L’an dernier, quelques jeunes gens bien décidés ont organisé une sorte de fête de la démocratie à Montpellier, et ils ont réussi à faire intervenir des chercheurs passionnants, comme Francis Dupuis-Déri.
Ils recommencent cette année ; ça commence demain, lundi 25 avril 2016 ; et ils ont besoin d’un peu d’aide pour financer l’événement.
• Voici donc leur site :
http://www.semainedelademocratie.fr/,
• le programme :
http://www.semainedelademocratie.fr/programme/
• Une petite vidéo de présentation :
httpv://youtu.be/diwfpjinRw0
• Le lien pour leur donner quelques sous :
http://fr.ulule.com/semaine-democratie/
Il nous reste 4 heures pour les aider !… un défi 🙂
• Et quelques vidéos de l’an passé, vraiment très intéressantes (elles viennent d’être publiées, ça va vous plaire, c’est sûr) :
http://www.semainedelademocratie.fr/2016/04/22/ledition-2015-en-videos/
Bon courage à tous les virus, dans leur travail quotidien de contamination démocratique 🙂
Étienne.
Semaine de la Démocratie 2015 – jour 1 :
« Démocratie, histoire d’un malentendu »
httpv://youtu.be/Qiv1CB7c-r0
Semaine de la Démocratie 2015 – jour 2 :
« Sommes-nous en Démocratie ? »
httpv://youtu.be/y_jKb3uFZfU
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Lien Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10154147737932317?pnref=story
Vous pouvez faire confiance à M. Dupuy Diéry. Un activiste féministe délirant. (@ Etienne, je vous recommande de ne pas lui décrire votre structure familiale, qui travaille, qui est à la maison, etc. car vous l’ignoriez peut-être mais vous êtes selon ses critères un odieux masculiniste dominateur).
Je suis désolé mais délirant est le terme juste quand on lit ces textes dont le résumé est simple : hommes toujours coupables, dominateurs et avantagés (sauf lui bien sûr et sa clique de repentants misandres) femmes toujours victimes, dominées et désavantagées.
Les pères sont écartés de leurs enfants ? C’est forcément à cause de leurs voies de faits sur les mères et de leurs comportements irresponsables ! Le monde est simple n’est-ce pas ?
Je serais mal placé pour dire qu’il ne faut pas le laisser s’exprimer puisque je suis pour la liberté d’expression au sens de Chomsky. Mais savoir qui parle, d’où il parle et avec quelle rigueur et honnêteté intellectuelle ou parti pris idéologique est toujours utile pour décrypter un discours :
Entres autres nombreuses casquettes de l’activiste et militant acharné :
Professeur associé au groupe de recherche Genre et discrimination sexistes et homophobes (GEDI), Université d’Angers (2014-présent).
Professeur responsable du Groupe interdisciplinaire de recherches sur l’antiféminisme (GIRAF) de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) (2011- présent).
Professeur associé au Réseau québécois en études féministes (RéQEF) (2011- présent).
Membre associé à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) – UQAM (2006- présent).
Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis[1]?
Francis Dupuis-Déri
Résumé
L’objectif de l’auteur est de réfléchir à la position politique paradoxale et problématique qu’occupe l’homme proféministe dans son rapport aux femmes en général et aux féministes en particulier. Après avoir rappelé très brièvement quelques problèmes associés à l’engagement malheureux d’hommes proféministes à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, l’auteur montrera, dans une perspective féministe radicale matérialiste (Christine Delphy), que les hommes, même les mieux intentionnés, sont toujours privilégiés en tant que mâle. Il proposera conséquemment que les hommes proféministes s’engagent dans un processus de disempowerment. En reprenant la distinction entre le « pouvoir sur » (pouvoir de domination) et le « pouvoir de » (pouvoir d’agir), l’auteur clarifiera ce qu’il entend par disempowerment, soit un processus par lequel des hommes devraient travailler individuellement et collectivement à limiter le pouvoir qu’ils exercent sur les femmes et les féministes. Il rappellera enfin que, malgré leurs bonnes intentions, l’engagement des hommes proféministes recèle toujours un potentiel problématique pour des féministes et que c’est le rapport de force créé et entretenu par des féministes qui pousse des hommes à se dire proféministes et qui limite les effets négatifs de leur engagement.
https://blogs.mediapart.fr/francois-soulabaille/blog/041111/francis-dupuis-deri-je-suis-feministe-mais-je-ne-rentre-pas-da
http://olivierkaestle.blogspot.fr/2012/03/le-feminisme-universitaire-ou.html
Ceux qui voudront pourront trouver de très nombreuses traces de M. Dupuy Déry.
Je suis pour l’égalité des droits et conditions des hommes et des femmes… Mais la vraie, pas celle qui ne se préoccupe que des injustices faites aux femmes (et qui nie systématiquement les injustices faites aux hommes) ou qui sous couvert d’aspiration à l’égalité, n’est qu’une gynolâtrie misandre et un combat pour la domination des femmes sur les hommes.
