La semaine qui a précédé https://youtu.be/zMtmZQ4lb2g (celle dont 3 minutes ont été copieusement montées en épingle et déformées par les acteurs mainstream du système de domination parlementaire — acteurs qui me tapent dessus depuis dix ans et qui ont simplement profité d’une nouvelle maladresse pour redoubler leurs coups, tout ça pour éviter à tout prix de débattre loyalement sur le fond des sujets les plus importants), la semaine précédente, donc, Denis Robert m’avait gentiment – et courageusement – invité sur Le Média TV, le mardi 21 mai 2019, pour évoquer les gilets jaunes et les élections européennes. Voici l’émission complète (que j’avais oublié de vous signaler à l’époque) :
• Ma première intervention est à la min 1h26’45 : l’UE est un outil de dépossession politique absolue, qui nous conduit comme d’habitude à élire plutôt qu’à voter, mais en éloignant encore davantage (et pour toujours) les représentants des représentés ; les professionnels de la politique nous privent de toute possibilité de décider quoi que ce soit ; il faudrait distinguer les deux mots voter (= décider) et élire (= renoncer à voter = contraire de la démocratie = mise à l’écart du peuple depuis l’origine en 1789 avec Sieyes) ; notre vieux système de domination parlementaire national est encore renforcé (et gravement) en devenant international (européen) ; particularité remarquable — historique ! — des gilets jaunes qui deviennent constituants, qui écrivent eux-même le RIC qu’ils veulent ; ce n’est pas aux représentants d’écrire les règles de la représentation : c’est aux aux représentés, qui sont les seuls à être à la fois aptes et légitimes pour écrire la constitution…
• Et surtout, ma 2ème intervention à la minute 1h49’50 : j’interpelle face à face un député, Renaud Muselier, en déplorant que ces grands privilégiés détruisent une à une toutes les protections sociales sans souffrir eux-mêmes des plaies qu’ils infligent au corps social et en toute impunité (sans que leurs victimes, mal représentées, aient la moindre institution pour résister aux mauvais coups de leurs représentants).
Ce serait bien, peut-être, d’isoler ces deux passages dans une vidéo spéciale.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
[Édit : certains commentaires entretiennent un ressentiment (contre Denis) que j’estime être un contresens. Je recopie ci-dessous une explication que j’ai rédigée pour Sigolene mais qui devrait aider d’autres personnes à comprendre mon point de vue :
« Chère Sigolene,
Je dis des choses importantes dans cette vidéo (grâce au courage de Denis, qui a bravé l’interdit de me donner la parole malgré les menaces des antifa-natiques), et originales : ce n’est pas tous les matins qu’on est en face d’un élu qu’on peut interpeler, en direct, avec du temps et du calme. Je l’ai interpelé sur son salaire obscène, sur ses privilèges révoltants, sur sa scandaleuse impunité après avoir commis le crime antisocial de la désindexation des retraites, je lui ai signalé la mutation formidable – historique – des gilets jaunes en citoyens constituants (écrivant d’ores et déjà, un peu partout dans le pays, le RIC qu’ils veulent EUX et le salaire des élus qui devrait être égal au salaire médian des électeurs)…
Le spectacle public de cette interpellation (d’un représentant par un représenté, qui conteste jusqu’à sa légitimité), nous le devons au courage de Denis (et ce n’était qu’un début).
C’était AVANT le 10 juin et on voit bien la bienveillance de Denis. Arrêtez de lui coller une responsabilité qui n’est pas la sienne : ceux qui me tapent dessus (par derrière et à plusieurs, sans me permettre de me défendre : Libération, Les Inrocks, L’Obs et tous les complices du système de domination parlementaire) sont les vrais affreux (ça fait dix ans qu’ils me tapent dessus aussi malhonnêtement ; ils tapent simplement plus fort que jamais, toujours pour se dispenser d’un débat de fond loyal qu’ils craignent plus que tout, mais rien n’a changé sur le fond ; c’est une variation d’intensité), affeux qui ont exploité malhonnêtement MA maladresse.
Denis est un type bien.
