Je vous lis l’un des livres les plus importants pour moi : « Le mythe du déficit » de Stephanie Kelton (2021)

16/06/2023 | 12 commentaires

Chers amis,

Je viens vous lire quelques pas­sages impor­tants d’un des trois livres qui comptent le plus pour moi : l’in­tro­duc­tion et les deux pre­miers cha­pitres du livre de Ste­pha­nie Kel­ton qui s’in­ti­tule « Le mythe du défi­cit » édi­té en 2021 par « Les liens qui libèrent ».

4e de couverture :

Le mythe du déficit

« Nous gérons notre éco­no­mie comme une per­sonne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace cour­bée en deux en per­ma­nence sous un pla­fond qui est à deux mètres cin­quante, parce qu’on l’a convain­cue que, si elle ten­tait de se redres­ser, elle subi­rait un ter­rible trau­ma­tisme crânien »

De nom­breuses convic­tions se sont enra­ci­nées dans l’i­ma­gi­naire col­lec­tif au sujet de la ques­tion du défi­cit. Ste­pha­nie Kel­ton décons­truit l’i­dée que les États doivent tenir leurs bud­gets comme des ménages, que le défi­cit prouve que l’É­tat dépense trop, que la dette publique est insur­mon­table, que les défi­cits de l’É­tat évincent l’in­ves­tis­se­ment éco­no­mique ou que les pro­grammes de pres­ta­tion sociale sont finan­ciè­re­ment insou­te­nables… Elle démontre au contraire avec brio que le défi­cit bud­gé­taire n’ap­pau­vrit pas l’É­tat, que la dette n’est pas un far­deau et que le juste niveau de dépense publique s’é­va­lue à par­tir du taux d’in­fla­tion et du niveau réel des ressources.

Cette explo­ra­tion modi­fie pro­fon­dé­ment notre com­pré­hen­sion de nom­breuses ques­tions cru­ciales : la pau­vre­té, l’i­né­ga­li­té, la créa­tion d’emplois, l’ex­ten­sion des sys­tèmes de san­té ou le chan­ge­ment cli­ma­tique. Car aujourd’­hui toute pro­po­si­tion ambi­tieuse se heurte inévi­ta­ble­ment à la for­te­resse inex­pug­nable de la ques­tion du défi­cit. Sté­pha­nie Kel­ton pro­pose donc d’i­ma­gi­ner de nou­velles poli­tiques pour pas­ser du récit du manque à celui de la possibilité…

 

Sté­pha­nie Kel­ton est pro­fes­seure d’é­co­no­mie et de poli­tiques publiques à l’U­ni­ver­si­té de Sto­ny Brook. Émi­nente figure de la théo­rie moné­taire moderne, elle conseille de nom­breux déci­deurs publics et ins­ti­tuions et est recon­nue comme une figure mon­tante de la nou­velle géné­ra­tion d’é­co­no­mistes hété­ro­doxes. The Défi­cit Myth a, dès sa sor­tie, connu un immense suc­cès aux États-Unis.

Cri­tique de Place des Libraires :

La Théo­rie moderne de la mon­naie et la nais­sance de l’é­co­no­mie du peuple
Un livre ico­no­claste, véri­table phé­no­mène figu­rant sur la liste des best-sel­lers du New York Times pen­dant de longues semaines. Saluée par la cri­tique comme l’une des plus brillantes éco­no­mistes hété­ro­doxes, figure de proue de la Théo­rie moderne de la mon­naie (TMM) – la nou­velle théo­rie éco­no­mique la plus impor­tante depuis des décen­nies –, Sté­pha­nie Kel­ton livre une ana­lyse radi­cale qui ren­verse toutes nos idées reçues sur le défi­cit, et au-delà, sur la pen­sée éco­no­mique contemporaine.

En plus du son que je vous ai enre­gis­tré (dans la vidéo ci-des­sus), je repro­duis ci-des­sous le plan détaillé du livre.

J’es­père ain­si vous don­ner l’en­vie d’a­che­ter ce livre, de le lire en entier (tout y est essen­tiel) et de le faire connaître autour de vous.