Dupuis-Déry, docteur en sciences politiques ( consiste à étudier les processus politiques mettant en jeu des rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, et au sein de l’État) et militant anarchiste (courant philosophique anti-autoritaire).
Drôle de docteur en sciences politiques qui considère que le rôle social « assigné » aux femmes d’élever les enfants depuis des temps immémoriaux n’aurait aucune influence sur les décisions que prennent les juges aux affaires familiales, ces derniers se trouvant donc comme par magie en dehors du champs des représentations sociales, parfaitement neutres et objectifs.
En gros, les femmes sont victimes de ce rôle qui leur est socialement imposé (notamment en matière de rapport au travail et là c’est vrai) mais, lorsqu’elles se retrouvent devant les JAFs, elles n’en tirent pour autant aucun avantage, subitement aucun préjugé favorable n’opérant plus en leur faveur (car le point de départ de toute analyse féministe est qu’aucun préjugé n’est jamais favorable aux femmes).
Et drôle de militant « anarchiste » se réclamant de la juste autorité des juges au moins en matière d’affaires familiales. Là encore et tout aussi inexplicablement, ce corps, incarnation s’il en est du pouvoir sans limite, violent et coercitif (via leurs adjoints policiers et gendarmes) constitué de magistrats qui exercant un pouvoir exorbitant ( réglementer la fréquence à laquelle un parent verra ses enfants jusqu’à la rupture totale du lien filial et même la privation de liberté sur simple dénonciation calomnieuse) , sans contrôle réel et en toute impunité même lorsqu’ils violent la loi, ne dérange aucunement M. Dupuis-Déry (qui, incapable de remonter une seule marche de cause des causes, réserve son opprobre à l’institution policière)
Drôle d’anarchiste qui ne lutte contre les pouvoirs que lorsqu’ils ne vont pas dans le sens de son idéologie ! (outrancièrement sexiste et même souvent misogyne comme l’est souvent paradoxalement le féminisme)
Montesquieu (qui ne se revendiquait pourtant pas anti-autoritaire) aurait vraisemblablement été choqué par le statut totalement irresponsable des juges contemporains (tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir) mais l’ »anarchiste » Dupuis-Déry lui, n’en est nullement choqué et défend même le bilan des JAFs qui ne serait absolument pas injustement favorables aux mères…mais surtout en dernière analyse extrêmement défavorable aux enfants.
Ne s’opposer aux pouvoirs que lorsqu’ils vous déplaisent est une démarche aussi peu anarchiste que n’est « libérale » la liberté d’expressions réservée à ceux qui sont d’accord avec vous…
sans transition ..
Bonjour Etienne
je sais que je suis chiant.
Mais :
1) je continue à vous suivre et à participer comme je peux aux ateliers constituants. Je suis allé à Nuit Debout à Auch.
2) je voulais faire une remarque rapide sur la TRM
Je trouve que d’après ce que j’en lis, c’est un système élitaire et qui va vers une société hautement technologique. Ça va créer des communautés d’intérêt économiques séparées. Pour moi c’est libertarien. Avec leurs toiles de confiance. Ça ne fait pas société !!
Je n’ai pas d’autres commentaires à en faire.
Producteurs, producteurs … je cite : « aucun des individus ou groupement d’individus d’une zone économique donnée n’est en mesure d’imposer aux autres une vision particulière de ce qui est de la valeur ou ce qui n’en est pas »…(mon cul, ce n’est pas ce qui se passera dans les faits) etc .. séparation généralisée .. et élites technologiques et hiérarchie de valeur.
3) Bernard Friot et réseau salariat : c’est presque plus humain .. mais tout le monde salarié ça fait un peu kolkhoze
Bien à vous
On entend souvent l’argument de la mise à l’écart des femmes lors de la démocratie athénienne, de manière à y induire une conséquence négative de cette démocratie.
A cette époque, les femmes, que ce soit à Athènes, à Sparte ou à Rome, ne participent pas à la Politique. Dès lors ce n’est pas spécifique à Athènes et à son système démocratique.
Expérience étonnante des « rats plongeurs » :
https://www.dailymotion.com/video/xkr8ie_experience-des-rats-plongeurs-didier-desor_animals
Une hiérarchie de dominance s’installe spontanément dans tout groupe animal (et humain aussi). Mais l’homme est le seul animal à pouvoir le savoir et donc à pouvoir s’en prémunir (le pouvoir corrompt, le pouvoir entraîne les abus de pouvoir).
La démocratie directe avec assemblée constituante tirée au sort pourrait en être un moyen. Mais cela va à l’encontre des intérêts des dominants.
Voir les travaux de Henri Laborit