[Résistance à l’oppression des enfermistes] Prophètes de malheur : rendez les exponentielles ! (Jean-François Toussaint chez Laurent Mucchielli)

20/03/2021 | 1 commentaire

Une fois de plus, on trouve sur le blog de Laurent Muc­chiel­li des argu­ments solides contre la tyran­nie qui vient. J’ap­pré­cie depuis un an les ana­lyses de Jean-Fran­çois Tous­saint : c’est lui que j’ai enten­du le pre­mier sou­te­nir avec force la cor­ré­la­tion entre la gra­vi­té de la mala­die de 2020 et l’âge des popu­la­tions tou­chées, ce que les sta­tis­tiques ont depuis lar­ge­ment confirmé.

Je pense que nous devrions défendre les liber­tés publiques sans nous lais­ser inti­mi­der par les cris et les menaces des enfer­mistes, qui exa­gèrent outran­ciè­re­ment (avec des modèles mathé­ma­tiques à la con) la gra­vi­té des dan­gers d’une mala­die sai­son­nière, pour nous faire oublier leur res­pon­sa­bi­li­té per­son­nelle dans la des­truc­tion volon­taire (et donc cri­mi­nelle) de nos sys­tèmes publics de soin et de recherche depuis cin­quante ans.

 

Je repro­duis ici inté­gra­le­ment l’ar­ticle du Dr Tous­saint (je vous conseille de suivre les liens qu’il indique, c’est inté­res­sant), et je vous invite à consul­ter sou­vent le blog de Laurent Muc­chel­li, qui nous signale tou­jours des ana­lyses les plus sérieuses.

Étienne.


Laurent Muc­chiel­li (18 mars 2021) : Le pro­fes­seur Jean-Fran­çois Tous­saint pour­suit son ana­lyse des évo­lu­tions actuelles de l’épidémie de coro­na­vi­rus. Il répond à l’occasion aux jour­na­listes auteurs de fan­tai­sies récentes et aux pro­pos fort peu res­pon­sables de cer­tains savants.


Prophètes de malheur : rendez les exponentielles !

Par Jean-Fran­çois TOUSSAINT, pro­fes­seur de phy­sio­lo­gie à l’U­ni­ver­si­té de Paris

Comme sou­vent depuis 6 mois les articles anti-« ras­su­ristes », entiè­re­ment à charge ou presque, omettent à des­sein de men­tion­ner plu­sieurs points essen­tiels à la com­pré­hen­sion du débat. Dans une obtuse obs­ti­na­tion, ils se contentent de confron­ter des frag­ments de décla­ra­tions tron­quées, alors qu’elles étaient éta­blies sur des constats expri­més au pré­sent. Nous avions par exemple très tôt pré­ci­sé qu’il pour­rait y avoir une deuxième vague à l’automne mais qu’elle serait alors condi­tion­née à des cri­tères de sai­son­na­li­té issus de ce que l’on obser­vait alors en Amé­rique du Sud, bien plus qu’au soi-disant relâ­che­ment des Fran­çais qui devait entrai­ner les deuxièmes vagues de mai, juin, juillet ou août derniers.

Après des mois de confi­ne­ment par­tiel ou total, de couvre-feu à toute heure, et d’enfermement domi­ni­cal à géo­gra­phie variable, on com­prend à quel point le com­por­te­ment de nos conci­toyens n’a plus rien à voir avec les sur­sauts impré­dic­tibles de l’épidémie et ses muta­tions virales. L’Espagne, qui conti­nue d’aller au théâtre et à l’opéra (1 550 décès par mil­lion d’habitants),  ou la Suède, sans masque et sans confi­ne­ment mais confiante dans ses auto­ri­tés (1 300), finissent comme il était dit il y a un an au même niveau de mor­ta­li­té que la France (1 360) dont les ins­tances se perdent en hys­té­ries suc­ces­sives et contro­verses inutiles.