Som­maire : 

Intro­duc­tion : Un pare-chocs de choc

  1. Rien à voir avec le bud­get familial

MYTHE 1 : L’É­tat doit tenir son bud­get comme une famille.
RÉALITÉ : À la dif­fé­rence d’une famille, l’É­tat fédé­ral amé­ri­cain émet la mon­naie qu’il dépense.

La mon­naie a des émet­teurs et des utilisateurs

Le monde à l’en­vers de Mar­ga­ret That­cher : I&E —> D

Com­ment dépense l’é­met­teur de mon­naie ? D —> I&E

Pour­quoi l’É­tat se donne-t-il la peine de taxer et d’emprunter ?

Le rôle de l’emprunt dans la TMM

Res­ter dans les clous

Nos limites réelles

  1. L’im­por­tant, c’est l’inflation

MYTHE 2 : Les défi­cits prouvent que l’on dépense trop.
RÉALITÉ : Pour savoir si l’on dépense trop, regar­dez l’inflation.

Les idées cou­rantes sur l’inflation

Com­ment nous com­bat­tons l’in­fla­tion aujourd’hui

Une foi contestée

Infla­tion et chô­mage : l’ap­proche de la TMM

  1. La dette publique (qui n’existe pas)

MYTHE 3 : De toute façon, nous sommes tous endet­tés jus­qu’au cou.
RÉALITÉ : La dette publique ne crée pas le moindre far­deau financier.

Elle est énO OOO OOO OOO OOO rme !

La Chine, la Grèce et Ber­nie Madoff

Nous pour­rions la rem­bour­ser demain matin

Une vie sans la dette ?

  1. Leur défi­cit est notre excédent

MYTHE 4 : Les défi­cits de l’É­tat évincent l’in­ves­tis­se­ment pri­vé, ce qui nous appauvrit.
RÉALITÉ : Les défi­cits bud­gé­taires aug­mentent notre for­tune et notre épargne collective.

Deux seaux

Le taux d’in­té­rêt est une variable déter­mi­née par les pou­voirs publics

  1. « Gagner » dans le com­merce mondial

MYTHE 5 : Le défi­cit com­mer­cial signi­fie que l’A­mé­rique perd.
RÉALITÉ : Le défi­cit com­mer­cial de l’A­mé­rique est son excé­dent en pro­duits réels.

L’Oncle Sam secoué comme un prunier

Trois seaux

Pas de plein emploi, pas de juste commerce

La posi­tion spé­ciale du dol­lar américain

Les degrés de sou­ve­rai­ne­té monétaire

Des bois (de Bret­ton Woods) aux flammes du libre-échange

Adieu, guerre com­mer­ciale – bon­jour, paix commerciale ?

  1. Vous y avez droit !

MYTHE 6 : Les pro­grammes qui paient des pres­ta­tions sociales, comme la Social Secu­ri­ty et Medi­care, sont finan­ciè­re­ment insou­te­nables. Nous ne pou­vons plus nous les offrir.
RÉALITÉ : Du moment que l’É­tat fédé­ral s’en­gage à effec­tuer les paie­ments, il pour­ra tou­jours se per­mettre de finan­cer ces pro­grammes. L’im­por­tant est la capa­ci­té de notre éco­no­mie, sur le long terme, à pro­duire les biens et ser­vices réels dont leurs béné­fi­ciaires auront besoin.

Qui appelle-t-on « ayant droit » ?

La grande erreur de la Social Security

D’autres pro­grammes sociaux sont aus­si en danger

Com­ment il faut par­ler des droits aux pres­ta­tions sociales

  1. Les défi­cits qui comptent

Le défi­cit de bons emplois

Le défi­cit d’épargne

Le défi­cit de santé

Le défi­cit d’éducation

Le défi­cit d’infrastructures

Le défi­cit climatique

Le défi­cit de démocratie

  1. Construire une éco­no­mie pour le peuple

Le volet des­crip­tif de la TMM

Le volet pres­crip­tif de la TMM

Les dépenses obli­ga­toires automatiques

Des garde-fous pour les ajus­te­ments bud­gé­taires discrétionnaires

Pou­vez-vous ima­gi­ner une éco­no­mie du peuple ?

