On me pose la question : « Est-ce que le peuple est trop con pour s’occuper lui-même de ses affaires ? »,
Autrement dit : « N’est-il pas utopique d’être démocrate ? »
httpv://www.youtube.com/watch?v=fKLeUZZM1f8
À l’occasion de ma réponse (« La prétendue ‘connerie’ n’est pas une nature (définitive) mais un état (temporaire), qui est sciemment entretenu par les riches dans les classes populaires, mais qui peut changer »), j’évoque la confusion entretenue par de prétendus « antifas ».
En faisant du « racisme » le critère prioritaire et imposé pour désigner les adversaires du bien commun, on coupe en deux la classe des prolétaires, on nous divise profondément sur un point de clivage second et on rend notre classe sociale impuissante à résister à la classe des grands possédants.
Certes, le racisme est une pensée faible, nuisible, dangereuse et condamnable, mais 1) ça n’est pas une nature (il n’y a pas une race des racistes, à vie), le racisme est une opinion, qui peut donc changer, mais surtout, 2) la lutte contre « le racisme » (l’anti-racisme) n’est évidemment pas la priorité pour venir à bout de l’oppression universelle et de la dévastation capitaliste.
Pendant que les militants de gauche font « la chasse » (sic !) aux « racistes » (resic), les banquiers se goinfrent, se marrent et trinquent à la santé des « antifas » dévoyés. Le fascisme est financier et les complots des banquiers doivent être connus et dénoncés par toute l’humanité.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10155622594242317
Itv complète avec Thinkerview :
https://youtu.be/DROqR_7EKvs
Gouvernement profond : quand les anti-complotistes voient des complots partout
http://www.entreprise.news/gouvernement-profond-anti-complotistes-complots-partout/
D’abord ils sont venus pour les nazis et les pédophiles…
par le Saker
Je dois commencer cette analyse en vous demandant votre compréhension pour les nombreuses citations intégrales que j’y introduirai. Dans des circonstances normales, je vous aurais simplement fourni des liens, mais compte tenu du sujet que je vais traiter, et du nombre de choses qui « disparaissent » subitement d’Internet, les citations intégrales sont probablement la meilleure solution. Le sujet dont je veux m’occuper est la répression brutale de la liberté d’expression par les Anglosionistes par le biais de leurs « entreprises loyales ».
D’abord ils sont venus pour The Daily Stormer
[…]
Créer des méchants consensuels
Jetez un coup d’œil sur le petit collage que j’ai fait, qui représente un « nazi pédophile » :
Le nazi pédophile : « le « méchant qui fait consensus »
Ce que j’essaie de montrer est la puissance de la réponse émotionnelle de chacun d’entre nous à une image qui mêle un enfant en détresse et des svastikas nazies. Ce que produit ce genre d’image, c’est de créer un tsunami émotionnel qui fracasse toutes les barrières critiques, rationnelles, sceptiques ou analytiques dans le cerveau de la personne qui y est exposée. Bien qu’une image soit probablement plus forte, les mots « nazi » et « pédophile » ont souvent le même effet : nous faire cesser de penser et tout accepter pour stopper les prétendus nazis et/ou pédophiles. Tout ce qui reste est de donner un nom comme « Loi pour la protection de nos enfants des pédophiles nazis » et on peut tout faire passer, même des lois justifiant la torture, les arrestations arbitraires ou les fouilles corporelles quotidiennes pour l’ensemble de la population.
[…]
Non, le pédophile a été désigné pour la même raison que le nazi : pas parce qu’ils sont mauvais (ce qu’ils sont, bien sûr !), mais parce que tous deux sont des cibles faciles, presque sans défense, et des « méchants consensuels » idéaux. Permettez-moi de le répéter : pour les Anglosionistes, la fonction des pédophiles et des nazis est de fournir un méchant sans défense idéal et leur but est de rendre possible de créer les instruments utilisés pour nous opprimer tous.
