Passionnant, passionnant passionnant !
Une pensée puissante et généreuse, claire, honnête et souvent lumineuse.
Encore une excellente vidéo Thinkerview.
Merci à toute sa jeune équipe 🙂
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Ce soir (21 mars 2019), sur Sud Radio, c’est « Jeudi Chouard, l’heure des citoyens constituants » 🙂 et on va se demander, cette semaine avec Élisabeth Lévy, À QUOI SERVENT LES JOURNALISTES ?
On va bien sûr dénoncer (entre autres) la corruption du journalisme économique et financier (et donc de l’opinion publique) rendue possible par L’ACHAT DES MÉDIAS PAR LES BANQUES.
Je vais essayer d’organiser en deuxième heure la plage horaire consacrée à répondre à VOS QUESTIONS.
Pour parler des « dérives » du journalisme en France, j’ai invité, mais au dernier moment et c’est compliqué pour tout le monde de démarrer sur les chapeaux de roues, Viktor Dedaj, Juan Branco (il faudra bien dénoncer le scandale du comportement journalistique à propos de Julian Assange) et Denis Robert. Je vais aussi appeler Henri Maler, bien sûr, et je pense aussi à Romain Migus (mais il est encore au Venezuela), Maurice Lemoine (du Diplo), Romaric Godin, et évidemment Laurent Mauduit. Tous ces vrais journalistes (de fait) sont invités dans cette émission dédiée à la promotion d’un processus constituant populaire : j’aimerais écrire avec eux quelques articles de constitution, ici sur les journalistes et sur les lanceurs d’alerte (et sur d’autres sujets qui leur paraîtraient importants).
Hâte d’être à ce soir (je vous écris dans le train) 🙂
Et puis demain, c’est Longwy (près de Metz).
Étienne.
PS : l’adresse de la playlist de Sud Radio Jeudi Chouard 🙂
https://youtu.be/iEuvWhzQQ7U&list=PLaXVMKmPLMDSBxphlcbU9hXeMmE92bVG8
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Gaël Giraud n’a aucun problème avec la création monétaire par les banques privées.
J’en ai un, et il est même majeur : il n’y a strictement aucune raison pour que soit confié ce rôle intrinsèquement lié à la vraie souveraineté d’un État à une institution privée… il me semblait que c’était aussi la position d’Étienne.
La création monétaire privée conduit mécaniquement à l’endettement, c’est très bien établi par la parabole de l’île.
Bonjour,
Je n’ai pas lu Gaël Giraud mais j’ai écouté du mieux que j’ai pu l’interview de Thinkerview (chaîne si importante de nos jours).
Autant ses analyses économiques sont intéressantes et sans doute approfondies, l’alignement de l’économie sur la transition écologique me fait frémir.
Cela mériterait des arguments et des références que je ne saurais avoir et présenter, et encore moins en commentaire !, même chez Etienne. Mais une alarme tressaille toujours à ce sujet en moi, et toutes mes lectures n’arrivent jamais à se rassurer d’une telle perspective, au contraire.
L’équipe du Drône (en Suisse) vient de signaler l’existence d’un livre assez ancien sur la face hyper-technologique du nazisme de Jeffrey HERF. Oui, à lire, sûrement. Pour ma part, mon grand auteur en la matière est Günter ANDERS, et l’importance de Pièces et main d’oeuvre, en France actuelle.
Les propos qui se veulent enthousiasmants de M. Giraud me font craindre le pire, aussi convaincu est-il (et sans doute parce qu’il est convaincu, d’ailleurs), alors que la connaissance de la Nature que peut avoir cet analyse et prosélyte pose question (il n’est pas le seul) sans parler du rôle de l’économie qu’on veut rendre toujours plus globale (lui assurément dans la barque, le ferry, le Titanic !?).
Deux points fondamentaux m’animent :
- la Nature peut-elle être comprise et pensée (et pratiquée) harmonieusement autrement que dans une relation la plus directe et immergée possible en son sein ?
- peut-on rendre rendre écologique contre soi-même ? (de mentors et décisionnaires supérieurs en plus, comme moteurs d’un ensemble social de moins en moins immergé et averti des lois de la Nature, variablement conscient et/ou résistant aux thèses les plus pessimistes, préoccupé d’autres soucis voire allergique à l’écologie).
Enfin, terminant à ce jour les Mémoires de Jean-Marie Deguignet, un Bas-Breton du XIXe siècle, d’une vision absolument ravageuse, la connaissance de la pédophilie ne fait aucun mystère à l’auteur, tout comme les rouages de la misère (comme un continuum aux Gilets jaunes). Livre jamais lassant (et à ma grande surprise, puisque je l’ai entamé par recherche de détails locaux et domestiques (!), celui d’un esprit de son temps mais puissant et clairvoyant, il pourrait être une « bible » pour nos embarras contemporains et remet bien des pendules à l’heure, Gaël Giraud, plus que jamais dans la ligne de mire (sarcasme libéré : attention, les perruques !)
Merci.
Erratum : lire « pratiquée » au lieu de « pratiquement ». « La nature pratiquée harmonieusement » donc, ceci dit avec toutes les réserves que l’harmonie peu susciter. Objectif mais quid de la possibilité réelle !
Une autre erreur, de parenthèse. Merci.
Et peu avec un T. Décidément !
Deguignet a perdu la foi et a lu la société bretonne en libre-penseur athée, venu de la misère, écrivant ses mémoires dans un trou sans aucun confort, misère revenue (après avoir été soldat jusqu’au Mexique, cultivateur et…).
Amicalement.
