Rendez-vous ce soir, mercredi 5 déc, avec Philippe Pascotet et Jean Lassalle, sur BTLV, à propos des #GiletsJaunes :
https://www.facebook.com/btlv.fr/posts/2250910794941122
Ce serait bien qu’on ait le temps d’expliquer pourquoi le RIC est une revendication fondamentale, qui nous donnera accès à tout le reste, pourquoi cette revendication peut passer si (et seulement si) on ne défend qu’elle et elle seule, et pourquoi si on la mélange à d’autres revendications on n’obtiendra rien d’important.
Mais il faudrait aussi évoquer le risque de l’escalade violente, qui pourrait servir à légitimer la mise en place d’une dictature (c’est ce qui s’est souvent passé après les « révolutions de couleur »), ici comme ailleurs en Europe.
On devrait discuter de cette manière que je propose de déjouer les plans des mondialistes en profitant de cette insurrection pour faire monter le niveau de conscience et d’exigence populaire à toute vitesse avec des ateliers constituants sur tous les points de blocages, au lieu de nous regrouper comme prévu par nos maîtres pour tenter de renverser violemment cette marionnette de Macron en lui donnant nous-même le prétexte de notre asservissement total.
Fil facebook correspondant à ce billet :
Les Gilets Jaunes – un signe de détresse jaune vif
par Diana JOHNSTONE
Chaque voiture en France est censée être équipée d’un gilet jaune. Ainsi, en cas d’accident ou de panne sur une autoroute, le conducteur peut l’enfiler pour assurer sa visibilité et éviter de se faire écraser.
L’idée de porter votre gilet jaune pour manifester contre les mesures gouvernementales impopulaires s’est donc rapidement imposée. Le costume était à portée de main et n’avait pas besoin d’être fourni par Soros pour une certaine « révolution de couleur » plus ou moins spontanée. Le symbolisme était approprié : en cas d’urgence socio-économique, montrez que vous ne voulez pas être écrasé.
Comme tout le monde le sait, ce qui a déclenché le mouvement de protestation, c’est une nouvelle hausse des taxes sur le carburant. Mais il était tout de suite clair qu’il s’agissait de beaucoup plus que cela. La taxe sur le carburant a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase dans une longue série de mesures favorisant les riches aux dépens de la majorité de la population. C’est pourquoi le mouvement a atteint une popularité et un soutien presque instantanés.
Les voix du peuple
Les Gilets Jaunes ont tenu leurs premières manifestations le samedi 17 novembre sur les Champs-Elysées à Paris. C’était totalement différent des manifestations syndicales habituelles, bien organisées pour marcher sur le boulevard entre la Place de la République et la Place de la Bastille, ou l’inverse, en portant des banderoles et en écoutant les discours des dirigeants à la fin. Les Gilets Jaunes arrivés de nulle part, sans organisation, sans chef pour leur dire où aller ou haranguer la foule. Ils étaient juste là, dans les gilets jaunes, en colère et prêts à expliquer leur colère à tout auditeur prêt à les écouter.
En bref, le message était le suivant : nous n’arrivons pas à joindre les deux bouts. Le coût de la vie ne cesse d’augmenter et nos revenus continuent de baisser. On n’en peut plus, c’est tout. Le gouvernement doit s’arrêter, réfléchir et changer de cap.
Mais la première réaction du gouvernement a été d’envoyer la police pulvériser des torrents de gaz lacrymogène sur la foule, apparemment pour tenir la population à distance de la résidence présidentielle voisine, le palais de l’Elysée. Le président Macron était ailleurs, se considérant apparemment au-dessus de tout cela.
Mais ceux qui écoutaient pouvaient apprendre beaucoup de choses sur l’état de la France d’aujourd’hui. Surtout dans les petites villes et les zones rurales, d’où viennent de nombreux manifestants. La situation est bien pire que ce que les autorités et les médias à Paris ont laissé entendre.