[…]
Il y a également un autre effet collatéral particulièrement toxique de la création de « méchants consensuels » : cela permet facilement aux méchants non consensuels de se cacher. Prenons un exemple très simple : le soi-disant « Holocauste ». On dit souvent que l’ « enseignement sur l’Holocauste » est nécessaire pour s’assurer absolument qu’ « une telle abomination ne se reproduira pas ». Ne se reproduise pas ? Elle n’a jamais cessé !!! La décolonisation de l’Afrique a été un bain de sang, les guerres américaines en Corée et aux Vietnam ont tué des millions de gens, tout comme la guerre civile financée par les États-Unis en Indonésie. Le génocide cambodgien, la guerre d’indépendance du Bangladesh, la guerre civile au Mozambique – chaque fois plusieurs millions de gens assassinés. Plus récemment, l’invasion soviétique de l’Afghanistan, le génocide au Rwanda, l’occupation américaine de l’Irak, la seconde guerre du Congo – tous ont tué plusieurs millions de personnes. C’est obscène, grotesque et scandaleux de dire « plus jamais ça » alors qu’en réalité cela ne s’est jamais arrêté. Ou prenons l’exemple de la pédophilie : je suis absolument convaincu que l’Empire persécute publiquement les pédophiles uniquement parce qu’il refuse de regarder les horreurs que l’industrie du porno engendre, non seulement parmi ses « acteurs », mais pour les millions d’individus et de familles qu’elle affecte […]
L’horrible vérité est que ni les nazis ni les pédophiles ne sont exceptionnels en aucune manière. Ils ne sont que les produits typiques d’un monde devenu fou d’arrogance, de haine et de perversion maniaque. On ne supprime pas toute forme de spiritualité, tout sens du sacré ou de l’absolu sans en payer les conséquences. La condamnation des nazis et des pédophiles n’est qu’une forme particulièrement hypocrite d’exhibition de la vertu par des forces et des individus qui sont tout aussi mauvais et pervertis que les Nazis et les pédophiles qu’ils dénoncent et condamnent avec tant de véhémence. Nous ne devrions pas laisser l’arbre cacher la forêt ni permettre à un seul de ces fils de pute de cacher une multitude d’autres fils de pute.
[…]
Lire la suite :
http://lesakerfrancophone.fr/dabord-ils-sont-venus-pour-les-nazis-et-les-pedophiles
Source : le SakerFrancophone
[Corruption jusqu’au cœur de l’institution judiciaire]
CO2 : un acteur de l’escroquerie du siècle remis en liberté juste avant son procès
PAR MICHEL DELÉAN ET FABRICE ARFI
Un protagoniste important des affaires de fraude aux quotas carbone, Fabrice Touil, vient d’être discrètement remis en liberté avant l’ouverture de son procès début novembre. Au grand dam du Parquet national financier, qui, craignant qu’il ne parte en cavale, a fait appel de la décision.
Lire la suite :
https://www.mediapart.fr/journal/france/140917/co2-un-acteur-de-l-escroquerie-du-siecle-remis-en-liberte-juste-avant-son-proces
Source : Mediapart
Dans cet article essentiel, l’Organisation des Nations Unies dénonce un monde de profit pour les grandes entreprises, pour les actionnaires, pour les hauts dirigeants et pour les rentiers.
L’ONU critique aussi l’appauvrissement des classes populaires, l’augmentation de l’endettement des ménages, et la réduction de la part des salaires dans le revenu.
Lisez cet article :
Les Nations unies fustigent les dérives du capitalisme.
En 2010, le prix Nobel d’Economie, Joseph Stiglitz, avait déjà jeté un pavé dans la mare en dénonçant dans son ouvrage « le triomphe de la cupidité » comme l’origine de la crise de 2008.
Sept ans plus tard, les Nations unies fustigent à leur tour les méfaits de cette cupidité et les dérives du capitalisme vers un monde de rentiers. Dans son rapport annuel 2017 sur le commerce et le développement, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) ne mâche pas ses mots.
Un monde de profit sans prospérité
« Nous sommes aujourd’hui dans un monde de profit sans prospérité, où l’asymétrie des rapports de force sur les marchés contribue beaucoup à la hausse des inégalités de revenus », constate Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Cnuced. Premières à être mises sur le banc des accusés : les grandes entreprises. Ces dernières « profitent de l’accroissement constant de leur pouvoir sur les marchés et de leur influence politique pour accroître leurs bénéfices en manipulant les règles du jeu ». Les actionnaires et les haut dirigeants sont privilégiés au détriment des salariés.
