aban­don­né ces enfants-là ».

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Tou­te­fois, à Paris, il y avait une femme, qui a d’ailleurs dis­pa­ru. ( dans le magasin).

      Réponse
  77. EFFAB

    RENDEZ VIRAL-Pro­cès-Le peuple VS Banque du Canada

    Ce même Peter MOORE…

    … avec ces presque 400 000 vues de CSOJ en trois quatre jours !

    Autre buzz de por­tée natio­nal si ce qui suit pas­sait à heure de grande écoute sur les médias offi­ciels et consu­mé­ristes, et ce bien­tôt deuxième anni­ver­saire en ce qui me concerne…

    Etienne Chouard – Confé­rence des Coli­bris 30/01/2013 à Paris

    … cette fameuse confé­rence des Coli­bris le 30 jan­vier 2013 et cette incroyable vidéo de 17’28 comme « rallentie »…

    Réponse
  78. etienne

    Ce que les jeux vidéo ont appris au nou­veau ministre des finances de Grèce

    http://​www​.lemonde​.fr/​p​i​x​e​l​s​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​1​5​/​0​1​/​2​7​/​c​e​-​q​u​e​-​l​e​s​-​j​e​u​x​-​v​i​d​e​o​-​o​n​t​-​a​p​p​r​i​s​-​a​u​-​n​o​u​v​e​a​u​-​m​i​n​i​s​t​r​e​-​d​e​s​-​f​i​n​a​n​c​e​s​-​d​e​-​g​r​e​c​e​_​4​5​6​4​5​1​4​_​4​4​0​8​9​9​6​.​h​t​m​l​#​h​I​A​r​A​s​l​U​j​l​p​h​u​c​F​h​.99

    ====================

    À pro­pos de Yanis Varou­fa­kis, je suis en train de lire « Le Mino­taure pla­né­taire : L’ogre amé­ri­cain, la dés­union euro­péenne et le chaos mon­dial » : c’est un bou­quin puis­sant et captivant. 

    C’est bien que ces deux types-là soient enfin au pou­voir en Grèce. J’ai hâte de voir la suite.

    L’a­vis du Contra­rien sur ce (bon) livre :
    http://www.lecontrarien.com/le-minotaure-planetaire-louvrage-du-ministre-de-leconomie-grecque-a-lire-29–01-2015-edito

    Réponse
    • Ana Sailland

      Sans en avoir l’air cet article est proche de ce que nous disons des mon­naies locales.

      La sub­si­dia­ri­sa­tion de l’é­co­no­mie per­met­tant même loca­le­ment de se pas­ser de monnaie.

      ;;;;;;;;;;;;

      LA VIE sur terre n’o­béit pas à une gou­ver­nance mon­diale : elle est mor­ce­lée en éco­sys­tèmes auto­nomes qui par leur diver­si­té garan­tissent sa péren­ni­té. Le vent et la mou­vance des eaux se chargent des échanges.
      L’é­co­no­mie humaine s’en dis­tingue en ce sens qu’il y a un vrai besoin de par­tage glo­bal des connais­sances, des actes, et des avoirs, donc un besoin d’har­mo­ni­sa­tion glo­bale ; mais har­mo­ni­sa­tion ne doit en aucun cas signi­fier uni­for­mi­sa­tion ni sys­tème pyra­mi­dal : l’u­ni­for­mi­té met en danger.
      Tout est à inventer.

      Réponse
      • Katharina

        exac­te­ment

        Réponse
    • Mic El

      à vous, je ne sais pas… mais à moi, un ministre de l’é­co­no­mie qui s’entraîne sur des jeux vidéo, avec la pers­pec­tive d’é­tendre le sys­tème à la glo­ba­li­té, cela me fait furieu­se­ment pen­ser à un bal­lon d’es­sai pour le pro­jet venus.

      Ce ne serait pas fan­tas­tique çà, un modèle grec pour sup­plan­ter l’i­gnoble échec euro­péen, et qui per­mette enfin de réa­li­ser le vœux le plus cher de la Fabian Socie­ty, le gou­ver­ne­ment socia­liste mon­dial, …des riches ?

      Cas­sandre.

      Réponse
      • Katharina

        Atta­li exige de « Sur­veiller tout com­por­te­ment suspect »

        28 jan­vier 2015 1:45 ·

        Atta­li Sur­veiller tout com­por­te­ment suspect

        La for­mule erre quelque part dans le numé­ro du 21 jan­vier de L’Express, zap­pé au milieu du tsu­na­mi d’informations qu’apporte non pas chaque jour, ni même chaque heure, mais chaque minute – et peut-être moins encore… « Sur­veiller tout com­por­te­ment sus­pect », c’est le conseil, non pas ami­cal, mais impé­ra­tif que donne Jacques Atta­li aux femmes– et hommes, bien sûr – poli­tiques euro­péens, voire – ne soyons pas modeste… – du monde entier.

        La réflexion atta­lienne puise sa source dans l’actualité tra­gique, tant dans le domaine socio-poli­tique que dans le monde éco­no­mique, qui est un peu sa chasse gar­dée. Curieu­se­ment, Jacques Atta­li, qui écrit tran­quille­ment que, le 22 jan­vier sui­vant, la Banque Cen­trale euro­péenne « annon­ce­ra » sa déci­sion de rache­ter de la dette sou­ve­raine au sein de la zone euro, ne s’est atti­ré, au contraire du « couac » de Fran­çois Hol­lande, aucune remarque sur le sujet. Pour un « sage » de son espèce, le cur­seur est mani­fes­te­ment ailleurs…

        Quoi qu’il en soit, l’homme invite les Etats à ne pas se conten­ter de ce coup de pouce, mais à enta­mer les néces­saires réformes struc­tu­relles, ce qui doit lui valoir la recon­nais­sance éter­nelle d’Angela Merkel.

        « Sur­veiller tout com­por­te­ment suspect »

        Il consi­dère en effet que la volon­té de répondre à une menace est le meilleur fac­teur pour créer une enti­té poli­tique, comme le firent les jeunes Etats-Unis face au débar­que­ment des troupes anglaises.

        Aujourd’hui, estime Atta­li, la tech­nique per­met d’optimiser les moyens d’y par­ve­nir. Inter­net notam­ment, qui offre toutes les pos­si­bi­li­tés, devrait per­mettre de « sur­veiller tout com­por­te­ment suspect ».

        Avec un double avan­tage : celui d’être avare dans les moyens phy­siques de sur­veillance ; et celui d’y par­ve­nir « dans le res­pect des liber­tés publiques et de la vie pri­vée des hon­nêtes gens ».

        Un fli­cage qui res­pecte la vie pri­vée, c’est assu­ré­ment une idée inha­bi­tuelle, nou­velle. Mais il faut bien com­prendre le sen­ti­ment de Jacques Atta­li, qui ne conçoit la vie pri­vée que pour les « hon­nêtes » gens. Reste à défi­nir ce qu’est l’honnêteté. L’antique accep­tion du mot, tou­jours plus ou moins en vigueur, ne sau­rait suf­fire. Il y faut désor­mais une sou­mis­sion à la poli­tique anar­co-mon­dia­liste que le poly­tech­ni­cien déve­loppe aujourd’hui comme hier, même si elle demeure pour le plus grand nombre, et pas seule­ment pour l’homme de la rue, une incon­nue. Reste qu’une loi des sus­pects pour­rait deve­nir (ou rede­ve­nir…) un mode poli­tique habituel.

        Mou­rir ; et céder le pouvoir…

        Les règles qu’Attali édicte sont dras­tiques. Même s’il lui arrive de les faire évo­luer, voire de s’en affran­chir. Comme sur la ques­tion de l’euthanasie, qu’il estime être, dans plu­sieurs de ses ouvrages – voyez L’avenir de la vie, voyez L’homme nomade –, « un ins­tru­ment essen­tiel de gou­ver­ne­ment », afin de se débar­ras­ser d’un être humain qui, à comp­ter de 60–65 ans, finit par coû­ter plus cher qu’il ne rap­porte. A 71 ans pas­sés, Jacques Atta­li remâche sans doute la ques­tion. Et les êtres supé­rieurs peuvent bien avoir, comme il est vrai­sem­blable, des passe-droits…

        Atta­li toise nos caciques

        Après tout, cela ne fait-il pas plus de qua­rante ans, avec Fran­çois Mit­ter­rand, qu’il se veut le conseiller de nos princes modernes ? On peut se per­mettre beau­coup avec pareil cur­ri­cu­lum vitae. Et notam­ment de toi­ser les caciques euro­péens. Jacques Atta­li ne s’en prive pas, au contraire. S’il sou­tient le pro­jet de loi Macron, il affirme haut et fort qu’elle ne repré­sente que le « mil­lième » de ce qu’il fau­drait faire ! Oui ! le « mil­lième » – avis aux amateurs !

        Il faut donc, affirme-t-il, que les diri­geants poli­tiques aillent plus loin. Beau­coup plus loin. « Et si ces diri­geants, en par­ti­cu­lier en France et en Alle­magne, conclut-il dans L’Express, n’ont ni ce cou­rage, ni cette ima­gi­na­tion, ni cette audace, il fau­dra en changer. »

        Qui t’a fait roi ?

        Réponse
        • joss

          Atta­li a rai­son, il faut eutha­na­sier les 1%. Nous serions direc­te­ment 2 x plus riches. Celui qui s’ap­pro­prie les richesses au détri­ment des autres, voi­là un com­por­te­ment sus­pect, ça sent le 1%.

          Réponse
  79. etienne

    Démo­cra­ti­sa­tion de l’État, hausse des bud­gets sociaux : Nico­las Madu­ro met les bou­chées doubles

    http://​www​.legrand​soir​.info/​d​e​m​o​c​r​a​t​i​s​a​t​i​o​n​-​d​e​-​l​-​e​t​a​t​-​h​a​u​s​s​e​-​d​e​s​-​b​u​d​g​e​t​s​-​s​o​c​i​a​u​x​-​n​i​c​o​l​a​s​-​m​a​d​u​r​o​-​m​e​t​-​l​e​s​-​b​o​u​c​h​e​e​s​-​d​o​u​b​l​e​s​.​h​tml

    […] Depuis l’approbation par les élec­teurs de la Consti­tu­tion Boli­va­rienne il y a quinze ans, les gou­ver­ne­ment Cha­vez puis Madu­ro ont tra­vaillé à la concré­ti­sa­tion de la “par­ti­ci­pa­ción pro­tagó­ni­ca”, à savoir la par­ti­ci­pa­tion effec­tive et effi­cace des citoyens au pou­voir d’État. En 2014, dans cette deuxième année de révo­lu­tion sans Cha­vez, tout en sur­mon­tant toutes sortes de désta­bi­li­sa­tions vio­lentes, éco­no­miques, média­tiques et poli­tiques, Nico­las Madu­ro a fran­chi une étape fon­da­men­tale sur cette voie : la créa­tion des Conseils Présidentiels.

    For­més de porte-paroles dési­gnés par les mou­ve­ments sociaux, ils sont bap­ti­sés “pré­si­den­tiels” parce qu’ils dis­posent du même rang que le Conseil des Ministres – des déci­sions gou­ver­ne­men­tales pou­vant être prises direc­te­ment au cours de ces réunions. “Ces Conseils ont été créés pour construire les ins­ti­tu­tions, pré­cise Madu­ro, et pour réorien­ter les inves­tis­se­ments. Ce sont des conseils de gou­ver­ne­ment, au plus haut niveau pré­si­den­tiel, au plus haut niveau consti­tu­tion­nel et des pou­voirs publics ». Cer­veau col­lec­tif, flux constant de cri­tiques, de pro­po­si­tions, de solu­tions éma­nant des mou­ve­ments sociaux, ils sont une manière de démul­ti­plier la fonc­tion pré­si­den­tielle, d’en faire un ins­pec­teur col­lec­tif sur le ter­rain, qui rend compte en connais­sance de cause au Pré­sident de la Répu­blique des retards, pro­blèmes, dans la réa­li­sa­tion des accords et des nou­veaux besoins en matière de poli­tiques publiques.

    Le pre­mier Conseil ins­tal­lé le 19 sep­tembre 2014 fut celui des Com­munes. A quoi bon, en effet, par­ler de “révo­lu­tion citoyenne” ou de “socia­lisme boli­va­rien” sans trans­for­mer les rela­tions sociales de pro­duc­tion et la divi­sion sociale du tra­vail liées à la glo­ba­li­sa­tion néo-libé­rale ? Basée sur le concept de “topar­quía” (“gou­ver­ne­ment local”) créé au 19ème siècle par le phi­lo­sophe Simón Rodri­guez, la com­mune véné­zué­lienne – qui regroupe des conseils com­mu­naux liés par une même pro­blé­ma­tique sociale – com­mence à incar­ner ce nou­veau mode de pro­duc­tion cen­tré sur les besoins directs d’une popu­la­tion et admi­nis­tré par celle-ci (2).