Il y avait des jeunes femmes qui travaillaient sept jours sur sept et qui désespéraient de ne pas avoir assez d’argent pour nourrir et vêtir leurs enfants.
Les gens étaient en colère mais prêts à expliquer très clairement les enjeux économiques.
Colette, âgée de 83 ans, ne possède pas de voiture, mais a expliqué à qui veut bien l’entendre que la flambée du prix de l’essence nuirait aussi aux gens qui ne conduisent pas, en affectant le prix des aliments et autres produits de première nécessité. Elle avait fait ses calculs et pensait que cela coûterait 80 euros par mois à un retraité.
« Macron n’a pas fait campagne en promettant de geler les pensions », se souvient un gilet jaune, mais c’est ce qu’il a fait, tout en augmentant les impôts de solidarité des retraités.
Une revendication importante et récurrente concernait la question des soins de santé. La France dispose depuis longtemps du meilleur programme de santé publique au monde, mais ce programme est de plus en plus miné pour répondre au besoin premier du capital : le profit. Au cours des dernières années, une campagne gouvernementale de plus en plus importante a été menée pour encourager, puis ensuite obliger les gens à souscrire à une « mutuelle », c’est-à-dire une assurance maladie privée, prétendument pour combler « les lacunes » non couvertes par la couverture maladie universelle en France. Les « écarts » peuvent être les 15% qui ne sont pas couverts pour les maladies ordinaires (les maladies graves sont couvertes à 100%), ou pour les médicaments retirés de la liste « couverte », ou pour les soins dentaires, entre autres choses. Les « lacunes » à combler ne cessent de s’accroître, de même que le coût de l’adhésion à la mutuelle. En réalité, ce programme, vendu au public comme une amélioration modernisatrice, est une évolution graduelle vers la privatisation des soins de santé. C’est une méthode sournoise pour ouvrir tout le champ de la santé publique aux investissements financiers internationaux. Ce stratagème n’a pas dupé les gens ordinaires et figure en bonne place sur la liste des revendications des Gilets Jaunes.
La dégradation des soins dans les hôpitaux publics est une autre revendication. Il y a de moins en moins d’hôpitaux dans les zones rurales et il faut « attendre assez longtemps pour mourir » aux urgences. Ceux qui peuvent se le permettre se tournent vers les hôpitaux privés. Mais la plupart ne le peuvent pas. Les infirmières sont surchargées de travail et sous-payées. Quand on entend ce que les infirmières ont à endurer, on se rappelle qu’il s’agit effectivement d’une noble profession.
Tout cela m’a rappelé une jeune femme que nous avons rencontrée lors d’un pique-nique public dans le sud-ouest de la France l’été dernier. Elle s’occupe des personnes âgées qui vivent seules à la maison dans les zones rurales, allant de l’une à l’autre en voiture, pour les nourrir, les baigner, leur offrir un moment de bonne compagnie et de compréhension. Elle aime sa vocation, elle aime aider les personnes âgées, même si cela lui permet à peine de gagner sa vie. Elle fera partie de ceux qui devront payer plus cher pour se rendre d’un patient à l’autre.
Les gens paient volontiers des impôts lorsqu’ils obtiennent quelque chose en échange. Mais pas quand on leur enlève les choses auxquelles ils sont habituées. Les fraudeurs sont les super riches et les grandes entreprises avec leurs batteries d’avocats et de paradis fiscaux, ou des intrus comme Amazon et Google, mais les Français ordinaires ont été relativement habitués à payer des impôts en échange d’excellents services publics : soins de santé optimaux, transports publics de première classe, service postal rapide et efficace, enseignement universitaire gratuit. Mais tout cela est attaqué par le règne du capital financier appelé ici « néolibéralisme ». Dans les zones rurales, de plus en plus de bureaux de poste, d’écoles et d’hôpitaux sont fermés, les services ferroviaires non rentables sont supprimés en raison de la « libre concurrence » introduite par les directives de l’Union européenne – des mesures qui obligent plus que jamais les gens à prendre leur voiture. Surtout quand les grands centres commerciaux drainent les petites villes de leurs magasins traditionnels.