Pour mesurer l’ampleur du phénomène de ce qu’ils appellent le capitalisme de rente, les économistes de la Cnuced ont analysé l’évolution des profits des grandes entreprises de 56 pays développés et en développement. Pour évaluer les sur-profits, ils se sont référés au taux de rendement sur actif médian ou au ratio du bénéfice d’exploitation sur les actifs totaux. Secteur par secteur.
Résultat : « entre 1995 et 2015, les profits excédentaires sont passés de 4% à 23 % des bénéfices totaux toutes entreprises confondues ». Pour les 100 premières entreprises, le pourcentage est passé de 19 % à 40%.
En 1995, leur capitalisation boursière était de 31 fois supérieure à celle des 2.000 dernières du classement. Vingt ans plus tard, elle lui était 7.000 fois supérieure.
Et d’asséner que la part des 100 premières entreprises dans l’emploi ne progresse pas proportionnellement à leur emprise sur le marché qui ne cesse de croître. « Les grandes entreprises sont à la tête de véritables empires de plus en plus vastes, mais cela ne tient pas davantage à leurs prouesses technologiques qu’à l’inefficacité de la législation antitrust, à la protection excessive de la propriété intellectuelle et à leurs stratégies agressives de fusion-acquisition », pointe le rapport. Les industries pharmaceutiques, les médias et le secteur des technologies de l’information et de la communication sont particulièrement visés. Le monde de la finance n’est pas plus épargné.
La finance dénoncée
La finance déréglementée reste au coeur du monde hypermondialisé actuel. « Les mesurettes prises jusqu’à présent n’ont pas interrompu, et de loin, la course folle de la finance », dénonce la Conférence qui s’alarme de la concentration du secteur bancaire. « Dans beaucoup de pays, les bilans consolidés des cinq premières banques représentent au total un montant supérieur au revenu national », poursuivent les auteurs.
Parallèlement, la dette n’a cessé de croître. Dans les secteurs non financiers, l’endettement a atteint le taux record de 230% du PIB mondial en 2016 contre 188% avant la crise.
« Au vu de l’augmentation de l’endettement des ménages et de la réduction de la part des salaires dans le revenu, il devient de plus en plus difficile de fermer les yeux sur les liens entre endettement et insécurité », soulignent-ils. La Cnuced invite donc la puissance publique à réagir.
« L’incapacité à corriger les excès de l’hypermondialisation menace la cohésion sociale et mine la confiance dans les marchés et les responsables politiques », dit-elle.
« Lorsque les machines et les ordinateurs, les motivations à faire du profit et les droits de propriété sont considérés comme plus importants que les gens, le racisme, le matérialisme extrême et le militarisme sont incapables d’être vaincus ». Cité en préambule du rapport, Martin Luther King avait vu juste il y a 50 ans.
https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/030565148539-les-nations-unies-fustigent-les-derives-du-capitalisme-2114605.php
Nous sommes nombreux à constater ce que vous citez, à ressentir cette oppression financière. Les impôts subis qui ne sont plus voués à nos services sociaux mais à rembourser les dettes des banques et autres caprices de ces capitalistes toujours plus gourmands. Quand d’un claquement de doigts ils sont fait présidents alors ils piétinent nos droits changent les lois et envoient la police frapper les derniers qui ont le courage de manifester. Que fait l’ONU ?
Qui défend les peuples. Qui empêche ces fous de gouverner ? Personne
Pensez à manger correctement ce weekend !
Du glyphosate trouvé dans des céréales et des pâtes.
Une étude publiée par l’ONG Générations Futures alerte sur la présence de glyphosate, substance classée « cancérogène probable » par une agence de l’ONU, dans plusieurs aliments.
Vu 17526 fois Le 14/09/2017 à 08:00 mis à jour à 10:03 Réagir (24)
2 pâtes alimentaires sur 7 analysées par l’étude contiennent du glyphosate. Photo d’illustration Julio Pelaez.
2 pâtes alimentaires sur 7 analysées par l’étude contiennent du glyphosate. Photo d’illustration Julio Pelaez.
