Je lis les nouvelles de « la Grèce au bord de l’effondrement financier », et cette « information » m’inspire ce commentaire :
Le gouvernement grec devrait reprendre, d’autorité et d’urgence, le droit de créer lui-même la monnaie dont son peuple a besoin.
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Un État digne de ce nom NE PEUT PAS être endetté (et encore moins être en faillite).
Un État digne de ce nom n’emprunte pas l’argent dont sa population a besoin : il la crée, lors de ses dépenses.
(Et il détruit la monnaie qu’il voit revenir via les impôts, qui sont ses recettes.)
Chaque citoyen avisé devrait connaître la piste émancipante du « Chartalisme ».
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L’abandon de la création monétaire aux banques privées est à la fois une trahison (par nos prétendus « représentants ») et une catastrophe politique durable : un sabotage de la souveraineté populaire.
Mais ce n’est pas du tout une fatalité : une fois au pouvoir, il suffirait d’une volonté politique réelle pour s’émanciper des marchés financiers. Créateurs monétaires, nous n’aurions plus besoin de l’argent des riches.
Le gouvernement grec devrait fuir les griffes de ses bourreaux.
La dépendance des puissances publiques envers les marchés financiers est une construction politique (contraire à l’intérêt général), pas une loi immuable.
Ce que les banquiers font aux Grecs est un laboratoire (antisocial), et nous devrions tous nous sentir concernés et menacés : comme en bien d’autres matières, nous n’avons pas de problèmes techniques (nous avons bien des solutions), nous avons UN problème politique : nous n’avons pas de représentants. Nous devrions réfléchir dès aujourd’hui, avant que les banquiers nous assassinent à notre tour, aux alternatives monétaires capables de nous émanciper des ultra-riches.
Je ne comprends pas pourquoi les Grecs restent dans l’euro et dans l’UE.
De la part de gens qui disent défendre le peuple, c’est incompréhensible.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10153231263582317
[Édit :
Sur une question (facebook) relative à la difficulté liée au contexte international qui impose leur valeur aux monnaies, j’ai répondu ceci : ]
1) La dépendance de la valeur d’une monnaie envers les spéculateurs (nationaux et internationaux) n’est possible QUE SI l’État laisse acheter et vendre sa monnaie comme une vulgaire marchandise.
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Mais un État digne de ce nom peut très bien l’interdire !
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2) En dehors de la spéculation, la valeur de la monnaie dépend des équilibres (ou des déséquilibres) de la balance des paiements : IL FAUT ABSOLUMENT ÉQUILIBRER TOUTES LES BALANCES COMMERCIALES pour calmer la folie des monnaies.
Il faut ainsi pénaliser (très lourdement) les prédateurs que sont les exportateurs nets (en taxant de taux confiscatoires toutes leurs exportations excédentaires).
Voir le projet mondial (tout à fait essentiel et à connaître absolument) de la CHARTE DE LA HAVANE (1948) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_La_Havane
3) Faute d’accord international de ce type, si la Grèce n’arrive pas à équilibrer ses échanges commerciaux (comme ce sera probablement le cas), elle devra de temps en temps DÉVALUER.
ET CE QUI N’EST PAS UN DRAME (sauf pour les riches qui cessent alors, pour quelque temps, de s’enrichir sans travailler), tout le monde dévalue de temps en temps, depuis toujours.
En empêchant les États de dévaluer leur monnaie, l’euro condamne tous les pays à procéder aux ajustements internationaux en baissant les SALAIRES (toujours le même enjeu central de la lutte des classes que sont nos salaires ; toujours l’increvable cupidité des ultra-riches), ce qui est une félonie !
IL FAUT SORTIR DE L’EURO ET DE L’UE.
Rappel 1 : pourquoi il ne faut surtout pas rembourser la dette publique :
httpv://youtu.be/xszWsFEehQg
Rappel 2 : l’excellent documentaire commenté sur la « crise » grecque, « Dédale, un fil vers la démocratie », peut se voir sur Preuves-par-image (et il est conseillé de télécharger avant qu’il ne soit retiré) :
http://preuves-par-images.fr/#/dedale-un-fil-vers-la-democratie
ok mais comment on y arrive ? encore moins si le peuple est désinformé et abruti par les médias. Un article instructif sur le même sujet a lire :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l‑histoire-des-banquiers-qui-164825
Ils n’ont pas besoin de sortir de l’UE ni de l’euro pour réarmer leur banque centrale et c’est d’ailleurs la stratégie défendue par Jacques Généreux et le parti de gauche.
De plus, en sortir ne résoudrait rien dutout en soi et au contraire les placeraient face à de nouveaux problèmes ( dévaluation / inflation, et spéculation sur le taux de change ) qui seraient de nouvelles souffrances.
Ils ne peuvent de toute façon pas changer de monnaie en urgence, cela demande de l’organisation.
Tout ce qu’ils veulent faire c’est déjà dans un premier temps mettre fin aux politiques d’austérité et mettre fin aux inégalités devant l’impôt.
Ils font face en plus à un souci d’évasion fiscale, encore un point défendu par Jacques Généreux, il faut impérativement le plus rapidement possible remettre en place un contrôle des mouvements des capitaux, illégal selon les traités.
Quand à la création monétaire, elle peut permettre de régler les problèmes de déficit et d’investissement, mais elle ne pourra jamais servir à payer les échéances du remboursement de leur dette publique, même en la restructurant. Ils ont besoin d’autres sources de financement, déjà de récupérer l’impôt auprès des riches, et aussi d’un moyen de mobiliser l’épargne, par exemple en nationalisant les banques.
Ils sont de plus liés désormais à des institutions et des pays. Ils ne peuvent évidemment pas ne pas les rembourser, car cela serait des dettes pour les citoyens des autres pays sinon.
On verra bien jusqu’où ils oseront aller dans leurs mesures de rétention, mais le coup de la BCE est vraiment ordurier, et montre bien que ce type « d’indépendance » n’a pas de sens, qu’ils peuvent se coaliser, et servir des intérêts particuliers.
Sandy,
« Ils n’ont pas besoin de sortir de l’UE ni de l’euro pour réarmer leur banque centrale et c’est d’ailleurs la stratégie défendue par Jacques Généreux et le parti de gauche. »
Ceux qui défendent cette position sont soit des menteurs,soit des incompétents.
Une fois de plus vous prenez pour réalité ce dont il n’est même plus question de rêver tant que nous serons sous la coupe des traités européens.
Article 123 du TFUE
(ex-article 101 TCE)
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci- après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite…
Cet article 123 est une des bases essentielles de la construction libérale européenne et vous ne trouverez jamais l’unanimité des 28 pour y changer la moindre virgule.
Pour s’en émanciper,il faut sortir de l’UE.
« Ceux qui défendent cette position sont soit des menteurs,soit des incompétents. »
voilà le genre de phrase qui trahit une inaptitude au débat citoyen
La monnaie est l’équivalent de l’huile moteur.
Nécessaire.
On l’injecte quand il le faut et pas plus qu’il ne faut.
Et ça ne coûte que le prix de la fabrication.
Il n’y a pas d’intérêt = on ne doit pas au moment de la vidange rendre plus d’huile que ce qu’on a mis.
Elle est injectée là où elle est nécessaire, pas ailleurs.
Pourquoi il ne faut surtout pas rembourser la dette publique
httpv://youtu.be/xszWsFEehQg
La manière d’argumenter contre le modèle de l’argent-dette la plus simplifiée et immédiatement convaincante que j’aie entendue me semble celle de Gérard Foucher :
httpv://www.youtube.com/watch?v=lDOX-pPZw60
(Attention : propos pouvant faire un jour l’objet d’une censure administrative !)
Il y a peut-être une faille dans le raisonnement, mais moi je n’ai rien trouvé à reprocher, et je n’ai jamais rien lu qui le contredisait.
Au moment où Dominique reynié allume le gaz, son message pourrait s’adresser par morceaux à Bernard Maris, Alain, Aristote, Montesquieu, Rousseau, Clysthène et Démosthène, qui comme chacun sait sont des incultes arf arf arf.
oups, erreur de post 🙁
Super, j’ai jamais entendu ce contre-argument.
Vous pourriez développer ?
Ça consiste à autoriser l’achat de monnaie, mais en interdire la revente ?
Ça consiste à interdire seulement au delà d’une certaine somme ?
Il y a des pays qui font ça ?
Y‑a-t-il des liens pour creuser la question ?
« Je ne comprends pas pourquoi les Grecs [le gouvernement grec] restent dans l’euro et dans l’UE. »
S’ils ne changent pas d’avis assez rapidement il nous faudra bien admettre que ce gouvernement à d’autre maîtres et sert d’autres intérêts que ceux du peuple grec. Genre les intérêts socialistes de la Fabian Society, vous savez, le socialisme des riches pour les riches…
‑merci môssieur de Lapalisse !
Hypothèse : l’effet de surprise est nécessaire et incompatible avec une bande annonce. Qui vivra verra.
C est plus compliqué, les grecs sont dans une situation merd…mauvaise. sortir de l euro seuls les rendraient tres vulnerables aux vautours. La grece n est malheureusement pas la France, si ils sortent ils sortent seuls et risquent d etre economiquement ostracises et leur monnaie attaquee par les fonds speculatifs… tant qu ils sont seuls ils sont presque obliges de rester (en plus c est la dessus qu ils ont ete elus)
Mais monsieur vous tenez des propos fantaisistes, fascisants, rétrogrades voire antisémites, vous êtes pour l’isolement et contre la démocratie !
Caalme-toi, je singe.
Si on regarde uniquement le problème de la dette publique sans tenir compte de l’arnaque du système actuel de création monétaire privé, il faut se rappeler que :
Dans la zone euro, la fraude fiscale, c’est 2x la dette publique. Ce qui veut dire que ces petits malins nous prêtent notre argent, osent nous demander de le rembourser et nous réclament des intérêts ! De quel droit devrions-nous se laisser faire ? Cette dette, c’est notre argent, il nous appartient !
Rappel de Gérard Filoche :
httpv://www.youtube.com/watch?v=Bx5DzCUiaVg
Personnellement, je pense que la fraude fiscale est une bonne chose. C’est à mon avis le meilleur voire le seul moyen en système non démocratique d’échapper à l’argent-dette. J’explique. Qu’est-ce qu’une fraude fiscale ? C’est quand l’État veut soutirer pour son usage la monnaie des citoyens et que ceux-ci le cachent pour y échapper. Cela se résume à cela. On a donner le nom de « fraude » pour ajouter une connotation morale à l’acte.
Cet argent « fraudé », que devient-il ? Il circule dans la société en étant consommé par le citoyen (au pire, il rembourse son prêt hypothécaire). Alors que l’agent versé au impôts sert au remboursement sans fin des intérêts de la dette publique, et donc est plus délétère pour le fonctionnement de l’économie.
