La prophétie de Fakir en 2012 : les politiciens feront ce que les riches (les dieux cruels « marchés financiers ») leur diront de faire, grâce au fléau de la prétendue « union européenne » : « les nécessaire réformes », c’est-à-dire la destruction de toutes les protections sociales

5/06/2016 | 46 commentaires

httpv://youtu.be/MLK95_p8zI0

Ça, c’est du bon bou­lot. Bien mon­trer – et démon­trer – que les pires régres­sions sociales – récentes, pré­sentes et à venir – sont DUES (ren­dues pos­sibles et même ren­dues obli­ga­toires ! ) par notre « appar­te­nance » (c’est le bon mot) à la pré­ten­due « union euro­péenne » (outil des 1 % atlan­tistes pour asser­vir les 99 % euro­péens), ce tra­vail-là, c’est du bon bou­lot de vrais jour­na­listes – « sen­ti­nelles du peuple » comme on appe­lait les jour­na­listes en 1789, à l’é­poque de Marat (vision­naire dévoué au bien com­mun, lui aussi).

Mer­ci Fakir.

Les poli­ti­ciens sont des gre­dins, adver­saires du bien comun. Il faut d’ur­gence sor­tir de leurs pièges démo­phobes, il faut sor­tir de l’eu­ro, de l’UE, de l’O­TAN, de l’OMC, du FMI…

Mais la solu­tion ne vien­dra pas des « élus », qui sont le pro­blème : il nous faut une consti­tu­tion digne de ce nom, et il fau­dra bien apprendre à l’é­crire (et ensuite la pro­té­ger) nous-mêmes.

Allez, au bou­lot ! 🙂 Mul­ti­pliez donc vos mini-ate­liers, tous les jours…
Et faites passer.

Bon cou­rage à tous – et mer­ci pour vos chouettes mes­sages, tous les jours 🙂

Étienne.
_____________

PS : Ne ratez pas (et faites connaître autour de vous, ceci est essen­tiel) la grande enquête de Fakir sur le piège unio­neu­ro­péen, et le for­mi­dable petit bou­quin – explo­sif – de Fran­çois Ruf­fin :  » Faut-il faire sau­ter Bruxelles ? » :

http://​www​.fakir​presse​.info/​+​-​F​a​u​t​-​i​l​-​f​a​i​r​e​-​s​a​u​t​e​r​-​B​r​u​x​e​l​l​es-+

Rap­pel :https://​www​.chouard​.org/​2​0​1​4​/​0​5​/​1​3​/​f​a​u​t​-​i​l​-​f​a​i​r​e​-​s​a​u​t​e​r​-​b​r​u​x​e​l​l​e​s​-​f​r​a​n​c​o​i​s​-​r​u​f​f​i​n​-​f​a​k​ir/

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​2​3​6​1​9​6​4​5​7​317

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

46 Commentaires

  1. etienne

    L’a­veu de l’u­su­rier en chef :
    httpv://youtu.be/ZWBreXNezgk

    Réponse
  2. etienne

    Je me sou­viens que, dans les com­men­taires du pre­mier billet sur la bombe de Fran­çois, Nor­ton nous avait fait décou­vrir cette mer­veille (60 mil­lions de vues quand même) 🙂
    httpv://youtu.be/uT3SBzmDxGk

    Réponse
    • Comte des Tuiles

      Ima­gi­nez un peu celui qui, à cette époque, pou­vait ain­si jouer et se lâcher… il en est de même aujourd’­hui pour tous ceux qui ont cette volon­té et cette néces­si­té de sor­tir dans la rue et s’op­po­ser à l’an­cien système_vibrer d’une force toute nou­velle et syner­gé­tique à l’envie… ^^

      Réponse
  3. joss
  4. Merome

    Juste un petit mes­sage de sou­tien à Etienne qui doit en avoir bien besoin, après 10 ans de tra­vail achar­né à essayer de nous réveiller politiquement.
    Bien que d’un natu­rel dis­cret et intro­ver­ti, je suis deve­nu confé­ren­cier-chan­teur à mes heures per­dues, et je m’é­tonne moi-même à être main­te­nant capable de tenir un débat et sou­te­nir une idée en public. Etienne le disait pour­tant dès ses pre­mières confé­rences : au début on se dit qu’on ne va pas y arri­ver, on n’a pas les argu­ments, on n’est pas bon, mais très rapi­de­ment, on devient com­pé­tent, on apprend, et à notre tour, on devient col­por­teur d’idées.

    Je pense que l’ur­gence aujourd’­hui est de faire prendre conscience mas­si­ve­ment, je vois autour de moi des tas de gens qui arrivent fina­le­ment à l’os de la Consti­tu­tion en par­tant de domaines bien dif­fé­rents (per­ma­cul­ture, inéga­li­tés sociales, anti-nucléaire…). Il faut juste qu’on soit de plus en plus nom­breux à ini­tier les prises de consciences. Choi­sir un domaine qu’on mai­trise à peu près, peau­fi­ner sa démons­tra­tion, et le reste vien­dra tout seul en son temps.
    Que cha­cun prenne sa plume, sa gui­tare, sa voix, sa bêche ou l’ou­til avec lequel il est le plus à l’aise, et com­mence quelque chose. N’im­porte quoi. Je l’ai fait alors que je n’a­vais aucune pré­dis­po­si­tion. Tout le monde peut le faire.

    http://​pri​se​de​con​fiance​.fr
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​4​7​2​i​z​p​_​p​r​i​s​e​-​d​e​-​c​o​n​f​i​a​n​c​e​-​p​a​r​t​i​e​-​1​_​m​u​sic


    Prise de confiance par­tie 1 par Merome

    Réponse
  5. Pauline

    Bon­jour à tous,
    Je suis tout à fait convain­cue par l’ar­gu­men­taire de la « cause des causes ». Néan­moins récem­ment, une nou­velle cause m’est appa­rue presque plus essen­tielle, grâce à de nom­breuses lec­tures et vidéos (dont Thier­ry Casas­no­vas), et une expé­ri­men­ta­tion per­son­nelle. La san­té. Je pense que des citoyens véri­ta­ble­ment en bonne san­té seraient natu­rel­le­ment plus actifs, plus altruistes, avec un sens des prio­ri­tés renou­ve­lé. Sans doute que la consti­tu­tion peut contro­ler le com­por­te­ment des gens, mais selon moi une prise de conscience sur la san­té peut se faire dès main­te­nant, favo­ri­ser l’in­dé­pen­dance des gens face au sys­tème actuel, amé­lio­rer les rap­ports sociaux et favo­ri­ser à terme l’ar­ri­vée d’une nou­velle consti­tu­tion. Or, le com­bat pour des causes exté­rieures ne nous invite pas tou­jours à nous prendre nous-mêmes en main. Prendre soin de sa san­té, par son ali­men­ta­tion en pre­mier lieu, c’est une porte ouverte sur un nou­veau rap­port aux autres et au sys­tème. C’est peut-être plus facile à adop­ter en pre­mier lieu que l’é­cri­ture de la consti­tu­tion (par­don !) car cela offre des béné­fices indi­vi­duels immé­diats. Cela per­met enfin d’ou­vrir les yeux sur l’ar­naque du sys­tème d’  »ali­men­ta­tion » et de « san­té » (encore des mots trom­peurs) actuel, qui est une bonne porte d’en­trée pour décou­vrir l’ar­naque du sys­tème politique.

    Réponse
  6. joss

    Pour Macron :
    « Les sala­riés doivent pou­voir tra­vailler plus, sans être payés plus »…Mais pour quoi faire ? Pour pou­voir sur­en­grais­ser d’autres jus­qu’à l’overdose ?
    http://​www​.topi​to​.com/​t​o​p​-​p​i​r​e​s​-​d​e​c​l​a​r​a​t​i​o​n​s​-​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​-​l​e​-​v​r​a​i​-​v​i​s​a​g​e​-​d​e​-​l​a​-​g​a​u​che

    Réponse
  7. Louglou

    Sans rap­port direct avec le post, mais je suis obli­gé de l’é­crire tant je trouve ça génial !

    ELON MUSK défend… LA DEMOCRATIE DIRECTE !

    Elon Musk quoi !

    Pause, stop, on arrete tout !

    https://​fr​.express​.live/​2​0​1​6​/​0​6​/​0​6​/​e​l​o​n​-​m​u​s​k​-​l​a​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​d​i​r​e​c​t​e​-​e​s​t​-​m​o​i​n​s​-​v​u​l​n​e​r​a​b​l​e​-​a​-​l​a​-​c​o​r​r​u​p​t​i​on/

    et

    http://​www​.nume​ra​ma​.com/​s​c​i​e​n​c​e​s​/​1​7​4​2​6​2​-​i​a​-​d​e​s​p​o​t​i​q​u​e​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​d​i​r​e​c​t​e​-​s​u​r​-​m​a​r​s​-​c​y​b​o​r​g​s​-​l​e​s​-​c​r​a​i​n​t​e​s​-​e​t​-​e​s​p​o​i​r​s​-​d​e​l​o​n​-​m​u​s​k​.​h​tml

    Déjà qu’il crai­gnait une 3ème guerre mon­diale http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/elon-musk-une-troisieme-guerre-mondiale-interromprait-la-conquete-de-mars-16–12-2015–2003073_47.php , qu’il pre­nait posi­tion pour inter­dire les robots tueurs http://​www​.scien​ce​se​ta​ve​nir​.fr/​h​i​g​h​-​t​e​c​h​/​2​0​1​5​0​7​2​8​.​O​B​S​3​2​8​3​/​e​l​o​n​-​m​u​s​k​-​s​t​e​p​h​e​n​-​h​a​w​k​i​n​g​-​o​u​-​s​t​e​v​e​-​w​o​z​n​i​a​k​-​d​i​s​e​n​t​-​n​o​n​-​a​u​x​-​r​o​b​o​t​s​-​t​u​e​u​r​s​.​h​tml , et pre­nait posi­tion pour une reflexion pro­fonde sur les dan­gers de l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle http://​www​.mel​ty​dis​co​ve​ry​.fr/​s​t​e​p​h​e​n​-​h​a​w​k​i​n​g​-​e​t​-​e​l​o​n​-​m​u​s​k​-​s​i​g​n​e​n​t​-​l​e​t​t​r​e​-​o​u​v​e​r​t​e​-​s​u​r​-​l​-​i​n​t​e​l​l​i​g​e​n​c​e​-​a​r​t​i​f​i​c​i​e​l​l​e​-​a​4​3​5​0​7​0​.​h​tml , les posi­tion­ne­ments posi­tifs et brillants de cet homme ne cessent de m’étonner !

