Ceci est absolument essentiel.
Ces temps derniers, les Banques centrales créent d’immenses torrents d’argent public, et les peuples continuent pourtant à souffrir plus que jamais.
Par exemple, un Grec sur trois n’arrive plus à payer ses impôts ! Ne vous croyez pas à l’abri, la Grèce sert de laboratoire aux maîtres-chanteurs de la dette et la dèche pend au nez de tous les pays gouvernés par des banquiers privés.
Explication : il faut arrêter de donner l’argent public aux banques privées (parce qu’elles le gardent, pour éviter d’aller elles-mêmes en prison pour dettes) => si on veut sortir du piège antisocial de la dette et de l’austérité, il faut donner l’argent public au peuple, directement dans ses poches, sans passer par les poches des banques.
Attention aux poches !
Autre chose, lisez bien ceci : chaque fois que l’État a essayé de rembourser ses dettes, le pays a sombré dans une crise systémique majeure (faute de monnaie, car, quand un État rembourse c’est beaucoup d’argent qui est détruit) ! Chaque fois !
« À une brève exception près, le gouvernement fédéral a été endetté chaque année depuis 1776. En janvier 1835, pour la première et seule fois de toute l’histoire des U.S.A., la dette publique fut éliminée, et un surplus budgétaire fut maintenu les deux années suivantes pour accumuler ce que le Secrétaire au Trésor Levi Woodbury appela « un fond pour faire face aux futurs déficits. » En 1837 l’économie s’effondra en une grande dépression qui mit le budget en déficit, et le gouvernement a toujours été endetté depuis.
Depuis 1776 il y eut exactement sept périodes de surplus budgétaires substantiels avec une réduction significative de la dette :
De 1817 à 1821 la dette nationale baissa de 29 % ;
de 1823 à 1836 elle fut éliminée (les efforts de Jackson) ;
de 1852 à 1857 elle chuta de 59 %,
de 1867 à 1873 de 27 %,
de 1880 à 1893 de plus de 50 %,
et de 1920 à 1930 d’environ un tiers.
Bien sûr, la dernière fois que nous avions un surplus budgétaire était durant les années Clinton.Je ne connais pas de ménage qui fut capable d’avoir un budget en déficit pendant approximativement 190 des 230 et quelques dernières années, et d’accumuler des dettes virtuellement sans limite depuis 1837.
Les États-Unis ont également connu six périodes de dépression. Les dépressions commencèrent en 1819, 1837, 1857, 1873, 1893, et 1929.
(Ne remarquez-vous rien ? Jetez un œil aux dates listées au-dessus.)
À l’exception des surplus de Clinton, chaque réduction significative de la dette en cours fut suivie d’une dépression, et chaque dépression fut précédée par une réduction de dette significative.
Le surplus de Clinton fut suivi par la récession de Bush, une euphorie spéculative, et maintenant l’effondrement dans lequel nous nous trouvons. Le jury délibère encore pour savoir si nous pourrions réussir à en faire une nouvelle grande dépression.
Bien qu’on ne puisse jamais éluder la possibilité d’une coïncidence, sept surplus suivis par six dépressions et demi (avec encore quelque possibilité pour en faire la parfaite septième) devrait faire hausser quelques sourcils.
Et, au passage, nos moins graves récessions ont presque toujours été précédées par des réductions du budget fédéral. Je ne connais aucun cas de dépression engendrée par un surplus du budget des ménages. »
Source : wikipédia
Ça mérite quand même d’être un peu étudié, non ?
