1 heure sur Radio Grenouille (Marseille, 88,8 FM), ce jeudi à 13h30, avec Christophe Meierhans, qui présente théâtralement sa proposition de constitution, au MUCEM (ce soir)

20/11/2014 | 63 commentaires

Éton­nante décou­verte : les ani­ma­teurs de Radio Gre­nouille (pour qui j’ai fait quelques chro­niques il y a quelques années) m’in­vitent à ren­con­trer chez eux Chris­tophe Meie­rhans, et je découvre à cette occa­sion un tra­vail éton­nant et utile, que les GV ne man­que­ront pas d’é­tu­dier, j’en suis sûr.

Chris­tophe tra­vaille un pro­jet de Consti­tu­tion et le pré­sente sous forme théâtrale :

http://​www​.mucem​.org/​f​r​/​n​o​d​e​/​2​873

Son spec­tacle s’intitule :
Some use for your bro­ken clay pots 
(Sug­ges­tion d’u­ti­li­sa­tion pour vos pote­ries cas­sées 🙂 )

J’ai trou­vé quelques com­men­taires de ce spec­tacle qui donnent bien envie d’al­ler voir, ce soir à Mar­seille, de quoi il retourne ; celui-là par exemple : 

l’en­voi de Paul Her­mant à Chris­tophe Meierhans
26 avril 2014, 11:00 | Paul Hermant

« Cher Chris­tophe Meie­rhans, ce n’est pas la pre­mière fois que je m’entretiens avec un consti­tu­tion­na­liste, mais c’est sans doute la pre­mière fois que je m’adresse à quelqu’un qui a rédi­gé une Consti­tu­tion tan­dis qu’on ne lui avait rien demandé.

J’ai par exemple le sou­ve­nir de mon ami Kamel Jen­dou­bi suant pen­dant des mois et des mois sur la Consti­tu­tion tuni­sienne d’après Ben Ali : plus le temps pas­sait, plus il s’épuisait. Cet exer­cice lui pesait plus encore que la réso­lu­tion de la qua­dra­ture du cercle.

Bon, mais main­te­nant, ça y est, c’est fait, cela tourne plus ou moins rond et il peut res­pi­rer à l’aise. Peut-être mieux que nous qui, dans un mois assez exac­te­ment, allons vivre la mère de toutes les élec­tions, enfin quand je dis la mère de toutes les élec­tions on disait déjà ça des der­nières qui nous avaient valu plus de 500 jours de vacances gou­ver­ne­men­tales fédé­rales, alors peut-être que le pro­chain scru­tin sera fina­le­ment la grand-mère de toutes les élec­tions. Ou la fille. Ou la cou­sine, on ne sait plus bien. Nous sommes un peu per­dus, à vrai dire.

Alors, tant mieux s’il existe des gens qui rédigent des Consti­tu­tions sans qu’on leur ait rien deman­dé. Et que vous soyez, cher Chris­tophe Meie­rhans citoyen d’un pays, la Suisse, qui a construit sa démo­cra­tie sur les vota­tions et les réfé­ren­dum d’initiative popu­laire ajoute encore un peu de sel à la chose.

Car voi­là bien que l’on com­prend que tous et par­tout, nous cher­chons des alter­na­tives à la façon dont les peuples se pré­sentent et se représentent.

Sans doute sommes-nous nom­breux à consta­ter en effet que le sys­tème élec­to­ral tel que nous l’utilisons aujourd’hui n’a jamais vécu de réelle réno­va­tion depuis sa nais­sance lors de la révo­lu­tion indus­trielle qu’il a accom­pa­gnée. N’importe quoi, dans quelque sec­teur que ce soit, qui n’aurait pas été retou­ché et entre­te­nu depuis plus de deux siècles serait, je pense, dans le même état. En véri­té, assez décrépi.

Les par­tis, qui sont le corps du sys­tème élec­to­ral, vivent désor­mais sans trop de membres et les jour­naux, qui en étaient l’âme, sur­vivent aujourd’hui sans assez de lec­teurs. Le sys­tème élec­to­ral délé­ga­tif, celui où nous dési­gnons ce qui s’appelle lit­té­ra­le­ment un repré­sen­tant, trouve sans doute ses limites dans cette perte où les élec­teurs comme les lec­teurs ne trouvent plus de lieu où atti­ser leur feu.

D’où sans doute, ces appels à réin­ven­ter l’acte démo­cra­tique en soi car l’on se rend compte peu à peu que délé­guer sa voix ne suf­fit plus, ne suf­fit pas, n’épuise plus aucune sorte d’idéal et n’épouse plus non plus beau­coup de convictions.

Je vais vous dire, cher Chris­tophe Meie­rhans : il y a des jours où l’on ferait bien double ou triple chro­nique et où l’on sait que quoi que l’on dise ce sera à la fois trop court et trop long, de sorte que sur toutes les idées bien revi­go­rantes que vous pro­po­sez : le tirage au sort, la négo­cia­tion penta­to­nique, le Ser­vice démo­cra­tique, le nombre de mots que peuvent com­por­ter les lois ou les rituels consti­tu­tion­nels , rituels de pas­sage entre citoyens — vous inven­tez ici une parade, presque un car­na­val, autant dire un cha­ri­va­ri — de tout cela donc je vous lais­se­rai devi­ser avec Pas­cale Seys.

Je note­rai sim­ple­ment que votre Consti­tu­tion débute par un cha­pitre sur la Dis­qua­li­fi­ca­tion, sorte de miroir ren­ver­sé du choix par défaut que nous effec­tuons, semble-t-il, de plus en plus sou­vent lors des consul­ta­tions élec­to­rales. (Et, entre nous soit dit, ce mot de consul­ta­tion décrit déjà assez bien en lui même la patho­lo­gie démo­cra­tique ambiante).