    Etant don­né qu’il vient de défendre la démo­cra­tie directe, la ques­tion que je me pose c’est : « Quand est ce qu’E­lon Musk va se faire atta­quer par les anti­fa et trai­ter de fas­ciste et de nazi ? »

    C’est excep­tion­nel qu’un type de cette enver­gure défende la démo­cra­tie directe, à mon avis ça mérite un post et un « Hip hip hip hourra ! » 😀

    Bonne jour­née à vous et mer­ci encore Mr Chouard ! 🙂

    Réponse
  8. joss
  9. BA

    De 2004 à 2016, com­ment les peuples ont-ils évo­lué concer­nant l’U­nion européenne ?

    Réponse :

    Dans tous les pays euro­péens, les per­sonnes favo­rables à l’U­nion euro­péenne sont de moins en moins nombreuses !

    Ce que montre le gra­phique ci-des­sous, c’est la mort iné­luc­table de l’U­nion européenne.

    Entre les peuples et l’U­nion euro­péenne, le divorce est consommé.

    En 2004, en France, 69 % des per­sonnes inter­ro­gées avaient une opi­nion favo­rable de l’U­nion euro­péenne. En 2016, ils ne sont plus que 38 % !

    En 2004, en Alle­magne, 58 % avaient une opi­nion favo­rable de l’U­nion euro­péenne. En 2016, ils ne sont plus que 50 %.

    En 2004, au Royaume-Uni, 54 % avaient une opi­nion favo­rable de l’U­nion euro­péenne. En 2016, ils ne sont plus que 44 %.

    En Ita­lie, les opi­nions favo­rables à l’U­nion euro­péenne sont pas­sées de 78 % à 58 %.

    En Espagne, les opi­nions favo­rables à l’U­nion euro­péenne sont pas­sées de 80 % à 47 %.

    En Pologne, les opi­nions favo­rables à l’U­nion euro­péenne sont pas­sées de 83 % à 72 %.

    En Grèce, les opi­nions favo­rables à l’U­nion euro­péenne sont pas­sées de 37 % à 27 %.

    http://​www​.pew​glo​bal​.org/​f​i​l​e​s​/​2​0​1​6​/​0​6​/​P​M​_​2​0​1​6​.​0​6​.​0​7​_​b​r​e​x​i​t​-​0​0​.​png

    Réponse
  10. BA

    Les dix traîtres.

    Qui sont les dix par­ti­ci­pants fran­çais à la réunion du Groupe Bil­der­berg 2016 ?

    Réponse :

    Hen­ri de Cas­tries, patron des assu­rances AXA
    Patri­cia Bar­bi­zet, patronne de l’en­tre­prise Arté­mis, pré­si­dente du conseil de sur­veillance de Christie’s
    Nico­las Bave­rez, édi­to­ria­liste de l’heb­do­ma­daire LE POINT, asso­cié chez Gib­son, Dunn & Crutcher
    Oli­vier Blan­chard, ancien éco­no­miste du FMI, Peter­son Institute
    Emma­nuelle Char­pen­tier, direc­trice du Max Planck Ins­ti­tute for Infec­tion Biology
    Laurent Fabius, ancien pre­mier ministre, pré­sident du Conseil Constitutionnel
    Etienne Ger­nelle, direc­teur de l’heb­do­ma­daire LE POINT
    Syl­vie Gou­lard, membre du par­ti UDI, dépu­tée européenne
    Chris­tine Lagarde, ancienne ministre de Nico­las Sar­ko­zy, direc­trice du FMI
    Edouard Phi­lippe, dépu­té Les Répu­bli­cains (LR), maire du Havre 

    http://​www​.bil​der​berg​mee​tings​.org/​p​a​r​t​i​c​i​p​a​n​t​s​.​h​tml

    Une cita­tion très importante :

    « Je pense que vous pour­riez dire, décla­ra un jour le diplo­mate amé­ri­cain George McGhee, que le trai­té de Rome, qui a créé le Mar­ché com­mun, a été mûri pen­dant ces réunions de Bil­der­berg et aidé par le flot de nos discussions. »

    Source :
    « L’Europe sociale n’aura pas lieu », de Fran­çois Denord et Antoine Schwartz, édi­tion Rai­sons d’agir, page 40.

    Réponse
  11. zedav

    A l’ap­proche des élec­tions, les déma­gogues prêts à tout pro­mettre sont de sortie :
    “Est-ce que les citoyens peuvent être tirés au sort dans les ins­ti­tu­tions natio­nales pour opé­rer un contrôle (…) je l’ai expé­ri­men­té en Saône-et-Loire, ça a fonc­tion­né.” C’est ce que pro­pose l’an­cien ministre de l’E­co­no­mie Arnaud Mon­te­bourg, invi­té mer­cre­di 8 juin de France Inter. Il faut, selon le socia­liste, “des idées nou­velles, des alter­na­tives. C’est ce à quoi j’ai déci­dé de me consacrer.”

    Des dépu­tés qui peuvent des­ti­tuer un ministre

    L’an­cien ministre a ain­si pré­sen­té des pro­po­si­tions pour moder­ni­ser la démo­cra­tie. Il pro­pose de rem­pla­cer les séna­teurs par des citoyens tirés au sort “qui n’exer­ce­ront pas des fonc­tions légis­la­tives parce qu’ils n’ont pas de repré­sen­ta­ti­vi­té, mais des fonc­tions de contrôle de l’argent public, des enga­ge­ments du gou­ver­ne­ment, du bon fonc­tion­ne­ment du ser­vice public.”

    Arnaud Mon­te­bourg pro­pose éga­le­ment d’in­tro­duire la pos­si­bi­li­té pour les dépu­tés de des­ti­tuer un ministre, sans pour autant faire chu­ter l’en­semble du gou­ver­ne­ment. “Cela ne remet pas en cause la sta­bi­li­té du sys­tème mais cela per­met des contre-pou­voirs”, dit-il.

    Réponse
    • joss

      « qui n’exerceront pas des fonc­tions légis­la­tives parce qu’ils n’ont pas de repré­sen­ta­ti­vi­té… » D’où il sort cela ? c’est jus­te­ment un gros avan­tage du tirage au sort, c’est la repré­sen­ta­ti­vi­té. Et ça pré­tend être un pro­fes­sion­nel de la politique…

      Réponse
  12. Gaudefroy

    Encore une cita­tion pro­phé­tique de ce sacré bon­homme qu’é­tait De Gaulle :

    « Au Salon doré, après le Conseil, j’es­saie de pro­vo­quer un peu le Général :

    - Tout de même, l’é­co­no­mie de mar­ché, on n’a jamais rien trou­vé de meilleur.

    - Le mar­ché, Pey­re­fitte, il a du bon. Il oblige les gens à se dégour­dir, il donne une prime aux meilleurs, il encou­rage à dépas­ser les autres et à se dépas­ser soi-même. Mais, en même temps, il fabrique des injus­tices, il ins­talle des mono­poles, il favo­rise les tri­cheurs. Alors, ne soyez pas aveugle en face du mar­ché. Il ne faut pas s’i­ma­gi­ner qu’il régle­ra tout seul tous les pro­blèmes. Le mar­ché n’est pas au-des­sus de la nation et de l’É­tat. C’est la nation, c’est l’É­tat qui doivent sur­plom­ber le mar­ché. Si le mar­ché régnait en maître, ce sont les Amé­ri­cains qui régne­raient en maîtres sur lui ; ce sont les mul­ti­na­tio­nales, qui ne sont pas plus mul­ti­na­tio­nales que l’O­TAN. Tout ça n’est qu’un simple camou­flage de l’hé­gé­mo­nie amé­ri­caine. Si nous sui­vions le mar­ché les yeux fer­més, nous nous ferions colo­ni­ser par les Amé­ri­cains. Nous n’exis­te­rions plus, nous Européens. »

    C’é­tait De Gaulle, Décembre 1962

    Réponse
  13. etienne

    [remar­quable] Serge Hali­mi devant l’in­ter­syn­di­cale du Havre

    httpv://youtu.be/tabXdsGxMvE

    Réponse
  14. etienne

    [Enne­mis du peuple] L’Europe a renon­cé à régu­ler le tra­ding haute fréquence

    Par Benoît Lal­le­mand
    res­pon­sable du déve­lop­pe­ment stra­té­gique chez Finance Watch

    L’histoire

    La Com­mis­sion euro­péenne a publié le 25 avril son pro­jet de règle­ment délé­gué com­plé­tant la direc­tive 201465 sur les Mar­chés d’instrument finan­ciers (MIF 2). La direc­tive elle-même avait mis la barre très bas en ce qui concerne la régu­la­tion du tra­ding haute fré­quence (HFT). Le règle­ment y ajoute une défi­ni­tion du HFT tel­le­ment large qu’elle inter­dit pour (très) long­temps toute régu­la­tion plus ambi­tieuse de ces pra­tiques. Une belle réus­site, en deux temps donc, pour les lob­bys du HFT et des banques d’investissement.

    Pour­quoi un tel silence face à ce texte ? Le sujet reste très tech­nique pour beau­coup d’observateurs non avi­sés, notam­ment les élus ame­nés à se pro­non­cer, qui ont aus­si d’autres prio­ri­tés. Les tra­ders tra­di­tion­nels, « lents », qui seront désor­mais consi­dé­rés comme HFT, ne sont pas impac­tés par des mesures mini­ma­listes qui sont déjà leurs pratiques. 