Quelle est la conséquence de la fraude ? Cela accentue l’endettement de l’État, et donc rapproche le moment où celui-ci fera défaut sur sa dette. Le défaut sur la dette étant le seul moyen d’obtenir de la création monétaire dans le régime actuel, plus ce moment viendra vite, mieux cela vaudra.
En somme, dans un Etat non démocratique, il faut chercher à déplacer par tous les moyens les dettes des particuliers vers l’État, car celui-ci est le seul qui puisse se permettre un défaut de paiement impunément. Quand la France ne remboursera pas ses 2000 milliards de dettes, les banques devront bien s’en tenir là. Et ce sera 2000 milliards de créés « ex nihilo ». Si ce sont des citoyens particuliers qui ne peuvent pas rembourser 100.000 euros, on va venir chercher leur maison.
Alors, l’argument que l’on va avancer, c’est « Mais l’État fait aussi plein de choses utiles pour la population. Si l’on ne paie plus nos impôts, ce sont les plus démunis qui vont en pâtir » (la fonction de Gerard Filoche est de tenir ce discours dans les médias). Et effectivement, c’est vrai, et c’est là que réside la difficulté. L’État « tient en otage » la redistribution pour les plus pauvres. Si les recettes diminuent, la redistribution diminue et les contribuables et les bénéficiaires des aides sociales se tapent sur la gueule. Mais l’argumentaire est faussé : si les recettes de l’État diminue, l’argent qui reste ira toujours dans des programmes de surveillance de la population et des interventions militaires, alors que l’on fermera des hôpitaux (multiples exemples à l’appui).
La seule manière de s’en sortir, en plus d’arrêter de financer l’État, c’est de prendre en charge nous-même la redistribution de l’aide sociale et donc de développer une société parallèle. Plus facile à dire qu’à faire, évidemment …
Dans le système actuel, la fraude fiscale permet de faire rembourser la dette publique par les 99%.
Transférer les dettes privées en dette publique, cela se fait habituellement pour soit-disant sauver des multinationales ou des banques. Ainsi on alourdit l’ardoise pour les 99%, c’est la même conséquence que la fraude fiscale.
Alourdir ou payer la dette publique va permettre de privatiser tout ce qu’il reste de biens communs et de les transférer aux 1%.
A la fin, il ne nous restera plus rien.
Arrêtons avec ce démagogique 99%, l’oligarchie reçoit le soutien d’une relative partie de la population, et pour une bonne part d’entre eux de manière pleinement consciente.
Si l’on prend le noyau dur de l’UMP on arrive autour de 20% des votants lors des présidentielles, cela donne déjà un ordre de grandeur possible de cette population qui défend consciemment les intérêts de la classe dominante, soit parce qu’elle en profite elle-même et défend donc ses propres intérêts, soit parce qu’elles espèrent en faire partie elles-aussi un jour et se sentent ainsi solidaires.
Au lieu de parler des 99% parlez plutôt des citoyens, des salariés, des travailleurs, je ne sais pas, mais évitez l’utilisation d’un chiffre et essayer d’humaniser les choses, c’est le conseil que je vous donnerai.
Autre chose, dans le système actuel, l’état ne rembourse jamais la dette, il réemprunte à l’infini et tout ce que nous payons ce sont donc des intérêts.
Le fait que nous offrions ainsi via ce système une rente aux plus riches et aux banques sur l’endettement de l’état n’est à mon avis qu’une cerise sur le gâteau.
La vraie motivation derrière ce système est politique, j’en suis persuadé désormais vu la façon dont ils ont agit durant ces dernières années depuis la crise des subprimes.
L’endettement de l’état leur permet de justifier des politiques d’austérité, de privatisation, d’abaissement des retraites et des salaires bref toutes les politiques néolibérales et politiques de classe sociale qu’ils auraient bien du mal à justifier autrement.
En outre, cela leur permet de bénéficier de la sécurité d’une monnaie unique, tout en gardant un levier, un moyen de rétention contre les états.
Et évidemment les gains obtenus par ces politiques sont bien plus grands pour eux, que la faible rentabilité des intérêts sur des obligations d’état.
La fraude fiscale résulte de ces politiques de classe, les mêmes qui adoucissent les lois sur la criminalité financière, ou qui permettent aux plus riches de payer moins d’impôts. Et leur existence démontre forcément que l’état et l’élaboration de la loi sont entre les mains de cette classe sociale, de cette oligarchie, elles démontrent donc bel et bien qu’il y a aussi un problème institutionnel et de démocratie.
erreur : bien que la plupart des dirigeant (euro-)atlantistes sortent de la haute bourgeoisie, il ne s’agit pas d’une lutte de classes, mais d’une lutte de dominance motivée par les mécanismes de la cupidité.
Il est possible que ces deux « qualités » soient transmis sous couvert d’appartenance à une classe de génération en génération. Mais en réalité ce sont les marques brutes du psychopathe.
La lutte populaire mènera alors vers une société dans laquelle l’humanité, l’empathie, la fraternité, le partage prenne une valeur suprême ainsi que l’esprit, l’imagination, l’humour, l’intelligence, la tendresse, l’empathie, la générosité, la miséricorde, l’ouverture, le respect, l’echange humain (avec l’autrui), le jeu (innocent), la vivacité. C’est d’ailleurs des éléments de la vie commune sur terre qui sont totalement normaux, mais les siècles d’avarice et de fausse lutte les ont mis à l’écart. Ils sont à encourager et à réactiver. Les autres, les psychopathes, ils vont droit dans le mur.
Je conteste le caractere conscient du soutien a l oligarchie, meme de la part des umpistes. Une bonne partie de ces gens n’y comprend pas grand chose, j’en suis persuadé. Les partis sont comme des églises, des sectes, tu sous estimes le pouvoir d’endoctrinement et d’aveuglement de ces structures totalitaires. Le pouvoir de production de passion collective de ces salopperies de partis. Tu devrais lire ou relire la note de Weil avec un esprit ouvert a l argumentation objective.
J’ai lu et étudié Weil, j’en ai même posté une critique. Et c’est de la connerie démagogique du début à la fin, elle n’a jamais connu le moindre parti politique et tout ce qu’elle raconte n’est basé que sur des idées reçues et sur ses propres délires. Weil c’est la critique des partis la plus caricaturale et la plus fausse qui existe, et pourtant on ne peut pas dire que les partis politiques ne soient pas critiquables, au contraire, il est donc vraiment difficile de tirer à côté !
Rien de pertinent chez Weil, que de la haine gratuite et aveugle.
Le simple fait que tu crois qu’il existe un endoctrinement est la preuve de ce délire … Pour l’avoir vécu au parti socialiste, les militants sont bien moins influencés par les autres militants avec qui le dialogue est généralement un dialogue de sourd, que par les médias, pas plus ni moins que l’ensemble des citoyens.
J’ai pu l’observer en voyant tout le monde se mettre à soutenir Ségolène Royal du jour au lendemain, influencés par médias et sondages …
Et c’est d’ailleurs ce qui m’a fait comprendre qu’il n’y avait aucun espoir à faire changer le parti socialiste. Car vois-tu tandis que les gens mis en minorité partaient, l’influence des médias et des sondages faisaient que les nouveaux adhérents étaient pour la plupart en phase avec la ligne majoritaire. Sociologiquement cela signifie que le PS ne pouvait que dériver vers des positions de plus en plus droitières.
Les partis politiques ne sont en fait que des associations politiques, un moyen pour les gens qui ont des idées communes de se rassembler et d’additionner leurs forces.
Si les problèmes de démocratie commencent dans l’organisation de ces partis, ils ne sont que des symptômes, un reflet du reste de la société, une conséquence, et certainement pas la cause.
Comme Don Quichotte, tu te trompes de cible, et ce discours anti parti, pour ne pas dire anti républicain est exactement le type de discours qui plait à l’extrême droite. Il faut rompre avec ce genre de démagogie et revenir à une critique intelligente des institutions. Tout ce qui est caricatural est certes moralement satisfaisant pour celui qui s’y adonne mais cela dessert très clairement la cause défendue, si vraiment évidemment vous voulez participer à l’élaboration d’une meilleure démocratie.
Pour en revenir aux électeurs de l’UMP, bien sûr qu’il y a une part de gens qui sont endoctrinés et qui votent pour eux par idéologie, contre leurs propres intérêts. Mais ces électeurs sont les plus volatiles. Le vrai noyau dur, dont je ne saurais établir le pourcentage, vote UMP en connaissance de cause, ces gens sont cupides, cyniques et ils mentent comme ils respirent.
Et il n’y a pas qu’à l’UMP que l’on trouve ce genre de personnes qui savent très bien qu’en votant ils ne votent pas dans l’intérêt général mais bien pour des intérêts particuliers.
Monsieur « tout le monde » n’a pas le même pouvoir d’influence que Monsieur BHL et Monsieur BHL est un citoyen comme les autres (il a les mêmes droits et devoir ou devrait avoir…). Appeler les 1%, les oligarques pourquoi pas. Mais les 99% peuvent être à la fois des citoyens, des travailleurs, des employeurs, des écoliers, des professeurs, des hommes, des femmes, des scientifiques, des SDF, des étrangers, etc. Alors c’est plus simple de les appeler les 99%, ils se reconnaîtront (c’est ce qui compte).
« La dette n’est jamais remboursée complètement », c’est technique puisque sinon il n’y aurait plus d’argent en circulation. Mais là n’est pas la question, car ils le savent que leur dette ne peut être remboursée. Mais, cela leur permet de privatiser et d’acheter à vil prix toutes les richesses (matières premières ou patrimoine ou tout ce que vous voulez…) qui faisaient la fierté du pays,… jusqu’à l’air qu’on respire (l’eau c’est déjà fait).
Pour pouvoir organiser tout cela dans une démocratie (ou ce qui l’en reste), il ne peut y avoir que corruption. Mais une grosse partie du travail se fait déjà de manière tout à fait légale.
Je sais pas vous mais ce matin je ne me sens pas super, je viens de voir que ce malade d’Obama veut vraiment attaquer le Venezuela. J ai un gros coup de stress.
http://blogs.mediapart.fr/blog/pizzicalaluna/160315/defaite-d-obama-la-totalite-des-gouvernements-sud-americains-lui-demande-de-retirer-son-decret-co
Oui j’a vu, est ce que ça stoppera ces malades ? je l’espère.
Je rappelle qu’on peut tout à fait reprendre le contrôle de la création monétaire en créant des monnaies locales et complémentaires. Je l’ai même fait moi-même, et je vous invite à nous rejoindre (on est déjà près de 500) : Monnaie M
Monnaie M est libre, un dividende universel est attribué à chaque membre de façon équitable. C’est compatible avec la Théorie Relative de la Monnaie de Stéphane Laborde…
La nouvelle tour de la BCE a coûté 1,3 milliard d’euros.
