Comment fonctionnerait une vraie démocratie ?

4/09/2020 | 13 commentaires

Une démo­cra­tie digne de ce nom, ça s’institue.

Et jamais des élus ne le feront. Jamais. À cause du conflit d’intérêts.

Ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pouvoir.

Seuls les citoyens eux-mêmes sont légi­times et aptes à écrire une vraie constitution.

Quand les poli­ti­ciens modi­fient la consti­tu­tion, c’est un crime : ils volent la sou­ve­rai­ne­té qui ne leur appar­tient pas.

#Grè­ve­Gé­né­ra­le­CONS­TI­TUANTE

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Étienne

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13 Commentaires

  1. Béo

    Fédé­ra­lisme à la Prou­dhon ? Mais concrè­te­ment cela est contra­dic­toire avec le PR élu au suf­frage uni­ver­sel direct. Pro­cé­dure approu­vée, lar­ge­ment, par réfé­ren­dum (au début de la Vème le PR était élu par le Sénat, ce qui nous rap­pro­chait plus du fédéralisme).

    Donc les gens qui sont pour le fédé­ra­lisme sont des adver­saires de la démo­cra­tie concrète, car ils s’op­posent au résul­tat d’un référendum.

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  2. Jean Molliné

    Étienne, quand est-ce qu’on parle de mon bou­quin ? Je veux croire que depuis presque un an, vous avez eu le temps de le finir et de consta­ter que ce que j’y ai écrit va dans le même sens que vos pro­pos, avec tou­te­fois une approche un peu dif­fé­rente, mais, je veux le croire aus­si, complémentaire ?

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  3. abc

    Ima­gi­nez un jeu vidéo mul­ti­joueur où les joueurs, connec­tés par inter­net et citoyen d’une nation vir­tuelle, décident démo­cra­ti­que­ment des pro­blèmes qui concerne cette nation. Ce serait péda­go­gique et fun non ?

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    • ève

      Essayer d’i­ma­gi­ner de poser vos pieds sur du vir­tuel ! Je ne suis pas sûre que vous vous sen­ti­riez en pesan­teur sur le sol ! Pour la consti­tu­tion , c’est pareil , il faut la construire sur du ferme ! Le jeu poli­tique me laisse per­plexe ! Aus­si , il vaut peut-être mieux tenir quelque chose de solide , plu­tôt que de jouer avec le hasard !