Mais donc, cet ostra­cisme à la grecque que vous pro­po­sez— d’où le titre de votre ouvrage et de votre spec­tacle que je pour­rais tra­duire libre­ment par  » quelque idées pour uti­li­ser vos tes­sons de pote­ries  » (il s’agit là d’une réfé­rence à la manière dont se pra­ti­quait l’ostracisme : en notant un nom sur un mor­ceau de pote­rie),…. ce sys­tème qui dis­qua­li­fie donc a pos­te­rio­ri sup­pose que l’on puisse non seule­ment être à être désa­voué sur ses actes et sur ses déci­sions mais que l’on puisse l’être aus­si de façon qua­si per­ma­nente et non pas lors d’échéances pro­gram­mées, ce sys­tème donc tranche assez bien avec les régu­la­tions qui sont aujourd’hui les nôtres.

Au total, je le disais, un livre et un spec­tacle qui ont le sens de la montre et qui tombent exac­te­ment à leur heure…

Il y a tout de même cette ques­tion : pour­quoi est-ce que ce sont des poètes, des écri­vains, des plas­ti­ciens qui, aujourd’hui se pré­oc­cupent des formes de repré­sen­ta­tions et de par­ti­ci­pa­tions citoyennes tan­dis que l’on pour­rait pen­ser que c’est là sinon le tra­vail de véri­tables consti­tu­tio­na­listes ou de juristes spé­cia­li­sés, au moins de poli­tiques… Le G1000 hier, vous aujourd’hui… Des gens de la culture, des artistes… Vous me direz : il y a bien des ministres de la Culture ou de l’Emploi qui s’occupent de don­ner des sta­tuts aux artistes sans avoir jamais écrit une chan­son ou défen­du un texte sur scène, et ce n’est dès lors que saine jus­tice que les gens de la culture s’emparent à leur tour de ques­tions qui semblent le pré car­ré du monde de la politique.

Et c’est pour­quoi, vous ne serez pas sur­pris et encore moins meur­tri si, — pré­ci­sé­ment parce que vous occu­pez un ter­rain qui n’est pas répu­té le vôtre — l’on vous moque un peu et que l’on vous serine d’ici et de là que tout cela n’est jamais que bille­ve­sées et calem­bre­daines… Vous savez ce que d’on dit : d’abord, on vous ignore, ensuite on vous raille, puis on vous com­bat et, enfin, vous gagnez. Je vous sou­haite le bon jour.

Paul Her­mant

Source : http://​www​.rtbf​.be/​m​u​s​i​q​3​/​a​r​t​i​c​l​e​_​l​-​e​n​v​o​i​-​d​e​-​p​a​u​l​-​h​e​r​m​a​n​t​-​a​-​c​h​r​i​s​t​o​p​h​e​-​m​e​i​e​r​h​a​n​s​?​i​d​=​8​2​6​7​804

 
Je suis en train de plan­cher sur le fichier PDF de son pro­jet de consti­tu­tion.

C’est long, mais c’est très intéressant 🙂

13h30 sur Radio Gre­nouille (Mar­seille 88,8 FM) et 20h30 au MUCEM, donc.
À tout à l’heure ?

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

63 Commentaires

  1. etienne

    Il y a plein de place (de grandes marges) autour du texte (pdf cité en lien), ce qui est très pra­tique pour prendre des notes, signa­ler visuel­le­ment les meilleures trouvailles.
    Ce texte est pétillant au pos­sible, plein de mots à la fois mar­rants et puis­sants, plein de détails ori­gi­naux. CE TEXTE EST STIMULANT !
    J’ai très hâte de ren­con­trer cet humain-là 🙂
    (C’est dans moins de 2 h)

    Réponse
  2. Saint-Jarre Claude

    L’é­mis­sion pour­rait ‑elle être dis­po­nible ici ? J’ai man­qué l’é­mis­sion vu le déca­lage horaire. Merci.

    Réponse
  3. Méchant Virus

    Salut les gens,

    Je suis tom­bé ce matin sur un lien indi­quant un article concer­nant Etienne sur l’express.fr

    Du coup, je jette un oeil tran­quille­ment… Bon ça com­mence pas top en mode « on ne sait pas trop où le clas­ser poli­ti­que­ment, c’est sans doute qu’il a des sym­pa­thies avec l’ex­trême droite » (cita­tion non offi­cielle mais qui résume le début de l’ar­ticle). Etant habi­tué à cette ren­gaine, je ne me démonte pas et je conti­nue ma lecture.

    Et là j’ar­rive sur un pas­sage concer­nant Alain Soral avec une soi-disant cita­tion d’E­tienne qui dit la chose suivante :

    « Alors oui, il dit aus­si des choses qui me déplaisent, par exemples sur les pédés, mais ça me paraît secondaire. »

    Ceux qui connaissent Etienne devraient être cho­qués comme moi par « les pédés ». Il me paraît incon­ce­vable que cette inter­view ne soit pas bidon­née tant je ne vois pas ce mot sor­tir de sa bouche. Etienne contre­dit moi si je me trompe (ça arrive à tout le monde d’a­voir la langue qui fourche) mais si c’est du bidouillage pour te faire pas­ser pour un homo­phobe, je sug­gère de por­ter plainte contre l’ex­press toutes affaires cessantes.