Mercredi 18 mars 2015 :
A Francfort, la BCE claquemurée face à une foule d’activistes.
La BCE, qui travaille déjà dans ses nouveaux locaux depuis fin novembre, avait à l’origine prévu de faire les choses en grand pour fêter l’inauguration de la nouvelle tour. Histoire de marquer le coup, alors que la construction du bâtiment a mis huit ans et coûté 1,3 milliard d’euros, pour permettre à l’institution la plus puissante de la zone euro d’opérer dans ses propres locaux.
Mais les gardiens de l’euro ont dû revoir leur plan face à la détermination des manifestants à tout faire pour vouloir gâcher la fête. Résultat, une cérémonie réduite au strict minimum sera tenue en présence de Mario Draghi, le président de la BCE, l’ensemble des gouverneurs de banques centrales de l’Union Européenne, faisant office de représentants de leurs nations, également l’ancien président de la BCE, Jean-Claude Trichet, le maire de Francfort et le ministre de l’économie du Land de Hesse.
Seule une poignée de journalistes a été invitée à se joindre au pince-fesses : des grandes agences de presse et une équipe de la télévision locale. La plupart des autres journalistes doivent ainsi rester dehors.
lesechos.fr/monde/europe/0204232265682-ca-se-passe-en-europe-a-francfort-la-bce-claquemuree-face-a-une-foule-dactivistes-1103170.php
Chaque siècle a sa forteresse.
Chaque siècle a sa Bastille.
Le XVIIIe siècle a eu la forteresse de la Bastille, à Paris. Le 14 juillet 1789, la foule en colère a pris d’assaut la forteresse de la Bastille. Elle l’a détruite. Aujourd’hui, il n’en reste rien.
Le XXIe siècle aura la tour de la BCE, à Francfort. La foule en colère prendra d’assaut la tour de la BCE. Elle la détruira. Il n’en restera rien.
En direct devant la tour de la BCE :
https://youtu.be/P7gfyZ5we3w#t=12608
Je vous lâche ça en com’ pour ceux qui s’intéressent au vénézuela.
J’ai eu des nouvelles assez inquiétantes en provenance d’amis de ma mère qui vivent là bas… Ils sont « chavistes », à la base.
Il semble que la situation au Vénézuela commence à être difficile, très difficile. En effet les diverses tentatives de déstabilisation/coups d’état téléguidées par les USA avec l’appuis de l’opposition bourgeoise portent leurs fruits pervers. En effet Maduro se sentant la cible d’attaques incessantes, à raison, commence a commettre des erreurs. en particulier concernant la présence militaire au Vénézuela, il y a maintenant plusieurs base chinoises et la présence des russes ainsi qu’un renforcement des patrouilles nationales. Tout cela commence a mettre une sérieusement pression sur la population qui voit sa société progressivement se militariser à outrance. Même si Maduro est effectivement menacé la situation et les tentions avec les USA commence a peser lourdement sur le mental des population y compris de chavistes historiques qui se sentent oppressés par un régime de plus en plus policier. L’analyse que certains font est que les USA ne veulent pas vraiment attaquer mais plutôt harceler la population, pousser Maduro à la faute et ainsi lui faire perdre les prochaines élections au profit de l’opposition, la droite capitaliste donc… Très malheureusement il semble que cette stratégie commence a payer et que le soutien populaire dont bénéficiait Maduro au départ commence a faiblir sérieusement…Tout cela est bien triste.
‘on’ doit bien admettre que la démocratie doit se défendre, par la force si nécessaire.
Ce n’est certainement pas ‘confortable de se sentir « oppressés par un régime de plus en plus policier », mais ce n’est pas exactement de police qu’il est question, et en tout cas pas au sens européen du terme où les armées sont devenue des polices. Là ce serait plutôt des armées alliés nécessaires pour faire le poids face aux asu et indispensables pour ne pas avoir à se rendre au tyran.
c’est dramatique (pour le confort de l’ego) mais à un moment il faut avoir le courage de se battre !
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2015/03/maduro-maduro-le-venezuela-fait-face-a-une-tres-grave-menace-video.html
Je ne rentre pas dans le détail mais le terme « confort » est extrêmement mal choisi… en fait ce qui fait baisser l’adhésion à la présidence de Maduro (et de ce fait sa légitimité démocratique, et oui, c’est ça la démocratie… parce que eux ils en on un peu, contrairement a nous) c’est la multiplication des bavures (ça va avec la multiplication des patrouilles ça et ça atout a voir avec la police)…la dernière en date c’est un gamin de 14 ans abattu devant tout le monde par un abruti membre de la police nationale bolivarienne…oui ça pique pas mal…Bien sur (c’est ce que les propagandistes de droite ne diront pas) cette gâchette facile a été immédiatement envoyée en prison… Mais ce genre d’incidents et la peur des USA, l’état d’urgence (lors du discours que tu mets en lien et que j’ai bien entendu déjà vu, c’est ce qu’il fait voter cad ses pleins pouvoirs, on comprend pourquoi, mais du coup la « démocratie » en prend pour son grade) ça plait moyennement a une frange de la population y compris chaviste a la base qui se demande combien de temps ça va durer…
Ce que j’ai posté n’est pas mon avis, ni la vérité absolue ou je ne sais quoi, c’est le sentiment de personnes qui jusque la défendaient le chavisme… et ils le défendent toujours…et qui accessoirement vivent là bas, ce qui n’est pas notre cas, prend le pour ce que c’est et comprend bien que je suis un type qui a chialé comme une madeleine quand Chavez est mort…et qui espère que Maduro vas faire ce qu’il faut pour améliorer la situation et ne pas perdre les prochaines élections face aux capitalistes.
Dur de crier « pas touche au Venezuela » quand on voit comme les gens de chez nous ont tout laissé tombé dans leur propre pays… D’ailleurs, s’il y a bien une différence entre les gens de là-bas et ceux d’ici, disons en moyenne, c’est sans doute que, là-bas, les gens y croient encore.
Enfin, je viens de reprendre contact avec un copain d’un ancien colloc’, qui vit à Caracas, qui a fait sa thèse en France et dont la femme est française. J’espère pouvoir Skyper un peu la semaine prochaine pour prendre des nouvelles.
J’ai eu le plaisir de passer 10 jours dans ce pays si plein de vie – purée, seulement 10 jours… et dire que j’avais plein de temps, une année de chômedu, mais que j’ai tenu à rentrer à temps pour une manif contre l’OMC à Genève. Quel con. Ce serait à refaire…
Ce qu’a écrit Nlescan me paraît plein de bon sens. Je précise simplement quelques trucs qui me viennent à l’esprit.
Au Venezuela, personne n’irait imaginer que la corruption de la police remonte à Chavez. Ce serait ridicule. Et pour la même raison, mettre une bavure policière sur le dos de Maduro est le genre de propagande qui ne vaut vraiment que pour l’étranger (ce qui n’est pas pour autant sans problème).
Même chose pour la « violence urbaine ». Au passage, l’occidental serait peut-être surpris de constater que, dans la capitale de ce pays équatorial, les gens sont d’une incroyable discipline, pas franchement du genre « sang chaud méditerranéen », quand ils font la queue dans le métro, ou pour aller voir un concert (souvent gratuit).
Quant à leur rapports aux gringos, il suffit déjà de constater qu’à part une infime proportion de friqués, personne ne baragouine l’angliche au Venezuela – un peu comme avec la monnaie (contrôle des changes oblige), c’est tant pis pour le touriste global mais ça fait bien plaisir de voir ça (en tout cas ça me fait plaisir). Que l’empire tente des coups d’État, logique, mais avec quoi pour suivre ? Même pour la stratégie des chiens de combat, encore faut-il un minimum d’opposition crédible. En tous cas, je vois mal ce décret lui-même affaiblir le régime venezuelien en place.
Les choses évoluent sans doute pas mal, mais il y a encore peu d’années, il me semble, l’opposition anti-chaviste organisée – ou plutôt, devrait-on peut-être dire, l’opposition à la nouvelle constitution – était complètement à poil face au soutien populaire, bien réel, massif et pas trop passéiste, au régime. Sûr que ça restait en bonne partie un vaste bordel dans ce qu’il est convenu d’appeler l’appareil d’État (la révolution ne se fait pas en quelques années, sauf à se faire par la force, pour le coup). Mais c’est une autre affaire. On ne pérennise sans doute pas aisément un coup d’État contre un régime qui est à ce point soutenu par le peuple.
Maintenant, oui, ça tiendra combien de temps ? Déjà, je dois avouer que je n’en donnais pas long après l’assassinat de Chavez, alors j’ai repris un peu d’optimisme… Mais c’est dur de suivre, il y a si peu de relations entre nos pays.
Bref, j’espère au moins pouvoir transmettre bientôt quelques nouvelles.
Je suggère à Maduro de dire cette vérité dont vous parlez dans les médias.
En plus de TOUS les pays de l’Amérique Latine et de la Russie qui ont déclaré leur soutien à Maduro pour l’aider contre les désirs de guerre des USA, voici Cuba qui les rejoint :
http://fr.sputniknews.com/international/20150318/1015230936.html#ixzz3Uk48LEYC
C’est Maduro, avec un O, si tu met un A ça féminise le nom et ça sonne comme une plaisanterie sexiste, je comprend bien que ce n’est pas volontaire mais je te le signale.
En fait c’est l’UNASUR (l’équivalent de l’UE mais pour l’Amérique latine a la différence que les états restent souverains contrairement a chez nous) qui a émis un communiqué qui repousse la résolution d’Obama qui prétend que le Venezuela est une menace pour les Etats Unis et qui les enjoint à renouer le dialogue en vue d’une sortie de crise. De la même façon l’ALBA (aliance bolivarienne qui comprend le Vénézuela, l’Equateur, Cuba, la Bolivie, entre autres) a émis un communiqué qui demande aux Etats Unis de ne pas employer de mesures coercitives à l’encontre du Venezuela.
Autrs éléments notables : Fidel a écrit un courrier officiel de soutien a Maduro et Maduro a écrit un courrier officiel à l’attention du peuple étatsunien que voici :
LETTRE AU PEUPLE DES ÉTATS-UNIS :
LE VENEZUELA N’EST PAS UNE MENACE
Nous sommes le peuple de Simon Bolivar, partisan de la paix et du respect envers toutes les Nations du monde.
Liberté et Indépendance
Cela fait plus de deux siècles, nos parents ont fondé une République sur la base selon laquelle toutes les personnes sont libres et égales devant la Loi.