      Réponse
  4. Anwen

    Ega­li­té, fra­ter­ni­té, tur­lu­tu cha­peau pointu !
    Ega­li­té, démo­cra­tie et suf­frage uni­ver­sel : la grande trom­pe­rie, la grande hypocrisie
    La faute à qui ? : « Quand le sage montre la lune, le sot regarde de doigt. ». Voi­là un début de réponse.
    D’une part, rap­pe­lons que toute élé­va­tion du type humain demande un régime aris­to­cra­tique. La démo­cra­tie avi­lit en abais­sant les bons, c’est une tyran­nie qui s’exerce par un mou­ve­ment de trac­tion morale, de bas en haut ; elle fait des­cendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empê­chant ain­si l’éclosion des types supé­rieurs, elle sup­prime le res­pect et rend les petits insolents.
    Ce n’est donc pas pour rien que « démo­cra­tie » s’oppose à « aris­to­cra­tie », ce der­nier mot dési­gnant pré­ci­sé­ment, du moins lorsqu’il est pris dans son sens éty­mo­lo­gique, le pou­voir de l’élite. Celle-ci, par défi­ni­tion, ne peut être que le petit nombre, et son pou­voir, son auto­ri­té plu­tôt, qui ne vient que de sa supé­rio­ri­té intel­lec­tuelle, n’a rien de com­mun avec la force numé­rique sur laquelle repose la « démo­cra­tie », dont le carac­tère essen­tiel est de sacri­fier la mino­ri­té à la majo­ri­té, et aus­si, par là même, la qua­li­té à la quan­ti­té, donc l’élite à la masse.
    « Ce n’est pas le nombre qui compte, dit Gand­hi, mais la qua­li­té… Je ne conçois pas le nombre, ajoute t‑il, comme une force néces­saire dans une cause juste. »
    Et René Gué­non de confir­mer : « L’a­vis de la majo­ri­té ne peut être que l’ex­pres­sion de l’incompétence. »
    Ain­si, le rôle direc­teur d’une véri­table élite et son exis­tence même, car elle joue for­cé­ment ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radi­ca­le­ment incom­pa­tibles avec la « démo­cra­tie », qui est inti­me­ment liée à la concep­tion « éga­li­taire », c’est-à-dire à la néga­tion de toute hié­rar­chie : le fond même de l’idée « démo­cra­tique » c’est qu’un indi­vi­du quel­conque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numé­ri­que­ment, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numé­ri­que­ment. Une élite véri­table ne peut être qu’intellectuelle, et c’est pour­quoi la « démo­cra­tie » ne peut s’instaurer que là où la pure intel­lec­tua­li­té n’existe plus, ce qui est effec­ti­ve­ment le cas du monde moderne. Seule­ment, comme l’égalité est impos­sible en fait, et comme on ne peut sup­pri­mer pra­ti­que­ment toute dif­fé­rence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivel­le­ment, on en arrive, par un curieux illo­gisme, à inven­ter de fausses élites, d’ailleurs mul­tiples, qui pré­tendent se sub­sti­tuer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la consi­dé­ra­tion de supé­rio­ri­tés quel­conques, émi­nem­ment rela­tives et contin­gentes, et tou­jours d’ordre pure­ment maté­riel. On peut s’en aper­ce­voir aisé­ment en remar­quant que la dis­tinc­tion sociale qui compte le plus, dans le pré­sent état de choses, est celle qui se fonde sur la for­tune, c’est-à-dire sur une supé­rio­ri­té tout exté­rieure et d’ordre exclu­si­ve­ment quan­ti­ta­tif, la seule en somme qui soit conci­liable avec la « démo­cra­tie », parce qu’elle pro­cède du même point de vue.
    Une situa­tion qui, en France par exemple, s’ex­plique par le fait qu’a­près 1789, cette nation est pas­sée d’une monar­chie qui avait pour contre-pou­voirs tous les corps inter­mé­diaires, à une oli­gar­chie finan­cière dénuée de tout contre-pou­voirs, le tout sous le vocable trom­peur de démo­cra­tie, « vête­ment » dont se pare le pou­voir, depuis, sous le pré­texte qu’existe une repré­sen­ta­tion popu­laire, repré­sen­ta­tion qui est, dans les faits, c’est-à-dire concrè­te­ment, non pas popu­laire mais contrô­lée par des par­tis poli­tiques sous influence des puis­sances d’argent.
    D’autre part, défi­nir la « démo­cra­tie » comme le gou­ver­ne­ment du peuple par lui-même, est une impos­si­bi­li­té, une chose qui ne peut pas même avoir une simple exis­tence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre car il est contra­dic­toire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gou­ver­nants et gou­ver­nés, parce qu’un même être ne peut être « en acte » et « en puis­sance » en même temps et sous le même rap­port. Il y a là une rela­tion qui sup­pose néces­sai­re­ment deux termes en pré­sence : il ne pour­rait y avoir de gou­ver­nés s’il n’y avait aus­si des gou­ver­nants, fussent-ils illé­gi­times et sans autre droit au pou­voir que celui qu’ils se sont attri­bué eux-mêmes.
    Mais la grande habi­le­té des diri­geants dans le monde moderne est de faire croire au peuple qu’il se gou­verne lui-même ; et le peuple se laisse per­sua­der d’autant plus volon­tiers qu’il en est flat­té et que d’ailleurs il est inca­pable de réflé­chir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illu­sion qu’on a inven­té le « suf­frage uni­ver­sel » : c’est l’opinion de la majo­ri­té qui est sup­po­sée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion (qui est en réa­li­té l’er­reur du plus grand nombre) est quelque chose que l’on peut très faci­le­ment diri­ger et modi­fier ; on peut tou­jours, à l’aide de sug­ges­tions appro­priées (son­dages par exemple), y pro­vo­quer des cou­rants allant dans tel ou tel sens déterminé.
    L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégé­né­rés », « tous fous », tous égaux (et mas­qués) dans la bêtise ou dans la bas­sesse c’est la sup­pres­sion de la hié­rar­chie des esprits !
    Pré­ci­sons enfin que, dans la Franc-Maçon­ne­rie moderne, nous trou­vons l’existence d’une « Maçon­ne­rie mixte » (ou « Co-Mason­ry », comme elle est appe­lée dans les pays de langue anglaise) qui repré­sente tout sim­ple­ment une ten­ta­tive de trans­por­ter, dans le domaine ini­tia­tique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la concep­tion « éga­li­taire » qui, se refu­sant à voir les dif­fé­rences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attri­buer aux femmes un rôle pro­pre­ment mas­cu­lin, et qui est d’ailleurs mani­fes­te­ment à la racine de tout le « fémi­nisme » contem­po­rain et « pro­gres­siste », qui ne fait que coop­ter et rem­pla­cer à des postes de pou­voir, et par l’in­ter­mé­diaire de réseaux puis­sants, des médio­cri­tés mas­cu­lines par des médio­cri­tés féminines.
    « Le prin­cipe de l’institution des castes, si com­plè­te­ment incom­pris des Occi­den­taux, écrit René Gué­non, n’est pas autre chose que la dif­fé­rence de nature qui existe entre les indi­vi­dus humains, et qui éta­blit par­mi eux une hié­rar­chie dont la mécon­nais­sance ne peut ame­ner que le désordre et la confu­sion. C’est pré­ci­sé­ment cette mécon­nais­sance qui est impli­quée dans la théo­rie « éga­li­taire » si chère au monde moderne, théo­rie qui est contraire à tous les faits les mieux éta­blis, et qui est même démen­tie par la simple obser­va­tion cou­rante, puisque l’égalité n’existe nulle part en réalité ».
    La lutte des classes « masque », en réa­li­té, la sécu­laire et tou­jours en cours grande lutte des sexes.
    Lien : https://​livres​de​fem​mes​li​vres​de​ve​rites​.blog​spot​.com/​2​0​1​7​/​0​7​/​p​s​y​c​h​o​l​o​g​i​e​e​t​l​o​i​d​e​s​s​e​x​e​s​.​h​tml

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    • Berberis

      Tout éga­li­ser vers le bas, c’est bien ce qui se voit aujourd’­hui et on nous parle de tous égaux et de tolé­rance, en ten­tant de gom­mer les différences.
      C’est de la novlangue

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  5. joss

    @berberis
    Ils nous veulent tous égaux, tous ton­dus comme des moutons 😉

    Réponse

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