Disqualifier pour mieux dominer : LE COMPLOT DES ANTICOMPLOTISTES

16/05/2019 | 5 commentaires

[Rap­pel d’un papier IMPORTANT de Fré­dé­ric Lordon,
dans Le Monde diplo­ma­tique, en octobre 2017]

Dis­qua­li­fier pour mieux dominer :
LE COMPLOT(ISME) DE L’ANTICOMPLOTISME

L’image est fami­lière : en haut, des gens res­pon­sables se sou­cient du ration­nel, du pos­sible, du rai­son­nable, tan­dis que ceux d’en bas, constam­ment ingrats, imputent à leurs diri­geants une série de mal­veillances. Mais l’obsession du com­plot ne relève-t-elle pas plu­tôt des strates les plus éle­vées de la socié­té ? Les jour­na­listes repre­nant les idées du pou­voir pri­vi­lé­gient eux aus­si cette hantise.

Après « réforme », « moderne » et « logi­ciel » (« en chan­ger »), « com­plo­tisme » est en train de deve­nir le nou­vel indice du cré­tin, le mar­queur qui situe imman­qua­ble­ment son homme. Un ordre social de plus en plus révol­tant à un nombre crois­sant de per­sonnes réduit néces­sai­re­ment ses conser­va­teurs aux pro­cé­dés les plus gros­siers pour ten­ter d’endiguer une contes­ta­tion dont le flot ne cesse de monter. 

Au demeu­rant, on sait que cet ordre entre en crise pro­fonde quand, vide d’arguments, il ne trouve plus à oppo­ser que des dis­qua­li­fi­ca­tions. Comme un pre­mier mou­ve­ment de panique, « anti­sé­mi­tisme » a été l’une des plus tôt jetées à la tête de toute cri­tique du capi­ta­lisme ou des médias (1). Mais, même pour l’effet de souffle, on ne sort pas d’emblée la bombe ato­mique s’il s’agit sim­ple­ment d’éteindre un départ de feu. C’est que par défi­ni­tion on ne peut pas se livrer à un usage ordi­naire et à répé­ti­tion de la muni­tion maxi­male, sauf à lui faire perdre rapi­de­ment toute effi­ca­ci­té. Ses usages ten­dan­ciel­le­ment gro­tesques sou­li­gnant son igno­mi­nie de prin­cipe, le pro­cé­dé a fata­le­ment entraî­né l’autodisqualification de la disqualification.

Sup­po­sé moins cou­vrir ses propres uti­li­sa­teurs de honte et mieux cali­bré pour l’arrosage exten­sif, sus­cep­tible par là d’être rapa­trié dans le domaine du com­men­taire ordi­naire, le « com­plo­tisme » est ain­si deve­nu le nou­veau lieu de la bêtise jour­na­lis­tique — et de ses dépen­dances, phi­lo­sophe déri­soire ou socio­logue de ser­vice. Signe des temps, il faut moins invo­quer la mau­vaise foi que l’effondrement intel­lec­tuel de toute une pro­fes­sion pour com­prendre ses impos­si­bi­li­tés de com­prendre, et notam­ment de com­prendre deux choses pour­tant assez simples. 

D’abord que la seule ligne en matière de com­plots consiste à se gar­der des deux écueils symé­triques qui consistent l’un à en voir par­tout, l’autre à n’en voir nulle part — comme si jamais l’histoire n’avait connu d’entreprises concer­tées et dissimulées… 

Ensuite que le com­plo­tisme, ten­dance évi­dem­ment avé­rée à sai­sir tous les faits de pou­voir comme des conspi­ra­tions, deman­de­rait sur­tout à être lu comme la dérive patho­lo­gique d’un mou­ve­ment pour en finir avec la dépos­ses­sion, d’un effort d’individus ordi­naires pour se réap­pro­prier la pen­sée de leur situa­tion, la pen­sée du monde où ils vivent, confis­quée par des gou­ver­nants sépa­rés entou­rés de leurs experts — bref, un effort, ici dévoyé, mais un effort quand même, pour sor­tir de la pas­si­vi­té. « Vou­loir tout trai­ter en cachette des citoyens, et vou­loir qu’à par­tir de là ils ne portent pas de juge­ments faux et n’interprètent pas tout de tra­vers, écri­vait il y a déjà long­temps Spi­no­za, c’est le comble de la stu­pi­di­té (2). »

