Je serai à Gradignan, en Gironde, le 13 avril prochain pour des ateliers constituants d’un genre nouveau en matinée, suivis d’une conférence sur le thème de l’instauration d’une première démocratie.
5 tables de 10 personnes réfléchiront sur un sujet donné pour rédiger un article de la Constitution.
Soyez acteur (assis aux tables) ou réacteur pouvant circuler autour des différentes tables, prendre des notes et soumettre des idées pendant la restitution.
Un food truck sera présent pour un repas chaud à partir de 13h : poulet mariné ou burger avec frites pour 12 euros. Si vous voulez un repas, prenez un billet repas en plus de votre participation pour savoir si on a assez de monde pour le food truck.
Devenons acteurs et ne restons plus spectateurs 😉
Le nombre de places étant limité, les inscriptions sont obligatoires
(pensez à réserver le food truck pour la pause déjeuner si vous ne prévoyez pas de pique-nique)
OBS : il faut s’inscrire séparément aux deux événements
Atelier constituant acteur / réacteur (9h à 13h)
inscription : https://www.eventbrite.fr/e/871761651567
Conférence (15h-18h)
inscription : https://www.eventbrite.fr/e/871764881227
Les révolutionnaires du 20ème siècle appelaient le peuple à désigner des délégués révocables pour que le peuple ait le pouvoir
C’est le peuple en prenant le pouvoir dans des zones de plus en plus grandes qui imposait ses institutions anticonstitutionnelles.
Les ateliers constituants sont des armes de la bourgeoisie ayant dissuadé 25 millions de Français de désigner 1 million de délégués de base #1pour25
Il suffirait que 40 000 de ces délégués choisissent LEUR MINISTRE pour former un gouvernement révolutionnaire
La bourgeoisie, depuis la révolution française, s’est appuyée sur les constitutions dont elle avait impulsé l’écriture pour profiter de son pouvoir.
Seule l’écriture de celle de 1793 lui avait échappé, alors, elle ne l’a jamais promulguée.
Les ateliers constituants sont des ateliers de remise en cause de cette domination.
Pour autant, les ateliers constituants auxquels participent des volontaires, non représentatifs de la population, et soumis à la doxa des médias ou de tels ou tels groupe ne peuvent s’autoproclamer légitimes à constituer pour la population, ou alors de façon provisoire, pour créer une constitution qui comme la CPT (Constitution Provisoire de Transition) peut permettre la mise en place des conditions permettant à une assemblée constituante tirée au sort d’écrire démocratiquement la Constitution qui la remplacera.
POUR Etienne : J’ai écouté votre conférence du 13 avril. Excellente. Mais j’ai 2 critiques
1 Le dol n’ a de sens juridique que pour un contrat privé. Un referendum (cf 1992) n’est pas un contrat commercial. Admettons que c’en soit un. Il faut TOUT lire y compris les articles écrits en petits caractères. La tromperie a été médiatique, mais Ph Seguin s’était exprimé. Et vous très bien en 2005.
2. Votre proposition de chercher des gens « valeureux » pour des commissions « citoyennes » tirées au sort peut marcher pour une petite commune mais pas à l’échelle d’un Etat. Je propose de tirer au sort parmi ceux qui NE SE SONT PAS ABSTENUS dans les 3 scrutins précédents. Plutôt que de rendre le vote obligatoire, il faut donner de l influence à ceux qui se dérangent pour voter.
Autres points sur les commissions de contrôle par les citoyens :
– La participation d’un tiré au sort est-elle obligatoire, comme pour les jurés ? Des charges familiales ou professionnelles peuvent être un motif légitime de refus. Qui en décidera ? Aussi la santé.
– Où auront lieu les réunions ? Je suis hostile aux visio-conférences.
Le courrier électronique pourra être utile pour finaliser un texte.
– Séances bloquées sur plusieurs jours ? Il faudra laisser aussi le temps de la réflexion et de la documentation entre les séances.
– Taille des commissions ? Pour l’efficacité des débats : ni trop grande, ni trop petite (le hasard peut aboutir à un biais ; doit-on mettre des quotas comme pour un sondage ?). 40 est peut-être un bon nombre. Chaque commission désignera son président et son secrétaire. Un AN de 577 membres est inutilement grande. Celle de l Inde a le même effectif !
– Coût des déplacements ? A la charge de qui ?
– Qui organise la désignation ? Il faudra un secrétariat pour chaque commission, qui préparera la documentation de façon objective. Faut-il une « pré-commission » ?
– Il y aura sans doute des commissions permanentes (par ex. pour le contrôle des médias ; quelle fréquence de réunions ?) et d’autres ponctuelles (sur un projet de loi particulier).
– Proposition : Nul ne peut participer à 2 commissions permanentes (ça complique la désignation).