    En décembre 2014 on note une forte pro­gres­sion du nombre de com­munes (930 enre­gis­trées dans tout le pays) et de conseils com­mu­naux (47 mille 332). “Aucune de ces com­munes, aucun de ces conseils com­mu­naux ne res­te­ront sans finan­ce­ment de leurs pro­jets en 2015 » explique le Vice-Pré­sident pour le Socia­lisme Ter­ri­to­rial, le socio­logue Elías Jaua. Ce nou­veau pou­voir citoyen com­mence à bous­cu­ler les vieilles formes de pou­voir local alors que pour de nom­breux maires, gou­ver­neurs, y com­pris cer­tains cha­vistes, la poli­tique res­tait un négoce clien­té­liste et autoritaire.

    Autre Conseil créé ces der­niers mois, celui des Tra­vailleurs, arti­cule les poli­tiques impul­sant l’économie pro­duc­tive, les avan­cées du droit du tra­vail et le plan de tra­vail pour les entre­prises natio­na­li­sées : un nou­veau modèle de direc­tion des entre­prises publiques sera mis en place en 2015.

    [Lire la suite…]

    Source : Le Grand Soir.

    Réponse
    • Ana Sailland

      « Alors que des jour­na­listes euro­péens eupho­riques annon­çaient dès la chute des cours du pétrole que le “Vene­zue­la allait devoir faire des coupes dans son bud­get”, le pré­sident Madu­ro a main­te­nu la hausse du bud­get social pour 2015, aux anti­podes des poli­tiques d’austérité pra­ti­quées en Europe. »

      C’est exac­te­ment ça : on tente de nous mas­quer l’o­pu­lence possible.

      Réponse
      • Sandy

        L’es­poir renait par­tout où les gens font confiance à la gauche.
        Et par l’é­lec­tion à chaque fois 😉

        Réponse
        • Zut


          à chaque fois 😉

          Réponse
          • Sandy

            Les faits démontrent qu’on a rai­son de faire confiance aux par­ti­sans de la révo­lu­tion boli­va­rienne en Amé­rique du Sud, tout comme on a rai­son de faire confiance à ceux qui défendent la révo­lu­tion citoyenne en Europe, Syri­za étant les pre­miers à accé­der aux responsabilités.
            On ne parle pas ici d’une confiance aveugle, mais bien d’une confiance confor­tée par les actes et la grande volon­té qui animent tous ces gens pour ren­ver­ser l’ordre social.
            C’est triste que vous ne sachiez plus recon­naître les bons des salauds.

          • Zut

            Jus­te­ment je sais, nous savons qui sont les crevures :

            <q cite=« Lys­bethe Levy | 1 décembre 2014 at 21:33

            bon­jour .

            . Nico­las Krebs ne dit pas qu’il est proche de Conspi­ra­cy­Watch le fameux blog de Rudy Reichs­tadt qui jus­te­ment est fait pour dif­fa­mer, calom­nier, des gens comme Mr Chouard, donc il n’est pas incon­nu sur la toile, membre de la Zété­tique acco­lée à ce site dit de débun­kers qui donne rai­son à toutes les Ver­sions Offi­cielles genre « la mort de Ken­ne­dy » est bien l’œuvre d’un seul homme, ou que le 11 sep­tembre a bien été cau­sé par une bande de chameliers.

            . Mr Chouard est jus­te­ment épin­glé comme com­plo­tiste, anti­sé­mite et autres joyeu­se­tés dont souffrent de plus en plus de gens selon ce site néo­con­ser­va­teur lié à BHL ou Caro­line Fourest…

            . Ne pre­nez pas en compte ce qu’il dit… C’est un agent d’influence connu sur la toile…

            Atten­tion à un cer­tainsan­dy qui a fait beau­coup pour salir Mr Chouard aussi…ne le rece­vez plus..

            Bien à vous . »>

            Pas la peine de te poin­ter mine de rien avec tes petits smi­ley pué­ril pour te refaire la cerise, t’es grillé, toi et tes copains.

          • Sandy

            Je ne me lais­se­rai pas entrai­ner, je ne rou­vri­rai le débat que si Etienne accepte de le rouvrir.

            Le dia­logue, dis­cu­ter sim­ple­ment des choses qui ne vont pas, c’est la seule porte de sor­tie, refu­ser le dia­logue, ou se faire oublier un temps, ne résou­dra pas le pro­blème, cela ne fera que le repous­ser à plus tard.

  80. BA

    Jun­cker dit « non » à la Grèce et menace la France.

    « Il ne peut y avoir de choix démo­cra­tique contre les trai­tés euro­péens », affirme notam­ment le pré­sident de la Com­mis­sion européenne.

    Intrai­table. Dans un entre­tien au Figa­ro (29 jan­vier, édi­tion abon­nés), le pré­sident de la Com­mis­sion euro­péenne adresse une fin de non-rece­voir au gou­ver­ne­ment grec conduit par Alexis Tsi­pras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Jun­cker oppose à la Grèce un « non » catégorique :
    « Athènes a accep­té deux plans d’ajustement (de redres­se­ment, NDLR), elle doit s’y sen­tir tenue. Il n’est pas ques­tion de sup­pri­mer la dette grecque. Les autres pays euro­péens ne l’accepteront pas. »
    On a connu le pré­sident de la Com­mis­sion plus conci­liant quand, Pre­mier ministre du Luxem­bourg, il auto­ri­sait des dizaines de mul­ti­na­tio­nales à s’affranchir des légis­la­tions fis­cales des pays membres de l’UE.

    Les élec­tions ne changent rien, affirme en sub­stance le pré­sident de la Com­mis­sion euro­péenne. Sans prendre beau­coup de gants :
    « Dire qu’un monde nou­veau a vu le jour après le scru­tin de dimanche n’est pas vrai. Nous res­pec­tons le suf­frage uni­ver­sel en Grèce, mais la Grèce doit aus­si res­pec­ter les autres, les opi­nions publiques et les par­le­men­taires du reste de l’Europe. Des arran­ge­ments sont pos­sibles, mais ils n’altèreront pas fon­da­men­ta­le­ment ce qui est en place. »
    Vous n’êtes pas cer­tain d’avoir com­pris ? « Dire que tout va chan­ger parce qu’il y a un nou­veau gou­ver­ne­ment à Athènes, c’est prendre ses dési­rs pour des réa­li­tés », ajoute encore Jean-Claude Jun­cker, qui lâche une phrase ter­rible, qui résume toutes les limites de la démo­cra­tie dans l’Union européenne :
    « Il ne peut y avoir de choix démo­cra­tique contre les trai­tés européens. »

    http://​www​.poli​tis​.fr/​J​u​n​c​k​e​r​-​d​i​t​-​n​o​n​-​a​-​l​a​-​G​r​e​c​e​-​e​t​,​2​9​8​9​0​.​h​tml

    La construc­tion euro­péenne est anti-sociale.
    La construc­tion euro­péenne est anti-populaire.
    La construc­tion euro­péenne est anti-démocratique.
    Elle doit être détruite.

    Réponse
    • Katharina

      j’a­dore. Ils se contre­disent. On voit clai­re­ment que le pou­voir rend fou.

      Réponse
    • Sandy

      A l’é­poque où Jun­cker était inter­ve­nu en tant que 1er ministre Luxem­bour­geois pour étouf­fer l’af­faire Clears­tream ( Blan­chi­ment d’argent ) révé­lée par Denis Robert, je pense que l’on pou­vait déjà se faire une idée du degré de cor­rup­tion du personnage.

      Ici il est dans son rôle il a les gou­ver­ne­ments fran­çais et alle­mand der­rière lui alors il joue les gros bras.
      Seule­ment il fau­dra bien qu’ils négo­cient, car s’il n’y a pas de négo­cia­tion, ce sera l’an­nu­la­tion de la dette uni­la­té­rale, et là les amis de Jun­cker vont perdre beau­coup d’argent.

      Un ban­quier de la banque Lazard vient d’ad­mettre qu’il était sou­hai­table que les ins­ti­tu­tions publiques qui détiennent de la dette grecque négo­cient et notam­ment qu’elles acceptent un abat­te­ment de 50% (100 mil­liards) de cette dette.
      Nul doute qu’il ne dit pas cela en pen­sant aux grecs et à leur situa­tion sociale, mais qu’il redoute bel et bien d’y perdre qqchose.

      Réponse
  81. EFFAB

    Audrey VERNON…

    … ver­sus Edwy Plenel…

    … petit rappel…

    Réponse
  82. EFFAB

    C’est étrange, je n’a­vais pas chan­gé le lien en « v » pour faire appa­raître la vidéo, réso­lu depuis peu à ne plus trop sur­char­ger le char­ge­ment des topics… au bon vou­loir de notre hôte, j’imagine ^^
    Bien des choses, ETIENNE…

    Réponse
  83. etienne

    TRAVAUX ASSEMBLÉE – 14e LÉGISLATURE :
    Audi­tion sur le réfé­ren­dum
    de Lau­rence Morel et Denis Giraux
    par le groupe de tra­vail sur l’a­ve­nir des institutions


    TRAVAUX ASSEMBLEE 14E LEGISLATURE : Audi­tion… par LCP

    Ne ratez pas l’in­ter­ven­tion (savou­reuse et inté­res­sante) de Denis Giraux. (vers la minute 33)

    En écou­tant les argu­ments néga­tifs défen­dus par des élus, n’ou­bliez pas ceci :
    Dans une Consti­tu­tion digne de ce nom,
    • le réfé­ren­dum à l’i­ni­tia­tive du prince devrait être interdit,
    alors que
    • le réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire devrait être généralisé.

    Et les élus qu’on inter­roge sur la ques­tion entre­tiennent (presque tou­jours) une lamen­table CONFUSION (entre les dif­fé­rentes ini­tia­tives pos­sibles) qui leur per­met de dis­cré­di­ter faci­le­ment toutes les pro­cé­dures réfé­ren­daires (et ain­si, à l’é­vi­dence, gar­der pour eux-mêmes tous les pri­vi­lèges du pouvoir).

    N’ou­bliez pas non plus que :
    • ce n’est pas aux élus de déci­der en ces matières.

    Réponse
    • Claude Saint-Jarre

      Bon. Fiou ! J’ai tout écou­té. La dame cher­cheure uni­ver­si­taire du début qui devait don­ner ses conclu­sions, fina­le­ment ne l’a pas fait malheureusement.
      J’ai trou­vé cette expé­rience fil­mée surprenante :
      – cela res­semble aux dires du Plan C. Ces gens sont-ils naïfs ou sincères ?

      Réponse
    • Ana Sailland

      Mer­ci à Denis Giraux. On le sou­hai­te­rait plus enflam­mé cepen­dant puisque la véhé­mence n’est pas de mise 😉

      Pas­sons sur le radi­cal qui fait sem­blant de croire que seuls les can­di­dats dic­ta­teurs lancent des refe­ren­dums et qui zappe tota­le­ment la ques­tion de l’i­ni­tiant. Il est sur sa branche, ne la scions pas pour lui 😉

      Il y a une ou deux dames qui sont presque sur le point de com­men­cer à être proches de nous 😉 mais dans l’en­semble, il me semble que la majo­ri­té de ce bel aréo­page est moins com­pé­tente que les inter­nautes bran­chés 😉 ce qui met à mal le mythe de l’in­com­pé­tence du peuple.

      Quel­qu’un pose une ques­tion sur la per­ti­nence du refe­ren­dum en matière scien­ti­fique … dom­mage que le débat soit bref et que l’in­com­pé­tence en matière scien­ti­fique des dépu­tés ne soit pas mise en avant, ni le conflit d’in­té­rêt de l’ex­per­tise … Le cas invo­qué des OGM est symptomatique.

      Sur­tout :
      La plu­part des gens qui causent parlent du pro­blème de la confiance des citoyens, qui s’ef­frite, et s’in­ter­roge sur le refe­ren­dum comme remède à ça. Bigre … pour eux le pro­blème, c’est la confiance dont ils ne dis­posent pas, ce n’est pas l’in­jus­tice, ni la tra­hi­son : la ques­tion des abus de pou­voir et du RIP comme anti­dote n’est évo­quée par per­sonne, même si Mme Buf­fet à pro­pos de 2005 relève la valeur de boost de la conscience col­lec­tive qu’offre le refe­ren­dum (de façon géné­rale, la syner­gie démo­cra­tie conscience est un thème peu abordé).

      Cette vidéo est bien intéressante ;
      Ce serait bien de ren­con­trer cer­tains intervenants …

      Réponse
    • joss

      Très inté­res­sant. J’ai rele­vé un pas­sage sur­pre­nant de Denis Giraux (à la minute 52:30) : « …et tech­ni­que­ment on peut faire quelque chose qui a l’ap­pa­rence d’une démo­cra­tie » en par­lant de l’ap­pli­ca­tion du réfé­ren­dum à des gens qui sont sen­sés être des gou­rous de la démo­cra­tie « pure et dure ». Ce qui me choque c’est le contraste entre le mot « appa­rence » et la haute valeur qu’ils ont de la soit disant démo­cra­tie qu’ils défendent. S’ils débattent « d’ap­pa­rence », c’est qu’ils savent qu’ils nous trompent.

      Réponse
    • Ronald

      Dans le cadre des audi­tions du Groupe de Tra­vail sur le Main­tien du Régime, un inté­res­sant expo­sé ce 10 avril de Jean-Claude Casa­no­va sur les pro­prié­tés res­pec­tives des scru­tins majo­ri­taire et proportionnel :

      http://​videos​.assem​blee​-natio​nale​.fr/​v​i​d​e​o​.​6​666

      A titre anec­do­tique, on note­ra la révé­la­trice inter­ven­tion d’A­lain Tour­ret (à par­tir de 50:51), qui juge uni­que­ment des ver­tus du mode de scru­tin en fonc­tion de ses réper­cus­sions sur la posi­tion qu’ob­tien­dra le PS (sem­blant oublier qu’il est redif­fu­sé devant les citoyens sur le net et non a un bureau politique).