Mais il y a deux faces au débat, et s’il y a lieu de com­prendre le méca­nisme qui fait voir des com­plots par­tout, il y a lieu symé­tri­que­ment de com­prendre celui qui fait voir du com­plo­tisme par­tout. Or ni l’existence — réelle — de délires conspi­ra­tion­nistes ni l’intention dis­qua­li­fi­ca­trice, quoique mas­sive, ne rendent entiè­re­ment compte de l’obsession non pas pour les com­plots, mais pour les com­plo­tistes — un com­plo­tisme anti­com­plo­tiste, si l’on veut… Si cette nou­velle idée fixe trouve si bien à pros­pé­rer, c’est aus­si parce qu’elle trouve une pro­fonde res­source dans des formes de pen­sée spon­ta­nées à l’œuvre dans un milieu : le milieu des domi­nants, dont les jour­na­listes, qui aux étages infé­rieurs en occupent les chambres de bonne, sont à leur tour imbi­bés comme par un fatal dégât des eaux.

La para­noïa des puissants

C’est que, par construc­tion, être un domi­nant, c’est par­ti­ci­per à des jeux de pou­voir, être immer­gé dans leurs luttes, en vivre toutes les ten­sions, et notam­ment l’impérieuse obli­ga­tion de la vigi­lance, c’est-à-dire l’anticipation des menées adverses, l’élaboration de ses propres stra­té­gies et contre-stra­té­gies pour conser­ver ou bien déve­lop­per ses posi­tions de pou­voir. En réa­li­té, dans ses strates les plus hautes, la divi­sion fonc­tion­nelle du tra­vail est inévi­ta­ble­ment dou­blée par une divi­sion du pou­voir… la seconde ayant pour pro­prié­té de vam­pi­ri­ser la pre­mière : les hommes de pou­voir, dans l’entreprise comme dans n’importe quelle ins­ti­tu­tion, s’activent en fait bien moins à ser­vir la fonc­tion où les a pla­cés la divi­sion du tra­vail qu’à pro­té­ger les posi­tions dont ils ont été par là dotés dans la divi­sion du pouvoir. 

Or la logique sociale du pou­voir est si forte qu’accéder à une posi­tion conduit dans l’instant à envi­sa­ger sur­tout le moyen de s’y faire recon­duire, ou bien de se haus­ser jusqu’à la sui­vante. On rêve­rait de pou­voir obser­ver les jour­nées d’un patron de chaîne, d’un direc­teur de jour­nal, d’un cadre diri­geant, d’un haut fonc­tion­naire, d’un magis­trat ou d’un man­da­rin uni­ver­si­taire lou­chant vers le minis­tère, pour y chro­no­mé­trer, par une sorte de tay­lo­risme retour­né à l’envoyeur, les parts de son temps res­pec­ti­ve­ment consa­crées à rem­plir la fonc­tion et à main­te­nir la posi­tion. La pathé­tique véri­té des orga­ni­sa­tions peut conduire jusqu’à cette extré­mi­té, en fait fré­quem­ment atteinte, où un diri­geant pour­ra pré­fé­rer atten­ter aux inté­rêts géné­raux de l’institution dont il a la charge si c’est le moyen de défaire une oppo­si­tion interne inquié­tante ou d’obtenir la faveur déci­sive de son suze­rain — et il y a dans ces divi­sions duales, celle du tra­vail et celle du pou­voir, une source trop mécon­nue de la dys­fonc­tion­na­li­té essen­tielle des institutions.

La logique même du pou­voir, dont la conquête et la conser­va­tion sont immé­dia­te­ment affaire d’entreprise déci­dée, voue par construc­tion les hommes de pou­voir à occu­per alter­na­ti­ve­ment les deux ver­sants du com­plot : tan­tôt com­plo­teurs, tan­tôt complotistes. 

