J’aime cet homme.
De mon point de vue, c’est le penseur vivant le plus important pour nous en ce moment.
L’espoir institutionnel qu’il décrit — projet pensé autour de l’expérience réussie, déjà là, du régime général de la Sécurité sociale et de la Fonction publique — est extrêmement prometteur et entraînant. Vivifiant. Stimulant.
Nous devrions tous avoir étudié ses travaux.
Nous nous défendrions mieux contre l’arbitraire triomphant des marchands.
Étienne.
Il me semble que Bernard Friot est en retard d’une guerre.
Certes la grève ferait du tort aux « petits » (tout est relatif) propriétaires, mais eux aussi sont soumis aux contraintes du système…
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Le Pouvoir, avec un P majuscule, est aux mains des ultras riches qui se moquent totalement des travailleurs. Le pays pourrait s’arrêter qu’ils ne seraient aucunement perturbés. Mieux, cela les aiderait dans leur funeste projet de réduire massivement la population. Cinq cent (500) millions de travailleurs sur la planète entière suffirait grandement à satisfaire leurs fantasmes les plus fous.
Le problème n’est plus du tout le même que celui d’il y a 50 ans.
Pour le comprendre je vous invite à lire « Capitalisme – Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après. »
PDF gratuit : https://bit.ly/4capitalisme
Fond du sujet, en bref : Les Ressources planétaires sont exploitées à seule fin d’en tirer du profit, sans considération pour le désastre écologique et social qui en résulte. Cette logique n’est plus supportable. Le système économique doit désormais servir la restauration des écosystèmes.
Aussi réactionnaire, et aujourd’hui invraisemblable, que cela puisse paraître, il est impératif de transférer la propriété des Ressources premières à des « collectifs citoyens actionnaires ». En effet, seules de pareilles structures pourraient être en capacité de les préserver dans l’intérêt de tous, et décider de leur utilisation, avec le concours des banques centrales.
Des entreprises publiques et privées toujours motivées par le profit, mais dans le cadre de ce nouveau système, exécuteraient les immenses tâches à accomplir.
À 1:03:00 mobilisation massive, la tête des syndicats nous trahissent, « on ne peut pas simplement trouver qu’en face ils sont forts, c’est peut être nous qui nous trompons dans nos mots d’ordre ». Juste une question de mots d’ordre ? Ça paraît un peu faible. Bernard voudrait-il faire un atelier constituant (et est-ce à inscrire dans la constitution, est ce un pouvoir à limiter). En tout cas, ça serait très intéressant de bâtir un syndicat où il est impossible de trahir, où la base surveille et peut changer la tête dès que nécessaire.
Syndicat gj ?
Réaction à ce qui vient d’être écrit ci dessus, nul besoin de collectifs pour transférer la propriété des ressources premières , quand le coeur du problème est précisément la propriété des outils de production indispensables aux matières premières et sa gestion qui doivent être de la seule responsabilité et propriété des travailleurs avec les outils de production, quand dans le même temps les citoyens qui ont montré leur détermination par les urnes, exigent le ric constituant proposition amenée en septembre par le député Jean Lasalle qui a été jusqu’à l’engagement impératif (engagement politique) devant notaire et en public, de donner tous ses biens si cet engagement n’était pas validé avant le 12 juin date du premier tour des législatives, nous pouvons dès lors, engager des mouvements sociaux pour défendre cette proposition qui est centrale pour recouvrer notre souveraineté, notre puissance politique, qui est bien le problème central à cette idéologie néolibérale qui sévit sous la forme d’une ploutocratie qui ne connait que le rapport de force et non le consensus par le dialogue social, le malaise étant bien intérieur, et dû au mythe du suffrage universel que constitue la démocratie sélective instaurée et constituée par la bourgeoisie du 17 siècle qui s’est enrichie considérablement et pour qui la nouvelle répartition des richesses appelle une nouvelle répartition du pouvoir, cette phrase est d’ailleurs attribué à Barnave, le théoricien de la révolution Française.
Frankel,
Par « collectifs citoyens actionnaires » j’ai voulu souligner que la gestion des ressources premières était l’affaire de collectivités de tous niveaux, de la commune au monde entier en passant par les nations.
Ces collectifs seraient composés de citoyens (Car avant d’être un travailleur on est un citoyen), et actionnaires car ils décideraient des finalités de l’économie.
Leur rôle ne se limiterait pas à gérer les entreprises, mais à définir leur activité dans une perspective globale.
(Ceci est exposé dans le livre en lien dans le 1er post)