Courageuse Tatiana Ventôse (personnalité remarquable de la gauche radicale) : « Choisis ton camp, camarade ! »

19/04/2022 | 11 commentaires

Mon com­men­taire :

Je trouve cette réflexion pro­fonde, et pour tout dire, bouleversante.

APPEL À LA RETRANSCRIPTION :
Ce serait bien de retrans­crire cette vidéo et d’en publier le texte écrit, pour nous aider à fixer ses idées et à les dis­cu­ter une à une.

L’ap­pel de Jean-Luc Mélen­chon à voter Macron (indi­rec­te­ment mais clai­re­ment) dès le soir du pre­mier tour, sans hési­ter, tout de suite et avec même une grande insis­tance, a été une vraie baffe, la révé­la­tion d’une tra­hi­son, l’a­veu que cette for­mi­dable oppo­si­tion était factice.

On est donc à mille lieues de l’es­prit du Conseil Natio­nal de la Résis­tance où les gaul­listes mau­ras­siens (de l’ac­tion fran­çaise) et les com­mu­nistes (mar­xistes) avaient mis l’in­té­rêt géné­ral du pays au-des­sus de leurs haines mutuelles le temps d’une résis­tance au pire. Rien de tel ici : ce qu’on appelle « la gauche » nous appelle à voter Macron… Au secours !

Dans ce choix cor­né­lien que nos ins­ti­tu­tions mau­dites nous imposent (avec un scru­tin uni­no­mi­nal détes­table) entre deux per­sonnes qu’on ne veut PAS — et même qu’on redoute par­ti­cu­liè­re­ment —, la sagesse popu­laire conseille : « entre deux maux il faut choi­sir le moindre ».

Il me semble qu’i­ci, le moindre mal (entre deux per­sonnes dont tout le monde peut redou­ter de ter­ribles abus de pou­voir), c’est la per­sonne contre laquelle il y aura le plus de digues, le plus de rem­parts, le plus de contre-pou­voirs.

Cha­cun fera bien comme il veut, mais moi je ne m’abs­tien­drai pas : #Tout­Sauf­Ma­cron.

Et advienne que pourra.

Étienne.


PS : en com­plé­ment, sur le bilan réel et tan­gible du can­di­dat le plus extrême que la droite ait jamais pro­mu depuis 1945 — et que « la gauche » nous appelle donc (et vio­lem­ment) à réélire (!) —, je vous signale ça :

Formulaire d’engagement de responsabilité pour ceux qui votent Macron (directement ou indirectement) :

Conditions générales du vote Macron 17 avril 2022

 

Il manque, à ce bilan (partiel) du passé, des promesses de durcissement pour l’avenir : 

  • Retraite pro­mise à 65 ans (!),
    _
  • Injec­tions for­cées à vie (« vac­cins » obli­ga­toires) de pro­duits dan­ge­reux (alors qu’on avait pen­du les méde­cins nazis pré­ci­sé­ment pour avoir fait ça),
    _
  • Pass arbi­traire pour avoir accès à tout,
    _
  • Mort sociale (« sus­pen­sion ») des oppo­sants poli­tiques,
    _
  • Sur­veillance géné­rale et « cré­dit social » arbi­traire à la chi­noise,
    _
  • Guerre per­ma­nente (pour nous enrô­ler comme des enfants à la manière de la mafia), avec un « Conseil de défense », incons­ti­tu­tion­nel, opaque et invé­ri­fiable (pas de liste des pré­sents, pas de compte ren­du, pas de ver­ba­tim, aucun contrôle pos­sible, aucune res­pon­sa­bi­li­té à craindre, l’ar­bi­traire chi­mi­que­ment pur),
    _
  • Des­truc­tion des ser­vices publics (après les avoir asphyxiés finan­ciè­re­ment) et de la fonc­tion publique,
    _
  • Endet­te­ment public crois­sant et sans fin, et DONC effon­dre­ment de la dépense publique, et DONC chômage,
    _
  • « Libre-échange » endur­ci et DONC sur-effon­dre­ment de la balance com­mer­ciale et dés­in­dus­tria­li­sa­tion, et DONC chô­mage de masse (outil de domi­na­tion cen­tral),
    _
  • Cen­sure, inti­mi­da­tions, sup­pres­sion des outils de com­mu­ni­ca­tion des oppo­sants politiques,
    _
  • « Intel­li­gence avec une puis­sance étran­gère » (art. 411–4 du code pénal) à tra­vers (entre autres) les « cabi­nets de conseil » à qui les secrets d’É­tat sont livrés en douce (le fait que les cabi­nets soient rui­neux sans rendre de ser­vice et qu’ils ne paient pas d’im­pôts est NÉGLIGEABLE à côté de la haute tra­hi­son qui consiste à les mettre au  pou­voir alors que ce sont des étran­gers hos­tiles),
    _
  • Et j’en oublie.

_

Et tout ça SANS AUCUN CONTRE-POUVOIR, même pour résis­ter à d’aus­si graves TRAHISONS.

 

Der­nière remarque :

Les vrais démo­crates, qui se battent encore contre Macron et son monde, vont avoir sur le dos les pré­ten­dus « anti­fas » (les agents de police de la pen­sée du sys­tème de domi­na­tion), mais on s’en fout : la haine de ces fous furieux est deve­nue un signe fort qu’on a bien ser­vi l’in­té­rêt géné­ral, cette détes­ta­tion enra­gée est comme une preuve, une sorte de légion d’hon­neur (invo­lon­taire) de bons ser­vices ren­dus à la résistance.