En réa­li­té, le com­plot est leur élé­ment même, soit qu’ils s’affairent à en éla­bo­rer pour par­ve­nir, soit que, par­ve­nus, ils com­mencent à en voir par­tout qui pour­raient les faire sau­ter. On n’imagine pas à quel degré la forme com­plot imprègne la pen­sée des puis­sants, jusqu’à la satu­rer entiè­re­ment. Leur monde men­tal n’est qu’un gigan­tesque Krieg­spiel. La carte du théâtre des opé­ra­tions est en per­ma­nence sous leurs yeux, leurs antennes constam­ment déployées pour avoir connais­sance du der­nier mou­ve­ment, leur éner­gie men­tale englou­tie par la pen­sée du coup d’avance, leur temps colo­ni­sé par le constant tra­vail des alliances à nouer ou à conso­li­der. Bien davan­tage que l’égarement de quelques simples d’esprit, habi­ter le monde violent des domi­nants, monde de menaces, de coups et de parades, est le plus sûr pas­se­port pour le com­plo­tisme. Le pire étant que, pour un homme de pou­voir, la para­noïa n’est pas une patho­lo­gie adven­tice : elle est un devoir bien fon­dé. La ques­tion constante de l’homme de pou­voir, c’est bien : « Qu’est-ce qui se trame ? »

Vivant objec­ti­ve­ment dans un monde de com­plots, les hommes de pou­voir déve­loppent néces­sai­re­ment des formes de pen­sée com­plo­tistes. La dénon­cia­tion obses­sion­nelle du com­plo­tisme, c’est donc pour une large part la mau­vaise conscience com­plo­tiste des domi­nants pro­jec­ti­ve­ment prê­tée aux domi­nés. Le pre­mier mou­ve­ment de M. Julien Dray, voyant sor­tir les pho­to­gra­phies d’une femme en bur­ki­ni expul­sée de la plage par la police muni­ci­pale de Nice à l’été 2016, est de consi­dé­rer qu’il s’agit d’une mise en scène des­ti­née à pro­duire des cli­chés d’expulsion. M. Jean-Chris­tophe Cam­ba­dé­lis, ahu­ri des mésa­ven­tures new-yor­kaises de son favo­ri Domi­nique Strauss-Kahn en 2011, assure qu’il a « tou­jours pen­sé, non pas à la théo­rie du com­plot, mais à la théo­rie du piège (3) » — c’est en effet très différent.

Sans doute y a‑t-il une forme d’injustice à ce que, de cet effet pro­jec­tif, ce soient les jour­na­listes ou les publi­cistes, domi­nés des domi­nants, qui portent cepen­dant l’essentiel du poids de ridi­cule. Car les domi­nants eux-mêmes lâchent rare­ment le fond de leur pen­sée : leur sau­va­ge­rie la rend impré­sen­table, et puis ce sont tou­jours des schèmes com­plo­tistes par­ti­cu­liers qu’il y aurait à y lire : « celui-ci me monte une cabale », « ceux-là m’orchestrent un coup », etc. Iro­ni­que­ment, ce sont donc des agents sim­ple­ment satel­lites des plus hauts lieux de pou­voir, donc moins direc­te­ment enga­gés dans leurs para­noïas, qui vont se char­ger de faire pas­ser les schèmes com­plo­tistes par­ti­cu­liers au stade de la géné­ra­li­té, puis de les ver­ba­li­ser comme tels, mais bien sûr tou­jours selon le mou­ve­ment d’extériorisation qui consiste à les prê­ter à la plèbe.

Il est fatal que la forme de pen­sée com­plo­tiste passe ain­si de ceux qu’elle habite en pre­mière ins­tance à ceux qui racontent leur his­toire. D’abord parce que les jour­na­listes poli­tiques se sont défi­ni­ti­ve­ment abî­més dans les « cou­lisses », les « arcanes » et le « des­sous des cartes », manière osten­ta­toire de faire savoir qu’« ils en sont », mais sur­tout pers­pec­tive qui emporte néces­sai­re­ment la forme com­plot. Ensuite parce que la fré­quen­ta­tion assi­due de leurs « sujets » se prête idéa­le­ment à la com­mu­ni­ca­tion et au par­tage des formes élé­men­taires de la pen­sée, si bien que l’inconscient com­plo­tiste est peu ou prou deve­nu le leur — celui-là même d’ailleurs qu’il leur arrive de mettre direc­te­ment en œuvre dans leurs propres manœuvres ins­ti­tu­tion­nelles comme demi-sel du pouvoir.

Quand ils ne s’efforcent pas de pas­ser dans le monde des caïds de plein rang. L’inénarrable Bru­no Roger-Petit, qui aurait furieu­se­ment nié toute action concer­tée au sein de l’univers des médias pour faire abou­tir la can­di­da­ture Macron, n’en voit pas moins ses (non-)services offi­ciel­le­ment récom­pen­sés. C’est donc très logi­que­ment qu’il n’a pas ces­sé avant d’être nom­mé porte-parole de l’Élysée de dénon­cer comme com­plo­tiste toute lec­ture de l’élection comme synar­chie finan­cière et média­tique : c’était une pure che­vau­chée politique.

