Publication chez Utovie des Actes du colloque « Henri Guillemin et la révolution française : le moment Robespierre »

21/06/2014 | 22 commentaires

Les Édi­tions Uto­vie viennent de publier les Actes du col­loque « Hen­ri Guille­min et la révo­lu­tion fran­çaise : le moment Robespierre ».

J’a­vais ado­ré cette jour­née, très émou­vante et pas­sion­nante, et j’aime ce livre, plus inté­res­sant encore : je suis sûr qu’il plai­ra beau­coup à de nom­breux virus.

• Plan de l’ou­vrage (175 pages) :

- Pré­face, par Édouard Mangin
– Le mot d’ac­cueil de Phi­lippe Guillemin
– Sur l’é­la­bo­ra­tion du Robes­pierre de Guille­min, par Patrick Berthier
– Sur Robes­pierre et Rous­seau, par Claude Mazauric
– Robes­pierre, théo­ri­cien et acteur d’une Répu­blique démo­cra­tique et sociale, par Flo­rence Gauthier
– Hen­ri Guille­min et Robes­pierre : contre-his­toire du gou­ver­ne­ment repré­sen­ta­tif et pro­po­si­tions de pro­lon­ge­ments consti­tuants, par Étienne Chouard
– Robes­pierre ou la ter­reur des droits de l’homme, par Yan­nick Bosc
– Argent et cor­rup­tion sous la Ter­reur, par Oli­vier Blanc
– Robes­pierre et la reli­gion dans l’his­to­rio­gra­phie (1794−2012), par Marc Belissa
– Le pro­blème Robes­pierre : celui de son héri­tage, ou de ses héri­tiers ? par Serge Deruette
– Les confé­rences retrou­vées d’Hen­ri Guille­min sur la Révo­lu­tion, par Patrick Rödel
– Actua­li­té et vita­li­té de Guille­min, par Edwy Plenel
– Post­face, par Michel-Antoine Rognard
– Notices sur les contri­bu­teurs du volume

• Pré­face d’É­douard Mangin :

« Au-delà de par­ache­ver le tra­vail four­ni pour que cet évé­ne­ment ait lieu, l’é­di­tion des actes du col­loque « Hen­ri Guille­min et la Révo­lu­tion fran­çaise – le moment Robes­pierre », qui se dérou­la le 26 octobre 2013 à l’Ins­ti­tut catho­lique de Paris (ICP), pro­cure pour les orga­ni­sa­teurs un double plai­sir, ou plu­tôt, un plai­sir à double détente, tein­té à la fois de nos­tal­gie et de désir de recon­duire ce qui est tou­jours un peu une aventure.

La pre­mière émo­tion pro­vient des textes eux-mêmes. Relire les inter­ven­tions, c’est assu­ré­ment les redé­cou­vrir à froid et en savou­rer la pro­fon­deur, la por­tée et les sub­ti­li­tés, sur un thème peu cou­rant et sur­tout plein d’en­jeux, où les opi­nions se dif­fractent pour de mul­tiples rai­sons, par­mi les­quelles la mécon­nais­sance des faits ou le par­ti-pris idéologique.

« La Révo­lu­tion fran­çaise – le moment Robes­pierre » est en effet un sujet suf­fi­sam­ment riche et com­plexe pour qu’on ne l’en­ferme pas, serait-ce dans la plus belle des cha­pelles, ou le plus impo­sant des temples. À cet égard, la diver­si­té des inter­ve­nants peut être per­çue comme un reflet de la démarche non conven­tion­nelle d’Hen­ri Guille­min, consti­tuée à la fois de recherches his­to­riques scru­pu­leuses, et d’af­fir­ma­tions sans ambages, de convic­tions puis­santes et intimes nées d’ex­tra­or­di­naires intui­tions sur le sens de l’His­toire et les lois humaines ; ras­sem­blant à la fois le déploie­ment logique des faits propre à l’his­to­rien, et l’ap­pel aux forces de l’i­ma­gi­naire de l’écrivain.

Relire ces textes c’est aus­si, au-delà d’eux, revivre cette belle jour­née par­ti­cu­lière d’au­tomne : un site à l’ar­chi­tec­ture com­po­site et évo­ca­trice ; une jour­née enso­leillée, la der­nière de la sai­son ; une salle, la fameuse salle des Actes de l’Ins­ti­tut, pleine d’un public inter­gé­né­ra­tion­nel, extrê­me­ment atten­tif, et qui n’a pas désem­pli de la journée.

Tout cela offre une pre­mière invi­ta­tion au voyage, pour para­phra­ser le poète, un voyage réunis­sant tous ceux qui, à un titre ou à un autre, contri­buèrent à cette aventure.