Étienne.

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

11 Commentaires

  1. Étienne CHOUARD

    Régis de Castelnau : « PRÉSIDENTIELLE : VOTER AVEC LES CLASSES POPULAIRE ET BATTRE MACRON »


    https://​www​.vudu​droit​.com/​2​0​2​2​/​0​4​/​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​v​o​t​e​r​-​a​v​e​c​-​l​e​s​-​c​l​a​s​s​e​s​-​p​o​p​u​l​a​i​r​e​-​e​t​-​b​a​t​t​r​e​-​m​a​c​r​on/

    Je ne pen­sais quand même pas devoir assis­ter en rage, au nou­veau déploie­ment du grand bar­num des­ti­né à ani­mer l’entre deux tours de la pré­si­den­tielle. « La grande quin­zaine anti­fas­ciste à nou­veau dans votre ville ! » Je me trom­pais, ils sont tous là, les petits mar­quis, les pro­fi­teurs, les obli­gés, les cor­rom­pus, les « artistes » sub­ven­tion­nés, les spor­tifs ingrats, les faux intel­lec­tuels, ceux qui veulent aller à la soupe, ceux qui veulent la gar­der, les comiques offi­ciels, les jour­na­listes sans morale, les fonc­tion­naires dévoyés, tous ceux qui portent leur « anti­fas­cisme » à la bou­ton­nière, comme un signe exté­rieur de richesse. Toutes les tri­bunes leur sont ouvertes, car notre oli­gar­chie deve­nue plou­to­cra­tie a ses méthodes : le rou­leau com­pres­seur de ses médias, les pres­sions et l’intimidation pour les récal­ci­trants, on ne veut voir qu’une tête et l’entendre cla­mer tout uni­ment : « no pasaran ! »

    Lio­nel Jos­pin, quand même idéa­le­ment pla­cé, leur a pour­tant dit en d’autres temps que c’était « du théâtre ». Et la plu­part savent par­fai­te­ment qu’il n’y a aucun dan­ger fas­ciste dans notre pays, mais ils font sem­blant. Parce qu’ils pensent que c’est le moyen de conser­ver leurs avan­tages de classe, aus­si maigres soient-ils pour cer­tains et que le sort de ce pays, leur patrie leur est indif­fé­rent. Le lais­ser à la mer­ci du fon­dé de pou­voir du Capi­tal néo­li­bé­ral et à celle de la bureau­cra­tie bruxel­loise diri­gée par l’Allemagne ne leur pose aucun pro­blème. Alors on insulte la moi­tié du peuple fran­çais, qui, nous disent les son­dages, s’apprête à faire le choix de Marine Le Pen. Les pre­miers de cor­vée, ceux qui tra­vaillent dur, pro­duisent, ceux qui se lèvent tôt, ceux qui sont au chô­mage, ceux dont le porte-mon­naie est vide le 15 du mois, ceux qui voient dis­pa­raître les ser­vices publics, ceux qui s’inquiètent pour leur pays parce qu’ils l’aiment, et s’angoissent pour l’avenir de leurs enfants, eh bien tous ceux-là, ce sont des fas­cistes voire des nazis, nous disent les belles âmes. Faux pré­texte, évi­dem­ment pour ten­ter de main­te­nir à tout prix Emma­nuel Macron à l’Élysée, et qui est fina­le­ment un mes­sage clair pour la France d’en bas : « qu’ils crèvent ! »

    Pierre Des­proges disait sou­vent : « par­lons de moi, il n’y a que ça qui m’intéresse », et je crois néces­saire d’en pas­ser par là pour expli­ci­ter un choix qui pour­rait paraître à cer­tains contra­dic­toire avec ce que furent les enga­ge­ments d’une vie.

    Antoine de Saint-Exu­pé­ry disait qu’on était « de son enfance, comme d’un pays ». Pen­dant celle-ci, dans l’éducation que j’ai reçue, on m’a appris la maxime sui­vante : « avan­tage de la par­ti­cule, on n’aime pas la bour­geoi­sie, avec le peuple on peut s’arranger. En com­men­çant par le res­pec­ter. » Le meilleur moyen étant de le connaître, ce fut l’école publique, le sport col­lec­tif obli­ga­toire, et les vacances sco­laires étant consi­dé­rées comme trop longues, le tra­vail d’abord agri­cole dans les fermes, puis en usine, his­toire d’apprendre à vivre. La confron­ta­tion avec la condi­tion ouvrière à la fin des années 60 fut un choc qui eut trois consé­quences. D’abord, de prendre au sérieux les études qui per­met­taient de l’éviter, ensuite d’appréhender phy­si­que­ment ce qu’était l’exploitation, et enfin la nais­sance d’une soli­da­ri­té avec le monde du tra­vail tou­jours pré­sente 50 ans plus tard. Les étapes qui condui­sirent à l’engagement com­mu­niste furent vite fran­chies grâce au mai 68 ouvrier, à la lec­ture de Marx et de quelques autres, et à l’entrée dans la vie active dans un métier où pré­ci­sé­ment l’engagement poli­tique était pos­sible. J’ai donc espé­ré l’émancipation humaine et j’ai par­ta­gé ce qui fut fina­le­ment la grande pas­sion du XXe siècle. Le Par­ti com­mu­niste fran­çais était sûre­ment plein de défauts, mais il était l’expression poli­tique de la classe ouvrière et l’outil d’intégration de celle-ci à la Nation. Et la CGT, incon­tes­table « cour­roie de trans­mis­sion » la défen­seuse indis­pen­sable de ses inté­rêts. Il n’était pas tou­jours confor­table d’être com­mu­niste, car cela pou­vait impli­quer des sacri­fices fami­liaux, sociaux ou maté­riels. Puis il a fal­lu se confron­ter à l’échec du pro­jet qui fut par­fois ter­rible et san­glant, voir l’espérance s’évanouir et por­ter son deuil. En pen­sant à ces cama­rades de com­bat, « tous for­mi­dables, mais ça n’a pas marché ».