De la croi­sade anti­com­plo­tiste à l’éradication de la fake news (fausse infor­ma­tion), il n’y a à l’évidence qu’un pas. Au point d’ailleurs qu’il faut davan­tage y voir deux expres­sions dif­fé­ren­ciées d’une seule et même ten­dance géné­rale. Mais com­ment situer plus pré­ci­sé­ment un « déco­deur » du Monde​.fr au milieu de ce pay­sage ? Il est encore loin de l’Élysée ou de Mati­gnon. D’où lui viennent ses propres obses­sions anticomplotistes ? 

Inutile ici d’envisager des hypo­thèses de conta­mi­na­tion directe : il faut plu­tôt son­ger à un « effet de milieu », plus com­plexe et plus dif­fus. Pas moins puis­sant, peut-être même au contraire : d’autant plus qu’il ne peut pas faire l’objet d’une per­cep­tion simple. Un milieu sécrète ses formes de pen­sée. La forme de pen­sée média­tique, qui imprègne l’atmosphère de toutes les pen­sées indi­vi­duelles dans ce milieu, s’établit aujourd’hui à l’intersection de : 1) l’adhésion glo­bale à l’ordre social du moment, 2) l’hostilité réflexe à toute cri­tique radi­cale de cet ordre, 3) la réduc­tion à une pos­ture défen­sive dans un contexte de contes­ta­tion crois­sante, la pénu­rie de contre-argu­ments sérieux ne lais­sant plus que la res­source de la dis­qua­li­fi­ca­tion, 4) la croi­sade anti­com­plo­tiste comme motif par­ti­cu­lier de la dis­qua­li­fi­ca­tion, répan­du par ému­la­tion, dans les couches basses du pou­voir média­tique, du schème éra­di­ca­teur déve­lop­pé comme mau­vaise conscience pro­jec­tive dans les couches hautes — un effet de « ruis­sel­le­ment », si l’on veut, mais celui-là d’une autre sorte. 

En résu­mé, on com­mence par entendre pen­dant des années des « BHL » et des Jean-Michel Apha­tie, et puis, par lente impré­gna­tion, on se retrouve en bout de course avec un Samuel Laurent, chef de la rubrique Les déco­deurs du Monde​.fr, d’autant plus per­ni­cieux qu’on a affaire, comme on dit à Mar­seille, à « un innocent ».

Le com­plo­tisme est déci­dé­ment insuf­fi­sant à rendre compte de l’obsession pour le com­plo­tisme : on n’explique pas Les déco­deurs par la simple, et sup­po­sée, pro­li­fé­ra­tion des cin­glés conspi­ra­tion­nistes. Le sen­ti­ment d’être agres­sé, le syn­drome obsi­dio­nal de la for­te­resse assié­gée y prennent une part déci­sive dans un uni­vers média­tique dont toutes les déné­ga­tions d’être les auxi­liaires d’un sys­tème de domi­na­tion ne font main­te­nant qu’accréditer davan­tage la chose.

Il est vrai que, mani­fes­ta­tion cano­nique de l’« inno­cence », les jour­na­listes vivent dans la par­faite incons­cience sub­jec­tive de leur fonc­tion­na­li­té objec­tive, où leur déné­ga­tion prend tous les accents de la sin­cé­ri­té. Le fait est là pour­tant, et le schème du retour­ne­ment, qui prête au peuple des ten­dances para­noïaques en réa­li­té par­tout pré­sentes dans l’univers des domi­nants, n’en prend que plus de force. 

