Réflexions sur les partis politiques : Simone Weil, Robert Michels, ÉLECTION vs TIRAGE AU SORT, renfort de Jean-Claude Bourret

12/03/2018 | 2 commentaires

Un coup de pouce inat­ten­du — et sym­pa­thique — de la part de Jean-Claude Bour­ret, à l’oc­ca­sion d’une nou­velle réédi­tion du texte for­mi­dable de Simone Weil : « Note sur la sup­pres­sion géné­rale des par­tis politiques ».

Je pro­fite de cette occa­sion pour rap­pe­ler quelques réflexions anciennes sur les partis : 

Le texte ori­gi­nal (inté­gral) de Simone Weil :
Note sur la sup­pres­sion géné­rale des par­tis politiques

Simone_Weil_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques
 télé­char­geable ici : https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​S​i​m​o​n​e​_​W​eil Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques.pdf

Une vidéo (sur le toit de ma mai­son 🙂 ) où je dis tout le bien que je pense, à la fois du texte de Simone Weil, et du livre de Robert Michels : « Les par­tis poli­tiques. Essai sur les ten­dances oli­gar­chiques des démo­cra­ties » :

Un com­men­taire que tout ça m’ins­pire aujourd’hui ; 

OK pour détailler les nom­breux aspects mal­fai­sants des par­tis — et de l’es­prit d’or­tho­doxie, si bien décrit par Jean Gre­nier) —, mais, à mon avis, on ne peut pas inter­dire les par­tis : les hommes don­ne­ront jus­qu’à leur vie (!) pour gar­der les par­tis TANT QUE la cause pre­mière des par­tis, l’é­lec­tion-par­mi-des-can­di­dats-qu’on-peut-aider, sera en vigueur. C’est l’é­lec­tion qui rend néces­saires et dési­rables les par­tis. Renon­cez à l’é­lec­tion et vous serez débar­ras­sé des par­tis, sans même avoir à les inter­dire : les par­tis dis­pa­raî­tront faute d’in­té­rêt à ce qu’ils survivent.

C’est la pro­cé­dure de l’é­lec­tion (moteur cen­tral de l’o­li­gar­chie ET poi­son mor­tel pour la démo­cra­tie) dont il faut débar­ras­ser les corps sociaux qui aspirent à une démo­cra­tie vraie.

Donc, pour prendre à la racine le pro­blème des par­tis poli­tiques, voir ceci : 

L’en­tre­tien avec Nata­cha Polo­ny, où je résume les termes d’un néces­saire pro­cès de l’é­lec­tion :
httpv://youtu.be/Pvn1AWl0zHc

Le pro­cès de l’é­lec­tion plus en détail :
https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​N​e​c​e​s​s​a​i​r​e​_​p​r​o​c​e​s​_​d​e​_​l​_​e​l​e​c​t​i​o​n​.​pdf

Necessaire_proces_de_l_election
 
Bon cou­rage à vous, bande de virus 🙂

Étienne.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​6​1​0​1​9​2​9​5​8​2​317

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Étienne

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2 Commentaires

  1. etienne

    Je vou­drais vous signa­ler ce texte, à la fois fort et utile, de Jean Gre­nier, pro­fes­seur de phi­lo­so­phie de Camus (que Camus admi­rait), extrait de son petit livre for­mi­dable « Essai sur l’esprit d’orthodoxie » (1938).

    C’est une mer­veille, ne ratez pas cette pensée-là. 

    https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​J​e​a​n​_​G​r​e​n​i​e​r​_​E​s​s​a​i​_​s​u​r​_​l​_​e​s​p​r​i​t​_​d​_​o​r​t​h​o​d​o​x​i​e​.​pdf

    Réponse
  2. etienne

    Moscou n’a « rien à cacher » et se dit prêt à une « enquête conjointe » avec Londres

    [photo]Vassili Neben­zia au Conseil de sécu­ri­té de l’ONU

    La Rus­sie a nié avoir effec­tué des recherches sur un agent chi­mique du nom de « Novit­chok » lors du Conseil de sécu­ri­té de l’O­NU convo­qué à la demande du Royaume-Uni à la suite de l’empoisonnement de l’ex-agent secret Ser­gueï Skripal.