Notre Nation a consenti aux plus grands sacrifices pour garantir aux peuples sud-américains le droit de choisir leurs dirigeants et d’appliquer ses propres lois aujourd’hui. Pour cette raison, nous rappelons toujours l’héritage historique notre père : Simón Bolívar ; un homme qui a consacré sa vie à ce que nous héritions d’une Patrie de la Justice et d’égalité.
Nous croyons en la Paix, la Souveraineté Nationale et la Loi Internationale
Nous sommes un peuple pacifique. Pendant deux siècles d’indépendance, jamais nous n’avons attaqué une autre nation. Nous sommes un peuple qui vit dans une région de paix, dépourvu d’armes de destruction massive et avec la liberté de pratiquer toutes les religions. Nous préconisons le respect de la Loi Internationale et la souveraineté de tous les peuples du monde.
Nous sommes une société ouverte
Nous sommes un peuple travailleur, qui prend soin de sa famille et professe la liberté de culte. Parmi nous résident des immigrants de partout dans le monde qui sont respectés dans leur diversité. Notre presse est libre et nous sommes de fervents utilisateurs des réseaux sociaux sur internet.
Nous sommes amis du peuple des États-Unis d’Amérique :
L’histoire de nos peuples a été en harmonie depuis le début de nos luttes pour conquérir la liberté. Francisco de Miranda, héro vénézuélien, avait partagé avec George Washington et Thomas Jefferson, durant les premières années de la nation américaine naissante les idéaux de Justice et de liberté, qui ont été les concepts fondamentaux dans nos luttes pour l’indépendance. Nous partageons l’idée selon laquelle la liberté et l’indépendance sont des éléments fondamentaux pour le développement de nos Nations.
Les relations entre nos peuples toujours ont été de paix et de respect. Historiquement, nous avons partagé des relations commerciales dans des secteurs stratégiques. Le Venezuela a été un fournisseur fiable et responsable d’énergie pour le peuple américain. Depuis 2005, le Venezuela a fourni « heating oil » subventionné, à des communautés à faible revenu aux États-Unis, par le biais de notre entreprise CITGO. Cette contribution a aidé des dizaines de milliers de citoyens américains à survivre dans des conditions difficiles, en leur apportant l’appui essentiel et le soutien en cas de besoin et a montré comment la solidarité peut construire des alliances puissantes au-delà des frontières.
Cependant, chose incroyable, le gouvernement des États-Unis déclare notre pays comme une menace pour la sécurité nationale et de la politique étrangère des États-Unis
Dans un acte disproportionné, l’Administration Obama a pris des mesures d’urgence parce qu’a son avis le Venezuela est une menace à la sécurité nationale. (Décret, 09/15/2015). Ces actions unilatérales et agressives menées par le Gouvernement des États-Unis contre notre pays sont non seulement sans fondement et en violation des principes fondamentaux de la souveraineté et l’autodétermination des peuples en droit international, mais ils ont également été rejetés à l’unanimité par les 33 pays de la Communauté des Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes (CELAC) et des douze États membres de l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR). Dans une déclaration faite le 14 mars 2015, l’UNASUR a réitéré son ferme rejet de ces mesures coercitives qui ne contribuent pas à la paix, la stabilité et la démocratie dans notre région et a exigé que le président Obama abroge le décret contre le Venezuela.
Nous rejetons l’unilatéralisme et l’extraterritorialité
Le Président des États-Unis, sans obtenir l’autorisation d’intervenir dans nos affaires intérieures, de forme unilatérale, a entamé une série de sanctions à l’encontre des fonctionnaires Vénézuéliens et a ouvert la voie pour continuer avec ce type de sanctions, interférant dans notre ordre constitutionnel et de notre système de justice.
Nous plaidons pour un monde multipolaire
Nous croyons que le monde devrait être régi par les règles du Droit International. Sans les interventions des autres pays dans les affaires intérieures d’autrui. Avec la conviction que les relations de respect mutuel entre les Nations sont le l’unique moyen de consolider la paix et la coexistence, ainsi que la consolidation d’un monde plus juste.
Nous glorifions nos libertés et nous maintiendrons nos droits.
Jamais auparavant dans l’histoire de nos Nations un président des Etats-Unis a essayé de gouverner par décret les Vénézuéliens. C’est un ordre tyrannique et impérial qui nous pousse aux plus sombres des relations des Etats-Unis avec l’Amérique latine et les Caraïbes.
Pour notre longue amitié, nous alertons nos frères américains, épris de Justice et de Liberté, sur l’agression illégale que leur gouvernement est en train de commettre en leur nom. Nous ne permettrons pas que notre amitié avec le peuple des États-Unis finisse perturbée par cette décision absurde et sans fondement prise pour le Président Obama.
Nous exigeons :
1 – Que cessent les actions hostiles du Gouvernement américain contre le peuple et la démocratie au Venezuela.
2 – Que soit abrogé le décret qui déclare Venezuela comme une menace, comme l’a demandé l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR).
3- Que soient suspendues les sanctions calomnieuses contre d’honorables fonctionnaires Vénézuéliens qui n’ont fait que d’obéir à notre Constitution et nos lois.
Notre souveraineté est sacrée
La devise des pères fondateurs des Etats-Unis se répète aujourd’hui avec la même dignité pour le peuple de Simón Bolívar. Au nom de notre amour commun pour l’indépendance nationale, nous espérons que le Gouvernement du Président Obama réfléchira et rectifiera cet impair.
Nous sommes convaincus que la défense de notre liberté est un droit auquel nous ne renoncerons jamais, car c’est là où se trouve également l’avenir de l’humanité. Comme le disait fort bien Simón Bolívar : « la liberté du nouveau monde est l’espoir de l’univers « .
« Le Venezuela n’est pas une menace, c’est un espoir. »
« L’indépendance ou rien ».
Simón Bolívar
Grèce : ce que révèle le refus de Bruxelles de traiter l’urgence humanitaire
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ce-que-revele-le-refus-de-bruxelles-de-traiter-l-urgence-humanitaire-461789.html
Ce qui se passe entre le gouvernement grec et les autres gouvernements européens montre bien le fonctionnement de l’UE. On voit bien que les histoires de traités et de règles européennes y sont secondaires. Ce sont des règles établies entre gouvernements, qu’ils peuvent faire et défaire à volonté.
Même s’ils ont définit un cadre dans les traités pour les renégociations de ces règles, ils peuvent décider de changer ces règles dans un nouveau cadre de négociation. Aussi voit-on de manière flagrante que ce sont bien les gouvernements qui dirigent cette UE et que ce sont ces gouvernements qui cherchent bel et bien à mettre à genou le gouvernement grec.
Notre presse a fait croire à une capitulation de Tsipras dès le premier, prouvant la difficulté pour nous d’être bien informés sur ce qu’il se passe réellement, étant quasiment totalement dépendants des informations ( et malheureusement ici désinformations ) que ces gens nous rapportent.
Alors que le gouvernement grec lance d’un côté un audit de sa dette publique et vote un projet de loi pour lutter contre la pauvreté, comme le dit Godin ces gouvernements dévoilent leur jeu et montrent bien qu’ils ne sont pas prêts à laisser Tsipras mener d’autres politiques que celles qu’ils ont décidé, et j’espère que les grecs vont montrer qu’ils ne pourront pas les en empêcher.
Sandy,
Vous faites incidemment l’apologie de la désobéissance sexy que propose Mélenchon, mais êtes vous capable de nous dire en quoi la réponse apportée par les dirigeants européens aux revendications grecques sont en contradiction avec tel ou tel article des traités européens ?
Il me semble que le premier assaut de la Grèce s’est précisément heurté au mur de la réglementation européenne et qu’il en sera de même dans trois ou quatre mois, après écoulement du délai convenu…
Qu’est-ce qui vous permet de penser qu’il en sera autrement ?
Si la Grèce désobéit aux traités, elle sera sanctionnée, voilà tout!…
En Grèce, seul l’EPAM l’a compris et veut sortir de l’UE par l’article 50 plutôt que de rêvasser pendant des lustres à l’impensable réussite d’un quelconque chantage déguisé en excitante mais vaine désobéissance…
« Si la Grèce désobéit aux traités,elle sera sanctionnée,voilà tout!… » »> Ce qui lui permettra de faire défaut légitimement (crise de liquidité imposée).
Les créanciers n’ont pas intérêt à pousser le bouchon trop loin, ils ont plus à perdre qu’à gagner.
L’argument des sanctions n’est pas un argument sûr.
Les dominants craigenent la volonté générale et n’ont pas intérêt à la faire naître.
et puis dans les négociations, il n’y a pas que les sous .….….
Votre lien,c’est juste une photo ou ça bugue ?
C’est un porte-avion russe ?…,on dirait des Sukoï,sur le pont…
les seules cales de radoub dont dispose la Russie en méditerranée sont en Syrie …
Tsipras a avancé sa rencontre avec Poutine d’un mois.
Ana,
Les banques se foutent éperdument que la Grèce les rembourse d’un argent qu’elles ont créé ex nihilo …Ce que les Grecs remboursent ou ont déjà remboursé est déjà pour elles du bénéfice net…
Au pire,ils pousseront la Grèce vers la sortie en l’accablant pour dissuader ceux des 28 qui caresseraient cette idée…Ce pays n’est pas assez puissant pour que sa sortie fasse éclater l’UE,…même si un risque subsiste…
En dehors d’une sortie légale par l’article 50,que se soit le programme de Syriza, de Mélenchon et même de celui du FN qui propose un chantage à la renégociation des traités en posant l’article 50 comme une menace de sortie ( programme officiel de 2012 ) , non seulement rien n’est sûr, mais il est certain que le temps perdu pour des négociations infructueuses ( unanimité requise des 28 pour toute modification des traités…) se rajoute au temps légal requis de deux années maximum pour sortir par la voie légale…
L’immense avantage de l’article 50, c’est qu’il n’y a aucune justification à donner à quiconque pour l’utiliser.Les 27 seraient mis devant le fait accompli et n’auraient aucun intérêt à empoisonner leurs relations avec un état sortant durant les négociations de sortie…
Dans le cas inverse,un état aurait alors toute légitimité pour abandonner la procédure légale…Quel pays aurait intérêt à acculer un état sortant vers cette extrémité ?
PS : J’en profite pour vous signaler qu’aucune précision concernant l’application du RIP n’a été portée à ma connaissance par l’UPR, qui le propose toujours dans son programme…Mais à la vue de la révolution de droite qui se lève,qu’elle importance ?…On en reparlera avec les généraux qui viendront assurer la transition !
