Yves Sintomer : « Le tirage au sort permettrait de recrédibiliser la politique »
© CNRS‑C. Frésillon
Le tirage au sort, vieille pratique politique, tombée en désuétude, retrouve une certaine popularité. Y recourir permettrait à une large fraction de la population qui ne s’exprime pas et qui n’est plus représentée par les élus, de participer au débat démocratique, comme l’explique Yves Sintomer, professeur de sciences politiques à Paris VIII.
Courrierdesmaires.fr. Pourquoi serait-il intéressant de parler, aujourd’hui, de recourir au tirage au sort pour la représentation des citoyens ?
Yves Sintomer(1). Parce que la démocratie est un régime où l’on invente régulièrement. Depuis deux siècles, nous avons eu plusieurs constitutions, la création des partis politiques, un bouleversement des équilibres institutionnels. Et cela va continuer. Il n’y a aucune raison pour que la vie politique du XXIe siècle ressemble à celle du XXe siècle – et le tirage au sort est l’une des pistes possibles de renouvellement.
Quelles critiques peut-on faire au système de l’élection ?
Y. S. L’élection fonctionnait bien lorsque l’on avait des partis de masse, qui sélectionnaient le personnel politique amené à gouverner et organisaient la société, directement ou à travers des syndicats et des associations. Ces partis constituaient des canaux de communication entre les citoyens et les gouvernants et menaient une réflexion sur l’avenir.
Aujourd’hui, les partis n’organisent plus la société, les classes populaires ont décroché de la vie politique organisée par eux. Naguère, c’est dans les banlieues rouges que l’on votait le plus. Les classes populaires ne sont presque plus représentées à l’Assemblée nationale, les maires qui en sont issus sont de plus en plus rares. Les canaux de communication entre citoyens et gouvernants ne fonctionnent pas. Quant à la vision de l’avenir, elle ne se trouve plus guère dans les partis.
Le résultat de tout cela est que les élections tournent à vide. L’abstention, le mécontentement croissant, mais aussi des mouvements comme “Occupy” et des manifestations plus ou moins violentes sont des expressions de distanciation.
Comment donc donner du souffle à la politique ?
Y. S. Il ne s’agit naturellement pas de supprimer les partis et les élections, mais de les coupler avec d’autres mécanismes. Et l’un de ceux-ci pourrait être le tirage au sort de personnes qui pourraient discuter, opiner, proposer, décider même, dans des domaines d’intérêt public. On aboutirait ainsi à un avis éclairé, qui ne sera peut-être pas celui du peuple consulté par référendum ou par sondage.
Ce n’est pas une vue de l’esprit, une théorie universitaire. Chaque année des centaines d’expériences sont menées dans le monde. Et le tirage au sort a été largement utilisé au cours de l’histoire.
Quels sont les grands exemples historiques ?
Y. S. Il a été utilisé dans l’Antiquité par la démocratie athénienne, lors de sa période de plus grande puissance. Il était fondamental pour constituer la “Boulê”, le conseil législatif, pour désigner une grande majorité des charges politiques, les jurys populaires.
Florence aussi y a eu recours, à l’époque où elle a inventé la Renaissance, la perspective… La Révolution française l’a adoptée pour les jurys d’assises. Aux Etats-Unis, le jury populaire est toujours un pan important de l’organisation de la justice.
« On sait désormais que le tirage au sort permet de sélectionner un échantillon représentant toutes les strates de la population, jeunes, vieux, hommes, femmes, éduqués ou non, etc. Ce que l’élection ne fait plus. »
Quelle était l’argumentation pour privilégier le tirage au sort ?
Y. S. Les Grecs lui reconnaissaient de permettre l’impartialité et de limiter les conflits pour le pouvoir, en désignant des personnes dont la carrière n’était pas en jeu grâce à une rotation rapide. Pour eux, démocratie signifiait aussi être tour à tour gouvernant et gouverné.
Quand la politique a été réinventée dans les communes, au Moyen-Age en Italie, le tirage au sort a été couplé à l’élection pour parvenir à plus d’impartialité. Chaque année, Florence tirait au sort un millier de personnes parmi environ 12 000 hommes adultes, sur une population totale de 20 000 personnes.
Pourquoi le tirage au sort a‑t-il régressé à l’époque moderne ?
Y. S. Les pères fondateurs des révolutions françaises et américaines ne voulaient pas la démocratie, mais une aristocratie élective. Il s’agissait de permettre au peuple de désigner les meilleurs.
En outre, le tirage au sort ne paraissait pas possible dans les grands pays. On ne concevait pas que 500 personnes puissent représenter 20 à 30 millions d’habitants.
Les choses ont changé avec la notion d’échantillon représentatif de la population, que les sondages ont popularisé. On sait désormais que le tirage au sort permet de sélectionner un échantillon représentant toutes les strates de la population, jeunes, vieux, hommes, femmes, éduqués ou non etc. Ce que l’élection ne fait plus.
Quels en sont les exemples récents de mise en œuvre ?
Y. S. En France, nous avons une prolifération d’exemples au niveau local, avec les conseils de quartier, les conférences citoyennes. Au niveau national, il y a des consultations sur des sujets scientifiques, techniques, d’aménagement du territoire.
En Colombie britannique, au Canada, une assemblée tirée au sort a travaillé pendant un an sur une nouvelle loi électorale, soumise ensuite à référendum. Elle a obtenu la majorité des suffrages, mais pas la majorité qualifiée nécessaire à son adoption.
Autre grand exemple : l’Islande, après la faillite de son système bancaire. Deux grandes assemblées tirées au sort ont discuté sur la refondation du pays et sur une nouvelle constitution. L’expérience a capoté suite au revers électoral du parti qui la portait. Mais elle pourrait se renouveler.
« Le tirage au sort limite les querelles liées à la conservation ou à la recherche du pouvoir. »
Qu’en pensent les partis politiques ?
Y. S. Aujourd’hui, partis et fondations politiques s’emparent de cette idée. Le Front national propose le tirage au sort pour la désignation des membres du Conseil constitutionnel, parmi plusieurs groupes de hauts fonctionnaires.
Fondapol, proche de l’UMP, propose de désigner ainsi 10% des conseillers municipaux. L’Institut Montaigne, libéral, a organisé une conférence citoyenne sur la réforme de la santé basée sur le tirage au sort.
La Fondation Jean Jaurès, socialiste, a publié une note sur les jurys citoyens tirés au sort. La Fondation Nicolas Hulot préconise une 3e chambre tirée au sort. Attac veut remplacer le Sénat par une Chambre des citoyens tirés au sort. Bref, tout l’arc politique s’y intéresse.
Quels sont les thèmes qui se prêtent à ce type de débat ?
Y. S. Tout d’abord ceux où l’on a besoin d’impartialité, où il faut neutraliser les intérêts particuliers, comme la réforme de la carte territoriale, le changement de mode de scrutin, la modification des périmètres des circonscriptions électorales. Le tirage au sort limite les querelles liées à la conservation ou à la recherche du pouvoir.
Autre cas : les questions très précises et controversées, comme l’aménagement d’un barrage, l’autorisation ou non des OGM, la municipalisation de la gestion de l’eau, la construction d’une usine d’incinération… Sur ce type de question, les citoyens peuvent se former et prendre une décision pertinente.
Enfin, au niveau microlocal, on peut mobiliser le savoir d’expertise d’usage des habitants. Par exemple pour l’aménagement d’une place. Les conseils de quartiers ne sont en effet généralement pas représentatifs de la population. C’est pourquoi on y crée parfois un collège tiré au sort.
Le problème n’est-il pas que les élus refusent ce qu’ils voient comme une dépossession de leur pouvoir ?
Y. S. Ils doivent comprendre que le pouvoir n’est pas un jeu à somme nulle. Ce n’est pas parce qu’ils en donnent une part à d’autres qu’ils en auront moins. Au contraire. On peut avoir un jeu gagnant-gagnant.
Ces pratiques contribueraient à recrédibiliser la politique, montreraient la complexité de la prise de décision. Il faut mettre fin à une division de travail absurde entre des élus qui auraient le monopole de la défense de l’intérêt général et des citoyens qui ne défendraient que leur bout de gras.
En outre, il n’est pas question de mettre fin ni aux élections ni aux référendums, mais de le coupler avec les initiatives populaires et le tirage au sort.
Pour dépasser le stade actuel, il faudrait cependant institutionnaliser ces dispositifs, pour qu’ils ne dépendent pas du libre arbitre des décideurs.
« À travers une animation dynamique et équilibrée de la délibération, les différences de diplômes, de culture, de niveau social sont largement neutralisées. »
N’y a‑t-il pas finalement un risque de tirer au sort des personnes trop peu qualifiées, inaptes à participer aux débats ?
Y. S. L’exemple d’Athènes et de Florence montre que le tirage au sort n’empêche pas un rayonnement politique et culturel exceptionnel.
Plus récemment, l’Institut Montaigne a organisé une conférence citoyenne sur la réforme de la santé avec un jury tiré au sort, comprenant quelques personnes ayant des difficultés d’alphabétisation. À la fin, les experts ont reconnu qu’ils n’avaient jamais vu une telle qualité de discussion.
À travers une animation dynamique et équilibrée de la délibération, les différences de diplômes, de culture, de niveau social sont largement neutralisées. Et l’on découvre que ce ne sont pas toujours les « forts en gueule » qui s’expriment le plus et le mieux.
Yves Sintomer.
Note 01 :Professeur de sciences politiques à Paris VIII, Yves Sintomer est membre de l’Institut universitaire de France
____________________
Je rappelle cette rencontre stimulante (Testart, Sintomer, Chouard… un chouette souvenir), que vous aimerez voir ou revoir pour apprivoiser l’idée du tirage au sort de façon apaisée et constructive :
httpv://youtu.be/xiDpyNtasGQ
____________________
Voir aussi :
Peter Jones : The lesson of Athens :
« to make people care about politics, give them real power »
http://equalitybylot.wordpress.com/2014/11/14/peter-jones-the-lesson-of-athens/
Conférence de citoyens (tirés au sort), octobre à décembre 2012
NB : c’est instrumenté par un think tank néolibéral, donc méfiance, mais c’est bien intéressant quand même.
