Démocratie et tirage au sort de nos représentants, par Pierre Barral, TEDxSaclay

27/01/2017 | 4 commentaires

httpv://www.youtube.com/watch?v=NczADgNgV_M

Ça germe un peu par­tout, c’est chouette 🙂

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​9​1​7​4​5​9​3​2​7​317

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

4 Commentaires

  1. zedav

    Outre que c’est un ora­teur labo­rieux qui semble réci­ter son texte comme s’il venait d’ap­prendre sa leçon (on s’at­tend à chaque ins­tant à ce qu’une larme de lait lui coule du nez), le fond semble être un copié col­lé ser­vile mais par­tielle de l’an­tienne d’Étienne (manque l’es­sen­tiel de la consti­tuante citoyenne) accou­plé avec une grosse louche de bien-pen­sance (fémi­niste et anti-raciste) : c’est lui qui parle mais c’est mal (mâle), ça aurait dû être une femme de cou­leur. L’ou­vrier, bien plus lour­de­ment dis­cri­mi­né que les femmes dans ses propres sta­tis­tiques, s’est éva­noui en cours de route.

    C’est assez logique, une assem­blée dans laquelle les ouvriers et autres per­sonnes modestes seraient pro­por­tion­nel­le­ment repré­sen­tés serait beau­coup plus dan­ge­reuse pour son mode de vie de petit bour­geois pri­vi­lé­gié qu’une assem­blée pari­taire sur le plan du sexe et de pro­por­tion­na­li­té de la cou­leur de peau.

    Je pré­cise que je pense indis­pen­sable de par­ve­nir à une pari­té de repré­sen­ta­tion des sexes (et le tirage au sort me semble le moyen idéal d’y par­ve­nir) par prin­cipe, sans en attendre le moindre chan­ge­ment politique.

    Bien que j’ai conscience du carac­tère blas­phé­ma­toire de mes pro­pos, dans cette époque de gyno­lâ­trie béate et stu­pide, les femmes ne sont ni plus ni moins cor­rup­tibles et ni plus ni moins com­pé­tentes que les hommes et affir­ma­tion plus grave encore m’ex­po­sant à l’ire des chiens de gardes de l’i­déo­lo­gie domi­nante , ni plus ni moins vic­time que les hommes, du moins à notre époque et dans nos socié­tés démo­cra­tiques (cf. docu­men­taire « The red pill »)

    Reste une ques­tion : com­ment et pour­quoi Pierre Bar­ral a t‑il eu accès à cette tribune ?

    Réponse
  2. etienne

    La déclaration de guerre de Trump

    Par Paul Craig Roberts

    Le bref dis­cours inau­gu­ral du pré­sident Trump était une décla­ra­tion de guerre à l’ensemble de l’establishment de la gou­ver­nance amé­ri­cain. En totalité.

    Trump a fait très clai­re­ment com­prendre que les enne­mis de l’Amérique sont ici, à domi­cile : les mon­dia­listes, les éco­no­mistes libé­raux, les néo­con­ser­va­teurs et autres uni­la­té­ra­listes accou­tu­més à impo­ser les États-Unis au monde et à nous impli­quer dans des guerres coû­teuses et sans fin, les poli­ti­ciens qui servent davan­tage l’establishment diri­geant que le peuple amé­ri­cain, en fait, tout le som­met des inté­rêts pri­vés qui ont fait cou­ler l’Amérique tout en s’enrichissant dans le processus.

    Pour dire la véri­té, le pré­sident Trump a décla­ré une guerre bien plus dan­ge­reuse pour lui-même que s’il l’avait décla­rée à la Rus­sie et à la Chine.

    Les groupes d’intérêts dési­gnés par Trump comme l’Ennemi sont bien ancrés et habi­tués à assu­mer des res­pon­sa­bi­li­tés. Leurs puis­sants réseaux sont tou­jours en place. Bien qu’il ait une majo­ri­té à la Chambre des repré­sen­tants et au Sénat, la plu­part de ceux qui siègent au Congrès sont res­pon­sables devant les groupes d’intérêts qui financent leurs cam­pagnes et non envers le peuple amé­ri­cain ou le pré­sident. Le com­plexe mili­ta­ro-indus­triel, les grandes entre­prises délo­ca­li­sées, Wall Street et les banques ne vont pas rou­ler pour Trump. Ni les médias pros­ti­tués, qui sont la pro­prié­té des groupes d’intérêts dont Trump défie le pouvoir.