    Mais on finit tou­jours par se dire que peut-être, qui sait, l’espoir de l’émancipation n’est pas éteint. Et en consta­tant que les res­sorts du choix sont intacts, la soli­da­ri­té avec les gens d’en bas tou­jours pré­sente, pen­ser que si nous avions per­du, ce fut ensemble et que s’il y a quelque chose à recons­truire, ce sera avec eux. Les invi­sibles, ceux de la France péri­phé­rique, expul­sés de la vie publique, dont la parole n’est jamais prise en compte, à qui on applique des lois dis­cu­tées et adop­tés par des ins­ti­tu­tions où il n’y a pas un ouvrier ou un sala­rié d’exécution des ser­vices. Que l’on matraque, éborgne, ampute, empri­sonne s’ils ont le mal­heur de se mettre en colère ou de vou­loir pro­tes­ter. Eh bien, ceux-là aujourd’hui, ils font confiance à Marine Le Pen et veulent la por­ter à la pré­si­dence de la répu­blique. Pour mettre fin à l’emprise qua­ran­te­naire sur la Nation du bloc éli­taire néo­li­bé­ral mis en place par Fran­çois Mit­ter­rand. Pour s’entendre trai­ter de fas­cistes par les pro­fi­teurs, les cor­rom­pus, les petits cal­cu­la­teurs, les arri­vistes, et les imbé­ciles. Ravie la bour­geoi­sie qui ne pense qu’à son por­te­feuille, se frotte les mains et leur laisse faire le sale bou­lot. Jusqu’aux orga­ni­sa­tions poli­tiques et syn­di­cales « de gauche » qui ont tout raté et n’ont rien empê­ché, appe­lant aujourd’hui à voter pour un sys­tème liber­ti­cide auto­ri­taire dont elles savent très bien qu’il va pour­suivre sans frein le déman­tè­le­ment de notre État social, et la trans­for­ma­tion de la France en répu­blique bananière.

    Parce qu’il faut être clair, que veut dire voter pour Emma­nuel Macron ? C’est d’abord approu­ver son bilan, la des­truc­tion du droit du tra­vail, la pour­suite de celle du sys­tème de san­té, enté­ri­ner l’affaiblissement dras­tique des ins­ti­tu­tions avec la dis­pa­ri­tion de la sépa­ra­tion des pou­voirs, la vio­lence contre les mou­ve­ments sociaux et en par­ti­cu­lier la répres­sion jamais vue depuis la guerre d’Algérie du mou­ve­ment des gilets jaunes, s’accommoder des mul­tiples lois liber­ti­cides, de la mise en place d’un sys­tème ultra auto­ri­taire où la liber­té d’expression et de mani­fes­ta­tion sont tous les jours mal­me­née, ne voir aucun incon­vé­nient aux pri­va­ti­sa­tions réser­vées aux copains, à la pour­suite du dépe­çage de l’outil indus­triel fran­çais, à la cor­rup­tion géante du som­met de l’appareil d’État… On s’en tien­dra là, mais la liste est encore longue.

    Voter pour Emma­nuel Macron c’est ensuite lui don­ner carte blanche pour un man­dat non renou­ve­lable, dans un contexte où il n’y aura aucune élec­tion inter­mé­diaire avant quatre ans. Alors, on connaît cet homme, on sait quels sont ses pro­jets et quels inté­rêts il défend, ce sera donc « all inclu­sive et open bar ». La sécu­ri­té sociale et le sys­tème des retraites seront déman­te­lés au pro­fit des fonds de pen­sion. Les amis de chez McKin­sey seront char­gés à grands frais de la mise en place, et ceux de Bla­ckrock rafle­rons la mise. Ce qui reste du tis­su indus­triel fran­çais sera ven­du à l’encan pour la grande joie des banques d’affaires qui se ser­vi­ront au pas­sage, notre sou­ve­rai­ne­té fini­ra d’être déman­te­lée au pro­fit d’une UE domi­née par l’Allemagne, à qui nous per­met­trons de par­ta­ger notre siège au conseil de sécu­ri­té de l’ONU et de dis­po­ser de notre force de dis­sua­sion nucléaire. Le tout bien sûr au nom d’une « sou­ve­rai­ne­té euro­péenne » qui n’existe pas. Et puis il ne faut pas oublier, la dis­po­ni­bi­li­té per­son­nelle d’Emmanuel Macron pour toutes les dérives socié­tales. Les bour­geois catho­liques qui ont aban­don­né Valé­rie Pécresse pour pro­té­ger leur por­te­feuille, boi­ront le calice jusqu’à la lie. Au bout de ces cinq nou­velles années, la France sera mécon­nais­sable et ce sera irréversible.

