[Courageusement] invité par Denis Robert sur Le Média TV mardi 21 mai 2019 : élections européennes, gilets jaunes, RIC et règles de la représentation

29/08/2019 | 20 commentaires

La semaine qui a pré­cé­dé https://​you​tu​.be/​z​M​t​m​Z​Q​4​l​b2g (celle dont 3 minutes ont été copieu­se­ment mon­tées en épingle et défor­mées par les acteurs mains­tream du sys­tème de domi­na­tion par­le­men­taire — acteurs qui me tapent des­sus depuis dix ans et qui ont sim­ple­ment pro­fi­té d’une nou­velle mal­adresse pour redou­bler leurs coups, tout ça pour évi­ter à tout prix de débattre loya­le­ment sur le fond des sujets les plus impor­tants), la semaine pré­cé­dente, donc, Denis Robert m’a­vait gen­ti­ment – et cou­ra­geu­se­ment – invi­té sur Le Média TV, le mar­di 21 mai 2019, pour évo­quer les gilets jaunes et les élec­tions euro­péennes. Voi­ci l’é­mis­sion com­plète (que j’a­vais oublié de vous signa­ler à l’époque) :

• Ma pre­mière inter­ven­tion est à la min 1h26’45  : l’UE est un outil de dépos­ses­sion poli­tique abso­lue, qui nous conduit comme d’ha­bi­tude à élire plu­tôt qu’à voter, mais en éloi­gnant encore davan­tage (et pour tou­jours) les repré­sen­tants des repré­sen­tés ; les pro­fes­sion­nels de la poli­tique nous privent de toute pos­si­bi­li­té de déci­der quoi que ce soit ; il fau­drait dis­tin­guer les deux mots voter (= déci­der) et élire (= renon­cer à voter = contraire de la démo­cra­tie = mise à l’é­cart du peuple depuis l’o­ri­gine en 1789 avec Sieyes) ; notre vieux sys­tème de domi­na­tion par­le­men­taire natio­nal est encore ren­for­cé (et gra­ve­ment) en deve­nant inter­na­tio­nal (euro­péen) ; par­ti­cu­la­ri­té remar­quable — his­to­rique ! — des gilets jaunes qui deviennent consti­tuants, qui écrivent eux-même le RIC qu’ils veulent ; ce n’est pas aux repré­sen­tants d’é­crire les règles de la repré­sen­ta­tion : c’est aux aux repré­sen­tés, qui sont les seuls à être à la fois aptes et légi­times pour écrire la constitution…

• Et sur­tout, ma 2ème inter­ven­tion à la minute 1h49’50 : j’in­ter­pelle face à face un dépu­té, Renaud Muse­lier, en déplo­rant que ces grands pri­vi­lé­giés détruisent une à une toutes les pro­tec­tions sociales sans souf­frir eux-mêmes des plaies qu’ils infligent au corps social et en toute impu­ni­té (sans que leurs vic­times, mal repré­sen­tées, aient la moindre ins­ti­tu­tion pour résis­ter aux mau­vais coups de leurs représentants).

Ce serait bien, peut-être, d’i­so­ler ces deux pas­sages dans une vidéo spéciale.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10157412239722317&id=600922316&preview_rid=10157417597517317


[Édit : cer­tains com­men­taires entre­tiennent un res­sen­ti­ment (contre Denis) que j’es­time être un contre­sens. Je reco­pie ci-des­sous une expli­ca­tion que j’ai rédi­gée pour Sigo­lene mais qui devrait aider d’autres per­sonnes à com­prendre mon point de vue : 

