[De vrais représentants nous sortiraient de l’UE, au lieu de nous y enfermer] Miracle à l’islandaise : à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%

24/04/2016 | 10 commentaires

NOUS N’AVONS NI CONSTITUTION NI REPRÉSENTANTS
PARCE QUE NOUS N’AVONS PAS (ENCORE) APPRIS
À ÊTRE NOUS-MÊMES CONSTITUANTS.
IL EST PLUS QUE TEMPS.

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Miracle à l’islandaise : à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%

http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tombe-a-19–95935

Par Pierre Magnan@GeopolisFTV | Publié le 09/02/2016 à 09H45Piscine chauffée par géothermie en Islande î fortement volcanique
Pis­cine chauf­fée par géo­ther­mie en Islande, île for­te­ment volcanique.

L’information n’a pas fait la Une : « L’Islande a retrou­vé son niveau de chô­mage d’avant la crise. » Un résul­tat impres­sion­nant pour la petite île indé­pen­dante qui a connu l’une des pires crises éco­no­miques d’Europe. Depuis sa faillite reten­tis­sante en 2008, l’Islande et ses quelque 320.000 habi­tants ont réus­si un retour­ne­ment éco­no­mique impres­sion­nant. Avec quelles recettes ?

Le chô­mage en Islande est désor­mais de 1,9%, selon les chiffres offi­ciels, le taux le plus bas depuis 2007. En 2007, le taux de chô­mage était de 1,3%…  Au plus fort de la crise, sur­ve­nue en 2008, le chô­mage avait dépas­sé les 10% (avec des pointes à 12%).

Pour­tant, la crise islan­daise a été un vrai tsu­na­mi pour cette île. « Peu de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle éco­no­mique aus­si catas­tro­phique », notait le FMI à son propos.

Ce petit miracle à l’is­lan­daise s’ex­plique. Selon le Pre­mier ministre, « nous n’aurions pu sor­tir de la crise si nous avions été membre de l’Union euro­péenne », avait-il dit en novembre 2015. Sig­mun­dur Davíð Gunn­laug­sson avait même été plus loin en affir­mant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande : « Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obli­gés de faire la même chose que l’Ir­lande ou la Grèce et de prendre la res­pon­sa­bi­li­té des dettes des banques en faillite, cela aurait été catas­tro­phique pour nous sur le plan éco­no­mique.»

Chômage Islande-Irlande

Com­pa­rai­son chô­mage Islande-Irlande entre 2005 et 2014 (source Alte­ré­co­plus) © alte­re­co­plus

Pour­tant l’Is­lande revient de loin. Le pays a connu une crise beau­coup plus vio­lente que les autres pays euro­péens du fait de la déme­sure de son sys­tème finan­cier lors de l’éclatement de la crise des sub­primes. Mais face à une telle situa­tion, l’Islande a pris des mesures très dif­fé­rentes des autres pays euro­péens, quitte à pro­vo­quer de vives ten­sions avec cer­tains d’entre eux (leurs avoirs n’ayant pas été rem­bour­sés à la suite d’un réfé­ren­dum en Islande). « A la dif­fé­rence des autres pays heur­tés par la crise, l’Islande a lais­sé ses banques faire faillite, ne pré­ser­vant que les comptes des ménages rési­dents. Les étran­gers qui avaient pla­cé leur argent dans les banques du pays ont tout per­du lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Eu­rope, de nom­breuses banques ont été natio­na­li­sées car il n’était pas conce­vable qu’elles puissent faire faillite », rap­pe­lait l’Express en 2015.

Le pays a mené une poli­tique mêlant contrôle des capi­taux (une idée mal vue en Europe), aus­té­ri­té bud­gé­taire mais aus­si hausse des impôts et sur­tout déva­lua­tion impor­tante de sa mon­naie (60%) qui a entraî­né une impor­tante infla­tion, aujourd’­hui maî­tri­sée… et une reprise de la crois­sance. Résul­tat, Reyk­ja­vik n’a pas sacri­fié sa poli­tique sociale et le FMI a été tota­le­ment rem­bour­sé de ses avances finan­cières. Cette poli­tique a fonc­tion­né, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Por­tu­gal, Espagne ou Irlande.