Étienne. »]
Idriss ABERKANE – Sa vision de la Blockchain et des Cryptomonnaies
https://youtu.be/QY4gWjirYR4
à la min 10:00 – la séparation des pouvoirs (5 pouvoirs)
à la min 11:20 – même Idriss Aberkane parle d’Etienne en bien 🙂
et le reste intéressant aussi…théorie relative de la monnaie…
Discussion entre Francis Cousin et une Gilet Jaune constituante https://youtu.be/bJcv9BSXQe4
Bonjour Etienne,
j’espère que vous allez bien.
Vous porte à votre connaissance la réponse de Bernard Friot à un Antifas. Il est un peu question de vous dedans.
https://gauchedecombat.net/2019/08/25/antifas-droit-de-reponse-du-reseau-salariat-et-de-bernard-friot/?fbclid=IwAR0xapsN-iKxfHLkfeDkHxQ-AfDnLCHcqjzXXE2PeMZzTK5DzjNQ1y0xmaw
bien à vous.
Je suis déçu par la vision simpliste et naïve de M. Friot. L’évolution politique est à la fois naturelle (civilisationnelle, sociologique et autres), fondée sur des intérêts diverses – en particulier ceux de classe – et intentionnelle concertée, c’est à dire planifiée par des réseaux. L’intentionnel, lorsqu’il s’appuie sur les puissances de la finance, les « services d’ordre » (police, armée, renseignement) et la technoscience ne se laisse pas démonter par des initiatives locales, si nombreuses paraissent-elles être. Friot, à son corps défendant, oublie que les acquis de l’après seconde guerre mondiale ont été obtenus par la guerre (50 millions de morts environ). De nouveau, on nous endort avec des détournements de conscience. Si intéressantes soient les solutions théoriques de M. Friot, elles n’apportent aucun crédits à ses analyses de la situation.
Vous êtes bien brave monsieur Chouard !
Mais quand même, je ne peux que m’interroger, malgré tout, malgré vous, et en vertu de cette cohérence logique que vous déployez si bien, et qui constitue le ferment de l’honnêteté intellectuelle, (dont tous ceux qui vous lapident… manquent…), Monsieur Robert devait bien savoir, ou alors il est puceau… ce dont je doute, vu le, les guêpiers dont il s’est départi, que en plaçant Enthoven bis, le résultat était acquis d’avance pour eux.…
Que diable avez-vous été faire dans cette galère ?
Ces écueils, capitaine, sont balisés… qu’avez-vous perdu comme temps avec E.L. qui ne peut par atavisme rien concéder…
Vous êtes trop bons, du pain béni pour ces gens…
nous n’avons pas rivé dans nos gênes cette particularité d’être habile à chicaner sur tout et rien… nous avons trop le sens du but à atteindre… nous sommes en mouvement (je n’ose pas écrire « en m—– ».
Eux n’ont qu’une rente de situation à faire perdurer, entre eux… les uns les autres, au détriment de tous les autres…
Venez à Manille évoquer la problématique qui vous vaut de tels oukase… personne ne vous comprendra… non plus à Madagascar…
Et à l’opposé l’autre sorte de vos opposants eux sont victimes (eux aussi…) par contre du syndrome d’avoir dû longtemps, trop longtemps, été « crypto-… » marginaux… tel Mediapart, Libé, etc…avec les mêmes effets, refus dans leur cas de s’auto-psychanalyser même au détriment du moindre espoir de voir les choses changer…
Monsieur Chouard vous nous manquez !, même si tellement angélique !
claude Lebrun
Non Claude,
Étienne n’est pas « bien brave » !
Il est tout « simplement », comme vous l’écrivez vous-mêmes :
« […] cette cohérence logique que vous déployez si bien, et qui constitue le ferment de l’honnêteté intellectuelle […] »
Car, si Étienne entrait dans leur « jeu » il perdrait, de facto, ce que justement vous lui reconnaissez comme une qualité première : son honnêteté intellectuelle viscérale !
bien à vous 😉
Bonjour,
Sans doute avez vous déjà connaissance de ces trois petits montages bien enlevés qui vous concernent, mais n’en étant pas certaine, je tiens à vous les partager car c’est ce qui m’a fait le plus chaud au cœur depuis la déconvenue de votre entretient avec les sieurs Robert et Einthoven sur le média.
https://youtu.be/T0s3cm5e0NQ
https://youtu.be/TDPga1SQHjA
https://youtu.be/TN1isM2GlRU
Pour ma part j’ai apprécié de bout en bout la façon dont vous avez négocié cette « aventure », car j’ai cru comprendre exactement que vous refusiez d’en rabattre sur la liberté d’expression, tout en prenant sur vos épaules toutes les conséquences de l’incompréhension générale de votre position. Et ce courage incompris m’a touchée.
