La littérature et la condition animale

22/07/2017 | 6 commentaires

Une émis­sion très émou­vante de Répliques, ce matin :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/la-litterature-et-la-condition-animale‑0

On y évoque les « bêtes noires », l’as­ser­vis­se­ment des ani­maux par les hommes, la vio­lence débri­dée, le miroir que tendent aux hommes la tor­ture et le mas­sacre quo­ti­dien des ani­maux pour fina­le­ment les man­ger ou les jeter, la peur panique res­sen­tie par les ani­maux d’élevage indus­triel à la vue du soleil incon­nu, la vio­lence quo­ti­dienne des bâti­ments d’engraissage avec les hur­le­ments de bêtes, les vio­lences sonores, vio­lences olfac­tives, vio­lences pri­mi­tives décu­plées par l’in­dus­trie mar­chande, pro­duc­ti­viste, tech­nique, fonc­tion­nelle, la « pro­duc­tion ani­male » (nom don­né au mas­sacre per­ma­nent), la des­crip­tion d’une por­che­rie, cette « struc­ture », sou­vent cachée dans une zone indus­trielle, aux odeurs chi­miques éma­nant des tuyaux de la soupe, la pro­tec­tion méti­cu­leuse des ani­maux (deve­nus extra­or­di­nai­re­ment fra­giles) pour péné­trer dans « l’outil » (l’abattoir) , le voca­bu­laire tech­nique, insen­sible, ges­tion­naire, comp­table, qui dis­si­mule la réa­li­té de la mort et de la vio­lence, cet œil ani­mal éper­du­ment ten­du vers vous par­fois croi­sé au milieu de 250 bêtes (nombre énorme, très inha­bi­tuel) au garde-à-vous de peur à votre entrée, les cou­loirs avec la musique de varié­tés jouée à la radio et mélan­gée aux hur­le­ments des bêtes, bêtes sans nom, sans exis­tence propre, numé­ro­tées, cho­si­fiées pour être tor­tu­rées puis assas­si­nées sans remord, une ville de mil­liers d’animaux, seg­men­tée en bâti­ments inti­tu­lés fal­la­cieu­se­ment « mater­ni­té et soins au petits » (!) pour dési­gner, d’une part l’enfermement à vie des truies dans des cages de fer, condi­tion infer­nale sans le moindre espace pour bou­ger (soi-disant pour pro­té­ger leurs petits parce que les mères deviennent évi­dem­ment toutes folles de dou­leur), et d’autre part pour dési­gner le broyage des dents et la cas­tra­tion des bébés (!), les per­son­nels qui doivent « se blin­der » pour sur­vivre, la dépor­ta­tion des bébés de la « mater­ni­té » vers le « sevrage » puis « l’engraissement » (où ils seront gavés) puis le « quai d’embarquement » et puis « l’abattoir » ; « les hommes et les femmes sépa­rés » (parce que mâles et femelles n’ont pas le même rythme pour man­ger et que les sépa­rer est plus ren­table), entas­sés par groupes de 40 ; la des­crip­tion de ces autres éle­vages, plus petits, label­li­sés « bio », non pas par convic­tion mais par sou­ci du gain finan­cier, la spé­cia­li­sa­tion des tâches entre celui qui est à la tue­rie qui n’est pas celui qui est au décou­page, la ques­tion essen­tielle de la souf­france, le rap­pel de la ques­tion cen­trale de Jere­my Ben­tham : « la ques­tion n’est pas de savoir s’il peuvent rai­son­ner ou par­ler, mais l’important est de savoir s’ils peuvent souf­frir », la zoo­tech­nie et la « moder­ni­té » qui ont pris Des­cartes au mot et qui tra­vaillent avec des « ani­maux-machines », la per­ma­nence et la conti­nui­té déses­pé­rantes entre l’élevage d’autrefois et l’élevage indus­triel, la seule issue à la souf­france ani­male qui est, pour les hommes, de ces­ser de man­ger de la viande avec donc comme consé­quence pro­bable l’extinction de l’animal d’élevage et peut-être même la fin de la pay­san­ne­rie , l’effort pour ima­gi­ner un monde dans lequel l’homme ne domi­ne­rait pas l’animal, le fait que 90% des ani­maux d’élevage ne voient jamais la lumière du jour, la néces­saire et sou­hai­table dis­pa­ri­tion de l’espèce des ani­maux d’élevage deve­nus com­plè­te­ment « débiles », inca­pables de se défendre seuls dans la nature, la des­truc­tion com­plète de la figure pro­tec­trice du « bon pas­teur », le paral­lèle avec la terre et aus­si avec nos propres esprits qu’on met aus­si « sous contrainte de struc­ture de pro­duc­tion inten­sive », l’indécence éthique qu’il y a à gas­piller 15 500 litres d’eau pour « fabri­quer » un seul bœuf pen­dant que plus d’un mil­liard d’humains manquent affreu­se­ment d’eau, la néces­si­té par­fois d’un mou­ve­ment très radi­cal pour trou­ver un nou­vel équi­libre (fina­le­ment moins extrême), les dif­fé­rences qui n’en sont pas dans l’abattage local (tou­jours à la chaîne) plu­tôt que cen­tra­li­sé, « l’empathie abs­traite » des mili­tants eux-mêmes « hors-sol », cita­dins qui n’ont jamais côtoyé les ani­maux et dont la mort leur fait hor­reur et qui tirent peut-être trop vite un trait sur 10 000 ans d’histoire entre hommes et bêtes, la trop com­mode construc­tion de l’esprit qui consiste à par­ler d’animaux « en accord » avec les humains (est-ce qu’ils sont « en accord » avec leur exploi­ta­tion et avec leur mas­sacre ?) ou dire qu’on doit « tuer digne­ment » (impos­si­bi­li­té abso­lue), la folie affreuse qui s’empare des pauvres truies désa­ni­ma­li­sées de mille façons et à qui l’on donne des « cal­mants », le pre­mier roman de la truie « Mari­na » à qui on donne un nom (fait raris­sime qui fait déra­per toute la machine de mort) et qui s’échappe de sa pri­son après avoir tué tous ses petits pour les sau­ver de leur sort atroce, l’autre roman de « la bête » qui elle aus­si s’échappe et retrouve en forêt ses attri­buts d’animal sau­vage, l’importance du regard por­té par l’éleveur qui peut le chan­ger en pro­fon­deur s’il advient seule­ment qu’il éta­blit un lien, un seul lien, avec un ani­mal, les larmes qui ne sont pas le propre de l’homme, le « regard liquide » des truies et même la fonte des muscles en eau dans l’épouvante avant de mou­rir, l’avis de Lucrèce sur les larmes de la mère du veau sacri­fié, la seg­men­ta­tion et la mise à mort indus­trielle qui nous insen­si­bi­lise tous et qui inter­dit la conscien­ti­sa­tion des bour­reaux, le cochon qui, phy­sio­lo­gi­que­ment, ne peut pas lever la tête, ce qui fait qu’il faut se bais­ser soi-même pour ren­con­trer son regard, tou­jours très expres­sif et bouleversant… 

