Scandale Alstom : qu’est-ce qui peut conduire un pays, progressivement, à se retrouver gouverné comme une colonie par des agents de l’étranger ?

6/03/2015 | 130 commentaires

Qu’est-ce qui peut conduire un pays, pro­gres­si­ve­ment, à se retrou­ver gou­ver­né comme une colo­nie par des agents de l’étranger ?

Cher­chez la cause des causes.

Vente d’Al­stom :
le des­sous des cartes

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/05/31007–20150105ARTFIG00339-vente-d-alstom-les-dessous-des-cartes-par-jean-michel-quatrepoint.php

« Pour Jean-Michel Qua­tre­point, la vente d’Al­stom est un « scan­dale d’É­tat ». Le jour­na­liste et éco­no­miste révèle que le gou­ver­ne­ment a déli­bé­ré­ment confié à un groupe amé­ri­cain l’a­ve­nir de l’en­semble de notre filière nucléaire. »

[…] « Ven­dre­di 19 décembre, dans un com­plet silence média­tique, les action­naires d’Al­stom ont approu­vé à la qua­si-una­ni­mi­té le pas­sage sous pavillon amé­ri­cain du pôle éner­gie du fleu­ron indus­triel. 70% des acti­vi­tés d’Al­stom sont donc ven­dues au conglo­mé­rat Gene­ral Elec­tric (GE). Que cela signi­fie-t-il concrètement ?

J‑M Q : « Le pro­to­cole d’ac­cord approu­vé par Emma­nuel Macron en novembre et voté par l’as­sem­blée géné­rale d’Al­stom, le 19 décembre, est pro­pre­ment hal­lu­ci­nant ! tant il fait la part belle à Géné­ral Elec­tric et ne cor­res­pond pas à ce qui avait été négo­cié et pré­sen­té au prin­temps dernier.

Au-delà des élé­ments de lan­gage des com­mu­ni­cants et de la défense de Patrick Kron, il s’a­git, bel et bien de la vente – ose­rais-je dire, pour un plat de len­tilles – d’un des der­niers et des plus beaux fleu­rons de l’in­dus­trie fran­çaise à Gene­ral Electric.

Pour com­prendre les enjeux, il faut rap­pe­ler quelques faits. Le mar­ché mon­dial de la pro­duc­tion d’élec­tri­ci­té, des tur­bines, est domi­né par quatre entre­prises : Sie­mens, Mit­su­bi­shi, Gene­ral Elec­tric et Alstom. Le groupe fran­çais détient 20 % du parc mon­dial des tur­bines à vapeur. Il est numé­ro un pour les cen­trales à char­bon et hydrau­liques. Alstom Grid, spé­cia­li­sé dans le trans­port de l’élec­tri­ci­té, est éga­le­ment un des lea­ders mon­diaux. Mais c’est dans le nucléaire qu’Al­stom était deve­nu un acteur incon­tour­nable. Avec 178 tur­bines ins­tal­lées, il couvre 30 % du parc nucléaire mon­dial. Ses nou­velles tur­bines, Ara­belle sont consi­dé­rées comme les plus fiables du monde et assurent 60 ans de cycle de vie aux cen­trales nucléaires. Ara­belle équipe les futurs EPR. Mais Alstom a éga­le­ment des contrats avec Rosa­tom en Rus­sie et avec la Chine pour la livrai­son de quatre tur­bines de 1000 MW. Alstom, faut-il le rap­pe­ler, assure la main­te­nance de l’î­lot nucléaire des 58 cen­trales françaises.

C’est désor­mais le groupe amé­ri­cain qui déci­de­ra à qui et com­ment vendre ces tur­bines. C’est lui aus­si qui aura le der­nier mot sur la main­te­nance de nos cen­trales sur le sol fran­çais… Nous avons donc déli­bé­ré­ment confié à un groupe amé­ri­cain l’a­ve­nir de l’en­semble de notre filière nucléaire. »

[…]

« Les États-Unis sont nos alliés, mais il peut arri­ver dans l’his­toire que des alliés soient en désac­cord ou n’aient pas la même approche des pro­blèmes, notam­ment dans la diplo­ma­tie et les rela­tions entre États. Est-on sûrs qu’en cas de fortes ten­sions entre nos deux pays, comme ce fut le cas sous le Géné­ral de Gaulle, la main­te­nance de nos cen­trales nucléaires, la four­ni­ture des pièces déta­chées seront assu­rées avec célé­ri­té par la filiale de GE ?

En outre, on a éga­le­ment oublié de dire qu’il donne à GE le mono­pole de la four­ni­ture de tur­bines de l’en­semble de notre flotte de guerre. D’ores et déjà, le groupe amé­ri­cain four­nit près de la moi­tié des tur­bines à vapeur de notre marine, à tra­vers sa filiale Ther­mo­dyn du Creu­sot. Alstom pro­duit le reste, notam­ment les tur­bines du Charles de Gaulle et de nos quatre sous-marins lan­ceurs d’en­gins. Demain, GE va donc avoir le mono­pole des livrai­sons pour la marine fran­çaise. Que va dire la Com­mis­sion de la concur­rence ? Mon­sieur Macron a‑t-il étu­dié cet aspect du dossier ?

Enfin, il est un autre sec­teur qu’ap­pa­rem­ment on a oublié. Il s’a­git d’une petite filiale d’Al­stom, Alstom Satel­lite Tra­cking Sys­tems, spé­cia­li­sée dans les sys­tèmes de repé­rage par satel­lite. Ces sys­tèmes, ins­tal­lés dans plus de 70 pays, équipent, bien évi­dem­ment, nos armées, et des entre­prises du sec­teur de la défense et de l’es­pace. C’est un domaine émi­nem­ment stra­té­gique, car il concerne tous les échanges de don­nées par satel­lite. Gene­ral Elec­tric récu­père cette pépite.

Quand on sait les liens qui existent entre la NSA, les grands groupes amé­ri­cains pour écou­ter, lire, accé­der aux don­nées des enne­mis, mais aus­si des concur­rents, fussent-ils alliés, on voit l’er­reur stra­té­gique à long terme que le gou­ver­ne­ment vient de commettre.

Le minis­tère de la Défense a t il don­né son avis ? » 

[…]

« Oui, il y a bien une cor­ré­la­tion entre l’étrange défaite de 1940, qui vit en quelques semaines l’effondrement de notre pays et celle, plus insi­dieuse et plus longue, qui voit le déli­te­ment de notre appa­reil industriel. » 

Jean-Michel Qua­tre­point

Source : Figa­ro Vox

—————–

Voir aus­si :

RAPPORTS DU CF2R N°13
RACKET AMÉRICAIN ET DÉMISSION D’ÉTAT.
LE DESSOUS DES CARTES DU RACHAT D’ALSTOM PAR GENERAL ELECTRIC

http://​www​.cf2r​.org/​f​r​/​r​a​p​p​o​r​t​s​-​d​u​-​c​f​2​r​/​r​a​c​k​e​t​-​a​m​e​r​i​c​a​i​n​-​e​t​-​d​e​m​i​s​s​i​o​n​-​e​t​a​t​-​l​e​-​d​e​s​s​o​u​s​-​d​e​s​-​c​a​r​t​e​s​-​d​u​-​r​a​c​h​a​t​-​a​l​s​t​o​m​-​p​a​r​-​g​e​n​e​r​a​l​-​e​l​e​c​.​php

http://​www​.cf2r​.org/​i​m​a​g​e​s​/​s​t​o​r​i​e​s​/​R​R​/​r​r​1​3​.​pdf

______________

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce sujet de pré­oc­cu­pa­tion : https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​3​2​0​6​7​0​2​7​1​7​317

[Edit (25 octobre 2015) :
[Empire en marche, bien­tôt chez toi (parce que tu roupilles)]

La vente d’Al­stom, his­toire d’une guerre économique

Un résu­mé inté­res­sant — et révol­tant — pro­po­sé par Strat­pol, avec Eric Dené­cé et Jean-Michel Quatrepoint :

httpv://youtu.be/88cZestFj9c

Ma ques­tion :
mais à quoi servent donc les pré­ten­dus « jour­na­listes » fran­çais (presque tous ven­dus, lit­té­ra­le­ment, aux banques et aux mar­chands d’armes) ?
Marat, reviens !]

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

130 Commentaires

  1. J-Stéphane

    Je ne connais pas bien le dos­sier, mais entre vendre Alstom aux Yan­kees et leurs payer des amendes, il doit pas nous res­ter grand chose…
    Dom­mage cette somme aurait pu gran­de­ment aider la décen­tra­li­sa­tion de l’éner­gie élec­trique en per­met­tant aux clients d’être aus­si fournisseurs…

    Réponse
  2. binnemaya

    je vous parie que la pro­chaine socié­té a être bra­der via une LBO ou au plus offrant sera AREVA car elle est aujourd’­hui une cible par­faite car en faillite mais avec un poten­tiel de bénéf a court terme immense pour ce genre de rapace.
    Vite MACRON retourne chez ROTHSCHILD pour conclure l’affaire que tu fago­ci­té comme ministre de l’é­co­no­mie et qui va te per­mettre de faire une com de ouf.

    Réponse
    • Ana Sailland

      … les bar­rages hydrauliques .….

      Réponse
  3. nlescan

    Et puis G.E. ce ne sont pas n’im­porte quels éta­su­niens, c’est le top du top, arme­ment, éner­gie, pro­duc­tion musi­cale, pri­sons pri­vées, trans­port, médi­cal, entre autres… ils veulent te maquer du ber­ceau à la tombe.

    Réponse
  4. joss

    Nos repré­sen­tants sont prêts à tout pour défendre nos intérêts :
    httpv://www.youtube.com/watch?v=4CYqw4s6XF8

    Réponse
  5. Jean-Charles

    Le pré­sident n’est-il pas le garant (pas trou­vé de texte offi­ciels !) de la sou­ve­rai­ne­té en matière d’in­dus­tries stratégiques ?
    Pour­tant en reli­sant la constitution :
    « Art 5 : Le Pré­sident de la Répu­blique veille au res­pect de la Consti­tu­tion. Il assure, par son arbi­trage, le fonc­tion­ne­ment régu­lier des pou­voirs publics ain­si que la conti­nui­té de l’État.
    Il est le garant de l’indépendance natio­nale, de l’intégrité du ter­ri­toire et du res­pect des traités. »
    Donc viol de la garan­tie de l’in­dé­pen­dance natio­nale (sec­teur de l’in­dus­trie stra­té­gique) et non res­pect de la constitution !!
    Je demande l’ap­pli­ca­tion de l’ar­ticle 68 !!

    Réponse
  6. Ana Sailland

    L’hy­po­thèse PN

    Pour­quoi ils mentent, pour­quoi ils tra­hissent, pour­quoi ils sont inhumains.

    Ce n’est pas par hasard s’ils mentent.
    Ce n’est pas par hasard s’ils trahissent.
    Ce n’est pas par hasard s’ils édi­fient le contraire de l’in­té­rêt général.

    Et il n’est pas éton­nant qu’ils aient pon­du l’ex­pres­sion « res­sources humaines », qui va me ser­vir de boot strap pour cette courte alerte.

    Qui ça « ils » au fait ?

    Ben euh, c’est tout simple, les per­vers nar­cis­siques, pardi.

    L’ex­pres­sion « res­sources humaines » est en effet typi­que­ment une expres­sion sus­cep­tible d’être sécré­tée par des per­vers narcissiques.

    Pour­quoi ?

    Ces gens qui nous res­semblent mais ne sont pas comme tout le monde sont carac­té­ri­sés prin­ci­pa­le­ment par un défi­cit en empa­thie ( l’empathie étant la capa­ci­té à res­sen­tir en soi ce qui est hors soi et chez l’autre, joie, tris­tesse, souf­france, plai­sir, angoisse, espoir, toute émo­tion. C’est la capa­ci­té de co-vibrance qui est à la base de l’har­mo­nie natu­relle et de la cohé­rence natu­relle, bien avant et à l’é­cart de l’or­ga­ni­sa­tion conve­nue et de la co-décision)

    Le défi­cit en empa­thie pour­rait être d’o­ri­gine phy­sique ( panne du troi­sième cer­veau et des cel­lules miroir ) ou consé­cu­tif à un trau­ma inhibant.

    Ceux qui en sont atteints sont dénués de sen­ti­ment et ne consi­dèrent l’autre que comme une chose, un objet, une oppor­tu­ni­té à uti­li­ser, bref, une ressource.

    Au delà, il faut com­prendre que dès l’en­fance ils vont apprendre à dis­si­mu­ler cette lacune, c’est qua­si une ques­tion de sur­vie car ils savent bien qu’être repé­rés serait pour eux dangereux.
    Ils sont donc très habiles à simu­ler l’é­mo­tion, voire la pas­sion, l’en­thou­siasme, l’indignation.
    Ils « donnent le change » et sont comme pois­son dans l’eau au milieu des empa­thiques, uti­li­sant l’é­mo­tion comme un levier et non pas comme un espace de digni­té à soigner.

    Sans huma­ni­té et munis du masque de l’hu­ma­ni­té, ils sont par­ti­cu­liè­re­ment adap­tés à la course au pou­voir. Où que ce soit, en famille comme au som­met de l’Etat.

    On les retrouve méca­ni­que­ment majo­ri­taires aux postes clefs, en poli­tique, dans la finance, dans l’in­dus­trie, dans tout ce qui est médiatique.
    Jusque dans les asso­cia­tions à but humanitaire.
    (Cer­tains éton­ne­ments sans réponse trouvent ici la cause manquante)

    Logique qu’ils grimpent, car qu’at­tend le sys­tème d’un hié­rarque sinon l’in­hu­ma­ni­té dégui­sée en huma­ni­té. La capa­ci­té à souf­fler le chaud et le froid, ama­douer par l’es­poir mais tran­cher dans le vif et sans état d’âme quand la bête est mure. 

    Ici s’ex­plique cette étrange fré­quence, qui nous esto­maque et nous indigne, du men­songe poli­tique récur­rent et conti­nu par ceux qui annoncent le para­dis et construisent l’enfer.

