Éric Schemoul a composé une compilation sur mon travail.
Merci Éric 🙂
C’est un gros boulot, bien utile sans doute. Ce sera même un travail précieux si c’est cette compilation-là qui, finalement, tourne beaucoup partout sur terre…
Il l’a appelée :
Pour une vraie démocratie : les fondements d’Étienne Chouard
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Réflexions sur les mouvements présents : GJ, climat,…
Chaîne YT : Partager C’est Sympa – « On S’est Planté… »
https://youtu.be/lvdckQKKz_Q
Bonjour,
Intervention d’Eric, un policier du Syndicat France Police – policiers en colère, sur la répression policière contre les Gilets Jaunes, les ordres donnés par le gouvernement et les moyens utilisés, aux assises des Gilets Jaunes.
https://youtu.be/zG_Zx7MikV4
Bien à vous,
Étienne,
Dans vos dernières prises de paroles, vous expliquez qu’en traitant une personne de raciste au lieu de dire d’une personne qu’elle tient parfois des propos racistes, on l’essentialise, on le réduit à ce racisme.
Est-ce si différend quand vous parlez de forts et de faibles ?
C’est pourquoi je vous avais proposé il y a quelques années de parler de personnes en position de force ou de faiblesse. Il me semble que ça n’alourdit pas trop le propos, que tout le monde peut comprendre et que cela évite l’essentialisation et la justification « naturaliste » des hiérarchies sociales.
Comme ose le dire Juan Branco en faisant entorse au politiquement correcte, Arnaud Lagardère est, de notoriété même dans sa classe sociale, un abruti. Sortez le de sa position de force (d’héritier) et vous obtiendrez probablement une personne qui aurait cumulé les échecs.
Certaines personnes sont parfois maintenues en échec toute leur vie avant d’être montées au pinacle par les mêmes classes qui l’auront méprisé toute sa vie comme a pu l’être Van Gogh.
Il y a certes des personnes douées d’aptitudes considérables que l’on pourrait qualifier de fortes et, à l’autre extrémité, d’autres personnes particulièrement défavorisées par la nature mais l’immense majorité dispose de facultés intermédiaires.
D’ailleurs, comme la distribution des forts, des intermédiaires et des faibles suit les lois de la nature, elle devrait, dans une société récompensant le « mérite » ou les aptitudes , produire une société en courbe de Gauss avec une immense classe moyenne, et de petites classes supérieures et inférieures. Nous en sommes loin…
En vous remerciant pour votre travail de Titan (ou d’Hercule) qui deviendra peut-être mythique un jour.
Jean-Paul Jouary : « De tout temps, les démocrates ont refusé le suffrage universel »
https://www.revue-ballast.fr/jean-paul-jouary-de-tout-temps-les-democrates-ont-refuse-le-suffrage-universel/
Nous ne sommes pas en démocratie. Nous ne sommes pas non plus, en France, en dictature. Et c’est précisément parce que la vie politique a été réduite à cette opposition que nous sommes impuissants. Rousseau aimait à dire qu’aussitôt l’élection passée et les membres du parlement élus, le peuple redevient esclave. Être représenté, ajoutait-il, est une idée récente dans l’histoire des humains. Les gilets jaunes ont remis sur le devant de la scène cette critique historique de la confiscation démocratique au nom de la « démocratie représentative ». Nous en discutons avec le philosophe Jean-Paul Jouary, auteur, depuis les années 1970, de près de 30 ouvrages et ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire Révolution. Comment le peuple peut-il « se gouverner » et non plus être dirigé ?
Comme la dit Étienne Chouard dans une vidéo , il est urgent de créer et non de réclamer le RIC et faire un kit tout prêt pour réaliser dans chaque village, ville , département l assemblé constituante .Construire une plate forme numériques dans chaque département.
Vote et Contrôle des élus par un système électronique
Dans le système actuel on élit une personne (par exemple au siège de président, député, maire,…) sur la base de ses promesses pour un mandat de quatre, cinq ans .. Pendant cette période l’électeur n’a pas de contrôle sur cet élu, un peu comme s’il avait signé un chèque en blanc ! L’élu peut se détourner de ce qu’il a promis, et même faire le contraire sans être inquiété jusqu’à la fin du mandat.
Comment corriger cette grave carence institutionnelle ?
A l’ère de l’informatique, on peut penser et concevoir un système fiable où le vote se fait de manière électronique avec une carte et un code. (Bien entendu sur la bases de programmes politiques ou professions de foi présentés par les candidats) Suivant des règles à établir : l’électeur accrédite le candidat de son choix d’un nombre de points (à définir par la loi), le candidat qui a obtenu le nombre total de points requis est élu.Pendant le mandat, les personnes qui avaient voté pour un élu peuvent , s’il les a déçues , lui enlever des points, suivant des modalités à définir ( par exemple une fois par an), à l’aide de leur carte et de leur code.
L’élu qui aurait perdu son crédit de points, perd son siège. Il serait remplacé, selon le type d’élection et suivant des règles à élaborer ( par exemple par son suppléant – s’il y a des suppléants élus-ou par le candidat de sa circonscription qui aurait obtenu lors de l’élection le nombre de points le plus proche de ce qui est préconisé…..ou dans les cas extrêmes procéder à une élection partielle ). ( On peut affiner la réflexion notamment concernant le président de la république qui doit être révocable aussi en cas de perte de sa réserve de points, et remplacé par le vice président, poste à instituer)