Le pari d’un avis citoyen sur notre système de… par institutmontaigne
Source (et commentaires) : http://www.slate.fr/tribune/67893/sante-conferences-citoyens-institut-montaigne
Pot de Miel : d’ ailleurs personne n’ a répondu à cette vidéo … Ivan Illich némésis médicale … médecine incapacitante …
Wikipédia :
Penseur de l’écologie politique, Illich lutta contre le système automobile et tous les moyens de transports trop rapides qu’il jugeait aliénants et illusoires. Il avait par exemple calculé qu’en prenant en compte le temps moyen passé à travailler pour acquérir une automobile et faire face aux frais qui y sont liés et non seulement le temps passé à conduire celle-ci, la vitesse du bolide était de 6 km/h, soit celle d’un marcheur. En effet, un Américain consacrait en moyenne, durant les années 1970, 1 600 heures par an pour sa voiture et ne parcourait que 10 000 kilomètres durant l’année. Illich était aussi contre nos systèmes de santé et l’école obligatoire, qu’il considérait comme outils non conviviaux.
La lotocrassie est une ultime règle de la société bobo émancipée des privilèges structurants, et la lotocrassie bobo ne serait que le dernier avatar de l’état de choses public moderne, de même que cette vie « sociétale » serait à son tour que la caution droitdelhommiste de cette lotocrassie.
Vouloir les manifestations vitales dégénérées de cette société civile tout en prétendant façonner à
l’ « antique » la tête politique de cette société : quelle colossale débilité !
Car reconnaître et sanctifier, la société bobo, celle des Seigneurs Capitalistes, de la concurrence mondialiste baudruchonienne libre et non faussée, des intérêts privés de bobo le shiteux, poursuivant librement leurs purinements, ce régime de l’anarchie libéral libertaire, de l’individualisme naturel et bestial.
Le droitdelhommiste d’un bobo qui ne saurait être par aucun rapport l’homme de la société
antique athénienne , pas plus que les conditions économiques et spirituelles où il vit ne sont
celles de l’antiquité. Sparte jouait juste aux dés avec l’Argent, le Dieu jaloux de bobo.
Bobo le gôôôchiste prend pour sa liberté propre le bordel anarchique des éléments de sa vie de pousseur de Caddie, qui lui sont devenus étrangers comme par exemple la propriété, l’industrie, la religion, la consommation, la nature, le peuple, l’Etat, etc…
L’esclavage de la société libérale est, en apparence, la plus grande liberté libertaire, parce que c’est apparemment l’accomplissement de l’indépendance individuelle, chère à bobo le shiteux sodomiseur de godes bébés achetés sur interbenet, et ce mouvement vers le grand purinement ne dépend plus de liens organiques pas plus qu’il n’est guidé par bobo. Cette pseudo-liberté signifie au contraire l’achèvement ultime de son asservissement et de son inhumanité, de sous-homme, sans peuple, sans nation, sans race, sans dieu, sans famille, sans vision, sans Être.
Chez bobo, le droit a pris la place du privilège. A mourir de rire. La lotocrassie son piédestal.
La superstition lotocrasse est de se figurer que
la cohésion et la vertu de la société civile est le fait de l’État, alors que c’est au contraire la cohésion et la vertu de l’État qui est maintenue du fait de la société civile
La liberté, la vergogne chouardienne, la vertu, ne sont bien au contraire, que des manifestations
vitales des qualités du peuple. Les spartiates, les athéniens, les romains, étaient des peuples libres, fiers, vertueux, pas bobo le shiteux et ses melting-potes, la burqua et rappeur le dealer.
« Le monde est vide depuis les Romains ; et leur mémoire le remplit et prophétise encore la liberté »
Saint Just à bobo le shiteux
« Que les hommes révolutionnaires soient des Romains. »
Saint Just à bobo le pousseur de Caddie
La base politique de la stochocratie athénienne, c’était l’esclavage …
La base politique de la démocratie représentative,
c’est la société bobo, l’homme droitdelhommistement libre,
qui n’est rattaché à autrui que par l’intérêt marchand et de la nécessité naturelle de baiser, anarchistes besoin égoïste et besoin égoïste d’autrui.
L’État des Seigneurs Capitalistes, dont la démocratie droitdelhommiste est la base politique, l’ a reconnue comme telle dans la proclamation universelle et uropéenne des droits de l’homme bobo.
Mais ces beaux droits, bobo ne les a pas créés. C’est QUE le produit du capitalisme dans SON évolution, à détruire les anciennes entraves politiques, religieuses et morales.
Capital ne faisait que confirmer sa propre origine et son propre fondement en proclamant les droits de l’homme bobo.
Et bobo applaudit (avec Baudruche), alors que c’est le juif qui est vraiment libre de vivre sa foi !
Et le Seigneur Capitaliste !
C’est l’intérêt de remplir Caddie qui tient unis
les benêts, dont le seul lien réel est donc constitué par la vie civile et non par la vie politique (et évidemment pas religieuse). Là est le quiproquo de lotocrasse, ce superstitieux politique.
Alain Soral disait il y a quelques temps, pour faire court, qu’Etienne Chouard avait de bonnes idées mais qu’il avait le défaut d’être gentil.
Yeti.….……c’est tout l’inverse.
Le processus de « réification » révolutionnaire prend nécessairement la forme d’une haine
Typiquement les révolutions anti-coloniales.
Ce qui fera dire à Godemiches que « Comme avec Mao, nous prendrons le pouvoir par les campagnes souchiennes »
Souchien des champs face à GlobalState et ses hordes de colons bétonneurs encensées par shiteux de gôôôche.
La haine se dépasse après la révolution (Bonaparte et ses réconciliations), mais il faut d’abord supprimer les mécanismes qui maintiennent les anciens besoin en foin du veau, ET POUR CELA, il faut qu’il ait besoin de supprimer ces mécanismes. Racisme contre consumérisme.
Ce qui caractérise le monde de bobo, c’est le tabou Caddie intériorisé depuis la maternelle et ses « Nikes comme les copains » ; La consommation définit bobo, la pauvreté le déclasse. Tabou furoncle inexpugnable sans le bistouri. Opprimer les Seigneurs Capitalistes et leurs valets gôôôchistes est incontournable.
Le travail « physique » n’est plus une oppression pour la majorité du troupeau, les prolétaires de Marx vivent dorénavant comme ses bourgeois, sa classe révolutionnaire morte.
Alors La Machine Capitaliste instaurent de nouveaux besoins (la verroterie qui sonne le lotocrasse) AFIN de cacher d’AUTRES besoins, afin de ne pas perdre sa base de domination, le temps du salariat. Ce qui fait de lotocrasse, la pleurnicheuse au veau d’Or mondialiste sans-frontière, un suppôt.
Appauvrissement et Divide et Impera melting-potes pour rebooster l’endoctrinement de Caddie égoïste (la Suisse riche, et l’Islande mono-ethnique sont plus révolutionnaires). Mon caddie face aux « Autres » pullulant, pas comme moi, et plus pauvres.
Le nouveau besoin futur de l’Être contre l’Avoir sera la mort de la Mort et l’Espace Vital, menaces mortelles à l’autorité rationnelle capitaliste.
« L’avion lotocrasse a crashé, le pilote n’a pas eu la majorité »
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/15/bibliosaker-bataille-contre-systeme-episode-vi-contre-labolition-lhomme
Je connais mal mais je lis :
« La haine se dépasse après la révolution (Bonaparte et ses réconciliations), mais il faut d’abord supprimer les mécanismes qui maintiennent les anciens besoin en foin du veau, ET POUR CELA, il faut qu’il ait besoin de supprimer ces mécanismes. »
Bonaparte est bien le fossoyeur de la Révolution avec son alibi de sauvegarde nationale.
Par ailleurs de ce que j’ en sais je ne vois pas un « petit peuple » haineux mais tantôt en légitime colère et tantôt rigolant bien .. donc dans un cas comme dans l’ autre pas de haine.
Pendant la guerre d’ Espagne pas de haine non plus … mais une sexualité respectueuse entre femme et homme. Kronstadt pareil beaucoup de sexe … Mai 68 idem … beaucoup de fêtes … jamais de haine .… l’ insurrection est joyeuse pas haineuse
Yeti connaissez vous cette phrase de Baudelaire :
En effet, la haine est une liqueur précieuse, un poison plus cher que celui des Borgia, — car il est fait avec notre sang, notre santé, notre sommeil et les deux tiers de notre amour ! Il faut en être avare !
Je ne donnerais pas les deux tiers de mon Amour aux hommes de pouvoir.
Relisez aussi Albert Cossery La Violence et La dérision où l’ on voit que la haine glorifie et rend mythique le pouvoir .. et dans son livre il s’ évertue à moquer le pouvoir .. ce qui est plus fort à mon goût
G
Yéti vous devriez aller au Tibet … y a Tintin et du bon Shit … le blanc tibétain ça s’ appelait parce qu’ il moisissait dans des caves … très bon au demeurant … l’ ennui avec les provos du syndicalisme révolutionnaire de Sorel c’ est qu’ ils ne souhaitent et espèrent qu’ une chose la trique (la grande ou la petite) d’ un Mussolini
Vous êtes de ceux là Yéti … le vrai Yéti a sauvé le petit garçon ami de Tintin dont j’ oublie le nom
Le cœur de la bête … malheureusement vous n’ êtes pas une bête donc vous n’ avez pas de cœur CQFD Mort de Rire
( ah oui Tchang )
Et puis il n’ y a que la pseudo-elite qui ait peur de la lotocrassie
Je pousse parfois un peu de lyrisme .. je m’ en excuse ..
mais ne jouons pas à la « met-en-psychose » d’ un Gévariste haineux (comme dirait Lacan)
je lis :
La base politique de la stochocratie athénienne, c’était l’esclavage …
La base politique de la démocratie représentative,
c’est la société bobo, l’homme droitdelhommistement libre,
qui n’est rattaché à autrui que par l’intérêt marchand et de la nécessité naturelle de baiser, anarchistes besoin égoïste et besoin égoïste d’autrui.
L’État des Seigneurs Capitalistes, dont la démocratie droitdelhommiste est la base politique, l’ a reconnue comme telle dans la proclamation universelle et uropéenne des droits de l’homme bobo.
C’ est vrai … mais dit comme ça vous faites le diktateur et glorifiez ou mythifiez le pouvoir au lieu de le ridiculiser … Ça donne envie d’ être un Saigneurs Capitalistes … contre le crime vous prônez la haine et bien vous perdrez sur tous les tableaux … vous aurez juste ejaculé !!