    Alors quand on entend les anti­fas­cistes de paco­tille venir nous dire qu’il faut voter Macron pour ensuite mener les luttes au Par­le­ment et dans la rue, on reste inter­dit devant tant de cynisme ou d’aveuglement. Pen­dant les man­dats pré­si­den­tiels Hol­lande et Macron, aucune grève, aucune mobi­li­sa­tion, aucune acti­vi­té par­le­men­taire n’a per­mis de s’opposer à l’agenda néolibéral.

    Par consé­quent, même si c’est dif­fi­cile de glis­ser dans l’urne un bul­le­tin por­tant le nom de Le Pen, il faut s’y résoudre, en refou­lant les états d’âme. Mal­gré le sou­ve­nir de ce que le Front Natio­nal et son chef avaient de détes­table, et de ce scru­tin de 2002 où pour la seule fois de sa vie on a voté à droite pour le battre à plate cou­ture. Voter Marine Le Pen, c’est bien sûr d’abord voter contre Macron et son sys­tème. Mais c’est aus­si regar­der la réa­li­té en face et ce bloc popu­laire qui se struc­ture autour d’elle. Et ces ouvriers, ces employés, ces pay­sans qui disent désor­mais mas­si­ve­ment qu’il fau­dra de nou­veau comp­ter avec eux, leur rendre la place qui est la leur, il est néces­saire à ce moment pré­cis d’être de leur côté. Et pour ma part de leur être fidèle.

    Élire Marine Le Pen est bien sûr un pari, mais il est beau­coup moins ris­qué que de choi­sir Macron. L’effet de rup­ture pro­dui­ra des pos­sibles, ce coup d’arrêt pro­vo­que­ra des recom­po­si­tions poli­tiques, et la diri­geante du Ras­sem­ble­ment Natio­nal ne pour­ra pas gou­ver­ner seule. Et là, la lutte poli­tique repren­dra tout son sens.

    Pour conclure, nou­veau petit détour par Pierre Des­proges. Cette prise de posi­tion que je pense être de l’intérêt de mon pays, me vau­dra, de la part des tenants de la répu­blique bana­nière auto­ri­taire et des gau­chistes imbé­ciles, mises en cause et insultes, l’accusation d’être un « rouge-brun », et d’avoir renié mes idéaux de jeu­nesse. Je répon­drais qu’ils sont intacts et qu’en matière d’antifascisme je n’ai de leçon à rece­voir de per­sonne, avec une vie qui en répond.

    Mais de toute façon ça n’a guère d’importance, Jorge Luis Borges disait : « le des­tin d’un homme aus­si long et com­pli­qué soit-il se résume en fait au jour où il sait défi­ni­ti­ve­ment qui il est ». Pour ce qui me concerne, il y a long­temps que c’est fait. Trop tard pour changer.

    J’espérerai tou­jours l’émancipation humaine, même si elle prend déci­dé­ment des che­mins bien tortueux.

    Régis de Castelnau

    Réponse
    • Marina

      Cou­ra­geuse Tatia­na Ven­tôse (per­son­na­li­té remar­quable de la gauche radicale)
      Quelle gauche radicale ?
      Tatia­na Ven­tôse elle-même a dit qu’elle n’était plus de gauche, mais une conservatrice.
      Et ce qui est signi­fi­ca­tif pour moi, au début du 20-ème siècle beau­coup de fran­çais soi-disant gauche ont sou­te­nu le fas­cisme alle­mand en Europe, et aujourd’hui soi-disant de gauche et soi-disant vrai démo­crates sou­tiennent le fas­cisme russe, qui détruit la nation ukrainienne.

      Réponse
      • WildFlow_France

        Cou­rage Étienne, nous sommes mino­ri­taires mais mal­gré tout nom­breux (je tente de me ras­su­rer) à avoir com­pris ..et le fas­cisme numé­rique qui se met en place, un sorte d’ho­lo­causte numé­rique sous peu. 

        Nom­breux sont ceux qui nous ont aler­té dont toi sur l’UE, encore faut il s’ex­traire des nom­breux condi­tion­ne­ments subis depuis notre enfance.

        Nous n’au­rons bien­tôt plus les moyens de résis­ter et culti­ver son pota­ger et viser l’au­to­no­mie sera pro­chai­ne­ment réprimé. 