Des résidus de glyphosate, substance classée « cancérogène probable » par une agence de l’ONU, ont été retrouvés dans des céréales pour petit-déjeuner, des légumineuses et des pâtes, a indiqué ce jeudi l’ONG Générations Futures qui a fait analyser une trentaine d’échantillons.
« Seize échantillons sur 30 contenaient du glyphosate, soit 53,3%», précise-t-elle dans un communiqué. Les analyses ont porté sur 18 échantillons à base de céréales : 8 céréales pour petit-déjeuner, 7 pâtes alimentaires, 3 autres (petits pains secs, biscottes).
7 céréales de petit-déjeuner sur 8
Douze échantillons de légumineuses sèches ont aussi été analysés : 7 de lentilles, 2 de pois chiches, 2 de haricots secs, 1 de pois cassés. Ces produits ont tous été achetés en supermarché.
Selon les analyses réalisées, « 7 céréales de petit-déjeuner sur 8 » contenaient du glyphosate. « 7 légumineuses sur 12 analysées » en contenaient aussi. La proportion est nettement plus faible pour les pâtes : « 2 pâtes alimentaires sur 7 en contiennent ».
En revanche, « aucun des 3 autres produits à base de céréales (petits pains secs, biscottes)» ne contenait de glyphosate. Trois échantillons (deux sortes de lentilles et des pois chiches) contenaient aussi de l’AMPA, un produit de dégradation du glyphosate. « Les concentrations (de glyphosate) retrouvées vont de 40 μg/kg pour une céréale du petit-déjeuner à 2 100 μg/kg pour un échantillon de lentilles sèches », relève Générations Futures.
Substance utilisée par Monsanto
« Il n’y a, pour les aliments bruts (légumineuses), pas de dépassement de limite maximale en résidus (LMR, un seuil réglementaire de concentration de résidus de produits pesticides, ndlr)», précise l’association, pour qui toutefois cette limite est « très élevée » pour les lentilles séchées (10 000 μg/kg). Il n’existe pas de LMR pour tous les aliments transformés, ajoute-t-elle.
Pour François Veillerette, porte-parole et directeur de Générations Futures, ces résultats montrent qu’il y a « urgence pour l’Union européenne à renoncer à l’usage de cette molécule (…) et à faire évoluer en profondeur son modèle agricole devenu trop dépendant des pesticides de synthèse ».
En juillet, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire fin 2017. Cette substance active entre notamment dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto. Le vote sur l’autorisation de cet herbicide controversé pourrait avoir lieu le 5 ou 6 octobre lors d’un comité d’experts.
La France a annoncé fin août qu’elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position-clé car une majorité qualifiée (55% des États membres représentant 65% de la population de l’Union) est requise dans ce dossier.
Source : http://www.leprogres.fr/france-monde/2017/09/14/du-glyphosate-trouve-dans-des-cereales-et-des-pates
Et pour finir là-dessus une petite vidéo résumant ce qu’on sait déjà mais c’est toujours bien de l’entendre dans certains medias.
« Le rapport européen a recopié les arguments de Monsanto ».
https://youtu.be/aJdDto7DTxI&t=3s
Les cinq étapes pour la domination mondiale
par Charles Hugh Smith
Vous n’avez pas besoin d’une armée pour parvenir à une domination mondiale. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un crédit bon marché pour acheter tout ce qui génère la plus haute valeur et / ou revenu.
Domination mondiale, cela sonne bien, n’est-ce pas ?
Voici comment l’obtenir en cinq étapes :
1. Transformez tout en une marchandise qui peut être échangée sur le marché mondial : terre, baux sur la terre, options pour acheter des terrains, des maisons, des bâtiments, des chambres dans les bidonvilles, le travail, des outils, des robots, l’eau, les droits sur l’eau, les droits miniers, les droits sur les lignes aériennes, les navires, les avions, le pouvoir politique, les actions des sociétés, les obligations d’État, les obligations municipales, les obligations des sociétés, les prêts étudiants qui ont été regroupés dans des instruments dérivés, les revenus des parkings des villes, l’électricité, les logiciels, la publicité, le marketing, les médias, les médias sociaux, l’alimentation, l’énergie, les assurances, l’or, les métaux, le crédit, les swaps de taux d’intérêt et, en dernier lieu, les instruments financiers qui contrôlent et / ou organisent en pyramide tous les biens et avoirs réels qui ont été marchandisés (c’est-à-dire presque tout).