J’ai par­lé d’une double détente. Il y a effec­ti­ve­ment un second plai­sir, moins immé­diat, plus lent à émer­ger et qui s’im­pose par­ti­cu­liè­re­ment aux orga­ni­sa­teurs du colloque.

Mal­gré eux, en reli­sant ces textes, ils revivent le fil des évé­ne­ments qui ont pré­cé­dé la jour­née du 26 octobre, les joies et les décon­ve­nues qu’ils ont vécues, toutes péri­pé­ties propres à ce genre d’é­vé­ne­ment. Com­ment en effet oublier l’é­mo­tion de cet incon­di­tion­nel d’Hen­ri Guille­min, dont la voix signait l’a­van­cée en âge, qui me télé­pho­na un matin pour connaître les horaires du col­loque. « Vous habi­tez Paris ? — Non ! s’ex­cla­ma-t-il, j’ha­bite à 500 km et je viens en voi­ture spé­cia­le­ment pour lui, pour Guille­min ! » Ou cet étu­diant me deman­dant des adresses d’a­mis bien­veillants ou d’hô­tels bon mar­ché près de l’Ins­ti­tut catho­lique, car il venait de Bruxelles et avait même déca­lé ses congés en appre­nant la tenue du col­loque. Ou encore cette femme qui dans sa jeu­nesse avait décou­vert Hen­ri Guille­min à tra­vers ses confé­rences télé­vi­sées, ce qui l’a­vait mar­quée à jamais dans le choix de ses études et de son tra­vail, et qui me par­lait d’Hen­ri Guille­min avec tant de fer­veur et d’in­tel­li­gence que je l’i­ma­gi­nais aisé­ment faire par­tie des inter­ve­nants pour une pro­chaine fois.

Revivre la genèse du col­loque amène imman­qua­ble­ment à revivre le cha­leu­reux déjeu­ner de jan­vier 2013 au cours duquel Edwy Ple­nel, plein d’en­thou­siasme, confir­ma le par­te­na­riat de Media­part ain­si que sa pré­sence à la table ronde finale. Sur ce point, le sou­tien de Media­part, en met­tant notre blog d’in­for­ma­tion sur le col­loque en pre­mière page dès le début de sep­tembre, nous a été très pré­cieux. Car com­ment mobi­li­ser le public sans com­mu­ni­quer ? Il y eut aus­si Témoi­gnage chré­tien avec le beau texte de Patrick Rödel en une du numé­ro du 17 octobre 2013. Et enfin, je me sou­viens de l’im­mé­diate mobi­li­sa­tion de l’as­so­cia­tion des Amis de Robes­pierre pour le Bicen­te­naire de la Révo­lu­tion (ARBR) qui acti­va très effi­ca­ce­ment son impor­tant réseau, créant le flux régu­lier des pre­mières pré-ins­crip­tions. Presque tous les mes­sages reçus à tra­vers ces relais furent accom­pa­gnés de remer­cie­ments et d’encouragements.

[…]

L’œuvre d’Hen­ri Guille­min est si vaste et si utile par ces temps de pen­sée molle et confuse, presque urgente à faire vivre aujourd’­hui, que d’autres voyages appa­raissent néces­saires. Sans doute. Et c’est bien pour cela que le frêle esquif actuel­le­ment à quai, cla­po­tant sage­ment dans son port d’ar­ri­vée, est prêt à appa­reiller de nouveau.

Édouard MANGIN

• Pré­sen­ta­tion du colloque : 
http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​1​3​/​0​9​/​2​1​/​3​4​1​-​s​a​m​e​d​i​-​2​6​-​o​c​t​-​2​0​1​3​-​c​o​l​l​o​q​u​e​-​h​e​n​r​i​-​g​u​i​l​l​e​m​i​n​-​a​-​p​a​ris

• Vidéos du colloque : 
http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​1​4​/​0​1​/​0​8​/​3​6​0​-​l​e​s​-​v​i​d​e​o​s​-​d​u​-​c​o​l​l​o​q​u​e​-​2​0​1​3​-​h​e​n​r​i​-​g​u​i​l​l​e​m​i​n​-​e​t​-​l​a​-​r​e​v​o​l​u​t​i​o​n​-​f​r​a​n​c​a​i​s​e​-​l​e​-​m​o​m​e​n​t​-​r​o​b​e​s​p​i​e​rre