De nom­breux éco­no­mistes font le paral­lèle avec le cas grec qui est tou­jours noyé dans sa dette et l’empilement des plans d’aus­té­ri­té. Mais les deux pays sont loin d’être sem­blables. La Grèce est enfer­mée dans les règles de la zone euro alors que l’Is­lande est libre de ses règles et de sa mon­naie. Et a même déci­dé de ne plus deman­der son adhé­sion à l’Europe.

De plus, l’Is­lande a pro­fi­té des capi­taux qu’elle déte­nait du fait de l’é­nor­mi­té de son sys­tème ban­caire, blo­qués par le contrôle des changes. En conclu­sion de son rap­port sur l’Is­lande, le FMI le recon­naît le côté peu ortho­doxe de la reprise islan­daise : « Cet ensemble éclec­tique de mesures a été effi­cace dans le cas de l’Islande, mais il n’est pas du tout cer­tain que les ensei­gne­ments à en tirer soient trans­po­sables ailleurs, y com­pris dans la zone euro en crise. »

En tout cas, l’Is­lande est deve­nue un exemple pour ceux qui cri­tiquent l’in­té­gra­tion autour de l’eu­ro. Avec raison ?

Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tombe-a-19–95935

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De vrais repré­sen­tants nous sor­ti­raient de l’UE, au lieu de nous y enfermer.
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Étienne

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10 Commentaires

  1. Alexandre

    Le miracle ne vient-il pas de l’exception éco­no­mique Islan­daise, c’est a dire une éco­no­mie binaire : la pèche et le tou­risme ? Tou­risme qui est for­te­ment liée a la proxi­mi­té de l’u­nion euro­péenne qui, grâce a une mon­naie forte (livre ou euro), per­met l’af­fluence de riches étran­gers en Islande.

    (devons nous faire le lien avec les off­shore du panama ?)

    A chaque fois « on » nous parle de « miracle du taux chô­mage », de l’I­ta­lie a l’Al­le­magne, mais en creu­sant un peu on trouve que la véri­té et bien plus com­plexe et bien loin du miracle tant annoncé. 

    (le taux de chô­mage étant tout aus­si lié a son cal­cul, sou­vent foireux)

    Réponse
    • binnemaya

      Les libé­raux vont te dire que c’est facile car petit pas nom­breux binaire etc mais cela non plus ne tient pas l’a­na­lyse car la finance ne créé AUCUNE valeur elle est pure­ment pré­da­trice des valeurs que nous créons.
      Ce mythe de la finance qui inves­tit ne tient plus depuis 2008 car tous les mil­liards injec­ter pour soit-disant sau­ver le sys­tème RIEN n’est allé aux PME, ménages mais uni­que­ment dans de nou­velle bulle la der­nière en date c’est les ventes auto ont bon­di comme avec les sub­primes les construc­teurs vendent des lea­sing cré­dits a des gens insol­vables déjà 1000 mil­liard aux USA, pour com­bien de temps avant le krach ?
      Pour les chiffres du chô­mage vous avez rai­son tout est tru­qué aux USA 1/3(100millions) des gens sont sans acti­vi­té et ils nous parle de crois­sance solide mort de rire

      Réponse
  2. etienne

    L’UE nous impose l’en­fer fis­cal du Luxem­bourg et mar­ty­rise nos lan­ceurs d’alertes.