    Aucune recherche scien­ti­fique sur un pro­duit chi­mique du nom de « Novit­chok » n’a été menée par la Rus­sie, selon le repré­sen­tant russe auprès de l’O­NU, Vas­si­li Neben­zia. Le pro­duit chi­mique uti­li­sé pour l’empoisonnement de l’an­cien agent secret Ser­gueï Skri­pal, à l’o­ri­gine d’une crise diplo­ma­tique entre Mos­cou et Londres, aurait pu être fabri­qué au Royaume-Uni selon le diplo­mate russe.

    Lire aus­si
    Péri­mètre de sécu­ri­té à Salis­bu­ry après la décou­verte de Ser­gueï Skri­pal et de sa fille inani­més sur un banc Espion­nage, « Novit­chok » et sanc­tions : tout ce que vous devez savoir sur l’af­faire Skripal

    S’ex­pri­mant lors d’une réunion du Conseil de sécu­ri­té de l’O­NU le 14 mars, Vas­si­li Neben­zia a esti­mé que la pro­ve­nance la plus pro­bable de l’agent chi­mique uti­li­sé à Salis­bu­ry au début du mois « se trouve dans les pays dans où, depuis la fin des années 90 jus­qu’à aujourd’­hui, des études inten­sives sur ces sub­stances, y com­pris le Royaume-Uni, ont été menées ».

    Il a en outre assu­ré que la Rus­sie était prête à mener une « enquête conjointe » avec le Royaume-Uni sur cet inci­dent, rap­pe­lant que Mos­cou n’a­vait « rien à cacher » et que la Rus­sie avait deman­dé à ce que la réunion du Conseil de sécu­ri­té de l’O­NU se déroule en public et et non à huis clos comme le dési­rait Londres. « A qui pro­fite le crime ?», s’est-il inter­ro­gé devant ses homologues.

    Vas­si­li Neben­zia a en outre sou­li­gné que le Royaume-Uni avait fait le choix de por­ter l’af­faire Skri­pal devant l’O­NU et non devant La Haye, c’est à dire devant l’Or­ga­ni­sa­tion pour l’in­ter­dic­tion des armes chi­miques (OIAC). Un choix qui, selon lui, révèle la crainte que nour­ri­rait Londres de devoir se confron­ter à une « enquête professionnelle ».

    Nous ne par­lons pas la langue des ultimatums

    Expli­quant le refus de la Rus­sie de se sou­mettre à l’ul­ti­ma­tum posé par le Royaume-Uni, Vas­si­li Neben­zia a décla­ré : « Nous ne par­lons pas la langue des ulti­ma­tums. » « Sans preuves irré­fu­tables, nous n’a­vons pas à nous jus­ti­fier », a‑t-il répé­té, déplo­rant que « la pré­somp­tion d’in­no­cence soit sup­plan­tée par la pré­somp­tion de culpa­bi­li­té ». « Nous ne sommes pas impli­qués, la Rus­sie n’a rien à voir avec cet évé­ne­ment », a‑t-il insis­té, en dénon­çant une « guerre de pro­pa­gande » pour « ins­tru­men­ta­li­ser l’o­pi­nion publique » à quelques jours du pre­mier tour de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle russe.

    Selon Vas­si­li Neben­zia, Londres a refu­sé à la Rus­sie d’a­voir accès à des échan­tillons des pro­duits chi­miques incri­mi­nés. « Nous n’ac­cep­tons pas qu’on s’a­dresse à nous sur ce ton », a‑t-il pré­ci­sé en jugeant « inac­cep­tables » et « irres­pon­sables » les accu­sa­tions britanniques.

    https://​fran​cais​.rt​.com/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​4​8​7​1​6​-​a​g​e​n​t​-​c​h​i​m​i​q​u​e​-​a​u​r​a​i​t​-​p​u​-​e​t​r​e​-​p​r​o​d​u​i​t​-​a​u​-​r​o​y​a​u​m​e​-​u​n​i​-​s​e​l​o​n​-​l​a​-​r​u​s​sie

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