L’une de ces « enquêtes » aurait ain­si pu évo­quer les rai­sons pour les­quelles je me suis oppo­sé très tôt à la déci­sion de confi­ne­ment géné­ral et qui res­tent les plus impor­tantes à ce jour : des­truc­tions sociales majeures ; impacts mas­sifs sur tous les pans de la socié­té ; pertes d’espérance à tous les âges et sur­tout chez les plus jeunes ; effon­dre­ments dra­ma­tiques dans un contexte de stag­na­tion attes­té depuis plus de 10 ans – contexte dans lequel il eut fal­lu au contraire agir avec la plus extrême pru­dence, ce dont n’ont pas vou­lu tenir compte les membres du conseil scien­ti­fique Covid-19.

Leur auteur aurait pu signa­ler que ma for­ma­tion m’avait d’ailleurs conduit à prendre des res­pon­sa­bi­li­tés en réani­ma­tion pen­dant près de 20 ans – je connais les dif­fi­cul­tés du métier – mais que ma par­ti­ci­pa­tion à toutes les ins­tances du Haut Conseil de la San­té Publique m’avait aus­si per­mis d’aborder depuis long­temps les ques­tions concer­nant les risques futursleur pré­ven­tion, nos marges d’adaptationles mala­dies émer­gentes ou ré-émer­gentes et leurs consé­quences sur la vie humaine.

Il aurait pu éga­le­ment rap­pe­ler les erreurs des modé­li­sa­teurs qui se sont juste trom­pés dès les pre­miers jours sur l’ampleur de la mor­ta­li­té. Les pro­jec­tions du 28 octobre pré­voyant 9 000 patients en réani­ma­tion « quoi qu’on fasse » (ce chiffre n’a jamais été atteint, la vague offi­cielle s’est arrê­tée à 4903 le 16 novembre) ayant mon­tré a contra­rio que le deuxième confi­ne­ment n’était pas néces­saire https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/231220/une-etude-montre-t-elle-que-le-deuxieme-confinement-n-%C3%A9tait%20pas%20n%C3%A9cessaire (page sup­pri­mée).

Mais ces pro­jec­tions ont suf­fi­sam­ment refroi­di quelques déci­deurs pour qu’ils se soient oppo­sés pen­dant les deux der­niers mois, aux appels à l’enfermement abso­lu de tout le ter­ri­toire, encore expri­més dans cer­taines décla­ra­tions irres­pon­sables récentes qui encou­ra­ge­raient à confi­ner « le cou­teau sous la gorge », geste à l’appui, comme s’il s’agissait d’une lutte entre bol­che­viks et men­che­viks. Le contexte est peut-être pré-révo­lu­tion­naire mais, s’il est encou­ra­gé par ces pro­pos d’une autre époque, nous bas­cu­le­rions alors dans une phase qui ne serait plus du tout favo­rable à la prise en charge des plus vul­né­rables. Or ceci reste pour­tant l’objectif de ces achar­nés de l’enfermement. Essayez de comprendre.

Et même si les mesures du moment, inef­fi­caces sur le taux d’occupation des lits de réani­ma­tion, ne sont prises que pour cal­mer quinze jours les plus exal­tés, elles ne sont aucu­ne­ment liées aux pseu­do-courbes expo­nen­tielles annon­cées à coup de trom­pette depuis jan­vier. Celles-ci ne se sont tout sim­ple­ment pas pro­duites. Il suf­fit pour s’en convaincre d’observer les courbes de la mor­ta­li­té quo­ti­dienne dans les 8 dépar­te­ments d’Ile-de-France depuis un an :

 

figure-1a

 

 

figure-1b

Figure 1 : Nombre de décès quo­ti­diens dans les 8 dépar­te­ments d’Ile de France depuis 1 an (gra­phiques du site Le Monde au 17 mars 2021). Aucune hausse signi­fi­ca­tive n’est obser­vable depuis 5 mois. La seule phase mas­sive cor­res­pond à l’accélération bru­tale de mars 2020.

