Un coup de pouce inattendu — et sympathique — de la part de Jean-Claude Bourret, à l’occasion d’une nouvelle réédition du texte formidable de Simone Weil : « Note sur la suppression générale des partis politiques ».
Je profite de cette occasion pour rappeler quelques réflexions anciennes sur les partis :
• Le texte original (intégral) de Simone Weil :
Note sur la suppression générale des partis politiques
Simone_Weil_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques
téléchargeable ici : https://old.chouard.org/Europe/Simone_Weil Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques.pdf
• Une vidéo (sur le toit de ma maison 🙂 ) où je dis tout le bien que je pense, à la fois du texte de Simone Weil, et du livre de Robert Michels : « Les partis politiques. Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties » :
• Un commentaire que tout ça m’inspire aujourd’hui ;
OK pour détailler les nombreux aspects malfaisants des partis — et de l’esprit d’orthodoxie, si bien décrit par Jean Grenier) —, mais, à mon avis, on ne peut pas interdire les partis : les hommes donneront jusqu’à leur vie (!) pour garder les partis TANT QUE la cause première des partis, l’élection-parmi-des-candidats-qu’on-peut-aider, sera en vigueur. C’est l’élection qui rend nécessaires et désirables les partis. Renoncez à l’élection et vous serez débarrassé des partis, sans même avoir à les interdire : les partis disparaîtront faute d’intérêt à ce qu’ils survivent.
C’est la procédure de l’élection (moteur central de l’oligarchie ET poison mortel pour la démocratie) dont il faut débarrasser les corps sociaux qui aspirent à une démocratie vraie.
Donc, pour prendre à la racine le problème des partis politiques, voir ceci :
• L’entretien avec Natacha Polony, où je résume les termes d’un nécessaire procès de l’élection :
httpv://youtu.be/Pvn1AWl0zHc
• Le procès de l’élection plus en détail :
https://old.chouard.org/Europe/Necessaire_proces_de_l_election.pdf
Necessaire_proces_de_l_election
Bon courage à vous, bande de virus 🙂
Étienne.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10156101929582317
Je voudrais vous signaler ce texte, à la fois fort et utile, de Jean Grenier, professeur de philosophie de Camus (que Camus admirait), extrait de son petit livre formidable « Essai sur l’esprit d’orthodoxie » (1938).
C’est une merveille, ne ratez pas cette pensée-là.
https://old.chouard.org/Europe/Jean_Grenier_Essai_sur_l_esprit_d_orthodoxie.pdf
Moscou n’a « rien à cacher » et se dit prêt à une « enquête conjointe » avec Londres
[photo]Vassili Nebenzia au Conseil de sécurité de l’ONU
La Russie a nié avoir effectué des recherches sur un agent chimique du nom de « Novitchok » lors du Conseil de sécurité de l’ONU convoqué à la demande du Royaume-Uni à la suite de l’empoisonnement de l’ex-agent secret Sergueï Skripal.
Aucune recherche scientifique sur un produit chimique du nom de « Novitchok » n’a été menée par la Russie, selon le représentant russe auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia. Le produit chimique utilisé pour l’empoisonnement de l’ancien agent secret Sergueï Skripal, à l’origine d’une crise diplomatique entre Moscou et Londres, aurait pu être fabriqué au Royaume-Uni selon le diplomate russe.
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S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 14 mars, Vassili Nebenzia a estimé que la provenance la plus probable de l’agent chimique utilisé à Salisbury au début du mois « se trouve dans les pays dans où, depuis la fin des années 90 jusqu’à aujourd’hui, des études intensives sur ces substances, y compris le Royaume-Uni, ont été menées ».
Il a en outre assuré que la Russie était prête à mener une « enquête conjointe » avec le Royaume-Uni sur cet incident, rappelant que Moscou n’avait « rien à cacher » et que la Russie avait demandé à ce que la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU se déroule en public et et non à huis clos comme le désirait Londres. « A qui profite le crime ?», s’est-il interrogé devant ses homologues.
Vassili Nebenzia a en outre souligné que le Royaume-Uni avait fait le choix de porter l’affaire Skripal devant l’ONU et non devant La Haye, c’est à dire devant l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Un choix qui, selon lui, révèle la crainte que nourrirait Londres de devoir se confronter à une « enquête professionnelle ».
Nous ne parlons pas la langue des ultimatums
Expliquant le refus de la Russie de se soumettre à l’ultimatum posé par le Royaume-Uni, Vassili Nebenzia a déclaré : « Nous ne parlons pas la langue des ultimatums. » « Sans preuves irréfutables, nous n’avons pas à nous justifier », a‑t-il répété, déplorant que « la présomption d’innocence soit supplantée par la présomption de culpabilité ». « Nous ne sommes pas impliqués, la Russie n’a rien à voir avec cet événement », a‑t-il insisté, en dénonçant une « guerre de propagande » pour « instrumentaliser l’opinion publique » à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle russe.
Selon Vassili Nebenzia, Londres a refusé à la Russie d’avoir accès à des échantillons des produits chimiques incriminés. « Nous n’acceptons pas qu’on s’adresse à nous sur ce ton », a‑t-il précisé en jugeant « inacceptables » et « irresponsables » les accusations britanniques.
https://francais.rt.com/international/48716-agent-chimique-aurait-pu-etre-produit-au-royaume-uni-selon-la-russie