Quel crime ? Le péché ?
Ridiculiser le pouvoir est affaire du libéral, avec son idiot utile le gôôôchiste … Déconstruction, dévalorisation de la politique, de l’État, de la communauté et ses valeurs remplacée par le droit et ses lobbies.
Bien sûr que dealer et rappeur esclave de barcasse rêve d’être Seigneur, du moins être à son service comme dans Intouchables, sa Masérati sa belle sdb, ses putes, son yacht, et souchien le trouillard et faignant, vous avez surement aimé le film !
je ne parles pas de ce ridicule là .. je parles du dédain .. orientale ..
(il est riche .. le pauvre) (c’ est un homme de pouvoir .. ô merde .. il ne baise que des esclaves)
En effet la dévalorisation que vous semblez dénoncer n’ est qu’ un spectacle dont la téléologie n’ est que « chacun pour soi et Dieu pour tous »
Or : « j’ ai dit, et le répète, que le genre humain est Dieu, les aristocrates sont des athées. » Anacharsis Cloots La république du genre humain.
Il y a dévalorisation du politique et dédain, constat de leur folie.
le gôôôchiste .. est un agent des RG
J’ai lu il y a quelque temps, dans un autre article publié ici même, des critiques à l’égard d’Etienne Chouard, et des gentils virus, les accusant de soumettre des commentaires un peu partout, qualifiés d’ « interventions intempestives ».
(source : http://www.liberation.fr/politiques/2014/11/13/une-assemblee-tiree-au-sort_1142113)
Aussi, je m’interroge quant au bien fondé de votre intervention, cher Yéti.
J’ai tenté de lire. Jusqu’au bout.
J’ai échoué.
Ne le prenez pas mal, mais vous êtes extrêmement désagréable à lire. Si vous avez une critique à formuler, faites-la simplement et non sur ce ton satisfait et crypté à souhait. Merci d’avance.
Article « Chouard est-il un gourou ? »
Des histoires drôles, plus facile à lire
« Pour faire de la limace benête pousseuse de caddie un hoplite stochocratique, retremper la d’abord dans sa pisse, pour la rafermir, puis légaliser l’esclavage des ennemis »
Yéti pourquoi tant de néologisme dans vos textes « poétiques » … est ce que cela serait tirer vers le haut votre style que de dire les choses autrement.
par exemple quand vous dites :
Le processus de « réification » révolutionnaire prend nécessairement la forme d’une haine.
Je peux citer
« La victoire sera à ceux qui auront su faire le désordre sans l’ aimer » Raoul Vaneigem .. et bien sur j’ entends très fort désordre et sans l’ aimer.
Le processus de dé-réification se pose mieux dans la réalisation des désirs humains et de la vie .. que dans le « PARTI de La Mort »
Il est plus de conscience dans la tendresse du désir que dans la haine du parti de la mort. Face aux partis de la mort nous pouvons opposé d’ une manière intransigeante, pourquoi pas drôle la force de nos désirs de vie
« Il n’ y a que les plaisirs ou la mort » encore raoul Vaneigem.
Mais vous me direz que votre prose face au novlangue ne fait que se défendre et que c’ est ainsi une façon de s’ exprimer plus entendable … certes mais il y a une tradition des concepts vers la quelle vous pourriez (c’ est une suggestion naturellement) vous recentrer c’ est celle des Marxiens de la Théorie Critique et autres mouvances … je peux vous donner des liens en MP
Sinon tout le monde risque de n’ entendre qu’ un gôôchisme de plus …
IS NOT DEAD … je plaisante
ëtre sur les terrains où personne ne nous attend avec Joie , violence du vivant, Amour, discernement et bienveillance c’ est je crois ce que MONSIEUR CHOUARD avec quelques uns (auxquels je me joins) FAIT.
IS NOT DEAD
IS = Internationale Situationiste
Marxien … Ellul par exemple ?
« Le plus haut point de rupture envers cette société technicienne, l’attitude vraiment révolutionnaire, serait l’attitude de contemplation au lieu de l’agitation frénétique »
Gentil idiot utile …
Je préfère Maurras dans le genre chrétien :
« Si l’homme a des canines, il faut en assurer le bon usage, non les limer »
« Nous sommes nationalistes par conséquence nous avons l’esprit social. »
Et Linkola dans le genre écolo :
« Que faire, quand un navire transportant des centaines de passagers chavire brusquement et qu’ il n’ y a qu’ un seul canot de sauvetage ? Lorsque la chaloupe est pleine, ceux qui haïssent la vie vont essayer de le charger avec plus de naufragés et de couler tout le monde. Ceux qui aiment et respectent la vie prendront la hache de bord et trancheront les mains supplémentaires qui essayent de s’accrocher au bastingage. »
euh non Critique de la Valeur plutôt Robert Kurz
vhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Kurz
ou temps critiques free fr
Robert Kurz
Peut être à lire mais sur « la valeur » j’ai déjà soupé avec Marx (qui a pourtant du style …) Et l’erreur du marxiste est de n’être quasiment qu’une variante du libéral (comme le lotocrasse), un peu plus de veau d’or pour le gueux, la fin du Capital dans une crise eschatologique, crise barbare, fin de la démocratie, capitalisme absolu et … gna … gna …
La vraie idéologie n’est pas économique.
Je le lirais peut être quand je serai chef de camp de rééducation agricole pour bobo de gôôôche condamnés pour possession illégale d’iped18 où fourniture de Nike à mineurs.
Un peu de Marx …
« L’argent, c’est l’essence séparée de l’homme, de son travail, de son existence ; et cette essence étrangère le domine et il l’adore. Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. Le change, voilà le vrai dieu du Juif. »
« La pensée unique a dépouillé de leur auréole toutes les activités tenues jusqu’ici pour vénérables et considérées avec une piété mêlée de crainte. Elle a transformé le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, l’homme de science, en résidus, à n’être plus qu’un rouage de l’humanité . »
“ Mais la forme valeur et le rapport de valeur des produits du travail n’ont absolument rien à faire avec leur nature physique. C’est seulement un rapport social déterminé des hommes entre eux qui revêt ici pour eux la forme fantastique d’un rapport des choses entre elles. Pour trouver une analogie à ce phénomène, il faut la chercher dans la région nuageuse du monde religieux. Là les produits du cerveau humain ont l’aspect d’êtres indépendants, doués de corps particuliers, en communication avec les hommes et entre eux. Il en est de même des produits de la main de l’homme dans le monde marchand. C’est ce qu’on peut nommer le fétichisme attaché aux produits du travail, dès qu’ils se présentent comme des marchandises, fétichisme inséparable de ce mode de production.”
L’exigence d’une critique qui soit une utopie toute prête que l’on peut acheter ou laisser
comme dans un supermarché, attire cette fois encore, sans le vouloir, l’attention sur le rapport
interne entre l’utopie et la forme marchande. Voilà pourquoi, quand il est question de
dépassement du capitalisme et du passage à une autre société, il faut revenir à nouveau sur le
caractère non utopique de la théorie et de la thèse marxiste, qui disent que nous vivons
aujourd’hui, en réalité, au beau milieu d’une utopie négative réalisée, qui n’est autre que le
capitalisme aux dimensions du système mondial. Ou comment appeler autrement le fait que, dans
ce système, les individus deviennent « unidimensionnels » (Herbert Marcuse) par la « contrainte
silencieuse des conditions » (Marx) ainsi que par la force publique et qu’ils soient obligés de
s’appliquer, à eux-mêmes, les lois aveugles du système ? L’ « homme nouveau » fut dès le début
un postulat d’une nouvelle forme de domination objectivée. L’obsession d’un « matériel humain
idéalement » contrôlé, lui aussi assujetti intérieurement à une fin en soi abstraite présupposée,
faisait déjà partie des toute premières idées de la rationalité capitaliste. On sait aujourd’hui que,
quasiment chaque mois et chaque semaine, le totalitarisme de marché réclame l’ « homme
nouveau », un homme entièrement malléable et se modelant lui-même selon les impératifs du
marché.
Dit autrement : nous sommes anthropologiquement baisé … alors régle numéro un : Ecrire notre constitution et faire société
Un peu de coeur Mr Yéti Soral .. faudra t il vous prendre par les affects ?
et d’autres feront en sorte, tout simplement, que certains s’en sortent, dussent-ils y rester eux-mêmes, dussent-ils couper les mains de ceux qui sous couvert de puissance et de notoriété voudraient sauver leur peau et non celle des innocents… pour en revenir à la fameuse chaloupe
222 .. c’ est mieux que 666 .. non ? 🙂
Bravo
Vous devriez aller en Afghanistan … il y a des bobos le shit heu … mazar « el shérif » ha ha ha … black bombay ha ha ha … chitral ha ha ha …
Vous devez aimer Sorel : http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Sorel
Titre : hors sujet mais pas tant que ça en a l’air. 🙂
C’est Platon je crois et ce pourrait être Ovide , qui disait que lorsqu’on fait l’amour, il importe de faire la théorie de l’amour. Nous faisons de la constitution et de la théorie de la constitution. Dans celle-ci, il y a une pratique de la constitution. C’est un va-et-vient.
Grégory Bateson, racontait toujours des histoires ; il cherchait la différence qui apporte une différence, il recherchait le « pattern » qui relie. Lui et ses émules ont fondé l’école de Palo Alto. Particulièrement avec Watzlawick, il y a eu des écrits portant sur la réalité de la réalité, la communication sur la communication, appelée aussi la métacommunication. Faisons-nous de la métaconstitution. Il semble bien que oui.
Dans le livre La réalité de la réalité, Watzalwick, élabore sur le paradoxe de la communicatioin, sur le fonctionnement général de l’esprit,- une écologie‑, et distingue une réalité de premier ordre « expérimentable, réplicable et vérifiable » d’une réalité de second ordre conventionnelle. La réalité de premier ordre ne dit rien de la signification ni de la valeur de son contenu. Par exemple, un tout petit enfant peut percevoir un feu rouge comme l’adulte sans pour autant savoir qu’il signifie : « Ne traversez pas ». La plan C nous fait réaliser que la Constitution est un feu vert qui signifie « Passez » et que nous pouvons changer la couleur à volonté.