Une illustration extra parmi d’autres des phénomènes en cours ou historiques, en lien avec ce que dit précédemment, tandis que, précision, mon regard sur la Nature considère l’humanité comme faisant partie du Tout ou ce qui en est visible !, quelle que soit l’envie de celle-ci de s’en exclure ou de s’en croire maître ou capable de maîtrise :
https://twitter.com/yannsan/status/1108276521104347136
Juste une petite rectification, le livre intitulé ‑Le commerce des promesses- est de Pierre-Noël Giraud, et non de Gaël Giraud qu’on entend avec la plus grand attention ici à Thinkerview.
Je n’est pas tout lu des deux mais je les apprécie beaucoup.
‑Le commerce des promesses- livre de Pierre-Noël Giraud est remarquable ainsi qu’un de ses autres livres ‑L’inégalité du monde- éd. Gallimard (1996) la mondialisation disséquée et pistée par un grand professionnel.
Amitiés
Renaud
Oups, merci 🙂
Pour info, je viens d’apprendre que Gaël Giraud est tout simplement le fils de Pierre-Noël Giraud. Ceci expliquerait en partie cela. Deux économistes de premier ordre.l
L’intervention de Gaël Giraud est ‘évidemment’ très intéressante à de nombreux titres. Ses données sont, en principes, de premier choix. D’où il se trouve Gaël Giraud renseigne beaucoup sur la réalité contemporaine. Je dirais plus encore sur la – psychologie – qui domine et règne dans les têtes des milieux financiers transnationaux dont il connaît l’intimité. Ainsi, il est quand même assez terrible que ce soit, au final, la pensée anglo-saxonne qui détermine qui, quoi et comment l’on va financer les tranches d’activités les plus décisives pour le mieux être, ou bien la perte de sens de la Vie de la majorité d’entre nous en ce monde. Catholique moi-même, je suis d’autant plus critique vis à vis des milieux économique se réclamant du christianisme. Parce que, malheureusement, les chrétiens, par nature conservateurs, ont une relation au monde de l’économie et de l’argent complètement déterminée par leur conservatisme qui est – on ne peut plus mal placé ! – (j’espère avec l’exception de Gaël Giraud ?). Ce qui fait que les milieux chrétiens, dans leur ensemble, cautionnent aveuglément le capitalisme le plus nocif. Tant et tant de chrétiens considèrent ce capitalisme (anglo-saxon) comme le parangon de la « vérité » et de la « vertu » sans se rendre compte le moins du monde que ce capitalisme là est aussi anti-chrétien que le socialo-communisme.
Il ne faut pas oublier que, historiquement, la Révolution française a germé dans la Révolution anglaise qui se déroula durant la 2ème partie du 17èmes siècle (1689) la Banque d’Angleterre (1694) est ce modèle de la création de la monnaie de crédit durant les trois siècles qui allaient suivre et qui, depuis lors, marqua profondément l’histoire occidentale à travers la livre sterling et le dollar-us, cette Banque allait devenir au bout de trois siècle, le modèle mondial du fonctionnement bancaires et, malgré les progrès techniques incessants, entraîna tant et tant de tribulations, révolution, guerre, etc.
Très rapidement, il existe deux branches principale du capitalisme. Le capitalisme rhénan, issu à peu près du monde germanique en général, ce capitalisme-là a le souci de mettre en valeur les territoires qu’il recouvre. La Suisse territoriale (et non pas bancaire), qui n’est pas dans l’ « Europe », s’en porte très bien et en est le meilleurs exemple. L’Allemagne également pratique ce type de capitalisme, malheureusement elle le pilier de l’ « Europe » et est complètement sous contrôle anglo-américain et est vassalisée comme toute l’ « Europe » par la puissance étatsunienne à laquelle elle obéit comme « le chien de garde ou berger allemand de l’ « Europe »… L’euro nous fait crever à petit feu, les résultats parlent d’eux-mêmes !. L’autre branche est le capitalisme de type anglo-saxon. Ce capitalisme-là est un capitalisme de – chasseurs de primes – auquel la technologie dernière mouture donne des ailes et que Gaël Giraud connaît comme sa poche. Pour une coterie richissime et l’argent dictateur que cette coterie fait sortir du néant, le monde crève sous ses coups les plus tordus, toxiques, mortels et ses forfaitures. Ainsi, d’après Gaël Giraud, ces messieurs disent que ce sont les chinois qui vont trouver les solutions pour en arriver dans le monde à une économie intégralement verte. Ça, c’est possible. Mai alors, que signifie cette attitude d’ ‘après moi le déluge?’ de tous ces cercles de dirigeants peu connus, peut-être, si, de Jacques Attali, donnant leurs ordres aux gouvernements, quelque soient les mascarades insipides électorales, ces simples larbins, des gardiens d’immeubles qui porte encore les noms des anciennes nations qui n’ont plus ni souveraineté, ni voix au chapitre.
Ce que dit ici Gaël Giraud est extrêmement révélateur de la trahison et de l’abandon des politiques, désormais dans le sillage des sphères financières. Le niveau de formation des politiques et des parlementaires, ces potaches, est certainement plus bas que la moyenne de la société ; en France, c’est à peu près sûr.
Ceci dit cet entretien avec Gaël Giraud traitant un grand nombre de sujets, tous plus lourds les uns que les autres, est une somme précieuse des données contemporaines déterminantes à des degrés divers.
Dommage qu’il soit ‘européiste’ car cela l’éloigne (j’espère ici me tromper)
du Principe de Subsidiarité. Ce principe, non cité, que je sache, dans la Constitution de la Confédération Helvétique est pourtant mis en pratique dans le fonctionnement politique et territorial de la Suisse On ferait bien de s’en inspirer d’urgence !
Amitiés
Renaud