        Revoir Matrix, the Island (enfer­me­ment, trans­hu­ma­nisme pour les riches …) et Equ­li­brium (prise quo­ti­dienne d’une médi­ca­ment pour inhi­bier toute émo­tion humaine) donnent un bon aper­çu de notre futur

        Réponse
  2. Étienne CHOUARD

    « Descartes » (pseudo d’un communiste militant) :
    « Sans illusions, sans hésitation et sans trembler… je voterai Marine Le Pen »

    https://​des​cartes​-blog​.fr/​2​0​2​2​/​0​4​/​1​7​/​s​a​n​s​-​i​l​l​u​s​i​o​n​s​-​s​a​n​s​-​h​e​s​i​t​a​t​i​o​n​-​e​t​-​s​a​n​s​-​t​r​e​m​b​l​e​r​-​j​e​-​v​o​t​e​r​a​i​-​m​a​r​i​n​e​-​l​e​-​p​en/

    Oui, ma déci­sion est prise. Dimanche 24 avril je dépo­se­rai dans l’urne un bul­le­tin au nom de Marine Le Pen. Et savez-vous ce qui m’a fait sau­ter le pas, ce qui m’a convain­cu que c’était la seule chose décente et ration­nelle à faire pour un com­mu­niste ? Je pense que vous ne devi­ne­rez jamais, chers lec­teurs. Non, ce n’est pas la lec­ture du pro­gramme la can­di­date du Ras­sem­ble­ment Natio­nal, dans lequel je ne retrouve guère les élé­ments « social-sou­ve­rai­nistes » que j’avais trou­vé inté­res­sants en 2017. Non, ce n’est pas l’attitude arro­gante ni la déma­go­gie d’un pré­sident sor­tant prêt à n’importe quelle pro­messe pour l’emporter. Non, ce ne sont pas les pali­no­dies d’un Mélen­chon qui, après avoir expli­qué que Macron était un dic­ta­teur fas­ciste, découvre qu’il y a pire.

    Non. Ce qui a fini de me convaincre, c’est la lec­ture de la tri­bune des « 400 per­son­na­li­tés de la culture » (sic) publiée dans « Le Monde » du 15 avril 2022 sous le titre tout en sobrié­té « Sans illu­sions, sans hési­ta­tion et sans trem­bler, nous vote­rons Emma­nuel Macron ». À la lec­ture de la liste de signa­taires, on se demande vrai­ment si cette tri­bune est utile : on y retrouve dans la liste tous ceux qui en leur temps ont appe­lé à voter Mit­ter­rand, Jos­pin ou Hol­lande. Qui pou­vait encore dou­ter qu’en plein conti­nui­té avec leurs idées – et les inté­rêts de leur classe – ils allaient « sans illu­sions, sans hési­ta­tion et sans trem­bler » voter pour Emma­nuel Macron ?

    Mais c’est le texte de cette tri­bune qui, à l’insu de ses signa­taires, éclaire vrai­ment le sens du vote de dimanche 24 avril. Dans ce texte, dont je recom­mande la lec­ture – on n’a pas sou­vent l’occasion de rigo­ler ces jours-ci (1) – on trouve pas mal de reproches plus ou moins jus­ti­fiés envers la can­di­date du Ras­sem­ble­ment Natio­nal. Mais il y en a un qui, pour moi, est déci­sif. Le voici :

    « Rien, dans ses habi­tudes et ses choix de vie, ne rap­proche [Marine Le Pen] des plus modestes autre­ment que par le cynisme de paroles politiciennes. »

    Avouez que c’est cro­qui­gno­let. Je ne connais pas en détail les « choix de vie » de Pierre Ardi­ti, Char­lotte Gains­bourg, Jeanne Bali­bar, Juliette Binoche, Jane Bir­kin, Flo­rence Fores­ti, Julie Gayet, Agnès Jaoui, Marc Lévy, Serge Moa­ti, Nagui (2), Yan­nick Noah et Bru­no Solo – et encore, ce n’est là qu’un échan­tillon des 400 signa­taires – mais je ne pense pas me trom­per en disant que la plu­part d’entre eux ont le pri­vi­lège de vivre dans les arron­dis­se­ments les plus pri­sés de Paris dans ou dans les plus beaux ter­ri­toires, dans des appar­te­ments et mai­sons de belle taille, qu’ils fré­quentent les meilleurs res­tau­rants, qu’ils roulent dans des voi­tures de bon niveau, qu’ils assistent régu­liè­re­ment aux plus beaux spec­tacles et fré­quentent les plus belles expo­si­tions, qu’ils s’entourent de beaux objets et d’œuvres d’art, bref, qu’ils ne vivent pas dans une ban­lieue per­due ou dans une péri­phé­rie aban­don­née des dieux et de l’Etat, qu’ils ne font pas leurs courses chez Lidl en comp­tant le der­nier sou, et qu’à l’heure de faire le plein ils n’ont pas l’angoisse de ne pas avoir assez pour pou­voir aller au tra­vail le len­de­main. Et ce sont ces gens-là qui écrivent, sans le moindre regard auto­cri­tique, qu’à leur avis Marine le Pen ne « se rap­proche » pas assez par « ses habi­tudes et ses choix de vie » des « plus modestes ». Avouez qu’il faut un cer­tain culot. Ou une bonne dose d’inconscience, ce qui est bien plus grave.

    Car ne croyez pas que ces gens soient cyniques. Non, ils sont abso­lu­ment sin­cères, et c’est jus­te­ment cela qui est ter­rible. Je suis per­sua­dé qu’ils sont inti­me­ment convain­cus que LEURS « habi­tudes » et LEURS « choix de vie » les rendent « proches des plus modestes », tout comme les dames patron­nesses d’antan se per­sua­daient qu’elles étaient proches « des plus modestes » parce qu’elles tri­co­taient des mitaines caca d’oie pour leurs pau­vresses. Au fond, si les « 400 per­son­na­li­tés de la culture » – incluant Nagui – haïssent Marine Le Pen parce qu’elle est en train de leur piquer leurs pauvres. Parce qu’elle se pré­tend proche « des plus modestes », alors que ce sont eux, les 400, qui de toute évi­dence ont le mono­pole de leur repré­sen­ta­tion. Com­ment ose-t-elle ?

