http://www.liberation.fr/politiques/2014/11/13/une-assemblee-tiree-au-sort_1142113 ARTICLE SUPPRIMÉ
C’est Clément-le-Terrible qui en remet une couche (on reconnaît sa façon de s’exprimer), mais toujours sans dire un mot du conflit d’intérêts des politiciens dans le processus constituant, vous noterez, bande de virus 🙂
Ça ne l’intéresse pas, décidément ; pour lui c’est un détail…
J’ai posté ce commentaire (en attente de modération) :
« Bonjour,
Il est étonnant de publier ainsi une critique du tirage au sort en politique sans dire un seul mot — mais alors pas un seul, c’est amusant — du (scandaleux) CONFLIT D’INTÉRÊTS DES ÉLUS DANS LE PROCESSUS CONSTITUANT ; conflit d’intérêts que le tirage au sort permet précisément d’éviter, mécaniquement.
Une Constitution digne de ce nom est le texte supérieur qui doit protéger le peuple contre les abus de pouvoir ; une constitution (digne de ce nom) doit limiter et contrôler tous les pouvoirs ; une constitution (digne de ce nom) doit surtout — très prioritairement — AFFAIBLIR les pouvoirs, pour nous protéger (tous, et tout le temps) contre toutes les formes d’arbitraire.
Quand un professionnel de la politique (qui fait de l’exercice du pouvoir politique son métier) — un parlementaire ou un ministre ou un candidat au pouvoir… — écrit la Constitution, il est à la fois juge et partie, indubitablement, il a un intérêt personnel (instituer sa propre puissance) contraire à l’intérêt général (instituer la puissance du peuple).
Toute ÉLECTION d’une Assemblée constituante parmi des candidats professionnels de la politique conduira DONC mécaniquement à ce conflit d’intérêts dramatique (et à l’impuissance populaire qui en découlera forcément, toujours et partout).
Un élu écrira toujours une anti-constitution, conformément à son intérêt personnel.
Le tirage au sort (TAS) est un antidote anti-oligarchique. Universel.
En l’occurrence, en tenant les professionnels de la politique À L’ÉCART du processus constituant, le tirage au sort de l’Assemblée constituante protège le peuple contre ce conflit d’intérêts constituant, PREMIER ET CAUSAL.
Plus généralement, égalitaire et incorruptible, le tirage au sort est LA procédure démocratique DE BASE, par définition. Pour cette raison, le tirage au sort ne sera jamais défendu par des professionnels de la politique (à cause du conflit d’intérêts), et c’est au peuple lui-même de le défendre pied à pied.
D’une façon plus fondamentale, seul le peuple lui-même peut instituer sa propre puissance, en participant directement au processus constituant (et/ou en le contrôlant à tout moment).
En matière d’émancipation populaire, la solution ne viendra pas des élus, jamais ; car les élus sont, précisément, le problème. Ce sont les élus qui infantilisent (et dominent) les électeurs, par construction.
• Un citoyen est un adulte politique : il vote lui-même les lois auxquelles il consent à obéir.
• Un électeur est un enfant politique : il désigne des maîtres qui voteront tout à sa place, parmi des candidats qu’il n’a même pas choisis.
En fait, il n’est de citoyens que constituants.
Pour en savoir plus, voyez ce lien :
https://www.chouard.org/2014/10/09/reponses-a-clement-senechal-sur-le-tirage-au-sort-en-politique/Bien cordialement.
Étienne Chouard »
httpv://www.youtube.com/watch?v=1sD3wQQhw7o&feature=youtu.be
Il faudrait creuser avec Mélenchon, on sent qu’il a fait du chemin déja. S’il devenait un gentils virus ça serait vraiment un allié de poids !
Est-ce qu’il ne serait pas plus judicieux de demander un droit de réponse en bonne et due forme :
http://www.droit-technologie.org/upload/dossier/doc/151–1.pdf
Un article sur le site de Libé, ce serait toujours bon à prendre.