Prenez bien soin de vous, car votre puissante pensée est une joie pour tous les gens honnêtes.
Toutes mes amitiés.
Même en t’ayant planté un poignard dans le dos avec un complice, tu continues à ne pas voir la vraie nature de ce type… ^^
Étienne, tu deviens aveugle : Denis Robert est un traître. Il en a tous les signes factuels, et même sa physionomie et son expression verbale suintent la trahison.
Écoutes bien mon ami : la seule chose qu’on puisse attendre d’un traître, c’est une trahison encore plus grande.
S’il te plaît, fais plus attention aux gens à qui tu accordes ta confiance. Tous les êtres humains ne se valent pas. Il y a des gens gentils et honorables, mais il y a aussi des pervers et des gens vraiment malveillants.
Amitiés.
BlueMan,
Si je puis me permettre vous devriez regarder cette vidéo de Marshall Rosenberg, un grand homme, fondateur de la CNV : la Communication Non Violente.
https://youtu.be/bIjRxdN-kL8
C’est décapant !
Bien à vous
PAS D’ACCORD !
Le Christ n’est pas venu pour apporter la paix à la Terre, mais le feu et la division.
Il faut séparer le grain de l’ivraie, et jeter l’ivraie au feu.
Permettre à toutes les forces, bonnes ou mauvaises, de se mélanger dans un gloubi-boulga n’est profitable qu’aux forces du Mal.
Il faut appeler un chat, un chat, et fuir le politiquement correct dont nous sommes tous en train de crever à petit feu.
Aux chiottes votre Communication Non Violente !
Ce qui ne veut pas dire qu’il faut être violent constamment dans la forme, mais qu’il faut savoir donner le coup de poing quand il faut, ou dit autrement savoir prendre le taureau par les cornes au moment approprié en parlant droit et clair.
L’expérience intelligente de toute nécessite l’état psychologique et l’action correspondants à chaque situation.
Bonne journée.
Par les mots de l’amour, le Christ a divisé, entre ceux qui cherchaient en premier la vérité et ceux qui cherchaient uniquement ou au premier plan, leur intérêt bassement matériels.
La vérité tranche, la vérité de chacun, c’est la décision propre.
La vraie vie est la vie qui apporte la paix à tous, sauf à ceux qui ne veulent faire aucun effort.
La vraie paix demande des efforts de la part de tous.
Entre le faux confort de l’égoïste ou la santé, il faut choisir.
Le Christ était intransigeant sur le langage de l’amour, on ne marchande pas celui-ci.
L’homme est sujet et non objet et il doit se comporter comme tel et non se laisser acheter pour de vulgaires objets.
Si nous voulons qu’advienne une société pacifiée et non-violente, nous devons aller à la « rencontre » de TOUTES et TOUS, dans l’ouverture et la clarté d’esprit qui nous permet d’accueillir les « besoins » des autres ET d’exprimer les nôtres dans la bienveillance.
Et c’est ce que, justement, fait Étienne à chaque instant ! Comment pourrait-on lui reprocher de faire ce travail « d’humanitude » ? (merci Jacques Testart!)
Comment avoir une telle société si nous commençons d’emblée par rejeter TOUT ce qui ne pense pas comme nous?…
Sommes-nous les seuls détendeur de LA« vérité »?…
Pour ma part, je ne pense pas. « Elle » est multiple, à l’image de chacun et chacune d’entre nous.
Alors comment pouvons-nous nous prévaloir « d’avoir » UNE vérité « supérieure » aux autres ? Ce serait bien présomptueux de notre part !