« Chère Sigolene,

Je dis des choses impor­tantes dans cette vidéo (grâce au cou­rage de Denis, qui a bra­vé l’in­ter­dit de me don­ner la parole mal­gré les menaces des anti­fa-natiques), et ori­gi­nales : ce n’est pas tous les matins qu’on est en face d’un élu qu’on peut inter­pe­ler, en direct, avec du temps et du calme. Je l’ai inter­pe­lé sur son salaire obs­cène, sur ses pri­vi­lèges révol­tants, sur sa scan­da­leuse impu­ni­té après avoir com­mis le crime anti­so­cial de la dés­in­dexa­tion des retraites, je lui ai signa­lé la muta­tion for­mi­dable – his­to­rique – des gilets jaunes en citoyens consti­tuants (écri­vant d’ores et déjà, un peu par­tout dans le pays, le RIC qu’ils veulent EUX et le salaire des élus qui devrait être égal au salaire médian des électeurs)… 

Le spec­tacle public de cette inter­pel­la­tion (d’un repré­sen­tant par un repré­sen­té, qui conteste jus­qu’à sa légi­ti­mi­té), nous le devons au cou­rage de Denis (et ce n’é­tait qu’un début). 

C’é­tait AVANT le 10 juin et on voit bien la bien­veillance de Denis. Arrê­tez de lui col­ler une res­pon­sa­bi­li­té qui n’est pas la sienne : ceux qui me tapent des­sus (par der­rière et à plu­sieurs, sans me per­mettre de me défendre : Libé­ra­tion, Les Inrocks, L’Obs et tous les com­plices du sys­tème de domi­na­tion par­le­men­taire) sont les vrais affreux (ça fait dix ans qu’ils me tapent des­sus aus­si mal­hon­nê­te­ment ; ils tapent sim­ple­ment plus fort que jamais, tou­jours pour se dis­pen­ser d’un débat de fond loyal qu’ils craignent plus que tout, mais rien n’a chan­gé sur le fond ; c’est une varia­tion d’in­ten­si­té), affeux qui ont exploi­té mal­hon­nê­te­ment MA maladresse. 

Denis est un type bien.

Étienne. »]

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Étienne

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20 Commentaires

  1. joss

    Idriss ABERKANE – Sa vision de la Blo­ck­chain et des Cryptomonnaies
    https://​you​tu​.be/​Q​Y​4​g​W​j​i​r​YR4
    à la min 10:00 – la sépa­ra­tion des pou­voirs (5 pouvoirs)
    à la min 11:20 – même Idriss Aber­kane parle d’E­tienne en bien 🙂
    et le reste inté­res­sant aussi…théorie rela­tive de la monnaie…

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  2. rf
    • Jasa

      Je suis déçu par la vision sim­pliste et naïve de M. Friot. L’é­vo­lu­tion poli­tique est à la fois natu­relle (civi­li­sa­tion­nelle, socio­lo­gique et autres), fon­dée sur des inté­rêts diverses – en par­ti­cu­lier ceux de classe – et inten­tion­nelle concer­tée, c’est à dire pla­ni­fiée par des réseaux. L’in­ten­tion­nel, lors­qu’il s’ap­puie sur les puis­sances de la finance, les « ser­vices d’ordre » (police, armée, ren­sei­gne­ment) et la tech­nos­cience ne se laisse pas démon­ter par des ini­tia­tives locales, si nom­breuses paraissent-elles être. Friot, à son corps défen­dant, oublie que les acquis de l’a­près seconde guerre mon­diale ont été obte­nus par la guerre (50 mil­lions de morts envi­ron). De nou­veau, on nous endort avec des détour­ne­ments de conscience. Si inté­res­santes soient les solu­tions théo­riques de M. Friot, elles n’ap­portent aucun cré­dits à ses ana­lyses de la situation.