    Les inté­res­sés, quant à eux, se gardent bien de para­der, tan­dis que se ferme un lourd cou­vercle sur un débat qui aura sou­vent été trop popu­laire à leur goût. Seul reste le bruit feu­tré des portes tour­nantes : le res­pon­sable du HFT pour le super­vi­seur des Pays-Bas (ber­ceau his­to­rique de la pra­tique), en pre­mière ligne des négo­cia­tions sur les textes tech­niques donc, est nom­mé secré­taire géné­ral du prin­ci­pal lob­by HFT.

    Le texte

    Pre­miè­re­ment, donc, on a vidé la régle­men­ta­tion MIF 2 de sa sub­stance. Le texte de la direc­tive se borne à la pers­pec­tive pru­den­tielle : exit la ques­tion de l’utilité du HFT. On pou­vait tout à fait se pas­ser de défi­nir le HFT en modi­fiant les règles du jeu du tra­ding (la micro­struc­ture des mar­chés) afin d’empêcher tout com­por­te­ment para­site ou mal­veillant : en ren­for­çant les obli­ga­tions de tenue de mar­ché, en impo­sant un prix (même très faible) à toute modi­fi­ca­tion ou annu­la­tion d’ordres (ce qui casse le modèle éco­no­mique des stra­té­gies d’abus de mar­ché), en réfor­mant sérieu­se­ment le régime des « pas de cota­tion » (« tick size ») des plates-formes de marché.

    Deuxiè­me­ment, les lob­bys sont par­ve­nus à obte­nir une défi­ni­tion très large, qui consi­dère comme HFT plus de 90% des inter­mé­diaires finan­ciers ! Trois cri­tères ont été rete­nus pour cela. Les deux pre­miers étaient déjà pré­vus par la direc­tive adop­tée le 15 mai 2014 : une proxi­mi­té phy­sique avec les plates-formes afin de mini­mi­ser les latences ; et une exé­cu­tion des ordres sans inter­ven­tion humaine mais via l’usage d’algorithmes.

    Le règle­ment délé­gué est venu figer le cri­tère quan­ti­ta­tif, ou débit consi­dé­ré comme « éle­vé » à par­tir de la trans­mis­sion d’au moins 2 messages/seconde sur un ins­tru­ment don­né ou d’au moins 4 messages/seconde sur une plate-forme don­née. Alors qu’experts et uni­ver­si­taires s’accordent sur le fait qu’on entre dans le HFT à par­tir de 1.000 messages/seconde !

    Les grandes banques fran­çaises, en par­ti­cu­lier, n’ont pas oublié que le HFT a été poin­té du doigt par le légis­la­teur lors de la négo­cia­tion de la loi ban­caire et de la TTF natio­nales. Or main­te­nant que tout le monde est HFT, il sera impos­sible de légi­fé­rer sur le vrai HFT : ces mesures s’appliqueraient à la grande majo­ri­té des acteurs sur le mar­ché et péna­li­se­raient donc les acteurs traditionnels.

    Désor­mais, c’est au Par­le­ment euro­péen d’adopter ou de reje­ter le règle­ment délé­gué dans son ensemble, c’est-à-dire sans pou­voir reje­ter seule­ment tel ou tel article comme celui sur le HFT…

    L’enjeu : inves­tir, et non pas spé­cu­ler. Les opé­ra­teurs HFT ont réus­si à pro­pa­ger l’idée selon laquelle ils sont appor­teurs de liqui­di­té. Mais ils oublient de pré­ci­ser qu’ils n’apportent de la liqui­di­té que sur les titres déjà par­mi les plus liquides ! Ceci peut lais­ser per­sis­ter un doute, chez les déci­deurs poli­tiques, sur le besoin de limi­ter cette pratique.

    L’ambition de la MIF ori­gi­nale – ré-inven­tée aujourd’hui par l’Union des Mar­chés de Capi­taux – était de faci­li­ter l’accès des petites et moyennes entre­prises (PME) à un mar­ché euro­péen des capi­taux comme com­plé­ment au cré­dit ban­caire. Or, en met­tant les bourses en concur­rence, on a frag­men­té la liqui­di­té plu­tôt que de la cen­tra­li­ser et, sur­tout, on a per­mis l’explosion d’une ultra-liqui­di­té spé­cu­la­tive tota­le­ment décon­nec­tée de l’économie réelle au détri­ment d’une liqui­di­té patiente, locale, utile. 

    Les textes de loi qu’on conti­nue de nous ser­vir sont ain­si à rebours de la rhé­to­rique poli­tique qui les soutient.

    Benoît Lal­le­mand

    http://​com​mu​nautes​.age​fi​.fr/​s​t​a​t​u​s​/​9​998

    Réponse
  15. etienne
  16. etienne

    #néo­fas­cisme presque à maturité

    Grèce : la BCE, bras armé des créanciers
    par Roma­ric Godin (La Tribune) : 


    Euclide Tsa­ka­lo­tos, ministre des Finances grec, n’a pas réus­si à déci­der la BCE à aider son pays. (Cré­dits : Reuters)

    En refu­sant de réta­blir la déro­ga­tion sur le refi­nan­ce­ment des banques grecques, la BCE a, ce jeu­di, sanc­tion­né une nou­velle volon­té de résis­tance du gou­ver­ne­ment grec. Une déci­sion logique au regard de l’attitude de la BCE depuis le début de la crise hellénique.

    Rien n’aura déci­dé­ment été épar­gné à Alexis Tsi­pras. Ce jeu­di 2 juin 2016, la BCE a refu­sé de réta­blir la déro­ga­tion levée le 4 février 2015 per­met­tant aux banques grecques d’utiliser les bons d’Etat hel­lé­niques comme col­la­té­ral pour se refi­nan­cer auprès de la banque cen­trale. Pour­tant, mer­cre­di soir, le gou­ver­ne­ment grec avait sou­mis en urgence à la Vou­li, le par­le­ment, un ensemble de textes pour mettre en place les der­nières condi­tions récla­mées par les créan­ciers. Mais Mario Dra­ghi n’a pas été convain­cu : il a deman­dé à voir la « mise en œuvre des mesures pré­li­mi­naires du nou­vel accord » avant de réta­blir cette dérogation.

    Il fau­dra donc encore attendre une déci­sion du direc­toire du Méca­nisme euro­péen de sta­bi­li­té (MES) avant d’agir. Or, les pro­chaines réunions du conseil des gou­ver­neurs (pour la poli­tique non moné­taire) de la BCE sont pré­vues les 22 juin et 6 juillet. A moins que la BCE ne pré­fère attendre la pro­chaine réunion de poli­tique moné­taire, pré­vue le 21 juillet. Les banques grecques pour­raient donc encore devoir attendre un mois et demi.

    L’importance de la dérogation

    Or, cette déro­ga­tion est impor­tante pour elles. Actuel­le­ment et depuis février 2015, les banques grecques se refi­nancent prin­ci­pa­le­ment, à hau­teur de 9,3 mil­liards d’euros par l’aide à la liqui­di­té d’urgence, le fameux pro­gramme ELA. Cette aide, théo­ri­que­ment pro­vi­soire et excep­tion­nelle, coûte 1,5 point d’intérêt en plus que le refi­nan­ce­ment nor­mal de la BCE qui est actuel­le­ment gra­tuit. Pour les banques grecques, la déro­ga­tion per­met­trait de se refi­nan­cer gra­tui­te­ment à hau­teur de 5,1 mil­liards d’euros, selon le site Macro­po­lis, ce qui per­met­trait, par contre­coup, d’améliorer leurs résul­tats et de bais­ser leurs taux pro­po­sés à l’économie grecque. Sur­tout, Alexis Tsi­pras espère que ce retour de la déro­ga­tion per­met­tra d’envoyer un signal posi­tif à des agents éco­no­miques qui en ont bien besoin. Il pour­rait être per­çu comme la pre­mière étape vers une autre déro­ga­tion per­met­tant d’inclure la dette grecque le pro­gramme de rachat de la BCE.

    Pour­quoi la BCE a refusé

    La BCE a jus­ti­fié son refus par le besoin de « voir ». Mais le réta­blis­se­ment de cette déro­ga­tion sem­blait acquis en début de semaine. Seule­ment, entre­temps, le gou­ver­ne­ment grec a vou­lu mon­trer, comme à son habi­tude, des signes de résis­tance. Le ministre des Finances, Euclide Tsa­ka­lo­tos, avait pré­ve­nu que « toutes les mesures ne pour­raient pas être mises en œuvre ». Cette résis­tance a un usage interne à la Grèce : elle est la mise en scène de l’utilité du gou­ver­ne­ment face aux créan­ciers, alors que la réac­tion à l’accord du 25 mai a été très néga­tive en Grèce. Pour faire com­prendre au gou­ver­ne­ment grec qu’il n’avait guère son mot à dire, les créan­ciers ont donc une nou­velle fois uti­li­sé la BCE en repor­tant la levée de la dérogation.

    Panique à Athènes

    Le gou­ver­ne­ment grec a alors clai­re­ment pani­qué mer­cre­di en dépo­sant en hâte des mesures com­plé­men­taires. Euclide Tsa­ka­lo­tos a tout fait pour obte­nir ce vote en pré­ci­sant que « ceux qui avaient voté la der­nière loi n’ont aucune rai­son de ne pas voter ces mesures. » Au pro­gramme, on trouve le pro­gramme des pri­va­ti­sa­tions et la sup­pres­sion de la retraite com­plé­men­taire pour les plus fra­giles, l’EKAS, entre autres. Mais cette manœuvre déses­pé­rée des­ti­née à convaincre au der­nier moment la BCE aura été inutile. La Grèce va devoir encore attendre. Une fois de plus, il aura été prou­vé que l’autonomie du gou­ver­ne­ment grec n’existe pas. Le gou­ver­ne­ment grec va donc devoir encore cour­ber l’échine et oublier ses vel­léi­tés de résis­tance, comme le prouve la volte-face d’Euclide Tsa­ka­lo­tos. Une fois les mesures com­plé­men­taires votées, on attend le ver­se­ment de la nou­velle tranche de « l’aide » le 13 juin. La BCE déci­de­ra donc ensuite.