Notez bien que ce n’est malheureusement pas le pire qui pourrait nous arriver…
🙂 je savais bien que l’article 50 allait venir 🙂
Oui,comme une évidence qui se révèle peu à peu à chacun et trop souvent en désespoir de causes, auxquelles je peux comprendre que certains s’accrochent encore…
…Et il reviendra aussi longtemps que les 28 ne se seront pas mis d’accord pour le supprimer ou qu’un évènement n’emporte l’UE avec ses maîtres,ses adeptes et ses incompétents…^^
Face à la crise financière ils ont créé de nouveaux traités comme le MES, ils ont fait faire à la BCE des actions ( comme le QE dernièrement ) qui ne sont pas prévues dans la traité, et notamment concernant la Grèce le rachat massif de titres grecs via l’intermédiaire des marchés financiers, les soit disantes « aides » des états et permettant ainsi le transfert des dettes privées vers des institutions publiques et les états. Pratiques qui serviront ensuite à la BCE il y a qqs jours de couper le robinet pour faire pression sur le gouvernement grec, acte politique totalement contraire aux status de la BCE.
Il y a évidemment la mise en place de la Troïka et de leur tutelle sur la Grèce depuis 2010 qui là encore n’était pas prévue dans les traités et contraire à tous les principes qui fondent l’UE. La commission par exemple se retrouvant dans un double rôle qui dépasse complètement les attributions que lui donnent les traités et en conflit d’intérêt, violant son principe d’indépendance vis à vis des gouvernements.
Et enfin, et c’est le plus flagrant, le fait que des états comme l’Allemagne et la France puissent violer les fameuses règles du pacte de stabilité lorsqu’elles affichent des déficits et des taux d’endettement supérieurs aux limites indiquées, prouvant la souplesse de la commission et des traités lorsqu’ils s’agit des plus forts, et quand ‘un autre côté, ils sont sans concession et intransigeants sur le respect de ces règles vis à vis de pays comme la Grèce, montrant un changement de comportement vis à vis des plus faibles. Faibles contre les puissants, et forts contre les faibles.
Cette liste n’a rien d’exhaustive évidemment tellement les traités ont été violés, contournés et étirés à volonté quand cela les arrangeait depuis qu’ils ont été mis en place.
Sans rappeler les pays qui ont obtenu dans certains de domaines des dérogations et des règles spécifiques, comme le Royaume-Uni comme conditions de leur adhésion à l’UE.
Ce que je veux mettre en lumière, c’est que tout ce qui se passe n’a rien avoir avec le juridique, mais bien avec le rapport de force politique et idéologique entre les gouvernements.
Ce que l’on voit apparaître c’est bien que l’UE est une entité intergouvernementale, que derrière ses décisions ce sont bien les décisions de nos gouvernements.
Syriza a bien montré que non seulement il était possible de mettre en place un gouvernement de gauche radicale et donc anti austérité par l’élection, j’espère que Podemos va le confirmer en Espagne.
Mais en plus, Tsipras et son gouvernement sont en train de faire apparaître qui sont les vrais acteurs et décideurs en Europe.
Qui avait entendu parlé du ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/18/grece-le-ministre-des-finances-allemand-estime-que-le-temps-est-compte-pour-athenes_4596302_3234.html
Ou du président de l’eurogroupe : http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-apprenti-sorcier-jeroen-dijsselbloem-462167.html
Des personnes qui jusqu’à présent agissaient dans l’ombre et l’opacité la plus totale.
N’est-il pas évident que plusieurs gouvernements comme celui de Tsipras, appuyés par les citoyens, pourraient renverser ce rapport de force ?
Là où il y a encore quelques mois, beaucoup croyaient non seulement qu’il était impossible de gagner des élections, et que l’UE était dirigée par la commission et des technocrates obscures ?
On voit désormais que cette commission et ces technocrates sont bien mandatés par les gouvernements, et que ce sont bien les gouvernements qui dirigent, notamment à travers ce fameux eurogroupe et par l’intermédiaire de ces ministres des finances.
Dominique Strauss-Khan, Nicolas Sarkozy, Christine lagarde, Thierry Breton, Pierre Moscovici ( disciple de DSK ), Michel Sapin, Michel Barnier, voilà qqs personnes qui sont passées par le ministère des finances ou par la commission européenne.
Lagarde se retrouvant actuellement à la tête du FMI, succédant à DSK.
Je suis bien d’accord avec vous,Sandy,…des tas de choses ont été créés pour faire face à la crise…Mais la crise de quoi ?…,de la Grèce ?…,de la démocratie ?…,du chômage ?…
Non !… Tout ce que fait l’UE est uniquement motivé par la survie de l’institution.
Vous parlez des QE qui n’étaient pas prévus par les traités…
Cela profite-t’il à nos exportations, alors que nous ne produisons plus rien et qu’une bonne partie de notre PIB est réalisé dans la zone euro?…,à l’investissement, alors que l’horizon est bouché est que les capitaux sont libres d’aller gonfler les bulles spéculatives dans le monde entier grâce à la libre circulation prévue par nos traités ?…
Non !
Non seulement l’euro à perdu 30% en peu de temps,mais on n’en profite même pas, comme pourrait le faire n’importe quel pays souverain*.Où avez-vous vu qu’une dévaluation pouvait miraculeusement profiter à 28 pays voisins au même moment, alors qu’ils ont des priorités économiques différentes ?
C’est tout simplement absurde !
*-quand je pense que les Euro-benêts agitent l’épouvantail de la dévaluation du Franc si nous sortions de l’UE,alors qu’il n’y aurait aucune raison qu’elle dépasse les 15 à 25%…!
Sandy,
« N’est-il pas évident que plusieurs gouvernements comme celui de Tsipras, appuyés par les citoyens, pourraient renverser ce rapport de force ? »
Ce rapport de force,comme vous l’appelez,est précisément la raison d’être de l’UE.
Si par miracle, un où plusieurs gouvernements de pays importants parmi les 28 voulaient exercer la même pression que les Grecs sur l’UE,elle exploserait assez rapidement car en se réformant,elle perdrait sa raison d’être.Et c’est précisément pour cela que l’UPR préfère en sortir légalement…,ce qui signifierait également l’explosion de l’UE mais qui nous ferait gagner un temps précieux…
Dites-nous plutôt ce que vous conserveriez de la réglementation et des institutions européennes si vous pouviez changer ce qui vous semble nuisible…Ça irait plus vite !
Spéculation, évasion fiscale, bonus des traders : observez en direct la démesure des banques et marchés financiers
par Agnès Rousseaux
http://www.bastamag.net/Speculation-evasion-fiscale-bonus-des-traders-observez-en-direct-la-demesure
Sept ans après la crise financière de 2008, rien n’a vraiment changé : spéculation effrénée, création de produits financiers toxiques, évasion fiscale, rémunérations des banquiers… Nous voici revenus aux mêmes niveaux qu’avant la crise, voire au-delà. Les chiffres font peur. Nous vous invitons à une plongée au cœur de cette finance folle, pour en percevoir, minute par minute, la démesure. Pour comprendre les dérives de cette folie spéculative. Et l’urgence de reprendre le contrôle sur ce système financier dérégulé.
« Les produits dérivés sont une arme de destruction massive », affirmait le milliardaire américain Warren Buffett il y a dix ans. Les produits dérivés, ce sont ces produits financiers à l’origine de la crise financière de 2008. Sept ans plus tard, malgré les grandes promesses de régulation, la spéculation sur les produits dérivés est reparti de plus belle ! Une spéculation totalement déconnectée de l’économie réelle. Qui paiera lorsque ce fragile château de cartes vacillera de nouveau ? Regarder en direct défiler les chiffres de ce casino démesuré donne le tournis :
138 462 894 921 233 euros
15 120 487 911 644 euros
Vous avez sous les yeux le montant des produits dérivés échangés de gré-à-gré – ou Over the Counter (OTC) – c’est-à-dire entre deux acteurs économiques ou financiers, sans passer par des places de marché organisées comme les bourses, échappant ainsi à la surveillance des autorités [1]. En 2014, ce montant dépasse le niveau atteint en 2008 : 652 000 milliards d’euros [2]. Soit 10 fois le PIB mondial ! 652 000 milliards d’euros représente le « montant notionnel » de ces produits dérivés. C’est-à-dire le capital théorique sur lequel portent les contrats (qui sont au départ des contrats d’assurance, de « couverture »), le capital sur lequel ils sont adossés.
Ce montant n’est pas équivalent au risque pris : pour un dérivé sur le taux de change d’une monnaie, le risque ne représente que quelques pourcentages de possible variation du cours. Mais pour un dérivé sur un crédit immobilier, le risque est de 100% de ce montant notionnel si l’emprunteur est dans l’incapacité totale de rembourser sa dette. Sur une matière première, le risque est important, les cours du pétrole ou du blé par exemple étant plutôt volatiles. Quand tout va bien, les montants se compensent. Mais vu le niveau de ces produits dérivés, même une faible perte peut avoir des conséquences dramatiques ! Surtout, l’essentiel des transactions sur dérivés (93 %) se fait entre acteurs financiers, bien loin de l’économie réelle. Ils sont devenus des instruments de spéculation. Rappelons que le montant notionnel des produits dérivés de BNP Paribas s’élève à 48 000 milliards d’euros. 23 fois le PIB de la France !
Outre la menace qu’elle fait peser sur la stabilité du système économique mondial, la spéculation peut avoir des conséquences désastreuses. En particulier lorsqu’elle fausse le prix réel des matières premières agricoles, comme le prix du blé, du maïs et du soja qui vont déterminer celui des aliments que nous achetons. « Les activités des fonds indiciels ont joué un rôle clé dans la flambée des prix alimentaires en 2008 », explique la Banque mondiale, après que des émeutes de la faim aient secoué plusieurs pays d’Afrique et d’Asie. La tonne de blé passe alors de 100 à 300 euros. En 2011, les fonds spéculatifs indexés sur les matières premières agricoles, énergétiques et minières pèsent 600 milliards de dollars. Et, à l’exception du Crédit agricole, les grandes banques françaises y participent (lire ici).
Évasion fiscale : un manque à gagner colossal pour les États
14 865 648 228 euros
16 097 373 367 euros
Autre dossier noir de la finance : l’évasion fiscale. Elle serait impossible sans la complicité des banques, qui ferment les yeux ou incitent ouvertement leurs clients à « optimiser » leur patrimoine en transférant leur argent sur des comptes à l’étranger. Le manque à gagner pour l’État français est évalué entre 60 à 80 milliards d’euros par an, selon les derniers rapports parlementaires [3]. Soit l’équivalent de ce qui est collecté avec l’impôt sur le revenu [4]. Un euro sur 5 échappe ainsi à l’impôt en France !