    Il faut par exemple abso­lu­ment obser­ver les cam­pagnes de Car­los Menem en Argen­tine et ses réa­li­sa­tions dès son élec­tion. Mais ce n’est qu’un exemple, et nous avons ici en France un exemple clair, épau­lé par une escouade de sosies.
    Je me sou­viens d’un dépu­té hur­lant à l’as­sem­blée à s’en péter les cordes vocales contre l’in­sa­ni­té gou­ver­ne­men­tale et qui dix ans plus tard à son tour dré­sident peut faire pire en conser­vant le visage lisse.

    Ce pro­blème est inso­luble tant que nous conser­vons le régime de l’é­lec­tion, qui déroule le tapis rouge au PN, et s’é­teint de lui même quand on choi­sit le tirage au sort et la par­ti­ci­pa­tion de tous. Car dans la popu­la­tion glo­bale il n’y a pas plus de 3% de PN alors que dans les hié­rar­chies ça peut grim­per à 10 ou 20 %. Dit on, je ne suis pas équi­pée pour véri­fier ces chiffres.

    Réponse
  7. Lili

    Mais qui sont les per­vers narcissiques ?
    Voi­ci peut-être un début de réponse dans le livre d’A­lice Mil­ler « C’est pour ton bien : Racines de la vio­lence dans l’é­du­ca­tion des enfants » . 

    http://​fr​.wiki​pe​dia​.org/​w​i​k​i​/​A​l​i​c​e​_​M​i​l​ler
    (…)
    En rup­ture totale avec la psy­cha­na­lyse domi­nante, qui qua­li­fie trop sou­vent les expé­riences de l’en­fance de fan­tas­ma­tiques, elle quitte la Socié­té suisse de psy­cha­na­lyse et l’As­so­cia­tion psy­cha­na­ly­tique inter­na­tio­nale en 1988.

    Le film La Chute ayant ravi­vé la dis­cus­sion sur l’hu­ma­ni­té d’Hit­ler, elle décla­rait en jan­vier 2005 :

    « Mal­heu­reu­se­ment, on nie par­tout le fait que tous les monstres sont nés enfants inno­cents et deviennent bes­tiaux à cause de leur édu­ca­tion bru­tale. Les ter­ro­ristes qui déca­pitent leurs vic­times, en Irak ou ailleurs, ne sont-ils pas des êtres humains, ne sont-ils pas, comme Hit­ler, deve­nus des êtres cruels et sans scru­pules à la suite de leur enfance ? » (…)

    Leur suc­cès vient aus­si sans doute du fait que beau­coup de gens sont fas­ci­nés par les per­vers narcissiques.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Mer­ci

      La ques­tion de la genèse du mal reste je pense sans réponse. Peut être plu­sieurs causes, orga­niques ou blessures.

      je me garde de men­tion­ner les pistes ésotériques.

      Réponse
    • J-Stéphane

      Je n’ai pas lu ce livre, bien que convain­cu que l’en­fance fait l’a­dulte, je pense que l’exemple d’Hit­ler n’est pas le meilleur exemple pour étayer le pro­ces­sus de l’a­dulte violent. 

      Je m’ex­plique ; Hit­ler ordonne la vio­lence, mais n’est pas l’exé­cu­tant, c’est le sol­dat qui fait acte de vio­lence phy­sique. Hit­ler certes est très violent dans ses pro­pos et ses atti­tudes, mais c’est une vio­lence psy­cho­lo­gique, pas phy­sique (était-il violent phy­si­que­ment avec ses proches ?) Il est très pro­bable qu’il ait tué, de ses « propres » mains, plus de per­sonnes en tant que sol­dat en 14–18.

      Même si l’en­fance fait l’a­dulte, je ne pense pas qu’un enfant vic­time ou témoin de vio­lence fasse un adulte violent. Je pense que la réflexion à avoir est plu­tôt de se deman­der qu’est-ce qui dans l’en­fance engendre le cou­rage ou la lâche­té, le cou­rage d’être violent avec la vio­lence pour la ter­ras­ser, ou la lâche­té de la lais­ser s’im­pré­gner et se propager.

      Comme il y a plus d’hommes vio­lents que de femmes, cela veut-il dire que les gar­çons sont plus vic­times de vio­lence que les filles pen­dant leur enfance ? Je ne pense pas, pour moi c’est plus une ques­tion d’é­go sur­di­men­sion­né, celui qui a un égo sur­di­men­sion­né s’im­po­se­ra par sa force s’il est le plus fort ou par la force des autres s’il est plus faible.

      Donc, je n’af­firme rien, car je ne connais pas grand-chose sur l’en­fance d’Hit­ler, mais plu­tôt que de pen­ser que sa vio­lence de dic­ta­teur est le résul­tat d’un père violent, deman­dons-nous qu’est-ce qui a engen­dré un égo sur­di­men­sion­né. Sa mère n’é­tait-elle pas l’ex­trême oppo­sé de son père ? Et la fusion des deux extrêmes aurait engen­dré un dés­équi­libre mental.

      Réponse
      • Ana Sailland

        Dans une famille de six ou dix enfants, il peut y avoir « de tout ». La ques­tion des pre­mières années de vie ne suf­fit pro­ba­ble­ment pas à expliquer.

        C’est vrai que les tran­chées, ça a dû être très des­truc­teurs non seule­ment des corps mais encore des âmes. Nombre de « poi­lus » sont ren­trés alcoo­liques et vio­lents bien que par­tis aimables ( témoi­gnage plus que dou­lou­reux dans ma famille). Mais pas tous. Il y aurait donc un fac­teur perso.

        Cer­tains cher­cheurs, mais soyons méfiants vis a vis des déter­mi­nistes, estiment que le géné­tique inter­vient, ou des mala­dies « de nais­sance », comme le sont d’autres, plus physiques.

        Quoi­qu’il en soit, la ques­tion est com­ment se pro­té­ger col­lec­ti­ve­ment de ce phé­no­mène de ludion inver­sé qui pro­pulse au som­met l’inhumain.

        Les ins­ti­tu­tions pardi !

        et en par­ti­cu­lier toute la pen­sée qui anime ce site et les amis d’Etienne.

        J’ai un peu pol­li­ni­sé aus­si par là :

        https://​www​.face​book​.com/​a​n​a​.​s​a​i​l​l​a​n​d​/​p​o​s​t​s​/​1​6​0​6​9​2​6​3​0​9​5​2​5​6​6​0​?​c​o​m​m​e​n​t​_​i​d​=​1​6​0​8​2​4​3​4​4​9​3​9​3​9​4​6​&​o​f​f​s​e​t​=​0​&​t​o​t​a​l​_​c​o​m​m​e​n​t​s=8

        Réponse
        • J-Stéphane

          Je suis d’une fra­trie de 6 enfants, enfant ne mai­tri­sant pas la com­pré­hen­sion et les mots, je m’ex­pri­mais par la vio­lence phy­sique pour faire savoir mes désac­cords avec les méthodes paren­tales, qu’elles soient laxistes ou vio­lentes (psy­cho­lo­gi­que­ment). Cou­rage ou bêtise, cette approche m’a dif­fé­ren­cié des autres, je n’é­tais pas plus ou moins aimé par mes parents, mais ça a fait de moi un adulte dif­fé­rent de mes frères et soeurs. 

          De mes frères et soeurs, je ne per­ce­vais pas leur lâche­té, je pen­sais qu’il était en accord avec les parents et contre moi. Main­te­nant, adulte, je suis plus tolé­rant que mes frères et soeurs avec le pas­sé. La ven­geance n’est pas un plat qui se mange froid, c’est une ran­cune qui nous bouffe.

          La vio­lence, si elle n’est pas défen­sive, elle sera offensive.

          Réponse
        • Katharina

          encore je ne crois pas qu’il y ait « d’ex­pli­ca­tions » psy­cho­lo­giques ou hormonelles.
          La théo­rie d’é­vo­lu­tion de Dar­win (il y a 100 ans!) a été réduite par ses élèves à un simple constat : le plus fort gagne, c’est comme cela dans la nature ! – alors que c’est abso­lu­ment faux.
          1. Dans « la nature » il y a de tout.
          2. Dar­win n’a jamais dit que l’homme était un animal.

          DONC : l’ex­pli­ca­tion psyc­cho­lo­gique essaye d’é­clai­rer, mais comme a dit Ana aus­si, il y a de tout, dans des cir­cons­tances pareilles.

          Ce qui m’é­nerve dans ces débats c’est de nier com­plè­te­ment toutes les capa­ci­tés humaines : amour, empa­thie, cou­rage, pitié, intel­li­gence, cha­ri­té, ten­dresse, humour, ima­gi­na­tion, esprit. Of course cela n’est pas mésu­rable, mais part humaine, célé­brés même dans pra­ti­que­ment toutes les cultures humaines.

          C’est abso­lu­ment ridi­cule de res­ter dans le piège de « chaque être humain peut deve­nir un monstre » etc. Non, je refuse.
          Il y a un cap à bri­ser pour tuer, men­tir volon­tai­re­ment, faire échouer qn. , voler etc.
          Celui qui le brise (adulte) doit en por­ter les consé­quences. S’il ne le fait pas, les vic­times ne sont pas recon­nus de tels mais des pro­duits hasar­deux de soi-disant com­por­te­ments humains. C’est faux.

          Mais l’é­du­ca­tion laique pro­fite de l’ab­sence de la peur pour nous faire croire qu’ « un être humain est capable de tout ». Non, IL ne l’est pas. Eux oui, mais pas « IL ». Il faut pas se lais­ser tirer dans leur merde.

          Réponse
          • nlescan

            Qui nie l’exis­tence des sen­ti­ments humains posi­tifs ? Je n’ai vu per­sonne dire cela. Ce serait aus­si ridi­cule que de nier l’exis­tence des sen­ti­ments négatifs…Les refu­ser c’est ton droit mais je pense que ça manque d’objectivité. D’ailleurs je me méfie de ce type de refus : com­ment être à même de se rendre compte que l’on fait du mal si l’on refuse l’i­dée d’en être capable ? Avec ce type de sché­mas men­tal, assez com­mun, on peut faci­le­ment en arri­ver a tra­ves­tir ses propres actes néga­tifs afin de les per­ce­voir positivement.

            D’ailleurs je pense que c’est plus ou moins comme ça que fonc­tionnent les grands cri­mi­nels. Je ne pense pas qu’ils soient dénués de sen­ti­ments ou d’empathie (ça existe peut être mais je pense que si c’est le cas c’est extrê­me­ment mar­gi­nal). Je pense qu’ils se per­suadent, par des pro­cé­dés divers, d’être bons et légitimes.

            autre remarque : qu’est ce que la laï­ci­té vient faire la dedans ? Tu vou­lais par­ler de l’a­théisme ? Parce que la laï­ci­té, mal­gré les redé­fi­ni­tions hasar­deuses que l’ont voit s’ap­pli­quer ces der­niers temps, ça reste la garan­tie de la liber­té de culte…Tu n’est pas pour les guerres de reli­gion ? Je ne pense pas.

            Après l’a­théisme qui pro­vo­que­rait une absence de peur qui favo­ri­se­rait les com­por­te­ments immo­raux ? C’est pareil, je n’y crois pas tel­le­ment. Je ne dis pas à ça pour défendre les athées que je ne com­prends pas plus que les croyants, je res­te­rait pro­fon­dé­ment agnos­tique jus­qu’à ce que je constate des preuves solides de l’exis­tence ou non d’une divinité.

            J’ai vu des croyants avoir des com­por­te­ments immo­raux, j’ai même vu des gens qui uti­li­saient la reli­gion pour les jus­ti­fier et je ne parle pas seule­ment des tarés bar­bus spon­so­ri­sés avec nos impôts. Les gens qui pensent qu’une petite prière ou une petite péni­tence va les laver de leurs mau­vaises actions sont extre­me­ment communs.

          • Katharina

            ma réponse était à j.-Stephane.

          • nlescan

            Ce qui inva­li­de­rait mes remarques ? Je crains que ça ne soit un peut court. Je pense que tu devrais les prendre en compte et trai­ter mes éven­tuelles objec­tions si tu as des argu­ments. Refu­ser le débat pour une ques­tion d’ego n’est pas une réac­tion moti­vée par un sen­ti­ment posi­tif par exemple, ça n’a rien d’un crime évi­de­ment, mais je cherche a poin­ter ces méca­nismes que nous avons tous en nous.

    • Eliade Guy

      Mer­ci pour Alice .. une de mes lec­tures favo­rites fût un temps

      Réponse
  8. oli

    Bon­jour,

    A prendre aus­si en compte le fait que l’argent, à haute dose, rend con, inhu­main, égoïste, méga­lo… insen­sible aux autres fina­le­ment, et dan­ge­reux, puisque déte­nir plein de fric sur un compte per­met de démul­ti­plier le nombre d’ac­tions à grande échelle que l’on peut entre­prendre pour… soi-même, ses petites affaires ou son bon plai­sir, et ce, en toute liber­té, sans avoir de compte à rendre à per­sonne, ni même à ceux qui subissent les consé­quences directes (et sou­vent durables et désas­treuses) de nos actions. Ce qui ne manque pas de favo­ri­ser l’ir­res­pon­sa­bi­li­té, la décon­nexion avec le monde réel qui nous entoure, et divers autres patho­lo­giques cliniques.

    Réponse
    • Katharina

      oui, un col­lègue méde­cin m’a expli­qué que les riches ont tous les symp­tomes du toxi­co­mane : il ne vit que pour cela, il aban­donne les contacts emo­tifs, il lui faut aug­men­ter les doses – d’a­bord len­te­ment, puis de plus en plus sou­vent, pour pas­ser aux drogues dûres qui ne suf­fi­ront plus etc.

      Réponse
  9. nlesca

    Bof, j adhere pas tel­le­ment a cette hypo­these PN…Tout le monde est plus ou moins PN et celui qui pre­tend ne pas l’etre l’est pro­ba­ble­ment a un stade plus avan­cé que les autres.

    De toutes facons ce qui cloche ce n est pas les per­sonnes au som­met de la pyra­mide, le pro­bleme c est la pyramide.

    Réponse
    • Eliade Guy

      Trés juste

      Réponse
    • oli

      Oui, sauf que cette pyra­mide n’est pas tom­bée du ciel, que ce sont bien des hommes qui ont déci­dé de la mettre en place à un moment don­né, et que ce sont encore des hommes qui décident de la main­te­nir au fil des années. 