La vraie démocratie se doit d’être inclusive de et dans la diversité, je ne vois pas d’autres alternatives.
😉
Et, à propos de « vérité », quelques réflexions… qui ne te surprendrons pas Étienne!!!:
Tout ce que nous appelons « vérité » n’est que croyance et ce dans tous les domaines Y COMPRIS scientifique.
Un esprit véritablement « libre », est prêt à remettre en question en permanence ses croyances ou vérités, car il-elle sait qu’elles ne sont que le fruit d’un environnement, au sens large, à un instant T et dans un lieu donné.
Prenons l’exemple de : » la terre est plate » !
Cela était considéré comme une « vérité » avec « démonstration » à l’appui en occident et au moyen-âge. Et plusieurs siècles plus tard nous nous gaussons de ce que nous appelons MAINTENANT « croyance »…
Mais ne nous leurrons pas, TOUT est croyance ! La seule chose est de savoir si nous y sommes attaché-e‑s ?
Si oui, cela devient, pour nous, LA vérité !
Et c’est là que les « ennuis » commencent, si je puis dire!!!
Car pour défendre « sa » croyance, pardon, « vérité », certains sont prêt aux pires extrémités pour l’imposer aux autres…
Rappelons-nous de ce qui c’est passé au moyen-âge, en occident pour ceux-celles qui osaient remettre en cause la vérité : « la terre est plate…
Je constate qu’exactement le même principe est toujours à l’œuvre aujourd’hui et ce partout dans le monde et dans TOUS les domaines : religieux toujours, évidemment, mais également dans les domaines scientifiques, politiques, économiques, monétaires, etc., etc.
Et regardez combien de morts, nos attachements à nos croyances, continuent de générer partout sur cette planète, à commencer chez-nous…
Car oui les pauvres qui meurent dans la rue, en France en 2019, faute de soins, d’un toit, de nourriture… sont le résultat de la croyance que le système capitalisme, avec sa concurrence soit disant « libre » et non faussée, est le seul système envisageable et ce, malgré tous les morts et les destructions qu’il génère PARTOUT à travers le monde…
Voilà où nous conduit « l’ATTACHEMENT » à nos croyances !
« Avoir » des croyances, certes, mais ne pas y « être » attaché c’est mieux !
Dans un temps antérieur , donnant la parole à M. Aude Lancelin et à ses invités , le média avait tout de même à l« époque une écoute qui ne cessait de grandir !
Cette émission » vraiment politique » a été arrêtée sans avoir conscience de l’importance de son écoute !
J’ai lu sur le défilement d’un » tchat » qu’une restriction d’expression avait été imposée à M. Lancelin .
Soit ! Une querelle interne , ça peut arriver !
Plus tard , j’ai visionné cette vidéo avant les élections , donc je pense avoir compris le message merveilleux délivré au député .
Rien à ajouter , sinon que j« ai beaucoup apprécié l’ensemble !
Mais la surprise fût démesurée quand l’insistance des deux compères chaussés comme des ‘va‑t« en guerre’ ont fait leur « boulot » de journalistes .…genre bfm , sur une question dont on nous rebat les oreilles depuis si longtemps !
Pourquoi tant de ténacité sur un sujet non pas à oublier , mais à vivre avec toutes les plaies ouvertes et appartenant au passé ! Celles-là et tant d’autres .….DONT ON NE PARLE JAMAIS !
Ce qu’on ne dit pas :
Cette guerre de 39–45 , voulue par ceux qui ont mis Hitler au pouvoir par peur du front populaire , est la continuité du FCFA IMPOSÉ aux états Africains ! Peu importe ce que vous croyez ou non , .….il est bon dans ce milieu de rappeler par tous les moyens qui est le patron , et c’est encore mieux si on peut en évincer les nobles penseurs aux idées abolissantes de l’oligarchie !
Lequel des deux a incité ou s’est laissé entrainer ? On saura jamais .…
et on s’en fiche ! Ne regarder que les dégâts surmontés d’un incroyable et durable soutien envers vous qui permet de continuer dans la confiance !
Cela n’a pas de prix , sauf sûrement des endurances vous concernant personnellement !
