Maxime organise une nouvelle réunion d’information sur le projet, le jeudi 23 avril 2020 à 20h30.
- pour en savoir plus, Voyez le billet précédent :
https://www.chouard.org/2020/04/01/projet-dexperimentation-democratique-elaborer-ensemble-le-reglement-interieur-de-nos-prochaines-assemblees-democratiques-avec-maxime-peroud-3eme-mumble-de-mobilisation-9-avril-2020/
Le site du projet, où vous devriez regarder la vidéo de présentation en entier :
https://exp-demo.jimdo.com/
Rappel : c’est un projet important pour tous les démocrates, car il permettra de disposer des fondations nécessaires pour organiser concrètement les citoyens en assemblée délibérante, y compris pendant que nous sommes encore en « démocratie représentative » (oxymore) pour rédiger, dans quelques années, la future Constitution au sein d’une véritable assemblée populaire.
Cette assemblée sera, en quelque sorte, une expérimentation en vraie grandeur de ce que pourrait être une assemblée Constituante.
Mais sans le projet que propose Maxime, nous ne pourrons pas expérimenter cela. Alors intéressez-vous à son travail, et tâchez de l’aider si vous le pouvez, ça en vaut la peine ! Maxime et son équipe ont besoin de renfort et le compte n’y est pas. Trop rares sont les citoyens prêts à consacrer du temps chaque semaine à un projet construit et rigoureux comme celui-ci. C’est pourtant un vrai TRAVAIL nécessaire pour notre avenir.
Le lien Facebook vers l’événement :
https://www.facebook.com/events/1061123120938854/
Étienne.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Je suis intéressé par la vraie démocratie
Salutations fraternel de belgique.
C’est un travail conséquent et très interessant.cependant sa complexité implique d’avoir beaucoup de temps a y consacrer.
A partir de là est ce encore une democratie populaire ?, car pour avoir une bonne compréhension il faut deja maitriser un sacré bon niveau de langage …
Se repose le problème de l’accès a tous.Quand on travaille où trouver du temps , car meme si Maxime parle de 3 a 5h/ semaine, il faut en amont beaucoup plus pour deja se familiariser avec tout le jargon : amendement, sous ‑amendement , seance plénière , moratoire…ect…et on retombe dans un système opaque comme celui en place actuellement.
Dans ce cas, il faut peut etre que l’equipe de Maxime propose une formation de vulgarisation accessible a tous car j’avoue honteusement que dès la 2eme video mon cerveau a lâché .…a regret…
Le projet porte sur une assemblée démocratique, cet adjectif signifiant que les membres de l’assemblée prennent leurs décisions par votation avec la règle 1 personne = 1 voix et que chacun a la possibilité de contribuer aux débats et de rendre accessible ses contributions par écrit à tous les parlementaires.
Il est essentiel de préciser que l’adjectif démocratique ne peut être utilisé que pour un processus de décision.
ll ne signifie pas qu’on accepte n’importe qui dans l’assemblée mais – selon ce que dira la Constitution – que chacun peut accepter ou refuser d’en faire partie et, sans doute, que la sélection des membres de certaines assemblées pourra se faire par tirage au sort afin que les membres auto-sélectionnés soient plutôt représentatifs des citoyens capables de réfléchir.
Cela étant dit, le projet que je propose n’est pas en soi démocratique (puisque l’adjectif ne peut pas s’appliquer à un projet !) et, par conséquent, les membres doivent répondre à des critères de disponibilité, de motivation et de capacité à réfléchir et à écrire. Si vous, Cristel, vous n’avez pas le temps, ce n’est pas grave et cela n’enlève pas sa valeur au projet.
Quant à la compréhension des choses, il faut reconnaître que ce n’est pas parce qu’on parle de démocratie – a fortiori sur un projet – qu’il faut se rendre nécessairement accessible à tous par des efforts infinis de simplification. Cela dit, je peux vous assurer que ceux qui nous rejoindront auront toutes les informations nécessaires ainsi que le temps de tout bien comprendre, avec mon accompagnement.
En pleine crise épidémique, nous nous rendons compte de l’importance des textes constituants sur la restrictions de nos libertés. Alors que la vraie constitution devrait agir sur la liberté de nos soit-disant « représentants ». C’est l’opposé qui se passe.
Y a comme un bug, un ver dans la pomme ou un cheval de Troie.
Comment devrait-on aborder les états d’urgence, les états de siège et les états de guerre dans nos futures constitutions ? Ces situations sont des sacrées occasions pour les tyrans de ce monde de déclencher un coup d’état.
Une faille dans la Constitution de Weimar de 1919 (art. 48) a permis l’abolition des droits fondamentaux des Allemands grâce à une simple ordonnance du Président Hindenburg en 1933.
Il fallait une condition…la menace à la sûreté et à l’ordre public (le communisme).
Il s’en suit des restrictions de la liberté individuelle, de la libre opinion – y compris la liberté de la presse – du droit d’association et de réunion, des immixtions dans le secret des lettres, de la poste, du télégraphe et du téléphone ; des visites domiciliaires, saisies, restrictions de la propriété.
La suite, on la connait…
La Constitution de Weimar de 1919 :
https://mjp.univ-perp.fr/constit/de1919.htm
L’ordonnance du Président Hindenburg de 1933 :
https://mjp.univ-perp.fr/constit/de1933.htm
Cas actuel :
En Italie, durant la crise du covid19, des droits fondamentaux ont été abolis par simples décrets du 1er Ministre. La Constitution italienne ne permet pas cette abolition et « déclare » donc ces décrets comme étant inconstitutionnels. Le Président de la république Matarella garant du respect de la Constitution et lui-même constitutionnaliste est resté imperturbable…