    Réponse
    • Méchant Virus

      En reli­sant mon post pré­cé­dent à la recherche d’une mal­adresse gram­ma­ti­cale ou ortho­gra­phique de ma part, je me suis ren­du compte d’une coquille sur le copier/coller de la soi-disant cita­tion d’E­tienne avec un superbe « par exempleS ».

      Voi­là un jour­na­liste qui m’a tout l’air d’être une fine lame. Pen­dez moi ce crétin !

      Réponse
      • Hydronium

        Le jour­na­liste a fais un ajout suite à une récla­ma­tion d’É­tienne : « [Edit, le 18 novembre à 16h25 : Etienne Chouard nous fait savoir qu’il n’u­ti­lise pas l’ex­pres­sion « pédés » à titre per­son­nel. Il estime l’employer dans ce contexte pré­cis : « Quand Soral parle des ‘pédés’ (comme il dit), ça me dresse le peu de che­veux qui me res­tent sur la tête… »] Il n’en­lève rien, en revanche, sur le fait que les pro­pos d’A­lain Soral sur ce plan sont pour lui secon­daires par rap­port à d’autres considérations. ».

        Réponse
  4. 4 Burkas

    En emme­nant ma mère aux urgences de hôpi­tal d’An­ne­cy, je suis tom­bé sur 4 bur­kas (espace public…) 
    autour d’une mémé qui en avait pro­ba­ble­ment pon­du une dizaine …
    et l’in­terne était liba­nais (Nume­rus Clau­sus pour aug­men­ter le chômage)

    Vous savez où vous pou­vez vous la mettre votre démo­cra­tie tirée au sort ?

    Réponse
    • Méchant Virus

      Déjà ça n’a aucun rap­port avec mon post et de deux, qu’est ce que vous vou­lez que ça me foute votre his­toire de burkas ?

      En outre, ça n’a aucun rap­port avec la démocratie.

      Mora­li­té : vous êtes un microcéphale.

      Réponse
      • Ana Sailland

        Il semble que Patrick a chan­gé d’IP …

        Réponse
  5. Eliade Guy

    ah .. au fait .. j’ ai une ques­tion pour des gens habi­tués à faire des ateliers.
    (j’ en suis à deux à Tou­louse) .. si je m’ adresse à un petit pos­sé­dant par exemple un phar­ma­cien .. j’ ai peut-être le cas bientôt
    Ques­tion : est il pos­sible pour lui de com­men­cer à écrire une consti­tu­tion en pen­sant à SON inté­rêt par­ti­cu­lier. Peut il com­men­cer en essayant d’ orga­ni­ser SA puis­sance ? (je parle de quel­qu’ un qui n’ aurait aucun idéal social et serait pure­ment égoïste )
    J’ aime­rais une réponse qui me per­mette de réflé­chir à ça.
    Élé­ments de réponse :
    1) il va certes vou­loir orga­ni­ser sa puis­sance poli­tique, écrire les lois
    sûre­ment que par défi­ni­tion il ne pour­ra pas inter­dire que d’ autres puissent le faire.
    2) mais il va défendre la pro­prié­té lucra­tive … mais il peut en venir à pen­ser que de n’ avoir qu’ une pro­prié­té d’ usage de son entre­prise ne le lèse pas car la loi peut lui consen­tir un dédom­ma­ge­ment quand il quitte l’ usage d’ une entre­prise flo­ris­sante. De plus cela sera sûre­ment un sou­la­ge­ment au niveau de la ges­tion qui peut être délé­gué (au lieu des heures de comp­ta après le bou­lot) à des orga­nismes exté­rieures (ça s’ appelle un cabi­net comp­table lol)
    Si tout est délé­gué même le risque de faillite alors il peut se concen­trer sur son mètier

    Bref .. réponse ?

    Réponse
    • Eliade Guy

      Suis je naïf ou peut-être même sus­pect de poser une telle question ?
      Aux­quels cas je ne la pose­rais plus .. et ne m’ offus­que­rais pas de ne pas avoir eu de réponse .. ceci pour être par­fai­te­ment clair

      Réponse
      • Ana Sailland

        J’es­père sin­cè­re­ment qu’il défen­dra son point de vue avec intelligence 😉

        A vivre.

        Réponse
        • Eliade Guy

          Per­so j’ ai tout à gagner .. et à partager
          🙂

          Réponse
        • Eliade Guy

          j’ ai en quelque sorte la réponse dans votre vidéo de Poi­sy .. construire nos désac­cord et puis je suis sûr mais il fau­drait lui poser (ou à d’ autres chef d’ entre­prise) la ques­tion qu’ il y a un inté­rêt à lais­ser béton .. le struggle for life du petit entre­pre­neur .. à ce titre une phar­ma­cie est un mau­vais exemple puis­qu’ ils sont finan­cés par l’ assu­rance maladie

          Réponse
          • Ana Sailland

            Avoir en ate­lier le pdg de total serait intéressant 😉

            (((L’in­té­rêt du tirage au sort, c’est peut être que peuvent se pro­duire des ren­contres syner­giques bien qu’oniriques)))

          • 222

            Le PDG de Total aurait le plus grand mal à reve­nir sur ses non-limites qu’il s’oc­troie à lui-même si gra­cieu­se­ment, non il ne faut pas rêver non plus ni plus qu’il n’en faut, au mieux d’un ate­lier consti­tuant il en sou­ri­ra, au pire il prendre toutes les mesures ou fera pres­sion pour que l’ex­pres­sion civique et citoyenne relève de l’illé­ga­li­té… de toute façon, peu importe son inté­rêt et ce qu’il en pense au juste, la loi du Nombre ayant rai­son de ces quelques voix aris­to­cra­tiques contraires à l’in­té­rêt de tous et au bien com­mun. Je parle bien ici du PDG de Total et non du petit phar­ma­cien de quar­tier, par­ta­gé lui-même néan­moins entre la Sécu­ri­té Sociale et le lob­by phar­ma­ceu­tique ^^ oui, que tout cela est complexe !