Toute cette heure est poi­gnante, comme la plu­part de celles qui visent à défendre nos amis les bêtes, que nous « aimons » de façon si cruelle. Je m’en veux chaque fois davan­tage de n’être pas encore deve­nu végé­ta­rien. Ça vien­dra, évidemment.

Les ani­maux devraient-ils faire par­tie du peuple ?

Tout ça sus­cite, par ailleurs, mille réflexions com­plé­men­taires sur notre propre regard sur les humains qui souffrent par­tout sur terre, et sur les mal­heurs indi­cibles qui les accablent tous les jours pour notre confort, ici dans les pays « riches ».

Étienne.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​5​4​7​2​7​0​6​4​9​7​317

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Étienne

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6 Commentaires

  1. etienne

    Un pays pétro­lier qui résiste à l’Empire depuis plus de quinze ans et qui a sor­ti du néant ses « fils de rien »

    VENEZUELA : le bain de sang approche. Que fait la gauche internationale ?

    par Jean ORTIZ

    Il ne fau­dra pas venir pleu­rer demain lorsque l’on assas­si­ne­ra, tor­tu­re­ra, « dis­pa­raî­tra », les mili­tants cha­vistes. Les pré­cé­dents his­to­riques sont mal­heu­reu­se­ment nombreux.

