Important : Signez les pétitions officielles pour le RIC Constituant à l’Assemblée nationale

3/11/2024 | 2 commentaires

Espoir RIC publie régu­liè­re­ment des péti­tions pour contraindre les dépu­tés de la Com­mis­sion des lois à les exa­mi­ner publi­que­ment et argu­men­ter sur les rai­sons pour les­quelles ils refusent de don­ner le pou­voir aux citoyens et faire de la France une véri­table Démocratie.

Cette fois, la pro­po­si­tion est sépa­rée en deux péti­tions. L’une pour que les révi­sions consti­tu­tion­nelles ne puissent être faites que par réfé­ren­dum, ce qu’on appelle en Suisse le « Réfé­ren­dum Obli­ga­toire ». Cette pro­cé­dure pour­rait béné­fi­cier d’un plus large sou­tien par­mi les groupes à l’Assemblée. L’autre péti­tion est pour que les révi­sions consti­tu­tion­nelles puissent être à l’initiative des citoyens : le RIC Consti­tuant (appe­lé en Suisse « Ini­tia­tive Popu­laire ». Ce RIC, éla­bo­ré par Yvan Bachaud, a des moda­li­tés très par­ti­cu­lières qui visent à ce que les dépu­tés ne puissent dis­po­ser d’arguments avouables pour refu­ser la mise en place de cette procédure.

Signez ces deux péti­tions impor­tantes pour le débat constituant :

Objec­tif : 5 000 signa­tures avant fin décembre pour un exa­men en com­mis­sion des lois en janvier

Tout savoir sur ces pétitions

Guide pas à pas pour signer

Pour aider à la dif­fu­sion des péti­tions, vous pou­vez la trans­mettre à votre car­net d’adresse et par­ta­ger les publi­ca­tions suivantes :
Face­book    Twit­ter (X)    Ins­ta­gram    Tele­gram

➜ Par mes­sage pri­vé, par cour­riel ou par texto

Copiez/collez ou ins­pi­rez-vous de ce mes­sage pour le trans­fé­rer à vos contacts démocrates !

Bon­jour,

Voi­ci deux péti­tions offi­cielles qui vont per­mettre que la maî­trise de la Consti­tu­tion par les citoyens soit débat­tue à l’Assemblée nationale.

1) Réfé­ren­dum Obli­ga­toire pour toute révi­sion de la Constitution
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i‑2483

2) Ini­tia­tive Citoyenne des révi­sions constitutionnelles
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i‑2491

Pour en savoir plus sur la démarche, voir la page expli­ca­tive : https://​espoir​-ric​.fr/​p​e​t​i​t​ion

Si tu peux signer ces 2 péti­tions et les par­ta­ger, cela nous aide­ra beau­coup ! Elles seront exa­mi­nées en jan­vier à la Com­mis­sion des lois consti­tu­tion­nelles de l’Assemblée nationale.

Il y a un guide pas à pas pour signer ici : https://​espoir​-ric​.fr/​s​i​g​ner 

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Étienne

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2 Commentaires

  1. Icare

    Je me demande bien com­ment ça se passe à ces ate­liers. Cela ne m’é­ton­ne­rait pas qu’il en res­sort des choses inté­res­santes. En fait, le pro­blème tient à une don­née très simple : la réa­li­té est voi­lée par un sac de nœud de mots com­pli­qués. Je vais prendre un exemple idiot : La jus­tice. La plu­part des gens pensent que la jus­tice relève de la ques­tion du bien ou du mal, ou à mini­ma d’une forme d’é­thique. Pour­tant, aujourd’­hui la jus­tice au sens natio­nal n’a abso­lu­ment rien à voir avec cette ques­tion, dans le sens où le mot cache une autre réa­li­té. En effet, ce que l’on appelle jus­tice dans ce pays, c’est en véri­té l’ordre, pré­ci­sé­ment public. La jus­tice ne vise qu’à régu­ler l’ordre public : le droit ne se base pas sur une éthique (ou très peu), ni sur une défi­ni­tion du bien et du mal (là c’est cer­tain, il n’y en a pas), le droit se base sur la loi, donc l’ordre. Ain­si la « jus­tice » ne ren­dra jamais jus­tice, elle ne fera que régu­ler, et elle se fiche bien de savoir si l’ordre est bon ou mau­vais. Et une fois qu’on le sait, on se pro­tège des dés­illu­sions, ou bien on peut com­men­cer à pen­ser une alter­na­tive. C’est une chose dont je me suis aper­çu en dis­cu­tant, un peu sur le prin­cipe des assem­blées consti­tuantes. Et je pense qu’il faut abso­lu­ment décons­truire l’en­tiè­re­té des concepts pour com­prendre en un clin d’oeil ce qu’ils sont, et donc ajus­ter notre posi­tion par rap­port à ces der­niers. Tenez, par exemple, on peut me dire ce que l’on veut, me pré­sen­ter tous les éco­no­mistes et alter-éco que l’on veut, il n’y a pas une per­sonne fichue de me dire ce qu’est l’argent, véri­ta­ble­ment. Alors que je suis cer­tain que la réponse existe (il fau­drait que j’y réflé­chisse un de ces quatre, on y croit, déjà, il m’ap­pa­rait évident que c’est une réa­li­té à plu­sieurs niveaux). C’est pareil pour la science, si tu sais pas que la ther­mo­dy­na­mique c’est la science de l’éner­gie, ben tu vas beau­coup moins vite (bon cet exemple est pour­ri, ok). CLARIFICATION ! C’est le tra­vail des phi­lo­sophes normalement…