      Réponse
  84. Hervé

    Allez, soyons fous.

    Tsi­pras vient de pro­po­ser de :
    – sor­tir de l’Europe
    – sor­tir de l’€€€
    – sor­tir de l’OTAN.

    Sinon c’est un comique. Sur­tout après la décla­ra­tion de super-Jun­cker l’inamovible.:)

    Her­vé

    Réponse
    • Hervé

      Et boum ! Mer­kol­lande tape du point sur la table ! Soit rame­ner la Grèce dans le rang avec un bon petit coup d’é­tat, soit l’  »Europe » s’effondre.

      Boum ! V’là que l’Es­pagne s’y met aus­si ! Boum ! V’là le Por­tu­gal ! Boum ! V’là l’I­ta­lie ! Tous partis.
      Les peuples sont en liesse. Enfin libres ! 

      Boum ! C’est l’An­gle­terre qui se casse ! Mais là c’est parce que cette UE n’é­tait pas assez libérale…

      Boum ! La Hon­grie ! C’est Vik­tor Orban qui en a marre de cette UE et qui se casse. 

      Tous les peuples d’Eu­rope sont en liesse. Il n’y a plus que ce pauvre Mer­kol­lande qui se regarde le nom­bril, souf­frant d’un énorme trouble de la per­son­na­li­té. En effet qui en 2017 ? Mer­ke­pen ? Mer­ko­zy ? Merkelanchon ?

      Et bouum ! V’là les fachos ! Ah merde…

      Her­vé

      Réponse
    • RV

      Tsi­pras ne serait-il pas plus sim­ple­ment un pragmatique ?

      Réponse
    • Katharina

      Nous por­tons plainte contre le TTIP et le CETA.

      Voi­ci la péti­tion démar­rée par Marianne Grim­men­stein Sous forme de « Bür­gerk­lage » (Plainte citoyenne) contre le Gou­ver­ne­ment alle­mand. La plainte a été mise sur campact.
      C’est en alle­mand. Je cherche une tra­duc­tion, sinon je la ferai plustard…

      Marianne Grim­men­stein

      Deut­schland

      29. Jan. 2015 — Liebe Unterstüt­ze­rin­nen und Unterstüt­zer unse­rer CETA-Klage,

      nach knapp zweiwö­chi­ger Spen­de­nak­tion kann ich Ihnen die freu­dige Nachricht verkün­den, dass wir die not­wen­dige Summe für die Finan­zie­rung unse­rer Bür­gerk­lage gegen CETA schon zusam­men haben. Ich bedanke mich ganz herz­lich für die großzü­gige Spendenbereitschaft ! 

      Jetzt müs­sen wir uns darauf kon­zen­trie­ren, möglichst viele Mitklä­ge­rin­nen und Mitklä­ger zu fin­den. Jede und jeder kann der Bür­gerk­lage kos­ten­los und ohne Verp­flich­tun­gen bei­tre­ten. Das ist eine große mora­lische Unterstützung. 

      Bitte dru­cken Sie dazu das Voll­machts­for­mu­lar aus und schi­cken Sie es mir unter­schrie­ben per Post zu : http://​www​.change​.org/​C​E​T​A​-​V​o​l​l​m​a​cht (Adresse siehe Voll­machts­for­mu­lar). Alter­na­tiv kön­nen Sie auch die­sen Link ver­wen­den : http://www.change.org/CETA-Vollmacht-Format‑2

      Aktuell haben mir schon etwas mehr als 2000 Men­schen die Voll­macht ges­chickt. Aber es müs­sen noch viel mehr werden ! 

      Wer Pro­bleme mit dem Run­ter­la­den der Voll­macht auf der change​.org Seite haben sollte, kann mich per Mail unter loesungsideen@web.de anschrei­ben. Ich sende dann umge­hend die Voll­macht als PDF-Datei zu. 

      Bitte ver­brei­ten Sie die Voll­macht­serklä­rung auch Ihrem Bekanntenkreis. 

      Gemein­sam stop­pen wir CETA und damit auch TTIP. 

      Mit herz­li­chen Grüßen
      Marianne Grimmenstein 

      PS : Eine Auf­stel­lung der genauen Spen­den­summe fin­den Sie in Kürze auf der Petitionsseite.

      Réponse
      • Hervé

        Bon allez je me lance pour la tra­duc­tion. Ca vaut ce que ça vaut :

        « Chers sou­tiens à la plainte contre le CETA,

        après une action de col­lecte de dons de deux semaines je peux annon­cer joyeu­se­ment que nous avons déjà récol­té la somme utile pour le finan­ce­ment de notre plainte citoyenne contre le CETA. Mer­ci de tout mon coeur pour cet empres­se­ment de grande ampleur au don !

        Il faut main­te­nant nous concen­trer à trou­ver le plus pos­sible de plai­gnants et de plai­gnantes. Cha­cun et cha­cune peut se joindre gra­tui­te­ment et sans enga­ge­ment à la plainte citoyenne. C’est un grand sou­tien moral. 

        Pour cela, veuillez impri­mer le for­mu­laire de pro­cu­ra­tion et me le retour­ner signé par la poste au http://​www​.change​.org/​C​E​T​A​-​V​o​l​l​m​a​cht (adresse voir for­mu­laire de pro­cu­ra­tion). Vous pou­vez aus­si uti­li­ser ce lien alter­na­tif : http://www.change.org/CETA-Vollmacht-Format‑2.

        Actuel­le­ment, plus de 2000 per­sonnes m’ont envoyé la pro­cu­ra­tion. Mais il faut qu’il y en ait beau­coup plus.

        Celui qui a des pro­blèmes avec le télé­char­ge­ment de la pro­cu­ra­tion sur la page de change​.org, il peut m’é­crire par mail à l’a­dresse loesungsideen@web.de. Je lui enver­rai sur le champ la pro­cu­ra­tion en PDF. 

        S’il-vous-plait, dif­fu­sez l’ex­pli­ca­tion de la pro­cu­ra­tion à votre cercle de connaissances.

        Ensemble, stop­pons le CETA et donc aus­si le TTIP.

        Avec mes cor­diales salutations
        Marianne Grimmenstein.

        PS : vous trou­ve­rez une liste de la somme exacte des dons pro­chai­ne­ment sur la page de la pétition.

        Katha­ri­na, à toi de me corriger…

        Her­vé

        Réponse
        • Katharina

          eh voi­là, par­fait ! Vous devriez le faire en France maintenant !

          Réponse
  85. nlescan

    Etienne, pour­quoi tu ne postes pas tes trou­vailles nor­ma­le­ment sur ton blog ? 

    Que t’en aies marre de ser­vir de pun­ching-ball intel­lec­tuel pour les cons dog­ma­tiques, ok, mais ici t’es quand même chez toi… T’es pas obli­gé de ne pos­ter que dans les com’… Ça me fait hal­lu­ci­ner ce que les har­ce­leurs bien-pen­sants arrivent à faire faire aux hommes qui vou­draient être libres… 

    En ce moment on a vrai­ment atteint un point déli­rant de fas­cisme, y’a un nombre incroyable de choses qu’il faut s’empêcher de dire pour ne pas se faire caillas­ser par les zom­bis lobo­to­mi­sés à la pro­pa­gande plou­to­crate… Je com­mence à être sérieu­se­ment dégoûté.

    Réponse
    • Sandy

      Est-ce que je peux rou­vrir le débat Etienne, vu que nles­can le remet sur la table ? Est-ce que vous êtes prêt à en dis­cu­ter ? Vu que mes mes­sages ne sont plus modé­rés j’ai­me­rais y voir un signe de volon­té de paix et de rou­ver­ture du dialogue ? 😉

      Réponse
      • nlescan

        Mon mes­sage ne consti­tue pas une invi­ta­tion au débat, il s’a­git d’une remarque que j’a­dresse direc­te­ment à l’au­teur de ce blog, je pense que le texte est clair.

        Après, dans l’ab­so­lu, débattre, pour­quoi pas, mais je connais ta posi­tion San­dy, tout le monde la connaît ici. En ce qui me concerne, je ne trouve pas ce que tu dis inté­res­sant, en géné­ral. Je trouve que tu véhi­cules un dogme et ta vision des choses me semble extrê­me­ment mani­chéenne. Je ne dis pas ça pour être méchant, je suis franc. Voi­là. Donc, en fait, étant don­né que contrai­re­ment aux gens gen­tils, dont je ne fais pas néces­sai­re­ment par­tie, je me moque de te convaincre de quoi que ce soit, je te pro­pose que nous ne débat­tions pas. En tout cas, c’est pro­ba­ble­ment ce que moi, je vais faire, et ce afin d’é­co­no­mi­ser mes arti­cu­la­tions inter-phalangiennes.

        Réponse
        • nlescan

          Dom­mage que l’on ne puisse pas édi­ter ses fautes.

          Réponse
        • Sandy

          Déso­lé mais ce n’est pas avec toi que je veux débattre nles­can, c’est avec Etienne.

          Réponse
    • J-Stéphane

      Taisent, nan­tis taisent et saints taisent, empêche la libre expres­sion de la pen­sée qui per­met pour­tant la modé­ra­tion dans les actes.

      Réponse
    • Mic El

      je + oie

      mais peut être qu’É­tienne a encore besoin de lais­ser repous­ser quelques plumes pour pou­voir reprendre de l’altitude…

      Réponse
  86. gv

    Ils auraient du invi­ter Etienne ça leur évi­te­rait de se mas­tur­ber 1h30 sur des lieux com­muns pour n’a­bou­tir à aucune conclusion.

    Réponse
  87. etienne

    For­mi­dable Gérard FILOCHE,
    face aux chiens de garde du sys­tème d’oppression :

    Réponse
    • Sandy

      Ils ne disent rien quand le PASOK et Nou­velle Démo­cra­tie s’al­lient avec LAOS, l’é­qui­valent du FN. Et quand ils s’al­lient avec l’al­lié grec de Dupont Aignan, là ils crient au loup …
      Per­son­nel­le­ment j’ad­mire Gérard Filoche, je ne sais pas com­ment il fait pour gar­der son sang froid face à de telles personnes.
      Leur stra­té­gie est très claire main­te­nant, ils veulent faire peur aux fran­çais et faire croire que Syri­za sont des irres­pon­sables qui prennent des mesures de jus­tice sociale sans pou­voir les finan­cer ( même argu­ments contre Mélen­chon aux der­nières pré­si­den­tielles ), ou encore qu’ils s’al­lient avec des gens qu’ils ne connais­saient pas il y a 2 jours et qu’ils pré­sentent pour­tant comme des monstres. Dupond Aignan devrait être ravi de cette dia­bo­li­sa­tion. Voi­là son cou­rant poli­tique pré­sen­té comme pire que l’ex­trême droite du FN et à en croire les cris d’or­fraie qua­si­ment pire qu’Aube Dorée en Grèce.

      Per­son­nel­le­ment je suis comme Filoche, je regrette cette alliance car cela donne des armes aux adver­saires de Syri­za, mais comme il n’y avait pas d’autre choix, entre ça et lais­ser Nou­velle Démo­cra­tie gou­ver­ner à nou­veau, le choix est vite fait.
      De toute façon, je sais très bien que cela n’au­ra aucun impact sur la ligne de Syri­za, comme le dit Filoche à 150 contre 13 dépu­tés ( et non pas 1 ) le rap­port de force est très clair dans cette majorité.

      Réponse
  88. Ana Sailland

    De ces vidéos-Filoche res­sort un truc :

    Nous avons tord de pen­ser que la presse est muse­lée ou manipulée :
    Elle est à fond dans le sys­tème et les jour­na­listes n’ont besoin d’au­cune pres­sion pour biai­ser l’info.

    C’est pro­ba­ble­ment le pro­ces­sus d’embauche du jour­na­liste qui explique la triste réalité.

    (?)

    Le contre-pou­voir média­tique, c’est le net.
    Très effi­cace mais insuf­fi­sant car rien ne vaut un Verbe qui se répand dans l’ap­part au moment du sou­per en famille.

    Et il y a un autre phé­no­mène dif­fi­cile à expli­quer : le dés­in­té­rêt des masses pour la presse dis­si­dente ( je ne parle ici ni de Char­ly ni du canard).
    Exemple : on a vu sur le site d’E­tienne récem­ment des articles repris du cour­rier de Genève (jour­nal local) ; c’est un jour­nal local qui pré­sente des articles plus que four­nis et inté­res­sants ; chaque fois que je peux je le lis mais … il est rare dans les bis­trots, et peu lu …

    Réponse
  89. Ana Sailland

    En 2003 j’ai pro­fi­té de ma retraite toute neuve pour aller en Argen­tine, appe­lée là-bas par les enfants mou­rant de faim, empa­thie oblige …
    Sur place, sans entrer dans le détail, je fus esto­ma­quée de consta­ter que la misère n’é­tait qu’une déci­sion poli­tique. Pri­va­ti­sa­tion outran­cières, des­truc­tion des lois sociales et du droit des travailleurs.
    A mon retour je don­nais quelques confé­rences (trois) où, entre autres, j’an­non­çais : « Nous sommes dans le collimateur »
    => Suc­cès d’es­time, sans plus .…… désespérant.