Bateson a introduit une réflexion systémique qui ne veut pas isoler l’étude de la maladie de manière isolée mais pose la question des interactions avec l’environnement. Si on fait une transposition, notre étude de la constitution ne se fait pas de manière isolée mais se fait en interaction avec l’environnement. Dans le livre Vers une écologie de l’esprit, il établit des limites de la conscience en la comparant à un iceberg dont seul le pic est visible et dont la plus grande partie se cache sous la surface. Le document s’intitulant Constitution est un iceberg dont la partie cachée est immense et que nous explorons.
En lisant sur le sujet, il y est question du « rythme des changements imposés par l’environnement » et cela m’a fait penser aux travaux de Prigogine, sur les fluctuations, qui s’apparente à ce que je connais de la théorie du chaos : un petit changement peut en provoquer un gros. Voir : http://www.systemique.com/la-systemique/ecoles-de-pensee/les-sources/ecole-de-palo-alto-quels-apports.html
De l’école de Palo Alto, je passe donc à Ilya Prigogine, dont l’étude des structures dissipatives montre la réversibilité des phénomènes. Donc, les Anticonstitutions, sont réversibles ! http://www.matierevolution.fr/spip.php?article446
Dans ce vidéo Ainsi parle Ilya Prigogine, je sens de l’espérance. La fluctuation que nous faisons en parlant et co-écrivant des Constitutions, peut entraîner une modification des phénomènes.
http://www.canal‑u.tv/video/cerimes/ainsi_parle_ilya_prigogine.12870
Bifurcation ?
Est-ce que ces petites fluctuations, possiblement acceptables comme exemple de ce dont parlait Prigogine, peuvent entraîner une grande bifurcation Constituante ? On verra !
https://youtu.be/TXP5DNcLsMk
Rire politique
Le philosophe québécois André Moreau a fait la suggestion d’aller au Parlement rire des politiciens qui sortent de l’édifice. Il n’y a jamais eu de suite à cette proposition ; ; le courage et l’audace ont manqué. Mais l’idée est bonne !
J’en rajoute :
Ce vidéo est plus explicatif et de manière plus scientifique du yoga du rire, à pratiquer avant et après les ateliers constituants, pas en même temps toutefois!!
https://youtu.be/ygDjrNzgGj8
Debout !
Au lever, ce matin, une nouvelle idée : écrire ensemble en ateliers constituants, la Constitution d’un gouvernement mondial,avant qu’il ne se réalise, pour exprimer notre volonté.
L.ONU, date de 1945 et 193 pays la constituent. C’est une cellule seulement du prochain gouvernement mondial.
Nous pouvons déjà nous inspirer de notre créativité en plus des Constitutions de la Grèce antique et de l’Iroquoise, jeune de plusieurs siècles.
Anthony Judge a fait une encyclopédie des problèmes et potentiels mondiaux qui peut nourrir le cerveau.
http://www.uia.be/fa/review/encyclopedie-des-problemes-mondiaux-et-du-potentiel-informer-et-sinformer
Le mondialisme est une philosophie, écrivait André Moreau dans son livre de 1980 : Le génie est une fête. Il y a une éducation civique mondiale à faire et la femme est appelée à y jouer un rôle primordial.
Allez, bonne journée !
J’ai oublié de dire que nous pouvons aussi nous inspirer des Constitutions du Vénézuéla et de l’Équateur.
On doit même pouvoir faire mieux … si on nous laisse faire …
Je crois qu’il faut exprimer notre volonté » comme si nous étions libres »… pour s’apercevoir après l’avoir exprimée, que nous sommes effectivement libres:0)
« Alain Soral est à gauche ! » Le lotoführer
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Bonne chance pour expliquer aux bobos la « Philosophie de la Vie » nietzschéenne, réincarnée dans la gôôôche libérale libertaire, et qui trouvera sa métaphysique ultime dans le transhumanisme stinérien …
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-est-a-gauche-le-mot-d-Etienne-Chouard-qui-trouble-les-journalistes-29179.html
Une erreur de Chouard est de croire que la révolution se fait sans haine.
Le pitbull de Pathos et le compagnon indispensable du virtuose de Logos.
Mais la haine surgit de la mort du Caddie, de la guerre, du ressentiment, phénomènes très très loin de la banlieue HQE où du Carrouf de bobo le shiteux de gôôôche.
En suivant le lien de Yéti donné en commentaire « le 15 novembre 2014 at 14:19 », je suis ensuite tombé sur ce site belge, fort intéressant :
http://www.dedefensa.org/article-notes_sur_la_proximit_du_mal_ddecrisis_04_01_2013.html
J’ai lu plusieurs articles de ce site, et de nombreuses idées m’y semblent très pertinentes, ainsi que des questions fondamentales, qui me semblent manquer à ce blog et à la démarche démocratique.
Je fais essayer de faire un résumé des grandes lignes que ça m’inspire.
On peut clairement dire aujourd’hui que de nombreuses personnes sont conditionnées. Les causes ? Les médias qui diffusent la pensée dominante, voire un certain récit du monde, une réalité indépendante qui ne correspond pas à notre réalité, ainsi qu’une façon de se comporter bien précise. L’école, qui apprend la passivité et la soumission, et ne transmet plus vraiment la véritable histoire de nos racines. L’héritage des siècles passés, avec notamment l’héritage de la pensée froide et cartésienne, qui a évincé la pensée intuitive, ainsi que l’imagination, et aussi les sentiments, au profit de la raison. La dégradation des valeurs qui régissent la société et le conformisme, qui font que la plupart des gens s’adaptent par peur du rejet ou pour survivre et imitent les comportements déviants. Le poids de tout ceci ne nous permet plus de penser correctement. De nombreuses personnes ne parviennent même plus à penser SANS économie, ou SANS politique, ou encore SANS consommation, alors que l’économie, la politique et la consommation n’ont pas toujours fait partie de notre Histoire. La pensée est comme prise au piège, le conditionnement extérieur a été intériorisé et on pense AVEC nos chaînes.
Comment dès lors espérer que ces personnes puissent décider à nouveau de leur vie et de leur destin, quand ce conditionnement intérieur les y a fait renoncer ?
Pour moi, la cause des causes n’est pas juridique, elle est au cœur de notre comportement. Et tant qu’on ne s’interrogera pas sur notre comportement, on pourra toujours souhaiter ou écrire ce que l’on veut, on répétera les mêmes erreurs.
Qu’est-ce qui cloche donc dans notre comportement ?
On ne s’interroge plus sur le bien et le mal. Voilà ce qui cloche en premier. Un enfant de sept ans comprend que c’est mal de voler ou de mentir ou de garder tout pour lui. Mais les adultes de notre monde ne le comprennent plus. Comment dès lors espérer tirer de tout cela une société viable, où il fait bon vivre ? On le sait pourtant tous, le mensonge, la corruption et la violence nous choquent, mais plus personne n’ose prononcer le mot. Or, cette réflexion sur le bien et le mal me semble indispensable pour donner un cadre et des repères à chacun, il me semble bien que c’est (encore ?) de cette façon que l’on éduque nos enfants… Qui aurait l’idée de les encourager à voler, mentir ou tuer ?
On ne s’interroge plus non plus sur le sens de la vie. L’homme rationnel du 21ème siècle n’a plus besoin d’apprendre ni de se poser des questions car il sait tout, il a tout compris des principes de l’univers qui le régissent, au point qu’il se permet de toucher l’ADN et de modifier son climat. Est-ce qu’on peut réellement parler de « raison » à ce stade ? Car ça m’apparait plutôt comme de l’ignorance crasse, ou de la pure folie. Qu’est-ce qui nous différencie des anciennes civilisations ? Nous ne nous posons plus aucune question d’ordre métaphysique. Nous avons réglé la question avec l’irm et le microscope, nous sommes de la chair, des neurones et du sang, un paquet de molécules, et il ne nous reste plus qu’à travailler, consommer et faire du business, à quoi pourrait donc servir d’autre ce paquet de matière ? Plus personne ne se demande si nous ne sommes pas autre chose en plus, ni ce qu’on fout là. Il n’y a plus de sens à donner à sa vie autre que celui de l’accumulation de biens. Les anciennes civilisations ont apporté leurs réponses à ces questions métaphysiques, à leur rapport à la vie et à la terre. Nous nous rendons copie blanche. Et j’ai même envie de dire, peu importe que leurs réponses aient été fausses, ou correctes, l’important, c’est que cette démarche leur a fait inclure dans leur raisonnement le questionnement métaphysique, et par conséquent, faire preuve d’humilité dans la plupart des situations ET d’intelligence, de celle qui permet de RELIER les savoirs entre eux et de les insérer dans un grand tout. Nos savoirs à nous sont tous éparpillés, aucune passerelle, ou si peu, entre les uns et les autres, et surtout, aucun lien à l’ensemble qu’ils forment, nous inclus… Comment dès lors pouvoir penser correctement un monde ? Ainsi que des règles pour vivre correctement ensemble ? Et comment dès lors espérer des hommes qui respecteront leur environnement ?
La dernière chose que j’ai envie d’ajouter, c’est cette propension à vouloir résoudre de manière rationnelle des problèmes qui ne le sont pas. Car c’est justement l’usage exclusif de notre raison qui nous a menés là où nous sommes aujourd’hui. Qu’est-ce qu’on retrouve dans l’économie, la politique, le management, les dérives de l’agro-alimentaire et des techniques, sinon cette raison froide directement appliquée à la vie ? Toutes les règles de notre société sont actuellement façonnées par cette raison, qui a fini par évincer l’importance de l’imagination, de la sensibilité, de l’altruisme et de l’intuition dans nos vies, ainsi que la vraie raison elle-même par la même occasion, celle qui se nourrit de tous ces éléments, et qui nous permet de mener une réflexion un peu plus correcte et juste, un peu plus adapté à soi-même, aux autres et à ce qui nous entoure. Notre raison est fixée en permanence sur la matière, le palpable, le quantifiable, ce qu’on peut expliquer et démontrer, quand c’est justement l’autre partie de la réalité qui nous manque cruellement…
Je me rends compte que j’ai fait un post très long… Est-ce qu’au moins ça vous parle, ou est-ce que je suis le seul à me dire que notre problème est précisément là ?
Votre idée se résume par :
« Le but de l’éducation est d’apprendre à aimer et à haïr ce qu’il convient d’aimer et de haïr » Aristote
« Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité »
C.S Lewis
« Il n’y a pas de vision du monde innocente » Lukacs
Seulement pour faire sortir le veau du pré, n’existent que la sécheresse, le loup, où un besoin impérieux qui le détourne de son broutage.