      Or, à qui ça pro­fite, d’é­vo­luer dans une struc­ture pyra­mi­dale ? Sinon à ceux qui aiment se pla­cer au-des­sus des autres, et, en béné­fice secon­daire, à ceux qui ne s’es­timent pas assez pour accep­ter de se trou­ver en-dessous ?

      Si encore ceux qui sou­haitent tant gou­ver­ner les autres savaient au moins d’a­bord se gou­ver­ner eux-mêmes… Mais soyons hon­nêtes, c’est très rare­ment le cas, et ça l’est encore moins aujourd’hui.

      Alors que ce soit en haut de cette pyra­mide ou en bas, il y a un pro­blème psy : l’as­pi­rant au pou­voir déborde de l’é­go qui manque cruel­le­ment au soumis.

      Mais il n’y a pas que ça. Il y a la ques­tion des scru­pules et des remords aussi. 

      Le pre­mier en éprouve net­te­ment moins que le second, c’est ce qui lui per­met de mon­ter et d’é­cra­ser les autres, de faire des guerres, d’or­ga­ni­ser le pillage à grande échelle ou la famine, de blan­chir de l’argent, de cumu­ler les biens à outrance quand les autres en manquent, de lan­cer des opé­ra­tions d’empoisonnement sur des popu­la­tions entières etc etc. Et c’est aus­si très sou­vent ce qui main­tient le second en bas de l’é­chelle. C’est encore ce qui jus­ti­fie l’emploi de pro­grammes désen­si­bi­li­sant les sol­dats pour pou­voir ensuite les envoyer tuer. Il y a une conscience à virer pour per­pé­tuer le crime.

      Et puis on ne me fera pas croire qu’il ne faut pas être un poil tim­bré pour envoyer une armée de CRS sur des mani­fes­tants juste munis de pan­cartes, de reven­di­ca­tions et de frus­tra­tion dans la rue, pour déclen­cher des guerres à des pays qui n’ont bien sou­vent rien deman­dé, pour appau­vrir toute une popu­la­tion en spé­cu­lant, ou décla­rer ou écrire de la merde mépri­sante à l’é­gard d’une majo­ri­té d’in­di­vi­dus, comme un John Locke écri­vait à l’é­poque son Que faire des pauvres…

      Moi j’ex­plique ça par un degré de conscience amoin­dri (tem­po­raire, c’est en tout cas ce que j’es­père), mais on peut aus­si appe­ler ça PN, puisque le résul­tat et les carac­té­ris­tiques sont les mêmes. Et nier la dif­fé­rence qu’il y a entre le type qui a une conscience et des scru­pules et l’autre qui se laisse aller à ses dési­rs de toute puis­sance ou de pos­ses­sions ça revient à jeter dans l’ombre les efforts du pre­mier et à mettre au rang de nor­ma­li­té le com­por­te­ment déviant du second, bref, à brouiller les repères, et à mettre le flou sur ce vers quoi on devrait tendre.

      Et puis cela me fait pen­ser qu’il y a la gen­tillesse aus­si, dans cette his­toire, et la bien­veillance, avec en face méchan­ce­té et la mal­veillance. Les enfants par­viennent très bien à les dis­tin­guer. On savait encore nous aus­si les dis­tin­guer il y a quelques décen­nies (écou­ter Guille­min), mais la grande loi de la rela­ti­vi­sa­tion géné­rale, qui consiste à dire que tout est bien et mal en même temps, et que de ce fait tout se vaut (pra­tique, pour ceux qui veulent mon­ter), nous a fait perdre cer­tains réflexes men­taux, pour le meilleur, vu le monde rem­pli de joies dans lequel nous évo­luons aujourd’hui…

      Réponse
      • Katharina

        si je pense à Pol Pot, qui, inter­viewé en éxil, était convain­cu- avec les flammes du fana­tique dans les yeux – que sa besogne a été jus­ti­fiée par le devoir de rap­por­ter une nou­velle « culture » aux peuples … si je pense à d’autres cri­mi­nels de la sorte, je suis sûre que le dom­mage col­la­té­ral de la pyra­mide est le main­tien du pou­voir en main­te­nant le mesonge et la dupe pour ne pas être liqui­dé par les autres en haut de la fameuse pyra­mide enché­rie par ces criminels.

        Si tu l’a­voues , ton crime, les autres cri­mi­nels de ta clique te tué­ront. Voir Valls « El Blan­cos » : dès que quel­qu’un attaque les autres cri­mi­nels de sa clique, il devient des­pote peu­reux ( avec la flamme du fana­tique dans les yeux) et rea­buse de son pou­voir en mas­sa­crant tout cri­tique. Ce qui prouve que ce sont les plus cons qui arrivent en haut, jamais les plus capables – la ruse du plus capable dont ils abusent sans arrêt en ini­tiant des concours, des examnes, des notes, des classes etc.
        Pour la créa­tion des socié­tés par­ti­ci­pa­tives il faut des citoyens adultes, encou­ra­gés à créer et vivant avec toutes les géné­ra­tions ensemble.

        Réponse
        • Ana Sailland

          « ce sont les plus cons qui arrivent en haut »

          Excellent résu­mé d’A­lain ( pro­pos sur les pouvoirs)
          Le lire quand même hihi.

          Réponse
      • Ana Sailland

        Mer­ci Oli.
        En effet, l’exis­tence de la pyra­mide est ins­ti­tuée par ceux qui aiment l’occuper.

        Pour com­prendre la dif­fé­rence entre conscience amoin­drie et conscience morte, il suf­fi­ra de regar­der les vidéos où Klaus Bar­bie s’exprime.

        A Lyon, il était « par­fait » . Un humain n’au­rait jamais pu assu­mer son poste.

        Alors il peut paraître osé d’é­tendre ça à d’autres « sus­pects ». Mais jus­te­ment, c’est ça le truc : leur habi­le­té à se dissimuler.

        Il se peut que l’ex­pres­sion « per­vers nar­cis­sique » rebute, qui vient des milieux psys dont à juste titre on se méfie. Peut être qu’a­vec « cynique sans état d’âme » ça pas­se­rait mieux.
        Mais nles­can, je ne vais pas ratio­ci­ner pour défendre une hypo­thèse, c’est juste un éclai­rage, en com­plé­ment du concept de com­plot, et en com­plé­ment du concept d’é­gré­gore qui lui aus­si passe mal.

        Il s’a­git sur­tout d’é­tu­dier les méca­nismes de la sou­mis­sion du grand nombre au petit nombre sans nous réfé­rer aux concepts de bien et de mal, de riche et de pauvre, etc., voir les forces en jeu comme le fait un phy­si­cien qui étu­die la balis­tique. On peut se plan­ter, mais c’est à faire.

        Nous nous enten­dons sou­vent repro­cher une phi­lo­so­phie sim­pliste du « tous pour­ris ». Il peut être inté­res­sant dans ce cli­mat de réflé­chir au pro­ces­sus de concen­tra­tion de l’in­sane là où pré­ci­sé­ment il ne devrait sur­tout pas être. Et sur­tout de réflé­chir aux remèdes, dont le TAS.

        Réponse
        • Katharina

          Bon­jour Ana,

          je suis sûre que la conscience, cette ins­tance supé­rieure de l’être humain est tou­jours là, même chez des bour­reaux,. Mais ils en ont peur.
          Pour évi­ter de les avouer leurs crimes et pour se cacher devant cette ins­tance en eux-même, ils se jus­ti­fient, ils mettent des théo­ries, ils accusent, ils tournent autour du pot, ils deviennent agg­gres­sifs, des­po­tiques (au nom de la paix!), ils attaquent le mes­sa­ger de la mau­vaise nou­velle, le mettent au pri­son, etc etc.
          Tu peux tout voir déjà avec la clique de Valls. Cela dit qu’ils sont cuits. Mais avant ca, ils vont accu­ser tout le monde d’être des res­pon­sables pour « troubles publics », « inci­ta­tion à la haine » etc etc.. Voir « Mac­beth ». On n’é­chappe pas à la conscience.

          La conscience reste. On sait que ce sont sou­vent les générations‘qui suivent qui l’ont, cette (mau­vaise) conscience, à leur place.
          Mais ce sont eux qui en devraient por­ter les consé­quences à leur viavnt. Et ils le savent- sin­ple­ment il ne faut pas comp­ter sur leur inté­gri­té qui n’a jamais exis­té avant, ni maintenant.

          On sait aus­si que par le fait de l’a­vouer, la culpa­bi­li­té va exclure le cri­mi­nel de la socié­té, et qu’il aura per­du son droit d’ap­par­te­nance. Et curieu­se­ment, même si ces hor­reurs n’ont jamais eu que leur propre bien dans les yeux, ils en ont peur, ils ont peur de perdre leur appar­te­nance. Com­mencent à cher­cher le mal­fai­teur pour prou­ver aux autres que ce ne sont pas eux.
          Mais la balance ne se pro­duit seule­ment à ce moment-là : quand le cou­pable prend la res­pon­sa­bi­li­té pour ses crimes sur ses épaules et l’as­sume. A ce moment-là les vic­times sont respectés.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Je ne vois pas pour­quoi n’exis­te­rait pas une mala­die des cel­lules miroirs.

            Ce qui ne réduit en rien mon optimisme 🙂

          • Katharina

            parce que la mala­die serait une excuse, alors qu’il n#y a pas d’excuses.

          • Ana Sailland

            une façon inté­res­sante de défi­nir la réalité 🙂

          • Katharina

            com­men­taire lié à celui plus haut. « LA réalité » ?

          • Ana Sailland

            La réa­li­té clinique

          • Katharina

            Si je t’ai bien com­pris, « le » cri­mi­nel lourd a une mala­die (vu cli­ni­que­ment), et donc n’est pas coupable.
            Je ne vois pas de quelle cli­nique diag­nos­ti­quant cela tu parles.

            J’a­vais noté que le crime n’est pas excu­sable et que c’est le cri­mi­nel qui en porte la res­pon­sa­bi­li­té et non pas un consen­sus socié­tale qui pré­tend que tout le monde puisse être un cri­mi­nel, donc excuse le crime.
            J’en suis sûre que même s’il y en a qui le disent, la vie te contre­dit à tous les coups.

        • J-Stéphane

          Le crime par pro­cu­ra­tion est déculpabilisant.

          Réponse
          • Katharina

            J.- Ste­phane, c’est à moi que vous répondiez ?

          • J-Stéphane

            Il est vrai que mon com­men­taire ne s’est pas glis­sé là où je pen­sais qu’il irait, mais je ne répon­dais pas à un com­men­taire en par­ti­cu­lier, mais à la trame qui tente de com­prendre le che­mi­ne­ment qui amène une per­sonne à com­man­di­ter un crime.

        • Ana Sailland

          « Si je t’ai bien com­pris, » »> non, tu me fais dire plus ou autre chose que ce que j’ai dit.

          Ce qui m’in­té­resse dans tout ça, c’est le méca­nisme de concen­tra­tion de l’in­sane là où il ne devrait sur­tout pas être, méca­nisme direc­te­ment lié à celui de l’élection.

          Je n’ai jamais par­lé d’irresponsabilité.

          Bar­bie n’a pas été jugé irresponsable.

          « Google is your friend » 😉

          Réponse
          • Ana Sailland

            C’é­tait @Katharina

            @Nesclan, je n’ai pas non plus par­lé de folie. Il y a d’ailleurs un débat entre pros sur cette ques­tion, qui tranche plu­tôt sur non-folie.

            Le défi­cit en empa­thie est une don­née cli­nique. Il n’est pas la folie puisque les gens atteints sont opé­ra­tion­nels, capables de logique et de maî­trise, et même capables de se plier aux règles. Mais le pro­blème c’est quand les règles nous heurtent nous et pas eux, là où nous nous insur­geons, eux pas.
            Par ailleurs, ils ont une pro­pen­sion natu­relle à se trou­ver là où s’é­crivent les règles : pour être là, n’a­voir pas de scru­pule est un avan­tage tech­nique. Puis une fois là, ils par­ti­ci­pe­ront à l’é­cri­ture de règles « tech­niques », et sans réfé­rence à ce que nous nom­mons nous humanisme.

          • Ana Sailland

            le lien four­ni par nanou déve­loppe bien le truc

      • nlesca

        Per­so je ne pense pas qu il faille etre fou pour faire des hor­reurs, pas plus que je ne pense que l etre humain d il y a quelques dece­nies etait plus apte a dif­fe­ren­cier le bien du mal.

        Non, j ai vu des gens au bas de l echelle social faire des trucs vrai­ment mau­vais, avec vio­lence, pour des rai­sons d ego insi­gni­fiantes, ils n etaient pas fous, ils n ont rien gagne mais si tu les ecoutes ils te tordent le truc de facon a etre le heros, on est tous plus ou moins comme ca… Je n ai jamais vu de femme avoir ce type de com­por­te­ment en direct, par contre j en ai vu mani­pu­ler leur homme pour un resul­tat sen­si­ble­ment similaire…Et je n ai pas fran­che­ment l impres­sion que ce soit neuf ce genre de trucs. La vio­lence c est la tes­tos­te­ronne, la moti­va­tion c est les sen­ti­ments humains vils:ego, jalou­sie, envie, revanche, etc. Pas besoin d etre fou. Pour la jus­ti­fi­ca­tion a pos­te­rio­ri tu as les sem­pi­ter­nelles ideo­lo­gies de type com­mu­nau­ta­ristes… ca com­mence par ma gueule ca va a la famille, aux proches, a la reli­gion, a la nation, a la cou­leur de l epiderme…tout peut consti­tuer une com­mu­naute quand c est pra­tique et qu il s agit de se per­sua­der que l on est bon et legi­time. Pas besoin d etre fou.

        Les gens font des trucs degueu­lasse a tous les etages de la pyra­mide, ne sont pas fous, et se racontent des his­toires pour avoir bonne concience, c est vieux comme le monde et c est pour ca que l on a besoin du droit.

        Pour la pyra­mide elle meme il ne faut pas oublier que c est une struc­ture natu­relle, on la retrouve chez d innom­brable ani­meaux. La pyra­mide n a pas ete cree a deis­sin par des psy­cho­pathes, au depart c est l ordre natu­rel des choses qui a fait que les plus forts et les plus ruses ont pris le pou­voir, pas for­ce­ment des fous.

        Le pro­bleme c est que c est une orga­ni­sa­tion pri­mi­tive et non res­pec­tueuse des etres evo­lues que nous sommes et qui nous pousse jus­te­ment a nous com­por­ter comme des ani­meaux dans une meute.