Remer­cie­ments

Notes

Mer­ci de le faire connaître si vous trou­vez comme moi que c’est un livre essen­tiel. Il me semble que tous les mili­tants poli­tiques se voient offrir avec ce livre une colonne ver­té­brale finan­cière qui va leur per­mettre de répondre à cette objec­tion téta­ni­sante récur­rente qui revient tout le temps. « Mais Mon­sieur, vous êtes un déma­gogue, com­ment allez vous finan­cer vos pro­jets ? ». On se fait clouer le bec sys­té­ma­ti­que­ment avec cette objec­tion qui n’est pas rai­son­nable du tout. Elle n’est pas aus­si rai­son­nable que ce qu’elle pré­tend être. Et le fait de creu­ser la ques­tion que nous n’a­vons pas besoin de l’argent des riches pour finan­cer nos acti­vi­tés et finan­cer le bien com­mun, le fait que nous ayons bien creu­sé cette idée, va nous rendre plus forts, rendre nos bagarres poli­tiques plus fortes.

Et donc, il me semble que ça jus­ti­fie que vous en par­liez autour de vous, que vous fas­siez connaître cette lec­ture peut-être, et puis sur­tout que vous le lisiez. Vous ne le regret­te­rez pas, ce sera un de vos livres les plus importants.

C’est la pre­mière fois que je m’en­re­gistre pour vous pro­po­ser un frag­ment de livre audio, alors n’hé­si­tez pas à me don­ner vos retours, vos sug­ges­tions, vos conseils, pour amé­lio­rer les suivants.

Pour un son de meilleure qua­li­té à l’a­ve­nir, il m’a été sug­gé­ré d’u­ti­li­ser un enre­gis­treur audio por­table Tas­cam DR. Un grand mer­ci aux dona­teurs qui me per­mettent d’in­ves­tir dans ce matériel.

Ami­tiés à tous.

Étienne.

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Étienne

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12 Commentaires

  1. Nicolas

    Pre­miè­red secondes écou­tées, la musique de fond para­site le message.
    Dommage…

    Réponse
    • Hamid BOULABEIZ

      Tota­le­ment d’ac­cord ! Je dirais même plus, quel dommage !

      Réponse
  2. gegelesanglier

    excellent.….… Nous tou­chons là du doigt que la « SCIENCE ECONOMIQUE » c’est d’a­bord de la POLITIQUE.….c’est-à-dire l’ex­pres­sion d’un pouvoir.…

    Réponse
  3. Rémi Ollagnier

    Pour­quoi faire de l’im­pôt si l’é­tat peut créer la mon­naie dont il a besoin ?
    Serait-ce parce qu’il faut redis­tri­buer l’argent des riches aux pauvres ?
    Mais alors pour­quoi le sys­tème per­met­trait d’a­voir des riches et des pauvres ?
    Sur notre fiche de paye, nous voyons le nombre d’heures que nous avons tra­vaillé et ce nombre est mul­ti­plié par un coef­fi­cient : le taux horaire.
    Ce taux per­met de créer une hié­rar­chie entre les indi­vi­dus. Pour­quoi ne pas le supprimer ?
    Ensuite, un inves­tis­seur gagne de l’argent en prê­tant une par­tie de son épargne.
    Comme il prend un risque et se prive de son épargne jus­qu’à ce qu’elle lui soit rem­bour­sée, il per­çoit des intérêts.
    Mais si l’é­tat peut créer de la mon­naie pour aider à la réa­li­sa­tion d’un pro­jet, les citoyens n’ont plus besoin d’investisseurs.
    Ils iront défendre leurs pro­jets auprès de l’é­tat qui n’a pas besoin des intérêts.
    Cepen­dant, l’é­tat doit véri­fier que les pro­jets se réa­lisent confor­mé­ment à ce qui avait été annoncé.
    Dans ce nou­veau sys­tème, les citoyens doivent contrô­ler quels pro­jets sont auto­ri­sés à être finan­cé par l’état.
    Sinon, le petit cercle d’a­mis qui auront ce pou­voir réa­li­se­ront tous leurs pro­jets, et les autres pour­raient ne rien avoir.
    Des ques­tions res­tent en sus­pens comme l’ac­cès aux ressources.
    Notre pla­nète n’é­tant pas infi­nie, il faut gérer les ressources.
    Elles doivent être par­ta­gées et per­sonne ne devrait pou­voir les accu­mu­ler au détri­ment de tous.
    Il faut réflé­chir sur la limite à fixer à l’é­tat pour ache­ter des ressources.
    Une autre ques­tion concerne les échanges avec les autres pays. Il faut pou­voir échan­ger et gérer les entrées/sorties de notre monnaie.
    Mais il faut réflé­chir sur ce que nous auto­ri­sons aux per­sonnes étran­gères qui pos­sèdent notre monnaie.
    Mon­sieur Chouard, c’est pas­sion­nant de vous écouter.