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  3. LEBRUN

    Vous êtes bien brave mon­sieur Chouard !
    Mais quand même, je ne peux que m’in­ter­ro­ger, mal­gré tout, mal­gré vous, et en ver­tu de cette cohé­rence logique que vous déployez si bien, et qui consti­tue le ferment de l’hon­nê­te­té intel­lec­tuelle, (dont tous ceux qui vous lapident… manquent…), Mon­sieur Robert devait bien savoir, ou alors il est puceau… ce dont je doute, vu le, les guê­piers dont il s’est dépar­ti, que en pla­çant Entho­ven bis, le résul­tat était acquis d’a­vance pour eux.…
    Que diable avez-vous été faire dans cette galère ?
    Ces écueils, capi­taine, sont bali­sés… qu’a­vez-vous per­du comme temps avec E.L. qui ne peut par ata­visme rien concéder…
    Vous êtes trop bons, du pain béni pour ces gens…
    nous n’a­vons pas rivé dans nos gênes cette par­ti­cu­la­ri­té d’être habile à chi­ca­ner sur tout et rien… nous avons trop le sens du but à atteindre… nous sommes en mou­ve­ment (je n’ose pas écrire « en m—– ».
    Eux n’ont qu’une rente de situa­tion à faire per­du­rer, entre eux… les uns les autres, au détri­ment de tous les autres…
    Venez à Manille évo­quer la pro­blé­ma­tique qui vous vaut de tels oukase… per­sonne ne vous com­pren­dra… non plus à Madagascar…
    Et à l’op­po­sé l’autre sorte de vos oppo­sants eux sont vic­times (eux aus­si…) par contre du syn­drome d’a­voir dû long­temps, trop long­temps, été « cryp­to-… » mar­gi­naux… tel Media­part, Libé, etc…avec les mêmes effets, refus dans leur cas de s’au­to-psy­cha­na­ly­ser même au détri­ment du moindre espoir de voir les choses changer…
    Mon­sieur Chouard vous nous man­quez !, même si tel­le­ment angélique !
    claude Lebrun

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    • Dom GDziD

      Non Claude,
      Étienne n’est pas « bien brave » !
      Il est tout « sim­ple­ment », comme vous l’é­cri­vez vous-mêmes :
      « […] cette cohé­rence logique que vous déployez si bien, et qui consti­tue le ferment de l’honnêteté intellectuelle […] »
      Car, si Étienne entrait dans leur « jeu » il per­drait, de fac­to, ce que jus­te­ment vous lui recon­nais­sez comme une qua­li­té pre­mière : son hon­nê­te­té intel­lec­tuelle viscérale !
      bien à vous 😉

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  4. gonzalez

    Bon­jour,
    Sans doute avez vous déjà connais­sance de ces trois petits mon­tages bien enle­vés qui vous concernent, mais n’en étant pas cer­taine, je tiens à vous les par­ta­ger car c’est ce qui m’a fait le plus chaud au cœur depuis la décon­ve­nue de votre entre­tient avec les sieurs Robert et Ein­tho­ven sur le média.
    https://​you​tu​.be/​T​0​s​3​c​m​5​e​0NQ
    https://​you​tu​.be/​T​D​P​g​a​1​S​Q​HjA
    https://​you​tu​.be/​T​N​1​i​s​M​2​G​lRU
    Pour ma part j’ai appré­cié de bout en bout la façon dont vous avez négo­cié cette « aven­ture », car j’ai cru com­prendre exac­te­ment que vous refu­siez d’en rabattre sur la liber­té d’ex­pres­sion, tout en pre­nant sur vos épaules toutes les consé­quences de l’in­com­pré­hen­sion géné­rale de votre posi­tion. Et ce cou­rage incom­pris m’a touchée.
    Pre­nez bien soin de vous, car votre puis­sante pen­sée est une joie pour tous les gens honnêtes.
    Toutes mes amitiés.

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  5. BlueMan

    Même en t’ayant plan­té un poi­gnard dans le dos avec un com­plice, tu conti­nues à ne pas voir la vraie nature de ce type… ^^

    Étienne, tu deviens aveugle : Denis Robert est un traître. Il en a tous les signes fac­tuels, et même sa phy­sio­no­mie et son expres­sion ver­bale suintent la trahison.

    Écoutes bien mon ami : la seule chose qu’on puisse attendre d’un traître, c’est une tra­hi­son encore plus grande.

    S’il te plaît, fais plus atten­tion aux gens à qui tu accordes ta confiance. Tous les êtres humains ne se valent pas. Il y a des gens gen­tils et hono­rables, mais il y a aus­si des per­vers et des gens vrai­ment malveillants.