        Réponse
        • Ana Sailland

          le défi­cit en empa­thie est il de l’ordre de la folie ? Les spé­cia­listes se posent la ques­tion et sou­vent répondent non. GoTo Google 😉

          Réponse
          • Katharina

            non, ceux qui com­mettent des crimes sont des cri­mi­nels et devront por­ter les conséquences.
            voi­ci pour encou­ra­ger l’es­prit cri­tique et résistant :

            « En 2008, le pro­fes­seur Cass Sun­stein, conseiller du pré­sident Barack Oba­ma et époux de l’ambassadrice US aux Nations unies, avait rédi­gé une note simi­laire [15].

            Il écri­vait :

            « Nous pou­vons faci­le­ment ima­gi­ner une série de réponses possibles.
            – 1. Le gou­ver­ne­ment peut inter­dire les théo­ries de la conspiration.
            – 2. Le gou­ver­ne­ment pour­rait impo­ser une sorte de taxe, finan­cière ou autre, sur ceux qui dif­fusent de telles théories.
            – 3. Le gou­ver­ne­ment pour­rait s’engager dans un contre dis­cours pour dis­cré­di­ter les théo­ries du complot.
            – 4. Le gou­ver­ne­ment pour­rait enga­ger des par­ties pri­vées cré­dibles à s’engager dans un contre-discours.
            – 5. Le gou­ver­ne­ment pour­rait s’engager dans la com­mu­ni­ca­tion infor­melle avec les par­ties tierces et les encourager ».

            En défi­ni­tive, le gou­ver­ne­ment des États-Unis avait déci­dé de finan­cer des indi­vi­dus, à la fois chez lui et à l’étranger, pour per­tur­ber les forums des sites inter­net « conspi­ra­tion­nistes » et pour créer des groupes leur appor­tant la contradiction.

            Ceci n’ayant pas suf­fi, la France est appe­lée à prendre des mesures auto­ri­taires. Comme par le pas­sé, les élites fran­çaises, dont le Par­ti socia­liste forme l’aile pré­ten­du­ment de gauche, se sont pla­cées aux ordres de la prin­ci­pale puis­sance mili­taire de l’époque, en l’occurrence les États-Unis.

            Pour la mise en œuvre de ce pro­jet, il reste à défi­nir quelle ins­tance, néces­sai­re­ment admi­nis­tra­tive, sera char­gée de la cen­sure et quels en seront les cri­tères. Ne soyons pas naïfs, nous nous appro­chons d’une inévi­table épreuve de force.

            Vol­taire, édi­tion internationale »

            Moi je ne vois pas de mala­die, mais de cruauté.

          • nlescan

            Ok, cepen­dant je ne suis pas per­sua­dé, ça reste une théo­rie, que les cri­mi­nels manquent a ce point d’empathie.

            Je ne dis pas que ce n’est pas pos­sible, le défi­cit d’empathie,mais je pense que c’est très mar­gi­nal et si ce n’est pas de la folie alors c’est à peu près aus­si peu fré­quent. Les fous, les vrais, je ne parle pas des dépres­sifs, je parle des per­sonnes souf­frant de patho­lo­gies men­tales lourdes, existent, mais ils sont, je pense, tout à fait minoritaires. 

            Pre­nons par exemple l’ar­ché­type du cri­mi­nel de guerre : le nazi. Les nazis sem­blaient tout à fait capables d’empathie lors­qu’il s’a­gis­sait de leurs jeunes têtes blondes, par contre leur idéo­lo­gie a déshu­ma­ni­sé une par­tie de l’hu­ma­ni­té dont les juifs ce qui leur a per­mis de les mas­sa­crer froi­de­ment. Je ne pense pas qu’ils jouaient la comé­die lors­qu’ils aimaient leurs enfants, je pense par contre qu’ils se racon­taient des his­toires pour jus­ti­fier leurs crimes.

            La ou tu sup­putes (il est dégueu­lasse ce mot) un défi­cit d’empathie je soup­çonne en ce qui me concerne une idéo­lo­gie men­son­gère et décul­pa­bi­li­sante (la il y a je te l’ac­corde per­ver­sion, mais c’est l’i­déo­lo­gie qui est per­verse, pas for­cé­ment l’in­di­vi­du). Ce qui me fait pen­ser cela c’est lorsque je constate que des socié­tés entières au cours de l’his­toires on eu des pra­tiques ignobles (escla­vages, sacri­fices humains, géno­cides et j’en passe) tout en étant capables d’une grande sen­si­bi­li­té à d’autres égards.

          • nlescan

            Mon com ci des­sus répon­dait à ana

        • oli

          Bien sûr qu’on fait tous des conne­ries, en quoi cela exclut-il la pré­sence de fous dans les hautes sphères ? Or, le pou­voir et l’argent rendent fous, et pour se trou­ver au som­met de la pyra­mide, il faut à un moment don­né avoir dési­ré l’un des deux, ou les deux, en grande quan­ti­té. D’au­tant plus que plus on monte et plus on fré­quente des types du même aca­bit, qui ont ten­dance à nous confor­ter, hélas, dans nos croyances et nos comportements. 

          Et ce ne sont pas pour moi les plus forts ou les plus rusés qui accèdent au pou­voir mais les plus cons et les plus bru­taux. Il est facile en réa­li­té de « prendre le pou­voir » dans une situa­tion, il suf­fit de par­ler haut et fort tout en mon­trant qu’on est sûr et cer­tain de ce que l’on dit. Ça s’ap­prend, cette manière-là de par­ler, il y a même des écoles pour ça, et l’argent fait le reste dans les milieux poli­tiques, mais qui ira jus­te­ment apprendre à par­ler de cette manière, et dans quel but ?

          Enfin, si c’est pour se cal­quer sur les lois de la nature, il n’y a pas que l’exemple de la hié­rar­chie dont on puisse s’ins­pi­rer, il y a aus­si celui de l’a­bon­dance et de la gra­tui­té, qui s’ob­serve très faci­le­ment dans les fruits, fruits qui contiennent de mul­tiples graines pou­vant à leur tour don­ner (enfin, ça c’est quand un fou ne décide pas du contraire) d’autres fruits.

          Réponse
          • oli

            En lien avec le der­nier mes­sage de Katharina :

            Cela fait effec­ti­ve­ment plu­sieurs années que j’ob­serve un peu par­tout sur inter­net des per­sonnes qui inter­viennent pour dis­cré­di­ter tout ce qui sort de la pen­sée offi­cielle. En géné­ral, elles se recon­naissent au fait qu’elles uti­lisent tou­jours les mêmes tac­tiques, des tac­tiques d’ap­pren­tis poli­ti­ciens sou­hai­tant gagner à tout prix un débat, en écra­sant dans l’œuf tout échange possible.

            Je suis aus­si tom­bé là-des­sus tout à l’heure :
            https://​www​.inter​net​-signa​le​ment​.gouv​.fr/​P​o​r​t​a​i​l​W​e​b​/​p​l​a​n​e​t​s​/​S​i​g​n​a​l​e​r​E​t​a​p​e​A​c​c​e​p​t​e​r​!​l​o​a​d​.​a​c​t​ion

            Je me suis tou­jours deman­dé s’ils com­men­çaient à avoir peur de perdre leur place, il faut croire que oui…
            Qu’ils prennent inter­net, les gens se repar­le­ront dehors.

          • nlescan

            Je n’ex­clus pas la pré­sence de fous au som­met de la pyra­mide et je suis d’ac­cord avec l’i­dée que le pou­voir rend fou, très sou­vent, ou en tout cas fait perdre le sens des réa­li­tés ce qui revient plus ou moins au même.

            Ce que je dis c’est que ce n’est pas for­cé­ment parce qu’ils sont fous, cons ou bru­taux qu’ils sont au pou­voir. D’ailleurs le capi­ta­lisme a ren­du le pou­voir héré­di­taire dans le plus pur style féodal.

            La plu­part des « maîtres du monde » sont les enfants des pré­cé­dents, ils n’ont pas vrai­ment eu a se his­ser jusque là.

            Lorsque je parle des plus forts et rusés qui sont arri­vés au pou­voir je me place dans une vision his­to­rique, je parle des ori­gines de l’humanité.

            Lorsque je me base sur l’ob­ser­va­tion de la nature pour consi­dé­rer que la pyra­mide est une struc­ture sociale cou­rante chez les ani­maux, je me base sur l’ob­ser­va­tion de ceux qui nous sont les plus proches a savoir les grands primates.

  10. Gaudefroy

     » La mai­rie de Lodève fait de son côté valoir l’ar­ticle 16 du règle­ment du mar­ché qui sti­pule que l’on peut se voir inter­dire de mar­ché pour un com­por­te­ment trou­blant la sécu­ri­té, la tran­quilli­té ou la salu­bri­té publique. « Celui-ci ne per­met pas de faire du pro­sé­ly­tisme, pré­cise la maire socia­liste Marie-Chris­tine Bous­quet au jour­nal Midi Libre. 

    Si cha­cun affiche ses opi­nions poli­tiques, on en arri­ve­rait bien­tôt à la bagarre ». »

    Pour para­phra­ser la maire, la dic­ta­ture (où l’on se tait) c’est la paix.

    http://​www​.bas​ta​mag​.net/​M​e​n​a​c​e​-​d​e​-​s​a​n​c​t​i​o​n​-​p​o​u​r​-​a​v​o​i​r​-​a​f​f​i​c​h​e​-​s​a​-​s​o​l​i​d​a​r​i​t​e​-​a​v​e​c​-​l​e​s​-​p​a​y​s​ans

    Réponse
    • nlesca

      Hal­lu­ci­nant… Mais je ne suis meme plus surpris.

      Réponse
    • Ronald

      « L’ambassade d’Israël serait appa­rem­ment inter­ve­nue » … pour un tee-shirt sur le mar­ché de Lodève (1) !? Cela devient de plus en plus décon­nant, ma parole !

      (1) Située dans l’ar­rière-pays héraul­tais à 45 km de Mont­pel­lier, Lodève compte 7552 habi­tants. Ceux-ci s’ap­pellent les Lodévois. 

      Réponse
    • Katharina

      Oui, je crois.

      Réponse
      • Ana Sailland

        moi aus­si hihi

        Réponse
        • oli

          Je vous rejoins 🙂
          J’ai lu le livre qui est men­tion­né dans l’ar­ticle, et il est réel­le­ment sur­pre­nant, un bon ouvrage, qui m’a éton­né par sa pré­ci­sion médi­cale, pré­ci­sion qui dépasse de loin tous les articles que l’on peut lire sur le sujet aujourd’­hui, ain­si que pas mal d’ou­vrages psy sur des sujets similaires.

          Réponse
    • Katharina

      TRES bon article. Mer­ci ! Résume tout ce que l’on ressent.

      Réponse
      • Katharina

        en voi­là un :

        httpv://www.youtube.com/watch?v=KGOGV8OH5Dw

        der­nière émis­sion de Benoît Duquesne

        Réponse
        • oli

          Bon­jour,

          Il y a aus­si ce livre dans le même genre, dont j’a­vais déjà parlé :
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_%28essai_autobiographique%29

          Fritz Ang­st, l’au­teur, est né dans une grande famille bour­geoise suisse. Il est tom­bé malade d’un can­cer vers 30 ans et a écrit un livre sur l’é­du­ca­tion qu’il a reçue, une édu­ca­tion de déviant, où il n’a­vait jamais le droit de vivre, de par­ler, de s’ex­pri­mer, où il fal­lait abso­lu­ment col­ler au modèle et être tou­jours consen­suel, poli, propre sur soi et sans avis per­son­nel, une édu­ca­tion ensei­gnant fina­le­ment le paraître plu­tôt que l’être, et sans amour réel­le­ment exprimé.

          Pour avoir déjà par­lé à des per­sonnes qui ont reçu cette même édu­ca­tion, dont une qui m’a d’ailleurs tenue exac­te­ment les mêmes pro­pos que lui, sans l’a­voir lu, et qui s’est retrou­vée à devoir tra­ver­ser des périodes psy­cho­lo­gi­que­ment très lourdes pour s’en sor­tir, je confirme, cette édu­ca­tion est mal­saine et forme des per­sonnes au com­por­te­ment mal­sain par la suite.

          L’é­mis­sion du livre sur France Inter :
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_%28essai_autobiographique%29

          Réponse
          • Katharina

            Bon­jour,
            exac­te­ment ce livre de Fritz Zorn – je viens de l’emprunter et vais voir si je trouve le cou­rage de le lire.
            Puis il y a Edward St.Aubyn qui a écrit une tri­lo­gie des hor­reurs comme fils d’ upper­class riche anglaise.
            Le prin­temps aide­ra à éveiller les esprits sains.

    • joss

      Nous sommes gou­ver­nés par des indi­vi­dus qui ont beau­coup à perdre, contrai­re­ment à nous.

      Réponse
    • Ato

      Exact.
      Livre à lire par tous, absolument.

      Réponse
      • Ato

        « Poné­ro­lo­gie Poli­tique », de Lobac­zews­ki, le livre, bien sûr.