    La BCE, bras armé des créan­ciers de la Grèce

    La BCE, de son côté, confirme qu’elle n’hésite pas à être le bras armé des créan­ciers. Le 4 février 2015, la déro­ga­tion avait été levée sur la convic­tion de la BCE que la Grèce ne vou­lait plus suivre le pro­gramme de la troï­ka. Cette déci­sion était hau­te­ment contes­table. Certes, l’usage des bons d’Etat n’est per­mis que lorsque ces États sont notés en caté­go­ries d’investissement par les agences de nota­tion recon­nues par la BCE. Lorsqu’un pays est « sous pro­gramme », la BCE accorde une déro­ga­tion en consi­dé­rant que le pays est sur le che­min du retour à une meilleure notation.

    Mais le 4 février 2015, la Grèce n’était pas hors du pro­gramme. Le gou­ver­ne­ment grec avait indi­qué vou­loir rené­go­cier les termes du pro­gramme, mais ce der­nier a été renou­ve­lé le 20 février jusqu’au 30 juin 2015. La sup­pres­sion de la déro­ga­tion était une déci­sion poli­tique qui visait à pro­vo­quer une panique ban­caire et à faire plier le gou­ver­ne­ment grec. La BCE jouait donc clai­re­ment dans le camp des créan­ciers en fai­sant dépendre le sys­tème ban­caire grec de l’ELA, fil fra­gile et remis en ques­tion chaque semaine. Après l’annonce du réfé­ren­dum le 29 juin, le gel de l’ELA a pro­vo­qué la fer­me­ture des banques et le menace expli­cite de la BCE d’exclure la Grèce de la zone euro. In fine, c’est bien cette action qui a fait céder Alexis Tsipras.

    Main­te­nir le « nœud coulant »

    Après la déci­sion de ce der­nier le 13 juillet 2015 d’accepter les condi­tions des créan­ciers et la signa­ture d’un troi­sième mémo­ran­dum en août, la BCE a déci­dé d’attendre pour réta­blir cette déro­ga­tion, ce qui repous­sait encore davan­tage l’inclusion de la Grèce dans le pro­gramme de rachat de titres. C’était évi­dem­ment s’appuyer sur une méfiance entre­te­nue par l’Eurogroupe pour faire accep­ter tou­jours plus de mesures au gou­ver­ne­ment grec. La BCE, en ne bou­geant pas, main­te­nait le « nœud cou­lant » en place depuis le 4 février 2015. Cette stra­té­gie d’appui aux créan­ciers de la BCE vient d’être confir­mée ce jeu­di 2 juin par Mario Draghi.

    Atti­tude contestable

    L’attitude de l’institution de Franc­fort demeure cepen­dant pro­blé­ma­tique. Au niveau de la zone euro, la BCE tente avec rai­son de dyna­mi­ser la crois­sance et de lut­ter contre la défla­tion. Or, la Grèce est un pays en réces­sion et en défla­tion. L’exclure du QE et pla­cer des condi­tions de poli­tiques défla­tion­nistes à l’accès des banques au taux nor­mal de refi­nan­ce­ment n’a éco­no­mi­que­ment aucun sens. C’est donc que la rai­son de ce com­por­te­ment n’est pas éco­no­mique, mais poli­tique et qu’une telle atti­tude serait impen­sable avec un pays d’une plus grande taille de la zone euro. La BCE sanc­tionne donc, sous cou­vert d’un res­pect pré­ten­du des règles, la Grèce pour l’exemple et éta­blit, elle, si fière d’être la seule ins­ti­tu­tion « fédé­rale » de la zone euro, un « deux poids, deux mesures » qui pose pro­blème en terme d’égalité des États membres de l’Union monétaire.

    Source : La Tri­bune, Roma­ric Godin, 02-06-2016

    http://​www​.les​-crises​.fr/​g​r​e​c​e​-​l​a​-​b​c​e​-​b​r​a​s​-​a​r​m​e​-​d​e​s​-​c​r​e​a​n​c​i​e​r​s​-​p​a​r​-​r​o​m​a​r​i​c​-​g​o​d​in/

    Réponse
    • joss

      Ils sont en train de vendre le pays pièce par pièce pour pou­voir uti­li­ser la mon­naie des puis­sants du coin càd « l’eu­ro ». Il n’y a pas de limite à ce petit jeu, sauf les limites ter­ri­to­riales. C’est quant même incroyable que cela puisse se pas­ser sous les yeux, au nez et à la barbe de la popu­la­tion ! Rien ne les arrête (les puis­sants) et rien ne les alerte (les sans dents) !

      Réponse
  17. etienne
  18. etienne
  19. etienne

    Les ins­ti­tu­tions euro­péennes vues par Fré­dé­ric Lordon :
    httpv://youtu.be/xODeS6qi3g4

    Réponse
  20. etienne

    Un autre papier inté­res­sant, sur la gauche fran­çaise et l’UE, tra­duit et signa­lé par Fran­çois Asse­li­neau (UPR),

    === SPÉCIAL BREXIT ===
    UNE ANALYSE INTÉRESSANTE D’UN UNIVERSITAIRE IRLANDAIS CLASSÉ À GAUCHE :
    « LA GAUCHE ET L’EUROPE » 

    Article d’Antho­ny Cough­lan, publié dans le maga­zine Vil­lage Maga­zine, Dublin, sep­tembre 2015 :

    **********************************
    À pro­pos de l’auteur
    ———————————-

    Antho­ny Cough­lan est un uni­ver­si­taire irlan­dais radi­ca­le­ment oppo­sé à l’intégration euro­péenne. Éco­no­miste, il a été maître de confé­rences émé­rite en poli­tique sociale au Tri­ni­ty Col­lege à Dublin. Il dirige la « Natio­nal Plat­form for EU Research and Infor­ma­tion Centre », un orga­nisme qui pro­duit de la docu­men­ta­tion cri­tique rigou­reuse sur les ques­tions européennes. 

    Fer­me­ment atta­chée à l’indépendance natio­nale et à la démo­cra­tie, la « Natio­nal Plat­form » est, comme l’UPR, membre de la Coor­di­na­tion d’Athènes ( cf. http://​www​.upr​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​/​e​u​r​o​p​e​/​l​e​-​c​o​l​l​o​q​u​e​-​d​a​t​h​e​n​e​s​-​s​a​c​h​e​v​e​-​p​a​r​-​l​a​-​c​r​e​a​t​i​o​n​-​d​u​n​e​-​c​o​o​r​d​i​n​a​t​i​o​n​-​d​e​s​-​p​a​r​t​i​s​-​v​o​u​l​a​n​t​-​s​o​r​t​i​r​-​d​e​-​l​u​e​-​e​t​-​d​e​-​l​e​u​r​o​-​p​a​r​-​l​a​r​t​i​c​l​e​-50).

    ***********************************************
    Com­men­taires introductifs
    ———————————————–

    Alors que la gauche fran­çaise refuse bec et ongles de pro­po­ser de sor­tir de l’UE pour com­men­cer à por­ter remède au désastre sans fin dans lequel s’en­fonce la France, Jean-Luc Mélen­chon s’est fait une spé­cia­li­té, depuis plu­sieurs semaines, d’es­qui­ver toute ques­tion sur sa posi­tion vis-à-vis du Brexit.

    Ce repré­sen­tant de la pré­ten­due « gauche radi­cale » à la fran­çaise, – qui n’est que le clone du Grec Alexis Tsi­pras de Syri­za et de l’Es­pa­gnol Pablo Igle­sias de Pode­mos -, est par­ve­nu à ce que per­sonne ne sache clai­re­ment ce qu’il vote­rait au réfé­ren­dum du 23 juin s’il était Bri­tan­nique. Tout en approu­vant l’exis­tence du réfé­ren­dum et en décla­rant son inté­rêt pour ce qui se pas­se­rait si le Royaume-Uni votait pour la sor­tie de l’UE, il s’est tou­jours gar­dé d’in­di­quer ce qu’il vote­rait… En termes de tech­niques mani­pu­la­toires, c’est du grand art !
    Dans ces condi­tions, la lec­ture de cet article d’An­tho­ny Cough­lan prend un inté­rêt tut par­ti­cu­lier pour nos lec­teurs, tout spé­cia­le­ment pour nos adhé­rents et sym­pa­thi­sants de sen­si­bi­li­té de gauche, qui sont d’ailleurs de plus en plus nom­breux à ral­lier l’UPR.

    Cet article peut être lu dans sa ver­sion ori­gi­nale en anglais sur le site de la « Natio­nal Plat­form » : https://​natio​nal​plat​form​.org/​2​0​1​5​/​0​9​/​1​5​/​t​h​e​-​l​e​f​t​-​e​u​r​o​p​e​-​v​i​l​l​a​g​e​-​m​a​g​a​z​i​ne/

    Il a été repris sur le site de « Cam­pai­gn for an inde­pendent Bri­tain » : http://​cam​pai​gn​fo​ra​nin​de​pen​dent​bri​tain​.org​.uk/​t​h​e​-​l​e​f​t​-​a​n​d​-​e​u​r​o​pe/

    La tra­duc­tion en fran­çais a été effec­tué par le ser­vice de tra­duc­tion de l’U­PR, que je remer­cie au pas­sage en notre nom collectif.

    FA

    20 juin 2016

    ===========================
    LA GAUCHE ET L’EUROPE
    Antho­ny Coughlan
    ——————————————–

    L’Union euro­péenne a tou­jours mis en dif­fi­cul­té la gauche poli­tique, qu’elle soit sociale-démo­crate, com­mu­niste ou trotskyste.

    En effet, « l’intégration » supra­na­tio­nale propre à l’UE pose avec force la ques­tion de l’indépendance et de la démo­cra­tie natio­nales, ce que beau­coup à gauche trouvent embar­ras­sant. Ils pré­fèrent se concen­trer sur les pro­blèmes éco­no­miques, de peur, s’ils abordent des sujets poli­tiques comme l’indépendance natio­nale, de se retrou­ver du même côté que la droite. Il leur est pénible de se confron­ter à de tels sujets en rai­son de leur sec­ta­risme politique.