    Réponse
  2. Icare

    D’ailleurs je me pose une ques­tion… je ne veux pas entrer dans un délire sec­taire, sin­cè­re­ment, la ques­tion a du sens.
    Quid de l’u­ni­ver­sel pour une assem­blée consti­tuante (pour ne pas dire spi­ri­tuel)? Je m’explique.
    Dans notre consti­tu­tion, le bien et le mal ne sont pas défi­nis, on pour­rait même dire qu’il n’y a rien de défi­ni : la consti­tu­tion nous per­met des choses, mais elle ne dit pas qui nous sommes, ni dans quelle direc­tion nous devons aller. Si nous n’ins­cri­vons pas noir sur blanc nos valeurs, celles aux­quelles nous croyons, com­ment pour­rions nous rendre jus­tice ? Pour que la jus­tice passe de la régu­la­tion d’un ordre public à la régu­la­tion d’un ordre cos­mique, d’un bien ou d’un mal (au moins qu’elle essaye, qu’elle prenne posi­tion), il faut que la consti­tu­tion ou une branche déri­vée prenne posi­tion sur le sujet. Aujourd’­hui, il est seule­ment inter­dit de tou­cher à des mineurs, mais il n’est pas dit que c’est mal… déso­lé pour l’exemple, mais je crois qu’il est juste (je ne suis pas allé véri­fier les lois sur le sujet, instinct).
    C’est une ques­tion de sens donc. Évi­dem­ment, nous pou­vons nous trom­per sur le sens, mais il faut avoir le cou­rage de se pro­non­cer. Par le pas­sé, c’est la reli­gion qui s’oc­cu­pait de cette ques­tion, et les choses avaient un sens, pas tou­jours bon (il avait le mérite d’exis­ter). On peut craindre un retour du reli­gieux dans le mau­vais sens du terme, mais non, là aus­si des alter­na­tives existent.
    En véri­té, la ques­tion est simple : com­ment s’ou­vrir un pays à la dimen­sion uni­ver­selle – et non plus seule­ment publique – sans l’en­fer­mer dans un sys­tème de croyance qui contraint exces­si­ve­ment l’in­ti­mi­té des individus ?
    C’est impor­tant, parce que sans cette dimen­sion plus per­sonne ne croit en rien : on ne déra­di­ca­lise pas un membre de daesh en lui fai­sant lire des choses sur les valeurs de la république.
    Pour moi la solu­tion existe, bien que je pei­ne­rais à la for­mu­ler de manière claire, en voi­ci donc un aper­çu, en un mot.
    La méta­phy­sique. Pour ce qu’elle est vrai­ment : un ques­tion­ne­ment sur la réa­li­té, et de sur­croit une prise de posi­tion sur la réa­li­té envi­sa­gée au regard de nos avan­cées. Nous devons nous inves­tir publi­que­ment des mys­tères du réel, et on peut le faire d’une manière laïque : en pré­sen­tant cela comme une science et une phi­lo­so­phie. Avec tout le bagage que pos­sède la France… purée, elle pour­rait mettre de l’ordre dans le monde sur ces ques­tions. Parce que ces mys­tères peuvent être réso­lus et ins­crits dans la pierre. Cer­tains le sont déjà, le bien, le mal, tout ça, y’a déjà foul­ti­tude de réponses (pas tout, évi­dem­ment). Suf­fi­rait de chercher.
    Irréa­li­sable, je sais… Pour­tant les types de daesh ils sup­por­te­raient pas un entre­tien de 5 minutes avec cer­tains non-musul­mans (la méta­phy­sique lors­qu’elle est bonne embrasse toutes les religions).

    Réponse

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