        Réponse
        • Ato


          http://www.amazon.fr/La-pon%C3%A9rologie-politique-appliqu%C3%A9-politiques/dp/2916721126

          « Le pre­mier manus­crit de cet ouvrage a été jeté au feu cinq minutes avant l arri­vée de la police secrète en Pologne com­mu­niste. Le deuxième, ras­sem­blé péni­ble­ment par des scien­ti­fiques tra­vaillant dans des condi­tions, qua­si­ment invi­vables, de répres­sion, a été envoyé par l inter­mé­diaire d un mes­sa­ger au Vati­can. Aucun accu­sé de récep­tion n a été trans­mis, aucun signe de vie n a été reçu du mes­sa­ger – la manus­crit et toutes ses pré­cieuses don­nées était per­du. Le troi­sième manus­crit a été pro­duit dans les années 1980, après la fuite en Amé­rique de l un des scien­ti­fiques qui avait col­la­bo­ré au pro­jet. Zbi­gniew Brze­zins­ki l a sup­pri­mé. « La poné­ro­lo­gie poli­tique une étude scien­ti­fique de la genèse du Mal, appli­qué à des fins poli­tique » a été façon­née dans le creu­set même du sujet étu­dié. Des hommes de science vivant sous un régime répres­sif ont déci­dé de l étu­dier cli­ni­que­ment, d étu­dier les fon­da­teurs et les par­ti­sans d un régime du Mal pour pou­voir déter­mi­ner quel est le com­mun déno­mi­na­teur dans la nais­sance et la pro­pa­ga­tion de l inhu­ma­ni­té de l homme envers l homme. Cho­quant dans la sobrié­té cli­nique de ses des­crip­tions de la vraie nature du mal, poi­gnant dans les pas­sages plus lit­té­raires où l auteur révèle les souf­frances vécues par les cher­cheurs qui ont été conta­mi­nés ou anéan­tis par la mala­die qu ils étu­diaient, cet ouvrage devrait être lu par tout citoyen de tout pays qui se reven­dique d une base morale ou huma­niste. Car il est cer­tain que la mora­li­té et l huma­nisme ne peuvent long­temps sup­por­ter les dépré­da­tions du Mal. La connais­sance de sa nature, de la façon dont il crée ses réseaux et s étend, de la per­fi­die de son approche per­ni­cieuse, en est l unique anti­dote. Intro­duc­tion de Lau­ra Knight-Jadczyk »

          Réponse
          • oli

            J’ai relu quelques pas­sages de ce livre hier, et je crois qu’il est oppor­tun d’en faire un petit résumé.
            Je ne suis pas spé­cia­liste, je vais donc ten­ter au mieux de rap­por­ter quelques idées qui y sont expo­sées, j’ai l’im­pres­sion que leur com­pré­hen­sion peut nous éclairer.

            Alors, je redonne déjà la base de l’ob­ser­va­tion de ce psychiatre :
            – 1% de la popu­la­tion en moyenne souffre de psy­cho­pa­tho­lo­gie (héré­di­taire ou cau­sée par lésion céré­brale) qui han­di­cape pro­fon­dé­ment au niveau de l’empathie et dans la per­cep­tion des émo­tions ou du bon sens popu­laire. Ce 1% a l’im­pres­sion de vivre dans un monde inadap­té à lui et va avoir ten­dance à recher­cher le pou­voir pour se faire une place.
            – 15% de la popu­la­tion en moyenne souffre de troubles psy impor­tants (schi­zoïde, schi­zo­phrène, para­noïaque, carac­té­ro­pathe, socio­pathe, troubles nar­cis­siques divers…). Plus le trouble est sévère, plus on retrouve ces per­sonnes dans les cercle proches des psy­cho­pathes ; plus le trouble est léger, plus on les retrouve dans les orga­ni­sa­tions qui les servent ou assurent leur sécurité.
            – le reste de la popu­la­tion se com­pose de per­sonnes par­ta­geant majo­ri­tai­re­ment les mêmes valeurs (res­pect, dévoue­ment, confiance… valeurs dites humaines), par­mi eux se trouve quand même quelques bles­sés de la vie qui ont déve­lop­pé de petits troubles psy.

            Ce qui se passe ensuite au niveau socié­tal, les obser­va­tions du psy :
            – des périodes de paix avec injus­tices, où la classe bour­geoise déve­loppe une forme de mépris vis à vis de ceux qu’elle spo­lie, afin de légi­ti­mer ses pri­vi­lèges. Ce mépris se trans­met ensuite de géné­ra­tion en géné­ra­tion, sous une forme de schi­zo­phré­nie. La popu­la­tion quant à elle s’ac­com­mode assez bien des injus­tices, du moment que la paix règne.
            – des périodes de conflits, où les psy­cho­pathes infiltrent des ins­ti­tu­tions et de grands mou­ve­ment sociaux, et en prennent petit à petit le contrôle, en reje­tant ou en fai­sant démis­sion­ner les per­sonnes nor­males de ces milieux, et en réunis­sant ou en atti­rant autour d’eux les autres per­sonnes à pro­blèmes psy majeurs. Ceci peut prendre long­temps, 10/20/30 ans… Jus­qu’au contrôle total ou qua­si total. S’en suit alors, pro­gres­si­ve­ment, une conta­mi­na­tion de toutes les strates de la socié­té, une à une, et plus rien au final ne semble fonc­tion­ner nor­ma­le­ment : ni l’é­co­no­mie, ni la tech­no­lo­gie, ni la recherche, ni l’é­du­ca­tion, ni les rela­tions sociales… 

            Pen­dant les périodes de conflit :
            – les pou­voirs des psy­cho­pathes tendent à se ren­for­cer, et donc à vider toute la socié­té de son sens pre­mier et de ses buts com­muns, une nou­velle idéo­lo­gie, déviante, se met en place
            – une vague d’hys­té­ri­ci­sa­tion pousse les per­sonnes à pro­blèmes psy à les rejoindre, ou à adop­ter cette nou­velle idéologie
            – une infime par­tie de la popu­la­tion se réveille, ces per­sonnes voient ce qui est en train de se pas­ser, non parce qu’elles sont plus intel­li­gentes que les autres, mais parce qu’elles ont déjà vécu, au cours de leur vie, des expé­riences d’a­bus ou de ter­reur, elles savent donc en recon­naître les signes, et tentent d’en aver­tir les autres
            – le reste de la popu­la­tion met du temps à réagir, car la plu­part des gens n’ont tout sim­ple­ment pas vécu d’ex­pé­rience de ter­reur aupa­ra­vant, ils ne peuvent donc ima­gi­ner ce qui est en train de se pas­ser. Ils savent quand même, par intui­tion, que quelque chose cloche, mais ne par­viennent pas à sai­sir quoi.
            – des groupes de pro­tes­ta­tion et de dénon­cia­tion se forment néan­moins, groupes où l’on se réap­pro­prie l’his­toire et où cherche acti­ve­ment des solu­tions. Des points de vue alter­na­tifs finissent par se répandre dans la popu­la­tion, et les psy­cho­pathes tombent des nues => ils ne com­prennent pas pour­quoi les gens réagissent, ils ne com­prennent pas les valeurs qui les guident, ils ont donc ten­dance, une nou­velle fois, à ren­for­cer encore leur pou­voir, et là, on débouche sur les pires périodes, his­to­ri­que­ment par­lant… Périodes qui ont aus­si ten­dance à ren­for­cer encore plus les valeurs chez les per­sonnes qui subissent de plein fouet la nou­velle domination.

            Pour finir, les clés que donne le psy :
            – se réap­pro­prier notre his­toire com­mune et la faire circuler
            – faire connaître ces pro­ces­sus de dégra­da­tion d’une socié­té pour pré­ve­nir et don­ner des repères
            – faire connaître ces patho­lo­gies humaines, pour pou­voir les iden­ti­fier et ne plus se faire avoir ou surprendre
            – ren­for­cer les liens sociaux
            – remettre à jour nos valeurs com­munes (c’est, selon lui, ce qui est le plus effi­cace pour neu­tra­li­ser le pro­ces­sus patho­cra­tique, car ces valeurs sont ancrées en nous depuis plus long­temps, his­to­ri­que­ment par­lant, que la nou­velle idéo­lo­gie déviante qu’on essaie de nous imposer)

            Ce psy ne pré­co­nise pas la ven­geance, mais l’in­for­ma­tion, et même le par­don. Reste à savoir : qu’est-ce qu’on fait de ces per­sonnes ? On les soigne ? Comment ?
            Parce que toutes les oppo­si­tions qu’on va mettre en place vont ren­for­cer leurs pou­voirs, leur para­noïa, leur besoin de contrôle, leur vio­lence… Et qu’une par­tie de la popu­la­tion est en place pour les pro­té­ger. C’est vrai­ment problématique.

            Bon, je vais m’ar­rê­ter là, j’ai ten­té de vul­ga­ri­ser au mieux les pro­pos de ce psy mais il est très tech­nique, et donne bien plus de détails sur les mala­dies en ques­tion, les étapes de dégra­da­tion, les méthodes, les réac­tions… J’es­père que c’est pas trop confus.

          • J-Stéphane

            Mer­ci Oli, c’est une psy­cha­na­lyse très per­ti­nente qui confirme que notre socié­té est régie par les plus dan­ge­reux sociopathes…

          • Katharina

            mer­ci, Oli, trés bon résu­mé, on recon­naît tout.

          • Ana Sailland

            Si je com­pare avec les réponses reçues autour du 9 mars, je constate une nette évo­lu­tion des points de vue. Comme quoi dia­lo­guer à plu­sieurs est tou­jours utile.

  11. Gaudefroy

    The Lab, le film interdit

    httpv://www.youtube.com/watch?v=DJZv9rMnofc

    Gilad Atz­mon en a fait une très bonne recen­sion. Extrait : « Ils sont clairs, sin­cères, même amu­sants à cer­tains moments, par­fois pleins d’esprit, et plu­sieurs d’entre eux pour­raient même vous char­mer si vous ne saviez pas de qui il s’agit. Mais ne vous y trom­pez pas, ils sont sinistres, cer­tains d’entre eux sont mani­fes­te­ment psy­cho­tiques, ce sont des meur­triers de masse et ils sont libres. Ils vendent de la des­truc­tion et du chaos et le font brillamment. »

    http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​L​e​-​l​a​b​o​r​a​t​o​i​r​e​-​i​s​r​a​e​l​i​e​n​-​e​t​-​l​e​s​-​c​o​b​a​y​e​s​-​p​a​l​e​s​t​i​n​i​e​n​s​-​1​8​6​5​5​.​h​tml

    Bizar­re­ment, ce doc est pas­sé en décembre 2014 sur la Chaîne Par­le­men­teuse. Le film a été per­fi­de­ment et bana­le­ment renom­mé Ven­deurs d’armes…Il est visible ici :

    httpv://www.youtube.com/watch?v=q_HyPGnlBrs

    Réponse
    • Katharina

      Sar­ko­zy a intro­duit Kouch­ner au gou­ver­ne­ment. Tout le monde se sou­vien­dra de son rire fou quand un jour­na­liste pose la ques­tion du tra­fic d’or­ganes au Kosovo.
      Il y a des gens qui pensent que la guerre au Koso­vo a même été ini­tiée à cause de cela. Mais le monde croit que c’est un doc­teur qui a fait du bien aux pauvres. Eux, ils rient de notre empathie.
      Tout le monde se sou­vien­dra du rire dingue de Hil­la­ry Clin­ton quand le jour­na­liste lui pose la ques­tion de la 3eme guerre mondiale.
      On connaît les crises d’hys­té­rie de Valls, de Macron, de Hol­lande, la ter­reur de gens sur des postes impor­tants. En Alle­magne il y a des clients de psy­cho­pa­thie dans le minis­tère de l’in­té­rieur et de la défense.
      Mais y en a qui rentrent dans leur jeu sans être psy­cho­pathe. Puis y a des gens qui intro­duisent des drogues qui rendent fous et cruel dans des clubs du monde entier. Puis les cons qui y par­ti­cipent en se croyant vache­ment bran­chés : j’en vois tous les jours dans les rues.
      Autre ten­dance : tu dis non à quelque chose, sim­ple­ment parce que tu ne l’aimes pas et on te dit, t’es fas­ciste, plu­to­crate, tout ce que tu veux. Voi­là c’est simple. la déso­li­da­ri­té. Mais on vien­dra nous expli­quer que le mal est inhé­rent dans tout le monde comme les gens qui disent que l’ho­mo­sexua­li­té serait inhé­rente dans tout le monde et si tu ne la sens pas dans toi, ils te diront que t’es coincé.
      Comme les dro­gués de cocaine invi­tant tou­jours quel­qu’un à par­ta­ger la line – puis­qu’ils ne veulent pas être seuls.
      Le trouble est semé.
      Y a du tra­vail, quoi.

      Réponse
      • Mic El

        @Kat
        « l’homosexualité serait inhé­rente dans tout le monde et si tu ne la sens pas dans toi, ils te diront que t’es coincé. »

        - homo = alle­mands = pas dire du mal!?

        Réponse
        • katharina

          no com­pren­do

          Réponse
    • brigitte

      Et là si ça ne marche pas…
      httpv://www.youtube.com/watch?v=Id8TxnAnTTM

      Réponse
  12. Claude Saint-Jarre

    Bon­jour. Quel­qu’un connaît une ou des Consti­tu­tions municipales ?
    Merci…

    Réponse
  13. Ana Sailland

    Pas trou­vé 🙁

    Par contre tu peux obser­ver les règles ou usages à Mari­na­le­da ou Vandoncourt.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Qu’est ce qui peut conduire un pays à accep­ter un tel article ?

      Réponse : le gou­ver­ne­ment »repré­sen­ta­tif«

      Dénon­cer les trai­tés ne suf­fit pas : il faut dénon­cer l’or­ga­ni­sa­tion de l’état.

      Au mini­mum : Tout trai­té doit être sou­mis à réfé­ren­dum, recon­si­dé­ré tous les dix ans, abo­li tous les trente ans ( aban­don ou remise à zéro complète )

      Réponse
      • Ana Sailland

        Les enfants ne doivent pas être tenus par les enga­ge­ments de leurs parents

        Réponse
      • Sandy

        Ana tu fais de la déma­go­gie anti républicaine. 

        Un trai­té est un enga­ge­ment entre deux ou plu­sieurs états. Il n’a pas force de loi.

        Il n’a force de loi que si les états le lui donnent en trans­po­sant son conte­nu en lois natio­nales par exemple ou comme avec les trai­tés euro­péens en modi­fiant la consti­tu­tion natio­nale pour leur don­ner une valeur constitutionnelle.

        Un trai­té relève des rela­tions inter gou­ver­ne­men­tales. Et la ques­tion glo­bale qu’il faut se poser c’est com­ment doit on prendre des déci­sions concer­nant les ques­tions inter­na­tio­nales, est-ce que les trai­tés sont réel­le­ment une bonne façon de s’y prendre ?
        Sachant que l’in­ter gou­ver­ne­men­tal a engen­dré entre autres choses l’OMC, l’UE, les G8 etc … on devrait se poser des questions.
        Et en ce qui me concerne, je pense que cela n’a rien d’é­ton­nant quand on com­prend que l’in­ter gou­ver­ne­men­tal est oli­gar­chique par nature vu qu’il s’a­git de lais­ser ces ques­tions à des ministres, à des diplo­mates et à des tech­no­crates, c’est à dire à des per­sonnes dési­gnées et même pas élues. 