    Trump a dit clai­re­ment qu’il repré­sente tous les Amé­ri­cains, noirs, bruns et blancs. Il y a peu de doute que sa décla­ra­tion en faveur de l’inclusion sera igno­rée par ceux qui le haïssent à gauche, qui conti­nue­ront à le trai­ter de raciste exac­te­ment comme les mani­fes­tants payés 50 dol­lars de l’heure le font au moment où j’écris.

    En effet, les diri­geants noirs, par exemple, sont cultu­rel­le­ment impré­gnés du rôle de vic­time auquel il leur sera dif­fi­cile d’échapper. Com­ment ras­sem­bler des gens qui leur vie durant ont appris que les Blancs sont racistes et qu’ils sont les vic­times des racistes ?

    Est-ce fai­sable ? J’ai briè­ve­ment par­ti­ci­pé à une émis­sion de Press TV dans laquelle nous étions cen­sés ana­ly­ser le dis­cours inau­gu­ral de Trump. L’autre com­men­ta­teur était un Amé­ri­cain noir à Washing­ton DC. Le dis­cours d’inclusion de Trump ne lui a fait aucune impres­sion, et l’animateur de l’émission ne s’intéressait qu’à mon­trer les mani­fes­tants embau­chés comme une manière de dis­cré­di­ter l’Amérique. Tant de gens ont un inté­rêt éco­no­mique à par­ler au nom des vic­times que l’inclusion leur fait perdre des emplois et des causes à défendre.

    Ain­si, en plus des glo­ba­listes, de la CIA, des grandes entre­prises qui délo­ca­lisent, de l’industrie de l’armement, des pontes de l’OTAN en Europe et des poli­ti­ciens étran­gers accou­tu­més à être bien payés pour sou­te­nir la poli­tique étran­gère inter­ven­tion­niste de Washing­ton, Trump aura contre lui les lea­ders des per­sonnes vic­ti­mi­sées, les Noirs, les His­pa­niques, les fémi­nistes, les sans-papiers, les homo­sexuels et les trans­genres. Cette longue liste, évi­dem­ment, com­prend éga­le­ment les pro­gres­sistes blancs, puisqu’ils sont convain­cus que le ter­ri­toire de l’Amérique est l’habitat de racistes blancs, miso­gynes, homo­phobes et de maniaques des armes à feu. En ce qui les concerne, ces 84% du ter­ri­toire des États-Unis devraient être mis en qua­ran­taine ou enterrés.

    Autre­ment dit, res­te­ra-t-il suf­fi­sam­ment de bon dans la popu­la­tion pour per­mettre à un pré­sident d’unir les 16% de per­sonnes haïs­sant l’Amérique avec les 84% de celles qui l’aiment ?

    Consi­dé­rez les forces que Trump a contre lui. 

    Les diri­geants noirs et his­pa­niques ont besoin de vic­ti­mi­sa­tion parce que c’est ce qui les fait accé­der au pou­voir et au reve­nu. Ils regar­de­ront d’un mau­vais œil la posi­tion inclu­sive de Trump. L’inclusion est bonne pour les Noirs et les His­pa­niques, mais pas pour leurs chefs [auto­pro­cla­més, NdT].

    Les patrons et les action­naires des grandes entre­prises mon­diales se sont enri­chis avec les emplois délo­ca­li­sés que Trump dit vou­loir rame­ner dans le pays. Si les emplois reviennent, leurs pro­fits, leurs primes de ren­de­ment et leurs gains en capi­tal s’en iront. Mais la sécu­ri­té éco­no­mique de la popu­la­tion amé­ri­caine reviendra.

    Le com­plexe mili­ta­ro-indus­triel a un bud­get annuel de 1 000 mil­liards de dol­lars qui dépend de la « menace russe » dont Trump dit qu’il va la rem­pla­cer par des rela­tions nor­ma­li­sées. L’assassinat de Trump ne peut pas être exclu.

    De nom­breux Euro­péens doivent leur pres­tige, leur pou­voir et leurs reve­nus à l’OTAN, que Trump a remise en question.

    Les béné­fices du sec­teur finan­cier pro­viennent presque entiè­re­ment du ser­vice de la dette des Amé­ri­cains et du pillage de leurs pen­sions de retraite pri­vées et publiques. Le sec­teur finan­cier, avec son agent, la Réserve fédé­rale, peut écra­ser Trump sous une crise finan­cière. La Banque de la Réserve fédé­rale de New York a un gui­chet com­mer­cial com­plet. Elle peut jeter n’importe quel mar­ché dans la tour­mente. Ou sou­te­nir n’importe quel mar­ché, parce qu’il n’y a aucune limite à sa capa­ci­té de créer des dol­lars américains.