Étudiez – et faites connaître – la thèse du CHARTALISME :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chartalisme
Voyez surtout (sans doute le meilleur blog de France sur le sujet) :
« FRAPPER MONNAIE » : http://frappermonnaie.wordpress.com/
Jean-Baptiste Bersac a créé un livre passionnant sur ce sujet fondamental du chartalisme (vous le trouverez facilement sur son site) :
Il faut que notre niveau monte en matière monétaire, il faut nous parlions de ça entre nous ; ce ne sont pas prétendus « journalistes » qui le feront, ni même les « professeurs d’économie », puisqu’ils sont presque tous devenus… employés de banques ! (L’université de Chicago a été créée et financée par le philanthrope Rockefeller) Si on veut un monde meilleur, il faut apprendre nous-mêmes à financer librement nos activités. La création monétaire est un sujet majeur, stratégique, d’éducation populaire.
Pas de prospérité sans monnaie publique.
Pas de monnaie publique sans démocratie.
Pas de démocratie sans processus constituant populaire.
L’urgence absolue pour les peuples qui crèvent, c’est de s’entraîner rapidement à écrire eux-mêmes la Constitution qui leur rendra le contrôle public de la monnaie. Ce qui changera tout, c’est une épidémie d’ateliers constituants, partout, tout le temps.
Ne pas attendre quelque chose « des autres » : se mettre au travail constituant contagieux SOI-MÊME, tout de suite et tous les jours…
Merci pour tout ce que vous faites déjà.
« Il faut être courageux pour être libre » (Sénèque).
Peut être que l’on pourrait un système de troc,service rendu contre service rendu entre citoyens et alors plus besoin de monnaie , mon ex mari déjà chirurgien dentiste soigne les dents contre un mur pour sa maison ou un achat dans un magasin d’un de ses clients !
Les banques centrales prêtent aux banques privées qui à leur tour prêtent aux états, aux peuples, aux entreprises, aux communautés locales, aux gens, dix fois plus que ce qu’elles ont emprunté, et avec un loyer de l’argent beaucoup plus élevé.
C’est pas cool hein …
Donc à réformer.
(mékomankonenéarrivélà ?
cétipanozéluskonféça ?)
Mais il y a bien des façons de réformer.
Celle par exemple qui consisterait à interdire aux banques privées de créer de la monnaie scripturale ( c’est un peu le sens d’une initiative populaire en gestation en Suisse )
Mais il y en a d’autres.
J’en ai une qui peut paraître farfelue. Mais je me méfie de l’étiquette farfelue, même autoadministrée.
Voici l’idée : les banques centrales pourraient prêter aux citoyens, qui à leur tour prêteraient aux états, aux entreprises, aux communautés locales, dix fois plus et plus cher.
Why not ?
Cur non ?
« L’argent est Gratuit » : d’une certaine manière nous en avons la preuve tous les jours ; mais bon , admettons je ne suis pas économiste mais j’ai une piste :
« L’argent est Gratuit » car pour moi le PIB c’est vous , c’est moi, c’est tout citoyen, (la Vie ou le Vivant). Pourquoi un pays devrait rendre des comptes à un autre pays ? Un village , une ville , une région, où ses administrés décident ensemble qu’ils ont besoin de faire une école, un centre médical, refaire des travaux d’aménagement, écoulement des eaux, etc… c’est voté , ils envoient la demande de budget à l’état qui lui » Doit « envoyer l’argent nécessaire à ces projets votés démocratiquements et sous contrôle de tous les concernés par des réunions et accès aux comptes. Dans ce cas l’état n’a pratiquement pas besoin de contrôler puisque que tout est démocratique et donc sérieuse économie de ministères et autres bureaux délocalisés. « L’argent est Gratuit » donc l’état obéit aux besoin des ses habitants. C’est la Vie qui est au centre de l’économie et non pas le contraire comme aujourd’hui ! Nous ne sommes pas de marchandises corvéables au service d’une néo-pseudo-économie de marché financiarisée à la botte du privé !
Cela créerait une activité sociale et économique. Pour les salaires on pourrait aussi imaginer une échelle de 1 à 10 ou 12 par exemple selon son activité ou ses responsabilités, en tout cas pour une période de transition. Le reste généré après investissements retournerait au collectif. Des idées , des pistes.…Merci.
