Je serai à Puyloubier (tout près de chez moi, pour une fois, au pied de la montagne Sainte-Victoire), vendredi prochain 23 septembre 2016 à 19 h 30, pour présenter (en 15–20 min) le film Demain :
Comme vous le savez sans doute, le projet de Cyril et de Mélanie, avec Demain, est de décrire une foule d’actions positives enthousiasmantes, un peu partout sur terre, actions pour le BIEN COMMUN menées par des collectifs bien motivés, pour nous remonter le moral en associant les idées de projets citoyens, écologiques et solidaires, de monnaies locales, de vraie démocratie… en remontant même, finalement, à la cause première de nos impuissances politiques pour défendre — tenez-vous bien — les très nécessaires assemblées constituantes tirées au sort !… 🙂
Un film épatant, donc, qu’on revoit toujours avec plaisir sans se lasser, tant il fourmille de détails excitants et stimulants. C’est un grand réservoir d’optimisme et de bonne humeur 🙂
Si vous habitez dans la région d’Aix-Marseille, je serai heureux de vous y rencontrer (on prendra sûrement un pot après le débat qui suivra le film).
Étienne.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10154511367267317
[Très intéressant]
La Revanche du Rameur par Dominique Dupagne
httpv://youtu.be/qQOGvTD8270
[bien dit] « Penser par soi-même » :
https://www.facebook.com/patrick.laplante/videos/vb.628751278/10153956597216279/?type=2&theater
Mais demander aux « élus » de servir l’intérêt général, c’est oublier que les élus servent NATURELLEMENT, forcément, mécaniquement, les intérêts de ceux qui les font élire, et pas du tout ceux de ceux qui les élisent.
Avec l’élection, les pires gouverneront.
Toujours.
Penser l’élection par soi-même conduit progressivement à la condamner radicalement, et à lui préférer le tirage au sort (avec contrôle serré des tirés au sort par d’autres tirés au sort).
https://www.chouard.org/2016/04/13/arguments-pour-debattre-autour-de-vous-sur-le-theme-election-ou-tirage-au-sort/
Autoroutes : Bercy se bat pour éviter toute transparence
18 sept 2016 | par Martine ORANGE
Le ministère de l’économie et des finances se pourvoit en cassation auprès du conseil d’État, dans l’espoir de ne pas avoir à transmettre à Raymond Avrillier l’accord signé entre l’État et les sociétés autoroutières en avril 2015. Mais qu’a donc à cacher Bercy pour s’opposer avec tant de constance à toutes les demandes de communication de ce document, au moment où il annonce un énième programme autoroutier ?
Mais qu’a donc à cacher le ministère de l’économie et des finances pour s’opposer à toutes les demandes de communication de l’accord signé entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes le 9 avril 2015 ? Une nouvelle fois, Raymond Avrillier, écologiste de longue date et ancien maire adjoint de Grenoble, s’est heurté à une fin de non-recevoir au ministère de l’économie, lorsqu’il a demandé l’accès à ce protocole. Il avait pourtant en poche le jugement du tribunal administratif de Paris du 13 juillet, enjoignant à Bercy de lui transmettre les documents publics demandés (lire notre précédent article). Constestant cette décision, le ministère a décidé de se pourvoir en cassation auprès du conseil d’État et donc de refuser toute communication du texte de l’accord, comme il l’en a informé dans un courrier daté du 12 septembre. Juste avant que le gouvernement annonce ce dimanche 18 septembre, un nouveau plan autoroutier de 1 milliard d’euros.
La décision de faire appel du jugement du tribunal administratif a été prise, alors qu’Emmanuel Macron était encore ministre de l’économie. « Mais cette décision est une position du ministère, pas celle du ministre. L’analyse de Bercy est que ce protocole est un texte préparatoire, commun aux six sociétés concessionnaires. Il n’a pas à être communiqué. Les vrais accords société par société ont été publiés par la suite au Journal officiel », expliquent des conseillers dans l’entourage d’Emmanuel Macron et à Bercy (lire la boîte noire de cet article).
Cette explication diffère de celle qui avait été présentée par le ministère de l’économie devant les juges administratifs. Pour justifier son refus, Bercy avait alors plaidé que l’accord avec les sociétés autoroutières relevait du droit privé : il avait été signé dans le cadre d’un « protocole transactionnel », les sociétés concessionnaires renonçant à engager une action judiciaire contre l’État comme elles en avaient agité la menace. C’était l’application du secret des affaires avant la loi, en somme.
Mais le tribunal administratif de Paris, pourtant très soucieux de la protection des intérêts de l’État, avait balayé cet argument, dans son jugement : « Ces circonstances [le renoncement à toute action judiciaire – ndlr] ne sont pas de nature à ôter à ce contrat conclu entre l’État et des sociétés délégataires d’une mission de service public le caractère de document administratif au sens des dispositions précitées de la loi du 17 juillet 1978 ; dès lors, M. Avrillier est fondé à soutenir, qu’en refusant de communiquer le document demandé, le ministre a méconnu les dispositions précitées de la loi du 17 juillet 1978 ; par suite, la décision implicite portant rejet de la demande de communication dudit document doit être annulée », avait-il tranché.
D’où le changement de ligne de défense de Bercy. Le protocole annoncé en fanfare par le premier ministre Manuel Valls le 9 avril, censé ouvrir une nouvelle ère entre l’État et les sociétés d’autoroutes, en établissant des « relations plus équilibrées » et un grand plan de travaux, n’est plus désormais qu’un « document préparatoire » !
Ce n’est qu’un épisode brumeux de plus dans ce dossier très opaque, traité de près par Bercy. Alors que les députés socialistes – au terme d’une commission d’enquête parlementaire créée à la suite du fiasco de l’écotaxe et de l’obscur contrat Ecomouv – en étaient arrivés à la conclusion qu’il fallait remettre à plat tous les contrats de concessions autoroutières, quitte à « renationaliser » de façon temporaire s’il le fallait, le ministère de l’économie, soutenu par Matignon, avait rapidement repris les choses pour contrer ces tentatives « irréalistes » voire « irresponsables » des parlementaires. […]
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https://www.mediapart.fr/journal/economie/180916/autoroutes-bercy-se-bat-pour-eviter-toute-transparence
Source : Mediapart.