    Réponse
  4. Philippe Lebourg

    Il existe une autre théo­rie : la théo­rie rela­tive de la mon­naie (TRM), inven­tée par un Fran­çais ces der­nières années (écrite en 2010 par Sté­phane Laborde,) et mise en œuvre dans la créa­tion de la mon­naie libre sous la forme de la June (Ğ1).
    http://​trm​.crea​tion​mo​ne​taire​.info/
    et
    https://duckduckgo.com/?q=TRM+th%C3%A9orie+relative+de+la+monnaie+&t=fpas&ia=web
    Elle met fin à l’argent-dette qui carac­té­rise nos sys­tèmes finan­ciers à créa­tion moné­taire cen­tra­li­sée. À quand un article là-des­sus ? Cela me paraî­trait judi­cieux là où l’on se pré­oc­cupe de souveraineté…
    Affectueusement.

    Réponse
    • Rémi Ollagnier

      La Ğ1 est inté­res­sante, mais ne solu­tionne pas tous les problèmes.
      Comme j’ai essayé de l’ex­pli­quer ici https://​forum​.mon​naie​-libre​.fr/​t​/​l​i​e​n​-​a​u​-​t​e​m​p​s​/​1​9​0​0​/24, les per­sonnes qui ont des biens feront de la loca­tions pour avoir des entrées d’argent régu­lier. De cette façon, vous contour­nez le prin­cipe de la Ğ1.
      Nous voyons aujourd’­hui que l’é­tat cherche de plus en plus à mettre les citoyens en situa­tion de dépendance.
      Plus le citoyen reçoit des aides et moins il a de liber­té. Par exemple, le bail réel soli­daire (BRS) est une astuce pour faire payer les gens toute leur vie ou pou­voir ne pas renou­ve­ler le bail.
      Chaque citoyen devrait pou­voir vivre de son tra­vail sans avoir besoin d’aide.
      Pro­gres­si­ve­ment, nous reve­nons au Moyen Âge ou les pay­sans tra­vaillaient la terre des seigneurs.

      Réponse
  5. ève Aquablue03

    Si on a besoin d’ argent pour faire tour­ner la pla­nète , on peut emprun­ter à quel­qu’un qui est fau­ché et qui dit pou­voir finan­cer ? .….…..Com­ment prê­ter quand on n’a pas ??? Naïve , oui , sûre­ment ! Quand en 73 ils ont fait leur salade sans la sauce , ceux qui ont man­gé et ava­ler jus­qu’ aux fro­mages se sont faits arna­quer ! Qu’ on nous raconte que leur des­sert est dû , nous ne sommes pas si conci­liants ! Ils ne se feront pas un mate­las des trois mille mil­liards sur le dos des  » pauvres  » ! La colère est dans le fond des coeurs et les têtes sont chaudes ! Ils devront racler jus­qu’au fond de leurs poches de radins parvenus.…..leurs richesses sont notre défi­cit ! Ce sont eux qui abusent ! Qu’ils se débrouillent entre nan­tis , le tout n’é­tant pas si simple .

    Réponse
  6. ève Aquablue03

    Mer­ci pour avoir opté sur cette formule !

    Réponse
  7. Jacques

    Sup­pri­mer le capi­tal et donc la mon­naie, sys­tème en fin de vie.