Tout en haut de la page, « c’est L’ÉTAT qui DOIT créer l’argent, AVANT qu’on le lui rende en impôts »
Donner pour reprendre ?
Quel besoin de taxer pour le souverain batteur ?
on m’explique ?
Anna
Cette monnaie va être utilisée par l’Etat pour des utilisation « keynésiennes » (de relance) puis va diffuser dans l’économie, permettant la création d’activités « secondaires » . Certains vont en profiter plus que d’autres et les impôts servent à réguler ces inégalités.
De plus il y aura nécessairement des « fuites » de devises (importations)… donc nécessité, jusqu’à ce que la balance soit équilibrée, d’injections pour les compenser.
Enfin, ne reprendre cet argent au privé par les impôts amènerait à ce que l’Etat ne puisse plus renouveler les investissements issus de la création monétaire centrale s’il ne veut pas risquer l’inflation des biens de consommation ou des actifs..
Je dois signaler que le chartalisme ne prône pas la disparition des banques en tant que fournisseurs de monnaie de crédit . De ce fait je préfère le 100% monnaie (SMART) ou, le plus simple, la « monnaie pleine » de la proposition Suisse.
Préférence aussi pour le 100%
donc mécaniquement pour une amputation du pouvoir des banques, effet secondaire plus qu’orchestré, à mon sens souhaitable sinon exigible : l’intérêt perçu par des « personnes morales » et/ou privées sur une monnaie qu’elles prêtent sans la détenir est une blessure profonde faite à la logique et à la justice.
La question de l’impôt (retour) en effet demeure, car on ne peut injecter indéfiniment.
Mais je me dis que nous avons à inventer.
Chose peu aisée 😉
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Au présent, les banques sont le relais amplificateur de l’argent neuf entre banque centrale et vie.
C’est « amplificateur » qui pose problème.
« Relais » un peu moins, quoique un tel service public cédé au privé, c’est pas top.
Mais pourquoi ne pas confier au citoyen lui-même une partie de ce rôle de relais.
Ceci dans l’esprit de la proposition (peu diffusée) d’injecter de la monnaie neuve en la distribuant aux gens, une petite quantité, expérimentale, à reconduire si effet positif détecté.
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juste à méditer :
un type arrive aux urgences, vidé d’une partie de son sang.
on lui fait une transfusion.
mais il doit signer un papier dans lequel il promet de rendre le sang qui le sauve, plus les intérêts.
Bonjour Etienne sur ton nouveau blog. Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire :
« les peuples crèvent par MANQUE D’ARGENT. »
avec cela, ne donnes-tu pas raison au capitalisme : tout est dans le capital, rien ne se fait sans le capital, l’argent est source de toute bien-être (puisqu’on crève sans cela)
A ma connaissance, on crève par manque de nourriture, d’eau potable, d’habitat, éventuellement d’amis, mais JAMAIS par manque de bouts de papiers ou de 0⁄1 dans la mémoire d’ordinateurs.
« C’est L’ÉTAT qui DOIT créer l’argent, AVANT qu’on le lui rende en impôts, et PAS LE CONTRAIRE. »
Les libertaires – pas les libéraux, les libertaires – sont archi opposés à ce que tu dis : l’argent n’a pas à être créé par un état centralisé, car 1) les peuples le font de toutes façons pour commerce, en utilisant des coquillages, des pierres rares, de l’or … 2) le pouvoir de création monétaire est tellement grand que d’en laisser le monopole à un organisme unique est une tentation trop grand pour quiconque de ne abuser de ce pouvoir. Je suis même surpris que toi, si fervent défenseur habituellement de combattre la concentration de pouvoir pour éviter la tentation d’en abuser, réclame aujourd’hui à concentrer le pouvoir de création monétaire dans les mains de ceux qui ont déjà le pouvoir législatif et militaire (l’Etat, quoi).