Le révolutionnaire cherche ce besoin impérieux, qui subséquemment, sort le veau du pré … Le veau n’en sort pas volontairement …
Après l’idéologie va du pessimisme héroïque à la sainteté …
Lotocrassie pour faire quoi ? Par qui ?
En ce qui concerne l’éducation, « apprendre à aimer ce qu’il convient d’aimer » c’est admettre que la subjectivité ait le devoir et le pouvoir de s’imposer comme guide pour ceux qu’elle juge ‘sans éducation’; qui le sont parfois. Il convient de remarquer que cela consiste à imposer un choix subjectif du ‘bien’. Ne devrait on pas alors poser comme préalable la création d’un consensus moral ? et comment y arriver, si on ne veut pas retomber dans les injonctions théocratiques de ce ‘bien’?
…Seulement « faire sortir le veau du pré » n’est une injonction acceptable que s’il s’agit de son propre veau-même. Sinon c’est un viol. et quels argument moraux, autre que théocratiques, avanceriez vous Yéti pour justifier le viol!!? parce qu’un besoin impérieux pour autrui… je doute.
je lis de Oli :
On ne s’interroge plus sur le bien et le mal. Voilà ce qui cloche en premier. Un enfant de sept ans comprend que c’est mal de voler ou de mentir ou de garder tout pour lui. Mais les adultes de notre monde ne le comprennent plus. Comment dès lors espérer tirer de tout cela une société viable, où il fait bon vivre ?
Voilà typiquement l’ inversion que vous souhaitez dénoncer en terme d’ aliénation : quand on cherche et trouve le comment « bon vivre », on ne se pose plus là question du bien et du mal … prendre la pomme où elle est .. et de même pour Yéti … vous faites une erreur majeure … en répandant l’ idée d’ une révolution de la haine … il n’ y a pas de révolution de la HAINE ou dans la HAINE … on ne peut pas répondre à l’ ennemi avec ses armes .. il est trop armé … l’ insurrection doit être joyeusement déterminée/imperturbable/invincible sur le terrain de la Vie .. de l’ ironie et éventuellement du sarcasme .. mais pas de la HAINE … la HAINE dans ce cas est réactionnaire
Même dans une révolution de fusils comme la pseudo-soviétique … le révolutionnaire tire dans la joie et dans la compassion
Si vous haïssez votre ennemi vous lui faites crédit de la haine qu’ il a pour vous
»Si vous haïssez votre ennemi vous lui faites crédit de la haine qu’il a pour vous »… excellent… comme autrui n’a pas besoin non plus de vous haïr pour en arriver à quelque extrémité que ce soit à votre encontre, juste la nécessité, juste le profit, juste son confort avant ou au détriment du vôtre, comme cet ennemi pour nous n’est en définitive qu’une façon de s’exprimer en même temps que cet indésirable qu’il est ou ce parasite inutile et accapareur dont il faut se défaire au plus vite. Loi du Nombre contre loi du talion.
Ah ! Ah ! Ah !
Fallait expliquer ça aux gamins chouans massacrés, aux ukrainiens affamés, aux harkis égorgés … C’était des révolutions avec la bonté au cœur mais moins dans la praxis …
Même les prêtres chrétiens avaient leur technique pleine de bonté en faisant des démonstration grandeur nature de l’enfer aux indiens d’Amérique du Sud …
Le monde bisounours de bobo le shiteux … le grand remplacé, fier de baisser son pantalon pour ne pas recevoir de coup de pied au cul …
La condition d’une politique est ennemi/ami.
La condition de l’État est une politique
La politique de bobo est morte, ses états, ses nations, ses peuples avec.
« Les russes, les indiens, ou les chinois d’aujourd’hui ont sincèrement le sentiment d’appartenir à la même communauté ethnique que leurs plus lointains ancêtres, on ne peut les convaincre qu’il en est autrement. Colonisant les urobenêts, les africains pourront difficilement y croire … et l’individualisme finira par être le seul ancrage normatif de la totalité du troupeau urobenêt, à l’image de son maître la vielle éprouvette heuristique Melting-potes du GlobalState »
Le Nomos de benêt
La révolution algérienne n’ en est pas une … c’ est une contre-révolution oligarchique
Voilà les références de Yéti :
http://www.kontrekulture.com/video/conseils-de-lecture-decembre-2012
Yéti :
je viens de voir sur votre site soralien :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-sur-les-printemps-arabes-le-communautarisme-victimaire-et-le-parti-Reconciliation-29174.html
Une vidéo de Alain Soral .. il y dit des choses pas bêtes comme d’ hab
Mais je pense que repentance manipulée mise à part il a tord sur le changement anthropologique qui nécessite de bien « analyser »/voir/comprendre le passé .. il semble nier cette nécessité là
Il a raison sur TOTAL aussi, c’ est scandaleux
Et merci aussi pour les péripatéticiennes
Inintéressante aussi sa connaissance des monothéismes, très intéressant … mais je m’ interroge non pas sur la morale religieuse (enfin un peu quand même) mais sur le fétichisme inhérent aux religions …
Pas mal aussi son analyse de De Gaulle
Yéti,
On peut être théocrate ‑par théocrate j’entends volonté et décision émanant des ‘hautes’ sphères. Et l’exercice de l’autorité sur autrui est essentiellement théocratique- mais si cela avait déjà produit de l’émancipation, il me semble qu’on s’en serait aussi aperçu !
L’exercice de l’autorité sur autrui est essentiellement théocratique parce qu’il s’agit ni plus ni moins que d’imposer sa propre subjectivité aux autres au contraire de l’éducation qui propose aux autres de développer leur propre subjectivité. Et par ailleurs il n’y a aucune « morale religieuse » qui ne soit d’origine subjective. même et surtout les ‘révélées’.
Et, se contenter de nommer oligarchie ce qui est théocratie, en somme les confondre, c’est cautionner le déni de subjectivité, qui est probablement le crime le plus grave contre l’humanité.
Je vois votre objection fort juste … mais alors peut-être pourrait on dire .. nous n’ avons pas les mêmes valeurs lol .. et surtout il a « tout à perdre » et nous « tout à gagner » … et encore mieux nous sommes légitimes, eux non.
En tout cas je ne crois pas que la haine soit productive.
Je crois à ce que dénonce Albert Cossery dans La violence et la dérision : … le gouverneur avait pratiquement disparu de la scéne, et Taher venait d’ en faire un martyr. D’ un bourreau il avait fait une victime, un exemple glorieux de civisme et de sacrifice pour les générations futures, perpétuant ainsi l’ éternelle imposture. (fin de citation)
Si on veut vaincre et mettre fin à l’ imposture ce n’ est pas en offrant à l’ histoire le spectacle d’ une terreur haineuse. La colère est légitime, la haine —> oui/non (veuillez rayer la mention inutile)
légitime Larousse : Qui a les qualités requises par la loi, le droit
Nous avons le droit du gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple
Oui, EG, c’est exactement ça, à savoir, ne pas confondre la haine (qui peut toujours débordée, sans limites aucunes) avec la colère (naturelle, saine et justifiée).
Fallait il s’attendre à ce que Larousse donne de légitime une définition qui ne conviendrait pas à légal .….….
Exemple :
La révolution peut être légitime mais n’est jamais légale.
La définition du larousse peut-être quand même bonne, n’ est il pas ?
Car la loi existe dans un « paradigme » et le changement (de paradigme) consiste à prendre au pied de la lettre certains énoncés que l’ on souhaite faire vivre . Exemple : gouvernement du peuple par le peuple et pour le bien (commun) de tous. Alors la loi c’ est nous .. non ?
Puisque la france est une république indivisible alors la révolution est légale ..
Peut/Doit on classer le dictionnaire (Larousse, Robert, ou autre) parmi les instruments du pouvoir ?
Tu me les gonfles, YÉTI, avec tes »bobos » et tes redites, tu crois que je ne suis pas suffisamment conscient comme cela de la réalité des choses ? Come on peut agir de la façon la plus pragmatique qui soit, sans jamais plus commettre les sempiternelles erreurs ou se vautrer dans ce pacifisme des plus déplacé sans pour autant s’en référer constamment à la haine et à la vengeance, juste être inflexible tout en étant juste, tu crois que cela est possible ?…
Non, pour benêt « c’est plié » comme dit Ray-Ban Rollex
Benêt peut changer de politique pas d’Histoire, la démographie c’est l’Histoire. Sa civilisation est morte. Seuls des barbares peuvent refonder une civilisation.
Bobo, le gôôôchiste shiteux, a créé sa société multiculturelle sur le modèle américain, en pire (à cause des souschiens qui en Uroland ont pas encore été massacrés)
Donc sur ce modèle l’économique se caractérise par contrat social minimal (toute la caste le sait mais fait semblant que non), État minimal, qui n’est même plus une assurance, ghettos, banlieues riches bunkérisées, etc … ET SURTOUT vision individualiste qui ne peut être que le Caddie, n’ayant pas de cause commune possible autre (sauf à s’expatrier chez Daesh où au Donbass pour les plus allumés)
La superstructure renforce ainsi la structure, et La Baudruche applaudit à ce coup de génie des Seigneurs.
« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. » Ernst Jünger
Yéti n’ a en fait (et il en parle) aucune dialectique qui est somme toute un outil de vérité. Il se contente comme un bon Soralien de remuer la merde et en plus de dire « chou les mouches » … hé Yéti on ne veut pas de mouches et on se détourne de la merde parce que ça pue
Yet, je suis souvent d’accord avec vos constats, mais je suis quasiment sûr que nous n’avons pas les même croyances.…
« Sa civilisation est morte. Seuls des barbares peuvent refonder une civilisation. »
-morte oui ! Quoi que son potentiel de chute semble croître à chaque renoncement…
Mais de là à croire que des barbares puissent refonder quoi que ce soit ! vous n’avez pas peur d’être encore plus naïf que moi!?
Question de dialectique ! puisque précisément des barbares, qui par définition ne savent pas parler, sont sans logos.
En réalité l’invocation ‘des barbares’, faisant suite au constat (subconscient?) de privation de subjectivité, est une revendication de subjectivité ‘pure’, en-deçà du logos.