        Il est donc cocasse qu’A­na mette en cause la repré­sen­ta­tion pré­ci­sé­ment quand il n’y a pas représentation.

        Ce n’est pas une ques­tion de repré­sen­ta­tion mais bien d’a­ban­don à une oli­gar­chie des ques­tions par­mi les plus impor­tantes vu qu’il s’a­git par exemple du par­tage des res­sources de la pla­nète, de la finance, des ques­tions d’é­changes éco­no­miques, des conflits etc …

        On voit bien l’in­suf­fi­sance de la solu­tion d’A­na car que peut-il sor­tir de bien de l’a­ban­don de telles ques­tions à une oligarchie ?
        Les réfé­ren­dums, on l’a vu dans plu­sieurs pays, et en France avec Maas­tricht, ne sont pas une garan­tie. Aus­si si nous vou­lons une démo­cra­tie et que les sou­ve­rai­ne­tés soient réel­le­ment res­pec­tées il faut agir en amont de la rédac­tion de ces trai­tés et mettre en cause la méthode inter gouvernementale.

        L’al­ter­na­tive est l’in­té­gra­tion démo­cra­tique. C’est la belle idée ori­gi­nelle de l’O­NU. Et c’est aus­si qqpart ce qu’au­rait pu être l’UE si le par­le­ment euro­péen avait un réel pou­voir et si les « repré­sen­tants » repré­sen­taient réel­le­ment les gens, s’ils ren­daient des comptes, si nous avions des recours et si il y avait réel­le­ment un débat démo­cra­tique et publique des ques­tions qu’ils abordent et des déci­sions qu’ils prennent, et si tout cela bien enten­du res­pec­tait les sou­ve­rai­ne­tés de chaque peuple.

        Au delà de tout cela, il y a la ques­tion de la sou­ve­rai­ne­té jus­te­ment et il est évident que tout ce qui concerne la sou­ve­rai­ne­té ne peut être déci­dé que par le sou­ve­rain, c’est à dire le peuple, et que les repré­sen­tants ne sont pas qua­li­fiés à prendre ce genre de déci­sions, c’est ce qu’on explique depuis 2005. D’où peut être la confu­sion d’A­na qui ne dif­fé­ren­cie peut être pas les trai­tés euro­péens, qui sont de nature consti­tu­tion­nels, et qui au mini­mum effec­ti­ve­ment auraient du faire l’ob­jet de réfé­ren­dums, avec les autres traités.

        Réponse
    • Ana Sailland

      Qu’est ce qui peut conduire un pays à vendre ses bijoux de famille ?

      Réponse : le gou­ver­ne­ment »repré­sen­ta­tif«

      Réponse
    • Ana Sailland

      Les trai­tés ne sont pas une cause, ils sont une conséquence.

      Si on soigne la consé­quence sans soi­gner la cause, la consé­quence reviendra.

      Réponse
      • Katharina

        exac­te­ment

        Réponse
        • Ana Sailland

          Et encore je me retiens hihi

          Réponse
  14. Claude Saint-Jarre

    Bon­jour les amiEs

    On en entend par­ler sur tous les tons, n’est-pas ? et elle est au coeur
    des poli­tiques d’aus­té­ri­té qui sont menées par tous les gou­ver­ne­ments au
    pré­texte de « nous » vivons au des­sus de nos moyens. Impa­rable argument
    sta­bi­li­sa­teur pour nous faire ren­trer la tête dans les épaules et
    accep­ter, tel un enfant sur­pris les doigts plon­gés dans la confiture,
    les justes sanctions.
    Voi­ci une petite vidéo, agré­men­tée d’une ani­ma­tion très claire et
    péda­go­gique où l’é­co­no­miste belge Pierre Bon­fond est inter­viewé et où on
    com­prend que la dette n’a rien à voir avec notre train de vie et que ne
    pas la rem­bour­ser est non seule­ment pos­sible mais un acte parfaitement
    légal. Dans tous les cas, un mes­sage d’une extrême impor­tance qui mérite
    d’être lar­ge­ment dif­fu­sé pour nous libé­rer des dis­cours et arguments
    manipulateurs.
    http://youtu.be/ADrazPRLz‑Y

    Réponse
  15. Claude Saint-Jarre

    ce mot est de Phi­lippe Derudder

    Réponse
  16. J-Stéphane

    Pour­quoi dans le domaine pri­vé l’ac­tion­naire per­çoit des divi­dendes, alors que dans le domaine public le contri­buable se fait spo­lier ses investissements ?

    Réponse
  17. nlesca

    Au fait c est quand le pro­chain ate­lier en ile de france ?

    Aves 2 autres col­legues on s est ren­du compte qu on etait des GV, y en a meme un qui m a sor­ti le livre de manin de sa poche ce matin, il se tappe la biblio Chouard ces jours ci.

    Au fait je remarque que les gens ont l air d attendre apres Etienne pour faire des ate­liers… si on se met a faire les choses serieu­se­ment il pour­ra jamais etre la tout le temps…
    Ou alors c est encore moi qui suis a la bourre…
    Pour essayer de declen­cher de l ate­lier c sur face de bouc que ca se passe ?

    Par­ceque nous on etait chauds pour s en ten­ter un dans pas trop longtemps…a bon enten­deur salut.

    Réponse
  18. BA

    Qu’est-ce qui peut conduire un pays, pro­gres­si­ve­ment, à se retrou­ver gou­ver­né comme une colo­nie par des agents de l’étranger ?

    Un autre exemple : la Grèce.

    Mar­di 10 mars 2015 :

    Mano­lis Gle­zos : ce que l’Allemagne n’est pas arri­vée à faire par les armes, elle l’a réus­si par l’euro.

    Dans un entre­tien accor­dé au jour­nal chy­priote « SIMERINI », Mano­lis Gle­zos cri­tique le modèle de l’Europe « allemande » :

    « Cela semble dif­fé­rent, mais l’est-ce vrai­ment ? Ce que l’Allemagne n’est pas arri­vée à faire à l’époque par les armes, c’est-à-dire créer une Europe alle­mande, elle arrive à le faire de nos jours avec la puis­sance éco­no­mique et l’aide des USA et des autres vain­queurs de la 2e guerre mon­diale – sovié­tiques exclus, bien enten­du, cela va de soi. La guerre froide a don­né aux USA et à leur créa­tion, l’OTAN, la pos­si­bi­li­té d’imposer leur volon­té à l’Europe. Et le fruit de cette volon­té, c’est l’Allemagne actuelle. »

    Par­lant des répa­ra­tions de guerre, le cadre his­to­rique de la Gauche Mano­lis Gle­zos estime que le Par­le­ment euro­péen et les rap­ports de force n’y sont pas favo­rables afin que des ini­tia­tives se soldent par une réus­site. Il pense, néan­moins, que l’Allemagne sera de fait ame­née à dis­cu­ter avec la Grèce à ce sujet :

    « Le gou­ver­ne­ment alle­mand, ‘mal éle­vé’ jusqu’à pré­sent à cause des autres euro­péens qui cèdent constam­ment, ne pour­ra pas refu­ser ad vitam aeter­nam de dis­cu­ter de la chose avec la Grèce. D’ailleurs, M. Pro­ko­pis Pav­lo­pou­los, le nou­veau Pré­sident de la Répu­blique grecque, maî­trise par­fai­te­ment, en tant que juriste éga­le­ment, la ques­tion des dettes de l’Allemagne envers notre pays. En défi­ni­tive, il appa­raî­tra à quel point les argu­ments des Alle­mands manquent de fon­de­ment, s’ils osent pro­cé­der à la signa­ture d’un trai­té de paix avec la Grèce, au lieu de se conten­ter du régime peu clair de la « situa­tion non-en-guerre » qui est actuel­le­ment en vigueur. Alors, ils seront contraints de payer. »

    Le dépu­té euro­péen, qui a réuni un très grand nombre de voix aux élec­tions euro­péennes et qui s’est expri­mé contre les diri­geants du par­ti en cri­ti­quant for­te­ment l’accord à l’Eurogroupe du 20 février der­nier, parle des dif­fi­cul­tés aux­quelles le gou­ver­ne­ment est confron­té, en sou­li­gnant que la ques­tion de la sou­ve­rai­ne­té du Peuple et du res­pect de la Consti­tu­tion est d’une impor­tance cruciale :

    « Les pro­messes pré­élec­to­rales et les décla­ra­tions concer­nant le pro­gramme du gou­ver­ne­ment ne peuvent être réa­li­sées que si le pou­voir passe entre les mains du peuple. Syri­za a pro­mis la sou­ve­rai­ne­té popu­laire qui, pour la Consti­tu­tion actuel­le­ment en vigueur, est le fon­de­ment du régime poli­tique, bien que tous les gou­ver­ne­ments au pou­voir à ce jour l’ont igno­rée et mépri­sée. Le peuple attend, avant toute chose, du gou­ver­ne­ment qu’il a élu, d’appliquer la Constitution. »

    http://​www​.okea​news​.fr/​2​0​1​5​0​3​1​0​-​m​a​n​o​l​i​s​-​g​l​e​z​o​s​-​c​e​-​q​u​e​-​l​a​l​l​e​m​a​g​n​e​-​n​e​s​t​-​p​a​s​-​a​r​r​i​v​e​e​-​f​a​i​r​e​-​p​a​r​-​l​e​s​-​a​r​m​e​s​-​e​l​l​e​-​l​a​-​r​e​u​s​s​i​-​p​a​r​-​l​e​uro

    Réponse
  19. joss

    La pri­va­ti­sa­tion remet les biens publics au mar­ché. Le mar­ché n’est pas une démo­cra­tie, mais une oli­gar­chie déte­nue par une poi­gnée d’hommes. Les 80 per­sonnes les plus riches sont plus riches que la moi­tié de la popu­la­tion mon­diale la plus pauvre (3 500 000 000 indi­vi­dus). Le rap­port de forces est énorme.
    Que nous reste-t-il ? Ce qu’il reste des biens publics, gérés sous une soit-disant « démo­cra­tie » au ser­vice des mêmes 1%. Chan­ger cette « démo­cra­tie » ne pour­ra pas se faire sans réap­pro­pria­tion et répar­ti­tion équi­table de notre richesse. Le temps presse.

    Réponse
    • Ana Sailland

      On pri­va­tise pour four­guer au sec­teur pri­vé les entre­prises publiques qui ne sont pas ren­tables, et ces cré­tins de capi­ta­listes sont assez cons pour ache­ter les che­mins de fer, les auto­routes, les télé­coms, la télé, la recherche scien­ti­fique. Tout.
      Heu­reu­se­ment qu’ils sont là les capitalistes.
      Quelles poires !
      On les a bien eus.

      Mais Mais se dit mémé, ce qui est bizarre c’est qu’ils s’en­ri­chissent et qu’on s’appauvrit.

      Bizarre bizarre
      tiens tiens j’ai dit bizarre

      Mais m’au­rait on men­ti ?!? Magouille ?
      Ciel, me voi­ci para­no, donc com­plo­tiste, donc antisémite.

      Une seule échappatoire.
      Je vais culti­ver mon jardin
      conseil de ce salaud de Voltaire
      Quel monde !!!!!!!!!!

      Réponse
      • J-Stéphane

        Les dieux du pas­sé, c’est du pas­sé, l’a­ve­nir est aux dieux de la pro­prié­té, et à ce jeu, il n’en res­te­ra qu’un. 

        Il pos­sé­de­ra tout ici bas, même l’im­ma­té­riel, il pos­sé­de­ra jus­qu’à nos âmes. Du livre jus­qu’aux monu­ments, il cou­vri­ra le monde de mes­sages à sa gloire. 

        Les pro­prié­taires s’in­dignent de la des­truc­tion de patri­moines cultu­rels, et non des cultures en elles-mêmes puisque c’est leur oeuvre…

        Réponse
    • etienne
      • claude saint-jarre

        Bon­jour Étienne, Cet article montre l’hor­reur com­mise. Vous liez cela à la Consti­tu­tion mal écrite. Puis-je avoir l’exemple d’ar­ticles qui auraient pu évi­ter un tel acte de barbarie ?

        Réponse
        • Ana Sailland

          J’es­saye mais d’autres auront des idées

          -Ceux qui déclarent la guerre vont en pre­mière ligne.

          -Les grands patrons de l’in­dus­trie de l’ar­me­ment vont en pre­mière ligne.

          -Les ban­quiers vont en pre­mière ligne.

          -Tout indi­vi­du riche de plus de un mil­lion ( dol­lars ou euros on s’en fout ) va en pre­mière ligne.

          héhé, une bonne guerre comme y disent, s’ils y tiennent, qu’ils la fassent.

          Réponse
          • katharina

            pen­dant les temps d’une guerre il est inter­dit de la finan­cer avec du bud­get de l’é­tat en dehors la somme fixée dans le bud­get annuaire pour la défense.

          • joss

            +Ins­tal­la­tion d’un gou­ver­ne­ment d’U­nion Natio­nale géré en démo­cra­tie directe, nos ministres étant occu­pés sur le front
            + Récu­pé­ra­tion de la créa­tion monétaire
            + Mutua­li­sa­tion des richesses pri­vées du pays
            + Pri­va­ti­sa­tion des frais de fonc­tion­ne­ment de l’E­tat à des­ti­na­tion des mil­lion­naires heu­reux sur le front

          • Ronald

            Il faut noter cepen­dant que ce genre de dis­po­si­tion a aus­si des effets col­la­té­raux. J’ai lu (je ne sais plus où) que la conscrip­tion lors de la guerre 14–18 se fai­sait de manière rela­ti­ve­ment éga­li­taire en France. En face, l’Al­le­magne pré­ser­vait à l’ar­rière ses élites et envoyait la popu­lace au front. Résul­tat : après la guerre, celle-ci ayant mieux pré­ser­vé les « com­pé­tents » a pu mieux redé­mar­rer éco­no­mi­que­ment que la France.

          • Ana Sailland

            Ronald, reste à défi­nir les élites.

            Bien sûr un ban­quier, au sens du sys­tème, est une élite, puis­qu’il est néces­saire à la sur­vie de ce sys­tème dont il vit. Mais ce n’est pas ça une élite, sinon les gar­diens de pri­son sont des élites, eux aussi.