Et donc, pour les libertaires de l’école Autrichienne (Murray Rothbard en tête), l’argent n’a pas à être crée par une entité centralisée, elle sera créé par la société en fonction des besoins. Et là, on ne peut que remarquer que BitCoin donne entièrement raison à cette école de pensée. Et on ne s’étonnera plus la volonté politique de vouloir décrédibiliser et détruire cette monnaie citoyenne.
Par contre, se pose la question des impôts : si l’Etat ne crée pas de monnaie officielle, comment il récolte les impôts ? Comment comptabiliser qui et quoi imposer, et à quel taux ?
Excellent livre, dense, technique au début et passionnant après une cinquantaine de pages. Complémentaire aux écrits de John Kenneth Galbraith ou encore Ezra Pound. Indispensable pour un esprit critique contemporain qui veut aller plus loin
Il faudra des règles pour éviter l’accumulation superflue de richesses non monétaires (patrimoine immobilier, biens durables, etc. acquis en doublon). Car quelque soit le modèle utilisé, le problème de la soutenabilité écologique se pose et se posera toujours. Les monnaies sont des moyens d’échange (outils) pour satisfaire nos besoins vitaux prélevés sur les ressources naturelles. Ces outils correspondent indirectement à la matérialisation des ressources naturelles de notre patrimoine naturel, notre planète, et pour lequel l’humanité est dépendant et fait partie. Ne pas trouver une solution pour que nous aujourd’hui et nos enfants demain aient les mêmes droits d’user et de consommer en respect de son environnement, c’est la perte de l’humanité à terme.
C’est la première fois que je vois Gabriel Rabhi interviewé si longuement. Très sympathique. Bien sûr vous connaissez déjà tous bien ce qu’il explique, mais cela montre que la relève est bien assurée. Il y a juste un point auquel je n’avais jamais songé. C’est quand il développe qu’il y a pour lui un mouvement selon lequel la finance cherche actuellement à exercer les fonction régaliennes. Au lieu de tirer les ficelles de l’Etat avec celui-ci comme paravent, elle dépouillerait l’Etat pour en exercer elle-même les pouvoir. Il n’est pas facile d’imaginer une société où ce serait la Finance qui serait le Souverain. En tout cas ce jour-là, on sera bien dans la merde.
Pour sûr, ce garçon sera bientôt classé comme crypto-fascistoïde.
httpv://youtu.be/37R54cv_rj0
L’indépendance des banques centrales ne révèle rien d’autre que cette volonté de l’être Finance de supplanter la conscience humaine.
Le TAFTA est un jalon juridique dans l’institution du libre arbitre aboli.
La gouvernance continentale ou planétaire sont un outil d’institutionnalisation des pouvoirs autistes voire secrets ( Ce qui est vaste en géographie échappe à la conscience individuelle)
En France, la réforme territoriale va dans ce sens.
Je pense que l’on fait une erreur en pensant que la monnaie est la solution aux problèmes d’inégalités, de mensonges, de corruptions, d’escroqueries etc. Imaginer qu’en bidouillant des chiffres dans des ordinateurs, on va pouvoir régler quoique ce soit et faire pousser des carottes pour tout le monde me paraît même un peu naïf.
Si vous prenez une marchandise qui nécessite 10h de travail pour être fabriquée, vous pourrez inventer tout les systèmes monétaires de la planète que vous voudrez : si personne ne fournit les 10h de boulot, la marchandise ne sera pas là.
Mettez le SMIC à 30.000 euros ou un dividende à 5000, si vous voulez, on peut parier que tout les prix augmenteront en conséquence et qu’au final personne ne pourra s’acheter quoique ce soit de plus qu’avant…
Il nous faut comprendre que si tout ces « chiffres« ont apparemment une valeur, c’est uniquement parce qu’ils sont fidèles à une certaine réalité (qu’on aime ou pas). Commencez à les bidouiller, à les distribuer selon des règles arbitraires et ils ne signifieront plus rien. Leur valeur s’évanouira comme par magie. Vous serez riche de vent et aurez au passage détruit des pans entiers d’activités.