    Ami­tiés.

    Réponse
      • BlueMan

        PAS D’ACCORD !

        Le Christ n’est pas venu pour appor­ter la paix à la Terre, mais le feu et la division.

        Il faut sépa­rer le grain de l’i­vraie, et jeter l’i­vraie au feu.

        Per­mettre à toutes les forces, bonnes ou mau­vaises, de se mélan­ger dans un glou­bi-boul­ga n’est pro­fi­table qu’aux forces du Mal. 

        Il faut appe­ler un chat, un chat, et fuir le poli­ti­que­ment cor­rect dont nous sommes tous en train de cre­ver à petit feu.

        Aux chiottes votre Com­mu­ni­ca­tion Non Violente !

        Ce qui ne veut pas dire qu’il faut être violent constam­ment dans la forme, mais qu’il faut savoir don­ner le coup de poing quand il faut, ou dit autre­ment savoir prendre le tau­reau par les cornes au moment appro­prié en par­lant droit et clair.

        L’ex­pé­rience intel­li­gente de toute néces­site l’é­tat psy­cho­lo­gique et l’ac­tion cor­res­pon­dants à chaque situation.

        Bonne jour­née.

        Réponse
        • Berberis

          Par les mots de l’a­mour, le Christ a divi­sé, entre ceux qui cher­chaient en pre­mier la véri­té et ceux qui cher­chaient uni­que­ment ou au pre­mier plan, leur inté­rêt bas­se­ment matériels.
          La véri­té tranche, la véri­té de cha­cun, c’est la déci­sion propre.
          La vraie vie est la vie qui apporte la paix à tous, sauf à ceux qui ne veulent faire aucun effort.
          La vraie paix demande des efforts de la part de tous.
          Entre le faux confort de l’é­goïste ou la san­té, il faut choisir.
          Le Christ était intran­si­geant sur le lan­gage de l’a­mour, on ne mar­chande pas celui-ci.
          L’homme est sujet et non objet et il doit se com­por­ter comme tel et non se lais­ser ache­ter pour de vul­gaires objets.

          Réponse
    • Dom GDziD

      Si nous vou­lons qu’ad­vienne une socié­té paci­fiée et non-vio­lente, nous devons aller à la « ren­contre » de TOUTES et TOUS, dans l’ou­ver­ture et la clar­té d’es­prit qui nous per­met d’ac­cueillir les « besoins » des autres ET d’ex­pri­mer les nôtres dans la bienveillance.
      Et c’est ce que, jus­te­ment, fait Étienne à chaque ins­tant ! Com­ment pour­rait-on lui repro­cher de faire ce tra­vail « d’hu­ma­ni­tude » ? (mer­ci Jacques Testart!)
      Com­ment avoir une telle socié­té si nous com­men­çons d’emblée par reje­ter TOUT ce qui ne pense pas comme nous?…
      Sommes-nous les seuls déten­deur de LA« vérité »?…
      Pour ma part, je ne pense pas. « Elle » est mul­tiple, à l’i­mage de cha­cun et cha­cune d’entre nous.
      Alors com­ment pou­vons-nous nous pré­va­loir « d’a­voir » UNE véri­té « supé­rieure » aux autres ? Ce serait bien pré­somp­tueux de notre part !
      La vraie démo­cra­tie se doit d’être inclu­sive de et dans la diver­si­té, je ne vois pas d’autres alternatives.
      😉

      Réponse
  6. Dom GDziD

    Et, à pro­pos de « véri­té », quelques réflexions… qui ne te sur­pren­drons pas Étienne!!!:

    Tout ce que nous appe­lons « véri­té » n’est que croyance et ce dans tous les domaines Y COMPRIS scientifique. 

    Un esprit véri­ta­ble­ment « libre », est prêt à remettre en ques­tion en per­ma­nence ses croyances ou véri­tés, car il-elle sait qu’elles ne sont que le fruit d’un envi­ron­ne­ment, au sens large, à un ins­tant T et dans un lieu donné.