    Je sous­cris donc plei­ne­ment à cer­tains pics du dis­cours de Gérard quand il voit la France comme la Grèce d’il y a peu.
    Il y a ain­si des pays qui sont le labo­ra­toire de la mise en coupe réglée des peuples par les ogres.
    L’ar­gen­tine en fut, … ou en est.
    La Grèce, c’est évident.

    Ont du sou­ci à se faire les « pays riches », du moins leurs popu­la­tions, car les riches des pays riches, pas de souci.
    Ont du sou­ci à se faire les « pays riches », car ils sont dans le col­li­ma­teur, tous.

    Les conqué­rants ont le temps, com­pre­nons ça, et la poli­tique de la gre­nouille dans la mar­mite est pour eux la plus sûre, qui per­met aux futures vic­times de dor­mir d’un som­meil à peine trou­blé par une sourde inquiétude.

    Réponse
    • Sandy

      Espé­rons 😉

      Réponse
  90. J-Stéphane

    Dans une socié­té où la créa­tion moné­taire se fait prin­ci­pa­le­ment par l’en­det­te­ment. Com­ment sous­crire un cré­dit si l’emploi est pré­ca­ri­sé dans sa globalité ? 

    Et, com­ment ne pas être outré par un sys­tème éco­no­mique qui fait payer des inté­rêts quand on est pauvre ? N’est-ce pas là une coti­sa­tion anti­so­ciale en faveur des riches ?

    Et pen­dant que le pauvre cotise, par ces inté­rêts, à une « coopé­ra­tive » qui pro­tège de l’en­det­te­ment une caste dont il ne fera jamais par­tie, cette caste paie de moins en moins de coti­sa­tions sociales.

    C’est ça l’exemple social de la France, rendre la vie plus chère pour les pauvres et assis­ter les riches ?

    Réponse
    • Sandy

      Les lois vont dans le sens des inté­rêts de ceux qui les font. Si c’est un petit groupe qui fait les lois, elles se feront tou­jours dans le sens de leurs inté­rêts par­ti­cu­liers et contre l’in­té­rêt géné­ral. D’in­nom­brables expé­riences pas­sées l’ont prouvé.

      Réponse
  91. nlescan

    Objec­ti­ve­ment le pro­blème de la France d’au­jourd’­hui est para­doxa­le­ment le niveau de vie trop éle­vé de la majo­ri­té bien trop occu­pée à s’empiffrer de nour­ri­ture indus­trielle les fesse au chaud dans de vête­ments chi­nois, assis sur des meubles polo­nais en regar­dant des diver­tis­se­ments vides de sens sur des écrans taï­wa­nais ali­men­tés à l’u­ra­nium afri­cain pour avoir envie de se rebeller.

    Le pire c’est que quand ils s’é­nervent leur pro­jet est de lyn­cher les colo­ni­sés expa­triés qui net­toient leurs chiottes et ramassent leur poubelles.

    Je ne pense de moins en moins que la France fait par­tie des nations posi­tives pour ce monde, nous fou­tons la merde.

    Il y a bien a peu près 10% de la popu­la­tion qui est consciente de ça et qui vou­drait chan­ger les choses mais le 90% res­tant ne regarde que son nombril.

    Je suis très pes­si­miste vis à vis de notre capa­ci­té à être un pays qui serve l’intérêt géné­ral à l’é­chelle pla­né­taire, nous sommes des pré­da­teurs pantouflards.

    Réponse
  92. Ana Sailland

    héhé nous sommes en forme aujourd’hui , mer­ci les amis 🙂

    Réponse
  93. J-Stéphane

    Ce film, est-ce un conseil d’É­tat ou une menace ?

    Réponse
  94. etienne

    La folle semaine de Syri­za : quand le ministre Varou­fa­kis « tue » la Troïka

    http://​www​.poli​tis​.fr/​L​a​-​f​o​l​l​e​-​s​e​m​a​i​n​e​-​d​e​-​S​y​r​i​z​a​-​q​u​a​n​d​,​2​9​8​9​7​.​h​tml

    Connais­sez-vous un gou­ver­ne­ment euro­péen capable de vous pré­sen­ter un bilan solide après une seule semaine d’activité ? C’est à la hus­sarde que le gou­ver­ne­ment Tsi­pras est entré dans le vif du sujet.

    Jugez du peu :

    • aug­men­ta­tion du SMIC grec de 10 % avec effet immédiat ;
    • réin­té­gra­tion de mil­liers de fonc­tion­naires licen­ciés abu­si­ve­ment sur injonc­tions de la Troïka ;
    • retrait des bar­rières autour du Par­le­ment au motif que des repré­sen­tants du peuple qui se res­pectent n’ont pas à se pro­té­ger du peuple ;
    • gel de toutes les pri­va­ti­sa­tions en cours (élec­tri­ci­té, port du Pirée) et demande de démis­sion de la Direc­tion de l’agence grecque char­gée de cette base besogne sous le régime précédent ;
    • coup de poing sur la table dans l’affaire de nou­velles sanc­tions euro­péennes à l’égard de la Russie ;
    • fin de non-rece­voir adres­sée par le nou­veau ministre des finances, Yanis Varou­fa­kis, à son homo­logue néer­lan­dais et chef de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem :

    « Nous ne vou­lons pas de vos 7 mil­liards. Nous vou­lons TOUT rené­go­cier ! Et pas avec votre Troïka ! »

    Les « erreurs toxiques », ça com­mence à bien faire !

    Cette der­nière déci­sion est sans doute la plus sym­bo­lique, et la plus sujette à futur conflit avec l’Union euro­péenne, de cette pre­mière semaine folle. D’autant que ces 7 mil­liards d’« aide », qui ser­vaient de carotte aux repré­sen­tants euro­péens pour essayer d’amadouer les tru­blions de Syri­za, n’étaient en réa­li­té pas du tout des­ti­nés à finir au fond des caisses grecques. Mais juste pro­po­sée pour per­mettre au gou­ver­ne­ment d’Athènes d’honorer 10 mil­liards d’échéances d’ici la fin février.

    Un tour de passe-passe que Varou­fa­kis, spé­cia­liste de la théo­rie des jeux à somme nulle [1], ne pou­vait man­quer de rele­ver et qu’il qua­li­fie crû­ment d’« erreur toxique », comme toutes les « aides » qui valurent pré­cé­dem­ment à son pays de pas­ser de 110 % d’endettement à plus de 175 %. Il est clair qu’en décla­rant vou­loir se pas­ser des 7 mil­liards de l’UE, Varou­fa­kis signi­fiait son inten­tion réso­lue d’aller jusqu’au défaut de paiement.

    Peu pro­bable en effet que la Grèce puisse hono­rer des échéances de quelques 10 mil­liards d’ici fin février sans secours exté­rieurs. Or, lors de sa ren­contre de dimanche avec le ministre fran­çais Sapin, Varou­fa­kis a réité­ré sa volon­té de ne pas deman­der d’aide, mais de négo­cier un accord glo­bal d’ici fin mai (ce qui est une autre manière d’annoncer à l’avance l’impasse sur l’échéance cru­ciale de fin février). La par­tie de bras de fer bat son plein.
    Vers une « islan­di­sa­tion » de la Grèce ?

    Plu­sieurs autres signes de rup­ture sont appa­rus lors de cette si pre­mière semaine d’exercice du pouvoir :

    • Le choix d’une alliance en appa­rence contre nature avec les Grecs indé­pen­dants sou­ve­rai­nistes (ANEL). Mais n’est-ce pas une autre manière, plus prag­ma­tique, pro­gram­ma­tique, de faire de la poli­tique ? On rap­pel­le­ra que notre bon vieux Conseil natio­nal de la Résis­tance (CNR) était lui aus­si com­po­sé de membres venant de tous hori­zons poli­tiques et que cela n’affecta en rien, bien au contraire, la qua­li­té recon­nue de ses ordon­nances d’alors.

    • Une volon­té pas vrai­ment affir­mée de vou­loir voler aux secours des banques grecques pri­vées qui virent s’envoler près de 25 % de leurs valeurs bour­sières au len­de­main de l’élection.

    Comme si le gou­ver­ne­ment Tsi­pras se diri­geait tout droit vers une sor­tie de type islan­daise. On arrête les frais, on ne ramasse pas les fruits pour­ris, on recons­truit tran­quille­ment sur du sain, avec vous (l’UE) ou avec d’autres (la Rus­sie ? les BRICS ?).

    […]

    Source : Politis

    Réponse
  95. etienne

    Les mésa­ven­tures d’une PME dépe­cée par des fonds vautours
    par Laurent Mau­duit (sur Médiapart) :

    Trois fonds d’in­ves­tis­se­ment, dont une filiale de Natixis, ont démis de leurs fonc­tions la patronne d’une grosse PME de la Sarthe et le fon­da­teur de la socié­té, parce qu’ils refusent d’en­det­ter l’en­tre­prise de 200 mil­lions d’eu­ros pour leur ver­ser un divi­dende de 133 millions :

    http://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​0​7​0​2​1​5​/​l​e​s​-​m​e​s​a​v​e​n​t​u​r​e​s​-​d​-​u​n​e​-​p​m​e​-​d​e​p​e​c​e​e​-​p​a​r​-​d​e​s​-​f​o​n​d​s​-​v​a​u​t​o​urs

    […] « L’histoire est même dou­ble­ment révélatrice.

    • D’abord parce que deux de ces fonds d’investissement ont déjà été mis en cause dans des jon­gle­ries finan­cières, comme l’avaient révé­lé plu­sieurs enquêtes de Media­part. Ils n’ont depuis jamais été rap­pe­lés à l’ordre ni sanc­tion­nés. Cette nou­velle affaire vient donc éclai­rer l’absence qua­si totale de régu­la­tion dans le sec­teur sou­vent opaque dit du « pri­vate equi­ty », c’est-à-dire dans le sec­teur de l’investissement dans les entre­prises non cotées.

    • Ensuite parce que l’un de ces fonds est une filiale du géant Natixis, filiale de BPCE, ce qui donne du même coup une por­tée natio­nale à l’affaire. Qu’en pensent Laurent Mignon, le patron de Natixis, et Fran­çois Pérol, le pré­sident de la banque BPCE ? Ignorent-ils les pra­tiques finan­cières qui ont cours dans leur groupe ? Ou bien, les connaissent-ils et ont-ils lais­sé faire ? » […]

    « Mais à l’évidence, les fonds sont insa­tiables et l’argent qu’ils gagnent ne leur suf­fit pas. Les trois fonds ont, au début de l’année 2014, une idée : orga­ni­ser ce que dans le sabir finan­cier anglo-saxon on appelle un « divi­dend recap » ou « divi­dend reca­pi­ta­li­za­tion » (ici la défi­ni­tion en anglais sur Wiki­pe­dia). En résu­mé, il s’agit d’une opé­ra­tion finan­cière pas­sa­ble­ment tor­due visant à endet­ter l’entreprise pour offrir sur-le-champ de gros divi­dendes aux action­naires, sans attendre les divi­dendes qui pour­raient leur être ser­vis annuel­le­ment en fonc­tion des résul­tats finan­ciers de l’entreprise.

    La pra­tique est-elle légale ? Selon les juristes consul­tés par Media­part, sans doute l’est-elle si la sai­gnée finan­cière reste dans la limite de l’intérêt social de l’entreprise, car sinon il peut s’a­gir d’a­bus de pou­voirs sociaux, ce que la loi réprime. Et dans tous les cas de figure, c’est une pra­tique éthi­que­ment stu­pé­fiante, car cela met un pis­to­let finan­cier sur la tempe des entre­prises concer­nées, les contrai­gnant à pré­emp­ter pen­dant de longues années tous les béné­fices à venir pour rem­bour­ser une dette qui est deve­nue insupportable.