Pourquoi est-ce la première étape essentielle dans la domination mondiale ? Une fois que quelque chose a été marchandisé, il peut être acheté et vendu sur le marché mondial dans des devises fiduciaires – des devises qui ne sont pas soutenues par un actif du monde réel et qui peuvent être créées ex nihilo par les banques centrales et privées.
Vous voyez la dynamique, n’est-ce pas ? Créez une monnaie-dette depuis le néant, puis utilisez cet « argent gratuit » pour acheter le monde réel. Joli tour, n’est-ce pas ? Obtenez ce moyen d’échange pour essentiellement rien (c.-à‑d. l’argent à des taux d’intérêt proches de zéro), puis échangez-le pour des biens qui produisent des biens et des services dont tout le monde a besoin ou veut.
Maintenant, nous pouvons comprendre les étapes 2 et 3 :
2. Permettre aux banques privées de créer de l’argent depuis le néant grâce au système bancaire des réserves fractionnaires. Vous connaissez l’astuce : les banques peuvent émettre 15 $ en nouveaux prêts pour chaque tranche de 1 $ en espèces qu’elles détiennent en réserve. (Selon la réglementation en vigueur, cela peut aller de 10 $ à 35 $ qui peuvent être créés et prêtés pour chaque dollar détenu dans une réserve de trésorerie).
Dans l’environnement actuel des taux d’intérêt zéro, ce nouvel argent peut être emprunté à des coûts quasi nuls par les entreprises et les financiers.
3. Établir une banque centrale ayant une capacité fondamentalement illimitée de créer de l’argent et de l’utiliser pour soutenir le secteur des banques privées. Si les banques privées sont en difficulté, pas de problème, la banque centrale est là pour les renflouer avec des lignes de crédit illimitées et une capacité illimitée de créer de l’argent neuf.
4. Affaiblir / détruire la capacité des économies locales à organiser la production et la consommation sans utiliser de monnaie-dette et fiduciaire (c’est-à-dire l’argent contrôlé et émis par les banques centrales et privées). Vous voulez échanger des marchandises commerciales avec le troc ? Oubliez cela. Vous voulez utiliser les liens sociaux plutôt que l’argent ou le crédit bancaire pour organiser la production et la consommation ? Éliminez cette possibilité. Vous voulez émettre des monnaies localement ? C’est contre la loi. Vous voulez utiliser le cash ? Mauvais, très mauvais. Tout le monde doit utiliser les banques et le crédit bancaire.
Une fois ces quatre étapes en place, la cinquième est simple :
5. Achetez tous les actifs productifs et les flux de revenus du monde avec de la monnaie-dette presque gratuite. Aucun épargnant ne peut rivaliser avec les entreprises et les financiers ayant accès à des milliards de dollars de monnaie-dette presque gratuite.
Peu importe si vous gagnez 1 000 $ ou 100 000 $ par année, vous serez dépassé.
Une fois que tout peut être acheté sur le marché mondial, et que vous avez un accès presque illimité au crédit super-bon marché, vous n’avez pas besoin d’une armée pour atteindre la domination mondiale. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’un crédit bon marché pour acheter tout ce qui génère la plus haute valeur et / ou revenu.
Charles Hugh Smith
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par cat pour Le Saker francophone
http://lesakerfrancophone.fr/les-5-etapes-de-la-domination-mondiale
Bien vu mais il manque une étape. Dans le processus présenté, on ne voit pas pourquoi un Etat accepterait de brader ses biens contre la fausse monnaie des banques de l’Etat voisin. Quelque part, il faut une étape « détruire les fondements des institutions publiques nationales ».
