Je trouve Philippe Pascot de plus en plus pugnace et efficace.
httpv://youtu.be/XFqmMdlJ_i0
Merci Philippe, pour nous tous.
Lisez (et faites lire autour de vous) les livres de Pascot : ce sont des bombes contre les crapules qui nous oppriment.
Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir. C’est aux simples citoyens (donc à l’exclusion absolue de tous les professionnels de la politique) d’écrire et de modifier la constitution, c’est-à-dire les modalités pratico-pratiques de la puissance populaire et les contrôles pratico-pratiques de tous les pouvoirs.
La solution à l’impuissance populaire ne viendra pas des « élus », jamais.
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour nous émanciper, devenir adultes politiques, par éducation populaire, dans nos mini-ateliers constituants, prolifiques et contagieux.
Un citoyen digne de ce nom est constituant et vigilant. Sinon, c’est un enfant.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Centenaire de la Révolution d’Octobre : retour sur la propagande anti-soviétique, par Robert Charvin :
httpv://youtu.be/ntuYqVugWz0
Source : Investig’Action- Michel Collon
Comme je l’avais déjà expliqué la première fois, je suis tout à fait en désaccord avec Philippe Pascot. Je ne vais pas revenir sur ma première objection, qui est que la « moralisation » présuppose une morale, et que celle-ci étant relative, elle sera édictée en pratique par le pouvoir en place.
Je vais ici développer que son idée est en contradiction avec les principes du gouvernement représentatif.
L’un des principe dans notre régime est la séparation des pouvoirs. Or, ici, il est proposé que suite à une condamnation par un juge, le condamné ne puisse pas de présenter aux élections. Et donc par là, le peuple qui délègue sa souveraineté législative à des députés, ne peut pas choisir librement le représentant qu’il veut. C’est donc un empiétement du pouvoir judiciaire sur le pouvoir législatif.
Dans le débat à l’assemblée, on s’est d’autre part attaché beaucoup au problème qu’il s’agissait d’une peine « automatique ». Or, nos principes judiciaires rejettent l’idée de peine automatique, le juge devant toujours juger au cas par cas la peine qu’il applique selon les circonstances (je crois qu’on dit « en l’espèce »). La loi telle qu’elle a été rédigée reste bien sur ce principe, puisque l’inégibilité est bien la règle dans les cas de délit financier ou de discrimination, mais que le juge peut décider de ne pas l’appliquer. Mais pour ma part, en toute bonne logique, la peine d’inéligibilité ne devrait tout simplement pas exister, et le peuple (et non le juge) devrait être le seul à décider si telle personne mérite de le représenter.
Pascot argumente en disant (4:50) « Pour être maître-chien , pour être pompier, pour être taxi, pour bosser dans une mairie, chère madame, il vous faut un casier judiciaire vierge, par contre pour diriger la mairie, vous pouvez avoir violé, vous pouvez avoir détourné du pognon… »
L’argument semble séduisant. Mais malheureusement, comme beaucoup de personnes publiques qui veulent emporter l’adhésion, Pascot déforme la réalité.
Pour toute ces professions et bien d’autres, il ne faut pas « un casier judiciaire vierge », il faut présenter son casier judiciaire. Et c’est au cas par cas que l’administration, l’employeur privé ou l’ordre professionnel évalue si le candidat est apte à occuper le poste (on peut imaginer qu’un homicide involontaire dans un accident de voiture n’empêche pas d’être pompier).
http://www.lobservatoiredelemploi.fr/article4/casier-judiciaire
C’est une distinction ESSENTIELLE, parce que, dès lors, toute sa démonstration tombe à l’eau. Elle était basée sur l’analogie « Il faut un casier vierge pour être engagé comme maître-chien par un employeur » donc « Il faudrait aussi avoir un casier vierge pour être ‘engagé’ comme député par les électeurs ».