    Affaire Lux­Leaks : Denis Robert & Amé­lie Del­tour appellent à sou­te­nir Antoine Deltour

    httpv://youtu.be/6bO2EuZw488

    Réponse
  3. etienne

    Ola­fur Ragnar Grim­sson : « nous avons lais­sé les banques faire faillite » (2013) :
    httpv://youtu.be/3‑RjpdQwOu0

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  4. Wilemo

    Bon­jour,
    Je te suis régu­liè­re­ment, et je suis convain­cu qu’il nous faut nous re-consti­tuer, mais je ne com­prends pas cet article, c’est à dire que je ne com­prends pas le lien entre une « bonne » repré­sen­ta­tion et ce chan­ge­ment islan­dais. A quoi est dû le renou­veau islan­dais ? je ne sau­rais dire. Ici, l’ar­ticle pro­pose des hypo­thèses. Soit, met­tons que l’on soit d’ac­cord. Quoi­qu’il en soit, c’est sans doute du à des choix poli­tiques nouveaux.
    Mais aux der­nières nou­velles, le pro­ces­sus consti­tuant n’a pas été mené à son terme. Alors, on peut louer les dis­po­si­tions prises par la classe poli­tique, mais il n’y a pas d’élé­ments qui per­mettent de l’im­pu­ter au pro­ces­sus consti­tuant, et en par­ti­cu­lier à de nou­velles formes de repré­sen­ta­tions politiques.
    Com­ment dire… il n’y a pas de lien de cau­sa­li­té, sauf à dire que, par exemple, la sor­tie de l’Eu­ro est une condi­tion sine qua non d’une bonne ges­tion poli­tique, ce qui n’est pas l’es­sence de ton pro­pos. On peut très bien ima­gi­ner (en théo­rie) un pro­ces­sus consti­tuant natio­nal dans le cadre de l’UE. Ce ne sont pas des pro­po­si­tions immé­dia­te­ment antagonistes.
    Bref, il me semble que tu sors de tes « attributions » 🙂

    Réponse
    • etienne

      Ce qui m’in­té­resse en l’occurrence :
      • L’UE est un car­can anti­dé­mo­cra­tique et antisocial.
      • L’exemple islan­dais montre que l’UE est aus­si un car­can anti-économique.
      • Et il insiste (encore une fois) sur notre très remar­quable impuis­sance poli­tique, concrè­te­ment (dans l’UE).

      Mais bon, je te concède que je m’ac­corde très sou­vent, c’est vrai, la plus totale liber­té de pen­ser, et en toutes matières… 🙂

      Réponse
    • sam

      @ Wile­mo,

      bien bonne ques­tion, je trouve, celle que tu pointes concer­nant la cor­ré­la­tion appa­rente entre un « mieux-être  » et… pas de chan­ge­ment dans la consti­tu­tion islan­daise. J’ai quand-même une objec­tion peut-être pas com­plè­te­ment débile : même si le pro­ces­sus consti­tuant n’a pas abou­ti, mani­fes­te­ment, il y a eu un mou­ve­ment pour revoir la consti­tu­tion, et pas juste des mots en l’air dans une pro­pa­gande de par­tis, mais un truc qui avait débou­ché sur une consti­tuante (par­tielle) et même une consti­tuante tirée au sort. Le quo­ta lors du vote final n’a pas été atteint, certes, mais le pro­ces­sus consti­tuant com­mence par un com­men­ce­ment, ce n’est pas du détail. Pour finir là-des­sus, on peut au moins émettre l’hy­po­thèse que cet acte « natio­na­le­ment sou­ve­rain » contre le chan­tage ban­caire n’au­rait pas été pos­sible sans un contexte dans lequel un tel pro­ces­sus consti­tuant pou­vait être enga­gé – car, donc, il l’a bel et bien été.