    Or, dans le cas pré­sent, ce qui saute aux yeux, c’est que pré­ci­sé­ment l’opération de « divi­dend recap » vou­lue par les trois fonds et orga­ni­sée par une banques d’affaires, la banque Lazard et un cabi­net d’a­vo­cats Mayer Brown, porte sur un mon­tant abso­lu­ment consi­dé­rable, compte tenu de la taille de la socié­té, comme en atteste le docu­ment ci-des­sous, extrait d’un docu­ment éta­bli par Mayer Brown : » […]

    Réponse
  96. Marthan
  97. EFFAB

    « Debout c’est l’é­lite, le maître.
    A quatre pattes c’est le citoyen, l’es­clave qui sanc­ti­fie son maître, et fera tout ce qu’il lui dit, abso­lu­ment tout, même si le maitre est méchant, le puni sans rai­son, ou le frappe.
    Pour­quoi ? parce que le #citoyen est bien dres­sé dès son plus jeune âge, ser­vile, prêt à tout pour son maître et les quelques cro­quettes qu’il lui laisse, car il l’aime son maître, il aime sa niche en ban­lieue et sa gamelle de chez lidl, il aime ses dettes, ses galères et par des­sus tout, il aime sa propre soumission.
    S’il râle il est puni, s’il mord, il est eutha­na­sié, détruit par le maître.
    Le maître aime son citoyen, c’est sa chose, il s’y attache même par­fois, mais pas au point de lui ramas­ser ses merdes. Faut pas décon­ner non plus. Ce qu’il aime le plus chez son chien, son citoyen, c’est son obéis­sance, et la manière dont il l’adule.
    Assis, debout, cours, cou­ché, lèches moi les pieds, attaques, donnes la patte, vas cher­cher la balle, tiens vas t’a­mu­ser dans la rue avec une pan­carte, et vas voter mon chien, pour moi ou mes adver­saires, c’est pareil, tu auras tou­jours un maître…
    Le maitre chien de l’E­ly­sée appelle les pauvres les sans dents il parait.
    Pour le reste il pour­rait nous appe­ler les sans couilles.
    Nous sommes ses chiens. Nous avons tou­jours des dents, mais elle ne nous servent plus qu’à man­ger les quelques cro­quettes qu’il veut bien nous laisser.
    Impré­gnons nous de ces images, elles sont notre réalité.
    Des chiens ram­pants obéis­sant à des pou­pées de chiffon.
    Nous révol­ter ?… 😉 Nous ne l’a­vons jamais fait, jamais pour nous en tout cas, tout au plus pour chan­ger de maître. Et nous ne le ferons pas, car on a peur, de pau­mer ses lunettes, d’être mal pla­cé au ciné, ou d’une panne internet.
    Et il fau­drait d’a­bord qu’on se sou­vienne que dans des temps très anciens, nous étions des loups, pas des caniches.
    Mais les caniches n’ont pas de mémoire. »

    (CANIS DIRUS)

    https://​you​tu​.be/​X​z​r​a​p​l​E​Z​LwE

    Réponse
  98. etienne

    Nos « repré­sen­tants » ont détruit l’é­tat de droit : 

    Au Yémen, l’enfant qui rêvait des « machines de mort » abattu par une d’entre elles

    Mohammed Saleh Tuaiman filmé par les journalistes du Guardian.

    Le Guar­dian raconte, mar­di 10 février, l’his­toire tra­gique de Moham­med Saleh Tuai­man, un ado­les­cent de 13 ans ori­gi­naire de la pro­vince de Marib , dans un Yémen instable et déchi­ré par la guerre. Les jour­na­listes avaient ren­con­tré, il y a quelques mois, le jeune Moham­med, dont le père et le frère avaient été tués par des drones ou, comme les appelle le jeune gar­çon, des « machines de mort ».

    « Je les vois tous les jours et ça nous fait peur. Beau­coup d’en­fants de cette région font des cau­che­mars à cause de ça et cer­tains ont des pro­blèmes men­taux. Ils ont trans­for­mé cette région en un enfer, c’est tout le temps l’hor­reur, jour et nuit, on rêve de ça en dormant ».

    « Ils nous disent que ces drones viennent d’A­ra­bie saou­dite ou du Yémen et que les Etats-Unis les envoient pour tuer des ter­ro­ristes, mais ils tuent des inno­cents. Nous ne savons pas pour­quoi ils nous tuent. A leurs yeux, nous ne méri­tons pas de vivre comme les autres per­sonnes du monde et nous n’a­vons pas de sen­ti­ments ou d’é­mo­tions, nous ne pleu­rons pas et nous ne sen­tons pas la dou­leur comme les autres êtres humains ».

    « Soup­çon­né d’ap­par­te­nir à Al-Qaida »

    Le 26 jan­vier, Moham­med Tuai­man a été pul­vé­ri­sé par un drone alors qu’il se trou­vait dans une voi­ture avec son beau-frère et un homme non-iden­ti­fié. « J’ai vu les corps brû­lés, comme du char­bon, a dit son frère ainé Meq­dad au Guar­dian. On ne pou­vait même pas bou­ger les corps, donc on les a enter­ré sur place, près de la voiture ».

    Des hauts res­pon­sables amé­ri­cains ont confir­mé ano­ny­me­ment que cette attaque a été menée par la CIA, avec comme tou­jours le sou­tien du gou­ver­ne­ment yémé­nite, et que les cibles étaient « trois hommes soup­çon­nés d’ap­par­te­nir à Al-Qai­da », en l’occurrence la branche locale, Al-Qai­da dans la pro­vince ara­bique (AQPA), qui a reven­di­qué les atten­tats à Paris.

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    Depuis le 22 jan­vier et la démis­sion du gou­ver­ne­ment yémé­nite, trois attaques de drones ont été menées contre des cibles dji­ha­distes, tuant notam­ment Harith Al-Nadha­ri, un des prin­ci­paux idéo­logues reli­gieux d’AQPA. Selon la New Ame­ri­ca Foun­da­tion, 19 attaques de drone ont eu lieu en 2014 au Yémen, tuant 124 mili­tants et seule­ment 4 civils. Depuis 2009, 110 frappes simi­laires auraient eu lieu. Les Etats-Unis ne com­mu­niquent pas le nombre exact d’at­taques, mais pro­mettent de conti­nuer à com­battre AQPA par ce biais.

    « Ce n’é­tait pas un membre d’Al-Qai­da. C’é­tait un enfant »

    Dire que la situa­tion poli­tique et mili­taire au Yémen est instable est un euphé­misme. Les dji­ha­distes d’Al-Qai­da affrontent l’ar­mée, mais aus­si les mili­ciens hou­thistes du groupe Ansar Allah qui viennent de ren­ver­ser le gou­ver­ne­ment. Comme le note le Guar­dian, « les affi­lia­tions avec Al-Qai­da et des milices tri­bales anti-gou­ver­ne­ment vont et viennent en fonc­tion de qui se bat contre qui ».

    Moham­med Tuai­man a été pré­sen­té offi­ciel­le­ment comme « un homme soup­çon­né d’ap­par­te­nir à Al-Qai­da », ce que sa famille, qui a pour­tant été impli­quée dans des com­bats contre la milice chiite des Hou­tis, dément fer­me­ment. « Ce n’é­tait pas un membre d’Al-Qai­da. C’é­tait un enfant », dit son frère ainé Meqdad.

    « Quand notre père est mort, Al-Qai­da nous a certes pro­po­sé leur aide. Mais nous ne sommes pas avec eux. Al-Qai­da a beau dire que Moha­med était avec eux, nous ferons tout, même aller en jus­tice, pour prou­ver que ce n’é­tait pas le cas ».

    Meq­dad Tuai­man veut désor­mais que « les Etats-Unis recon­naissent leurs crimes, contre mon père et mes frères. Ils étaient inno­cents ». Et il conclut en rap­pe­lant que même si sa famille n’a jamais été impli­qué dans les com­bats menés par Al-Qai­da, des « sym­pa­thies » existent.

    « C’est les seuls à nous avoir pro­po­sé de l’aide. Le gou­ver­ne­ment nous a igno­ré. Les Etats-Unis nous ont igno­ré et n’ont pro­po­sé aucune compensation ».

    .
    Source : Big Browser

    Réponse
    • etienne

      UN LECTEUR DU FIGARO ÉCRIT : 

      « Catas­tro­phique.

      Mais entre l’Al­le­magne et la Grèce, lequel est le plus tri­cheur et déma­gogue ? La faute n’est-elle pas par­ta­gée entre le cor­rup­teur et le cor­rom­pu ? Il ne faut pas se pres­ser de tirer des conclu­sions hâtives. La Grèce a tou­jours été le pré car­ré éco­no­mique et poli­tique de l’Al­le­magne et encore plus depuis 30 ans.

      - Poli­tique : le 1er roi de Grèce lors de son indé­pen­dance a été le prince de Bavière, Othon de Wit­tels­bach. Le der­nier roi de Grèce, des­ti­tué en 1973, était Constan­tin de Glucksbourg.

      - Éco­no­mique : des pans entiers de l’é­co­no­mie grecque sont tenus par des entre­prises allemandes :

      . télé­com­mu­ni­ca­tion : Sie­mens est impli­qué dans un sys­tème de cor­rup­tion à grande échelle depuis les années 90 (four­nis­seur unique de l’en­tre­prise natio­nales de télé­com.) jus­qu’au scan­dale des JO de 2004,
      . trans­port public et pri­vée : aéro­port d’A­thènes construit et géré par Hoch­tief qui a été condam­né pour ne pas avoir ver­sé 600 mil­lions de TVA. Les filiales de Mer­cedes et BMW sont impli­quées dans une fraude à grande échelle (Der Spiegel),
      . Arme­ment : sous-marins Thys­sen­Krupp (cf Le Monde du 19/06/2014, « Des sous-marins et des pots de vins »),
      . Indem­ni­tés de guerre : dette de l’Al­le­magne vers la Grèce annu­lée en 1990… (!!!), dans le cadre de l’aide à la réuni­fi­ca­tion des 2 Allemagnes.

      Bonne médi­ta­tion. »

      Réponse
      • etienne

        « Cette merde doit cesser »

        Réponse
      • Katharina

        C’est ce que je dis depuis des mois ici :
        il faut faire payer les pro­fi­teurs, les Sie­mens. les Krupp, les BMW, les Mer­cedes très concrè­te­ment. Les chiffres sont là.
        Et avec eux les poli­tiques cor­rom­pus qui ren­deaient cela possible.

        Puis il faut com­men­cer, étant fran­cais, à mettre à la caisse toutes les entre­prises fran­caises qui ne payent pas les impôts et leur poli­tiques cor­rom­pus qui ren­daient cela pos­sible et le rendent encore possible.

        Réponse
  99. Hervé

    Nico­las Sar­ko­zy a for­cé l’an­cien pré­sident-ministre grec Georges Papan­dréou à intro­duire la Troi­ka dans le pays. C’est du moins ce que déclare l’an­cien ana­lyste de la HSBC Her­vé Fal­cia­ni dans son nou­veau livre. La mère de Georges Papan­dréou doit avoir eu un compte secret dans la banque HSBC, ce que Nico­las Sar­ko­zy savait. Ain­si que Her­vé Fal­cia­ni, qui avait volé des mil­liers d’enregistrements de la banque HSBC avant de les trans­fé­rer aux auto­ri­tés finan­cières françaises.

    Swiss Leaks emploient depuis quelques temps les jour­na­listes et les auto­ri­tés finan­cières. La fille suisse de la banque pri­vée bri­tan­nique HSBC doit avoir ouver­te­ment aidé de riches clients à cacher de l’argent. Her­vé Fal­cia­ni, ancien employé de la banque, s’était octroyé l’accès aux don­nées ban­caires de plus de 100 000 clients, le réseau de recherche ICIJ (Inter­na­tio­nal Consor­tium of Inves­ti­ga­tive Jour­na­lists) les avait éva­luées éga­le­ment. Au vu de la situa­tion en Grèce, les agis­se­ments de la grande banque ne sont pas non plus sans signi­fi­ca­tion. Dans son nou­veau livre, que le Cor­riere del­la Ser­ra doit publier en langue ita­lienne dans la semaine à venir (cad main­te­nant, NdT), Fal­cia­ni sou­lève une plainte contre l’ancien pré­sident fran­çais Nico­las Sarkozy.

    En 2011 il y avait d’après Fal­cia­ni une liste des soi-disant clients dorés de la HSBC. Sur cette liste, la mère du pré­sident-ministre de l’époque, Georges Papan­dréou, s’y trou­vait, avec un compte secret à hau­teur de 500 mil­lions d’euros, d’après le Cor­riere del­la Ser­ra citant le livre de Fal­cia­ni. Sar­ko­zy doit avoir été en pos­ses­sion de la liste et avoir exer­cé une pres­sion poli­tique sur Papan­dréou avec. « Comme c’était aus­si le cas aux Etats-Unis, la liste HSBC ser­vit d’arme de per­sua­sion dans les négo­cia­tions » d’après Falciani.

    Sar­ko­zy doit avoir uti­li­sé ce qu’il savait sur la mère de Papan­dréou pour l’amener à lais­ser ren­trer la Troï­ka avec ses mesures d’austérité dans le pays, écrit aus­si l’EU Obser­ver en réfé­rence au livre de Fal­cia­ni. « En Grèce, la liste a dis­pa­ru… et comme ailleurs, il n’y a jamais eu d’enquête offi­cielle basée sur la liste. » En 2010 la liste Lagarde résul­tant des don­nées HSBC devait être déli­vrée aux auto­ri­tés grèques.

    Voi­là pour une traduction.

    C’est nor­mal, je crois, de défendre ses compatriotes.

    Her­vé

    Réponse
  100. Katharina

    Tra­duc­tion :

    En 2011, une liste des clients dites « en or » de la HSBC, exis­tait déjà, d’a­près Fal­cia­ni. Sur cette liste figu­rait éga­le­ment la mère du pre­mier ministre Papan­dreaou de l’é­poque, qui entre­te­nait un compte caché de 500 mil­lions d’Eu­ro (qui pas­sait à côté du fisc grec NDK) – a cité le Cor­riere del­la Sier­ra du livre de Falciani.
    Sar­ko­zy doit avoir été en pos­ses­sion de cette liste de la HSBC avec laquelle il devait avoir exer­cé forte pres­sion sur Papandreou.
    « Comme c’est le cas aux Etats-Unis, cette liste de la HSBC deve­nait une arme dans toute négo­cia­tion poli­tique », dit Falciani.