 

Il ne s’agit donc plus d’un pro­blème de sur­mor­ta­li­té, comme le rap­pellent les tra­vaux récents de l’INED, mais d’un pro­blème de ges­tion des réani­ma­tions hos­pi­ta­lières en manque de moyens. Faut-il à nou­veau enfer­mer des mil­lions de gens pour cela ?

Il aurait enfin pu rap­pe­ler les argu­ments en faveur de l’immunité col­lec­tive, natu­relle ou vac­ci­nale (mal­gré toutes les caco­pho­nies sur le sujet) et de la stra­té­gie pré­coce « tes­ter – iso­ler – tra­cer » n’isolant que les seuls malades et non la tota­li­té des pays, à laquelle un grand nombre d’États, dont les pre­miers tou­chés (Corée du Sud), ont su recou­rir sans engen­drer de des­truc­tions mas­sives de leur société.

Tout cela aurait per­mis de com­prendre pour­quoi le gou­ver­ne­ment s’oppose encore par­tiel­le­ment au confi­ne­ment natio­nal, dans une posi­tion qua­si « ras­su­riste » qu’il tien­dra, peut-être (dans le délire ambiant tout est désor­mais pos­sible), tant que les par­ti­sans de la déten­tion pour tous et tout le temps n’auront pas démon­tré un rap­port bénéfice/risque favo­rable sur le long terme. Or la lit­té­ra­ture inter­na­tio­nale évo­lue actuel­le­ment dans la direc­tion oppo­sée, mal­gré les hur­le­ments des zélotes de l’utopie « Zéro Covid » et de ceux qui pro­phé­tisent chaque jour l’apocalypse parce qu’ils auront tou­jours peur de chaque jour.

De la même façon un article récent, qui aurait pu être écrit il y a 6 mois, tant sa grille de lec­ture n’a pas évo­lué, croyait pou­voir révé­ler que cer­tains avaient « bom­bar­dé la popu­la­tion de dés­in­for­ma­tions de tout calibre, la plu­part contre­di­sant les résul­tats scien­ti­fi­que­ment éta­blis ». Mal­heu­reu­se­ment leurs auteurs ne par­viennent pas à don­ner à leurs lec­teurs la moindre réfé­rence ayant démon­tré scien­ti­fi­que­ment (donc avec des preuves éta­blies sur l’observation du réel et non sur des modé­li­sa­tions) un rap­port béné­fice-risque favo­rable au confi­ne­ment géné­ral. Pour­quoi ? Tout sim­ple­ment parce que ces démons­tra­tions n’existent nulle part dans la lit­té­ra­ture scientifique.

Ces com­men­ta­teurs font alors sem­blant de croire que « les médias avaient pro­duit des efforts par­ti­cu­liers pour appor­ter une infor­ma­tion de qua­li­té … Ce qui fut le cas pour la plu­part des quo­ti­diens natio­naux… » Ten­ta­tive d’auto-amnistie ? Abso­lu­tion rétro­ac­tive ? La réa­li­té est que loin de ces cri­tères, au moins trois d’entre eux, et deux uni­tés dites de veille jour­na­lis­tique ont par­fois inven­té une autre véri­té https://​www​.libe​ra​tion​.fr/​f​r​a​n​c​e​/​2​0​2​1​/​0​1​/​1​0​/​d​r​o​i​t​-​d​e​-​r​e​p​o​n​s​e​_​1​8​1​0​8​20/ (page sup­pri­mée), basée sur des faits qui ne se sont jamais pro­duits. Jour­na­lisme de veille dites-vous ? Qui veille ? Qui pro­duit les fake news ?