Non je ne prône pas la haine. Je dis seulement que nous ne mesurons plus nos actes en terme de bien et de mal (les actes, pas les personnes) et que c’est cela qu’il nous manque, réfléchir aux conséquences de nos actes en ces termes et en tirer des conclusions.
Exemple concret : vouloir faire du profit au détriment de la vie, est-ce bien ou mal – pour nous tous – et – pour notre environnement ?
Comme je l’ai lu sur le site dont j’ai mis le lien, tous les événements qui arrivent aujourd’hui, tout ce déferlement de corruption, de mensonges, de manipulations et de trahisons nous pousse à nous réinterroger sur ce qui est bien et ce qui est mal, car nous souffrons tous précisément (enfin presque tous) de la somme des actes issus de ce qui est mal, et de l’absence cruelle de ceux s’inspirant du bien, j’en mets deux extraits :
» Cette “proximité du Mal” permet de rendre compte de quelques situations exceptionnelles. D’un côté, elle met le sapiens à sa vraie place, à rude épreuve en vérité, en mettant à nu ses liens hypocrites et directs avec le Mal, dans nombre de ses postures et de ses conformismes, parmi ceux qui sont considérés dans le cadre du Système, comme les plus vertueux. D’un autre côté, elle rend compte, en mettant en évidence l’impuissance de l’histoire courante à mesurer la puissance et la hauteur de la tragédie qui nous submerge, de la nécessité de la métaHistoire, et de son intervention directe dans notre destin. Ainsi sommes-nous, nous-mêmes, obligés de penser haut si nous voulons ne pas être engloutis par le Mal, notamment en haussant notre jugement au niveau de la métaphysique… Seulement à ces hauteurs trouve-t-on la force et l’élan de lutter contre le Mal si proche. »
» Cela est d’autant plus évident à nos yeux que cette présence massive du Mal rend, pour les mêmes esprits lucides, extrêmement douloureuse l’absence du Bien, et particulièrement désirable l’élan pour y accéder. Le même raisonnement s’applique évidemment à tout ce qu’il y a de haut et d’élevé, par rapport à la bassesse que nous offre le Mal. De cette façon, la proximité du Mal force au Bien, autant qu’il fait réaliser les vertus de sauvegarde, de hauteur, d’enrichissement de l’’essence de l’être, que procure cette alternative vers le Bien. La proximité du Mal permet au Bien tel que peut l’accueillir l’esprit lucide de développer une véritable “dialectique de la nécessité du Bien”. »
Sinon je ne trouve pas cela complètement idiot ce que fait Yéti. Il me semble que cela se rapproche de la citation qu’il a mise d’Aristote.
Par ailleurs, les grecs avaient aussi cette intention de représenter les comportements (pas les personnes, mais les comportements) nuisibles à tous dans leurs pièces de théâtre. Aujourd’hui, nous manquons aussi de cet outil, et les comportements que nous honorons, ou auxquels nous attachons notre attention et par conséquent de l’importance en commentant sans arrêt leurs fresques, sont à l’inverse les comportements nuisibles.
Oli .. je ne convoquerais pas l’ homo sapiens mais l’ homo modernitus (c.a.d 30 000 ans en arrière VS 3 Millions d’ années c.a.d celui de la naissance de l’ agriculture, donc du stockage, donc de l’ échange marchand, la valeur d’ échange ou valeur. (le savoir ou l’ intelligence qui aura permis l’ agriculture est une fable)(c’ est sûrement plus une régression dû à des catastrophes naturelles)
L’ homme devient un homme d’ échange marchand (échange de quantité)/(au lieu de qualité de vie).
Le mal a été traité par ce curé, eugen drewermann psychanalyste jungien, quand il dit que le mal c’ est se faire mal, à Soi et aux autres, se faire mal à soi à travers les autres. Et quand l’ ancêtre du capitaliste commence l’ échange marchand il fait de plus en plus le mal, celui qui le sépare de l’ autre. Il transforme l’ autre, comme un dealer, tu peux payer ou pas. C’ est pas pour rien que le christ historique que je n’ ai pas connu chasse les marchands du temple
Et ce n’ est pas pour rien non plus que J‑P Voyer écrit : introduction à la science de la publicité et qu’ il dit que l’ Histoire est l’ histoire de l’ échange … je corrige en pré-histoire car nous ne sommes pas encore entrés dans l’ Histoire qui est la fin de l’ exploitation de l’ homme par la marchandise porteuse de valeur, du travail, de l’ aliénation, du sujet automate = la valeur auto-reproductive (en augmentant selon les plus values bien sur A‑M-A) .. l’ Histoire c’ est quand on aura la possibilité réelle de maîtrise de nos moyens de vivre
et que nous appèlerons alors plus simplement »histoire », sans prétention majuscule ire et autre gloriole mal placée, cette histoire récente comme celle de nos ancêtres, cette mémoire autant que ces souvenirs en parallèle à ce beau beau »présent » à vivre sans plus attendre et plus intensément encore, en conscience mais sans excès… ce plaisir de vous lire, OLI, EG…
Très très bonne journée !!
Encore un gros quiproquo bobo sur les grecs … Le « bien antique » est la volonté des dieux.
Prométhée, qui a voulu faire le « bien humain » (boboïsme) et qui a été puni par le vrai héros du bien, Heraclès (qui l’aimait bien qd même)
Le théâtre grecque est effectivement une représentation de la Totalité ; Nous n’avons plus cette représentation car la totalité a disparu.
Un œuvre épique devait être une espèce de fractale, qui tire les fils de l’évolution de la société, c’est à dire LA DESTINÉE. Collisions individuelles dramatiques du mouvement TOTAL (et pas focaliser sur l’histoire d’un bobo le shiteux particulier)
Et ceci fait que malgré les contradictions des personnages, le but semble COMMUN et atteint, la volonté des dieux.
Dans un monde sans dieu, benêt doit devenir Dieu, individualisme souverain. D’où les romans Dostoïevski « tout est permis », et le grand mérite de Nietzsche. Alors viennent pessimisme héroïque (« viva la muerta ») et réalisme héroïque qui devrait être pas mal avec le transhumanisme.
« Dans un monde sans dieu, benêt doit devenir Dieu »
-le déni de dieu est le déni du mystère. ce serait dommage de se priver de ce moteur essentiel de l’histoire qu’est le mystère .…
apparemment Yéti, au cas ou je n’aurais pas compris de travers vos propos plutôt sibyllins,
vous n’approuvez pas l’action de Prométhée ?
« Collisions individuelles dramatiques du mouvement TOTAL »
‑vous seriez plutôt partisan du hasard ?
Seriez vous lecteur d’Anton Parks ?
Anton Parks connais pas.
Le problème d’être avec Prométhée où pas, c’est Thierry L’Hermitte qui l’a bien résumé dans les bronzés (ce qui lui a permis ensuite d’être actionnaire d’Adopi par piston de Ray-Ban Rolex):
« ça dépend pour qui »
Par contre je regrette d’avoir acheté un cri orfraie … Nietzsche de gôôôche = propagande libérale. Et Orfrais reconnait que l’Uroland est en décadence et faut s’en réjouir … dans une orgie avec DSK probablement.
« L’intérêt sur la dette grossit sans nécessiter de pluie » Proverbe yiddish
Yet y,
d’où je parle on s’en fout ! Fût-ce du centre…intérieur…
Par contre ce qui m’intéresse, c’est quelles idées servent mes propos ou les votre. Et en ce qui vous concerne, c’est le plus souvent très difficile de savoir quelles idées vous servez, tant vos propos sont elliptique et sibyllins, manquant de verbes et de ponctuation.
On dirait que vous vous parlez à vous même, ce qui expliquerait le manque de nécessite à vous faire comprendre.
J’admets volontiers que votre langage codé puisse fasciner vos sectateurs, encore que pour le devenir il nous faudrait savoir quelles idées vous servez,
Quand la clarté est notre meilleure allié !
Bonjour Oli. Votre commentaire me parle. Dans » À propos, j’ai parlé du fait que le serviteur tiré au sort, pourrait être un esclave, s’il ne se donne pas un être, ne fait pas dans l’ »indépendance ontologique ». J’ai aussi parlé du fait que nous devrions individuellement s’auto-constituer avant de constituer une constitution. Le Jovialisme d’André Moreau m’inspire beaucoup en ce sens.
La Constitution d’Équateur implique une charte des droits de la terre. Se donner un centre de gravité permanent en suivant le conseil de Jean Cocteau : suivre la direction du fil de plomb, est une extension de l’idée de l’identité radicale êtrique que nous avons intérêt à nous donner , ce que personne ne peut faire pour nous. Vivre le maintenant éternel, investir le réalité d’énergie et d’être ( autre mot pour opérer le divin ou pour bénir)fait une différence. Quant au bien et au mal, il y a Nietzsche et Moreau. Chez-lui, il y a le concept d,autorégulation immanente, consécutive à sa doctrine de l’Absolu immanent au relatif à laquelle se relie une métaphysique immanentiste, tout cela étant chapeauté par une interprétation et une création moderne de l’immatérialisme de Berkeley associée à un nouveau » vécu immatérialiste » basé sur l’idée que nous sommes énergie associée à une praxis de cette idée nommée plus spécifiquement l’Eupraxia.:)
Faut traduire .… en allégories bestiaires par ex …
Nietzsche (et Moreau ?) est UN grand fondateur du monde moderne, « La Philosophie de la Vie », donc la toute puissance individuelle, qui aboutit au capitalisme libertaire.
Gai savoir, ne pas l’oublier. Le savoir joyeux, si rare. L’exploration de la joie à faire incessamment. Un Ministère local et global du Bonheur ? Être élevé et rire. Profond et drôle… un défi ! Une Constitution sérieuse et plaisante à la fois. La détente, l’oisiveté créatrice, la dynamique de l’inaction. L’ otium romain auquel redonner vie dans une nouvelle civilisation de la compréhension et des loisirs où on jouit du temps, de soi de la pensée, du Nous sommes. :0)
sans oublier-où avais-je la tête ou le pied‑, penser comme un pied… qui danse,bien manger, la Grande Santé, quoi !