    L’UE trans­fère une myriade de fonc­tions gou­ver­ne­men­tales du niveau natio­nal, où elles étaient tra­di­tion­nel­le­ment sous le contrôle de par­le­ments et de gou­ver­ne­ments démo­cra­ti­que­ment élus, au niveau supra­na­tio­nal, où les bureau­crates de la Com­mis­sion euro­péenne ont le mono­pole de l’initiative des lois et où la tech­no­cra­tie règne. La gauche doit-elle sou­te­nir ce pro­ces­sus ou s’y opposer ?
    La posi­tion socia­liste clas­sique est claire. Elle est que les gens de gauche doivent évi­ter « l’économisme » et doivent cher­cher à être à l’avant-garde des ques­tions poli­tiques aus­si bien qu’économiques. Ils se placent ain­si dans la meilleure posi­tion pour rem­por­ter l’hégémonie poli­tique dans leur propre pays et pour appli­quer des mesures éco­no­miques de gauche en temps vou­lu, quand leur peuple les désire.

    Marx et Engels consi­dé­raient comme acquis le fait que le socia­lisme ne pou­vait être atteint que dans des États natio­naux indépendants.

    Dans le « Mani­feste du Par­ti com­mu­niste » de 1848, ils écri­vaient : « Bien qu’elle ne le soit pas dans son essence, mais seule­ment dans sa forme, la lutte du pro­lé­ta­riat contre la bour­geoi­sie est dans un pre­mier temps une lutte natio­nale. Le pro­lé­ta­riat de chaque pays doit, bien enten­du, tout d’abord régler ses comptes avec sa propre bour­geoi­sie. » Ils encou­ra­geaient l’indépendance de l’Irlande de la Grande-Bre­tagne. Engels a écrit à son ami Kugel­man : « Il y a deux peuples oppri­més en Europe, les Irlan­dais et les Polo­nais, qui ne sont jamais autant inter­na­tio­naux que quand ils sont les plus nationaux. »

    Leur dis­ciple irlan­dais, James Connol­ly, a mon­tré par sa pra­tique poli­tique, en s’alliant lui-même avec les démo­crates radi­caux du IRB [Irish Repu­bli­can Bro­the­rhood, ou « Fra­ter­ni­té répu­bli­caine irlan­daise » : nom d’une orga­ni­sa­tion révo­lu­tion­naire secrète] pen­dant l’insurrection de Pâques 1916, qu’il consi­dé­rait la fon­da­tion d’un État irlan­dais plei­ne­ment indé­pen­dant comme un pré­re­quis à l’accomplissement des mesures socia­listes qu’il défen­dait. Alors qu’il atten­dait son exé­cu­tion, Connol­ly for­mait des conjec­tures sur la façon dont la presse socia­liste inter­na­tio­nale inter­pré­te­rait la rébel­lion de Dublin : « Ils ne com­pren­dront jamais pour­quoi je suis ici. Ils vont tous oublier que je suis un Irlandais. »

    En dehors de l’Europe, l’idée que la gauche se doit d’être le prin­ci­pal défen­seur de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale est consi­dé­rée comme allant de soi.

    La force du com­mu­nisme dans des pays asia­tiques comme la Chine ou le Viet­nam repose sur son iden­ti­fi­ca­tion au natio­na­lisme. L’attrait que sus­cite la gauche dans les pays d’Amérique latine repose en grande par­tie sur l’opposition de celle-ci à l’impérialisme yankee.

    Il n’y a qu’en Europe que tant de mili­tants de gauche consi­dèrent la défense de l’intérêt natio­nal face à l’intégration euro­péenne comme « de droite », et donc réac­tion­naire par définition.

    Cela est prin­ci­pa­le­ment dû au fait que les prin­ci­paux pays d’Europe occi­den­tale – la France, l’Allemagne, la Grande-Bre­tagne, l’Espagne, l’Italie, etc. – étaient tous des puis­sances impé­riales de leurs temps, et, his­to­ri­que­ment, leurs prin­ci­paux mou­ve­ments ouvriers se sont iden­ti­fiés à cet impé­ria­lisme et à ses appli­ca­tions colo­niales. En dépit d’exceptions louables, mais mar­gi­nales, les mou­ve­ments ouvriers natio­naux ont sou­te­nu leurs bour­geoi­sies res­pec­tives au moment de par­tir en guerre les uns contre les autres lors des deux conflits mondiaux.

    Dans la seconde moi­tié du XXe siècle, le capi­tal trans­na­tio­nal est deve­nu pré­do­mi­nant par rap­port au capi­tal natio­nal dans le monde déve­lop­pé. En Europe conti­nen­tale, les sociaux-démo­crates ont alors bas­cu­lé vers un sou­tien au capi­tal trans­na­tio­nal euro­péen, en défen­dant son prin­ci­pal pro­jet poli­tique : la construc­tion d’une puis­sance supra­na­tio­nale, l’UE et la zone euro, dans laquelle les prin­cipes capi­ta­listes clas­siques du « lais­sez-faire » [ en fran­çais dans le texte ] – liber­té de cir­cu­la­tion des biens, des ser­vices, du capi­tal et de la main‑d’œuvre – auraient pour la pre­mière fois de l’histoire la force d’une loi constitutionnelle.

    En Grande-Bre­tagne et en Irlande, les tra­vaillistes ont pro­tes­té dans un pre­mier temps. La tra­di­tion poli­tique en Grande-Bre­tagne est que toutes les ques­tions majeures de poli­tique natio­nale sont déci­dées à l’intérieur du par­ti tory [le Par­ti conser­va­teur], le reste de la socié­té tenant un rôle secondaire.

    Rejoindre la CEE [Com­mu­nau­té éco­no­mique euro­péenne] était deve­nu le but prin­ci­pal de la poli­tique des conser­va­teurs à par­tir de 1961. La gauche tra­vailliste s’est ini­tia­le­ment oppo­sée à cela, à l’instar du Par­ti tra­vailliste irlan­dais qui a com­bat­tu l’entrée de l’Irlande dans la CEE lors du réfé­ren­dum sur son acces­sion en 1972. Sous la direc­tion de Michael Foot, les tra­vaillistes défen­dirent le retrait du Royaume-Uni de la CEE lors des élec­tions légis­la­tives de 1983.

    En 1988, à l’é­poque où Mar­ga­ret That­cher était à Dow­ning Street, le pré­sident de la Com­mis­sion, Jacques Delors, un socia­liste fran­çais, a cour­ti­sé le TUC [ Trades Union Congress, prin­ci­pale confé­dé­ra­tion syn­di­cale du Royaume-Uni ] à Black­pool, et l’ICTU [ Irish Congress of Trade Unions, unique confé­dé­ra­tion syn­di­cale d’Irlande ] à Mala­hide, et leur a pro­mis une légis­la­tion bruxel­loise favo­rable aux ouvriers, qu’ils n’obtiendraient jamais dans leurs pays.

    Les lea­ders syn­di­caux ont alors embras­sé l’« Europe sociale », et la plu­part des tra­vaillistes leur emboî­tèrent le pas, deve­nant dans cer­tains cas les mis­sion­naires du grand « pro­jet ». Alors que, au cours des der­nières années, les incon­vé­nients de l’UE et de l’Eurozone sont deve­nus évi­dents, l’euroscepticisme a com­men­cé à croître à droite. Main­te­nant, cer­tains, à gauche, com­mencent à suivre le même mou­ve­ment, en Europe du Sud et peut-être aus­si en Grande-Bretagne.

    En France et en Ita­lie, le rôle cen­tral des com­mu­nistes dans la Résis­tance pen­dant la guerre et en consé­quence leur affi­lia­tion au sen­ti­ment natio­nal ont four­ni à ces pays des par­tis com­mu­nistes de masse pen­dant trois décen­nies après la Seconde Guerre mon­diale. Un fac­teur clé dans le déclin ulté­rieur de ces par­tis a été leur adhé­sion à la CEE dans les années 1970 et 1980, avec pour dogme « l’eurocommunisme ».

    En France, cette volte-face était néces­saire pour per­mettre à des ministres com­mu­nistes de rejoindre le gou­ver­ne­ment socia­liste de Fran­çois Mit­ter­rand en 1981. Je me sou­viens de l’historien tra­vailliste Des­mond Greaves qui fit cette remarque à l’époque : « Cela va rani­mer le fas­cisme en France. » C’était avant que qui que ce soit n’entende par­ler de Le Pen. Le Par­ti com­mu­niste fran­çais, qui avait un quart des sièges à l’Assemblée natio­nale fran­çaise en 1956, n’en a aujourd’hui plus que 2 %. Beau­coup d’anciens com­mu­nistes des classes ouvrières fran­çaises votent main­te­nant pour le Front national.

    Les gens de gauche de ten­dance trots­kyste tendent à être par­ti­sans du supra­na­tio­na­lisme de l’UE comme « objec­ti­ve­ment pro­gres­siste », tout en stig­ma­ti­sant comme natio­na­liste et « de droite » le sou­ci de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale. Cela ramène à la fameuse dis­pute entre Sta­line et Trots­ky dans les années 1920, où la ques­tion était de savoir s’il était pos­sible de construire le socia­lisme dans un seul pays, comme Sta­line le pen­sait, ou si cela néces­si­tait une trans­for­ma­tion plus glo­bale, une révo­lu­tion mon­diale, comme Trots­ky le soutenait.