      « On peut très bien ima­gi­ner (en théo­rie) un pro­ces­sus consti­tuant natio­nal dans le cadre de l’UE. Ce ne sont pas des pro­po­si­tions immé­dia­te­ment anta­go­nistes. »

      Si, si, tout à fait anta­go­nistes. Est-il vrai­ment besoin d’ex­pli­quer encore pour­quoi ? La rigueur m’en­joint de pré­ci­ser qu’il existe bel et bien, de l’a­vis du Conseil consti­tu­tion­nel comme du mien, un moyen de conci­lier sou­ve­rai­ne­té natio­nale et appar­te­nance à l’UE : quand vous vou­lez, vous pou­vez déci­der d’en sortir…

      « Com­ment dire… il n’y a pas de lien de cau­sa­li­té, sauf à dire que, par exemple, la sor­tie de l’Euro est une condi­tion sine qua non d’une bonne ges­tion poli­tique, ce qui n’est pas l’essence de ton pro­pos. »

      Comme on sait, l’eu­ro (entre autres) est une mon­naie 100% ban­caire. De ce point de vue, si : c’est l’es­sence de son propos… 

      Pour le dire vite quitte à le dire mal, Étienne a depuis long­temps pous­sé le bou­chon jus­qu’à mettre la créa­tion moné­taire, dans ses dis­cours, presque sur le même plan, sacré, que le pro­ces­sus consti­tuant.… L’eu­ro est aus­si 0% démo­cra­tique, mais je suis déso­lé de (re)dire que le miracle du finan­ce­ment par créa­tion moné­taire de la recons­truc­tion fran­çaise et du début des « 30 glo­rieuses » s’est appuyé sur un méca­nisme – « le cir­cuit du Tré­sor » – mis en place sous le régime de Vichy (chose confir­mée par B. Lemoine et ses sources, notam­ment Laure Quen­nouëlle-Corre). Inutile de dire que c’é­tait donc pour le compte d’un État asser­vi à l’Al­le­magne nazie, à une éco­no­mie de guerre pour le compte d’on ne sait bien qui, en défi­ni­tive, mais en tout cas ce n’é­tait assu­ré­ment pas là une construc­tion démo­cra­tique- pas non plus après guerre, du reste (toutes dif­fé­rences gar­dées). De là à rai­son­ner sur l’in­verse et l’in­verse… on n’i­ra évi­dem­ment pas en déduire que la démo­cra­tie ne pour­rait pas abou­tir à une forme appro­pria­tion sociale, équi­table, des pou­voirs asso­ciés au contrôle de la créa­tion monétaire. 😉

      Réponse
      • Wilemo

        Mer­ci de ta réponse

        Sur le fait que la situa­tion insur­rec­tion­nelle islan­daise a sans doute eu pour résul­tat le chan­ge­ment de la poli­tique, oui, j’en suis per­sua­dé. Disons que c’est la situa­tion insur­rec­tion­nelle qui a engen­dré à la fois (mas peut etre à des temps dif­fé­rents… je ne connais pas par­fai­te­ment la séquence poli­tique) la mise en place d’un pro­ces­sus consti­tuant – pas mené à son terme – ET le chan­ge­ment de poli­tique extérieure.
        Je ferai un paral­lèle avec les mou­ve­ments sociaux qui abou­tissent au blo­cage de l’ou­til de tra­vail. C’est sou­vent une poi­gnée d’in­di­vi­dus, une mino­ri­té active, qui bloquent l’ou­til de tra­vail, que ce soit une usine ou une fac, sans en deman­der l’au­to­ri­sa­tion (qu’ils n’au­raient pas) à qui que ce soit. Je suis contre cette mise devant le fait accom­pli car on devrait deman­der leur avis aux gens que cela va concer­ner plu­tot qu’à la seule AG acquise à la cause, mais force est de consta­ter que c’est le seul moyen effi­cace d’a­van­cer ses pions en l’ab­sence de pro­cé­dure opé­ra­tion­nelle qui per­met­traient d’a­gir selon un autre mot d’ordre. Pour avoir par le pas­sé essayé de pro­po­ser (en AG) une autre façon de faire, plus éclai­rée et inclu­sive, je m’y suis cas­sé les dents.
        Pour reve­nir à l’Is­lande, on peut se dire qu’il ya eu des vél­léi­tés « hors du cadre », et que les garants du cadre s’en sont suf­fi­sam­ment effrayés pour réagir « in-cadre ».