J’ajoute pour Oli que la philosophie Jovialiste est autosuffisante, c’est-à-dire que je ne devrais pas avoir besoin de lorgner du côté de la Constitution d’origine Citoyenne, pour être heureux. Pourtant je le fais. En plus, j’ajoute la pensée de Buckminster Fuller, un américain assez méconnu pour sa pensée, peu traduite sauf pour » Éducation Automation », » Neuf chaînes pour la lune » ( 1947) et » Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial terre ». Fuller concerne la qualité de vie et Moreau, le mode de vie. Je complète la pensée de Fuller par celle de Moreau et vice-versa assaisonnée à la présente expérience démocratique et j’en suis heureux ! Via celle-ci, je m’intéresse particulièrement en ces moments, à la Constitution Iroquoise, dont se sont inspirés les Pères de la Constitution américaine, tout en laissant de côté l’aspect matriarcal . À ma connaissance elle n’a pas été traduite en totalité encore, en Français. En partie dans le livre : L’art d’enseignement des Indiens iroquois. Aux sources de la première Constitution, livre d’Alexandre Grauer, édition indigène, préface d’Albert de Monaco.Celui-ci d’ailleurs pointe vers L’Institut international de la paix.
Pour le bien et le mal ainsi que pour la question identitaire, il y a matière à réflexion. Elle invite à retrouver nos racines indigènes. 🙂
Et encore, Oli : Ma réponse à Yéti est bonne pour vous… et j’oubliais une autre dimension : j’ai mentionné la science, via la pensée de Fuller, la tradition philosphique, viellle de 2500 ans, je crois et en faisant du Qi Gong tout à l’heure, je me suis rappelé l’importance de la médecine traditionnelle chinoise, vieille de 5000 ans, que j’avais oublié de mentionner, en réponse à votre quête de sens , de retour sur soi , le conditionnement, le bien et le mal.
Pas mal Monsieur .. mais vous allez avoir du mal avec Yeti .. il n’ est pas assez cultivé … ne cherchez pas SVP à lui opposer du jovial à sa pseudo-critique d’ une philosophie de la Vie (Stirnerienne) comme si la Vie pouvait être enfermé dans une Philosophie .. quelle rigolade ..
ô oui Gai Savoir et le QI cassera des briques avec une constituante va sans dire
Buckminster Fuller a été dévoyé par des post-humanistes à la con alors que c’ était un scientifique au bon sens du terme
Pour parler de la volonté de puissance de Nietzsche, ce n’ est pas une philosophie de la vie mais un constat matérialiste pour moi, à partir de la graine la fleur pousse point barre, et en écoutant michel onfray parler de l’ éternel retour pour un Nietzsche de gauche, il y a une tendance au retour mais pas plus ; ni éternel, ni fatal (au sens de fatalité) plutôt une tendance caractériel au sens de Wilhelm Reich qui auto-limite le dépassement sans le rendre impossible. Nietzsche était malheureusement pour lui un homme seul et souffrant .. il vivrait à notre époque il serait déjà dans les ateliers constituants
Vous êtes vraiment formaté .… !
Nietzsche de gôôôôche Ah ! Ah ! Ah !
L’idée d’équilibre de la communauté (le troupeau) est l’idée principale que combat Nietzsche, pour un élitisme libéral libertaire (en pire) pas de vision du monde neutre …
« La déconstruction c’est l’Amérique » Derrida (pour une fois)
Monstres triomphants qui sortent d’une série de meurtres …
La démocratie moderne, et cette tendance à la Commune, forme la plus primitive … effet d’atavisme …
multiples échelons et de valeurs entre les hommes … requiert l’esclavage … etc …
Faut vraiment avoir rien compris à Nietzsche pour le prétendre de gôôôche, Nietzsche c’est Stirner+Freud
Si Nietzsche a été réhabilité à grands coups de propagande, c’est qu’il est théoricien de la pensée dominante :
CONVAINCRE BOBO QU’IL EST UN REBELLE !
OPPOSER RÉVOLUTION SOCIALE « SUPERFICIELLE » A
RÉVOLUTION « INTÉRIEURE »
INTELLIGENTE !
En terme pompeux, la transvaluation contre la dialectique.
ça marche super quand je vois le boboïsme des commentaires … braves vôôôx de gôôôche !
Mais bon, si j’étais Seigneur Capitaliste je serais Nietzschéen …
Nietzsche était un homme souffrant et esseulé
Derrida un intellectuel solitaire .. non ?
Freud a eu une intuition qui a aboutit après révision à Mélanie Klein (horreur) qui réduit l’ univers fantasmatiques de l’ enfant a du pipi-caca,
papa … pas gentil
maman … baisable
Alors que le mythe d’ œdipe est l’ inverse c’ est le père qui agresse le fils qui lui ne fait que se défendre .. en plus ils nient l’ inceste dans les familles et les agressions contre les enfants. Françoise Dolto ne nie pas l’ inceste mais elle dit qu’ il n’ y a jamais viol que l’ enfant est consentant. (horreur)
Quand à Stirner c’ est, l’ égoïsme comme doctrine qui va assez bien avec l’ atomisation du travailleur flexible qui cherche à gagner le maximum pour pouvoir enfin exploiter les autres, et l’ entreprise qui contrôle l’ État (traité trans-atlantique) + réseau + objet connecté + chacun sa bulle devant son écran + plus un peu de drogue non ? c’ est si bon (soma)
Pour Nietzsche, un oubli : il suggérait de bien manger, ce qui trouve un écho en moi. Il aimait Ralph Waldo Emerson, cet américain qui a voulu le premier une indépendance intellectuelle vis‑à ‑vis l’Europe ! Thoreau qui était son ami a, par son journal écrit dans les bois, et sa suggestion de désobéissance civile, influence l’Occident encore. Quant à Walt Whitman, son livre » Feuilles d’herbes » est le premier livre qui est vraiment indépendant dans les faits de l’Europe. Emerson n’y est pas parvenu.
Quand à moi, ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant provient d’une conscience et d’un travail sur moi en tant qu’individu. Cet individu est pré-citoyen. Maintenant, j’en suis au Citoyen et mon écriture va changer, surtout après le visionnement du vidéo sur les ateliers constituants à Bédarieux. Il y a un spectre de la conscience proposé par 1) Ken Wilber et 2) Stanislav Grof. À telle maladie correspond telle thérapie selon Wilber.Ces deux-là ne parlent pas d’une conscience Citoyenne comme le fait ce site. Je suis rendu là. Donc, à partir de maintenant, mes intérêts et mon auto-éducation se dirigent vers le questionnement ‑ensemble- comment on édrit soi-même la manière de faire de la politique ? Comment on affaiblit le pouvoir, quelles sont les limites que je veux lui mettre ? Comment on va faire pour écrire des lois, les changer ? Comment on garde la main ? Comment on tire au sort ? 🙂
Un peu de Nietzsche pour bobo le naturaliste du shit :
« S il devait être vrai que les grecs ont sombré à cause de leur esclavage, il est cependant plus certain que nous sombrerons par manque d’esclavage ! […] L’esclavage est nécessaire à toute vraie forme de culture […] Infortunés séducteurs, vous avez annéanti l’innocence de l’esclave en lui donnant accès à l’arbre de la connaissance ! »
‘Pourquoi « Les marseillais », « Touche pas à mon melting-potes », et le nouvel i‑ped18’
Nietzsche Ed GlobalState
« Aujourd’hui ce n’est pas l’homme épris d’art qui décide des conceptions acceptés par tous, mais l’esclave. Des phantasmes comme la diginité de l’homme, où la dignité du travail, sont les médiocres produits d’un esclavage qui se cache à ses propres yeux. »
‘Benêt, mon esclave’
Nietzsche Ed du transhumain
« Nous devons partir du fait que le génie grecque accordait le droit d’exister aux instincts, si proches de nous et si terrifiants, et qu’il les considérait comme légitimes. »
‘Seigneur Capitaliste’
Nietzsche Ed du transhumain
« Le type criminel est celui de l’homme fort soumis à des circonstances défavorables. Un homme fort tombe malade. Il lui manque la vie sauvage, une nature certainement plus libre et plus dangereuse ; dans laquelle tout ce qui est arme et défense de l’homme fort, lui aurait été légitime. Ses vertus ont été rejetées par la société, les instincts les plus vivants qu’ils portaient en lui, ont été obligés de se confondre avec les afflictions dibilitantes, avec le soupçon, la crainte et le déshonneur. »
‘Ecce beneto’
Nietzsche Ed du bobo
« Je vous ai tout pris. Le Dieu, le devoir, et maintenant vous aurez à donner la preuve la plus haute d’une noble action. Car, voyez-vous, c’est ici que s’ouvre la carrière des hommes sans foi ni loi, le combat pour la domination à l’issue de duquel le troupeau sera plus troupeau et le tyran plus tyran que jamais. Pas d’association secrète ! Les conséquences de votre doctrine doivent être une effrayante colère, mais des hommes innombrables doivent en mourir. »
‘Le grand massacre des benêts’ Zarathoustra Ed. de l’Orfraie
Yet, tu garde les verbes et les ponctuations pour toi ! tu es dur à comprendre, ou tu préfère
Yéti : Nietzsche : outre le savoir joyeux et la jouissance de la grande santé, Zarat. est de la viande à manger. Faut pas trop en manger. Concentration. Hop là. Achille Talon, c’est mieux !
Quand je dis constat matérialiste je veux dire que c’ est un fait matériel qui est un mystère .. alors on peut accrocher du vitalisme etc .. mais à quoi bon
Je ne connaissais pas André Moreau (un québecois) merci ..
Tout penseur, toute philosophie ou tout courant de questionnements métaphysiques qui place l’homme au centre lui confère effectivement de la puissance, voire de la toute puissance.
On est enfermé dans l’orgueil et la pensée matérialisme. C’est ce qui cause autant de ravages aujourd’hui. L’homme n’a pas crée l’univers. Par conséquent des principes extérieurs nous dépassent. C’est une évidence mais on semble l’avoir oubliée… Et il n’y a qu’en acceptant cette évidence et en la réinterrogeant à nouveau qu’on sortira de l’impasse, car seule cette évidence peut dissuader l’homme d’aller jusqu’à modifier son adn ou son climat… A noter aussi qu’elle est une source très riche pour réinventer un monde.
Et ce juste milieu en nous est de pouvoir tant faire, faire tant de choses tout en gardant la juste mesure, cette responsabilité vis-à-vis d’autrui et du Vivant en même temps que notre propre insignifiance, fusse-t-elle l’envers de ce que nous sommes pleinement… car l’enjeu n’est pas d’en abuser mais bien d’en prendre conscience… un jour peut-être, alors, nous en saurons davantage, dans la limite constante et graduelle de cet équilibre et de cette harmonie.