Politiques énergétiques incohérentes
Et la taxe annoncée par le gouvernement – 6,6 centimes de plus par litre pour le diesel et 2,9 centimes supplémentaires par litre d’essence – ne sont que les premières étapes d’une série d’augmentations prévues au cours des prochaines années. Ces mesures sont censées inciter les gens à conduire moins ou même mieux, à mettre à la casse leurs vieux véhicules et à acheter de belles voitures électriques neuves.
De plus en plus, la « gouvernance » est un exercice d’ingénierie sociale par des technocrates qui savent ce qui vaut le mieux. […]
Lire la suite, sur Le Grand Soir :
https://www.legrandsoir.info/les-gilets-jaunes-un-signe-de-detresse-jaune-vif.html
Les gens ont une formidable élocution politique. Je suis abasourdi par la qualité d’expression des différents defenseurs, y compris les simples posteurs de commentaires, de ce mouvement.
Aussi Étienne vous avez acquis au cours de cette décennie une formidable sagesse politique et sociale. Votre argumentaire en faveur du RIC comme seule revendication est d’une grande clarté et puissance. Votre stabilité, depuis 15ans, dans votre dedication a l’évolution des consciences sur le sujet de la constitution nationale est remarquable.
Vous avez conscience des pièges et manipulations dont font usage les teneurs du pouvoir. Et ils en ont déjà fait usage sur vous en s’efforcant de vous peigner en fasciste d’extrême droite. Mais votre détermination ne saurait flancher et vous savez comment apporter votre aura à ce mouvement avec une grande retenue quant il s’agit d’éviter les pièges mais une grande puissance quand il s’agit d’appuyer là où l’effet est maximal.
Aussi à tous les lecteurs, votre implication totale dans ce mouvement est primordiale. Il faut rejoindre les manifestations des gilets jaunes et faire percoler l’idée du RIC comme seul revendication. Il y‑a des cas où la police a fraternisé avec les manifestants comme du temps de la commune. C’est une opportunité historique, ne la manquez pas.
Je crois avoir perçu chez les Gilets-Jaunes une préfiguration de la toute première importance, il s’agit du :
PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ, le vrai !
Voici une attitude toute naturelle qui semble pouvoir enfin se manifester ! Les décisions « politiques », les vraies et authentiques, de par la loi naturelle viennent du « bas ». Donc, selon les décisions à prendre c’est le « bas » qui a la priorité. Tout ce qui n’est pas faisable par la bas passe au niveau immédiatement au dessus, etc.
D’ailleurs, il n’y a qu’a bien observer la Confédération Helvétique, soit la Suisse territoriale, pour bien comprendre le PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ. La substance de la Suisse territoriale c’est la Commune, au-dessus c’est le Canton, au dessus c’est la Confédération. La Suisse n’a pas de gouvernement à proprement parler. Sauf erreur, il y a quelques ministères qui ont le pouvoir strictement en leur domaine : santé publique, finances, défense, environnement, affaires étrangères.
Ce système politique démocratique est presque indestructible. Ce n’est pas une théorie mais quelque chose de très concret, visible à nos portes.
Ceci dit, j’ai déjà signalé qu’il manque deux revendications absolument essentielles sur les 42 revendications des Gilets-Jaunes :
1) sortir de l’ « Union-européenne »
2) sortir de l’ « euro »
Sinon, ce n’est pas demain la veille qu’on aura les coudées franches pour la justesse, partant, la Justice économique et sociale. J’espère que c’est seulement un oubli d’essuyage de plâtre. J’aimerais ne pas me tromper.