  6. zut

    Sug­gère lui de prendre un héli­co pour Baden-Baden.

    Réponse
    • Eliade Guy

      com­bien y a t il de phar­ma­ciens en France … MDR .. ils seront 14 dans une assem­blée … ça fait pas beaucoup

      Réponse
  7. Eliade Guy

    Oui l’ exemple tuni­sien est excellent … il faut impé­ra­ti­ve­ment se mettre d’ accord par les ate­liers sur ce que l’ on veut .. et résis­ter tant que l’ assem­blée consti­tuante n’ est pas tirée au sort par­mi la popu­la­tion en un échan­tillon repré­sen­ta­tif ( com­bien ? Étienne dit 1000 .. ?)

    Réponse
    • Ana Sailland

      La révo­lu­tion ne s’ar­rête pas quand le tyran tombe, c’est au contraire là qu’elle commence.
      Ne pas le savoir implique l’échec.

      Réponse
      • Eliade Guy

        Mais si elle ne com­mence pas en avant ( faire des ate­liers ) elle echoue aus­si … c’ est ce qu’ explique Etienne concer­nant les tunisiens
        S’ ils avaient écrit leurs consti­tu­tions avant ( faire un pro­jet société )
        le tyran n’ aurait pas repris la main

        Réponse
        • Eliade Guy

          avant ou en amont

          Réponse
    • 222

      Oui, il n’est là ques­tion ni de lau­riers ni de repos mais bien de tra­vail et de constance au quo­ti­dien, de la façon la plus libé­rée et la plus consé­quente qui soit…

      Réponse
  8. Saint-Jarre Claude

    Je suis à écou­ter un vidéo d’É­tienne, à Pois­sy. Je me demande si la ques­tion a été posée for­mel­le­ment : com­ment être contagieux ?

    Réponse
    • Eliade Guy
    • 222

      Machia­vel a bien écrit sur le Prince et la Poli­tique (je dis ça mais je n’en ai rien lu) mais qui a véri­ta­ble­ment écrit sur la Démo­cra­tie et cet enthou­siasme débor­dant à la vie et au par­tage ? et ce de la façon la plus claire et la plus acces­sible qui soit ? Tout l’en­jeu est peut-être là, cette néces­si­té de tout dire tout en étant le plus com­mu­ni­ca­tif qui soit, et ce à plus d’un titre en ces temps de com­mu­ni­ca­tion tous azi­muts et auto-suffisants..

      Réponse
  9. Ana Sailland

    « com­ment être contagieux ? »

    Vaste ques­tion, et très difficile

    Chaque fois qu’on peut 😉
    Hier j’ai fabri­qué un citoyen avec le type qui m’ap­pe­lait pour une pub par télé­phone (on a cau­sé une demi heure et il doit me rappeler)

    Au bis­trot, pareil, et j’i­ma­gine au bou­lot (suis retraitée 😉 )
    Dans le bus ou le train
    A la caisse du maga­sin (le coup de la carte de fidé­li­té per­met d’engager)
    Partout

    (Et bien sûr en orga­ni­sant un groupe)

    Mais atten­tion, faut aller cher­cher les gens là où ils sont et pas là où on veut qu’ils soient.
    Trop de nou­veau­té peut faire fuir.
    Pas assez ne pro­duit rien.

    En géné­ral, si on dit « nous ne sommes pas en démo­cra­tie », ça allume l’intérêt.
    Ensuite dres­ser la maigre liste de nos pou­voirs politique.
    (nom­mer mes maîtres, péti­tion­ner, mani­fes­ter, pleurer)
    Si là on n’est pas jetés, c’est gagné, on est sur l’au­to­route de la conscience 😉

    On a tes­té onva​sor​tir​.com mais ça n’a rien donné.
    Pour­quoi pas petite annonce dans le journal.

    Un copain veut tes­ter un truc du genre soi­rée tuperware.

    Oser son­ner chez les gens .….….
    (C’est comme ça que le FN cartonne)

    Nous envi­sa­geons un bus démo­crate pour faire les plages

    Face­Book (pas ma tasse de thé mais ça marche)

    Réponse
    • 222

      Évi­dem­ment je parle sou­vent pour ne rien dire, ANA autre­ment plus sur le ter­rain que moi, pour ne par­ler que de ma petite per­sonne… Mais cap est bien par là qu’elle com­mence cette sub­si­dia­ri­té, par les indi­vi­dus, là où ils sont et tels qu’ils sont, le propre de toute Démo­cra­tie qui se res­pecte, cette richesse en com­mun comme cette diver­si­té à éman­ci­pa­tion et consensus.
      Une bien belle jour­née, riche en soi et plaine à vivre… EFFAB

      Réponse
      • Ana Sailland

        Les scouts et les éclai­reurs se don­naient ou se donnent pour pro­gramme une« BA » par jour ( BA = Bonne Action).
        Ça peut faire un peu Gnan­Gnan ou limite secte mais Sêpa­khôn ( célèbre phare à « on » ) comme principe.

        Nous pour­rions piquer le principe.
        =>
        Un acte viral par jour.
        Chiche ?