    Pre­nons l’exemple de : » la terre est plate » !

    Cela était consi­dé­ré comme une « véri­té » avec « démons­tra­tion » à l’ap­pui en occi­dent et au moyen-âge. Et plu­sieurs siècles plus tard nous nous gaus­sons de ce que nous appe­lons MAINTENANT « croyance »…

    Mais ne nous leur­rons pas, TOUT est croyance ! La seule chose est de savoir si nous y sommes atta­ché-e‑s ?

    Si oui, cela devient, pour nous, LA vérité !
    Et c’est là que les « ennuis » com­mencent, si je puis dire!!!

    Car pour défendre « sa » croyance, par­don, « véri­té », cer­tains sont prêt aux pires extré­mi­tés pour l’im­po­ser aux autres…
    Rap­pe­lons-nous de ce qui c’est pas­sé au moyen-âge, en occi­dent pour ceux-celles qui osaient remettre en cause la véri­té : « la terre est plate…
    Je constate qu’exac­te­ment le même prin­cipe est tou­jours à l’œuvre aujourd’­hui et ce par­tout dans le monde et dans TOUS les domaines : reli­gieux tou­jours, évi­dem­ment, mais éga­le­ment dans les domaines scien­ti­fiques, poli­tiques, éco­no­miques, moné­taires, etc., etc.
    Et regar­dez com­bien de morts, nos atta­che­ments à nos croyances, conti­nuent de géné­rer par­tout sur cette pla­nète, à com­men­cer chez-nous…
    Car oui les pauvres qui meurent dans la rue, en France en 2019, faute de soins, d’un toit, de nour­ri­ture… sont le résul­tat de la croyance que le sys­tème capi­ta­lisme, avec sa concur­rence soit disant « libre » et non faus­sée, est le seul sys­tème envi­sa­geable et ce, mal­gré tous les morts et les des­truc­tions qu’il génère PARTOUT à tra­vers le monde…

    Voi­là où nous conduit « l’AT­TA­CHE­MENT » à nos croyances !

    « Avoir » des croyances, certes, mais ne pas y « être » atta­ché c’est mieux !

    Réponse
  7. ève

    Dans un temps anté­rieur , don­nant la parole à M. Aude Lan­ce­lin et à ses invi­tés , le média avait tout de même à l« époque une écoute qui ne ces­sait de grandir !
    Cette émis­sion  » vrai­ment poli­tique  » a été arrê­tée sans avoir conscience de l’im­por­tance de son écoute !
    J’ai lu sur le défi­le­ment d’un  » tchat  » qu’une res­tric­tion d’ex­pres­sion avait été impo­sée à M. Lancelin .
    Soit ! Une que­relle interne , ça peut arriver !
    Plus tard , j’ai vision­né cette vidéo avant les élec­tions , donc je pense avoir com­pris le mes­sage mer­veilleux déli­vré au député .
    Rien à ajou­ter , sinon que j« ai beau­coup appré­cié l’ensemble !
    Mais la sur­prise fût déme­su­rée quand l’in­sis­tance des deux com­pères chaus­sés comme des ‘va‑t« en guerre’ ont fait leur « bou­lot » de jour­na­listes .…genre bfm , sur une ques­tion dont on nous rebat les oreilles depuis si longtemps !
    Pour­quoi tant de téna­ci­té sur un sujet non pas à oublier , mais à vivre avec toutes les plaies ouvertes et appar­te­nant au pas­sé ! Celles-là et tant d’autres .….DONT ON NE PARLE JAMAIS !
    Ce qu’on ne dit pas :
    Cette guerre de 39–45 , vou­lue par ceux qui ont mis Hit­ler au pou­voir par peur du front popu­laire , est la conti­nui­té du FCFA IMPOSÉ aux états Afri­cains ! Peu importe ce que vous croyez ou non , .….il est bon dans ce milieu de rap­pe­ler par tous les moyens qui est le patron , et c’est encore mieux si on peut en évin­cer les nobles pen­seurs aux idées abo­lis­santes de l’oligarchie !
    Lequel des deux a inci­té ou s’est lais­sé entrai­ner ? On sau­ra jamais .…
    et on s’en fiche ! Ne regar­der que les dégâts sur­mon­tés d’un incroyable et durable sou­tien envers vous qui per­met de conti­nuer dans la confiance !
    Cela n’a pas de prix , sauf sûre­ment des endu­rances vous concer­nant personnellement !
    Pour Denis Robert , on peut faire ce que l’on veut dans SA tri­bune , à condi­tion d’a­voir les reins bien solides ! Ça ne veut pas dire qu’on soit mal­veillant , mais plu­tôt crédule !
    Tou­jours pas de Mer­ci qui est si ano­din ici !
    Bonne ren­trée si vous tra­vaillez toujours !
    ève