        Pour ma pre­mière phrase que tu cites, le mots impor­tant était entre paren­thèses 🙂 . Il s’a­gis­sait de « en théo­rie ». Mon ana­lyse porte sur un anta­go­nisme lan­ga­gier avant d’être opé­rant, et dans la pers­pec­tive de le devenir.
        Ain­si, que « rouge » ne s’op­pose à pas à « noir », cela semble aller de soi, mais cela devient plus déli­cat quand on parle du « blanc ». On peut le voir comme l’op­po­si­tion de noir, ou comme sa néga­tion . Moi j’ai ten­dance à le voir comme une oppo­si­tion : blanc et noir sont des cou­leurs, de même que rouge. La néga­tion de noir est « non-noir » ou « absence de noir ». Mais au niveau indi­vi­duel, « absence de noir » n’est pas repré­sen­table par un indi­vi­du, et « non-noir », c’est déjà une affir­ma­tion… qui peut dési­gner « blanc » OU « rouge » Bref ! je m’égare ! 😀
        Dans les faits donc, je crois que le pro­ces­sus consti­tu­tion­nel serait hyper HYPER com­pli­qué dans un autre cadre que natio­nal, mais pas impos­sible dans l’ab­so­lu (« en théo­rie »). La ques­tion alors, c’est si on pré­fère se col­ti­ner le sys­tème natio­nal ou le sys­tème, par exemple, euro­péen. Mais si l’on consi­dère, par exemple, que l’Eu­ro est l’aune d’un sys­tème finan­cier non démo­cra­tique (c’est mon cas), il importe peu que la « pépette », la nou­velle mon­naie que je vais co-créer avec les GV dans un cadre plus démo­cra­tique, se fasse dans un cadre fran­çais ou U.E. Si je sors d’un cadre, j’en sors, et la seule ques­tion est celle du nou­veau cadre et de son rap­port aux cadres concur­rents. Et peu me chaut que mes co-créa­teurs soient esto­niens, grecs ou allemands.

        « L’eu­ro est une mon­naie 100% bancaire ».
        Oui, certes… et alors ? La ques­tion est-elle la sup­pres­sion d’une mon­naie « ban­caire » (de cré­dit, j’i­ma­gine) ou le contrôle de son action ? C’est une vraie ques­tion, à laquelle je n’ai pas de réponse.
        Per­son­nel­le­ment, je ne suis pas éco­no­miste, et je me fous un peu du sys­tème en place. Disons que j’ai pas la pré­ten­tion de com­prendre tout le truc. Au quo­ti­dien, ce qui m’in­té­resse, c’est de savoir si je peux ache­ter « des trucs » avec mes sous.

        Pour ter­mi­ner, je pré­ci­se­rai ma posi­tion en indi­quant que mon « tra­vail intel­lec­tuel » porte essen­tiel­le­ment sur la struc­ture des orga­ni­sa­tions psy­cho­so­ciale (Je n’au­rai mal­heu­reu­se­ment pas le temps de déve­lop­per), sur la mise en évi­dence de ce qui fait Loi (que ce soit du légal ou du légi­time) et quels sont les déve­lop­pe­ments logiques d’une alter­na­tive struc­tu­relle plu­tôt qu’une autre. Oui je sais, ça a l’air abscons ! 😀

        Et encore une fois, mer­ci de répondre. Etienne Chouard est sou­vent mal­me­né (ce que je peux com­prendre), et les GV dans la fou­lée (ce que je com­prends moins, sauf à assi­mi­ler un intel­lec­tuel à ses lec­teurs, ce qui est pro­pre­ment une logique tota­li­taire), et je suis tou­jours ravi de lire une pen­sée cri­tique orga­ni­sée, fut-elle cri­tique de mes propres propos ! 😉

        Réponse

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