• Le texte de mon intervention :
Hen­ri Guille­min et Robes­pierre : contre-his­toire du gou­ver­ne­ment repré­sen­ta­tif et pro­po­si­tions de pro­lon­ge­ments constituants

https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​E​t​i​e​n​n​e​_​C​h​o​u​a​r​d​_​H​e​n​r​i​_​G​u​i​l​l​e​m​i​n​_​e​t​_​R​o​b​e​s​p​i​e​r​r​e​_​o​c​t​_​2​0​1​3​.​pdf

Je remer­cie tous ceux qui ont orga­ni­sé cette ren­contre cha­leu­reuse et utile, et qui ont eu la gen­tillesse de m’y invi­ter. J’en­voie un salut par­ti­cu­lier à Patrick Ber­thier, qui a écrit des pages très émou­vantes sur Guille­min, et qui a édi­té mon texte avec un soin méti­cu­leux et un grand respect.

Mer­ci aus­si aux Édi­tions Uto­vie, de rendre dis­po­nibles, et donc de gar­der vivants, tous les tra­vaux d’Hen­ri Guillemin.

Étienne.

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Étienne

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22 Commentaires

  1. EFFAB

    Les idées, en der­nier lieu, se mesurent aux actes.

    Petit rap­pel…

    Détrom­pez-moi mais c’est quoi ce sou­rire comme exces­sif, comme par trop cha­leu­reux pour être sin­cère et intègre, tout ver­tueux jour­na­liste qu’on se pré­tend être.

    Ce sont les Hommes qui font les actes et déter­minent de la per­ti­nence ou non de tel Idéal, ce pour­quoi nous nous devons cette exi­gence, cette intran­si­gence si bre­bis galeuse ou rhé­to­rique retorse il y a. Enfin vous m’a­vez com­pris ou, sinon, détrompez-moi.

    EFFAB – Révo­lu­tion et Démocratie

    Réponse
  2. Momo

    Bon­jour !

    Sachant qu’a­gence info libre est une agence plu­tôt de droite voir extrême droite, je vois pas ce qu’il y a de bizarre à ce qu’Edwy Ple­nel refuse l’in­ter­view, du moins ça se comprend.

    Réponse
  3. EFFAB

    Bon­soir MOMO ! D’où tiens-tu qu’AIL serait une agence de droite voire d’ex­trême droite ? Cela m’in­té­resse comme j’ai à coeur que tous les masques tombent sur­tout quand ce sou­cis et cette exi­gence de véri­té, d’é­thique et de trans­pa­rence sont en jeu voire prises en otage ou dans cet enfu­mage et cette mani­pu­la­tion ! Merci.
    Au plai­sir de te lire

    Réponse
  4. Momo

    Yop,

    évi­dem­ment ce n’est que du res­sen­ti, mais vu com­ment ils ont mon­tré notre dames des landes par exemple (ils n’ont mon­tré que les démê­lés avec les flics, ce que je trouve mani­pu­la­toire vou­lant faire pas­ser les gens qui luttent pour des espèces de tarés qui ne pensent qu’à tout cas­ser, sachant qu’ils ont des rai­sons de s’en prendre aux flics, chiens du capi­tal). De plus ils inter­viewent sou­vent le même type de per­sonnes (sur­tout ceux en lien avec E&R).

    Je ne dis pas qu’il ne faut pas, mais ils ne vont jamais voir de l’autre côté, donnent qu’une vision uni­la­té­rale, ce qui pour moi ne laisse pas de place à une réflexion sérieuse s’il n’y a pas de contradictions. 

    Après, si on consi­dère que Dieu­don­né n’est pas d’ex­trême droite (et la ques­tion peut divi­ser, vu qu’il joue sur ça, et rien que ça je trouve ça into­lé­rable, sinon en tout cas voi­ci une petite chan­son qui est intéressante : 

    En effet ça passe, mais quand tu vois JM Le Pen qui dit bien qu’il est le par­rain de son gosse et qu’ils sont amis, je ne pense pas qu’il mente, sachant que lui (contrai­re­ment à sa fille) a du mal à se rete­nir quand il s’a­git d’ex­pri­mer ses idées 😀

    Donc voi­là, ce n’est que mon avis, mais je trouve ça nor­mal de refu­ser de par­ler à ce genre de « jour­na­lisme », qui se dit libre mais qui, pour moi, lèche juste les bottes de quelques auto­ri­taires (on doit pas avoir la même notion de liber­té^^), sans pro­jet social ou socié­tal derrière.

    Bonne jour­née et au plaisir ! 🙂

    Réponse
  5. EFFAB

    Tout le plai­sir est pour moi, MOMO, et je te suis gré de ces pré­ci­sions, ces éclai­rages… bon, nous dirons que beau­coup de gens surfent sur la tan­gente du bien-pen­dant et du conflit d’in­té­rêt ^^… je m’en vais écou­ter cette petite chan­son. Merci.