    Les classes domi­nantes véné­zué­liennes veulent une revanche sociale, liqui­der la « révo­lu­tion boli­va­rienne », ou ce qu’il en reste, afin que le peuple des anciens « invi­sibles » ne relève plus jamais la tête. L’oligarchie veut que ces « fils de rien », aux­quels le cha­visme a don­né sta­tut et digni­té, retournent au néant.

    On peut émettre des cri­tiques sur la ges­tion, sur la stra­té­gie du pré­sident Madu­ro. Mais il a été élu, certes de peu, mais élu. Donc légi­time. Il pro­pose le dia­logue, et a le droit de se défendre contre des émeu­tiers. La plu­part des médias véné­zué­liens et étran­gers s’acharnent à don­ner une image chao­tique du pays, à mettre sur le dos des cha­vistes les exac­tions com­mises par des groupes vio­len­tis­simes, mas­qués, sou­vent armés, les « gua­rim­bas », qui veulent la guerre civile.

    L’opposition véné­zué­lienne n’est pas toute favo­rable à ce coup d’Etat per­ma­nent, qui va débou­cher sur un mas­sacre. Mais les sec­teurs qui dominent cette oppo­si­tion sont par­ve­nus à la radi­ca­li­ser, à ins­tru­men­ta­li­ser le dépit de sec­teurs popu­laires éprou­vés. Ils sont majo­ri­tai­re­ment d’ultra-droite. Ils veulent en découdre, et rapi­de­ment désor­mais. Ouver­te­ment encou­ra­gés par la brute va-t-en guerre Trump, ils redoublent d’exactions, de sabo­tages, de des­truc­tion de bâti­ments et de ser­vices publics, de vio­lences en tout genre.

    Le pays étant encore en grande par­tie capi­ta­liste, l’oligarchie, les pro­prié­taires, les pos­sé­dants, orga­nisent la guerre éco­no­mique sur des pro­duits ciblés, et font por­ter la res­pon­sa­bi­li­té des dif­fi­cul­tés struc­tu­relles, des pénu­ries et des queues inter­mi­nables sur le gou­ver­ne­ment, qui n’est pas tout blanc, mais qui cherche, par la Consti­tuante, une issue paci­fique à la crise abyssale.

    On peut, voire il faut, cri­ti­quer les erreurs du régime, mais n’oublions jamais que les cha­vistes et le peuple (même si une par­tie peut s’en éloi­gner) sont sous le feu per­ma­nent d’une véri­table guerre menée par les Etats-Unis contre un pays aux énormes res­sources pétro­lières, et qui a osé résis­ter à « l’Empire » pen­dant plus de quinze ans et cher­cher une autre voie que celle de l’inféodation, vers l’indépendance, la jus­tice sociale, le socia­lisme. Qui a eu le culot, par la voix d’Hugo Cha­vez, de remettre les diri­geants des Etats-Unis (« ¡Váyanse pal cara­jo, yan­quis de mier­da ! ») à leur place.

    N’est-il pas temps que la gauche dans son ensemble se res­sai­sisse et mani­feste sa condam­na­tion de l’ingérence étran­gère dans un pays sou­ve­rain, et affirme sa soli­da­ri­té, fût-elle cri­tique, voire condi­tion­nelle (ni dans l’aveuglement, ni don­neuse de leçon), avec la révo­lu­tion bolivarienne ?

    « La soli­da­ri­té est la ten­dresse des peuples » disait Che Gue­va­ra. Il faut être aveugle, ou incon­sé­quent, pour ne pas sai­sir ce qui est aujourd’hui en jeu au Venezuela.