    On retrouve là quelque chose qu’on connaît bien, la bonne vieille haine de classe. En 1968, les petits-bour­geois gau­chistes étaient anti­com­mu­nistes parce que les com­mu­nistes repré­sen­taient l’ouvrier. Dans les années qui ont sui­vi, ces petits-bour­geois ont tra­vaillé dur – avec l’aide signa­lée de Mit­ter­rand et les siens – pour confis­quer cette repré­sen­ta­tion, pour implan­ter l’idée que c’étaient eux, et non les affreux com­mu­nistes, qui étaient les vrais repré­sen­tants des plus modestes. Et aujourd’hui, cela recom­mence : puisque Marine Le Pen recueille le vote majo­ri­taire des couches popu­laires et qu’à ce titre elle les repré­sente ne serait-ce qu’imparfaitement, elle est vic­time du même pro­cès, celui en fausse repré­sen­ta­tion. Ce paral­lèle devrait nous éclai­rer sur le sens du vote du 24 avril. Il ne s’agit plus de « bar­rer la route au fas­cisme » comme cela pou­vait être le cas à la nais­sance du Front Répu­bli­cain. Car si c’était là le but, pour­quoi invo­quer les « choix de vie » de Marine Le Pen ? Si au lieu de vivre dans un châ­teau elle vivait dans un HLM à Vénis­sieux, serait-elle moins « fas­ciste » pour autant ?

    Non, bien sûr que non. Si les « 400 per­son­na­li­tés de la culture » haïssent Marine Le Pen et votent Macron pour lui bar­rer la route, ce n’est pas parce qu’elle est fas­ciste, mais parce qu’elle repré­sente les couches popu­laires, et que son élec­tion remet­trait en cause fon­da­men­ta­le­ment la pré­ten­tion des « per­son­na­li­tés de la culture » à par­ler au nom de ces couches – sans bien enten­du les consul­ter. Le vote de dimanche pro­chain n’est donc pas un choix entre fas­cisme et démo­cra­tie, mais un choix entre la conti­nui­té du bloc domi­nant ou son rejet.

    Cette tri­bune apporte une confir­ma­tion à l’argumentation expo­sée par Régis de Cas­tel­nau dans un remar­quable article sur son blog (3). J’en conseille la lec­ture. Même si je ne par­tage pas cer­taines de ses expres­sions, il expose peut-être mieux que je n’aurais pu le faire moi-même mon état d’esprit. Je reprends en par­ti­cu­lier ce paragraphe :

    « Alors quand on entend les anti­fas­cistes de paco­tille venir nous dire qu’il faut voter Macron pour ensuite mener les luttes au Par­le­ment et dans la rue, on reste inter­dit devant tant de cynisme ou d’aveuglement. Pen­dant les man­dats pré­si­den­tiels Hol­lande et Macron, aucune grève, aucune mobi­li­sa­tion, aucune acti­vi­té par­le­men­taire n’a per­mis de s’opposer à l’agenda néolibéral. »

    Par consé­quent, même si c’est dif­fi­cile de glis­ser dans l’urne un bul­le­tin por­tant le nom de Le Pen, il faut s’y résoudre, en refou­lant les états d’âme. Mal­gré le sou­ve­nir de ce que le Front Natio­nal et son chef avaient de détes­table, et de ce scru­tin de 2002 où pour la seule fois de sa vie on a voté à droite pour le battre à plate cou­ture. Voter Marine Le Pen, c’est bien sûr d’abord voter contre Macron et son sys­tème. Mais c’est aus­si regar­der la réa­li­té en face et ce bloc popu­laire qui se struc­ture autour d’elle. Et ces ouvriers, ces employés, ces pay­sans qui disent désor­mais mas­si­ve­ment qu’il fau­dra de nou­veau comp­ter avec eux, leur rendre la place qui est la leur, il est néces­saire à ce moment pré­cis d’être de leur côté. Et pour ma part de leur être fidèle.

    Élire Marine Le Pen est bien sûr un pari, mais il est beau­coup moins ris­qué que de choi­sir Macron. L’effet de rup­ture pro­dui­ra des pos­sibles, ce coup d’arrêt pro­vo­que­ra des recom­po­si­tions poli­tiques, et la diri­geante du Ras­sem­ble­ment Natio­nal ne pour­ra pas gou­ver­ner seule. Et là, la lutte poli­tique repren­dra tout son sens. »

    Comme l’écrivait Louis de Bon­nald, « Dans les crises poli­tiques, le plus dif­fi­cile pour un hon­nête homme n’est pas de faire son devoir, mais de le connaître. » Aujourd’hui, je suis convain­cu que, comme le dit de Cas­tel­nau, le devoir d’un hon­nête homme est de faire tout ce qui est dans son pou­voir pour mettre fin au régime oli­gar­chique dont Macron est le fer de lance. Et j’en tire les conséquences.

