Espoir RIC publie régulièrement des pétitions pour contraindre les députés de la Commission des lois à les examiner publiquement et argumenter sur les raisons pour lesquelles ils refusent de donner le pouvoir aux citoyens et faire de la France une véritable Démocratie.
Cette fois, la proposition est séparée en deux pétitions. L’une pour que les révisions constitutionnelles ne puissent être faites que par référendum, ce qu’on appelle en Suisse le « Référendum Obligatoire ». Cette procédure pourrait bénéficier d’un plus large soutien parmi les groupes à l’Assemblée. L’autre pétition est pour que les révisions constitutionnelles puissent être à l’initiative des citoyens : le RIC Constituant (appelé en Suisse « Initiative Populaire ». Ce RIC, élaboré par Yvan Bachaud, a des modalités très particulières qui visent à ce que les députés ne puissent disposer d’arguments avouables pour refuser la mise en place de cette procédure.
Signez ces deux pétitions importantes pour le débat constituant :
Objectif : 5 000 signatures avant fin décembre pour un examen en commission des lois en janvier
Pour aider à la diffusion des pétitions, vous pouvez la transmettre à votre carnet d’adresse et partager les publications suivantes :
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Copiez/collez ou inspirez-vous de ce message pour le transférer à vos contacts démocrates !
Bonjour,
Voici deux pétitions officielles qui vont permettre que la maîtrise de la Constitution par les citoyens soit débattue à l’Assemblée nationale. 1) Référendum Obligatoire pour toute révision de la Constitution 2) Initiative Citoyenne des révisions constitutionnelles Pour en savoir plus sur la démarche, voir la page explicative : https://espoir-ric.fr/petition Si tu peux signer ces 2 pétitions et les partager, cela nous aidera beaucoup ! Elles seront examinées en janvier à la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale. Il y a un guide pas à pas pour signer ici : https://espoir-ric.fr/signer Merci ! |
Je me demande bien comment ça se passe à ces ateliers. Cela ne m’étonnerait pas qu’il en ressort des choses intéressantes. En fait, le problème tient à une donnée très simple : la réalité est voilée par un sac de nœud de mots compliqués. Je vais prendre un exemple idiot : La justice. La plupart des gens pensent que la justice relève de la question du bien ou du mal, ou à minima d’une forme d’éthique. Pourtant, aujourd’hui la justice au sens national n’a absolument rien à voir avec cette question, dans le sens où le mot cache une autre réalité. En effet, ce que l’on appelle justice dans ce pays, c’est en vérité l’ordre, précisément public. La justice ne vise qu’à réguler l’ordre public : le droit ne se base pas sur une éthique (ou très peu), ni sur une définition du bien et du mal (là c’est certain, il n’y en a pas), le droit se base sur la loi, donc l’ordre. Ainsi la « justice » ne rendra jamais justice, elle ne fera que réguler, et elle se fiche bien de savoir si l’ordre est bon ou mauvais. Et une fois qu’on le sait, on se protège des désillusions, ou bien on peut commencer à penser une alternative. C’est une chose dont je me suis aperçu en discutant, un peu sur le principe des assemblées constituantes. Et je pense qu’il faut absolument déconstruire l’entièreté des concepts pour comprendre en un clin d’oeil ce qu’ils sont, et donc ajuster notre position par rapport à ces derniers. Tenez, par exemple, on peut me dire ce que l’on veut, me présenter tous les économistes et alter-éco que l’on veut, il n’y a pas une personne fichue de me dire ce qu’est l’argent, véritablement. Alors que je suis certain que la réponse existe (il faudrait que j’y réfléchisse un de ces quatre, on y croit, déjà, il m’apparait évident que c’est une réalité à plusieurs niveaux). C’est pareil pour la science, si tu sais pas que la thermodynamique c’est la science de l’énergie, ben tu vas beaucoup moins vite (bon cet exemple est pourri, ok). CLARIFICATION ! C’est le travail des philosophes normalement…
D’ailleurs je me pose une question… je ne veux pas entrer dans un délire sectaire, sincèrement, la question a du sens.
Quid de l’universel pour une assemblée constituante (pour ne pas dire spirituel)? Je m’explique.
Dans notre constitution, le bien et le mal ne sont pas définis, on pourrait même dire qu’il n’y a rien de défini : la constitution nous permet des choses, mais elle ne dit pas qui nous sommes, ni dans quelle direction nous devons aller. Si nous n’inscrivons pas noir sur blanc nos valeurs, celles auxquelles nous croyons, comment pourrions nous rendre justice ? Pour que la justice passe de la régulation d’un ordre public à la régulation d’un ordre cosmique, d’un bien ou d’un mal (au moins qu’elle essaye, qu’elle prenne position), il faut que la constitution ou une branche dérivée prenne position sur le sujet. Aujourd’hui, il est seulement interdit de toucher à des mineurs, mais il n’est pas dit que c’est mal… désolé pour l’exemple, mais je crois qu’il est juste (je ne suis pas allé vérifier les lois sur le sujet, instinct).
C’est une question de sens donc. Évidemment, nous pouvons nous tromper sur le sens, mais il faut avoir le courage de se prononcer. Par le passé, c’est la religion qui s’occupait de cette question, et les choses avaient un sens, pas toujours bon (il avait le mérite d’exister). On peut craindre un retour du religieux dans le mauvais sens du terme, mais non, là aussi des alternatives existent.
En vérité, la question est simple : comment s’ouvrir un pays à la dimension universelle – et non plus seulement publique – sans l’enfermer dans un système de croyance qui contraint excessivement l’intimité des individus ?
C’est important, parce que sans cette dimension plus personne ne croit en rien : on ne déradicalise pas un membre de daesh en lui faisant lire des choses sur les valeurs de la république.
Pour moi la solution existe, bien que je peinerais à la formuler de manière claire, en voici donc un aperçu, en un mot.
La métaphysique. Pour ce qu’elle est vraiment : un questionnement sur la réalité, et de surcroit une prise de position sur la réalité envisagée au regard de nos avancées. Nous devons nous investir publiquement des mystères du réel, et on peut le faire d’une manière laïque : en présentant cela comme une science et une philosophie. Avec tout le bagage que possède la France… purée, elle pourrait mettre de l’ordre dans le monde sur ces questions. Parce que ces mystères peuvent être résolus et inscrits dans la pierre. Certains le sont déjà, le bien, le mal, tout ça, y’a déjà foultitude de réponses (pas tout, évidemment). Suffirait de chercher.
Irréalisable, je sais… Pourtant les types de daesh ils supporteraient pas un entretien de 5 minutes avec certains non-musulmans (la métaphysique lorsqu’elle est bonne embrasse toutes les religions).