Les scandales se succèdent : la banque HSBC a été mise en examen en 2014 pour démarchage bancaire illicite et blanchiment de fraude fiscale. En 2013, l’Autorité de contrôle prudentiel a infligé à UBS France une amende de 10 millions d’euros, pour « laxisme » dans le contrôle de pratiques commerciales susceptibles de relever du blanchiment de fraude fiscale. Les banques ne semblent pas pressées de mettre un frein à l’industrie de l’évasion fiscale.
Un quart du chiffre d’affaires international des grandes banques françaises est toujours réalisé dans les paradis fiscaux [5]. Grâce à la Loi bancaire de 2013, qui introduit un peu de transparence, on sait que BNP compte 170 filiales dans les paradis fiscaux, devant la Société générale (139 filiales) et le Crédit agricole (134 filiales) [6].
Un coût environnemental gigantesque
Tout ne se mesure pas en euros. Le coût des banques, ce sont aussi les impacts environnementaux de leurs investissements. Et les banques françaises ne sont pas toujours les plus avisées. Depuis la signature du protocole de Kyoto en 2005, le secteur bancaire a investi 165 milliards d’euros dans des projets d’extraction de charbon, alors même que le dérèglement climatique s’aggrave. Ces financements ont augmenté de 397 % en dix ans ! Parmi les 20 plus gros investisseurs, derrière les banques chinoises, états-uniennes ou britanniques, on retrouve deux champions nationaux : Crédit agricole et BNP. Cette dernière investit dix fois plus dans les énergies fossiles que dans les énergies renouvelables. Pour la transition énergique, on repassera ! Les projets dans lesquels BNP investit émettent 1360 millions de tonnes de CO2 par an [7]. Soit quatre fois les émissions de CO2 de la France !
288 818 308 tonnes de CO2
222 984 723 tonnes de CO2
73 691 142 tonnes de CO2
Rémunérations des banquiers : le jack-pot pour quelques uns
Paradoxe du capitalisme : si les impacts négatifs de ces activités augmentent, les profits des banques également. Mais les dizaines de milliers de salariés des agences bancaires n’en profiteront pas, contrairement à quelques privilégiés qui travaillent pour la banque de marché, à des postes où ils bénéficient de faramineux bonus. Malgré la crise, ces bonus ont fortement augmenté : il y a vingt ans, la Société générale distribuait 21 millions d’euros de bonus, à 1400 salariés. Soit un bonus moyen de 15 000 euros. Rien à voir avec la situation actuelle : 467 millions d’euros de bonus sont distribués par la banque, à 2800 salariés. Soit un chèque de 162 000 euros en moyenne par salarié [8] ! Une petite prime de fin d’année équivalente à ce que gagne un salarié au Smic en 10 ans. Vous avez dit inégalités ?
509 679 368 euros
30 818 018 euros
Au sommet de la pyramide, les PDG des banques françaises les mieux payés touchent tous les ans l’équivalent de 200 années de Smic. Sans compter les retraites chapeau et autres parachutes dorés. Grâce à ces niveaux inégalés de rémunérations, le secteur de la finance a pris une place prépondérante parmi les hauts revenus. Mieux vaut être trader ou banquier que de créer son entreprise… En quinze ans, les revenus des 0,1% les plus riches ont augmenté de 32 % – tandis que 90% de la population se contentait d’une hausse moyenne de 5%. Et en trois décennies, dans ce club des 0,1% de privilégiés, la proportion de banquiers est passé de 5% à 25% [9].
Le lobby bancaire investit des millions pour que rien ne change
Pourquoi les responsables politiques, malgré leurs promesses de régulation, ont-ils accepté les uns après les autres de maintenir de ce système dangereux et coûteux pour la société, qui socialise les pertes et privatise les profits ? Si rien ne change – ou si peu –, c’est que les banques ont su se montrer convaincantes. Il faut dire que le lobby bancaire est un véritable rouleau compresseur. Ses moyens sont impressionnants : le secteur financier européen emploie au moins 1700 lobbyistes, d’après les estimations de l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO). Un chiffre à comparer aux 400 fonctionnaires chargés de la régulation des marchés financiers au sein de la Commission européenne. Soit quatre lobbyistes pour un fonctionnaire ! Selon CEO, le lobby bancaire dépense chaque année 120 millions d’euros pour influencer les politiques européennes [10].
25 483 968 euros
849 466 euros
Le coût faramineux de la crise et du sauvetage des banques
Ce ne sont là que quelques uns des coûts que font peser les banques sur la société. Nous aurions pu parler des emprunts toxiques, ces produits financiers concoctés par les banques pour accroître leurs profits et qui plombent les finances de collectivités locales et d’hôpitaux, dont les dettes ont littéralement explosées. Nous aurions pu évoquer la forte baisse du taux d’imposition des banques depuis 20 ans. Ou encore les milliards d’euros accordés aux banques par la Banque centrale européenne, à des taux d’intérêts très bas, pendant que celles-ci spéculaient sur les dettes souveraines des pays du sud de l’Europe. Ou bien encore la subvention implicite de 48 milliards d’euros chaque année pour les grandes banques françaises – BNP-Paribas, Crédit agricole, Société générale et Banque populaire-Caisse d’épargne –, du fait de la garantie de l’État qui leur permet de bénéficier sur les marchés financiers de taux d’intérêts plus bas [11]. C’est presque l’équivalent de l’impôt sur les sociétés perçu chaque année en France [12] !
10 193 587 356 euros
11 850 045 302 euros
Nous aurions pu mentionner aussi le coût des scandales, arnaques et manipulations (lire notre article Évasion fiscale, fraudes et manipulations : découvrez le casier judiciaire de votre banque).
Les dirigeants bancaires affirment également que la crise de 2008 n’a rien coûté aux contribuables français. À croire que le nuage de produits financiers toxiques qui a contaminé la planète en 2008 se serait arrêté aux frontières du pays ! L’Union européenne a pourtant dû mobiliser 4500 milliards d’euros pour éviter l’écroulement du système financier. Un chèque en blanc aux banques, d’un montant équivalent à 37 % du PIB européen [13] ! Le sauvetage des banques françaises a coûté 25 milliards d’euros, au minimum. A lui seul, le sauvetage de la banque franco-belge Dexia a plombé les finances publiques de 6,6 milliards d’euros, selon la Cour des comptes [14].
Sans compter les coûts indirects, exorbitants, de la crise financière. Car comme un virus toxique, la crise bancaire s’est propagée aux finances publiques et à l’économie réelle. Dans la zone euro, le taux de chômage est passé de 7,3% avant la crise, à 11% en 2012. Soit huit millions chômeurs en plus ! Quant à la dette publique française, elle fait un bond gigantesque, passant de 60% du PIB en 2006 à plus de 93% en 2013. Les banques françaises rejettent toute responsabilité. Évaluer ces coûts, les rendre visibles est une nécessité. Pour que spéculation et investissements hasardeux ne se fassent plus avec notre argent. Pour que les banques retrouvent leur fonction d’utilité sociale. Et la finance sa juste place.
@AgnèsRousseaux
Compteurs : Mathieu Lapprand
Photo : CC David Trawin
À lire, pour aller plus loin : Le livre noir des banques, co-écrit par Basta ! et Attac, Ed. Les liens qui libèrent, 372 pages. Disponible en librairie ou à commander en ligne sur cette page.
Source : Basta !
http://www.bastamag.net/Speculation-evasion-fiscale-bonus-des-traders-observez-en-direct-la-demesure
(Étude de cas : dépendance)
les dépendances sont généralement considérées comme étant des problèmes liés à la drogue, mais avec le recul, je définirais l’addiction comme tout comportement associé à l’envi, à un soulagement temporaire et a des conséquences négatifs à long terme accompagné d’une perte de contrôle de telle sorte que la personne souhaite arrêter promet de le faire, mais ne peut s’y tenir. Lorsque vous comprenez cela, vous constatez qu’il existe d’autres dépendances que celles liées aux drogues. Il y a la dépendance au travail, au shopping, à Internet, aux jeux vidéo… il y a la dépendance au pouvoir. Les gens qui ont du pouvoir, mais qui en veulent toujours plus ; rien n’est jamais suffisant pour eux. L’acquisition : les entreprises qui doivent posséder toujours plus. La dépendance au pétrole ou, tout du moins, à la richesse et aux produits rendus accessibles par le pétrole. Regardez les conséquences négatives sur l’environnement. Nous détruisons cette même terre sur laquelle nous vivons au nom de cette dépendance. Malgré tout, ces dépendances sont bien plus dévastatrices de par leur conséquences sociales que les comportements cocaïnomanes ou héroïnomanes des patients que je traite. Néanmoins, ils sont récompensés et considérés comme respectables. Le cadre d’une entreprise de tabac qui enregistre un bénéfice plus élevé obtiendra une récompense bien plus grande. Il ne fera face à aucune conséquence négative, judiciaire ou autre. En réalité, il est un membre respecté du conseil d’administration de plusieurs autres sociétés. Pourtant, les maladies liées à la fumée du tabac tuent 5,5 millions de personnes à travers le monde chaque année. Aux États-Unis elles tuent 400 000 personnes par an. Et à quoi ces gens sont-ils dépendants ? Au profit. Ils sont dépendants à un tel point qu’ils sont en réalité dans le déni à propos de l’impact de leur activité. Le déni est typique, de la part des toxicomanes. Et c’est une dépendance respectable que d’être dépendant du profit, peu importe ce qu’il en coûte. En conséquence, les notions d’acceptabilité et de respectabilité sont hautement arbitraires dans notre société. Il semblerait que plus le mal est grand, plus la dépendance est respectable.
Docteur Gabor MATE
La dépendance à un seul système économique qu’on nous propose et qui ne fonctionne que par l’endettement, l’asservissement des peuples. Nous avons le droit de goûter aux joies de la société de consommation sous la seule condition de participer à ce système, sous la seule condition de s’endetter ou d’endetter nos voisins ou nos enfants ou les enfants de nos enfants…
Tout cela, pour le compte d’un petit groupe non dépendant de l’endettement, ceux qui créent la monnaie.
Cette dépendance, en psychologie, on la représente par le triangle dramatique : « victime-persécuteur-sauveur ». Le sauveur pour se rendre utile, persécute la victime. Il crée le problème et apporte la solution (éphémère pour que le besoin persiste).
On peut l’appliquer dans d’autres domaines comme la médecine. On crée des maladies et on a les médicaments qui les soignent. Mais comme la solution doit être éphémère, ils soignent mais ne guérissent pas (si possible).
Pour que le problème persiste, il faut s’attaquer uniquement aux conséquences de celui-ci, mais pas aux causes (ni à la cause des cause).
La BCE vient de prêter 97,8 milliards d’euros aux banques privées européennes. Taux d’intérêt : 0,05 % !
En clair : les banques privées empruntent 97,8 milliards d’euros à 0,05 %, et ensuite elles prêtent de l’argent aux ménages en leur faisant payer un intérêt de 2,8 % !