          • Ronald

            Bein, sans avoir creu­sé vrai­ment le sujet, je dirais qu’on peut défi­nir comme élite les per­sonnes dotée d’une com­pé­tence rare et poten­tiel­le­ment béné­fique à la socié­té. Au point que dans la balance entre leur nui­sance et leur uti­li­té, on pri­vi­lé­gie­ra cette der­nière. Il faut alors mettre en veilleuse les griefs consi­dé­rant que les avan­tages atten­dus par la mise en oeuvre de leurs com­pé­tences sont supé­rieurs. Exemple-type : Wern­her Von Braun pour les USA.

          • Ana Sailland

            je sens qu’on a ouvert la boite de Pandore 😉

        • claude saint-jarre

          Bon, actuel­le­ment, nous sommes pris avec le Penta­gone qui consti­tue 51% au moins de l’é­co­no­mie amé­ri­caine, une éco­no­mie de guerre ( livre Pen­ga­ton Capi­ta­lism, de Sey­mour Mel­man). Com­ment paci­fier paci­fi­que­ment ce monstre ? ( c’est lui, en gros qui a fait cette ten­ta­tive de coup au Vénéz.) Quelle voie avons-nous pour écrire le Consti­tu­tion amé­ri­caine ? ( sic) :0)
          D’autre part, j’ai déjà lu que le bud­get mon­dial pour la publi­ci­té et celui de la drogue sont supé­rieurs à celui des minis­tères de la défense. D’où un chan­ge­ment glo­bal et pro­fond de toute la socié­té pla­né­taire est à faire et alors, la consti­tuante( locale) est-elle suf­fi­sante ? Peut-être.

          Réponse
          • claude saint-jarre

            Mel­man a aus­si écrit : the Per­ma­nent war éco­no­my, non traduit.

        • etienne

          Claude,

          Je sug­gère, en plus de ce qu’a déjà bien for­mu­lé Ana : 

          1. Pas de guerre sans débat public et réfé­ren­dum préalables.

          2. Ceux qui ont voté oui à la guerre DOIVENT y aller eux-mêmes (sans aucun passe-droit).

          Avec ces dis­po­si­tions consti­tu­tion­nelles, avec une Consti­tu­tion digne de ce nom, la presque tota­li­té des guerres n’au­raient pas eu lieu. J’en suis sûr.

          Réponse
          • claude saint-jarre

            C’est bien, Étienne, mer­ci. Je pense aux arme­ments nucléaires, dont Albert Jac­quard disait qu’elles sont des forces pres­qu’au­to­nomes, qui dépendent si peu de l’in­ter­ven­tion des humains. Il es urgent de limi­ter le pou­voir éga­le­ment aux machines. Il fau­drait en par­ler avec ceux qui avec Jac­quard ont signé l’ap­pel des cent, les anciens avec les méde­cins pour la pré­ven­tion de la guerre nucléaire, qui ont fait beau­coup pour la pré­ve­nir. À Mont­réal, il y avait eu un Congrès de méde­cins russes et amé­ri­cains pour la pré­ven­tion de la guerre nucléaire. Ce fut à l’é­poque très encourageant.

          • claude saint-jarre

            J’ai retrou­vé cet appel des cent avec signatures.

          • Ana Sailland

            Plus en pro­fon­deur, il y a un truc qui concerne l’état.

            « L’E­tat c’est nous » est certes un lieu com­mun, mais aus­si un men­songe, ou au mini­mum une erreur. Comme le révèle par exemple un dis­cours du type « main­te­nir la péren­ni­té de l’E­tat ». L’E­tat est une enti­té trans­gé­né­ra­tion­nelle dans laquelle s’im­pli­quait l’an­cêtre qui pour­tant ne la contrô­lait pas, dont nous héri­tons sans en avoir choi­si ni les prin­cipes annon­cés, ni les prin­cipes réels, ni les struc­tures, ni les outils … de domi­na­tion. Car l’E­tat nous domine tous et décide de nous, défi­nit le cadre res­treint de nos pen­sées, de nos actes, de nos valeurs. Il domine même les « chefs d’E­tat » qui mal­gré leur nom fan­fa­ron n’ont pas la liber­té de nous rendre la liber­té ( ou n’osent la prendre).

            Nous sommes en géné­ral amou­reux de la théo­rie de la sépa­ra­tion des pou­voirs selon Mon­tes­quieu. A juste titre. Mais s’il s’a­git d’in­ter­dire que tous les pou­voirs soient concen­trés (en fais­ceau, cf fas­cisme) en une seule main ou peu de main ( le but est joli mais sa réa­li­sa­tion dou­teuse) , s’il s’a­git de cet énon­cé pru­den­tiel, nous devons com­prendre que l’é­tat, qui n’est pas nous, ni aucun d’entre nous, détient tous les pou­voirs. L’E­tat est géné­ti­que­ment fas­ciste, mais il est un tyran qui n’a pas de dimen­sion humaine : construit sur les humains, il n’est pas humain.

            Et c’est bien l’é­tat qui décide des devoirs du citoyen, qui les défi­nit et les impose, la conscrip­tion obli­ga­toire en par­ti­cu­lier. (je ne suis pas hors sujet mais à « l’ombre » du sujet 😉 )

            Il peut y avoir au niveau des pou­voirs humains une vraie sépa­ra­tion des pou­voirs, mais le citoyen lamb­da, lui, ne voit pas ça sous cet angle. Lui il a tous les pou­voirs au des­sus de lui, contre lui pour­rait on dire (?), et il ne les res­sent donc pas comme sépa­rés mais unis. Pas aux mains du Pré­sident, qui passe et vogue dans une inco­hé­rence pro­fes­sion­nelle, mais aux mains de l’E­tat, par défi­ni­tion pérenne et stable.

            Vous remar­que­rez que l’E­tat de Louis XV, celui de Pétain, et celui de Hol­lande, portent tous ce même nom, Etat. Péren­ni­té sans valeur morale qui n’a pour fonc­tion que d’être béton pour le corps social, quoi­qu’il arrive.

            Le trou­fion de 1960 qui est convo­qué pour aller en Algé­rie pour­ra res­sen­tir cela comme une convo­ca­tion pour aller tuer ses frères algé­riens, arabes, kabyles, musul­mans, ou autres. Ce trou­fion là est bles­sé dans son âme avant même le pre­mier com­bat de ter­rain. Et il aura beau hur­ler col­lec­ti­ve­ment sur le quai de gare, comme ça s’est vu, il sera rat­tra­pé à la matraque, enca­ba­né, envoyé de force sur le ter­rain, contraint de cra­pa­hu­ter dans le dje­bel un fusil en main.
            Nous en connais­sons qui ont résis­té jus­qu’au bout, jus­qu’à la mort par­fois, en jetant les balles qui leur étaient confiées…

            Oui il y a du ban­quier et du dépu­té der­rière tout ça, mais il y a aus­si l’E­tat, qui n’est pas nous.

            Contre les méfaits de l’Etat,des hié­rarques, et des plou­to­crates, nous pou­vons et devons réflé­chir à de bonnes ins­ti­tu­tions, qui pro­tègent le peuple et ses indi­vi­dus, des abus de pou­voir, de la contrainte phy­sique qui sou­vent va contre les valeurs fon­da­men­tales de l’es­pèce humaine, et mon bla­bla sur ces choses étranges qui ne sont pas nous mais nous défi­nissent ( Etienne aura recon­nu mon atta­che­ment au concept d’é­gré­gore comme co-cause des causes), mon bla­bla est inutile en prag­ma­tisme immé­diat ou sécu­laire, mais je suis per­sua­dée que si nous n’ex­tir­pons pas de notre pay­sage men­tal tout ce qui peut se sub­sti­tuer à nous le genre humain dans la défi­ni­tion de nos orien­ta­tions, alors fata­le­ment le piège se recons­ti­tue­ra, un jour ou un autre.

          • Mic El

            « Avec ces dis­po­si­tions consti­tu­tion­nelles, avec une Consti­tu­tion digne de ce nom, la presque tota­li­té des guerres n’auraient pas eu lieu. J’en suis sûr. »

            -Oui ! mais ça c’est après ! après que nous ayons obte­nu le pou­voir consti­tuant. ados­sé au pou­voir d’une démo­cra­tie en armes.

            Or, contre ton hypo­thèse d’une masse cri­tique suf­fi­sante pour faire bas­cu­ler le cours de ‘l’his­toire’ (dans quatre cents ans ? quatre milles ou qua­rante milles ans…); à la lumière des ges­ti­cu­la­tions cri­mi­nelles tous azi­muts du pre­mier état ter­ro­riste, les ASU ; j’ai de plus en plus dif­fi­cul­tés à croire que nous pour­rions y par­ve­nir sans violences.

            À la fin, tant qu’une bande de psy­cho­pathes veulent et peuvent nous empê­cher de vivre en paix, fussent-ils une misé­rable poi­gnée, je ne crois pas que nous pour­rons ren­ver­ser le cours de leur délire sans nous battre. Ren­dant fina­le­ment hom­mage à Robes­pierre d’a­voir pen­sé indis­pen­sable la neu­tra­li­sa­tion défi­ni­tive des nuisibles…

          • Mic El

            « L’Etat est géné­ti­que­ment fas­ciste » et carac­té­riel­le­ment terroriste. 

            Mais il y a des degré dans cette débauche, inver­se­ment pro­por­tion­nels à leur proxi­mi­té qui signi­fie huma­ni­té au détri­ment de machine. 

            Le para­doxe c’est que la force est indis­pen­sable pour faire res­pec­ter le droit. Et c’est pro­ba­ble­ment ce qui nous manque le plus.

  20. BA

    L’Is­lande, elle, ne veut pas.

    L’Is­lande ne veut pas se retrou­ver gou­ver­née comme une colo­nie par des agents de l’étranger.

    Jeu­di 12 mars 2015 :

    L’Is­lande annonce le retrait de sa can­di­da­ture à l’UE.

    L’Is­lande a annon­cé jeu­di avoir reti­ré sa can­di­da­ture à l’U­nion euro­péenne, deux ans après l’ar­ri­vée au pou­voir d’un gou­ver­ne­ment euros­cep­tique de centre droit qui pro­met­tait de mettre un terme au pro­ces­sus lan­cé en 2009.

    Le ministre des Affaires étran­gères, Gun­nar Bra­gi Sveins­son, a indi­qué dans un com­mu­ni­qué avoir fait part de cette déci­sion à la Let­to­nie, qui pré­side l’UE et qui en a infor­mé la Com­mis­sion européenne.

    « Les inté­rêts de l’Is­lande sont mieux ser­vis en dehors de l’U­nion euro­péenne », a écrit le minis­tère sur son site internet. 

    http://​www​.roman​die​.com/​n​e​w​s​/​L​I​s​l​a​n​d​e​-​a​n​n​o​n​c​e​-​l​e​-​r​e​t​r​a​i​t​-​d​e​-​s​a​-​c​a​n​d​i​d​a​t​u​r​e​-​a​-​l​U​E​/​5​7​4​4​3​0​.​rom

    Réponse
  21. etienne
    L’Is­lande annonce le retrait de sa can­di­da­ture à l’UE

    http://www.levif.be/actualite/international/l‑islande-annonce-le-retrait-de-sa-candidature-a-l-ue/article-normal-371383.html

    Le ministre des Affaires étran­gères, Gun­nar Bra­gi Sveins­son, a indi­qué dans un com­mu­ni­qué avoir fait part de cette déci­sion à la Let­to­nie, qui pré­side l’UE et qui en a infor­mé la Com­mis­sion européenne.

    « Les inté­rêts de l’Is­lande sont mieux ser­vis en dehors de l’U­nion euro­péenne », a écrit le minis­tère sur son site inter­net. Un gou­ver­ne­ment de gauche avait dépo­sé sa can­di­da­ture à une époque où une grave crise finan­cière avait ébran­lé la confiance des citoyens dans leurs ins­ti­tu­tions, et sus­ci­té l’en­vie de rejoindre la zone euro au vu de la chute de la valeur de la couronne.

    Mais une ques­tion est tou­jours en sus­pens : com­ment com­bler le fos­sé entre Bruxelles et Reyk­ja­vik sur les quo­tas de pêche, pilier de l’é­co­no­mie islan­daise. Ce sujet épi­neux n’a jamais été abor­dé lors des négo­cia­tions entre juin 2011 et jan­vier 2013.

    Dès son acces­sion au pou­voir en avril 2013, le par­ti de centre droit avait mis un terme aux dis­cus­sions. Le Par­ti du pro­grès (cen­triste et agra­rien) du Pre­mier ministre Sig­mun­dur David Gunn­laug­sson est farou­che­ment oppo­sé à l’U­nion euro­péenne tan­dis que le Par­ti de l’in­dé­pen­dance (conser­va­teur, proche des milieux d’af­faires), plus divi­sé, a ten­té d’im­po­ser l’i­dée d’un refe­ren­dum qui n’au­ra pas lieu.

    L’Is­lande a dit vou­loir main­te­nir « des rela­tions et une coopé­ra­tion étroites » avec l’UE, avec laquelle le pays est lié via l’As­so­cia­tion euro­péenne de libre échange (AELE) et la conven­tion de Schen­gen qui per­met la libre cir­cu­la­tion des personnes.

    Source : le​.vif​.be

    Réponse
    • Ana Sailland

      Prin­cipe :

      L’au­to­ma­tique est un bien commun.
      Nul ne peut s’en attri­buer le bénéfice.

      Réponse
  22. etienne

    AFFAIRE ALSTOM :
    OÙ EN SOMMES-NOUS ?

    par Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG de Rhône-Pou­lenc, d’ELF Aqui­taine, de Gaz de France et de la SNCF

    http://​www​.cf2r​.org/​f​r​/​t​r​i​b​u​n​e​s​-​l​i​b​r​e​s​/​a​f​f​a​i​r​e​-​a​l​s​t​o​m​-​o​u​-​e​n​-​s​o​m​m​e​s​-​n​o​u​s​.​php

    De temps à autre, les articles de presse font allu­sion à ALSTOM en repre­nant des com­men­taires divers : com­mandes chez ALSTOM Trans­port ; com­pres­sions d’ef­fec­tifs à Bel­fort chez ALSTOM Trans­port encore ; retom­bées de l’As­sem­blée géné­rale où le PDG a indi­qué que fina­le­ment c’é­tait bien ALSTOM qui paie­rait l’ad­di­tion de l’a­mende amé­ri­caine mais que cela ne cou­te­ra pas aus­si cher qu’on le dit ; actions gra­tuites dis­tri­buées aux cadres méri­tants ; dot de sor­tie du PDG… et il en reste encore bien d’autres dans les cartons !