Au vrai, la chose ne date pas d’aujourd’hui : cou­vrir pro­jec­ti­ve­ment le peuple révol­té de mons­truo­si­té est une opé­ra­tion vieille comme la presse ancil­laire — qu’on se sou­vienne des hauts faits de la presse ver­saillaise pen­dant la Com­mune ou de ceux de la presse bour­geoise russe rela­tant la prise du Palais d’hiver. La croi­sade média­tique contem­po­raine contre la fake news aura du mal à recou­vrir que la presse elle-même est le lieu le plus auto­ri­sé de mise en cir­cu­la­tion de fake news (4) — ceci expli­quant cela ? Au milieu d’un océan : Le Monde rap­porte sans un bat­te­ment de cil ni le moindre com­men­taire le pro­pos, cet été, d’un « res­pon­sable macro­niste » inquiet : « Les Fran­çais ont l’impression qu’on fait une poli­tique de droite (5). » Quelques jours aupa­ra­vant, le Finan­cial Times ren­con­trait le pre­mier ministre Édouard Phi­lippe (6) : « Lorsqu’on [lui] sug­gère que les plans de son gou­ver­ne­ment ne com­portent que des mesures de droite, il éclate de rire : “Vous vous atten­diez à quoi ?” »

Fré­dé­ric Lordon

Éco­no­miste et phi­lo­sophe. Der­nier ouvrage paru : Les Affects de la poli­tique, Seuil, Paris, 2016.

Cet article a d’abord été publié sous le titre : « Le com­plot des anticomplotistes »

(1) Cf. typi­que­ment Nico­las Weill, « Le jour­na­lisme au-delà du mépris », Le Monde, 2 avril 2004.

(2) Lire « Conspi­ra­tion­nisme, la paille et la poutre », La pompe à phy­nance, 24 août 2012, et le dos­sier « Vous avez dit « com­plot » ? », Le Monde diplo­ma­tique, juin 2015.

(3) « Affaire DSK : Cam­ba­dé­lis ne croit pas à “la théo­rie du com­plot” », n’en titre pas moins Le Monde, 28 novembre 2011.

(4) Lire Pierre Rim­bert, « Les chauf­fards du bobard », Le Monde diplo­ma­tique, jan­vier 2017. Ain­si que, entre autres, « Le voyage en Grèce de Macron racon­té par Le Monde ? Tout est faux ! », blog de Yan­nis You­loun­tas, 8 sep­tembre 2017.

(5) Solenn de Royer, « Après un mois de juillet dif­fi­cile, Macron veut reprendre la main », Le Monde, 28 juillet 2017.

(6) « French centre-right pre­mier says he is at ease with Macron agen­da », Finan­cial Times, Londres, 11 juillet 2017.

https://​www​.monde​-diplo​ma​tique​.fr/​2​0​1​7​/​1​0​/​L​O​R​D​O​N​/​5​7​960

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5 Commentaires

  1. BA

    La construc­tion euro­péenne est anti-sociale, anti-popu­laire, anti-démo­cra­tique. Elle doit être détruite.

    Le réfé­ren­dum du 23 juin 2016 est bafoué !

    Au Royaume-Uni, le peuple avait voté « non » à l’U­nion Euro­péenne lors du réfé­ren­dum du 23 juin 2016. Le peuple avait voté pour la sor­tie de l’U­nion Européenne. 

    COUP DE THEATRE ! Le peuple a mal voté, donc il va y avoir un second référendum ! 

    C’est tou­jours pareil avec les euro­péistes : les euro­péistes ne tiennent pas compte du choix du peuple. 

    Les euro­péistes font revo­ter jus­qu’à ce que le peuple vote « oui » à l’U­nion Européenne.

    Lisez cet article :

    Pour sau­ver son Brexit, The­re­sa May abat son ultime carte : le second référendum.

    La der­nière fois que les dépu­tés ont voté – à leur propre ini­tia­tive – sur un pro­jet de second réfé­ren­dum, la motion a été repous­sée de jus­tesse par 292 voix contre 280 et 66 abstentions.

    Depuis lors, des élus conser­va­teurs se sont ral­liés à cette idée. Cer­tains pré­fé­re­raient en effet un réfé­ren­dum à des élec­tions légis­la­tives qu’ils risquent de perdre. Et par­mi les euro­phobes, l’idée d’un tel scru­tin offrant le choix entre une sor­tie sans accord (qu’ils sou­haitent) ou un main­tien dans l’UE a des par­ti­sans qui pensent pou­voir le gagner.

    https://​www​.lemonde​.fr/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​1​9​/​0​5​/​2​1​/​b​r​e​x​i​t​-​t​h​e​r​e​s​a​-​m​a​y​-​p​r​o​p​o​s​e​-​a​u​x​-​d​e​p​u​t​e​s​-​u​n​-​n​o​u​v​e​l​-​a​c​c​o​r​d​_​5​4​6​5​1​6​6​_​3​2​1​0​.​h​tml

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