Une autre remarque moins visible, là aussi la ‘phraséologie’ peut avoir été reprise par simple réflexe, les Gilets-Jaunes parlent de revendications, parler – propositions – est bien préférable. Le terme : revendication, qui découle du domaine exécutif seulement implique qu’il y a un, ou des ordres de syndicats ou de partis, etc… toujours les mêmes…
Mais, et c’est tant mieux, ce mouvement qui aura incubé durant des décennies, devrait être difficile à enrayer.
En principe, les acteurs n’ont pas d’ « expérience » politique, mais ceci est plutôt un atout vu la tâche à entreprendre.
Quoiqu’il en soit, voici une vague économique et sociale dont les alluvions devraient être motivantes et fécondes. Attirer la loyauté!!
Enfin, ci-après cette vidéo de 19 minutes (en janvier 2017 encore plus d’actualité aujourd’hui) de Gérard Foucher. Ici Gérard Foucher décrit
– exactement – les arcanes complexes de l’environnement économique, politique et financier truqué dans lequel, nous, disons les Gilets-Jaunes, allons être confrontés.
Amitiés à tous
Renaud
À DIFFUSER !!!
https://youtu.be/AfQl_zZiN7Y
Entièrement d’accord sur l’importance de la subsidiarité.
J’ai d’ailleurs souvent pensé que la devise française aurait gagné à remplacer le dernier terme de son triptyque républicain par « subsidiarité ». Je n’ai, bien sûr, rien contre la fraternité, mais j’ai toujours trouvé incongrue la présence de cette composante de la nature humaine parmi des principes politiques.
Liberté, égalité, subsidiarité !
Je trouve cela nettement mieux.
Nous pouvons constater actuellement, un épandage massif de produit chimique par l’armée de l’air, nous demandons l’arrestation des généraux responsables et leurs exécutions, comme traîtres.
Cher Etienne,
Je profite de ces évènements historiques pour interrompre un long silence après ma retraite, en te livrant un élément illustratif du bien-fondé de ton combat pour une démocratie directe. Il prouve qu’on n’en fera jamais assez pour dénoncer les vrais complots, ceux que la fausse démocratie permet avec la complicité des médias.
Peu l’ont lu, mais beaucoup l’ont élu sans le savoir :
LE PROGRAMME MACRON (Rapport PISANI-FERRY 2007–2017)
C’EST EN MARCHE…VERS LA MONDIALISATION LIBERALE
(Uberisation du travail et érosion programmée des retraites)
Tous les observateurs ont noté le retard et la parcimonie avec lesquels le candidat Macron avait livré son programme en cours de campagne, dont les éléments lui ont été fournis par l’économiste Pisani-Ferry, à peine libéré de sa nomination de commissaire à « FRANCE STRATEGIE » au service de l’ex-ministre de l’économie, avant de rejoindre les rangs « en marche » pour celui-ci, et qui sont consignés dans le rapport mis au point sous sa direction
« 2017–2027, ENJEUX POUR UNE DECENNIE ».
Il est intéressant d’extraire de ce rapport, devenu public (Editions de La Documentation Française), les meilleurs passages illustratifs de l’analyse prospective sur laquelle s’est appuyé en « off » l’ancien banquier infiltré et s’appuie encore aujourd’hui le président élu pour définir les « réformes » qu’il envisage.
Les « Gilets Jaunes » y trouveront matière à alimenter amplement leur détermination :
CHAPITRE « NOUVELLES FORMES DU TRAVAIL »…
» LA REMISE EN CAUSE DE L’EMPLOI SALARIE STABLE A PLEIN TEMPS »
(pp.58–62)
– « Transitions par le chômage…plus fréquentes.
– De plus en plus d’embauches… en contrat à durée limitée et sur des périodes d’emploi de plus en plus courtes.
– L’entrée dans la vie active… marquée par l’instabilité.
– Le temps partiel accompagné… d’une insuffisance du revenu.