    Sar­ko­zy devait pro­fi­ter de sa connais­sance du compte caché de la mère (de Papan­dreou) pour for­cer Papan­dreou de mettre la Troi­ka avec son plan d’aus­té­ri­té dans le pays. Cela est confir­mé éga­le­ment par EUOb­ser­ver qui se réfère au livre de Falciani.
    « En Grèce, cette liste dis­pa­rais­sait, … et comme par­tout ailleurs, jamais une enquête n’a été enga­gée offi­ciel­le­ment à par­tir de cette liste… »

    Pour­tant la liste Lagarde , résul­tant des don­nées de la liste HSBC, a déjà été trans­mise aux auto­ri­tés greques en 2010.

    Réponse
  101. Katharina

    je me suis sou­vent deman­dée ces der­niers temps, quel était la nou­velle tac­tique des gouvernements/médias/banques. J’ai dou­té à ce qu’un chan­ge­ment si impor­tan que celui qui a été annon­cé par Tsi­pras puisse se faire sans que les puis­sant aient pris des pré­cau­tions ou alors même faus­sé les élections…

    je crois avoir trou­vé : nou­velle tac­tique : four­nir les cer­veaux des électeurs/rebels avec l’eu­pho­rie, l’es­pé­rance. Puis atta­quer . Chute. Tout reste comme avant.
    Atta­quer seule­ment quand le cer­veau est vrai­ment prêt en dece­vant et lais­sant croire au cer­veau que ce n’est pas si grave qu’il ne le semblait.
    Le cer­veau – phé­no­méne récem­ment décou­vert – ne trou­vant pas ce dont il a besoin, s’ar­range avec ce qu’il y a.

    Voi­là une nou­velle après l’autre : tou­jours la même recette :
    Pou­tine et Poro­schen­ko (Mer­kel Hollande)
    La résis­tance des Grecs
    L’e­spor dans des Fal­lages, ou autres résis­tants qui paraîssent bou­ger quelque chose. Puis : « échoué ». Conti­nua­tion comme avant.

    Mais nous ne lais­sons pas faire, n’est-ce pas ?

    Réponse
    • Ana Sailland

      Si la cause des causes des causes des causes est la neu­ro­lo­gie, il va fal­loir faire des ate­liers « to gno­thi seau­ton ». Narch boudhism 😉

      Réponse
      • Katharina

        ah, mais la cause des cause – la neu­ro­bio­lo­gie – est uti­li­sée pour leurs buts de manière méchante. Penses‑y.

        Réponse
      • Katharina

        zut alors, je neparle pas l’Irokèse.

        Réponse
  102. Hervé

    Et voi­là. C’est la fin de l’é­tat de grâce pour Tsi­pras. Et le retour à la dure réa­li­té euro­péiste. Et pour les grecs, c’est la douche froide…

    Brrrr!…

    Her­vé

    Réponse
    • Ana Sailland

      C’est sur­tout le moment de favo­ri­ser une mon­naie natio­nale com­plé­men­taire citoyenne non éta­tique. Mais ça n’a pas l’air d’être dans le logiciel.

      Réponse
      • J-Stéphane
        • joss

          Pas d’ac­cord sur les mon­naies locales qui ne peuvent être créées qu’à par­tir des euros (ou autre mon­naie alié­nante). Car alors qui contrôle les euros, contrôle ces mon­naies locales. C’est du « chou vert » ou du « vert chou » ou juste du maquillage.

          Réponse
          • Ana Sailland

            La mon­naie locale doit (loi ) en prin­cipe être ados­sée à l’eu­ro, ( sauf en Savoie et peut être à Nice suite au trai­té de Turin, non res­pec­té mais res­pec­table, ça se plaide et ça gagne 😉 ) , ce qui lui confère en effet un code géné­tique bizarre. Mais l’eu­ro qui en quelque sorte sert d’é­ta­lon peut être dépo­sé sur un compte dans une banque éthique et ser­vir à finan­cer en mode huma­niste, tan­dis que son miroir cir­cule comme s’il avait été créé ex nihi­lo. Il y a en quelque sorte dou­ble­ment du capi­tal inves­ti .….….. et tout se passe comme si on inves­tis­sait de l’eu­ro huma­niste et créait de la mon­naie libre.

          • Ana Sailland

            -Si Syri­sa déci­dait de per­mettre ( sug­gé­rer 😉 ) aux citoyens de créer des mon­naies locales non ados­sées à l’eu­ro, l’UE aurait de la peine à faire valoir l’ar­gu­ment mon­naie unique et à inter­dire cela aux citoyens grecs

            -Si Syri­sa favo­ri­sait une mon­naie com­plé­men­taire « natio­nale non éta­tique », l’UE n’au­rait pas non plus grand chose à dire.

          • Hervé

            Et moi je sais au moins une chose. C’est que l’UE tolère très mal la dis­si­dence. On l’a vu avec la consti­tu­tion euro­péenne il y a 10 ans presque jour pour jour. Et mon petit doigt me dit que si la Grèce se met à rai­son­ner « local », elle ne pour­ra pas le faire très long­temps, sur­tout si elle fait des émules. Le pou­voir cen­tral bruxel­lois risque de ne pas beau­coup appré­cier. Ejec­ter la Grèce, oui. Pen­ser indé­pen­dam­ment de l’UE et par­tir soi-même, non ! Un peu comme un élève à l’é­cole qui sen­ti­rait que ce qu’il « apprend » n’est pas spé­cia­le­ment bon pour lui et qui déci­de­rait de faire cava­lier seul en s’en sor­tant mieux que tout le monde… Il va vite se faire lyn­cher par l’é­cole. C’est ça l’UE. Du moins, c’est tou­jours comme ça que je l’ai prise. Une vaste cour de récré.

            Her­vé

          • Ana Sailland

            « Éjec­ter la Grèce, oui. » »> les trai­tés ne per­mettent pas d’é­jec­ter un État membre. Ils ont oublié 😉

            C’est une force pour les dissidents .….….….….….….….….….…..

  103. Hervé
  104. etienne

    Mémoire d’un Saccage
    L’ef­fon­dre­ment de l’Argentine 

    Réponse
    • Ana Sailland

      Un jour je suis chez le dépu­té dans un petit bled qui s’ap­pelle Fami­lia. Le pauvre a cru que j’é­tais quel­qu’un et tente de m’a­ma­douer. Je me marre. Entrent des types avec une ordon­nance médi­cale vierge. Il n’est pas méde­cin mais la rem­plit et la signe .….….…..

      ça se passe après la dictature.

      ;;;;;;;;;;;;;

      Il faut écou­ter les dis­cours de Menem avant sa pré­si­dence. Tout juste s’il ne dit pas qu’il n’a qu’un enne­mi, sans nom, etc. 😉 On lui don­ne­rait le bon dieu sans élec­tion. Et plus tard il vend tout, à bas prix, et achève ce que la dic­ta­ture n’a­vait pas ter­mi­né. Tiens, il a des comptes à Genève lui aussi.

      ;;;;;;;;;;;;;

      Ban­co Bisel, suc­cur­sale d’une de nos banques du quo­ti­dien fran­çais, part à la cloche de bois au moment du Coralito.

      etc 🙁

      Réponse
  105. etienne

    Entrez dans le monde des banques fran­çaises, là où la finance a un visage 
    http://​www​.bas​ta​mag​.net/​E​n​t​r​e​z​-​d​a​n​s​-​l​e​-​m​o​n​d​e​-​d​e​s​-​b​a​n​q​ues

    « Bas­ta !, en par­te­na­riat avec Attac, publie un livre enquête qui vous fera décou­vrir la face obs­cure des grandes banques fran­çaises. Pour la pre­mière fois, des jour­na­listes et des éco­no­mistes éva­luent le coût exor­bi­tant, mais pas­sé sous silence, de leurs acti­vi­tés. De l’évasion fis­cale à la spé­cu­la­tion sur les matières pre­mières, de la « finance de l’ombre » aux pro­duits déri­vés opaques, des pro­jets pol­luants aux emprunts « toxiques », Le livre noir des banques dresse un pano­ra­ma com­plet des effets néfastes de la finance toute puis­sante. Il est sor­ti en librai­rie le 11 février. Vous pou­vez aus­si le com­man­der. »

    Mon com­men­taire :
    un livre pas­sion­nant (et révol­tant). MAIS, comme d’ha­bi­tude, sans un seul mot sur la qua­li­té du pro­ces­sus consti­tuant ! DONC, in fine, encore un outil impuis­sant (et décou­ra­geant)… 🙁 ÉC

    Réponse
  106. etienne
  107. Hervé

    Héhé, il a la même tête que moi plus jeune:)

    La tronche, les lunettes, tout y est!:))

    Réponse
  108. EFFAB
  109. Ronald

    Sérieu­se­ment, Etienne, je crains de plus en plus que vous soyez – du moins le site – l’ob­jet d’une attaque du régime. Main­te­nant, nous sommes dans le viseur de la fon­da­tion Jean Jau­rès (c’est quand même une consécration) :
    http://​www​.jean​-jaures​.org/​P​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​/​N​o​t​e​s​/​C​o​n​s​p​i​r​a​t​i​o​n​n​i​s​m​e​-​u​n​-​e​t​a​t​-​d​e​s​-​l​i​eux

    Je cite , page 4 :
    « Plus récem­ment, la réac­ti­va­tion du « mythe Roth­schild » a pu éga­le­ment être obser­vée à la faveur de l’entrée d’Édouard de Roth­schild dans le capi­tal de Libé­ra­tion, de la cir­cu­la­tion d’une rumeur affir­mant qu’une loi ban­caire votée en 1973 – stig­ma­ti­sée sous le nom de « loi Pom­pi­dou-Roth­schild » – serait à l’origine de la crise de la dette fran­çaise ou encore de la publi­ca­tion, très relayée sur les réseaux conspi­ra­tion­nistes (et notam­ment par le blo­gueur Étienne Chouard), de la ver­sion fran­çaise de l’ouvrage de l’antisémite amé­ri­cain Eus­tace Mul­lins, Les Secrets de la Réserve fédérale. »

    Plus loin, page 8, on est aus­si clas­sés par­mi les infré­quen­tables (la liste est-elle par ordre d’infréquentabilité ?) :
    « Thier­ry Meys­san est pro­ba­ble­ment l’une des per­son­na­li­tés qui, avec Dieu­don­né M’Bala M’Bala et Alain Soral (Éga­li­té & Récon­ci­lia­tion), incarnent le mieux le noyau dur de cette mou­vance hété­ro­clite, for­te­ment intri­quée avec la mou­vance néga­tion­niste, et où se côtoient admi­ra­teurs d’Hugo Cha­vez et incon­di­tion­nels de Vla­di­mir Pou­tine. Un milieu inter­lope que com­posent anciens mili­tants de gauche ou d’extrême gauche, ex-« Indi­gnés », sou­ve­rai­nistes, natio­naux-révo­lu­tion­naires, ultra-natio­na­listes, nos­tal­giques du IIIème Reich, mili­tants anti-vac­ci­na­tion, par­ti­sans du tirage au sort, révi­sion­nistes du 11-Sep­tembre, anti­sio­nistes, afro­cen­tristes, sur­vi­va­listes, adeptes des « méde­cines alter­na­tives », agents d’influence du régime ira­nien, bacha­ristes, inté­gristes catho­liques ou isla­mistes. » (sic)

    Évi­dem­ment, ça prête à rire, mais il faut sans doute s’at­tendre à ce qu’un jour, le site ne soit plus acces­sible, sur déci­sion admi­nis­tra­tive. Il fau­drait peut-être pen­ser à s’i­ni­tier aux méthodes de contour­ne­ment de la cen­sure Internet.

    Réponse
  110. Ana Sailland

    « L’é­tat c’est nous » est un men­songe. Il n’est même pas nos élus.

    Il est, point.

    Réponse
  111. oli

    Bon­soir,

    Ce dont je vais par­ler n’est pas vrai­ment joyeux mais comme je viens de tom­ber des­sus et que je pense que ce n’est pas encore très connu je le publie ici.
    Je viens de vision­ner cette vidéo :
    https://​you​tu​.be/​v​L​O​q​w​D​U​G​q2k
    Où l’on apprend que pour conti­nuer à faire du pro­fit, cer­tains groupes ont déci­dé de se faire de l’argent avec le corps humain.

    Il s’a­git de la bio éco­no­mie, Cathe­rine Lar­rère, pro­fes­seur d’u­ni­ver­si­té à Paris, en parle dans cet article :
    http://​rai​son​-publique​.fr/​a​r​t​i​c​l​e​7​1​1​.​h​tml

    Je dois vous dire que je suis pro­fon­dé­ment écœu­ré par la tour­nure que prend notre socié­té, de plus en plus stu­pide, de plus en plus monstrueuse. 

    Et j’es­père sin­cè­re­ment que nous serons nom­breux à nous oppo­ser à cette merde (déso­lé, il n’y a pas d’autres noms), à nous réveiller, à prendre conscience de nos vies et sur­tout de notre pou­voir de refu­ser, de s’op­po­ser, de construire autre chose, de reprendre nos voix et nos déci­sions poli­tiques nous-mêmes, et de chas­ser à bon coup de pied au cul ces furieux psy­cho­pathes qui font des ravages par­tout où ils passent, que ce soit aux Etats-Unis, en Europe, en Chine, en Rus­sie, en Afrique… Par­tout, le résul­tat est sinis­tre­ment le même là où ces fous décident.