Mais le plus éton­nant dans tout cela fut de consta­ter ce 11 mars qu’il avait fal­lu douze mois, et des demandes mille fois répé­tées, pour qu’on assiste enfin à une aug­men­ta­tion du nombre de lits de réani­ma­tion – la pro­messe des 12 000 faite en août par le ministre de la san­té est tom­bé aux oubliettes depuis long­temps, d’autant que c’est l’une de ses adver­saires qui inves­tit logi­que­ment, avec l’appui de sa région, pour répondre à l’évident constat et aux carences de l’état. Or les taux de rem­plis­sage de ces lits consti­tuent l’un des prin­ci­paux cri­tères pour, soi-disant, jus­ti­fier le confi­ne­ment. En espé­rant qu’il ne s’agisse pas de modu­la­tion des cri­tères d’admission au moment d’entrer dans deux cam­pagnes élec­to­rales suc­ces­sives, doit-on alors conclure que ce nombre fait désor­mais l’objet de cri­tères poli­tiques et non plus sanitaires ?

Les mêmes causes pro­dui­sant les mêmes effets, la véri­té devient de plus en plus floue et la panique conti­nue de gui­der le monde. Beau­coup de com­men­ta­teurs, omni­pré­sents dans le débat public, se com­portent alors comme des influen­ceurs ayant aban­don­né l’objectivité qui devraient gui­der leurs déon­to­lo­gies pro­fes­sion­nelles res­pec­tives. Retour­nant leurs accu­sa­tions per­ma­nentes, n’est-il pas temps de ques­tion­ner leur res­pon­sa­bi­li­té dans la caco­pho­nie ambiante ?

 

figure-2

Figure 2 : Don­nées Insee des décès quo­ti­diens en France pour les mois de jan­vier et février 2019 (losanges blancs), 2020 (car­rés blancs) et 2021 (car­rés noirs). L’ensemble du mois de février 2021 se super­pose à celui de 2019 (la dif­fé­rence sur les quatre der­niers jours est due au retard usuel d’archivage). Mer­ci à Eric Le Bourg pour la consti­tu­tion du graphique.

 

Et nous voi­là fin mars… Nous venons de pas­ser l’hiver entre­te­nus dans la peur d’une catas­trophe immi­nente, chaque fois repous­sée à la pro­chaine quin­zaine. Alors qu’il n’y a pas eu de sur­mor­ta­li­té en France en février (nous sommes reve­nus à l’étiage de 2019), on nous pro­met main­te­nant que ce sera pour avril. Dans quel but ? Par quelle frayeur de l’autre ? Quelle lubie de contrôle ? Ou de sou­mis­sion ? Quand ces­se­ra cette fuite en avant ? Car on com­prend que le virus se fiche abso­lu­ment de toutes nos pré­dic­tions, de tous nos modèles et de nos com­por­te­ments. Il va où il veut, touche qui il veut et rien, à part l’immunisation natu­relle ou vac­ci­nale, ne l’empêche de se répandre dans l’air du temps.

Le temps des cerises

Sauf que… sauf que jus­te­ment voi­là l’printemps. Et bien­tôt le temps des cerises. Et ce temps-là n’est pas bon pour le virus, qui pré­fère l’humidité hiver­nale de nos réclu­sions inté­rieures. Alors sor­tez ! Flâ­nez sur le canal de l’Ourcq. Cour­rez sur les quais de Seine. Diva­guez sur les digues de Dun­kerque et de Nice. II en va de votre san­té men­tale. Ouvrez les portes et les fenêtres. Met­tez la lite­rie au grand air et débar­ras­sez-vous des para­sites qui vous ont encom­bré tout l’hiver : les épi­dé­mio­lo­gistes rui­neux, les membres du conseil scien­ti­fique, les pré­di­ca­teurs d’apocalypse, et tous ceux qui ne nous offrent comme hori­zon que la geôle her­mé­tique et la déten­tion à perpétuité.

Fêtez la com­mune. Com­mé­mo­rez le cou­rage des com­mu­nards. Crai­gnaient-t-ils le typhus avant de rejoindre la butte rouge ? Deman­daient-ils l’autorisation d’Adolphe Thiers ?

Allez Butte aux cailles, au Châ­teau d’eau, au Père Lachaise, rue Ramponeau.

Éva­dez-vous.