    Des­cartes

    (1) Rien qu’un aper­çu, pour la bonne bouche : « Rap­pe­lons à ce sujet, à ceux qui font le pari d’une coha­bi­ta­tion à suivre, que même si celle-ci adve­nait, Marine Le Pen res­te­rait, en tout état de cause, cheffe des armées. À ce titre, il lui appar­tien­dra direc­te­ment de gérer la posi­tion de la France dans le conflit en Ukraine ». Les « 400 per­son­na­li­tés de la culture » ont de toute évi­dence une culture ins­ti­tu­tion­nelle fort limi­tée. Si le chef de l’Etat est de droit chef des armées, cette digni­té est pure­ment sym­bo­lique. Cela ne lui per­met rien de « gérer la posi­tion de la France dans le conflit en Ukraine », d’autant moins d’ailleurs que la France n’est pas bel­li­gé­rante, et que les armées fran­çaises n’y sont pas enga­gées. La Consti­tu­tion (article 20 deuxième ali­néa) est d’ailleurs fort expli­cite : c’est le gou­ver­ne­ment qui « dis­pose de la force armée », et non le pré­sident. Pour ceux qui seraient abon­nés au « Monde », la tri­bune est dis­po­nible ici : https://​www​.lemonde​.fr/​i​d​e​e​s​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​2​2​/​0​4​/​1​5​/​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​s​a​n​s​-​i​l​l​u​s​i​o​n​s​-​s​a​n​s​-​h​e​s​i​t​a​t​i​o​n​-​e​t​-​s​a​n​s​-​t​r​e​m​b​l​e​r​-​n​o​u​s​-​v​o​t​e​r​o​n​s​-​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​_​6​1​2​2​3​7​0​_​3​2​3​2​.​h​tml

    (2) Si, si. Nagui est main­te­nant une « per­son­na­li­té de la culture ». L’homme qui, dans une émis­sion de ques­tions réponses, avait décla­ré qu’avec l’invention de l’écriture « se ter­mine la pré­his­toire et com­mence le moyen-âge »… déci­dé­ment, nous vivons une époque formidable.

    (3) https://​www​.vudu​droit​.com/​2​0​2​2​/​0​4​/​p​r​e​s​i​d​e​n​t​i​e​l​l​e​-​v​o​t​e​r​-​a​v​e​c​-​l​e​s​-​c​l​a​s​s​e​s​-​p​o​p​u​l​a​i​r​e​-​e​t​-​b​a​t​t​r​e​-​m​a​c​r​on/

    Réponse
  3. joss

    En 2017, si j’é­tais Fran­çais, j’au­rais voté MLP pour la mettre au pied du mur ou mettre les Fran­çais au pied du mur. Le pro­blème a juste été dépla­cé de 5ans. Une chose est sûre : voter Macron, c’est voter pour la finance inter­na­tio­nale, c’est prendre une corde pour se pendre. Et Mélen­chon qui appelle à l’é­lire 1er ministre… pour jouer le rôle de Jos­pin durant la coha­bi­ta­tion ? du sui­cide poli­tique ou mieux disparaitre.

    Réponse
  4. Liudefa

    Elle oublie de dire que voter comme elle l’in­dique, c’est voter pour un can­di­dat en faveur d’un pays agres­seur mené par un dic­ta­teur contre un pays agressé.
    Ce n’est pas par des com­pro­mis­sions de sang qui salissent l’âme et le dra­peau qu’on com­mence une lutte dans le bon sens.

    Réponse
    • Lerouge

      En droit il y a 3 théo­ries de la res­pon­sa­bi­li­té. 3 concep­tions de l’imputabilité. Directe, ade­quate, par equi­va­lence des condi­tions. Celle que vous rete­nez n’est pas sou­vent rete­nue par le droit (cau­sa­li­té directe). Ain­si vous vous bor­nez à subir une pro­pa­gande qui dis­si­mule les 2 autres concep­tions qui per­mettent une inter­ro­ga­tion plus fine. Ain­si une grosse par­tie de l’ « élite » qui ne connaît pas ces sub­ti­li­tés est mani­pu­lée par une petite par­tie qui les connaît. Et cette pseu­do elite mani­pu­lée comme le dit Ema­nuel Todd, croir en faire partie.

      Réponse
  5. geohistoireblog

    Je ne peux pas adhé­rer à ce dis­cours qui est un tis­su de déma­go­gie popu­liste. Il invite à ouvrir la voie à une poli­ti­cienne qui dis­si­mule son natio­na­lisme pou­ti­nien ou orba­nien sous un enfu­mage fai­sant croire à sa capa­ci­té à amé­lio­rer le pou­voir d’a­chat des classes popu­laires. Les auto­crates, qui peuvent deve­nir des dic­ta­teurs, sont sou­vent arri­vés grâce à des élec­tions dans les­quelles ils ont flat­té le peuple. Tatia­na ne se réfère jamais à la démo­cra­tie et à l’E­tat de droit que cherchent à détruire les amis de Marine le Pen, de Sal­vi­ni aux diri­geants hon­grois ou polo­nais, sans par­ler de Pou­tine qui ver­rait dans l’é­lec­tion de Marine le Pen une vic­toire qui le conso­le­rait pro­vi­soi­re­ment de son enli­se­ment en Ukraine. L’U­nion Euro­péenne, mal­gré tous ses défauts, est une meilleure pro­tec­tion contre le retour de la guerre appor­té par tous ces nationalistes.