Pour les banques privées, l’argent est gratuit !
Lisez bien la dernière phrase de l’article :
« Aucune autre sanction n’est toutefois prévue, pas plus qu’un contrôle de l’usage réel de ces fonds. »
Conclusion : les banques privées empruntent de l’argent à 0 %, et ensuite elles font ce qu’elles veulent avec cet argent !
Le système actuel est un système de banquiers, fait par les banquiers, pour les banquiers, et destiné à enrichir les banquiers.
Quant aux classes populaires et aux classes moyennes, elles continuent à s’appauvrir.
Les banquiers, à la guillotine.
Jeudi 19 mars 2015 :
Gros appétit des banques européennes pour un nouveau prêt géant de la BCE.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi avoir alloué 97,8 milliards d’euros à 143 banques européennes, beaucoup plus qu’attendu, dans le cadre de son troisième prêt de long terme (TLTRO).
Les prêts TLTRO sont très bon marché : leur taux, initialement fixé à 0,15%, a été ramené en janvier à 0,05% pour accroitre leur attractivité. Ce qui revient à dire que les banques peuvent désormais s’endetter quasiment gratuitement via ce mécanisme.
http://www.romandie.com/news/Gros-appetit-des-banques-europeennes-pour-un-nouveau-pret-geant-de-la-BCE_RP/576499.rom
L’Age des Lumières :
Une démocratie des banquiers, par les banquiers, pour les banquiers. Et cela fonctionne depuis plus de 200 ans. Pas mal…ils auront marqué l’Histoire de l’Homme.
Ne pas oublier une autre grande proposition post-keynésienne : un grand jubilé(l’effacement de toute les dette). Cette proposition est défendu par l’anthropologue David Graeber dans son ouvrage Dette, 5000 ans d’histoire, et par l’économiste Steve Keen dans son ouvrage L’imposture économique.
Une telle proposition aura des conséquences importante, que j’ai du mal à saisir pour l’instant(du fait que la monnaie soit une dette). Mais elle permettrait d’éviter la formation trop importante de bulle, sans pour autant devoir mener des plans de relance qui pourraientt nuire à l’environnement. De plus elle permettrait une émancipation : des ménages endettés, des entreprises étant endetté, des pays du tiers-monde qui nous doivent de l’argent. On a ainsi un outil efficace, émancipateur, anti-impérialisme qui permettrait de rappeler que la monnaie n’est que de l’argent.
Un système d’employeur en dernier ressort même si les emplois créés sont « écolo »(par exemple pour l’isolation thermique et autre), le pouvoir d’achat va augmenter, et donc d’autre productions augmenteront, et ce sont ces emplois ci qui pollueront. Bien sur l’on peut créé de la réglementation pour limiter cette écologie(et la création de monnaie permisse grâce au système d’employeur en dernier ressort rendrait les coût pour les entreprises peut contraignant), mais cette solution me semble limitée et complexe par rapport à un jubilé qui sauverais l’économie et émanciperait sans entraîner tant de pollution ou de complexité administrative.
Cependant je dois avouer qu’un plan de relance vert accompagné d’une réglementation écologique me semble nécessaire à court terme, mais peu crédible à long terme, contrairement à un système de jubilés(qui se produiraient environs tout les 7 ans, bien que la période varierait afin d’éviter que les crédits ne soit plus accordé juste avant le jubilé).
De plus un simple jubilé ne suffit pas, et afin d’atteindre une véritable émancipation, il faut diverses prestations comme un revenu de base important, le logement gratuit garanti(en clair un logement garanti à chacun, gratuit, qui doit correspondre à des normes généreuses d’un point de vue dimension, isolation etc/ de plus on peut imaginé qu’une quantité d’eau, de gaz, d’électricité sera gratuite/ ceux qui voudront leurs propre logement le pourront, et recevront une aide pour le mettre au norme, et ne payeront l’impôt qu’après le dépassement de ces norme), la santé entièrement gratuite, l’éducation gratuite(avec plus de professeur par classe, l’école plus tôt, un rythme moins intense, un accompagnement plus important), la sécurité(qui ne dois pas s’opposé à la liberté, mais être un outil de cette dernière, ainsi les lois orwellienne serait repoussée), la lutte pour la dépendance(que ce soit l’handicap ou la dépendance lié à l’âge), voir éventuellement un système d’employeur d’état qui financerais les initiative(peut être via une plate-forme démocratique), les entreprises durables et certains travaux locaux.
Ainsi on aurait un système keynésien et anarchisant(car comme il y a un état, il ne sera pas anarchiste), qui serait durable, ne nécessitant pas de croissance mais permettant à chacun d’être indépendant.
Voyez le story telling de nos médias sur la Grèce :
Le Figaro : « Grèce : Tsipras promet de se mettre au travail » ( sous entendu jusqu’ici il ne travaillait pas ).
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/03/20/20002–20150320ARTFIG00392-grece-tsipras-promet-de-se-mettre-au-travail.php
Le Parisien : Sauvetage de la Grèce : Tsipras cède à l’Europe et accepte d’engager les réformes ( l’important c’est le mot « cède » pour bien alimenter l’idée que Tsipras « renonce », et « accepte d’engager les réformes », lesquelles ? sous entendu il était contre réformer son pays ).
http://www.leparisien.fr/economie/sauvetage-de-la-grece-tsipras-cede-a-l-europe-et-accepte-d-engager-les-reformes-20–03-2015–4620481.php
Les Echos : Réformes en Grèce : Merkel et Hollande recadrent Alexis Tsipras ( l’important ici est « recadre » pour bien alimenter que Merkel et Hollande sont les maîtres et Tsipras le mauvais élève turbulent ).
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204240974811-sommet-europeen-merkel-et-hollande-recadrent-alexis-tsipras-1103868.php
video tirée de Zeitgeist, qui explique à merveille le fonctionnement crapuleux de la création monétaire actuelle :
https://www.youtube.com/watch?gl=BE&v=_gXsDYN6zWI
Cadeau pour Sandy et pour tous ceux qui pensent que l’Euro n’est pas un problème…
Voici ce que déclarait sont inventeur…
http://www.lalettrevolee.net/article-les-ravages-sociaux-de-l-euro-une-strategie-deliberee-109713727.html
Je ne vois pas le moindre argument ici, juste toujours les mêmes assertions gratuites, la même construction idéologique qui vise à prendre l’euro comme bouc-émissaire là où ce sont bien les gouvernements et leurs politiques, qu’elles soient nationales ou européennes qui sont à l’oeuvre.
Le fait que l’on retrouve hors zone euro les mêmes problématiques, les mêmes politiques, le seul fait même de parler de « mondialisation néolibérale », tout cela prouve que c’est accorder à l’euro des méfaits qui pourtant sont généralisés à l’ensemble des pays du monde.
Et le fait que les anti européens dans votre genre s’accordent quasi totalement avec les pires des pro européens sur le fait qu’il n’est possible de mener d’autres politiques, sur le fameux principe du « tina », disqualifie complètement votre démarche.
Vous avez intérêt depuis le départ à ce que Syriza échoue, et vous reprenez là encore de plus belle les manips des médias et des gouvernements qui cherchent à discréditer Tsipras et son gouvernement, à faire croire à chaque nouvelle étape que ca y’est ils ont bel et bien capitulé et que vous aviez raison ! Mais les faits vont montrer que vous aviez depuis le départ complètement tort. Que le problème n’est pas monétaire ou juridique, mais bien politique, qu’il s’agit depuis le départ d’un problème de volonté politique. Et j’espère sincèrement que la voie initiée par Syriza va être renforcée par la victoire de Podemos en Espagne.
Sandy,
« Je ne vois pas le moindre argument ici, juste toujours les mêmes assertions gratuites, la même construction idéologique qui vise à prendre l’euro comme bouc-émissaire là où ce sont bien les gouvernements et leurs politiques, qu’elles soient nationales ou européennes qui sont à l’oeuvre. »
Il ne s’agit pas d’arguments mais d’informations relative à l’euro et à ses conséquences, prévues par son propre inventeur et dont l’article cite les déclarations…Conséquences qui se réalisent sous vos yeux,comme prévu, mais que vous ne voulez pas voir…
Je sais,…c’est dûr…
Votre mauvaise foi devient pitoyable,comme la rédaction de la fin de vos messages que vous ponctuez d’un invariable « j’espère que… », qui en dit long sur la teneur de vos (?) convictions…
Autre chose,Sandy,…je ne fait pas de l’euro le bouc-émissaire…C’est le triptyque UE-Euro-OTAN qui agit en synergie et qui bloque toute possibilité d’avoir une Europe plus sociale et surtout plus démocratique…
Pour comprendre cela,il faut prendre le recul nécessaire et essayer de comprendre par soi-même en s’extirpant du programme des uns et des autres…
je vous cite :
« Vous avez intérêt depuis le départ à ce que Syriza échoue, et vous reprenez là encore de plus belle les manips des médias et des gouvernements qui cherchent à discréditer Tsipras et son gouvernement, à faire croire à chaque nouvelle étape que ca y’est ils ont bel et bien capitulé et que vous aviez raison ! »
pour une fois vois tapez dans le même raisonnement qu’Ana :
ceux qui ne sont pas de mon avis simpliste, veulent du mal au peuple grec.
Niveau de débat : – 30
./
ça veut dire point barre 🙂
Je ne dis pas qu’ils veulent du mal, je dis qu’ils veulent qu’ils échouent et par conséquent ils rejoignent la meute, là où ils devraient au contraire soutenir Tsipras et son gouvernement.
Personnellement, je défends une autre stratégie, celle de la désobéissance, mais je comprends où est l’intérêt général et je les soutiens quand même. Je comprends bien que si les gouvernements néo libéraux gagnent, et si Syriza échoue, ce sont les néolibéraux qui en sortiront renforcés, pas mon camp politique, qui sera dévasté.
Croire que votre parti prospérera sur les cendres de Syriza, c’est commettre une grave erreur. Peut-être effectivement que des gens se résigneront à l’idée qu’il n’y a pas rien d’autre à faire que de sortir de l’UE, mais c’est bien l’idée que les raisons économiques et financières imposent les politiques d’austérité qui progressera au contraire.
Kat, franchement comparer Ana à 110 c’est vraiment très insultant pour Ana !
Pourquoi ? vous lui en voulez de ne pas toujours comprendre ses arguments ? peut être ?
Mic El, il y a malentendu de votre part. Je comprends ses arguments à Ana, mais ne les approuve pas. Faut pas confondre messager et malfaiteur.
C’est marrant de ta part l’utilisation du qualificatif « simpliste » quand tu parles du raisonnement des autres parce que c’est clairement chez toi que je vois ça. C’est marrant de ne pas pouvoir dire « je ne suis pas d’accord » ou « je pense ceci » sans être obligé de glisser un petit dénigrement de l’interlocuteur.