– La polyactivité… : des non-salariés cumulant plusieurs activités. »
« Cette situation… crée des conditions propices au développement des nouvelles formes d’emploi – auto-entrepreneurs, travailleurs sur plateformes, contrats courts – en complément ou en substitut du salariat traditionnel. »
« LE MODELE SOCIAL FACE AUX TRANSFORMATIONS DU TRAVAIL »
(pp. 62–63)
« On peut citer l’augmentation de la durée retenue pour le calcul du salaire de référence ou l’allongement de la durée d’assurance requise. Dans un contexte où le niveau des pensions par rapport aux salaires devrait décroître à long terme…
Il faut noter que le statut d’indépendant peut s’accompagner d’un niveau et d’une variabilité des revenus comparables à ceux des salariés précaires, sans que la faiblesse des droits sociaux soit compensée par la détention d’un patrimoine. »
« DIVERSIFICATION DES FORMES D’EMPLOI DEMAIN… LES OPTIONS EN DEBAT » (pp. 64–69)
» Une rupture plus radicale… non seulement l’émergence de nouveaux modèles de coordination du travail de type plateformes, mais aussi une demande des employeurs enclins à se délier de leurs coûts salariaux fixes.
Il pourrait aussi en découler une mise en concurrence accrue des travailleurs et, partant, une plus grande volatilité de leurs revenus.
Il n’est pas souhaitable d’allonger la liste des situations partiellement assimilables au salariat et au régime général, et envisager plutôt la création d’un statut juridique intermédiaire, hybride entre salarié et indépendant. Certains pays l’ont fait en définissant par exemple une catégorie de « travailleurs indépendants économiquement dépendants », c’est à dire réalisant une part majoritaire de leur chiffre d’affaires avec un seul donneur d’ordre. »
CHAPITRE « VIEILLISSEMENT, QUELLES POLITIQUES ? »
Au premier rang des rares propositions avouées du candidat présidentiel, s’est réalisée d’emblée la décision étonnante de supprimer la part de cotisation des salariés, pour la compenser par une augmentation de la CSG… appliquée à tous. Il n’a point échappé à tous ceux qui ont payé leur cotisation retraite durant leur carrière que cela revient pour eux à la payer deux fois, cette augmentation de CSG venant en réduction sèche de leur pension.
Comme si cela ne suffisait pas, a été mise « en marche » la mesure beaucoup plus pernicieuse de « désindexation » des montants des retraites sur les prix, ce qui condamne ceux-ci à l’érosion progressive inéluctable sous l’effet de l’inflation, sans que l’on s’en aperçoive tout de suite.
C’est en effet pour que l’uberisation programmée des actifs n’apparaisse pas trop criante qu’il fallait « en même temps » programmer la paupérisation des retraités afin d’éviter l’évidence d’une France à deux vitesses ( les « progressistes » progressant vers leur ubérisation et les « conservateurs » conservant leurs acquis), comme l’explique sans ambages le rapport sus-dit.
Mais les surprises réservées aux retraités ou futurs retraités ne s’arrêtent pas là quant aux réformes à opérer, comme on va le voir…
» LES ENJEUX : Un niveau de vie qui décroche par rapport à celui des plus âgés (pp. 184–186)
La pauvreté a longtemps touché davantage les personnes âgées que les jeunes. C’est aujourd’hui l’inverse…
Alors que le niveau relatif de consommation des adultes à différents âges était plutôt stable jusqu’en 2000, on observe ainsi un décrochage « au bénéfice » des plus de 60 ans depuis cette date.