    Réponse
  8. FLORENCE AMROUCHE

    Sup­pri­mer tous les médi­ca­ments inutiles et dan­ge­reux . Idem pour les vac­cins . Gar­der seule­ment les médi­ca­ments essen­tiels ( liste de l’OMS ) et on rédui­ra les dépenses de san­té cor­res­pon­dant à 11% de notre PIB .
    Chan­ger la légis­la­tion sur les bre­vets et faire dis­pa­raître le mono­pole des mul­ti­na­tio­nales sur le vivant .
    Don­ner la prio­ri­té aux pro­duits fran­çais , en exo­né­rant de la TVA .
    Sor­tir de l’UE au plus vite et de l’hégémonie américaine .

    Réponse
  9. UNIK

    Tout le voca­bu­laire est biai­sé , même celui de la « véné­rable dame »
    Le sys­tème colo­niale ame­ri­kain n’a jamais été kasher et ne le sera jamais, parce que la légi­ti­mi­té des gou­ver­nant, des occu­pants est nulle !

    Réponse
  10. Incognitototo

    Il y a les théo­ries éco­no­miques pour sou­te­nir des posi­tions poli­tiques, mais rap­pe­lons que les théo­ries ne sont exactes que dans le stricte cadre dans lequel elles ont été énoncées.

    Mais il y a aus­si le point de vue stric­te­ment poli­tique qui n’a pas besoin des théo­ries éco­no­miques pour se jus­ti­fier et il en est ain­si pour les défi­cits et en consé­quence les dettes d’État :
    – une dette n’est vrai­ment signi­fi­ca­tive (et dan­ge­reuse) qu’au regard des actifs qui la couvre ou pas. Ou autre­ment dit, la sol­va­bi­li­té d’un pays ou de qui­conque doit sur­tout s’a­na­ly­ser en fonc­tion des actifs sus­cep­tibles de la cou­vrir ou pas. Mais là, c’est « étrange », je n’ai jamais trou­vé aucun chiffre qui ne soit pas des extra­po­la­tions… et pour­tant ils doivent bien exis­ter quelque part, à croire que les puis­sants et les États ne veulent pas qu’on sache.
    – je ne suis pas sûr qu’es­ti­mer la dette en fonc­tion du PIB d’un pays soit signi­fi­ca­tif, parce qu’a­près tout un ménage qui s’en­dette de 4 à 5 ans de son salaire, ça n’est pas si grave. C’est plu­tôt les actifs qui couvre l’en­det­te­ment, ain­si que la charge de la dette et com­ment elle se répar­tit entre capi­tal et inté­rêts et sur com­bien de temps qui peut dire si c’est sou­te­nable ou pas.
    – il y a des solu­tions pour tout : quand les États vou­dront bien trai­ter le pro­blème de leur dette, et sans même enva­hir les para­dis fis­caux opaques, ça serait assez simple d’al­ler récu­pé­rer l’argent là où il s’est « éva­dé » ; pour la France sur 10 ans ça repré­sente 50 % de sa dette publique.
    – clai­re­ment quand on constate les niveaux de dette au regard de la fis­ca­li­té dégres­sive qui est celle des plus riches, c’est vrai­ment un scan­dale ; et ce d’au­tant plus que ce sont eux qui nous reprête l’argent avec inté­rêts de ce qu’ils n’ont pas payé en impôts.

    Bref, je refu­se­rai tou­jours de faire de la dette un problème.
    Avec un tout petit peu de volon­té poli­tique – sans même avoir besoin de la jus­ti­fi­ca­tion d’une théo­rie éco­no­mique – c’est un pro­blème qui peut se régler très rapi­de­ment. Mais évi­dem­ment, nos gou­ver­ne­ments qui sont à plat ventre devant les finan­ciers et les riches ne sont pas près d’y mettre bon ordre.

    Cela dit mer­ci, ta for­mule de lec­ture est bonne, mais beau­coup trop longue. Prends exemple sur ce que fait Élu­cid pour leur recen­sion de bou­quins ; pour moi, c’est le bon for­mat. Cela dit, j’ai un pro­blème per­son­nel, si je n’ai pas déjà lu le bou­quin pré­sen­té par moi-même, en géné­ral son audio ne m’in­cite pas (par pure paresse) à ache­ter le bouquin.

    Bien ami­ca­le­ment.

    Réponse

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