L’essentiel est que des idées neuves apparaissent et individuellement nous ne sommes rien. Ou « je » 😉
curieux malentendu ! j’aurais portant juré que traiter un anar de stalinien était une insulte violente.…
Mic El, ah oui il faut toujours continuer et continuer et continuer…
Je réponds : Ana : une anar?, Sandy : une stalinienne ? C’est vous qui le dites.
Voilà la raison : j’avais eu l’audace de contredire un commentaire d’Ana. Oh ! Oh ! Oh ! Drame ! Indignation ! Grands mouvements ! Oh ! Oh ! Elle est même pas francaise (il manque la cédille), la Katharina ! Ah zut ! Mais pas Allemande non plus ? Oh ! Oh ! Ooh ! Qu’est-ce qu’on fait ? On ne peut même pas coller nos étiquettes ! On le fait quand-même ! On la traîte d’ignare et de ploutocrate, la Katharina !
Mmh, suggestion, Mic El : répondre aux arguments ? Non ? Bon, tant pis ! Je vous félicite de vous faire l’avocat … de quoi ? Ah, c’est pas clair ?
hé katharina, il est rongé ton os.
Bonjour,
Petite vidéo expliquant le probleme des monnaies simplement : https://youtu.be/dSdtuW5ko2I
(Regardez également les autres vidéos de la chaine, elles sont très très intéressante).
http://www.yvesmichel.org/product-page/economie/de-la-dette-indignons-nous/
Pour être exact dans l’exemple de la video, pour 100eur en dépôt, une banque pourrait en prêter 400eur (rapport de 4, car à partir de 100eur en dépôt elle prête 80eur et laisse en dépôt 20eur, 80÷20=4). Mais dans la réalité, c’est bien plus que cela. Pendant la crise des subprimes, certaines banques prêtaient jusqu’à plus de 60x leur dépôt!!! Des intérêts à 3% deviennent 3x60=180%, un bras de levier de x60.
Il faut sortir du capitalisme.
Je pense qu’on ne peut rien comprendre à la situation, si on ne se penche pas sérieusement sur la théorie de la valeur. Robert Kurz, Norbert Trenkle, Moishe Postone et Anselm Jappe Notamment son ouvrage crédit à mort. Qu’est ce que la valeur ? Comment on mesure la valeur. Qu’est que le travail humain ? qu’est ce que l’argent ? La crise que nous traversons, n’est que la continuité de la crise du capitalisme qui à commencé au 19ème. Le capitalisme produit certes énormément de valeur d’usage et contradictoirement, il produit moins de survaleur, le Fordisme a été un moment exceptionnel. Avec la micro robotique, la crise n’a pas tardé, malgré les fameux gains de productivité et malgrè une production sans commune mesure. Le capitalisme, a fait un saut dans le vide, avec le capital boursier en spéculant sur un travail futur, qui hélas ne viendra jamais, tic tac il est minuit moins cinq. La bourse n’est pas le problème, si le capital n’était pas monté en puissance par les cotations boursière, le capitalisme aurait explosé en vol. Ayant décris le contexte, on comprends, désormais qu’il n’est pas envisagé une seconde de sortir du capitalisme au contraire tout le détricotage des acquis sociaux n’est que le symptôme, que ce qui nous attends c’est l’austérité généralisé avec baillonette dans les reins. NB LES TRENTE GLORIEUSES N ONT ETE POSSIBLE PARCE QUE LES USINES EMPLOYAIENT UNE MASSE ENORME DE TRAVAILLEURS. Pas de travail humain = Pas de valeur. Plus les pays émergeant se robotisent et plus la crise augmente chez eux. Pas de solutions sans sortie du capitalisme.
Bonjour Karl Max,…(si on m’avait dit qu’un jour…! ^^)
Vous,comme la plus-part ici,n’êtes pas suspect de malhonnêteté intellectuelle…j’ai un apriori positif de votre démarche sur ces pages…Mais être trop sûr de soi rend un peu sélectif sur ses propres recherches de références…
Mais bon,si c’est une leçon,elle vaut aussi pour moi…
Même s’il faut vous faire violence,lisez bien ce texte,…et vous verrez que certains cheminements finissent aussi par se croiser,se métisser,donc s’enrichir…
Parfois conçues aux antipodes les unes des autres, des voie politiques très différentes finissent par produire les mêmes effets…Le paramètre commun à ces phénomènes sont l’entretient ici et là, d’un subtil équilibre entre l’ouverture bienveillante et le protectionnisme prudent.
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Comment Poutine peut gagner la guerre économique contre l’Ouest ?
http://lesakerfrancophone.net/comment-poutine-peut-gagner-la-guerre-economique-contre-louest/
Voilà un gars qui vient de la banque et de la finance dont je partage la vision de la situation géostratégique générale…,modestement, car la sienne est plus précise et mieux étayée…
Implicitement, il dit aussi que les oligarques existent là où existe le capitalisme et qu’en Russie ça ne pose plus de problème, puisque l’état veille à ne les faire contribuer qu’à l’effort national russe…En bref,la sueur des Russes n’enrichit pas la City ni Wall Street, même si quelques capitaux russes en côtoient les cloaques…
Nous n’avons pas les mêmes atouts que la Russie,mais ça me fait sérieusement penser à la vision gaulliste…,pas vous ?
Notre avantage sur la Russie actuelle,c’est d’avoir su développer et d’avoir pu financer les politiques sociales issues du CNR…Et le comble,c’est que le plan Marshall a certainement indirectement contribué à ce financement !…Devait quand-même marroner un brin le Marshall…!
Le capitalo-nationalisme-social…
Bientôt la version cubaine ?…
J’ai connu une version plutôt très « capitalo » en Nouvelle-Zélande…Beaucoup de capitalisme, beaucoup de liberté, de dignité sociale, 3% de chômage…,mais une grande intransigeance sur la probité des élus, sur l’honnêteté en général et sur la contribution de chacun au bonheur social,… beaucoup de bénévolat, efficace, naturel et heureux,…je dirais même fier !…
Sans attaches en France,j’y serais resté…
Étant de même essence,la pensée politique du CNR,comme la déclaration de 1789 serait-elle universelle?…
La Russie de Poutine n’est-elle pas telle que de Gaulle aurait voulu qu’elle soit ?
Je pense comme vous, il faut dépasser le gaullisme…,mais on ne le dépassera que quand il aura fait son œuvre de paix et d’équilibre sécuritaire sur la planète…
Je crois pouvoir affirmer que si Poutine avait un de Gaulle à l’autre bout de l’Europe, ceux qui ont rompu leur laisse et qui mettent la planète à feu et à sang seraient tapis au fond de leur niche et vous et moi pourrions marcher tranquillement d’ici jusqu’à Pékin sans j’aimais manquer de rien…
Zetei kai eureseis = travaille afin de réussir
Est on sûr de ça ?
http://www.politis.fr/Temps-de-travail-ces-faineants-de,30422.html
Ne ratez pas les commentaires sous cet article ! Utiles !
Pardonnez moi ce gros gros hors sujet, mais elle est tellement belle.
https://youtu.be/Lzwbzw1UpnY&feature=youtu.be
httpv://www.youtube.com/watch?v=Lzwbzw1UpnY&feature=youtu.be
L’Islande et la création monétaire, à surveiller de près comme un « big bang » (ou big bank 😉 ) :
L’Islande veut révolutionner le système monétaire
http://www.lecontrarien.com/lislande-veut-revolutionner-le-systeme-monetaire-03–04-2015-important
Les gens inattentifs ne verront que l’aspect amusant de l’information :
http://treasury.fgov.be/home_fr.htm
(on ne peut plus officiel comme source)
Mais le point important me semble-t-il, c’est que l’on découvre que même dans la zone euro, un pays a le droit de créer de la monnaie ex nihilo, ayant cours légal dans le pays, et en passant outre les oppositions d’autres membres ! ( à ressortir au prochain qui prétend le contraire).
Les rédacteurs des traités n’ont pas prévu de procédure d’exclusion d’un état membre malgré lui. ( ou bien ? )
=> Désobéir est permis.
Imprimer des billets de 25 euros, entre autres .….…. 😉
( au premier abord ça paraît nouille mais pas « au deuxième rabord » … )
Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la France
http://www.audit-citoyen.org/?p=6291
59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs
– Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel.
– Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.
Version complète du rapport :
http://auditorat-citoyen.org/wp-content/uploads/2014/05/note-dette.pdf
La lutte du peuple grec est aussi la nôtre.
Appel pour soutenir la Grèce qui résiste et sa Commission pour la Vérité sur la Dette publique.
Pour le droit des peuples d’auditer la dette publique.
Aux peuples d’Europe et du monde entier,
À toutes celles et à tous ceux qui rejettent les politiques d’austérité et n’acceptent pas de payer une dette publique qui nous étrangle et qui a été contractée sans nous et contre nous.
Nous, signataires de cet appel, nous nous rangeons au côté du peuple grec qui, par son vote aux élections du 25 Janvier 2015, est le premier en Europe et dans l’hémisphère nord à avoir rejeté les politiques d’austérité appliquées au nom du paiement d’une dette publique contractée par « ceux d’en haut » sans le peuple et contre le peuple. En même temps, nous considérons que la création, à l’initiative de la Présidente du Parlement grec, de la Commission pour la Vérité sur la Dette publique grecque, constitue un événement historique d’une importance capitale, non seulement pour le peuple grec mais aussi pour les peuples d’Europe et du monde entier !
En effet, composée de citoyennes et de citoyens volontaires venus des quatre coins du globe, cette Commission ne va pas manquer de faire des émules dans d’autres pays. D’abord, parce que le problème de la dette constitue un fléau qui sévit presque partout en Europe et dans le monde. Ensuite, parce qu’il y a désormais des millions et des millions de citoyennes et de citoyens qui, à juste titre, posent des questions à la fois élémentaires et fondamentales concernant cette dette.
Lire la suite ici :
http://greekdebttruthcommission.org/assets/Francais.pdf
Signer la pétition ici :
http://greekdebttruthcommission.org/dm_vote.php?lang=FR
Rappel : signature en 1953, par la Grèce, de l’abandon de 50% de la dette publique allemande…
En Provence, il y a un proverbe qui dit : « fais du bien à Bertrand, ’ te le rend en caguant’…
Si l’État empruntait à un taux avantageux le résultat serait une perte pour la banque centrale. Il n’y a pas de miracle. La loi de 1973 est-elle responsable de notre malheur…voir la vidéo de Vincent Brousseau , l’Euro est irrévocable. A partir de la 39 ème minute. Un coup de balai aux européistes et aux anti bangsters