        Dans cer­taines obé­diences spi­ri­tua­listes on parle de l’i­déo­sphère comme étant un espace impal­pable entou­rant la Terre et bai­gnant nos âmes.
        Toutes idée émise y vit éternellement.
        Oui, les idées sont vivantes. Les pires comme les meilleures.
        D’où l’im­por­tance qu’il y a ou qu’il y aurait à pen­ser noble et à ne pas dire nim­porte quoi. Res­pon­sa­bi­li­té cos­mique dont peu ont conscience.
        Méfions nous de l’in­di­gna­tion qui nous fait pol­luer l’i­déo­sphère (et les blogs hihi) d’une gros­siè­re­té par­fois égale à celle que nous dénonçons.

        Et si la pro­vi­dence fait se croi­ser une idée, même ancienne ou mil­lé­naire, avec un être accor­dé sur la même fré­quence que cette idée, alors cet être en devien­dra le relais ou l’amplificateur.
        C’est dit poé­ti­que­ment méta­pho­ri­que­ment cha­ma­ni­que­ment naï­ve­ment le prin­cipe de la pro­pa­gande sans haut par­leur ni organe de presse qui du citoyen-indi­vi­du fait le plus puis­sant des agents révo­lu­tion­naires, pour­vu qu’il décide de s’ins­crire dans la constance nécessaire.

        Bonne jour­née quand même 🙂

        Réponse
        • 222

          Le « quand même » était de trop, venant d’une per­sonne que je sais si géné­reuse et si intel­li­gente ^^ et c’est tou­jours un grand plai­sir pour moi à lire cette amie et à m’im­pré­gner de sa sagesse et de sa réflexion, de son humour et de ses traits d’es­prits, à la hau­teur et à l’hu­mi­li­té de cet idéal et de cette conscience ‘ampli­fiée’… avec ou sans Aris­tote à mon che­vet ce soir, je suis tout ouïe, ma chère ANA

          ce vir­tuel interlocuteur

          Réponse
        • 222

          Je suis bien conscient du verbe/Verbe et de ces idées fusant à la vitesse de la lumière ou de l’in­fi­ni, cette infor­ma­tion char­gée de sens et de valeur opé­rant au cœur de la matière et inter­agis­sant à l’en­semble des mondes.

          Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Mer­ci !

      Réponse
      • 222

        idem pour aujourd’­hui, l’ami ^^

        Réponse
  10. Hadrien

    ÉCONOMIE ET CONSTITUTION, MÊME COMBAT !

    Leli­bé­ra­lisme pré­tend bien des choses, mais se trouve être mathé­ma­ti­que­ment bat­tu en brêche par l’u­ti­li­ta­risme, qui l’a­vait en fait lar­ge­ment pré­cé­dé si l’on remonte aux grecs antiques (Consti­tu­tion d’Athènes).
    La preuve :

    LE DILEMME
    (Géné­ra­li­sa­tion du « dilemme des pri­son­niers » bien connu : cf. Wikipedia)

    La police renou­velle une par­tie de son parc auto­mo­bile (grosses et petites voi­tures) auprès des deux construc­teurs natio­naux (Renault, PSA). Chaque construc­teur ne peut consa­crer à ces séries spé­ciales qu’une seule chaîne de mon­tage d’un des deux types (grosses ou petites). Compte tenu de tous les avan­tages et désa­van­tages bien pesés (coût d’a­chat, entre­tien, conte­nance, vitesse de pointe, etc.), son admi­nis­tra­tion abou­tit à un mar­ché struc­tu­ré en trois options de com­mandes pos­sibles (qui lui sont indifférentes) :
    11 com­mande de 75 M (mil­lions d’eu­ros) de grosses, 1 com­mande de 25 M de petites, exclu­sives l’une et l’autre.
    2/ 2 com­mandes exclu­sives de 40 M de grosses.
    32 com­mandes exclu­sives de 45 M de petites.
    Remarque : Atten­tion, ne pas en déduire que l’op­tion 2/ serait la plus éco­nome, au sens de l’ « uti­li­té éco­no­mique », car cela inclue aus­si les autres aspects (dépense en car­bu­rant, entre­tien, sou­plesse d’u­ti­li­sa­tion, effi­ca­ci­té des mis­sions, etc.). En ce sens elles sont égales.

    EN ÉCONOMIE « LIBÉRALE » :
    Chaque construc­teur maxi­mise son seul inté­rêt dans tous les cas possibles :
    – si le concur­rent choi­sit les grosses, alors je choi­sis aus­si les grosses car je suis per­dant autrement.
    – si le concur­rent choi­sit les petites, je dois encore choi­sir les grosses car je suis alors gagnant.
    Conclu­sion : le mar­ché libé­ral conduit à la solu­tion 2/, qui est la plus mau­vaise pour les deux constructeurs !
    C’est ce que l’on appelle l’É­QUI­LIBRE DE NASH du cha­cun pour soi, défi­ni par :
    « Il est impos­sible d’a­mé­lio­rer la situa­tion de l’un quel­conque par un mou­ve­ment uni­la­té­ral le concernant »
    Il existe un autre type de choix appe­lé (indû­ment) « OPTIMUM » DE PARETO, et défi­ni par :
    « Il est impos­sible d’a­mé­lio­rer la situa­tion d’un des deux à moins de dégra­der celle de l’autre. »
    On véri­fie aisé­ment ici que c’est le cas de 1/ et 3/.
    Ces situa­tions sont des équi­libres instables inat­tei­gnables en éco­no­mie libé­rale, et pour cause :
    On peut en sor­tir en amé­lio­rant sa situa­tion, à condi­tion de nuire à l’autre !
    On voit alors en pleine lumière que c’est bien là, la logique de l’é­co­no­mie libérale !