Pour Denis Robert , on peut faire ce que l’on veut dans SA tribune , à condition d’avoir les reins bien solides ! Ça ne veut pas dire qu’on soit malveillant , mais plutôt crédule !
Toujours pas de Merci qui est si anodin ici !
Bonne rentrée si vous travaillez toujours !
ève
Avec le recul je me dis que dans une démocratie qui fonctionne bien la majorité des citoyens devraient avoir les 3 caractéristiques suivantes :
1‑La bienveillance et la volonté de chercher le bien commun.
2‑L’intelligence et la capacité de comprendre comment les choses fonctionnent.
3‑Le goût de la liberté individuelle et collective, supérieur à celui du confort ou de la sécurité.
Si tous les être humains avaient ces trois caractéristiques, alors non seulement la démocratie fonctionnerait très bien, mais elle serait inévitable.
Malheureusement avec le recul post-gilets jaunes, je me rend compte que seule une petite minorité réunit ces 3 caractéristiques. Alors je me demande comment on peut vraiment améliorer les choses par la démocratie si le peuple est composé de personnes qui ne cherchent pas le bien commun et qui ont des accès de malveillance, ou bien qui ne comprennent rien, ou bien qui ont besoin d’obéir à un maître qui les rassurent plutôt que d’être libre et d’assumer la responsabilité de son destin.
Cela s’applique également à tous les projets crypto-anarchistes (logiciel libre, crypto-monaies, communications chiffrées), dont le but premier qui est louable ne touche qu’une minorité.
Solution : rechercher les gens qui satisfont à ces trois critères, et s’organiser avec eux pour assainir le climat délirant actuel de la scène du débat public.
Plus le temps passe, et plus je me dis que l’écosystème permettant à un débat rationnel d’émerger est plus important que le jeu politique lui-même.
Vaste programme.
Débat sur les mêmes thèmes en Italie, même diagnostique sur la constitution, la souveraineté monétaire, la démocratie, les traités européens et le néolibéralisme (la traduction automatique fonctionne mais pas toujours correct), nous ne sommes pas seuls :
https://youtu.be/Llpiwo8_98k
1. La Constitution passe en premier
La Constitution, dans le système juridique italien, est une loi supérieure à toutes les autres. Cela signifie qu’elle est hiérarchiquement supérieure non seulement aux lois ordinaires et au droit dérivé, mais aussi aux traités internationaux, y compris les traités européens, qui entrent dans notre système par le biais d’une loi d’application ; sinon, ils n’ont aucune valeur au sein des frontières nationales.
Comment est-il justifié, par exemple, d’introduire un budget en équilibre à l’article 81 de la Constitution, un article qui viole de manière flagrante les principes démocratiques exprimés par l’Assemblée constituante ?
2. La souveraineté n’est pas transférable (mais a été transférée)
Le deuxième alinéa de l’article 1 de la Constitution dispose : « La souveraineté appartient au peuple qui l’exerce dans les formes et les limites de la Constitution ». Les verbes « appartient » et « exerce » sont d’une importance fondamentale. Un régime peut être défini comme démocratique si, et dans la mesure où, les fonctions fondamentales de l’État sont attribuées au peuple d’une manière permanente et inéluctable.
Contrairement à ce principe, la souveraineté est aujourd’hui transférée à des appareils supranationaux qui ne répondent pas aux exigences de la démocratie : ils ne sont pas élus directement par le peuple et n’ont aucune responsabilité politique. On peut donc dire qu’en fait, aujourd’hui, on n’est plus en démocratie.
3. L’Italie a perdu sa souveraineté monétaire
L’Italie a transféré la compétence exclusive en matière de politique monétaire. En ce sens, elle est devenue un non-État. La BCE est indépendante du pouvoir politique et donc de la démocratie. L’idée que l’État puisse exercer un résidu de souveraineté monétaire, après avoir complètement cédé la planification économique et financière aux organes de commandement de l’Union européenne, est une idée naïve, illusoire et dangereuse.