    Ain­si, petit à petit, grâce à ces indis­cré­tions dis­til­lées ça et là, nous en sommes arri­vés à faire oublier l’es­sen­tiel : les énormes men­songes, la perte d’un fleu­ron indus­triel et fina­le­ment une affaire d’Etat.

    Les men­songes, d’a­bord, sont nom­breux. Ils émanent aus­si bien de la direc­tion de l’en­tre­prise que du gou­ver­ne­ment sur la situa­tion réelle de l’en­tre­prise. Le diag­nos­tic n’a jamais été effec­tué. Incom­pé­tence ? Non, plu­tôt enfu­mage géné­ra­li­sé. « Il n’y a pas le feu » avait dit le PDG, mais il décide fin avril 2014 l’in­verse de ce qu’il avait dit en jan­vier… et nous pas­sons sous silence les pro­blèmes judi­ciaires de l’en­tre­prise aux Etats-Unis, avec un haut cadre incar­cé­ré et aban­don­né par son entre­prise ! Désor­mais, il parait clair que le PDG de l’en­tre­prise a conclu un accord avec le dépar­te­ment de la Jus­tice amé­ri­cain et qu’une de ses consé­quences a été l’an­nonce, fin avril, de la vente de 70% de son entre­prise à Gene­ral Electric !

    D’a­près les docu­ments de la jus­tice amé­ri­caine, com­ment com­prendre, en effet, qu’un seul cadre ait été incar­cé­ré pen­dant 14 mois alors qu’il n’é­tait concer­né que par 2% des affaires en cause, que le PDG et l’en­semble de la Direc­tion, dans tous les sec­teurs d’ac­ti­vi­té, sont impli­qués jus­qu’en 2012 et qu’ils ont plai­dé cou­pables ! Il ne s’a­git donc pas d’af­faires anciennes ! Com­ment ont pu être enta­mées des dis­cus­sions avec Gene­ral Elec­tric au som­met de l’E­tat, sans qu’au préa­lable ait été exi­gée la libé­ra­tion de ce cadre ? Or rien n’a été fait ! Ces pro­blèmes judi­ciaires ont été oubliés alors que tous les inter­lo­cu­teurs – direc­tion de l’en­tre­prise, gou­ver­ne­ment fran­çais, res­pon­sables de Gene­ral Elec­tric et dépar­te­ment d’E­tat amé­ri­cain – les avaient en tête à chaque ins­tant. Ahurissant !

    À côté de ce men­songe énorme, toutes les autres bas­sesses sont déri­soires, y com­pris celle de l’AMF qui refuse obs­ti­né­ment de véri­fier s’il y a eu ou non mani­pu­la­tion des cours !

    Deuxième men­songe, celui du ministre du Redres­se­ment pro­duc­tif qui annonce l’ac­cord final comme une alliance entre Gene­ral Elec­tric et ALSTOM et non une absorp­tion, avec, grâce à l’argent recueilli par la vente de la branche éner­gie, le sau­ve­tage d’AL­STOM Trans­port. Les deux affir­ma­tions sont fausses et tout le monde le sait ! Il y a bien absorp­tion et les 50/50 pré­sen­tés par le ministre sont des 50+1÷50−1 au pro­fit de Gene­ral Elec­tric. Mieux, l’un d’entre eux, celui concer­nant la vapeur (char­bon-nucléaire) est deve­nu un 8020 ! Par ailleurs, après avoir dit pen­dant dix ans que compte tenu de ses acti­vi­tés cycliques, ALSTOM ne pou­vait vivre qu’a­vec trois dépar­te­ments – l’éner­gie, le trans­port et les réseaux -, com­ment un ALSTOM Trans­port pour­rait vivre tout seul ? Rien n’a chan­gé en dix ans, sur­tout pas le carac­tère cyclique de cette acti­vi­té. On a donc men­ti sciem­ment, à la fois sur les rai­sons de cet accord et sur sa réa­li­té, et ceci à tous les niveaux avec, cerise sur le gâteau, une absence totale de réac­tion syn­di­cale au sein d’AL­STOM, mais aus­si dans les entre­prises EDF et SNCF et dans les fédé­ra­tions et confé­dé­ra­tions syn­di­cales sen­sées défendre les sala­riés ! Une « omer­ta » troublante…

    Deuxième consi­dé­ra­tion, on aban­donne un fleu­ron de l’in­dus­trie fran­çaise en racon­tant qu’on le sauve en l’a­dos­sant à un grand groupe inter­na­tio­nal qui va pré­ser­ver l’emploi, mais cela com­mence avec les réduc­tions d’ef­fec­tifs à Bel­fort chez ALSTOM Trans­port ! Et ce n’est pas fini ; cela va se pour­suivre car les syner­gies annon­cées par Gene­ral Elec­tric portent sur plus d’un mil­liard d’eu­ros, il y aura donc des com­pres­sions d’ef­fec­tifs. Les Fran­çais peuvent seule­ment espé­rer ne pas être en pre­mière ligne… du moins dans les mois à venir.
    Mais il y a plus grave, Gene­ral Elec­tric a sou­hai­té, à juste titre, éli­mi­ner un concur­rent dans les tur­bines à gaz tout en absor­bant la par­tie main­te­nance de ce concur­rent, acti­vi­té à forte marge. Rien à dire, c’est son inté­rêt et cela aurait été la démarche de tout indus­triel sérieux type Sie­mens ou Mit­su­bi­shi. L’er­reur d’AL­STOM dans les tur­bines à gaz est ancienne, il fal­lait tran­cher. Mais cette par­tie du dépar­te­ment éner­gie n’é­tait pas l’es­sen­tiel ; elle por­tait sur des pro­duits « cata­logue » où ALSTOM ne brillait pas et où Gene­ral Elec­tric excel­lait ! En revanche, sur la vapeur, (chau­dières char­bon et tur­bo-alter­na­teurs nucléaires), sur l’hy­drau­lique et sur les réseaux (grids et smart grids), Gene­ral Elec­tric n’a jamais excel­lé car ce sont des métiers plu­tôt du type « clés en mains », spé­ci­fiques pour chaque com­mande, « tay­lor made », ou EPC pour les­quels les Amé­ri­cains n’ont jamais eu une grande com­pé­tence. Il y a sept ans, ils ont d’ailleurs aban­don­né l’hy­drau­lique pour cette rai­son ; ils ne sont pas dans les chau­dières char­bon, n’ont pas d’EPC et sont lil­li­pu­tiens dans les réseaux alors que les concur­rents sont déjà bien ins­tal­lés aux Etats-Unis.

    Par consé­quent, cette absorp­tion par Gene­ral Elec­tric n’a pas de sens indus­triel. Ce qui avait un sens c’é­tait de gar­der une hégé­mo­nie ALSTOM sur ces sec­teurs avec une majo­ri­té et une direc­tion fran­çaise, d’au­tant plus que le tur­bo-alter­na­teur Ara­belle est un consti­tuant essen­tiel du nucléaire fran­çais et que l’on com­prend mal pour­quoi la main­te­nance de nos 58 réac­teurs doit demain deve­nir amé­ri­caine. On aban­donne donc un fleu­ron sans pers­pec­tive d’a­ve­nir avec une perte d’in­dé­pen­dance évi­dente et sans véri­table « gagnant ». Ce n’est pas l’in­té­rêt de la France, pas celui de Gene­ral Elec­tric non plus, car cette entre­prise n’a pas les hommes pour mener une poli­tique gagnante dans ces sec­teurs qui ne l’ont jamais inté­res­sé. Nous avons donc mené une opé­ra­tion « per­dant-per­dant » sauf si l’on consi­dère que les pro­blèmes judi­ciaires étaient les phares de cette affaire.

    Et c’est ain­si que l’on en arrive fina­le­ment à une affaire d’E­tat ! Il est de l’in­té­rêt de la France d’a­voir la mai­trise de son sec­teur éner­gé­tique et par­ti­cu­liè­re­ment de son sec­teur nucléaire. La tran­si­tion éner­gé­tique – c’est-à-dire la géné­ra­li­sa­tion sur les réseaux des éner­gies renou­ve­lables « inter­mit­tentes » (éolien, solaire), de l’ap­pel, inter­mit­tent aus­si, de la recharge des voi­tures élec­triques, la mon­tée des effa­ce­ments et la néces­si­té de satis­faire les clients – va voir la mon­tée en puis­sance des comp­teurs intel­li­gents, des inves­tis­se­ments sur les réseaux et des smart grids. Or, la France est un des lea­ders de ce domaine, ain­si que la com­pa­gnie euro­péenne ABB. Nous avions un lea­der indus­triel incon­tes­té, ALSTOM, et nous sommes en train d’a­ban­don­ner cette pépite indus­trielle sur laquelle ont tra­vaillé aus­si bien les labo­ra­toires publics qu’EDF, et bien sûr ALSTOM ! Au pro­fit de qui ? De per­sonne. Aujourd’­hui, aucune poli­tique indus­trielle n’est défi­nie, aucune pers­pec­tive n’est don­née. Non seule­ment 17 000 per­sonnes tra­vaillent dans ce sec­teur chez ALSTOM, mais éga­le­ment des mil­liers tout autour. Quel est l’a­ve­nir de cette acti­vi­té fon­da­men­tale ? Dans le débat actuel sur la tran­si­tion éner­gé­tique, il n’y a pas un mot ni à l’As­sem­blée natio­nale, ni au Sénat, ni bien sûr au gouvernement !

    Nous avons, avec ALSTOM le lea­der­ship mon­dial des tur­bines hydrau­liques et des chau­dières char­bon, que vou­lons-nous en faire ? La seule réponse a été gou­ver­ne­men­tale : le char­bon est sale, nous ne vou­lons plus expor­ter de cen­trales au char­bon. Cela veut-il dire que l’ac­ti­vi­té chau­dières char­bon – qui pèse un mil­lier d’emplois directs en France et beau­coup plus en cas d’ins­tal­la­tion -, est ven­due aux Amé­ri­cains en leur deman­dant de tout fabri­quer en dehors de France ? Quelle hypo­cri­sie, quelle céci­té ! Nous pour­rions aus­si expor­ter nos cher­cheurs et nos labo­ra­toires publics… mais dans 150 ans il y aura tou­jours des chau­dières char­bon et il est dans l’in­té­rêt du monde, et acces­soi­re­ment de la France, que ces cen­trales soient propres. Or, les solu­tions d’AL­STOM sont en avance par rap­port à la concur­rence. Tout cela est lamen­table et montre un ama­teu­risme majeur dans notre socié­té fran­çaise sou­mise aux fou­cades ou aux idéo­lo­gies. L’E­tat montre ain­si ses dys­fonc­tion­ne­ments et l’af­faire ALSTOM, dans ses dimen­sions judi­ciaires et indus­trielles, montre une absence totale de vision et de pré­pa­ra­tion de l’avenir.

    Il n’est pas trop tard. Il est encore temps de réagir. C’est l’in­té­rêt de la France, d’AL­STOM et de Gene­ral Electric.

    Loïk Le Floch-Prigent

    Source : CF2R

    Réponse
  23. etienne

    [Empire en marche, bien­tôt chez toi (parce que tu roupilles)]

    La vente d’Al­stom, his­toire d’une guerre économique

    Un résu­mé inté­res­sant — et révol­tant — pro­po­sé par Strat­pol, avec Eric Dené­cé et Jean-Michel Quatrepoint :

    httpv://youtu.be/88cZestFj9c

    Ma ques­tion :
    mais à quoi servent donc les pré­ten­dus « jour­na­listes » fran­çais (presque tous ven­dus, lit­té­ra­le­ment, aux banques et aux mar­chands d’armes) ?
    Marat, reviens !

    Réponse
  24. 77cives445

    La France, plus pré­ci­sé­ment l’é­co­no­mie fran­çaise, ne serait-elle pas malade de ses diri­geants (grands PDG & res­pon­sables poli­tiques) et ce depuis plus d’une dizaine d’années ? Incom­pé­tence crasse, absence de pro­bi­té et de vision stra­té­gique, renon­ce­ment à l’intérêt supé­rieur de la nation,repli sur son inté­rêt personnel…sont les prin­ci­pales qua­li­tés de ces « mana­gers » fran­çais au petit pied tous côtés au cac 40.Comme l’a bien expli­qué JM Qua­tre­point le « règle­ment » (liquidation)d’Alstom res­semble fort à un scan­dale d’Etat.La ges­tion du capi­ta­lisme fran­çais sous la hou­lette de ses mana­gers pré­fé­rés (tel M.Macron)ressemble fort à une liqui­da­tion en bonne et due forme de son patri­moine technologique,professionnel,économique…La S.N.C.F. est sur la liste des socié­tés à liquider…ou tout du moins à brader.Rappelons que les diri­geants de la mori­bonde socié­té Alstom ont dû s’acquitter d’une amende fara­mi­neuse pour des faits de cor­rup­tion répétés,avérés dans dif­fé­rents pays du monde.Un des diri­geants d’Alstom a d’ailleurs été condam­né à une lourde peine de pri­son aux Etats-Unis.Contrairement à ce que raconte M.Christian Jacob ce ne sont pas les éclai­reurs de NDDL qui sont les voyous de la France mais bel et bien ces « diri­geants véreux » à l’image de M.Kron qui après avoir liqui­dé un des plus beaux fleu­rons de l’industrie fran­çaise a récla­mé pas moins de 4 M. d’euros de rému­né­ra­tion excep­tion­nelle à son conseil d’administration en guise de récom­pense pour ses hauts faits.Des diri­geants uni­que­ment sou­cieux de s’enrichir quelque soient les consé­quences pour la France​.Plus ils sont mau­vais plus ils s’enrichissent.+ de 80 mil­liards d’euros échap­pant à l’impôt auquel nous sommes tous sou­mis sont pla­cés dans des para­dis fis­caux chaque année.M.Bernard Arnault comme le PDG de la Socié­té Géné­rale s’en félicitent.La France en est malade…

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

Bonjour à tous Pendant cette soirée dédiée au bilan de la période récente, où nous venons de vivre (le début d')une bascule totalitaire sous prétexte sanitaire, et demain sous prétexte de péril de guerre ou de catastrophe climatique, je parlerai de souveraineté...