    Réponse
  8. Pierre

    Avec le recul je me dis que dans une démo­cra­tie qui fonc­tionne bien la majo­ri­té des citoyens devraient avoir les 3 carac­té­ris­tiques suivantes :

    1‑La bien­veillance et la volon­té de cher­cher le bien commun.
    2‑L’intelligence et la capa­ci­té de com­prendre com­ment les choses fonctionnent.
    3‑Le goût de la liber­té indi­vi­duelle et col­lec­tive, supé­rieur à celui du confort ou de la sécurité.

    Si tous les être humains avaient ces trois carac­té­ris­tiques, alors non seule­ment la démo­cra­tie fonc­tion­ne­rait très bien, mais elle serait inévitable.

    Mal­heu­reu­se­ment avec le recul post-gilets jaunes, je me rend compte que seule une petite mino­ri­té réunit ces 3 carac­té­ris­tiques. Alors je me demande com­ment on peut vrai­ment amé­lio­rer les choses par la démo­cra­tie si le peuple est com­po­sé de per­sonnes qui ne cherchent pas le bien com­mun et qui ont des accès de mal­veillance, ou bien qui ne com­prennent rien, ou bien qui ont besoin d’o­béir à un maître qui les ras­surent plu­tôt que d’être libre et d’as­su­mer la res­pon­sa­bi­li­té de son destin.

    Cela s’ap­plique éga­le­ment à tous les pro­jets cryp­to-anar­chistes (logi­ciel libre, cryp­to-monaies, com­mu­ni­ca­tions chif­frées), dont le but pre­mier qui est louable ne touche qu’une minorité.

    Réponse
    • F68.10

      Solu­tion : recher­cher les gens qui satis­font à ces trois cri­tères, et s’or­ga­ni­ser avec eux pour assai­nir le cli­mat déli­rant actuel de la scène du débat public.

      Plus le temps passe, et plus je me dis que l’é­co­sys­tème per­met­tant à un débat ration­nel d’é­mer­ger est plus impor­tant que le jeu poli­tique lui-même.

      Vaste pro­gramme.

      Réponse
  9. joss

    Débat sur les mêmes thèmes en Ita­lie, même diag­nos­tique sur la consti­tu­tion, la sou­ve­rai­ne­té moné­taire, la démo­cra­tie, les trai­tés euro­péens et le néo­li­bé­ra­lisme (la tra­duc­tion auto­ma­tique fonc­tionne mais pas tou­jours cor­rect), nous ne sommes pas seuls :
    https://​you​tu​.be/​L​l​p​i​w​o​8​_​98k

    1. La Consti­tu­tion passe en premier
    La Consti­tu­tion, dans le sys­tème juri­dique ita­lien, est une loi supé­rieure à toutes les autres. Cela signi­fie qu’elle est hié­rar­chi­que­ment supé­rieure non seule­ment aux lois ordi­naires et au droit déri­vé, mais aus­si aux trai­tés inter­na­tio­naux, y com­pris les trai­tés euro­péens, qui entrent dans notre sys­tème par le biais d’une loi d’ap­pli­ca­tion ; sinon, ils n’ont aucune valeur au sein des fron­tières nationales.
    Com­ment est-il jus­ti­fié, par exemple, d’in­tro­duire un bud­get en équi­libre à l’ar­ticle 81 de la Consti­tu­tion, un article qui viole de manière fla­grante les prin­cipes démo­cra­tiques expri­més par l’As­sem­blée constituante ?