    Jean ORTIZ, Maître de confé­rences, uni­ver­si­té de Pau.

    https://​www​.legrand​soir​.info/​v​e​n​e​z​u​e​l​a​-​l​e​-​b​a​i​n​-​d​e​-​s​a​n​g​-​a​p​p​r​o​c​h​e​-​q​u​e​-​f​a​i​t​-​l​a​-​g​a​u​c​h​e​-​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​e​.​h​tml

    Source : Le Grand Soir

    Réponse
  2. etienne

    En réac­tion à ce billet, ma chère Ana a écrit ceci, sur Facebook :

    « Il existe un pays où la rivière dis­pose du sta­tut de citoyen.
    Je trouve cette situa­tion admirable.
    Non pas for­cé­ment une avan­cée, mais plu­tôt la réha­bi­li­ta­tion de phi­lo­so­phies assas­si­nées, très anciennes, exemplaires.

    Elle (la rivière) ne peut bien enten­du se rendre au par­le­ment, ni par­ti­ci­per à des débats publics. Il est donc néces­saire qu’elle soit repré­sen­tée, par des êtres conscients, doués de parole, à la main pré­hen­sile, qui déci­de­ront de la défendre chaque fois qu’elle sera atta­quée par cer­tains de leurs sem­blables, ou par des enti­tés éco­no­miques, conglo­mé­rats avides ou autres socié­tés anonymes.

    Il en est de même des ani­maux sen­sibles, de ceux dont le regard de souf­france nous touche lors­qu’ils sont vic­times de cette bar­ba­rie qui existe en l’homme, qu’il tourne tan­tôt vers lui-même, tan­tôt vers ses cou­sins de la famille ani­male. Eux aus­si (les ani­maux sen­sibles) méritent un sta­tut, eux aus­si méritent des repré­sen­tants sin­cères et engagés.

    Il en est de même de toi, « citoyen » faible, si mal repré­sen­té. Qui, bien que doué de parole, n’en est pas moins pri­vé du dire efficace.

    Mais, ou car, nous savons com­bien la confiance dans les repré­sen­tants est naïve, donc dan­ge­reuse pour les repré­sen­tés, qu’ils soient rivière, cha­ro­lais, ou électeur.

    C’est pour­quoi les êtres les plus conscients doivent s’en­ga­ger pour l’é­mer­gence d’ins­ti­tu­tions justes, qui res­pec­te­ront & feront res­pec­ter tous les faibles, les sans-dents, les sans-mains, les sans-Verbe, quel que soit celui des règnes où leur nais­sance les a rangés.

    Ana Sailland. »

    Réponse
  3. Gaudefroy

    Un super héros très cré­dible qui sauve des vies en s’abs­te­nant de les man­ger : capi­taine vegan 😉
    https://​bou​tique​.l214​.com/​b​a​d​g​e​s​-​e​t​-​a​u​t​o​c​o​l​l​a​n​t​s​/​a​u​t​o​c​o​l​l​a​n​t​s​/​4​1​-​g​o​-​v​e​g​a​n​-​c​a​p​t​a​i​n​-​v​e​gan

    Il existe un sup­plé­ment ali­men­taire pour rendre n’im­porte quel repas végé­ta­lien déli­cieux : la levure mal­tée (en par­ti­cu­lier de la marque markale)
    Repas du midi : pain com­plet, trem­pé dans l’huile de lin, un peu de sauce soja pour le sel et croque carotte ou concombre. Délicieux…
    Repas du soir : riz com­plet, oignons et hari­cots verts cuits vapeur au cous­cous­sier puis ser­vir le tout en ajou­tant à froid huile d’o­live, épices et l’in­dis­pen­sable levure maltée…

    Il faut voir l’ex­cellent docu­men­taire de Kip Ander­sen  » what the health  » (dis­pos sur le net avec ses sous-titres).
    On y apprend que 22 experts de l’OMS, en se pen­chant sur plus de 800 études, ont clas­sé la consom­ma­tion de viande indus­trielle aka  » the pro­ces­sed meat  » (kebab, jam­bon, sau­cisses, char­cu­te­rie) comme can­cé­ri­gène de classe A, cad dans le même groupe que la ciga­rette, l’a­miante et le plutonium !

    La consom­ma­tion de viande indus­trielle (can­cé­ri­gène classe 1) ou de viande rouge (can­cé­ri­gène classe 2) est reliée à une dou­zaine de cancers.