    L’UE est sup­po­sée offrir un ter­rain plus pro­pice au socia­lisme, car elle est à la fois plus grande et trans­na­tio­nale, même s’il est dif­fi­cile de voir com­ment des res­tric­tions sur le capi­tal de type socia­liste pour­raient pro­ve­nir d’une enti­té dont l’un des prin­cipes consti­tu­tion­nels est la libre cir­cu­la­tion des capitaux.
    Les ins­ti­tu­tions de l’UE et leurs exten­sions natio­nales sont peu­plées de gens qui étaient trots­kystes dans leur jeu­nesse et qui ne res­sentent aucun scru­pule vis-à-vis des attaques por­tées par l’UE sur la démo­cra­tie natio­nale. L’ancien ministre alle­mand des Affaires étran­gères Josch­ka Fischer, l’ancien Pre­mier ministre fran­çais Lio­nel Jos­pin, et l’ancien pré­sident de la Com­mis­sion euro­péenne José Manuel Bar­ro­so, ont un tel pro­fil ; comme d’autres au par­cours simi­laire, ils ont fait pro­gres­ser le supranationalisme.

    Les argu­ments à conso­nance de gauche en faveur de l’UE passent bien dans les milieux où le « socia­lisme » n’est en rien un dan­ger réel, mais où le « natio­na­lisme » en repré­sente bel et bien un ; on parle ici d’une forme de natio­na­lisme qui résiste à la perte de l’indépendance natio­nale et de la démo­cra­tie. Une rhé­to­rique de gauche, pas­sant pour radi­cale, a aidé beau­coup de per­sonnes à se faire une car­rière lucra­tive au sein de l’UE.

    Une telle euro­phi­lie de gauche a contri­bué à l’effondrement idéo­lo­gique du par­ti grec Syri­za, qui a fait adop­ter par ses diri­geants une poli­tique oppo­sée à celle pour laquelle ils avaient été élus. Alors qu’ils aboient contre « l’austérité », MM. Tsi­pras, Varou­fa­kis et Tsa­ka­lo­tos pro­clament conti­nuel­le­ment croire en l’UE, dont ils semblent pen­ser qu’elle pour­rait être trans­for­mée, à force de rhé­to­rique, en un défen­seur de la soli­da­ri­té trans­na­tio­nale et de l’euro-keynésianisme.

    À l’instant cri­tique, il leur a man­qué le cou­rage d’accomplir un « Grexit », de répu­dier les dettes colos­sales de la Grèce et de pro­cé­der à la déva­lua­tion d’une drachme res­tau­rée. Pour­tant, seule une telle poli­tique peut faire retrou­ver à la Grèce sa com­pé­ti­ti­vi­té per­due, sti­mu­ler sa demande inté­rieure et rame­ner la crois­sance éco­no­mique, car le troi­sième ren­floue­ment de la Grèce ne mar­che­ra pas.
    Les dis­si­dents de Syri­za défendent main­te­nant un tel pro­jet, tout comme les com­mu­nistes grecs et d’autres encore. Cet effon­dre­ment de Syri­za est riche d’enseignements pour les gens de gauche de tous les pays.

    Il illustre cette vieille véri­té que l’établissement ou le réta­blis­se­ment de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale, c’est-à-dire d’un État ayant sa propre mon­naie, avec le contrôle de ses taux d’intérêt et de ses taux de change, doit être cen­trale dans toute cam­pagne sérieuse contre le néo­li­bé­ra­lisme et l’austérité impo­sée par les ban­quiers, sans par­ler du com­bat pour le « socia­lisme », quelle que soit la défi­ni­tion que l’on veut lui donner.

    Antho­ny Coughlan

    Source : UPR,
    https://​www​.face​book​.com/​f​r​a​n​c​o​i​s​a​s​s​e​l​i​n​e​a​u​/​p​o​s​t​s​/​1​1​1​5​1​6​2​0​1​1​8​5​5​501

    Réponse
  21. etienne

    [Pour­ri­ture poli­ti­cienne] José Manuel Bar­ro­so cède à son tour aux sirènes de Gold­man Sachs

    « Le géant de Wall Street a annon­cé ven­dre­di qu’il embau­chait José Manuel Bar­ro­so. Moins de deux ans après son départ de Bruxelles, l’ancien pré­sident de la com­mis­sion va conseiller la banque sur l’après-Brexit. Un signal rava­geur pour la cré­di­bi­li­té de l’UE.

    ——————–

    De notre envoyé spé­cial à Bruxelles.- Deux semaines à peine après la déci­sion des Bri­tan­niques de quit­ter l’Union euro­péenne (UE), l’annonce risque de mal­me­ner un peu plus la cré­di­bi­li­té chan­ce­lante de la com­mis­sion de Bruxelles. Son ancien pré­sident, José Manuel Bar­ro­so (2004−1014), vient d’être embau­ché par le géant de la finance amé­ri­caine Gold­man Sachs. Le Por­tu­gais prend la pré­si­dence non exé­cu­tive du conseil d’administration de Gold­man Sachs Inter­na­tio­nal (GSI) et devient éga­le­ment conseiller auprès de la banque d’investissement de Wall Street, lit-on dans un com­mu­ni­qué publié ven­dre­di par la banque.

    D’après les décla­ra­tions qu’il a faites au Finan­cial Times dans la fou­lée de l’annonce offi­cielle, l’ex-premier ministre por­tu­gais ten­te­ra d’« atté­nuer les effets du Brexit » pour le compte du mas­to­donte amé­ri­cain. « Évi­dem­ment, je connais bien l’UE, et je connais aus­si plu­tôt bien l’environnement bri­tan­nique […]. Si mes conseils peuvent être utiles dans les cir­cons­tances actuelles, je suis prêt, bien sûr, à aider », a expli­qué Bar­ro­so. Il récu­père un poste pres­ti­gieux, occu­pé jusqu’à mai 2015 par l’Irlandais Peter Suther­land, ex-pré­sident du GATT, puis de l’OMC, et ancien com­mis­saire euro­péen à la concur­rence. […] (Lire la suite…) 

    https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​0​8​0​7​1​6​/​j​o​s​e​-​m​a​n​u​e​l​-​b​a​r​r​o​s​o​-​c​e​d​e​-​s​o​n​-​t​o​u​r​-​a​u​x​-​s​i​r​e​n​e​s​-​d​e​-​g​o​l​d​m​a​n​-​s​a​c​h​s​?​o​n​g​l​e​t​=​f​ull

    Réponse
  22. etienne

    Pour­quoi la fer­me­té de Bruxelles contre l’Es­pagne et le Por­tu­gal est une erreur majeure
    par Roma­ric Godin (La Tribune) :

    « La Com­mis­sion euro­péenne a lan­cé la pro­cé­dure de sanc­tions contre la poli­tique bud­gé­taire de l’Es­pagne et du Por­tu­gal. Une déci­sion prise sous la menace de l’Al­le­magne qui est lourde de risques pour l’UE et la zone euro.

    […] Ceux qui, en mai, lorsque la Com­mis­sion avait repor­té sa déci­sion de deux mois, après les élec­tions espa­gnoles du 26 juin, avaient pro­cla­mé la « mort du pacte de sta­bi­li­té et de crois­sance » se sont donc trom­pés. Bruxelles vient confir­mer bel et bien que la zone euro dis­pose d’une poli­tique éco­no­mique fon­dée sur l’aus­té­ri­té et l’o­béis­sance aveugle à des règles « méta­phy­siques » prises hors de toute réa­li­té éco­no­mique concrète. Cette obéis­sance aux règles est une des struc­tures fon­da­trices de la pen­sée ordo-libé­rale alle­mande qui a enre­gis­tré ce 7 juillet une vic­toire impor­tante. » […]

    http://​www​.latri​bune​.fr/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​u​n​i​o​n​-​e​u​r​o​p​e​e​n​n​e​/​p​o​u​r​q​u​o​i​-​l​a​-​f​e​r​m​e​t​e​-​d​e​-​b​r​u​x​e​l​l​e​s​-​c​o​n​t​r​e​-​l​-​e​s​p​a​g​n​e​-​e​t​-​l​e​-​p​o​r​t​u​g​a​l​-​e​s​t​-​u​n​e​-​e​r​r​e​u​r​-​m​a​j​e​u​r​e​-​5​8​5​1​6​2​.​h​tml

    Réponse
  23. etienne

    [Traî­trise des élites] La vie dans une colo­nie contem­po­raine de la dette : la véri­té sur la Grèce

    Par Michael Nevra­da­kis – Le 27 juin 2016 – Source Off Guardian

    « En mai, pro­ba­ble­ment pour la pre­mière fois dans l’histoire du monde occi­den­tal d’après-guerre, un Par­le­ment natio­nal a volon­tai­re­ment cédé ce qui res­tait de la sou­ve­rai­ne­té de son pays, en se votant lui-même obso­lète. Ce déve­lop­pe­ment, cepen­dant, n’a pas fait les grands titres dans le cycle des nou­velles mon­diales et a éga­le­ment été igno­ré par la plu­part des médias soi-disant de gauche.


    Le prix à payer pour l’indifférence dans les affaires publiques est d’être diri­gé par de mau­vais hommes – Platon.

    Le pays en ques­tion est la Grèce, où un pro­jet de loi omni­bus [c’est-à-dire por­tant sur divers sujets pas for­cé­ment reliés entre eux, NdT] de 7 500 pages vient d’être adop­té, sans aucun débat par­le­men­taire, trans­fé­rant le contrôle sur tous les biens publics du pays à un fonds contrô­lé par le Méca­nisme de sta­bi­li­té euro­péenne (MSE) pour les 99 pro­chaines années. Cela inclut toute l’infrastructure publique, ports, aéro­ports et res­sources natu­relles, tous pas­sés sous le contrôle du MSE, un organe non démo­cra­tique supra­na­tio­nal, qui ne rend de comptes à aucune ins­tance par­le­men­taire ou élue. Dans ce même pro­jet de loi, le Par­le­ment grec s’est éga­le­ment pri­vé de droit de vote : la légis­la­tion annule le rôle du Par­le­ment dans l’établissement d’un bud­get natio­nal ou l’adoption d’une loi fis­cale. Ces déci­sions seront doré­na­vant prises auto­ma­ti­que­ment, à la demande de l’Union euro­péenne : si les objec­tifs fis­caux défi­nis par l’UE, le FMI et le MSE ne sont pas atteints, des coupes auto­ma­tiques seront acti­vées sans débat par­le­men­taire, ce qui pour­rait tailler dans les dépenses sociales, les salaires et les retraites. Dans la légis­la­tion pré­cé­dente, le Par­le­ment grec accep­tait de sou­mettre pour appro­ba­tion tous les pro­jets de loi en sus­pens à la troï­ka. Pour trou­ver un pré­cé­dent his­to­rique, il ne faut pas remon­ter plus loin que la Loi des pleins pou­voirs adop­tée par le Reichs­tag en 1933, où le Par­le­ment alle­mand a voté en faveur de la sup­pres­sion de son droit d’exercer son pou­voir légis­la­tif, trans­fé­rant le pou­voir abso­lu de gou­ver­ner et d’édicter des lois, y com­pris non consti­tu­tion­nelles, au chan­ce­lier Adolf Hitler.