Jean-Fran­çois TOUSSAINT

Les belles auront la folie en tête
Et les amou­reux, du soleil au cœur …
Le temps des cerises, Jean-Bap­tiste Clément

Jean-Fran­çois Tous­saint est direc­teur de l’IRMES (Ins­ti­tut de Recherche bio­Mé­di­cale et d’É­pi­dé­mio­lo­gie du Sport) qu’il a créé en 2006 à l’Insep avec l’université Paris Des­cartes, l’Inserm et l’AP-HP. Ses tra­vaux sont consa­crés au contexte de la per­for­mance au XXIe siècle, aux béné­fices sani­taires de l’activité phy­sique ou spor­tive, aux risques du haut niveau et aux limites humaines. Après une thèse de science à Har­vard, il devient car­dio­logue et pro­fes­seur de phy­sio­lo­gie à l’université Paris Des­cartes. Il est co-auteur de plus d’une cen­taine d’ouvrages et de publi­ca­tions scien­ti­fiques. Il orga­nise les États Géné­raux de la Pré­ven­tion en 2006 et rédige plu­sieurs plans natio­naux pour le compte des minis­tères de la san­té et des sports. Il dirige le Groupe Adap­ta­tion et Pros­pec­tive du Haut Conseil de la san­té publique dont il oriente les ana­lyses vers les grands enjeux de san­té et la pré­ven­tion des risques émergents.

Membre du Comi­té d’Orientation stra­té­gique du Musée de l’Homme, il pré­side le groupe d’experts de la Com­mis­sion Euro­péenne « Sport, San­té et Par­ti­ci­pa­tion ». Il a orga­ni­sé plu­sieurs congrès inter­na­tio­naux dont le récent col­loque « L’homme peut-il s’adapter à lui-même ? » fai­sant inter­ve­nir notam­ment Jacques Delors, Albert Fert, Jean-Claude Amei­sen, Gilles Boeuf et Cédric Villani.


Com­plé­ments :

Un an après le premier confinement, la privatisation de l’hôpital toujours en marche

https://​fran​cais​.rt​.com/​e​n​t​r​e​t​i​e​n​s​/​8​4​3​5​1​-​u​n​-​a​n​-​a​p​r​e​s​-​p​r​e​m​i​e​r​-​c​o​n​f​i​n​e​m​e​n​t​-​p​r​i​v​a​t​i​s​a​t​i​o​n​-​h​o​p​i​t​a​l​-​t​o​u​j​o​u​r​s​-​e​n​-​m​a​r​che

INTERVIEW. Le confinement est sans effet ? Le chercheur John Ioannidis défend son étude polémique

https://​www​.scien​ce​se​ta​ve​nir​.fr/​s​a​n​t​e​/​i​n​t​e​r​v​i​e​w​-​l​e​-​c​h​e​r​c​h​e​u​r​-​j​o​h​n​-​i​o​a​n​n​i​d​i​s​-​d​e​f​e​n​d​-​s​o​n​-​e​t​u​d​e​-​s​u​r​-​l​e​-​c​o​n​f​i​n​e​m​e​n​t​_​1​5​1​510

Évaluation des effets du séjour obligatoire au domicile et de la fermeture d’entreprise sur la propagation du COVID-19

https://​onli​ne​li​bra​ry​.wiley​.com/​d​o​i​/​f​u​l​l​/​1​0​.​1​1​1​1​/​e​c​i​.​1​3​484

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1 Commentaire

  1. Didier

    Mer­ci pour cet appel à la résis­tance contre ces enfer­mistes, plus pré­ci­sé­ment, contre ces admi­nis­tra­tifs qui ne savent faire autre chose que de ran­ger les indi­vi­dus dans des cases. L’E­tat s’im­misce de plus en plus dans notre vie pri­vée, il veut contrô­ler notre san­té, res­treindre nos rela­tions sociales et nous rendre dépen­dant de leurs allo­ca­tions sociales. 

    Ne nous lais­sons pas faire et conti­nuons de pen­ser, de sor­tir et d’être libre, tout simplement 😉

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