J’aime beaucoup The Saker. Le récent article sur les nazis comme boucs émissaires (si on m’avait dit qu’on en arriverait là …) était très juste. On voit tout de suite qu’il a un niveau d’analyse au-dessus de militants classiques comme on peut voir chez FI, Mediapart, E&R ou d’autres. On se dit que les bonnes intentions et la motivation ne suffisent pas, il faut à un moment un accès à la connaissance technicienne. Apparemment il travaillait dans le renseignement militaire. Il s’est montré récemment dans une interview (en anglais) par le Sheikh Imran Hosein. Attention : regarder ce genre de vidéo vous fait immédiatement classer « ficher S » 🙂
httpv://www.youtube.com/watch?v=pVTo5rXDCxw
Salut étienne,
Tu devrais écouter la dernière interview par jdith bernard sur hrs série de l’ami bernard : il revient sur une vrai lutte contre le racisme sans utilisation de la morale, et sur cette vision que tu as de l’extrème centre.
Vive la cotisation sociale et la destruction du crédit !
Bonjour Monsieur Chouard, ceux qui vous suivent depuis longtemps savent que vous œuvrez avec toute la meilleure volonté du monde dans un projet tout à fait louable. Cependant, ne pensez-vous pas qu’avant de dire : voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est.
Il y a donc une science à faire et à propager dans nos Sociétés, en voie d’effondrement, qui n’encouragent que la fatuité, l’égoïstes, le mensonge, l’hypocrisie, la paresse et surtout l’ignorance : il y a faire la science des réalités. Cordialement. https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/
Le peuple n’est pas con, il est simplement analphabète, handicapé et impuissant de penser son action citoyenne, car il n’y a jamais été ÉDUQUÉ. Un point fondamental serait de développer un programme pédagogique pour les futurs citoyens à enseigner dans un cadre d’écoles alternatives ou d’écoles à la maison.
Plutot que d’écoles alternatives ou d’écoles à la maison (un coup a tomber dans les griffes de la Miviludes pour dérives sectaires…), profiter de cafés ou de brasseries bon marché les samedis ou dimanche matins pour rétablir du lien social sur des bases intellectuelles ou éducatives serait une meilleure idee à mon avis…
J’ai regardé l’interview de Chouard. J’ai arrêté au moment où il explique le lien entre chômage et inflation. J’ai en effet été tellement frustré de ne pas l’avoir entendu mentionner la courbe de Phillips que j’ai arrêté le visionnage de l’entretien…
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Phillips_curve
Il est important que des mots clés rentrent dans le language courant. Sinon 1. On spolie le citoyen de base du savoir scientifique auquel il a droit et 2. On s’expose à l’accusation de complotisme…
Si vous dites dans une discussion publique que la banque centrale a fait le choix de juguler l’inflation au prix, consciemment, d’une montée du chômage, vous allez être accusé de complotisme. Si vous êtes capable de dire que non, c’est scientifiquement prouvé, et que ça s’appelle la courbe de Phillips et que c’est connu depuis les années 50, vous faites soudainement passer votre interlocuteur anticomplotiste pour un platiste accompli.
Si on n’est pas capable de jouer ce petit jeu la, on part perdant depuis le tout départ.
D’où l’importance de certains mots clés : ici, « courbe de Phillips ».
Je rage encore de ne pas l’avoir entendu dans cet entretien… sans rancune, toutefois !
Devinette :
Qu’est ce qu’un peuple ?
Réponse :
Aucune espèce ne fait en totalité peuple, de l’abeille au chimpanzé.
Et le vieux coréen du sud se sacrifia au travail, comme la fourmi ouvrière stérile, même s’il n’avait pas d’enfant, dans le holisme du grégaire. Et l’ancien patron négociant de riz, de Hyundai déshérita son fils pour ce dernier.
Comment le rusé Nietzsche a fait son peuple, qui nous vient ? Au delà de la race, la religion, la terre, la nation, et autres idoles ? Par 2 classes : Soros et Souchien.
Inter-national n’est pas supra-nationnal savait Lénine.
Lutte des classes où « Universel abstrait petit bourgeois », tu t’es fais baisé … dit le dieu jaloux d’Israël rigolard.
« le peuple est il assez con… » cela commence ainsi pour finir de dire, le peuple est « manipulé »..