    Le pro­jet de loi grecque omni­bus avait été pré­cé­dé d’un autre, réfor­mant le sys­tème des retraites de la Grèce par la pro­mul­ga­tion de futures réduc­tions des pen­sions, tout en aug­men­tant les impôts presque entiè­re­ment auto­ma­ti­que­ment. Bien que le gou­ver­ne­ment sou­tienne le contraire, ces coupes sont régres­sives et auront un effet dis­pro­por­tion­né sur les couches les plus pauvres de la socié­té : la retraite de base a été abais­sée à 345 euros par mois, les pen­sions com­plé­men­taires aux per­sonnes pauvres ont été sup­pri­mées, la taxe sur la valeur ajou­tée de beau­coup de pro­duits de base a été éle­vée à 24%, le nombre de ménages ayant droit à des sub­ven­tions pour le fuel de chauf­fage a été réduit de moi­tié, alors que les taxes sur le pétrole et le car­bu­rant ont de nou­veau été aug­men­tées, les par­ti­ci­pa­tions sur les pres­crip­tions de médi­ca­ments cou­vertes par l’assurance mala­die publique ont été rele­vées de 25%, les contri­bu­tions des sala­riés à la caisse de sécu­ri­té sociale ont été aug­men­tées (rédui­sant effi­ca­ce­ment les salaires), des taxes spé­ciales ont été intro­duites sur le café et les bois­sons alcoo­li­sées, tan­dis que les petites entre­prises en dif­fi­cul­té en Grèce ont vu leur taux d’imposition pas­ser de 26 % à 29 %.

    En plus des élé­ments légis­la­tifs men­tion­nés ci-des­sus, le gou­ver­ne­ment grec a, en effet, renon­cé à sa sou­ve­rai­ne­té natio­nale plus tôt cette année lorsque, dans le cadre de l’accord entre l’UE et la Tur­quie sur la crise des réfu­giés et des migrants, la Grèce a accep­té sans condi­tion la pré­sence de navires de guerre de l’OTAN et de per­son­nel de l’armée et de la police turques dans la région de la mer Égée, tan­dis que le ministre grec de la Défense, le patriote Panos Kam­me­nos, a publi­que­ment pro­po­sé la construc­tion d’une nou­velle base de l’OTAN sur l’île de Karpathos.

    Alors que la Grèce a fait les man­chettes mon­diales ces der­nières années, les médias sont res­tés silen­cieux sur cette der­nière attaque néo­li­bé­rale contre l’économie du pays et sur les entre­prises et les ménages grecs déjà en dif­fi­cul­té. Mais ce ne sont pas seule­ment les médias grand public qui sont res­tés tran­quilles. Des organes de presse cen­sés être de gauche, comme Demo­cra­cy Now ! ont oublié de par­ler de la Grèce, depuis la tra­hi­son par Syri­za du résul­tat du réfé­ren­dum du 5 juillet 2015, où une majo­ri­té écra­sante (62 %) de votants a reje­té une aus­té­ri­té accrue. Des intel­lec­tuels de gauche comme Noam Chom­sky et Nao­mi Klein sont aus­si res­tés silen­cieux. Ces médias et ces intel­lec­tuels de gauche avaient tous, à un moment don­né, sou­te­nu publi­que­ment Syri­za – même lorsqu’il y avait des signes que Syri­za n’était pas ce qu’il pré­ten­dait être. Aujourd’hui, ces médias et ces per­son­na­li­tés intel­lec­tuelles refusent d’admettre qu’ils avaient tort ou de dénon­cer ouver­te­ment la tra­hi­son de Syri­za, tout en n’apportant aucun sou­tien aux autres mou­ve­ments, véri­ta­ble­ment oppo­sés à l’austérité, qui existent en Grèce. […]

    (Lire la suite)

    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​l​a​-​v​i​e​-​d​a​n​s​-​u​n​e​-​c​o​l​o​n​i​e​-​c​o​n​t​e​m​p​o​r​a​i​n​e​-​d​e​-​l​a​-​d​e​t​t​e​-​l​a​-​v​e​r​i​t​e​-​s​u​r​-​l​a​-​g​r​ece

    Source : Le Saker Francophone

    #LEu­ro­pe­Cest­La­PaiE

    Réponse
  24. etienne

    De Bil­der­berg au Brexit : l’histoire d’un échec annoncé
    par Wayne Mad­sen – Le 2 juillet 2016 – Source strategic-culture


    « Les archi­tectes de l’UE, les nazis et leurs col­la­bo­ra­teurs ont conçu et bâti le Qua­trième Reich

    ————-

    Il y a un vieil adage per­ti­nent, concer­nant la fon­da­tion de l’Union euro­péenne : « Si au début vous ne réus­sis­sez pas, essayez, essayez tou­jours ». Pour les nazis et leurs col­la­bo­ra­teurs de la Seconde Guerre mon­diale, au vu des morts et des des­truc­tions pro­vo­quées en Europe par Adolf Hit­ler et son Troi­sième Reich, ain­si que pour l’alliance des fas­cistes ita­liens, des Fran­çais de Vichy, et d’autres, la déci­sion immé­diate a été d’essayer à nou­veau avec une Union euro­péenne qui ins­tal­le­rait le même État super-euro­péen envi­sa­gé par Hit­ler, mais avec une aura déci­dé­ment démo­cra­tique.

    La Com­mu­nau­té qui est fina­le­ment deve­nue l’Union euro­péenne du char­bon et de l’acier, a été for­mée par six pays d’Europe occi­den­tale en 1951. L’organisation a été conçue par Robert Schu­man, un homme poli­tique fran­çais qui a prê­té allé­geance au maré­chal Phi­lippe Pétain, le lea­der fran­çais de Vichy et allié de l’ex-caporal alle­mand mous­ta­chu. Après guerre, Schu­man a été dépouillé de ses droits poli­tiques pour sa col­la­bo­ra­tion avec les Boches détes­tés. Cepen­dant, le com­man­dant de la France libre, le géné­ral Charles De Gaulle, a réta­bli la pleine citoyen­ne­té de Schu­man, après quoi l’ancien col­la­bo­ra­teur de Vichy se mit à créer une ver­sion modi­fiée du Troi­sième Reich, l’Union euro­péenne. Et pour com­plé­ter son « Qua­trième Reich-Lite », Schu­man a pré­co­ni­sé une alliance mili­taire qui lui don­ne­rait du muscle. C’était l’Organisation du Trai­té de l’Atlantique Nord (OTAN). Après la guerre, Schu­man a ser­vi comme ministre des Affaires étran­gères et Pre­mier ministre fran­çais. Les col­la­bo­ra­teurs de Schu­man dans son plan pour créer une Europe fédé­rale étaient son com­pa­triote fran­çais Jean Mon­net, agent actif de l’OSS et de la CIA 1, et le chan­ce­lier alle­mand Kon­rad Ade­nauer, qui, en tant que maire de Cologne avant-guerre et pré­sident du Conseil d’État prus­sien, à four­ni aux nazis divers avan­tages, y com­pris le droit de lais­ser flot­ter les dra­peaux nazis sur les hampes de la ville de Cologne 2

    Un autre père fon­da­teur de l’Union euro­péenne était Wal­ter Hall­stein, un avo­cat alle­mand qui appar­te­nait à un cer­tain nombre de groupes pro­fes­sion­nels nazis et qui a com­bat­tu en tant que lieu­te­nant dans un régi­ment d’artillerie de la Wehr­macht, dans le nord de la France. Hall­stein a été cap­tu­ré par les Amé­ri­cains et trans­fé­ré dans un camp de pri­son­niers de guerre dans le Mis­sis­sip­pi, jusqu’à la fin de la guerre. Les livres d’histoire occi­den­taux, ain­si que Wiki­pé­dia – tou­jours sus­pect – ont blan­chi les fon­da­teurs de l’UE comme Schu­man, Ade­nauer et Hall­stein de leurs rela­tions avec les nazis.

    Un autre par­ti­san, défen­seur d’une Europe fédé­rale embryon­naire au début des années 1950, était le Prince Bern­hard de Lippe-Bies­ter­feld en Alle­magne et plus tard aux Pays-Bas. Avant d’épouser la prin­cesse héri­tière Julia­na des Pays-Bas, Bern­hard était membre du par­ti nazi en Alle­magne et offi­cier de la police mon­tée de la SS. Il a éga­le­ment été membre du Corps moto­ri­sé des nazis. En 1940, les anciens copains de Bern­hard à I.G. Far­ben, la socié­té pétro­chi­mique alle­mande, ain­si que le chef SS Hein­rich Himm­ler, mili­taient auprès de Hit­ler pour une mon­naie com­mune euro­péenne, pré­cur­seur de l’euro d’aujourd’hui. Après la guerre, Bern­hard a sou­te­nu avec enthou­siasme la créa­tion d’une Union euro­péenne. Pour gui­der les plans d’une union future des nations euro­péennes, en 1954, Bern­hard a par­rai­né la pre­mière réunion des fédé­ra­listes euro­péens et de leurs alliés euro-atlan­tistes de l’OTAN à l’Hôtel Bil­der­berg aux Pays-Bas.