    La vie est un cadeau, un don, un miracle, ces cin­glés n’ont pas, n’ont plus à la détruire.

    Réponse
    • Bèrbère

      Oli,
      je suis bien d’ac­cord sur ce constat, mais croire que tout va s’ar­ran­ger sim­ple­ment en tou­chant aux cadres n’est pas suf­fi­sant, puis­qu’il s’a­git d’une guerre contre l’esprit.
      Les valeurs humaines s’é­croulent en même temps que la vie spi­ri­tuelle est lais­sée de côté…
      L’être humain crois que parce que les églises lui ont men­ti, la Source de toute chose n’existe pas comme étant indé­pen­dante de lui.
      Voi­ci un dis­cours éclai­rant, un avis dif­fé­rent, dans lequel on peut obser­ver des véri­tés : https://​you​tu​.be/​G​y​W​1​w​5​i​f​DOYhttps://​you​tu​.be/​V​o​g​F​0​x​S​f​_n8https://​www​.you​tube​.com/​c​h​a​n​n​e​l​/​U​C​N​B​2​i​y​s​N​L​9​I​I​5​6​Q​p​1​t​O​J​JSghttp://​pleins​feux​.org/​l​e​s​-​m​o​r​g​e​l​l​o​n​s​/​#​.​V​Q​c​8​L​4​6​G​_pV – bon visionnage

      Réponse
      • oli

        Mer­ci pour ces vidéos, que je pren­drai le temps de regarder.

        Je suis d’ac­cord sinon avec la dimen­sion spi­ri­tuelle. Mais il y a tel­le­ment à dire sur cette question…

        Il y a effec­ti­ve­ment un pro­blème de confu­sion dans les esprits entre reli­gion-spi­ri­tua­li­té-croyance, il y a aus­si de ce côté une ten­ta­tive de récu­pé­ra­tion de la spi­ri­tua­li­té par le new age et ses déri­vés, à cela s’a­joute l’im­pos­ture d’une ratio­na­li­té qui croit réel­le­ment être l’in­car­na­tion même de la rai­son (son impos­ture se situant pré­ci­sé­ment dans le fait que cette pen­sée dis­sèque des élé­ments du réel sans les mettre en lien les uns avec les autres, et aus­si, qu’elle ne s’at­tache qu’au maté­riel et le prend comme véri­té abso­lue, il n’y a pas de rai­son ni d’in­tel­li­gence là où il y a occul­ta­tion de tout un pan de la vie…), ain­si que le dis­cré­dit jeté sur la foi et les croyants, qui les fait limite pas­ser pour des fous ou des simples d’es­prits, alors que cer­tains d’entre eux ont vécu de réelles expé­riences et que leur foi relève d’un rai­son­ne­ment logique ou d’une pro­fonde obser­va­tion de la nature.

        J’ai un peu creu­sé ce sujet, j’ai remar­qué le lien entre la spi­ri­tua­li­té et les valeurs morales, entre la spi­ri­tua­li­té et la liber­té, ain­si que l’in­ver­sion des valeurs que nous vivons aujourd’­hui, j’en suis même à me dire qu’une socié­té qui se coupe du spi­ri­tuel est pro­mise à sa propre chute. 

        En fait, je me garde d’i­ni­tier ce débat et de par­ler de tout cela car j’ai l’im­pres­sion de ne pas en savoir encore assez. 

        Sinon, pour la mala­die des mor­gel­lons, je vois qu’elle est citée dans le der­nier lien, j’ai vu dans d’autres articles qu’elle pro­vien­drait des sub­stances reje­tés par les avions lors des épandages…

        Bref, je vais m’ar­rê­ter là pour ne pas conti­nuer dans le hs.

        Réponse
        • Bèrbère

          Il y a encore plus à vivre,qu’à dire sur le sujet, même si en par­ta­ger devrait être natu­rel… en dehors des hs bien enten­du 😉 (mais les liens sont là pour y remédier)

          Réponse
        • Ana Sailland

          « une socié­té qui se coupe du spi­ri­tuel est pro­mise à sa propre chute » »> Je pense ain­si mais pense aus­si qu’une socié­té qui se confie à un dogme court à sa perte, qui l’ayant défi­ni s’in­ter­dit l’im­men­si­té du mystère.

          La spi­ri­tua­li­té est à mon sens impos­sible à défi­nir mais il est impor­tant de ten­ter de le faire, hors pro­sé­ly­tisme, car il serait regret­table que les expé­riences des uns ne pro­fitent pas aux autres.

          Il est pos­sible d’en par­ler comme le feraient deux singes par­lants qui auraient décou­vert sur une plage un livre lais­sé là par quelque naufrage.

          On en per­çoit les pre­mières pages et leur pro­fon­deur dans le silence. C’est pour­quoi il est si dif­fi­cile d’en parler.

          Il m’a été utile de conver­ser avec des exé­gètes, j’ai eu cette chance, mais comme avec des amis, jamais comme avec des péda­gogues, car si une reli­gion est utile comme allume-gaz, prise et accep­tée dans son inté­gra­li­té elle est pour l’es­prit un incen­die et le cal­cine. Que veuillent ici me par­don­ner ceux qui sont per­sua­dés du contraire 🙂

          Réponse
        • Ana Sailland

          La fra­ter­ni­té répu­bli­caine, ins­crite sur le fron­ton de nos men­songes, nous demeu­re­ra à jamais inac­ces­sible tant que ne seront pas per­çus comme citoyens les trois règnes, ani­mal, végé­tal, miné­ral. Car si tu ne sais ni aimer, d’un amour total, incon­di­tion­nel, ni res­pec­ter, ni la terre ni le ciel ni les eaux, ni l’en­semble de tous leurs habi­tants, jamais tu ne sau­ras res­pec­ter ni aimer ni tes sem­blables ni toi-même.

          Réponse
          • Katharina

            exac­te­ment

          • Ana Sailland

            Il y a 50000 ans que nous évo­luons. Pro­to­type nous sommes, qui dra­ma­ti­que­ment nous croyons achevés.

            Nous ten­tons à cette heure l’ex­pé­rience des ins­ti­tu­tions. Se livre une bataille, pour savoir qui les écrit. Pour en défi­nir le contour, l’in­ten­tion, la jus­tesse et la justice.

            Elles sont là, dit on, ou devraient être là, pour nous protéger.
            Mais de qui nous pro­té­ger sinon de nous.
            Car les abus de pou­voir sont bien issus de notre espèce « que diable », et qui d’autre que nous est res­pon­sable de ces maux dont nous devons nous protéger.
            Et il est trop aisé de nous sépa­rer en deux camps, les bour­reaux et les vic­times. Car nous savons bien que de la nais­sance ou du sort autant ou plus que de notre conscience dépend le camp qui nous porte et que nous portons.
            Celui que nous nom­mons corps social intègre ceux que nous nom­mons ordures, et ils n’en sont pas exclus, et il est un tout. Ce n’est que dans cette per­cep­tion de l’u­ni­té que nous pou­vons com­prendre la néces­si­té d’une évo­lu­tion col­lec­tive à l’é­cart des juge­ments et cli­vages qui sont ali­bis à la main­te­nance d’un état sta­tion­naire de l’es­prit. Un sur­place darwiniste 😉

            Je veux dire par tout ça qu’il y a dans notre pro­jet un vice mathé­ma­tique, qui consiste pour l’ac­teur impar­fait à défi­nir sa per­fec­tion par la loi. Une autre trans­for­ma­tion est possible.

          • Ana Sailland

            L’a­nar­chie ( mot remis à l’en­droit) est un peu le rêve fou de cette espèce ani­male qui entre­voit son pos­sible mais n’en pos­sède pas encore l’Esprit.

          • Ana Sailland

            L’ir­rup­tion spon­ta­née et inat­ten­due il y a quelques années des incroyables comes­tibles à Tod­mor­den démontre en clair et sur le ter­rain que l’a­nar­chie n’est pas une uto­pie oni­rique mais une éven­tua­li­té prag­ma­tique à por­tée de main.

            La pul­sion contri­bu­trice et la gen­tillesse peuvent rendre inutiles la contri­bu­tion impo­sée, le chan­tage, la hié­rar­chie, et le plus éton­nant : la concertation (!!!).

            Mais nous avons encore quelques pro­grès à faire.

            Tod­mor­den démontre cepen­dant qu’un saut quan­tique de conscience col­lec­tive ne s’o­père pas par étapes et pro­gres­si­ve­ment mais soudainement.

            On pré­sente sou­vent le retour au troc comme un assai­nis­se­ment sal­va­teur pour les dis­si­dents de la socié­té mal aimée. Je pense au contraire que le troc est géné­ti­que­ment le germe du capi­ta­lisme : il ne per­met pas de résis­ter long­temps à l’en­vie d’utiliser/inventer la mon­naie, sui­vie de l’His­toire que l’on sait. Il est par essence atta­ché à la notion de contrat qui est elle même en rap­port étroit avec la défiance, la peur d’être le din­don de la farce, de four­nir plus que ce qu’on reçoit. Com­pre­nons que c’est une peur, et qu’elle est à la racine de l’ou­bli uni­ver­sel de notre unité.

            La peur n’a que le pou­voir qu’on lui donne.

            Le contre poi­son est le don acra­to­pège, défi­ni par trois axiomes :

            1 Le don ne confère aucun droit à celui qui donne
            2 Le don ne confère aucun devoir à celui qui reçoit
            3 A tout ins­tant cha­cun est libre de pro­po­ser deman­der accep­ter refuser

            La muta­tion de l’é­change vers le don acra­to­pège est l’une des condi­tions néces­saires à la via­bi­li­té de l’anarchie.
            Car sans lui fata­le­ment s’ins­tallent des jeux de pouvoir.

            Et cette muta­tion s’est pro­duite à Todmorden.

            Au milieu des tem­pêtes « clas­siques » qui nous assour­dissent, nous devons entendre ce bruissement.

            Puis­qu’on a par­lé d’anarchie :

            On voit le couple tra­vail salaire comme un échange au sein du couple employeur employé et on le voit comme conflic­tuel et hiérarchisant.
            En rai­son d’in­té­rêts diver­gents (courte vue).
            Là est l’une des causes radi­cales de la souf­france humaine et des guerres intes­tines à notre espèce.

            Il y a là donc des causes liées à notre per­cep­tion des choses, à notre psy­cho­lo­gie, des causes psychanalytiques.

            D’un point de vue méca­niste et en aban­don­nant le psy, on peut pen­ser que le vice réside dans la pro­prié­té de l’emploi par l’employeur. Pour pla­gier, la pro­prié­té de l’ou­til de production.

            On peut alors ima­gi­ner une socié­té dans laquelle le couple tra­vail salaire serait vu comme un échange au sein du couple peuple travailleur.
            Ça s’est eu ima­gi­né, ça s’est eu expé­ri­men­té, avec un gros cas­sage de gueule.
            Que l’on peut étu­dier avec divers points de vue.
            Mon avis, du moins ce jour, est que le ver est dans la pomme et que le ver c’est le mot échange.
            Car l’é­change induit le condi­tion­nel, le contrat . Et la coer­ci­tion, et l’or­ga­ni­sa­tion hié­rar­chique, ne sont pas loin dès qu’on parle de contrat. Le chan­tage est à la racine du mot échange. Echan­ger n’est pas aimer.

            Je vois l’a­nar­chie comme libé­rée du condi­tion­nel. Il n’y a plus de couple échan­geant, mais sim­ple­ment une auge com­mune et des gens qui l’a­li­mentent, mus par la pul­sion contri­bu­trice. Les verbes tro­quer, échan­ger, vendre, ache­ter, rému­né­rer, fac­tu­rer sont rem­pla­cés par don­ner et rece­voir. La nuance est immense. Tout sauf ano­dine elle trans­forme tout, dans la pen­sée, dans l’ac­tion, dans l’intention.

            Par­fois des avan­cées remar­quables, ain­si la retraite par répartition.
            Typi­que­ment ins­crite dans une sorte de renon­ce­ment au cal­cul et à la com­pé­ti­tion et induc­trice d’une per­cep­tion de l’u­ni­té des êtres à tra­vers non seule­ment l’in­di­vi­dua­li­té mais encore à tra­vers le temps et les générations.
            Il y a dans l’i­dée géniale du CNR quel­que­chose qui est de l’ordre ( un peu) de mon bla­bla pré­sent, car la part de salaire dif­fé­ré peut bien être per­çue comme une injec­tion dans l’auge com­mune, avec un cer­tain mys­tère autour du béné­fi­ciaire, extra­or­di­naire simi­li­tude avec Todmorden.

            Le reve­nu incon­di­tion­nel s’ins­crit lui aus­si dans cette pers­pec­tive : cer­tains injectent et d’autres récoltent, sans contrat mais aus­si sans arnaque, car dans l’in­con­di­tion­nel il n’y a pas d’arnaque.