    2. La sou­ve­rai­ne­té n’est pas trans­fé­rable (mais a été transférée)
    Le deuxième ali­néa de l’ar­ticle 1 de la Consti­tu­tion dis­pose : « La sou­ve­rai­ne­té appar­tient au peuple qui l’exerce dans les formes et les limites de la Consti­tu­tion ». Les verbes « appar­tient » et « exerce » sont d’une impor­tance fon­da­men­tale. Un régime peut être défi­ni comme démo­cra­tique si, et dans la mesure où, les fonc­tions fon­da­men­tales de l’É­tat sont attri­buées au peuple d’une manière per­ma­nente et inéluctable.
    Contrai­re­ment à ce prin­cipe, la sou­ve­rai­ne­té est aujourd’­hui trans­fé­rée à des appa­reils supra­na­tio­naux qui ne répondent pas aux exi­gences de la démo­cra­tie : ils ne sont pas élus direc­te­ment par le peuple et n’ont aucune res­pon­sa­bi­li­té poli­tique. On peut donc dire qu’en fait, aujourd’­hui, on n’est plus en démocratie.

    3. L’I­ta­lie a per­du sa sou­ve­rai­ne­té monétaire
    L’I­ta­lie a trans­fé­ré la com­pé­tence exclu­sive en matière de poli­tique moné­taire. En ce sens, elle est deve­nue un non-État. La BCE est indé­pen­dante du pou­voir poli­tique et donc de la démo­cra­tie. L’i­dée que l’É­tat puisse exer­cer un rési­du de sou­ve­rai­ne­té moné­taire, après avoir com­plè­te­ment cédé la pla­ni­fi­ca­tion éco­no­mique et finan­cière aux organes de com­man­de­ment de l’U­nion euro­péenne, est une idée naïve, illu­soire et dangereuse. 

    4. L’I­ta­lie a per­du sa sou­ve­rai­ne­té fiscale
    En adhé­rant au pacte fis­cal, l’I­ta­lie a sou­mis son bud­get à une sur­veillance très étroite de l’UE, excluant effec­ti­ve­ment toute poli­tique éco­no­mique d’un bud­get par­le­men­taire appro­fon­di. La poli­tique bud­gé­taire est celle qui concerne les recettes et les dépenses de l’É­tat, c’est-à-dire ce que l’É­tat per­çoit par le biais du pré­lè­ve­ment fis­cal et ce que l’É­tat nous rend par les dépenses publiques. La dif­fé­rence entre les recettes et les dépenses, ce qu’on appelle le solde pri­maire, est essen­tiel­le­ment le bud­get de l’É­tat. Selon les dis­po­si­tions actuelles de la légis­la­tion euro­péenne, les gou­ver­ne­ments des États membres sont tenus de sou­mettre tout acte de poli­tique moné­taire, fis­cale et bud­gé­taire au contrôle strict de l’UE, se pri­vant ain­si d’une des fonc­tions démo­cra­tiques fon­da­men­tales ini­tia­le­ment réser­vées au peuple par notre Constitution. 