Aujourd’hui, en France, le taux de pauvreté a tendance à décroître avec l’âge, ce qui n’est pas le cas dans les pays du Nord, de l’Allemagne et du Royaume Uni, où la pauvreté est stable ou croît avec l’âge. »
[ Il est donc urgent d’y remédier, avec un nivellement par le bas que détaille le rapport ] :
» LES CHOIX COLLECTIFS : Dépenses publiques et évolution démographique (pp. 194–198)
Il n’y a rien d’anormal à ce que les plus âgés absorbent une part importante des dépenses de protection sociale puisque… les retraites sont la contrepartie de cotisations passées. Néanmoins, la « générosité » de notre système de retraite a beaucoup reposé… sur un recours de plus en plus systématique aux déficits. Le vieillissement démographique rend la poursuite de cette tendance non soutenable pour les années à venir…
[Déjà] les plus âgés sont deux fois plus mis à contribution pour le financement de la protection sociale qu’il y a trente ans, notamment avec la création de la CSG…, avec la création de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie, l’imposition des majorations familiales de retraite, etc. »
« LES OPTIONS EN DEBAT : Identifier les leviers de réforme (pp.200–202)
Dans l’hypothèse d’un rééquilibrage des transferts publics des âgés vers les jeunes et les actifs, deux leviers peuvent être mobilisés :
– Le principal arbitrage concerne les dépenses de retraite, avec deux grandes options qui auraient des effets différenciés suivant les générations… Agir sur le niveau relatif des retraites, ce qui implique d’accélérer ou d’accroître l’érosion du niveau de vie relatif des bénéficiaires…, ou agir sur le nombre de retraités en continuant à retarder l’âge de départ ? Cette seconde option préserve le niveau de vie relatif des retraités mais pèse sur les actifs actuels.
– Une plus grande mise à contribution des plus âgés peut passer par une réduction des différences de taxation selon l’âge dans le système actuel sans en modifier la structure. [C’est, en clair, la surprenante proposition évoquée en introduction, ce qui n’exclue pas le reste…]. Elle peut aussi passer par une réforme plus profonde visant à transférer le financement des dépenses sociales du travail vers d’autres assiettes détenues par les plus âgés (ensemble des revenus, patrimoine).
Il est également envisageable d’accompagner une réorientation des transferts publics par une action visant à modifier – notamment par la fiscalité – les flux de transferts privés (aides familiales, donations, successions, développement du viager). »
[ On comprend pourquoi Macron n’a jamais explicité pareils détails de cette brillante philosophie qui sous-tend le programme « En marche » ! ]
N.B.
J’ai adressé à ton ancien comparse AJ Holbeck, deux autres commentaires (La Dette, l’Ecologie) qu’il m’a fait l’amitié d’éditer comme articles invités :
https://postjorion.wordpress.com/2018/12/04/369-commentaires-dhadrien‑2/#comment-19258
Il est urgent et nécessaire de destituer l’usurpateur E.Macron placé illégitimement à la présidence de la République par la bourgeoisie capitalise et les ‘banksters » ses maître, il faut sans attendre et sans compromis chasser le gouvernement, dissoudre l’assemblée, supprimer le sénat, puis créer pour gérer le pays pour le peuple et par le peuple, une assemblée populaire mixte de « 200 sages » issus de la base du peuple et représentant tous les départements de France & Outre Mer..
POUR LE RIC, JE PROPOSE QUE NOUS RÉDIGIONS NOUS MÊMES L’ARTICLE À INSERER DANS DANS LA CONSTITUTION. ET QUE NOUS ENVOYONS CELA À TOUS LES DEPUTES (par courrier et non par email). Un modèle de courrier sera à mettre aussi en ligne ainsi qu’un dossier d’arguments et de présentation de ce nouvel article.
IL FAUT DU CONCRET ET DES ACTES CONCRETS.
une base de départ ici pour rédiger nous même l’article de la constitution introduisant le RIC
http://www.article3.fr/informations/proposition-loi-constitutionnelle
exemple de courrier :
https://clic-ric.org/courriers/
Ne pas réinventer l’eau chaude 😉
Le RIC existe déjà en Suisse, il suffit de s’en inspirer.
Voir à partir de l’art. 136 de la Constitution Suisse :
https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19995395/201801010000/101.pdf