    EN ÉCONOMIE « ADMINISTRÉE » :
    Tout ça se résoud aisé­ment en Conseil des ministres en fonc­tion de l’in­té­rêt col­lec­tif supé­rieur, par exemple celui de l’emploi et de la crois­sance (PIB): les trois cas étant équi­va­lents en coût/performance (inconvénients/avantages), l’É­tat choi­si­ra le mar­ché qui crée (ou pré­serve) le plus d’emplois (100 M).
    Pour le faire en ne désa­van­ta­geant per­sonne A PRIORI, il peut évi­ter l’embûche d’une « éco­no­mie dic­ta­to­riale » de la façon suivante :
    Il com­plète l’é­non­cé du pre­mier cas par :
    – L’af­fec­ta­tion nomi­na­tive de 75 M et 25 M sera tirée au sort équi­ta­ble­ment (pro­ba­bi­li­tés : 12, 12).
    Les construc­teurs dis­posent donc cha­cun d’une espé­rance mathé­ma­tique (ou moyenne) : 1÷2×75 + 1÷2×25 = 50.
    Si l’on consi­dère le long terme (car l’o­pé­ra­tion se renou­velle pério­di­que­ment, ain­si qu’a­vec d’autres mar­chés publics de ce type), il n’y a
    pas d’ « aver­sion au risque » (i.e. aléa autour de cette moyenne), de par la loi des grands nombres, et le choix est alors clair pour chacun :
    Entre 50, 40, et 45 mil­lions d’eu­ros, c’est le pre­mier cas qui l’emporte car c’est un OPTIMUM ORDINAIRE !
    (On peut aus­si, bien sûr, pro­ba­bi­li­ser les deux autres cas, ce qui ne change rien puisque les deux com­mandes y sont iden­tiques. On défi­nit ain­si dans tous les cas un unique cri­tère : l’es­pé­rance du mon­tant de la com­mande pour l’un quel­conque, qui n’est autre que le demi-mon­tant total)

    OÙ LA PRATIQUE ANTIQUE SURPASSE LA THÉORIE NÉOCLASSIQUE :

    On retrouve curieu­se­ment la solu­tion pro­ba­bi­liste ci-des­sus dans les ins­ti­tu­tions que se don­nèrent les cités grecques.
    Rap­pe­lons que le cri­tère ultime des uti­li­ta­ristes (Jere­my Ben­tham, John Stuart Mill, etc.) était le bon­heur de la col­lec­ti­vi­té, comme variable d’utilité glo­bale. À un fac­teur mul­ti­pli­ca­tif près, sans inci­dence sur son opti­mi­sa­tion, cela n’est rien d’autre que l’espérance mathé­ma­tique de la fonc­tion d’utilité indi­vi­duelle, sous sa forme imper­son­nelle (néces­sai­re­ment) pro­ba­bi­li­sée face à l’incertitude et l’é­ga­li­té a prio­ri (éga­li­té en droit):
    U(x) = Somme des Pi.Ui(x), avec Somme des Pi = 1, i étant l’aléa individuel,
    Pi repré­sen­tant la pro­ba­bi­li­té d’occurrence de la fonc­tion d’utilité Ui(x) dans la popu­la­tion, en conve­nant d’inclure dans les com­po­santes de la variable vec­to­rielle x (l’ensemble des dis­po­si­tions de la socié­té à opti­mi­ser) les biens et ser­vices (publics au même titre que privés).
    Dès l’instant où ce point est acquis, le reste découle comme consé­quence logique :

    On admet en effet, en éco­no­mie, que tous les agents sociaux ont une fonc­tion d’utilité construc­tible vis à vis de tous ses argu­ments, pour peu que l’on inter­roge les dits agents conve­na­ble­ment (la théo­rie des sub­sti­tu­tions et des pré­fé­rences y pour­voie, si néces­saire, au plan méthodologique).
    Dès lors, la for­mu­la­tion uni­voque du pro­blème d’optimisation de l’économie poli­tique, telle qu’énoncée par les uti­li­ta­ristes, s’obtient en remar­quant que :
    Pi = Ni/N, où Ni est le nombre de citoyens ayant la même fonc­tion d’utilité Ui(x),
    N le nombre total de citoyens.
    On voit là tout l’intérêt de la for­mu­la­tion fré­quen­tielle en Ni/N par les pro­ba­bi­li­tés : lorsque la popu­la­tion est en nombre N éle­vé, il est impos­sible d’interroger un à un les citoyens pour connaître leur fonc­tion d’utilité. Cela devient, en revanche, plus envi­sa­geable si l’on peut dis­po­ser d’un échan­tillon réduit de n citoyens, où les rap­ports réduits ni/n=pi sont les mêmes que les rap­ports Ni/N, c’est à dire les pro­ba­bi­li­tés Pi.
    Dans ce cas seule­ment, on peut par­ler d’une démarche “démo­cra­tique” car elle pré­serve fidè­le­ment la repré­sen­ta­tion du peuple par la repré­sen­ta­ti­vi­té de l’échantillon.
    En fait, la repré­sen­ta­ti­vi­té a don­né lieu à deux sortes de démarches appli­quées dans l’histoire :

    – LA DÉMOCRATIE DIRECTE PAR TIRAGE AU SORT : c’est celle de la démo­cra­tie athé­nienne dans la Grèce antique, qui dura prés de deux siècles (-507 / ‑322). Elle pos­sède la pro­prié­té essen­tielle, dite “sans biais”, que l’espérance mathé­ma­tique de u(x)=somme des pj.uj(x), sur l’échantillon réduit, est la même que celle de la popu­la­tion totale, même si la car­di­na­li­té de j est infé­rieure à celle de i (autre­ment dit, même si toutes les fonc­tions d’utilité ne sont pas repré­sen­tées). C’est si vrai que cela s’applique en par­ti­cu­lier au tirage au sort d’un seul repré­sen­tant, dont l’espérance reste non biai­sée. C’était là tout le sens de la “Sto­cho­cra­tie”.