    La confé­rence annuelle de Bil­der­berg a, depuis 1954, pro­mu une Europe fédé­rale et plus géné­ra­le­ment la mon­dia­li­sa­tion. Cepen­dant, à l’instar des plans d’Adolf Hit­ler pour une Europe unie et un monde sous la domi­na­tion de l’Axe, les plans de Bil­der­berg et ceux de leurs col­lègues de l’UE vont à l’encontre de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale, des droits cultu­rels, de la liber­té d’expression, de la liber­té de pen­sée et des droits des tra­vailleurs. La confé­rence Bil­der­berg a éga­le­ment fait écho aux sou­haits et aux dési­rs de l’OTAN et de la CIA, qui se sont tou­jours assu­rés de l’essaimage de leurs prin­ci­paux agents dans les confé­rences annuelles. Les plans visant à inté­grer l’Europe de l’Est dans l’UE ont d’abord été conçus en 1954 par le co-fon­da­teur – avec le Prince Bern­hard – de la confé­rence Bil­der­berg, Jozef Retin­ger, un membre du gou­ver­ne­ment polo­nais en exil à Londres pen­dant la guerre. Après celle-ci, Retin­ger est deve­nu un cham­pion de pre­mier plan de l’Europe unie. Son ordre du jour était tel­le­ment sus­pect au yeux de l’Armée natio­nale polo­naise – la résis­tance clan­des­tine polo­naise pen­dant la guerre – que celle-ci a essayé de l’assassiner lors de sa visite secrète en Pologne.

    […]
    (Lire la suite…)

    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​d​e​-​b​i​l​d​e​r​b​e​r​g​-​a​u​-​b​r​e​x​i​t​-​l​h​i​s​t​o​i​r​e​-​d​u​n​-​e​c​h​e​c​-​a​n​n​o​nce
    Source : Le Saker Francophone

    Réponse
  25. etienne

    George Soros, l’impresario de la cam­pagne anti-syrienne

    Par Vanes­sa Bee­ley – Le 22 avril 2016 – Source 21st Cen­tu­ry Wire.

    « Les médias sont des pro­fes­sion­nels de l’info diver­tis­sante, four­nis­sant le mes­sage bien brillant vou­lu par le monde des affaires pour une dis­tri­bu­tion maxi­male et beau­coup d’argent. Leur objec­tif n’est pas du tout le repor­tage objec­tif. Leurs cibles sont quan­ti­fiables et appa­raissent dans un plan finan­cier quelque part. Son suc­cès repose sur une for­mule simple : res­ter dans des para­mètres com­pré­hen­sibles à un large public qui en dévore les extraits sonores et les his­toires fami­lières dans l’immédiat, tout le temps. Comme des ani­maux domes­ti­qués dont chaque désir, ins­tinct et com­por­te­ment d’achat ont été mesu­rés par le dépar­te­ment mar­ke­ting de médias d’entreprise pour être uti­li­sés dans leur cam­pagne média­tique, le public exige satis­fac­tion et les médias occi­den­taux la délivrent. » ~ Shar­mine Narwani

    L’embobinage à la BBC

    Le cirque média­tique créé autour de Madaya [voir fiche Wiki­pe­dia en fran­cais] délivre encore ses effets, mal­gré la mul­ti­tude d’anomalies mises à jour et la trom­pe­rie pure et simple de ce récit public. Sourdes à l’opinion publique comme aux enquêtes, des ins­ti­tu­tions comme la BBC consi­dèrent qu’elles se situent au-des­sus de toute res­pon­sa­bi­li­té à l’égard de ceux qui paient pour son exis­tence, le public britannique.

    La BBC a jugé par­fai­te­ment accep­table de publier des images de Yar­mouk en 2014 et de les faire pas­ser pour des images de Madaya en 2016. Et lorsqu’elle a été ques­tion­née, de sup­pri­mer ces images prou­vant sa faute, sans aucune expli­ca­tion ni recon­nais­sance de sa res­pon­sa­bi­li­té dans cette tac­tique de désinformation.

    Heu­reu­se­ment, Robert Stuart, mili­tant ardent contre la longue offen­sive de pro­pa­gande hos­tile anti-syrienne de la BBC, a dépo­sé une plainte offi­cielle et a exi­gé des réponses que la BBC, pen­dant trop long­temps, s’est auto­ri­sée à esquiver. » […]

    (Lire la suite…)

    http://​lesa​ker​fran​co​phone​.fr/​g​e​o​r​g​e​-​s​o​r​o​s​-​l​i​m​p​r​e​s​a​r​i​o​-​d​e​-​l​a​-​c​a​m​p​a​g​n​e​-​a​n​t​i​-​s​y​r​i​e​nne

    Source : Le Saker Francophone.

    Réponse
  26. etienne

    Charles Gave sur le BREXIT : « On a fait tom­ber le deuxième mur de Berlin ! »

    httpv://youtu.be/U4z4BOxHmnM

    Réponse
  27. etienne
  28. etienne
  29. etienne

    Quand Mélen­chon affirme que les tra­vailleurs déta­chés « volent leur pain » aux autres
    http://​www​.slate​.fr/​s​t​o​r​y​/​1​2​0​9​6​1​/​m​e​l​e​n​c​h​o​n​-​t​r​a​v​a​i​l​l​e​u​r​s​-​d​e​t​a​c​hes
    Source : slate​.fr (site sou­tien de l’o­li­gar­chie, et donc eurotyrannique)

    Mélen­chon : « Brexit : l’Eu­rope actuelle, c’est la vio­lence sociale, poli­tique et guerrière »
    httpv://youtu.be/0bMoXv8Ru_Ahttps://www.chouard.org/wp-admin/post.php?post=3581&action=edit#comments-form

    Réponse
  30. etienne

    Jun­cker direc­te­ment impli­qué dans l’é­va­sion fis­cale d’Amazon

    « Alors qu’il était pre­mier ministre du Luxem­bourg, Jean-Claude Jun­cker a ren­con­tré les res­pon­sables d’Amazon au moment où la mul­ti­na­tio­nale ins­tal­lait son sys­tème d’évasion fis­cale au grand-duché. Ces ren­contres ont été révé­lées par les auto­ri­tés fis­cales amé­ri­caines, lors d’un procès.

    Jusqu’alors, l’ancien pre­mier ministre luxem­bour­geois – deve­nu pré­sident de la Com­mis­sion euro­péenne – Jean-Claude Jun­cker a tou­jours réus­si à évi­ter le scan­dale Lux­Leaks. Cela pour­rait chan­ger, après la nou­velle enquête de News­week sur le sys­tème d’évasion fis­cale d’Amazon. L’hebdomadaire amé­ri­cain a étu­dié les docu­ments remis au tri­bu­nal de Seat­tle dans le pro­cès contre la mul­ti­na­tio­nale, accu­sée par les ser­vices fis­caux amé­ri­cains de pra­ti­quer l’évasion fis­cale à grande échelle.

    Selon ces docu­ments remis par le fisc amé­ri­cain, « Jun­cker a ren­con­tré quatre res­pon­sables des sujets fis­caux chez Ama­zon entre le 9 et le 12 sep­tembre. Par­mi ceux-ci figu­raient Bob Com­fort, qui a eu un rôle clé dans l’élaboration de la struc­ture fis­cale euro­péenne d’Amazon ; Joce­lyn Krab­ben­sch­midt, direc­teur de la fis­ca­li­té mon­diale d’Amazon entre 1999 et 2012 et Jeroen Pit, chef de la TVA en Europe ».

    « Bob Com­fort a révé­lé que lors d’une réunion, Jun­cker a assu­ré Ama­zon qu’il l’aiderait si la mul­ti­na­tio­nale ren­con­trait des dif­fi­cul­tés dans ses opé­ra­tions en s’installant au Luxem­bourg. Com­fort, qui a été nom­mé consul hono­raire pour le Luxem­bourg en 2011, a aus­si décla­ré que les res­pon­sables luxem­bour­geois avaient pro­mis de déli­vrer des visas de façon express et de faci­li­ter les démarches sco­laires pour les enfants des sala­riés d’Amazon », rap­porte Newsweek.

    Depuis les révé­la­tions de Lux­Leaks, ni Jun­cker ni aucun autre poli­tique luxem­bour­geois n’ont été tenus res­pon­sables de la plus grande dis­tor­sion sur l’impôt sur les socié­tés jamais connue jusqu’alors, relève Alex Cob­ham, direc­teur de recherche pour l’association Tax Jus­tice Net­work. « Si cette réunion entre Jun­cker et les res­pon­sables fis­caux d’Amazon prouve un enga­ge­ment direct pour vendre le Luxem­bourg comme centre d’évasion fis­cale, sa posi­tion comme pré­sident de la Com­mis­sion euro­péenne est inte­nable », poursuit-il.

    À par­tir de 2004, Ama­zon a mis en place une cas­cade de struc­tures lui per­met­tant de rapa­trier au Luxem­bourg tous ses béné­fices dans la plus totale opa­ci­té. La mul­ti­na­tio­nale a qua­si­ment évi­té tout impôt aux États-Unis depuis vingt ans. Au pre­mier tri­mestre 2015, elle a réglé 73 mil­lions de dol­lars d’impôt pour un chiffre d’affaires de 35,7 mil­liards de dollars.

    En Europe, Ama­zon ne paie pas non plus d’impôt, sauf les taxes négo­ciées avec les auto­ri­tés luxem­bour­geoises. Une enquête a été ouverte en 2014 par les ser­vices euro­péens de la concur­rence sur cette éva­sion fis­cale. Celle-ci n’a pas encore abouti. »

    https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​1​8​0​7​1​6​/​j​u​n​c​k​e​r​-​d​i​r​e​c​t​e​m​e​n​t​-​i​m​p​l​i​q​u​e​-​d​a​n​s​-​l​e​v​a​s​i​o​n​-​f​i​s​c​a​l​e​-​d​a​m​a​zon
    Source : Mediapart

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

Bonjour à tous Pendant cette soirée dédiée au bilan de la période récente, où nous venons de vivre (le début d')une bascule totalitaire sous prétexte sanitaire, et demain sous prétexte de péril de guerre ou de catastrophe climatique, je parlerai de souveraineté...