C’est un peu le travers de notre époque : on voudrait que la monnaie fasse le boulot de charité de la religion, que la religion ne reste qu’un gadget dans la sphère privée des gens, que les patrons, du coup, s’occupent de faire du social, que les policiers fassent de la prévention et que l’école remplace les parents… Ce n’est pas ainsi que l’on résoudra le moindre problème, j’en ai peur. Que chacun reste dans sa fonction, ce dans quoi il est le meilleur et s’occupe de faire déjà correctement son propre boulot et tout ira déjà beaucoup mieux !
Ce qu’il faut c’est que la monnaie retrouve un sens. Comme le disait Confucius : Dans une société bien gouvernée c’est une honte d’être pauvre. Dans une société mal gouvernée, c’est une honte d’être riche aussi… Et ce n’est qu’en faisant la chasse aux corrompus, aux escrocs que l’on pourra y parvenir. Le scandale ce n’est pas le fonctionnement de la monnaie, c’est que les banquiers responsables du crash de l’économie et de toutes les magouilles financières de ces dix dernières années ne soient pas en prison. Ne nous trompons pas de cible.
Un replâtrage monétaire ne sera qu’un moyen supplémentaire pour nous endormir pendant que les vrais criminels seront toujours en liberté et que l’injustice sera reine.
C’est pas bête, en effet, l’utilisation qu’on en fait est comme à l’égal de ce qu’on fait de la science : des choix élitistes illimités ! On en revient, effectivement, toujours à la même Cause…
CHOUARDament !
Bonjour !
» replâtrage monétaire »
L’expression porte en elle sa propre limitation. Aucune modification monétaire n’apportera de solution adéquate. Tout est si bien verrouillé dans le système financier que c’est se fatiguer inutilement que de vouloir le réformer.
Pourtant, il y a bien une issue, inéluctable car inscrite dans les gènes de ce système : son effondrement.
http://jcbonsai.free.fr/cc/OrlovConfDublin/
Le cadre est dessiné pour un futur qui devient proche, et tout le travail préalable réalisé par les lanceurs d’alerte pourra, alors, s’y épanouir.
Le nécessaire n’est pas en effet suffisant, mais le qualifier de replâtrage correspond peut être à un manque d’information/réflexion sur l’immense champ des possibilités, y compris celles qui n’ont jamais été vécues.
Je dis simplement que de montrer du doigt le système, c’est risquer de dédouaner un peu vite tous les escrocs qui en abusent.
Plus trivialement, ce n’est pas parce qu’un système d’alarme est imparfait, voire est une vraie passoire, qu’il faut excuser les cambriolages pour autant.
Si on le fait c’est que dans notre tête, on a déjà capitulé. C’est qu’on est inconsciemment contaminé par la façon de penser ultra-libérale : « t’as pas de système d’alarme sur ta voiture, ne t’étonne pas qu’on te la vole… »
Alors quoi, il y a des ultra-riches ? Ce n’est pas en jouant avec le thermomètre de l’argent que l’on réglera le problème de fond. La monnaie, aussi sophistiquée qu’on pourra l’imaginer, ne mettra jamais les crapules en prison à notre place.
Un système monétaire, aussi merveilleux soit-il, se transformera en cauchemar à partir du moment où les gens trichent et qu’on ne leur dira rien.
Pour ce qui est de l’information sur le sujet, on fait vite le tour. Le problème de la monnaie est qu’il faut en créer, ce qui contredit son principe même qui est qu’on ne devrait que pouvoir en gagner. La monnaie, c’est donc un système « fou » qui ne peut pas fonctionner fondamentalement sauf éventuellement par usage de la force.