    – L’OLIGARCHIE INDIRECTE PAR DÉLÉGATION ÉLECTIVE : c’est celle appli­quée de nos jours par les “démo­cra­ties occi­den­tales”. Elle consiste théo­ri­que­ment à regrou­per les citoyens qui se recon­naissent tous la même fonc­tion d’utilité Ui(x) que l’un des leurs, qu’ils élisent comme repré­sen­tant dans l’échantillon réduit des uj(x). Elle néces­site i=j, donc la même car­di­na­li­té, d’où l’adverbe “théo­ri­que­ment” ci-des­sus, car ce n’est pas le cas en pra­tique. Dans tous les cas, le citoyen doit se pro­non­cer pour celui des repré­sen­tants qui lui paraît le plus “proche” avec tous les incon­vé­nients biens connus qu’évitaient les grecs : déma­go­gie, influence de l’éducation, de la posi­tion sociale, de la for­tune, etc.

    Les grecs antiques ne s’y étaient pas trompés :
    « On admet qu’est démo­cra­tique le fait que les magis­tra­tures soient attri­buées par tirage au sort, oli­gar­chiques le fait qu’elles soient pour­vues par l’élection » (Aris­tote, Poli­tique IV. 9, 1294b8).
    Il convient en effet de dis­tin­guer la repré­sen­ta­ti­vi­té pour émettre les voeux du peuple (demos), et la capa­ci­té d’un petit nombre (oli­gos) pour les mettre en oeuvre. La Répu­blique moderne le recon­nait, de façon au moins for­melle, en munis­sant les élus de la nation d’as­sis­tants par­le­men­taires pour les aider à for­mu­ler et rédi­ger les lois, sans qu’il soit requis des élus qu’ils connaissent le droit ou même l’ad­mi­nis­tra­tion. En pra­tique, cette dis­po­si­tion a été oubliée au pro­fit (élec­to­ral) des pro­fes­sion­nels de la politique !

    Réponse
  11. Eliade Guy

    L’ Hydre Capi­ta­liste s’ organise …
    Capi­tal et Puis­sance 2ième chapitre :
    http://​temps​cri​tiques​.free​.fr/​s​p​i​p​.​p​h​p​?​a​r​t​i​c​l​e​310
    je lis : … ces NTIC res­tent bien plus des moyens du connexion­nisme du capi­tal que des élé­ments de crois­sance élar­gie des forces pro­duc­ti­ves. Et d’autres fac­teurs, exter­nes cette fois, comme le dan­ger envi­ron­ne­men­tal ont pous­sé à une reprise en main du pro­ces­sus d’ensem­ble par le niveau I, c’est-à-dire le capi­ta­lisme du som­met comme l’appe­lait Brau­del. Un capi­ta­lisme du som­met qui met en place des stra­té­gies de puis­sance qu’il ne faut pas confon­dre avec les tâches rou­tinières de la recher­che de profits.

    On a des rai­sons de se mefier du connexion­nisme du capi­tal … Il est urgent de pro­fi­ter des réseaux dis­tri­bués (et peer to peer) mais sur­tout de la rue

    Réponse
    • Eliade Guy

      C’ était les news des tyrans … bah les Chro-niques c’ est bien non ?

      Réponse
  12. Aurélien
    • 222

      Media­part et son sys­tème d’a­bon­ne­ment, ce pré­texte à sou­tien et indé­pen­dance jour­na­lis­tique mais cette façon rusée, si je puis dire, de gar­der en cercle fer­mé ou cercle res­treint, confi­den­tiel cer­taines infor­ma­tions d’in­té­rêt public… certes, certes, j’ai une sérieuse dent à l’en­contre de ce média mais faut dire aus­si que FOUINY y est pour beau­coup, une pro­po­si­tion comme ça pour inver­ser les choses dans le bon sens et parce que je trouve qu’Edwy Ple­nel cela fait et cela se prend déci­dé­ment trop au sérieux !

      Réponse
      • Ana Sailland

        Il est pra­ti­que­ment impos­sible de créer un jour­nal gra­tuit bien fou­tu exhaus­tif et sans par­ti pris.

        Pour la plu­ra­li­té, une bonne idée serait d’ou­vrir quo­ti­dien­ne­ment une page d’é­cri­ture libre à un citoyen tiré au sort.
        Sur le long terme, on aurait beau­coup de vide mais plein de pépites.

        Une autre page à un volon­taire (fusil à un coup)

        Trai­ter les sujets d’ac­tua­li­té les plus durs néces­site de l’in­ves­ti­ga­tion et de la rédac­tion soi­gnée, donc des gens à plein temps, donc des sous.

        Par contre si on se contente des pro­blèmes de fond et d’ex­per­tise phi­lo­so­phique, c’est moins cher. Mais faut beau­coup de monde, et d’ex­pé­rience je sais que ce n’est pas facile à trou­ver en ter­ri­toire bénévole.

        J’a­vais créé un jour­nal natio­nal et j’y ai pom­mé un sala­dier pris sur mon salaire de l’é­poque .… Sur­tout côté impression/diffusion. Dans le cas du net, ce pro­blème du prix du sup­port est résolu.