Alors qu’avec une présentation honnête, l’analogie aboutit à ma position : « Pour être engagé comme maître-chien, l’employeur évalue si le statut judiciaire est compatible avec le poste », donc « Pour être engagé comme député, le corps électoral évalue si le statut judiciaire est compatible avec la fonction ». Ainsi, pour prendre l’exemple de la vidéo, si les électeurs de Levallois estiment que la condamnation pour prise illégale d’intérêt de Balkany ne font pas de lui un mauvais représentant, je n’y vois rien à redire. De la même manière que les habitants d’Evry peuvent trouver que Dieudonné les représenterait bien en dépit de ses condamnations pour provocation à la haine raciale.
Alors, si on veut poursuivre l’analogie, et si on veut améliorer le système électif, on ferait la chose suivante. Si le candidat à une profession doit présenter son casier à son employeur potentiel, le candidat à un poste électif devrait aussi présenter son casier aux électeurs. Aussi, je proposerais que le jour de l’élection, le casier judiciaire des candidats soit annexé au bulletin de vote. De la sorte, l’électeur est pleinement informé de son statut judiciaire. Et d’autre part il n’y a ni problème de censure du juge sur le choix de l’électeur, ni problème de peine automatique.
En terminant, je me rends compte que je viens de rédiger un mini-atelier constituant…
Juste pour ajouter une citation que j’aime bien, attribuée à Kissinger : « Ninety percent of the politicians give the other ten percent a bad reputation » (Quatre-vingt-dix pourcents des politiciens donnent aux dix pourcents restants une mauvaise image)
Vive la démocratie !
1. « L’un des principes dans notre régime est la séparation des pouvoirs » …. » C’est donc un empiétement du pouvoir judiciaire sur le pouvoir législatif »
Faux : Si une loi est adoptée et qu’elle est appliquée par le pouvoir législatif, on ne peut pas dire qu’il y a empiètement du pouvoir judiciaire sur le législatif.
2. « nos principes judiciaires rejettent l’idée de peine automatique »
Il faut faire une différence entre le montant des amendes assorties ou non de peines d’emprisonnement (qui résulteraient de « circonstances) et l’inéligibilité qui découle (ou devrait découler) d’un principe démocratique(et non judiciaire) , à savoir, que toute personne se présentant à des élections ne devrait pas avoir été condamnée.
3. « le peuple (et non le juge) devrait être le seul à décider si telle personne mérite de le représenter. » et « je proposerais que le jour de l’élection, le casier judiciaire des candidats soit annexé au bulletin de vote »
Ainsi donc, on accepterait que la pire des fripouilles soit élue, même si pour cela, elle a usé de moyens frauduleux : Crimes, racket, chantage, corruption, menaces etc …. démocratie?!!
4. « Pour toute ces professions et bien d’autres, il ne faut pas « un casier judiciaire vierge », il faut présenter son casier judiciaire »
Vous pensez sérieusement que les administrations demandent un casier judiciaire rien que pour ajouter un document dans un dossier de candidature ? Bien sur que non. Elles en tiennent compte et nombre de professions sont interdites à toute personne présentant un casier judiciaire non vierge (je parle de l’extrait de casier N°3 qui ne conserve que les sanctions les plus graves)
Ok Ronald,
vous ne faites pas confiance à la morale (que vous dites être relative : ; elle est même capable de retournements paradoxaux, qui font que l’homme se rend insaisissable… mais passons sur ce sujet philosophique)
mais vous faites confiance au système éléctoral.
Je vous suis, à la condition que l’on procède SANS VOTE ELECTRONIQUE : car la tricherie peut continuer avec lui, sous la forme de l’impossibilité de recompter les voix, et sous la forme de la trahison (puisque le vote éléctronique permet de savoir pour qui quelqu’un a voté).
Un nouveau symbole, un nouveau drapeau est apparu aujourd’hui dans les rues de Barcelone.