            Tod­mor­den, ça me rem­plit de joie. Car il se passe quelque chose de neuf sur terre. Enfin

          • Mic El

            « une socié­té qui se coupe du spi­ri­tuel est pro­mise à sa propre chute »
            »> « une socié­té qui se confie à un dogme court à sa perte, … s’interdit l’immensité du mystère. »

            Le spi­ri­tuel n’est pas essen­tiel­le­ment dogmatique.
            La ‘fonc­tion pre­mière’ de la reli­gion, avant de som­brer dans la bar­ba­rie, est de créer du lien. Ce dont l’a­lié­na­tion est l’an­ti­thèse et la croyance le sub­sti­tut. Au nombre des­quelles les croyances scien­ti­fiques, comme celles sur l’é­vo­lu­tion par exemple, ne sont pas les moins nocives.

            La « per­cep­tion de l’unité » n’exonère pas d’a­voir à se débar­ras­ser de ses ordures, parce que ‘tout’ n’est pas éli­gible à l’u­ni­té, il y a bien une par­ti­tion a faire, un com­bat à mener et une alté­ri­té à iden­ti­fier. Cette dua­li­té passe dans l’être lui même, pas dans ‘l’in­di­vi­du’.
            …Cette non-dua­li­té n’exige pas non plus que nous soyons des bour­reaux ‘en son nom’, pas plus que nous nous abs­te­nions de choix moraux ‘parce que tout est bien’.

            « ‘qui consiste pour l’acteur à sup­pléer à son imper­fec­tion par la loi.’ »

            la loi est, avant l’u­sage des armes, la façon de se défendre des com­por­te­ments nui­sibles, je la crois bonne tant que la ‘masse cri­tique d’a­nar­chie’ ne fait pas le poids. Pas après.

            « Échan­ger n’est pas aimer », mais c’est cool de pou­voir échan­ger quand même avec les gens que l’on n’aime pas… plu­tôt que seule­ment leur filer de baffes !

    • Ana Sailland

      mer­ci joss

      on dif­fuse

      Réponse
      • J-Stéphane

        Le ter­ro­risme est l’arme abso­lue pour ins­tau­rer un État poli­cier et faire pas­ser un régime tota­li­taire pour une démocratie.

        Réponse
    • joss

      C’est nous qui sommes sen­sés les contrô­ler et main­te­nant c’est eux qui nous contrôlent ! C’est la démo­cra­tie inver­sée : nous sommes à leur ser­vice, nous sommes deve­nus les moutons.
      A quand la boite noire anti-cor­rup­tion et anti-fraude fis­cale de gauche ?

      Réponse
      • Ana Sailland

        Et hop, deux his­to­riens qui dis­cutent et s’é­changent des docu­ments, en tôle !

        Réponse
    • Katharina

      Plus ils ont des crimes sur le dos plus ils deviennent para­noiaques. C’est un fait.

      Réponse
    • oli

      UNE CONFÉRENCE SUR LA SURVEILLANCE DE MASSE ET SES IMPLICATIONS :

      Afin de défendre nos liber­tés et de refu­ser caté­go­ri­que­ment la mise en place de cet Etat de Terreur.

      Réponse
      • etienne

        PALANTIR, outil infor­ma­tique pour trai­ter le Big Data :

        Société de la sur­veillance – ModuleS02E08 – C tan­dem et prédictif
        expo­sé par Fabrice Epel­boin :

        Réponse
        • etienne
          Lettre ouverte aux traîtres à la République

          par Laurent Chem­la

          http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​l​a​u​r​e​n​t​-​c​h​e​m​l​a​/​0​3​0​4​1​5​/​l​e​t​t​r​e​-​o​u​v​e​r​t​e​-​a​u​x​-​t​r​a​i​t​r​e​s​-​l​a​-​r​e​p​u​b​l​i​que

          —-

          C’est à vous, dépu­tés et séna­teurs qui allez bien­tôt voter d’une seule voix le pro­jet de loi sur le ren­sei­gne­ment pré­sen­té par le gou­ver­ne­ment, c’est à vous que ce mes­sage s’adresse.

          Nous le savons déjà : vous allez le voter. Sans aléa, après un débat cos­mé­tique qui ne ser­vi­ra qu’à cor­ri­ger quelque coquille ici ou là, vous allez le voter.

          Contre l’a­vis de deux juges anti­ter­ro­ristes, contre les avis du Syn­di­cat de la Magis­tra­ture, de la CNCDH, de l’ordre des Avo­cats de Paris, de la CNIL, de l’U­nions Syn­di­cale des Magis­trats, vous allez le voter.
          Contre l’a­vis d’Am­nes­ty, de RSF, de la LDH et de la Qua­dra­ture du Net, vous allez le voter.

          Alors que, de par­tout, les mises en garde affluent, que le New York Times fait sa Une sur « La France, État de sur­veillance », que le com­mis­saire aux droits de l’homme du Conseil de l’Eu­rope s’in­quiète de la dérive sécu­ri­taire liber­ti­cide que cette loi implique, et que même le pré­sident de l’ac­tuelle com­mis­sion de contrôle des inter­cep­tions de sécu­ri­té dénonce la fai­blesse des garan­ties qu’ap­porte ce texte, vous allez le voter.

          Mes­dames, mes­sieurs, vous qui, en théo­rie, repré­sen­tez la voix du peuple, c’est ce même peuple que vous vous apprê­tez à trahir.

          En met­tant (quel que soit l’en­ro­bage sur le pseu­do-ano­ny­mat des don­nées rec­cueillies) la tota­li­té de la popu­la­tion sur écoute, en trai­tant chaque citoyen de ce pays comme un ter­ro­riste en puis­sance, c’est le peuple que vous vous apprê­tez à dénon­cer comme votre ennemi.

          Je vous engage à relire, avant de voter, la défi­ni­tion de ce qu’est un État poli­cier selon Ray­mond Car­ré de Malberg :

          L’É­tat de police est celui dans lequel l’au­to­ri­té admi­nis­tra­tive peut, d’une façon dis­cré­tion­naire et avec une liber­té de déci­sion plus ou moins com­plète, appli­quer aux citoyens toutes les mesures dont elle juge utile de prendre par elle-même l’i­ni­tia­tive, en vue de faire face aux cir­cons­tances et d’at­teindre à chaque moment les fins qu’elle se pro­pose : ce régime de police est fon­dé sur l’i­dée que la fin suf­fit à jus­ti­fier les moyens. L’É­tat de police s’op­pose à l’É­tat de droit.

          En écar­tant le juge judi­ciaire de toute auto­ri­sa­tion préa­lable aux écoutes admi­nis­tra­tives, c’est l’É­tat de droit que vous détrui­sez : garant des liber­tés indi­vi­duelles, sa remise en cause nie le prin­cipe de sépa­ra­tion des pouvoirs.

          Et tout ça pour quoi ?

          S’il fal­lait en croire les maigres débats – impo­sés par la pro­cé­dure d’ur­gence choi­sie par le gou­ver­ne­ment – cette néga­tion de tous nos prin­cipes fon­da­teurs serait néces­saire pour lut­ter contre le terrorisme.

          Mais cette loi ne concerne pas que la lutte anti­ter­ro­riste, loin de là : elle s’ap­plique à tous les domaines de la vie en socié­té. « Enga­ge­ments inter­na­tio­naux », « Inté­rêt public », « Inté­rêts éco­no­miques et scien­ti­fiques », voi­ci quelques-uns des motifs pour les­quels vous allez auto­ri­ser, sans contrôle, la sur­veillance de chaque citoyen.

          Oh, bien sûr, pen­dant le débat public on ne vous agi­te­ra que la menace ter­ro­riste, à l’ins­tar de la fiole cen­sée prou­ver l’exis­tence d’armes de des­truc­tion mas­sives en Irak, on vous répè­te­ra l’ar­gu­ment men­son­ger selon lequel « 90% des jiha­distes se sont radi­ca­li­sés sur Inter­net ». Oh, oui, si vous osez vous oppo­ser à ce déni de démo­cra­tie, on vous accu­se­ra d’être res­pon­sable des atten­tats qui pour­raient avoir lieu sans ce texte.

          Le même argu­ment vous a déjà été ser­vi pour jus­ti­fier le récent texte qui per­met la cen­sure admi­nis­tra­tive – sans juge – de n’im­porte quel site Inter­net (et dont l’OSCE demande déjà qu’on le recon­si­dère).

          Pour­tant, dans cette période où cha­cun s’in­ter­roge sur ce qui nous défi­nit comme une socié­té, c’est jus­te­ment le moment de vous sou­ve­nir des prin­cipes qui ont fon­dé ce pays.

          Mais, dans ce moment où le ter­ro­risme n’a de cesse que de voir dis­pa­raître toute pra­tique démo­cra­tique, c’est jus­te­ment l’ins­tant où vous devez vous lever pour défendre les droits fon­da­men­taux et pour reje­ter les argu­ments démagogiques.

          Mes­dames, mes­sieurs, s’il vous reste ne serait-ce qu’une once de pro­bi­té, vous lirez les argu­ments des oppo­sants à ce texte, sans oeillères et sans cal­cul poli­tique de bas étage.

          Et si vous ne vou­lez pas être un traître à la répu­blique, madame, mon­sieur, vous vous y oppo­se­rez à votre tour.

          Laurent Chem­la.

          Source : http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​l​a​u​r​e​n​t​-​c​h​e​m​l​a​/​0​3​0​4​1​5​/​l​e​t​t​r​e​-​o​u​v​e​r​t​e​-​a​u​x​-​t​r​a​i​t​r​e​s​-​l​a​-​r​e​p​u​b​l​i​que

          Réponse
          • etienne

            Il faut cacher aux Fran­çais les dépenses fara­mi­neuses du Sénat » 

  112. Berbère
  113. Ana Sailland

    Phi­lippe Le Bel limi­tait ses repas à trois plats modestes et se conten­tait d’eau rou­gie d’un peu de vin .……

    Réponse
  114. Berbère

    La plus grande abomination -
    l’at­taque de l’in­té­gri­té des enfants -
    actes immondes pro­té­gé par « l’in­qui­si­tion judiciaire »
    Stan Maillaud et Janett See­mann – Entre­vue Choc et explo­sive – (lutte contre la pédocriminalité)
    http://​www​.ago​ra​vox​.tv/​t​r​i​b​u​n​e​-​l​i​b​r​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​s​t​a​n​-​m​a​i​l​l​a​u​d​-​e​t​-​j​a​n​e​t​t​-​s​e​e​m​a​n​n​-​4​9​502
    encore une rai­son de plus de se réveiller du som­meil politique

    Réponse
    • Katharina

      C’est si affreux – Soral et Dieu­don­né aver­tissent depuis très long­temps sur leurs sites de ce fait déjà et en sont insul­tés, pour­sui­vis, atta­qués, soupconnés .

      Récem­ment j’ai lu un article sur un docu­men­taire qui a été fait sur Anne Sinclair.
      La jour­na­liste était abat­tue par le com­por­te­ment com­plè­te­ment déca­lé de Sin­clair, qui disait en toute sim­pli­ci­té sur son DSK : « Il n’y a rien de mal de se faire sucer par une femme de ménage. »
      Tout cela va ensemble avec les crises de colère de Valls par rap­port à la dépu­té qui dénonce ses ministres pour n’a­voir rien fait contre les pédo­philes dans les écoles … ils trouvent sa normal.

      Le prince Andrew, et ses potes. le goût de la domi­nance tout en res­tant oisif, sans s’in­ves­tir, est sans limites. 

      Per­son­nel­le­ment, j’ai réus­si il y a quelques ans à faire sor­tir une prof et son mec d’une école pri­maire. Je n’ai pas pu prou­ver ses goûts dont j’é­tais sûre, mais à l’aide de dif­fé­rents édu­ca­teurs, et d’autres, on a réus­si au moins que la moi­té des parents ont reti­rés leurs enfants de sa classe en chan­geant d’é­cole aus­si. On pou­vait l’at­ta­quer sur ses étranges com­por­te­ments et sur divers irré­gu­la­ri­tés dans les cours.
      Petit à petit, au moins leurs numé­ros de cirque (les profs enga­gés, les parents inca­pables dans leurs yeux, leur enga­ge­ment pour les enfants des immi­grés pour qu’ils apprennent, même en force…) deve­naient de plus en plus évidents. 

      C’é­tait une résis­tance mi-pas­sive de notre part, mais nous avons réussi.
      Ils nous ont appe­lé des malades, des gens irres­pon­sables, mais fina­le­ment plus per­sonne ne les croyaient. Faut faire très attention.

      Réponse
  115. Berbère
  116. Berbère
  117. quelqu'un

    abso­lu­te­ly wonderful!:
    Etienne face au pou­voir – ils n’ont rien à dire, s’a­grippent à des « argu­ments » au souffle court, pous­sifs, agi­tés, crai­gnant la perte de leur sta­tut, mais Etienne les écoute … et répond. C’est mer­veilleux, mer­ci, super tra­vail. je fais passer

    et voi­ci le lien sur dailymootion :

    Etienne Chouard face à Fran­çois Baroin et… par dar­ben

    Réponse
  118. Berbère
  119. JBL

    Bon­soir Mon­sieur Chouard,
    Je vous invite a lire les livres et a regar­der la confe­rence de Valen­tin Kata­so­nov. « Valen­tin Kata­so­nov mon­diale Cabal – Qui gou­verne le monde »

    Réponse

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