    Lien en PDF :

    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiuyN2wtaLVAhXKlxoKHdelBkAQFggsMAA&url=https%3A%2F%2Fwww.iarc.fr%2Fen%2Fmedia-centre%2Fpr%2F2015%2Fpdfs%2Fpr240_E.pdf&usg=AFQjCNHKyMQoMO-GMCpD5vb35LnmNtsMPg

    Comme dans le cho­quant docu­men­taire  » Vaxxed « , on est face à un immense scan­dale. On y apprend que, là aus­si, les auto­ri­tés éta­tiques publiques éta­zu­niennes, char­gées de veiller à la san­té du peuple, sont infil­trées et pira­tées par les lob­bys indus­triels, qui eux ne connaissent que la loi du pro­fit maximum.

    Réponse
    • Berbère

      Malt…est-ce le même que ceux-ci…? :
      http://​on​-deconne​-pas​-avec​-la​-bouffe​.over​-blog​.com/​a​r​t​i​c​l​e​-​m​a​r​r​e​-​d​u​-​g​l​u​t​a​m​a​t​e​-​9​8​8​4​4​0​0​8​.​h​tml

      mal­to­dex­trine
      – extrait de malt
      – orge malté
      – arômes
      – arômes naturels
      – bouillon
      – épices
      – ami­don modifié
      – carraghénanes
      – géla­tine hydrolysée
      – pro­téine de soja
      – acide citrique (seule­ment celui fabri­qué à par­tir du maïs, plus cou­rant aux USA qu’en France)
      – lait ou petit lait en poudre
      – pro­téine de lait
      – enzymes
      – concen­tré de pro­téine de soja
      – ami­don modifié
      – colo­rant caramel
      – E 620, E 625

      Réponse
      • Gaudefroy

        Non, la levure de bière en paillettes, en forme de petits flo­cons de cou­leur jaune, n’a rien à voir avec la poudre blanche du glutamate.

        Si tous les deux sont des exhaus­teurs de goût, l’un est un tré­sor de vita­mines et de miné­raux alors que l’autre est une véri­table salo­pe­rie que Corinne Gou­get n’a ces­sé sa vie durant de dénon­cer avec raison. 

        L’une se trouve dans les maga­sins bios en vrac ou en paquets alors que l’autre est four­gué clan­des­ti­ne­ment sous des noms divers dans les pré­pa­ra­tions indus­trielles à bas coût.

         » Levure de bière et glu­ta­mate naturel :

        La levure de bière est riche en glutamate2 natu­rel (tout comme les cham­pi­gnons, le par­me­san, la morue, les tomates ou le lait), ce qui en fait un excellent exhaus­teur de goût. Rien à voir avec le glu­ta­mate mono­so­dique fabri­qué indus­triel­le­ment ! Ce der­nier est ajou­té à de nom­breuses den­rées agroa­li­men­taires (notam­ment les plats cui­si­nés, les soupes, les sauces…) pour en rehaus­ser la saveur, et appor­ter un goût appe­lé « una­mi ». On le trouve aus­si beau­coup dans la cui­sine asia­tique. C’est ce glu­ta­mate syn­thé­tique (et non le glu­ta­mate natu­rel) qui serait res­pon­sable des phé­no­mènes d’allergie, aus­si connus sous le nom de « syn­drome du res­tau­rant chi­nois » et qui se mani­festent par des rou­geurs sur le haut du corps, des migraines, une sen­sa­tion de brû­lure, des bouf­fées de chaleur… » 

        Tiré de Lefief-Del­court, Alice – la Levure de Bière, c’est Malin (2010)

        Réponse
        • Berbère

          Mer­ci pour toutes ces précisions 🙂
          Ce syn­drôme du res­to chinois…ce pour­rait-il qu’il soit un fac­teur res­pon­sable de rup­tures d’anévrisme…?
          Quoi qu’il en soit, la mal­bouffe indus­trielle est à évi­ter, ain­si que de trop consom­mer de pro­duits animaux… 😉
          Quelques trucs et astuces pour com­pen­ser en ce sens, sont tou­jours bons à prendre 🙂

          Réponse

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