C’est le drapeau brandi par les unionistes de Catalogne.
Le drapeau des unionistes de Catalogne est divisé en trois parties :
1- La première partie du drapeau est constituée par les couleurs de la Catalogne : les unionistes disent qu’ils sont attachés à leur région, la Catalogne.
2- La deuxième partie du drapeau est constituée par les couleurs de l’Espagne : les unionistes disent qu’ils veulent maintenir l’unité de leur nation, l’Espagne.
3- La troisième partie du drapeau est constituée par les couleurs de l’Union Européenne : bleu, avec des étoiles jaunes. Les unionistes disent qu’ils veulent rester dans l’Union Européenne.
Leur drapeau est ici :
http://i.f1g.fr/media/figaro/680x/2017/10/29/XVM877bcd0a-bcbb-11e7-a54f-b3dab0ed9a79-805x453.jpg
ou ici, brandi par la femme au premier plan :
http://i.f1g.fr/media/figaro/680x/2017/10/29/XVMef3b96a0-bcb6-11e7-a54f-b3dab0ed9a79-805x453.jpg
Aujourd’hui, il y avait dans les rues de Barcelone des régionalistes, des monarchistes, des européistes.
En Catalogne, dans les mois qui viennent, l’Histoire va se jouer entre ces deux camps :
- les régionalistes, les monarchistes, les européistes. Leur hymne est la « Marcha Real ». En français : la « Marche Royale ». À la fin de la guerre civile, le général Francisco Franco restaure la Marche royale comme hymne national sous son ancien nom de la Marcha Granadera. À la fin de la dictature, le texte officiel de Franco disparaît. La Marche royale est toujours l’hymne officiel de l’Espagne, mais se voit dépourvue de paroles.
- les indépendantistes, les républicains, les sécessionnistes. Leur hymne, « Els Segadors », servit de chant de ralliement des Catalans républicains pendant la guerre d’Espagne. Il fut interdit par la dictature franquiste.
Ce qui va se passer en Catalogne dans les mois qui viennent aura des conséquences incalculables.
Le financement des campagnes présidentielles :
1)
Envoyé spécial
Robert Boulin : dernières révélations 26/10/2017
httpv://youtu.be/SXZ5shwtXVg
L’omerta dure depuis 37 ans, et Chirac a été élu en 1995.
2)
Financement de la campagne 2007 de Sarkozy : la justice a découvert un circuit de primes en liquide.
29/10/2017
http://mobile.francetvinfo.fr/politique/affaire/financement-de-la-campagne-de-sarkozy/enquete-franceinfo-campagne-2007-de-nicolas-sarkozy-la-justice-a-decouvert-un-circuit-d-argent-liquide_2438645.amp
3)
21 mai 2017
« Macron Leaks » : les secrets d’une levée de fonds hors norme
https://www.mediapart.fr/journal/france/210517/macron-leaks-les-secrets-dune-levee-de-fonds-hors-norme
« En réalité, c’est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l’ovni politique Macron. »
4)
Conclusion :
Élection = piège à .…
Les écoles de la pourriture !
Le pauvre « devrait être considéré comme un criminel »
L’auteur, Yves Dumpas, nous conte son voyage horrifiant chez les jeunes barbares d’une école de commerce de la « Grande Libéralie ».
On souhaite à nos jeunes salopards [Larousse : « Salopard. Péjoratif. Individu sans scrupule qui agit envers autrui d’une façon ignoble. »] on souhaite à nos jeunes salopards de subir chômage, précarité, mépris et harcèlement.
Source : Le Yéti
https://yetiblog.org/pauvre-criminel/
httpv://www.youtube.com/watch?v=9orP6ub0Qvw
J’ai 74 ans et je suis tombé par hasard sur votre site, je suis étonné de trouver un site qui correspond a mes idées Libertaire , je vous remercie car je retrouve des personnes censées.
Pay et fraternité Cammarade.
Chris