Combien de fois je l’ai entendu dire. Même de la part de F.A (UPR). Pour vous dire. C’est plus simple…
Si nous avons les élites que nous avons aujourd’hui c’est tout simplement qu’une partie de la population est en phase avec ces mêmes élites. la dernière élection de mai 2017 nous le montre clairement. Arrêtez de croire que la propagande est l’alpha et l’oméga de tout.
C’est justement ce que C. GUILUY nous montre dans son livre « le crépuscule de la France d’en haut.. » Une classe qui se concentre dans les grandes villes (15 en france) sont les bénéficiaires de la « mondialisation ».
Ils concentrent une grande partie de la richesse en France et pour cette classe « la mondialisation marche du feu de dieu ». Les votes pour Macron au 2éme tour le montre d’une façon éclatante comme à Paris (90% ont voté pour Macron) et dans les autres villes importantes ce score n’est pas très éloigné. Alors manipulation ou pas. Bien sûr que non, ils sont les supports de la mondialisation et du libéralisme libertaire. Ils en sont conscients en adoptant des attitudes « d’évitement » par exemple en détournant « la carte scolaire », en vivant dans les secteurs où les loyers sont les plus élevés , etc. et en donnant des leçons à ceux qui ne réussissent pas. Une nouvelle classe bourgeoise qui avance masquée.
Pas de doute cette classe se trouve comme un poisson dans l’eau dans la mondialisation. Et ils le savent pertinemment ..
Monsieur Chouard
Bonjour.
Je vous ai connu grâce au vidéo de Fly.
J ai besoin de vous parler d urgence svp ?
Par mail par téléphone
J ai vraiment besoin d avoir votre avis svp.
Merci
Bravo et merci à toi ! Les gens partent dans tous les sens, sûr d’eux même ! Pourtant oui ! quelques fois ils feraient mieux d’avoir ce doute salutaire qu’on t’interdit d’avoir !
Tiens bon ! Nous avons besoin de toi !
L’analyse du contenu éducatif enseigné à l’école peut être un bon prisme de lecture pour répondre à cette question. Aujourd’hui les messages véhiculés sont de nature à encourager les élèves à opter pour les voies scientifiques en premier lieu, puis commerciales. La filière littéraire est définie bouchée, l’apprentissage de la chose scientifique c’est un truc de type sérieux, celui de la philosophie c’est le choix des fumeurs de joints. J’étais au lycée il y a dix ans, c’est en a peine plus édulcoré le message qui m’a été transmis. Message reçu, j’ai fait de la chimie.
Dix ans plus tard, maintenant que la situation économico-socio-(…)-environnementale commence clairement à sentir le sapin (on appréciera la cause commune et la convergence des calendriers), les connaissances (terme transformé aujourd’hui en compétences dans le débat public) acquises à l’école m’ont permis de produire durant ce laps de temps une certaine richesse, mais nullement de la questionner sur son sens, sa portée, sa légitimité…
Le cœur de ma pensée, c’est que le contenu éducatif manque clairement de morale. Les notions morales m’ont été enseignées à la va-vite, en terminale, quelques heures par semaine, et ayant déjà opté pour la voie scientifique qui adopte de faibles coefficients pour la chose des lettres et de la philosophie, la question de la morale était plutôt secondaire, ou en tout cas pas prioritaire à étudier.
On se presse dès le CP, sous un calendrier élaboré par des énarques, à acquérir au plus vite des compétences sans établir un socle solide sur l’idée du bien commun. M’est avis que si cette chose-là était patiemment inculquée et que l’enseignement y était adossé, les dérives actuelles seraient nettement moins possibles, parce qu’une partie des acteurs néfastes auraient été « désactivés » en amont, et que le peuple qui les subirait auraient les outils pour lutter plus efficacement contre.
Pour résumer mon propos, je crois qu’il n’est pas tant affaire de connerie intrinsèque du peuple, mais plutôt de la direction qu’on lui fait prendre via l’éducation. On ne doit pas la gravité de la situation actuelle (et son aggravation encore dans les temps à venir) à la bêtise innée, mais plutôt à celle acquise et confortée par un programme éducatif appauvri en morale et plutôt dénué du postulat de la nécessité de bien commun.
Du coup je pense que je rejoins votre avis M. Chouard.