        Bon, si on est 20 ou 30 bonnes plumes dans des mains hon­nêtes, why not .….

        Réponse
        • 222

          Je n’ai rien contre le jour­na­lisme par abon­ne­ment, je fai­sais juste de l’ad homi­nem à l’en­contre de FOUINY qui en abu­sait an mau­vais escient…

          Réponse
    • 222

      His­toire aus­si de ne plus prendre de gants avec tous ces faux-cul de la bien-pen­sance et de la pseu­do-véri­té, vu la publi­ci­té qu’ils font ou qu’ils ne font pas plu­tôt concer­nant des Étienne CHOUARD, par exemple, ces mêmes qui tentent de se réap­pro­prier à pré­sent le Tirage au Sort…

      Réponse
  13. Eliade Guy

    Un inter­view aus­si inter­es­sant sur hors​-serie​.net de Jean-loup Anselme à pro­pose de son livre … il dit que la décom­po­si­tion des struc­tures d’ enca­dre­ment de type par­ti et syn­di­cat (dont le peux me réjouir) … remise en cause du mar­xisme suit à la chute du mur et la fin de l’ urss .. et chute du par­ti com­mu­niste + mai 68 entre autre .. a pro­vo­qué ce qu’ il appelle la théo­rie du frag­ment .. il n’ y aurait plus de classe sociale mais des frag­ments, les LGBT, les blacks, les beurs, les mal­en­ten­dants .. du coup un émiet­te­ment sociale
    Sûre­ment et ça donne toute cette agi­ta­tion où cer­tains se rému­nèrent en se fai­sant pro­pa­ga­niste de tel ou tel frag­ments … et c’ est pour­quoi et c’ est là où je vou­lais en venir .. j’ aime ce que nous fai­sons car cela donne une cen­tra­li­té qui est pour moi et pour de plus en plus de démo­krates le com­bat réel­le­ment déter­mi­nant … le droit du droit .. le contrat social

    Réponse
    • Eliade Guy

      Par contre son assi­gna­tion de tel ou tel à un camp rouge vert brun est plus que tendancieuse

      Réponse
  14. J-Stéphane

    httpv://youtu.be/z_3zDxJRivg

    Réponse
    • Eliade Guy

      Bra­vo .. a part la cris­pa­tion iden­ti­taire … quand aux choix socié­taux c’ est après que le peuple est orga­ni­sé sa puis­sance (consti­tu­tion­nelle)
      La cris­pa­tion sur des fron­tières (qui existent d’ ailleurs plus que jamais eu égard au bien com­mun des peuples) est une bêtise anti-uni­ver­sa­liste … la France don­ne­ra un exemple gran­diose et sui­vi par­tout .. la France peut entraî­ner le genre humain .. c’ est bien cette ambi­tion qui était « pro­cla­mée » au moment de la révo­lu­tion fran­çaise (de 1792–93)

      Réponse
      • Eliade Guy

        … ait organisé

        Réponse
    • 222

      Jeu de dupe entre élus au cœur de l’hé­mi­cycle euro­péen, énième inter­ven­tion de la Repré­sen­ta­tion et du Masque ou cette sin­cé­ri­té d’un élu au franc-par­ler qui n’a plus rien à perdre et voit désor­mais autre­ment mieux après cette opé­ra­tion ?… quand le soi est ain­si bal­lo­té entre ses humeurs du moment et la réa­li­té phy­sio­lo­gique, il est à parier sou­vent qu’on approche et rela­ti­vise très dif­fé­rem­ment les enjeux socié­taux et sa propre condi­tion humaine_la/le poli­tique n’ayant aucun sens ni guère de sub­stance ou de pro­fon­deur sans phi­lo­so­phie ni har­mo­nie (poé­sie)… certes, c’est là un homme sans ambi­tion aucune qui parle, mais dont l’i­déal n’en sup­porte aucune, je l’a­voue volon­tiers, d’où cette puis­sance partagée.

      Réponse
  15. J-Stéphane

    httpv://youtu.be/k3yaNdJIpL8

    Réponse
    • Eliade Guy
      • Eliade Guy
    • 222

      C’est sym­pa mais un peu ‘léger’, à mon avis, comme ce beau ciel bleu, ces gros nuages blanc et cet avion de la démis­sion aurait méri­té un autre trai­te­ment, tant je suis sidé­ré par ce nombre inquié­tant de Chem­trails qu’on peut-être voir en cer­tains endroits à lon­gueurs de jour­née… mais ceci n’est qu’une consé­quence, il est vrai, une astuce aus­si pour faire peur à Autrui et lui faire prendre conscience de cet arbi­traire éli­tiste qui n’en fait qu’à sa tête et se fout éper­du­ment que nous allions voter ou non tant que nous payons nos impôts inutiles et ne remet­tons pas davan­tage en cause et l’His­toire et cette pro­prié­té morale qui s’a­chéte ain­si à si bon prix le Vivant et la liber­té d’autrui.

      Réponse
      • Eliade Guy

        Chem­trails ou pas .. il y avait les neu­ro­lep­tiques à haut dosage .. il y a les « pro­grès des neu­ros­ciences » … une appli­ca­tion (du Vivant) : implan­ter des nano-puces dans les muscles des Tau­lards afin de sup­pri­mer les prisons 

        … Science fiction ?

        Réponse
        • Ana Sailland

          Cer­tai­ne­ment moins de tau­lards avec le divi­dende universel.

          Réponse
  16. J-Stéphane

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....