    5. Plein emploi et autres expres­sions cos­mé­tiques des trai­tés européens
    Le terme « plein emploi », selon la vision consti­tu­tion­nelle, peut être défi­ni comme l’u­ti­li­sa­tion maxi­male pos­sible de la main-d’œuvre dis­po­nible. Tech­ni­que­ment, le plein emploi se pro­duit lorsque le chô­mage tombe en des­sous de 4% (un mini­mum de chô­mage est physiologique).
    Le concept de plein emploi est lit­té­ra­le­ment repris par les trai­tés euro­péens. Cepen­dant, il ne faut pas se leur­rer : il ne s’a­git pas de la vision consti­tu­tion­nelle expo­sée ci-des­sus, mais d’une vision dif­fé­rente, dia­mé­tra­le­ment oppo­sée. En effet, selon les trai­tés euro­péens, le plein emploi n’est pas un objec­tif de l’U­nion euro­péenne, mais un effet ten­dan­ciel de l’é­co­no­mie sociale de mar­ché hau­te­ment com­pé­ti­tive à la base des poli­tiques euro­péennes (art. 3 TUE). La forte com­pé­ti­ti­vi­té, à la base du modèle libé­ral néo­clas­sique, est tou­jours mise en pre­mière place par les trai­tés euro­péens, et consti­tue la base du fonc­tion­ne­ment du mar­ché inté­rieur libre ; un mar­ché libre qui, seul, favo­ri­se­ra le plein emploi (art. 151 TUE). Par consé­quent, selon la vision néo­li­bé­rale, l’hy­per-com­pé­ti­ti­vi­té du mar­ché favo­rise le plein emploi de manière auto­ma­tique, comme un effet naturel.
    Mais alors, si le prin­ci­pal objec­tif décla­ré de l’UE est la sta­bi­li­té des prix, com­ment un entre­pre­neur peut-il aug­men­ter son béné­fice s’il ne peut aug­men­ter le coût du produit ?

    Réponse
  10. Faird

    Cher Etienne,

    Ne connais­sant évi­dem­ment pas Denis Robert comme vous, je suis cepen­dant prêt de mon côté à accor­der le béné­fice du doute dans /l’Affaire/ en question.

    Ce qui per­siste à me déran­ger cepen­dant, est un pro­blème logique, et le voici :

    Si Denis Robert était et demeure effec­ti­ve­ment bien­veillant à votre égard, pour­quoi n’a-t’il pris votre défense à aucun moment devant les innom­brables attaques (bel et bien mal­veillantes et de pure mau­vaise foi, elles) et (il faut bien les appe­ler par leurs noms) calom­nies dont vous avez fait l’ob­jet suite à l’in­ter­view faite ensemble ?

    Si l’on tient Denis Robert pour une per­sonne qui vous veut du bien, son atti­tude depuis lors ne consti­tue-t’elle pas un paradoxe ?

    – Farid

    Réponse
  11. germaine

    Ouvrez sim­ple­ment vos yeux et vos oreilles, tout est là devant vous !

    Réponse
  12. LaProuj

    Je pro­pose une « lec­ture » per­son­nelle de ces deux sujets : l’ITV sur LeMé­diaTV et cette réponse d’Étienne.
    D’une part il nous dit : « Denis Robert a fait ce qu’il a pu à ce moment là ». Il ne lui prête pas d’in­ten­tions, il lui recon­naît le droit d’être ce qu’il est à un ins­tant don­né, dans une situa­tion don­née… sans en conclure que l’in­di­vi­du se résume à ce qu’il a fait à cet instant.
    D’autre part, au cours de l’in­ter­view, il montre nous montre ce que pour­rait être un homme conscient de ses capa­ci­tés et de ses limites, et refu­sant de se confor­mer à une ligne de pen­sée qu’on cherche à lui impo­ser. On com­prend pour­quoi il cite spon­ta­né­ment 1984 !…
    Si ses « pro­cu­reurs », et la meute hur­lante du net, avaient pris la peine de visi­ter ce site et d’é­plu­cher les liens qui y figurent, ils auraient vu que son posi­tion­ne­ment poli­tique est sans la moindre ambigüi­té. S’ils ne l’ont pas fait, ce ne sont pas des pro­fes­sion­nels. Et si l’on fait, ils sont sim­ple­ment de mau­vaise foi (encore que je dis­tingue D. Robert du roquet qui aboyait à ses côtés…).
    Dis, Étienne… com­ment tu fais pour évi­ter la colère et le res­sen­ti­ment ? En tout cas, tu as tout mon soutien.

    Réponse

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