Après, on peut créer la monnaie et la jeter par hélicoptère, on peut l’adosser à l’or et transformer la terre en gruyère, on peut la créer à la demande sous forme de crédit ou par hypothèque, on peut la confier à l’état qui l’injectera où bon lui semble (ou pas), on peut la créer directement dans les poches des gens ou même la faire gagner à la loterie… Je pense que l’imagination pour créer la monnaie est effectivement sans limite et puis quoi ??? Tant qu’il faudra créer de la monnaie, ce sera toujours injuste : à qui donnera-t-on cette monnaie ? combien devra-t-on en créer ? quand ? qui décidera ? Autant de questions qui resteront éternellement sans réponses car je pense qu’il y aura autant d’opinions et de théories que de personnes et de rêves…
Les problèmes économiques actuels ne sont pas le fait de notre grand méchant système monétaire mais le fait de banquiers véreux, d’agences de notation menteuses, d’imbéciles qui signent des crédits sans aucune chance de pouvoir rembourser, de politicien corrompus, de doux rêveurs qui pensent que l’argent tombe du ciel, de salopards qui nous mettent en concurrence avec des pays qui pratiquent encore l’esclavage. Faisons le ménage et sans doute nous découvrirons que le système monétaire actuel n’est pas si mal, à partir du moment où on ne lui demande pas d’être une panacée universelle et de pallier aux déficiences de la moralité humaine.
« Faire le ménage » »> qu’entendez vous par là ?
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L’institution perverse crée le pervers et le pervers crée l’institution perverse. L’oeuf et la poule.
Ceci dit, écrire que le » le système monétaire actuel n’est pas si mal » est arithmétiquement irrecevable :
même manié honnêtement le système monétaire actuel conduirait tôt ou tard à un cataclysme polymorphe.
Imaginez un état qui crée l’argent à partir de nul part pour fournir les salaires de tout les citoyens. Tout les citoyens obtiendrais leur monnaie de l’état sous forme de salaire même ceux qui crée des biens pour les vendre ensuite.
Ensuite ‚un acheteur vas dépensser. En aquiérant un bien ou un service, l’argent de l’acheteur disparais et vas dans le néant. Le vendeur lui, qui recois sont salaire de l’état, n’a pas besoin de recevoir cet argent supplémentaire du bien ou service qu’il a prodigé alors il ne recois rien. En fait dans se système les créateurs de bien dans le cadre d’un travaille déjà commendité par l’état ne possèderais pas leurs création au même titre que des ouvriers dans une usines.
Au départ, j’ai imaginé ce système sans en connaitre beaucoup sur le chartalisme alors je ne sais pas si mon système diffère du chartalisme ou si il ce trouve à être identique.
Est ce que dans ce système , les impôts seraients quand même nécéssaire ?
( Puisque l’argent disparaitrait en masse l’hors des dépenses. Cette quantité détruite limiterait de beaucoup l’inflation exessive. De plus, comme les gens doivent aquiérir des biens ou des services ils auront déjà une motivation importante pour vouloir de la monnais et lui accorder de l’importance.)
(Je ne suis pas juif mais) le peuple hébreu (à l’origine porté par le souffle de Dieu ? / petite digression) n’était-il pas en avance puisque tous les cinquante ans toutes les dettes étaient effacées (afin que le riche ne condamne pas le pauvre pour l’éternité ?) ? Certes j’imagine que dans ce système + on s’approche de la cinquantième année, + il devient difficile d’emprunter, mais n’est-ce pas ce qui devrait mis en place au niveau mondial pour se sortir de l’impasse actuelle ?
Je pense effectivement comme Sub que ce sont les véreux qui peuvent faire échouer un systèmes mis en place. Aussi faudrait-il instituer un système et le modifier plus tard en regardant les abus qu’il permet.
Le fond de toute réflexion devrait être que l’équité dans les transactions soit respectée : un travail nécessite salaire, et un produit doit être de qualité pour celui qui l’achète, et n’être pas nuisible.
Je reconnais qu’on peut discuter longtemps à propos de ce dernier point.
Jean-Francisque Léo