Je vous signale ici une étude scientifique indépendante des labos que je trouve intéressante et importante, dans l’optique qui est la mienne : vérifier le fondement scientifique — et donc la légitimité politique — des « mesures » liberticides que nos « représentants » nous infligent arbitrairement depuis un an : enfermement général, « couvre-feu » (sic) pire que pendant la guerre, persécutions policières des contrevenants à des ordres pourtant manifestement stupides (interdiction des promenades en forêt ou à la plage), fermetures administratives (et ruine désespérante) de nombreuses activités jugées arbitrairement « non-essentielles », masquage même à l’extérieur, et jusqu’aux enfants ! toute la journée, décisions arbitraires en « Conseil de défense » hors de tout contrôle démocratique (sans verbatim et donc sans possibilité de contrôle ni de recours pour excès de pouvoir ou pour concussion), interdiction de soigner faites aux médecins (doliprane et « restez chez vous » jusqu’à la réa, médicaments inoffensifs interdits), interdiction d’aller à l’hôpital et de recevoir des visites (et donc condamnation à mourir étouffé et seul) pour les vieux malades en EHPAD, légitimité usurpée par des « Conseils scientifiques » anticonstitutionnels, opaques et corrompus par les plus graves conflits d’intérêts, et j’en passe…
Toute cette folie REPOSE SUR la gravité extrême de la maladie de la saison 2019–2020.
Un an après, on s’aperçoit scientifiquement que toutes les prévisions catastrophistes étaient grossièrement exagérées et erronées, et que la maladie en question n’est absolument pas la peste.
Il est donc temps d’arrêter de persécuter des millions d’innocents.
On ne paie pas nos représentants (à prix d’or, d’ailleurs) pour nous martyriser.
Il est aussi temps d’examiner la responsabilité véritable de ce chaos non nécessaire, qui est celle des gouvernements qui ont volontairement — et donc criminellement — détruit depuis cinquante ans notre système public de soins, au point de l’avoir manifestement rendu aujourd’hui incapable de faire face à n’importe quelle épidémie saisonnière, covid ou autre. Mais on reparlera de ces vraies responsabilités plus tard.
Concentrons-nous aujourd’hui sur ce rapport (de quatre scientifiques éminents et complémentaires) sur la gravité constatée de la maladie au nom de laquelle on nous maltraite depuis un an.
Bonne lecture.
Étienne.
L’épidémie de Covid-19 a eu un impact relativement faible sur la mortalité en France
Laurent Toubianaa,b, Laurent Mucchiellic, Pierre Chaillotd,*, Jacques Bouauda,e*
a Inserm, Sorbonne Université, Université Sorbonne Paris Nord, UMR S_1142, LIMICS, Paris, France,
b IRSAN, Institut pour la valorisation des Données de Santé, Paris, France,
c CNRS, Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire, UMR 7305, LAMES, Aix-Marseille Universités, France,
d INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques, Paris, France,
e AP-HP, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, DRCI, Paris, France
All authors contributed equally to the work
* Les jugements et opinions exprimés par les auteurs n’engagent qu’eux-mêmes, et non les institutions auxquelles ils appartiennent.
Résumé :
Contexte :
L’arrivée de l’épidémie de Covid-19 en France a provoqué la mise en place dans l’urgence, d’un confinement généralisé de la population. Cette contrainte (et d’autres par la suite) a été acceptées étant donné l’anxiété induite par le spectre d’une catastrophe sanitaire. Après une année d’une crise sans précédent, quel a été l’impact réel de l’épidémie ? Pour évaluer la gravité d’un fléau, la référence absolue est la mortalité. Cet article analyse la surmortalité liée à la Covid-19, en France, en 2020.
Matériels et méthodes :
Cet article se fonde essentiellement sur les longues séries temporelles démographiques i) de la population par âge et ii) du nombre de décès quotidiens depuis 1962. En effet, nous ne pouvons utiliser les décès attribués à la maladie Covid-19 parmi lesquels une part importante se serait inéluctablement produites même en l’absence de cette épidémie.
Nous comparons, la surmortalité de cette épidémie aux autres épisodes habituels de surmortalité saisonnière (maladies infectieuses et canicules) et à leurs effets de moisson (« harvesting »). Ces estimations obligent à tenir compte de l’évolution de la structure de la population française marquée par un vieillissement et donc une augmentation tendancielle de la mortalité.
Résultats :
L’année 2020 n’a connu aucune surmortalité chez les personnes âgées de moins de 65 ans (qui représentent environ 80% de la population totale).
Seuls les âges les plus avancés ont connu une surmortalité, cette dernière étant la plus forte après 80 ans.
Au passage de l’épidémie de Covid-19, pour la population française dans son ensemble, les auteurs estiment à 3,66 %, l’excès par rapport à la mortalité attendue en 2020.
Discussion :
3,66 % de surmortalité représente 23 mille morts en excès sur les 629 mille attendus normalement en 2020.
Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 mille morts annoncés par le Président de la République Française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement.
L’année 2019 avait montré en revanche, un défaut de mortalité de 2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017.
La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 ne serait qu’un rattrapage du défaut de mortalité de 2019.
Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020 comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée.
Conclusion :
L’épidémie qui touché la France en 2020, montre une surmortalité nulle pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très faible pour les plus de 65 ans (3,34% d’excès pour cette classe d’âge).
Ce résultat est très loin des hécatombes annoncées et pour laquelle des mesures sanitaires disproportionnées ont été mises en oeuvre
Mots-clefs : Covid-19 – Mortalité – Surmortalité – Vieillissement – Effet de moisson – Structure de la population –Immunosénescence.
Lire le rapport intégral ici :
http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/154‑L%E2%80%99%C3%A9pid%C3%A9mie-de-Covid?19-a-eu-un-impact-relativement-faible-sur-la-mortalit%C3%A9-en-France
Barbara Stiegler – De la démocratie en pandémie : santé, recherche, éducation
https://www.youtube.com/watch?v=23FyqDcnz‑s
-sur la démocratie à partir de la min. 19
interview avec François Ruffin
https://www.youtube.com/watch?v=DKee-NveOFw