4. L’Italie a perdu sa souveraineté fiscale
En adhérant au pacte fiscal, l’Italie a soumis son budget à une surveillance très étroite de l’UE, excluant effectivement toute politique économique d’un budget parlementaire approfondi. La politique budgétaire est celle qui concerne les recettes et les dépenses de l’État, c’est-à-dire ce que l’État perçoit par le biais du prélèvement fiscal et ce que l’État nous rend par les dépenses publiques. La différence entre les recettes et les dépenses, ce qu’on appelle le solde primaire, est essentiellement le budget de l’État. Selon les dispositions actuelles de la législation européenne, les gouvernements des États membres sont tenus de soumettre tout acte de politique monétaire, fiscale et budgétaire au contrôle strict de l’UE, se privant ainsi d’une des fonctions démocratiques fondamentales initialement réservées au peuple par notre Constitution.
5. Plein emploi et autres expressions cosmétiques des traités européens
Le terme « plein emploi », selon la vision constitutionnelle, peut être défini comme l’utilisation maximale possible de la main-d’œuvre disponible. Techniquement, le plein emploi se produit lorsque le chômage tombe en dessous de 4% (un minimum de chômage est physiologique).
Le concept de plein emploi est littéralement repris par les traités européens. Cependant, il ne faut pas se leurrer : il ne s’agit pas de la vision constitutionnelle exposée ci-dessus, mais d’une vision différente, diamétralement opposée. En effet, selon les traités européens, le plein emploi n’est pas un objectif de l’Union européenne, mais un effet tendanciel de l’économie sociale de marché hautement compétitive à la base des politiques européennes (art. 3 TUE). La forte compétitivité, à la base du modèle libéral néoclassique, est toujours mise en première place par les traités européens, et constitue la base du fonctionnement du marché intérieur libre ; un marché libre qui, seul, favorisera le plein emploi (art. 151 TUE). Par conséquent, selon la vision néolibérale, l’hyper-compétitivité du marché favorise le plein emploi de manière automatique, comme un effet naturel.
Mais alors, si le principal objectif déclaré de l’UE est la stabilité des prix, comment un entrepreneur peut-il augmenter son bénéfice s’il ne peut augmenter le coût du produit ?
Cher Etienne,
Ne connaissant évidemment pas Denis Robert comme vous, je suis cependant prêt de mon côté à accorder le bénéfice du doute dans /l’Affaire/ en question.
Ce qui persiste à me déranger cependant, est un problème logique, et le voici :
Si Denis Robert était et demeure effectivement bienveillant à votre égard, pourquoi n’a-t’il pris votre défense à aucun moment devant les innombrables attaques (bel et bien malveillantes et de pure mauvaise foi, elles) et (il faut bien les appeler par leurs noms) calomnies dont vous avez fait l’objet suite à l’interview faite ensemble ?
Si l’on tient Denis Robert pour une personne qui vous veut du bien, son attitude depuis lors ne constitue-t’elle pas un paradoxe ?
– Farid
Ouvrez simplement vos yeux et vos oreilles, tout est là devant vous !
Je propose une « lecture » personnelle de ces deux sujets : l’ITV sur LeMédiaTV et cette réponse d’Étienne.
D’une part il nous dit : « Denis Robert a fait ce qu’il a pu à ce moment là ». Il ne lui prête pas d’intentions, il lui reconnaît le droit d’être ce qu’il est à un instant donné, dans une situation donnée… sans en conclure que l’individu se résume à ce qu’il a fait à cet instant.
D’autre part, au cours de l’interview, il montre nous montre ce que pourrait être un homme conscient de ses capacités et de ses limites, et refusant de se conformer à une ligne de pensée qu’on cherche à lui imposer. On comprend pourquoi il cite spontanément 1984 !…
Si ses « procureurs », et la meute hurlante du net, avaient pris la peine de visiter ce site et d’éplucher les liens qui y figurent, ils auraient vu que son positionnement politique est sans la moindre ambigüité. S’ils ne l’ont pas fait, ce ne sont pas des professionnels. Et si l’on fait, ils sont simplement de mauvaise foi (encore que je distingue D. Robert du roquet qui aboyait à ses côtés…).
Dis, Étienne… comment tu fais pour éviter la colère et le ressentiment ? En tout cas, tu as tout mon soutien.