    Faire croire qu’il vaut mieux par le vote se ran­ger du côté des classes popu­laires que Marine le Pen a séduit récem­ment, en pen­sant que parce qu’elles la por­te­ront au pou­voir elle devra mieux les ser­vir que ne le fait Macron, est une pure illu­sion. Don­ner le pou­voir au clan le Pen, c’est s’en­ga­ger dans un pro­ces­sus qui peut mener à la des­truc­tion de la démo­cra­tie en France et en Europe. Démo­ni­ser Macron en en fai­sant le simple ser­vi­teur des inté­rêts du grand capi­tal, c’est se voi­ler la face en fai­sant croire que Marine le Pen ser­vi­ra mieux les inté­rêts du peuple, alors qu’elle n’a jamais pro­po­sé une poli­tique plus sociale sauf sous la contrainte d’une com­pé­ti­tion électorale.

    Contrai­re­ment à Tatia­na, j’in­vite donc à faire bar­rage à Marine le Pen en votant Macron et en met­tant tout en œuvre pour une vic­toire de la gauche au sens large (pas uni­que­ment mélan­cho­niste) aux élec­tions légis­la­tives de juin prochain.

    Réponse
  6. MOUTONBLANC

    Il y a plus de 15 ans que j’ai décou­vert ce site. C’est en par­tie, par lui que je me pas­sio­né pour la chose publique. Aujourd’­hui, j’ai du mal à com­prendre. Pour­quoi mili­ter pour des élec­tions, pré­si­den­tielles qui plus est et expri­mer ses faveurs pour une can­di­date ? J’ai dû lou­per des chapitres.

    Cette vidéo, ces mes­sages sont peu sub­tiles ou infor­ma­tifs sur les pou­voirs du pré­sident et res­semblent davan­tage à de la pro­pa­gande électorale. 

    Rap­pe­ler en cette période que la démo­cra­tie n’est pas le vote. Encou­ra­ger cha­cun à for­mer ou par­ti­ci­per à des organes de déli­bé­ra­tion ou de consul­ta­tion autours de lui, sur les sujets qui le concerne direc­te­ment. Asso­cia­tion de loca­taires, de quar­tier, de parents d’é­lève, contes­ta­taire, muni­ci­pale, syn­di­cale ou cultu­relle, etc. Accom­pa­gner ses ini­tia­tives concrètes.

    Hier, élec­teurs du PS et du RPR des per­sonnes se dis­pu­taient, alors qu’une par­tie d’entre eles votent pour le même homme aujourd’­hui et par­tagent les mêmes idées. Ces mêmes anciens élec­teurs du PS se détestent doré­na­vant et votent pour des hommes et des pro­grammes très dif­fé­rents au pre­mier tour. Ces his­toires de cha­pelles et d’é­ti­quettes me fatiguent, le spec­tacle ne me diver­tit plus.

    En revanche, si la pré­si­den­tielle vous inté­resse, n’ou­bliez pas que la 5ème répu­blique pré­voit un régime pré­si­den­tiel. Avec un grands nombre de pou­voirs dévo­lus au pré­sident élu. Se baser sur une stra­té­gie fon­der sur des contre-pou­voirs pour déte­re­mi­ner son vote n’est oppor­tune qu’à l’a­na­lyse des pou­voirs du pré­sident. Ils sont nom­breux et sur­tout exhor­bi­tants comme diraient les juristes. Par­mi ces pou­voirs, quels sont les pro­ba­bli­tés qu’un can­di­dat les exerce et dans quel sens ? Réfé­ren­dum, Dis­so­lu­tion, nomi­na­tion, guerre, etc.

    Réponse
  7. Lerouge

    Atta­quer les retrai­tés n’est pas per­ti­nent. Les retrai­tés sur­tout à un âge avan­cé n’ont plus de force de tra­vail à vendre. C’est nor­mal qu’ils soient inquiets même s’ils se trompent, d’autant que la pro­pa­gande les ter­ro­risent. D’autre part la vie de ceux appe­lés les « boo­mers » n’a pas été un fleuve tran­quille : duree du tra­vail, congés, consom­ma­tion, crise pétro­lière. Nom­breux ont été au chô­mage avant de prendre la retraite. La médiane des retraites n’est pas un scan­dale. Ces retraites ne suivent plus depuis belle lurette le niveau des salaires qui mal­gré tout croit plus que l’inflation. In fine vous aurez noté qu’il y a une bonne part de vieux qui ne votent pas macron. En revanche n’est il pas plus notable que des jeunes votent Macron ?

    Réponse
  8. WildFlow_France

    Cou­rage Étienne, nous sommes mino­ri­taires mais mal­gré tout nom­breux (j’es­saye de me ras­su­rer) à avoir com­pris où nous allons … Un holo­causte numé­rique pour un contrôle total par le NOM et une réduc­tion de masse de la population … 

    Nom­breux sont ceux ayant aler­té sur l’UE et nos domi­nants intrin­sè­que­ment fas­cistes et ayant déjà mon­tré leur inten­tions dans l’Histoire, 

    Cou­rage à tous et je me sou­haite bon cou­rage pour les hor­reurs que nous allons conti­nuer à vivre et les proches que nous allons perdre

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....