    Idem et bien des choses sous ce beau soleil et ces beaux quadrillages

    Réponse
  6. EFFAB

    Oui, MOMO, petite chan­son très inté­res­sante… et une cri­tique haut de gamme et très ouverte, très res­pec­tueuse concer­nant notre Ana­nas national !

    Réponse
  7. Ana Sailland

    À cette heure, la démo­cra­tie suisse est atta­quée : un groupe de tra­vail secret (il ne l’est plus puis­qu’on en parle) avait pour mis­sion de réflé­chir aux moyens de limi­ter les ini­tia­tives popu­laires aberrantes.

    Par chez nous, fré­quente est la cri­tique invo­quée contre la démo­cra­tie inté­grale, qui met en garde contre les folies de la foule qui ne seraient pas la conscience du peuple. La peine de mort est dans ce registre l’é­ten­dard principal.

    Et en Suisse, la rai­son invo­quée pour jus­ti­fier la sus­dite manœuvre est le récent vote concer­nant l’immigration.

    Ces argu­ments ne sont rien face au déluge d’er­reurs des élus, erreurs ou tra­hi­sons qui sont infi­ni­ment plus néfastes que quelques déci­sions du sou­ve­rain peuple.
    C’est contre ce déluge là qu’il convien­drait d’ins­ti­tuer des com­mis­sions secrètes. Mais les arti­sans du déluge étant ceux des com­mis­sions, même pas en rêve.

    Quant à la peine de mort, je rap­pelle que quand elle était en vigueur en France, elle était le fruit du pou­voir cen­tral, et non pas le fruit d’un pou­voir partagé.

    Ancrons si pos­sible la pen­sée que les erreurs du peuple ne sont pas plus néfastes que celles de ses maîtres, et qu’en outre, s’il en avait les moyens, il serait plus prompt à se cor­ri­ger lui-même que ceux pour qui la per­sis­tance dans l’er­reur est un bénéfice.

    Réponse
    • Méchant Virus

      « Et en Suisse, la rai­son invo­quée pour jus­ti­fier la sus­dite manœuvre est le récent vote concer­nant l’immigration. »

      Hmmm tou­jours pra­tique le sujet de l’im­mi­gra­tion. On pré­tend lut­ter contre le popu­lisme et le racisme et ça per­met de conti­nuer à faire du dum­ping sala­rial allè­gre­ment avec une main d’oeuvre bien docile puisque sans papier. C’est encore mieux quand ils ne parlent pas la langue puis­qu’ils ne peuvent même pas se plaindre. Et si ça per­met éga­le­ment de limi­ter le RIP, alors là c’est la panacée !

      Réponse
  8. Ana Sailland

    Je dois tem­pé­rer mon pré­cé­dent pro­pos en fai­sant remar­quer que le droit d’i­ni­tia­tive popu­laire est for­te­ment biai­sé en suisse par les mono­poles médiatiques.

    Comme chez nous, le concept de débat publique est à ins­crire dans tout dic­tion­naire de novlangue.

    S’il est un point à amé­lio­rer, c’est bien celui-là, qui devrait trans­for­mer le débat en public en débat du public. Une simple pré­po­si­tion peut être la clé du monde.

    Réponse
  9. Julie

    Bon­soir Etienne, 

    Je viens de lire un article qui a rete­nu mon atten­tion sur Media­part : sur la Consti­tu­tion fran­çaise du 24 juin 1793 (la Consti­tu­tion de l’An I), peut-être (et sûre­ment) la Consti­tu­tion la plus démo­cra­tique que la France ait jamais connue !! avec des articles comme 

    (Article 28) :

    « Un peuple a tou­jours le droit de revoir, de réfor­mer et de chan­ger la Consti­tu­tion. Une géné­ra­tion ne peut assu­jet­tir à ses lois les géné­ra­tions futures. »

    ou encore (Article 35) : 

    « Quand le gou­ver­ne­ment viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque por­tion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indis­pen­sable des devoirs. »

    http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​r​a​o​u​l​-​m​a​r​c​-​j​e​n​n​a​r​/​2​4​0​6​1​4​/​2​4​-​j​u​i​n​-​1​7​9​3​-​u​n​-​a​n​n​i​v​e​r​s​a​i​r​e​-​o​u​b​lie

    Com­ment a‑t-on pu lais­ser notre liber­té filer ain­si ? et sur­tout : com­ment peut-on la recouvrer ?