EFFY
😉
😉
Avant de passer au Wiki!:
Tout le monde , ici, réfléchit à une Constitution de son pays. En forçant, on se penche sur une démocratie municipale. Mais, si on regarde plus grand, au niveau mondial, si on pense à une future fédération quelconque mondiale, qui ne serait pas une dictature mondiale, il y aura bien une Constitution mondiale ? Je m’y intéresse et je pense que nous devrions aussi nous y intéresser. Pour une fois, la Constitution d’origine Citoyenne précéderait la création d’une institution qui y correspondrait. Je me trompe ? Qu’en dites-vous ? Verg0gne ?
😉
j’ avais ce petit livre d’ un constituant de 1792 Anacharsis Cloots qui s’ appelle la République du genre humain au Editions Mille et une nuits. Chapitre 1
Bases constitutionnelles de la république du genre humain : … Législateurs, nous voulons une constitution qui marie le bonheur permanent avec la liberté permanente.
Cool
Wow !
On pourrait résumer le bonheur permanent et la liberté permanent en : le paradis permanent. Or, si créer est rendre le paradis opérationnel, Constituer pourrait être en actualiser la possibilité. Dès lors, personne ne s’y opposerait car personne n’est contre le paradis, surtout pas les riches ! Entourloupette exagérée ? 🙂
C’était précurseur de quelques slogans immortels de 1969, dont : Sois réaliste, demande l’impossible. Il y en a d’autres ? 🙂 :0)
68 … 😉
Oui .. c’ est bien le projet critique de la religion .. ne pas attendre le paradis céleste mais réaliser ce projet sur terre
Hors sujet mais…
“Un embarras TOTAL, Les intérêts du tandem Desmarais/Frère entre l’enclume et le marteau” par Richard Le Hir
Une enquête sur causes du décès inopiné (hypothèse d’un attentat) de Christophe de Margerie qui nous conduit droit à l’apocalypse…
lien http://www.vigile.net/Un-embarras-TOTAL
Je connaissais. Inquiétant merci !
Inquiétant en » s’il-vous-plaît »…
Ce genre de morts et de victimes sont rarement le fait du hasard et n’ont rien de véritablement suspectes quand elles sont plutôt et déjà des preuves en soi, l’occasion en tout cas de faire toute la lumière et d’exiger alors le contraire de ce qui nous est imposé ou recommandé, telle la loi du Talion ou la suppression d’un témoin gênant qui exigerait toujours de notre part cette attitude inflexible et autrement plus opportune… le cinéma, la fiction, la littérature m’ont beaucoup appris sur la société corrompue des Hommes (ceux de l’Histoire et du Profit, de la Prétention et de la rouerie ou de la bassesse) et tous ces mauvais coups bas à éviter mais, apparemment, beaucoup n’ont pas of encore bien saisi toute l’importance et tout le réalisme de la culture, ce pourquoi notre monde en est encore à confondre les plaisirs et les nécessités, donnant trop de crédités aux premiers et pas suffisamment d’importance aux seconds, l’alimentation, par exemple, ou la localisation du tissu socio-économique également, sont autrement plus importants et plus essentiels que toute monnaie papier ou autre argent virtuel… bref
Autre sujet plus pratique : une lettre d’un organisme québécois de protection de la forêt qui se fait faire des difficultés par un maire récalcitrant. Du point de vue de la Constitution, quel conseil donneriez-vous ?
Leur courriel : info@action boréale.org
Jean-Maurice Matte sabote le processus de création de nouvelles aires protégées.
Nous, à l’Action boréale en Abitibi-Témiscamingue (ABAT), connaissons bien le maire de
Senneterre, Jean-Maurice Matte, et sa légendaire aversion pour toute forme de protection de son
territoire et aussi ceux de ses voisins. Pour lui, la forêt doit être en totalité consacrée aux besoins
de l’industrie même si 88 % lui est déjà dévolu.
N’en déplaise à Jean-Maurice Matte, maire de Senneterre et aujourd’hui président de la
Conférence régionale des élus (CRÉ), son propre gouvernement s’est engagé formellement à
protéger 12 % de son territoire lors du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en 1992.
L’Action boréale aussi s’y est engagée et fait du mieux qu’elle peut, toujours démocratiquement,
avec ses légers moyens, pour que le petit rêve se réalise.
L’Abitibi-Témiscamingue compte approximativement 7% d’aires protégées sur son territoire.
L’engagement gouvernemental est d’atteindre 12% de territoires protégés d’ici 2015,
L’Action boréale pour des raisons environnementales, sociales et économiques, croit qu’il est
souhaitable et bien raisonnable de laisser vivre de leur belle vie certains territoires naturels
d’autant plus qu’ils sont exceptionnels ; en plus, situés près de nos grandes communautés.
Pour en citer quelques-uns :
– Les marais du grand lac Parent (Senneterre) qui abritent des volières de canards noirs en
déclin en Amérique du Nord.
– La forêt du lac Sabourin (Val‑d’Or), sanctuaire d’une harde de caribous des bois en voie
de disparition.
– Le paradis ornithologique de la forêt Piché-Lemoyne (Dubuisson) où séjournent plus de
130 espèces d’oiseaux venant de partout.
– Le territoire archéologique Kanasuta (Rouyn-Noranda), aux paysages spectaculaires
recélant les dernières forêts anciennes de notre territoire.
C.P. 2121 * Rouyn-Noranda * QC * J9X 5A5
Téléphone : 819 762 4967 * Télécopieur : 819 762 0543
Courriel : info@actionboreale.org
Site Internet : http://www.actionboreale.org
Il y a une manière intelligente de faire de la foresterie, cette intelligence-là existe, il s’agit de créer les conditions pour qu’elle puisse fleurir.
Richard Desjardins
– L’esker Saint-Mathieu-Berry (Amos) qui offre la plus belle eau au monde.
Dans cette perspective de conservation, un travail conjoint – et pas de tout repos – entre les
ministères responsables du territoire et une multitude d’intervenants régionaux a été entrepris il y
a une quinzaine d’années et qui devait être complété dans les mois qui viennent. La Conférence
régionale des élus s’est même engagée à organiser les dernières consultations publiques en vue
de s’entendre sur les ultimes propositions d’aires protégées. Elles furent reportées sans cesse et
sans raison valable.
Mais voilà qu’on nous annonce deux choses : que la CRÉ va peut-être disparaître et qu’avant
qu’elle ne meure, son président a décrété de son propre chef l’annulation des consultations
publiques devant mener à la création d’aires protégées chez nous et cela, contre l’avis unanime
de ses propres conseillers en la matière, la Commission régionale des ressources naturelles !
L’Action boréale se questionne sérieusement sur la légitimité de ce geste unilatéral.
En effet, bien qu’ils n’aient pas l’estampe ministérielle, ces territoires sont dans les faits protégés
de toutes activités industrielles. Manifestement, M. Matte cherchait un prétexte pour faire avorter
le processus.
Candidat d’Harper, nettement défait deux fois plutôt qu’une aux dernières élections fédérales, élu
par « acclamation » maire de Senneterre, parachuté président de la Conférence régionale des élus
en remplacement de feu Ulric Chérubin, Jean-Maurice Matte aurait dû se garder une petite gêne
avant de saboter unilatéralement un processus démocratique entamé il y a plus de quinze ans et
qui semblait sur le bord de se dénouer.
Le retardement de ce processus est d’autant plus grave que cela ouvre la voie à l’industrie
forestière pour récolter les derniers massifs de vieilles forêts, lesquels doivent faire l’objet de
protection en région, faute de représentativité au sein du réseau d’aires protégées. Pire encore,
cette stratégie de sabotage est déjà en train de se reproduire dans d’autres régions du Québec.
L’Action boréale décrie cette hypocrisie de ces élus qui, par leurs actes, contribuent à la
destruction de l’environnement du Québec et plus largement de l’ensemble du Canada à une
vitesse fulgurante au profit des grandes entreprises, forestières, minières et autres.
Finalement son geste – que nous dénonçons haut et fort – est d’autant plus étonnant qu’en
espérant flatter les compagnies de bois, le maire de Senneterre les « grafigne » au passage. En
effet, celles-ci savent aujourd’hui que pour obtenir un meilleur accès aux marchés extérieurs,
elles doivent se doter d’une certification de bonne foresterie qui prescrit le maintien d’aires
protégées significatives sur leurs territoires de coupe.
« Qui trop embrase, mal éteint ! »
Henri Jacob
Référendum Municipal au Québec
Une sorte de bonne nouvelle. À Boucherville où je vis, le Maire veut faire un complexe sportif. Certains sont contre et d’autre pour. Il y a eu un registre pour que les signatures qui demandent un référendum soient recueuillies. Il fallait avoir 802 signatures ( pour une population d’environ 40,000 personnes). Il y a eu 902 signatures. C’est une bonne nouvelle du point de vue démocratique.
Référendum.
Je ne sais pas comment il se fait que 802 signatures puissant autoriser un référendum d’initiative apparemment populaire, mais je prends cela comme une très bonne nouvelle du point de vue de l’expérience démocratique.
Cela fera plaisir à Roméo Bouchard, auteur du livre : Constituer le Québec. Pistes pour une véritable démocratie, 2014.
L’expérience démocratique en question consiste à s’entraîner à écrire nous-mêmes notre constitution pour qu’elle exprime notre volonté car elle est actuellement écrite, suite à notre démission de le faire, par les professionnels de la politique financés par les riches. Nous vivons donc une oligarchie au lieu d’une démocratie, au niveau national et parfois localement.
Une Constitution est la loi de la loi. Elle a pour but de contrôler le pouvoir, de l’affaiblir. On peut par exemples proposer pour ce faire, le tirage au sort, les mandats courts et non renouvelables, la reddition des comptes, la révocabilité.
Il y a une certaine santé démocratique ici avec ce référendum. Il reste à écrire ensemble une constitution en ateliers constitutions. Soyez à l’affût ! Et exprimez-vous au référendum !
Claude Saint-Jarre
Stressé(e)??
Voici un vidéo qui est au bas du message de Good News Network,( gratuit) Surprenant et drôle. Après, vous êtes d’attaque pour Attac.
http://www.goodnewsnetwork.org/the-most-delightful-therapy-ever-offered-was-free/