    Tout l’édifice poli­tique des États-Unis s’est iso­lé de la volon­té, des dési­rs et des besoins du peuple. Aujourd’hui, Trump dit que les poli­ti­ciens seront res­pon­sables devant lui. Cela signi­fie­rait, bien sûr, une réduc­tion impor­tante de la sécu­ri­té dans leurs fonc­tions ain­si que de leurs reve­nus et leur richesse.

    Il existe un grand nombre de groupes finan­cés par on-ne-sait-qui. Par exemple, Roots Action a répon­du aujourd’hui à l’engagement éner­gique de Trump de défendre tout le monde contre l’establishment au pou­voir par « une demande au Congrès de diri­ger la Com­mis­sion juri­dique de la Chambre vers l’ouverture d’une enquête de mise en accu­sa­tion » et d’envoyer de l’argent pour la des­ti­tu­tion de Trump.

    Un autre groupe hai­neux, Droits de l’homme d’abord, attaque la défense de nos fron­tières par Trump comme fer­mant « un refuge d’espoir pour ceux qui fuient la per­sé­cu­tion ». Réflé­chis­sez une minute. Selon la gauche pro­gres­siste libé­rale et les orga­ni­sa­tions des groupes d’intérêts raciaux, les États-Unis sont une socié­té raciste et le pré­sident Trump est un raciste. Pour­tant, les per­sonnes sou­mises au racisme amé­ri­cain fui­raient les per­sé­cu­tions en se réfu­giant en Amé­rique où elles seront per­sé­cu­tées en rai­son de leur race ? C’est absurde. Les per­sonnes en situa­tion illé­gale viennent ici pour tra­vailler. Deman­dez aux entre­prises du bâti­ment. Deman­dez aux abat­toirs de pou­let et d’autres ani­maux. Deman­dez aux ser­vices de net­toyage des zones de villégiature.

    Cette liste de ceux à qui Trump a décla­ré la guerre est assez longue, bien que d’autres puissent y être ajoutés.

    Nous devrions nous deman­der pour­quoi un mil­liar­daire de 70 ans, dont les affaires sont pros­pères, qui a une femme superbe et des enfants intel­li­gents, est prêt à consa­crer ses der­nières années à l’énorme pres­sion que repré­sente le fait d’être pré­sident et au pro­gramme stres­sant consis­tant à remettre le gou­ver­ne­ment aux mains du peuple amé­ri­cain. Indu­bi­ta­ble­ment, Trump a fait de lui-même une cible pour son assas­si­nat. La CIA ne va pas renon­cer et s’en aller. Pour­quoi une per­sonne pren­drait-elle sur elle la grande res­tau­ra­tion que Trump a décla­rée alors qu’elle pour­rait pas­ser les années qui lui res­tent à jouir plei­ne­ment de la vie ?

    Quelle qu’en soit la rai­son, nous devrions lui être recon­nais­sants et s’il est sin­cère, nous devons le sou­te­nir. S’il est assas­si­né, nous devrons prendre nos armes, incen­dier Lan­gley et les tuer tous.

    S’il réus­sit, il méri­te­ra le qua­li­fi­ca­tif de Trump le Grand !

    La Rus­sie, la Chine, l’Iran, le Vene­zue­la, l’Équateur, la Boli­vie et tous les autres pays sur la liste des vic­times de la CIA devraient com­prendre que l’ascension de Trump est une pro­tec­tion insuf­fi­sante. La CIA est une orga­ni­sa­tion mon­diale. Ses acti­vi­tés ren­tables lui assurent des reve­nus indé­pen­dants du bud­get des États-Unis. L’organisation est capable d’entreprendre des opé­ra­tions indé­pen­dam­ment du pré­sident ou même de son propre directeur.

    La CIA a eu quelque 70 ans pour prendre racine. Elle n’a pas disparu.

    Paul Craig Roberts

    Article ori­gi­nal paru sur paul​crai​gro​berts​.org

    Tra­duit par Diane, véri­fié par Julie, relu par Cathe­rine pour le Saker francophone

    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​l​a​-​d​e​c​l​a​r​a​t​i​o​n​-​d​e​-​g​u​e​r​r​e​-​d​e​-​t​r​ump

    Source : le Saker Francophone

    Réponse
    • etienne

      [Savoureux] Deux « épais pouilleux de frères » québécois échangent leurs points de vue sur Trump :

      Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....