    Bien à toi,

    Julie

    Réponse
  10. EFFAB

    En atten­dant, JULIE, je vais te don­ner mon sen­ti­ment et ma conviction.

    Il y a un tra­vail péda­go­gique à faire concer­nant la néces­si­té d’une Consti­tuante popu­laire et démo­cra­tique, et tous ces fon­da­men­taux chouar­diens (démo­cra­tiques) indis­pen­sables qui vont avec, ce mini­mum et ce pos­tu­lat pour poser les bases d’une socié­té civile digne de ses savoirs et res­pec­tueuse de ses liber­tés, des droits et des res­pon­sa­bi­li­tés de chacun.

    Nous avons tous les outils et nous avons / aurions toutes les volon­tés, toutes les com­pé­tences pour cela, j’en­tends, accou­cher d’une Démo­cra­tie réelle et vivante… mais les pou­voirs finan­ciers et tout ce qui en découle qui mène notre barque éco­no­mique et poli­tique mon­diale ne sont pas très dis­po­sés à chan­ger de para­digme et ins­tau­rer ce Contrat Social si cher à ROUSSEAU.

    Bref, conjoin­te­ment à cette publi­ci­té (rendre publique) et cette péda­go­gie du bien-fon­dé et de l’im­pé­rieuse néces­si­té de la Démo­cra­tie, cette éman­ci­pa­tion citoyenne et cultu­relle, il serait très avi­sé que des hommes et des femmes étu­dient de la façon la plus sérieuse un plan d’ac­tion sus­cep­tible de ren­ver­ser le moment venu (à mi-che­min entre hasard oppor­tun de l’ac­tua­li­té et par­fait timing de volon­tés agis­santes en des points névral­giques) ces élites qui nous obligent et qui nous impôsent, for­ma­té que nous sommes quand l’im­pôt ne sert qu’à rem­bour­ser l’in­té­rêt de la dette, toute socié­té moderne vivant lar­ge­ment au-des­sus de ses besoins réels : la sur­en­chère déter­mi­nant l’é­co­no­mie et non tout ce tra­vail accu­mu­lé finan­çant tous ces besoins que l’on se crée et ces ser­vices, ces mises en chan­tiers néces­saires pour cela…

    … si tout cela était publique, ce serait encore un moindre mal mais la capi­ta­li­sa­tion à l’ou­trance et le libé­ra­lisme à tout crin engen­dre­ront constam­ment sur­en­chère et disparités_bref, je reste convain­cu (bien qu’ou­vert à toute pro­po­si­tion sérieuse) que la Démo­cra­tie ne peut se faire sans Révo­lu­tion… mais je vous ras­sure, Héloïse, on peut très bien ima­gi­ner une Révo­lu­tion très effi­cace sans excès ni Ter­reur aucune ; mais c’est à nous de la vou­loir et d’en être inti­me­ment persuadé.

    EFFAB – Révo­lu­tion et Démocratie

    Réponse
  11. grioune

    Magni­fique!… Cela bouge dans tous les sens. Y aurait-il une pos­si­bi­li­té actuelle de retrou­ver notre sou­ve­rai­ne­té ? OUI

    Réponse
  12. Hadrien

    Étienne, il est ques­tion de toi sur le blog d’A­lexis Cor­bière (libre­ment ouvert et sans cen­sure), où j’ai com­men­té sur le tirage au sort et Athènes.

    Tu peux inter­ve­nir quand tu le souhaites…

    Réponse
    • Ana Sailland

      où ? (j’ai cherché)

      Réponse
  13. nanou

    HONTEUX SCANDALEUX INADMISSIBLE 

    l’é­mis­sion « Là-bas si j’y suis » de Daniel Mer­met sur FRANCE INTER va être sup­pri­mée à la rentrée.

    Soyons mobi­li­sés pour empê­cher cette ignominie.

    Réponse
  14. etienne
  15. EFFAB

    Cela prouve en tout cas que Daniel MERMET est beau­coup plus indé­pen­dant que ne le serine à lon­gueur de temps notre ALADIN national ! ^^

    Réponse
  16. Jean

    Cher Étienne,

    Savez-vous où en sont les recherches de Oli­vier Blanc sur la cor­rup­tion sous la Ter­reur ? Il affirme au début de son inter­ven­tion qu’il était en train de rédi­ger un nou­veau livre sur la ques­tion. Après quelques recherches, je n’ai rien trou­vé de nou­veau. En savez-vous davan­tage ? Savez-vous com­ment le contacter ?
    Merci
    Jean

    Réponse
    • Ana Sailland

      Une mine 🙂

      Je vais chan­ger mes car­touches d’imprimante .….….

      Réponse

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