Par ailleurs, je trouve idiot de leur part, s’il veulent que le tirage au sort reste ignoré, de faire ainsi une pleine page pour le démolir sur un site grand public . Cela ne va faire qu’augmenter le nombre de personnes qui vont découvrir le sujet. Or, dès qu’on mis en contact avec des secrétions de tirage au sort, on est contaminé et la maladie se développe peu après …
Bonjour ‚je pense que « le terrible » atteint sont but :noyer LA bonne solution dans un flot d’informations ‚le tout dans un langage incompréhensible pour le commun des mortel …c’est d’ailleurs une technique constante qui nous dégoute et nous déconnecte de la politique quand on es pas un pro ou un intellectuel ! Je pense que le début de la démocratie commence par un langage populaire et simple ‚pour qu’un maximum puisse profiter des débats !
Contre Étienne Chouard et l’idée du tirage au sort : La stratégie des « moulins »
Bonjour Étienne, je ne te tutoyes pas dans la suite du texte par commodité de rédaction, pour évite d’avoir tout à conjuguer à la deuxième personne, mais le coeur y est !
Face à Étienne qui est généreux, infatigable, idéaliste et en faveur des opprimés, en quelque sorte un « Don Quichotte » moderne, le seul moyen de l’ »avoir » est de l’avoir à l’usure en multipliant les « les moulins », c’est à dire de lui opposer de multiples textes longs, rédigés à plusieurs, par des universitaires par exemple qu’il ne pourra que combattre connaissant son caractère.
Sans compter les opinions discutables qui ne sont justement pas discutées et balancées en pour et en contre, mais seulement d’un seul côté, réfuter patiemment de manière argumentée chaque affirmation de mauvaise foi ou démonter chaque approximation dans un texte demande toujours plus de temps que l’énoncé initial. Combien de fois ? Deux fois plus, trois fois plus, dix fois plus, cinquante fois plus ? Cela dépend de beaucoup de choses, entre autres, de la connaissance du public sur le sujet concerné, de la complexité de la matière abordée, du travail plus ou moins fignolé de l’entourloupe, mais une chose est sûre, cela prend nettement plus de temps, d’espace que l’énoncé initial de mauvaise foi.
Soit Étienne répond, et il répondra sur son maigre temps libre qui lui reste et ce sont cinq universitaires qui vont lui répondre et peut-être même sur leur temps de travail et rapidement soit il devra jeter l’éponge ou accepter de prendre sur ses loisirs, les occupations qui le ressourcent, son sommeil pour répondre. Si il choisit la deuxième solution, il va moins bien récupérer et aura tendance à être mal dans sa peau, à commettre des erreurs de jugement, à être antipathique et donc épuiser son crédit auprès de ceux qu’il veut convaincre.
Exemple de réaction dans ce cas :
« Ouais, tu comprends Étienne Chouard, il m’a engueulé sur son nouveau blog parce que j’étais pas d’accord avec lui, il n’y en a que pour lui finalement ! », alors que les gens ne voient pas les heures que soustrait Étienne à ses plus élémentaires besoins de ressourcement.
Sans compter qu’à force d’insister à répondre à cinq personnes coalisées, il pourrait tomber malade. Je ne le souhaite pas, mais que pouvons-nous riposter à la stratégie des « moulins » ? Et Étienne qu’en pense-tu ?
Cette fois-ci, les opposants au tirage au sort ont été gentils, ils commencé à cinq personnes : Pierre CRÉTOIS philosophe, Jean-Numa DUCANGE historien, Mathilde LARRÈRE historienne, Stéphanie ROZA philosophe et Clément SÉNÉCHAL sociologue, mais je suis tombé il y a quelques mois sur un texte de mauvaise foi, très charpenté de plusieurs dizaines de pages rédigé à 10 universitaires contre l’idée d’abandon de la « construction » européenne.
La fusée du 14 juillet a été lancée. Soyons les effervescences qui s’en échappent. Imprévues. Elles mêmes redondantes.
La multiplicité informelle est indestructible.
Bonsoir,
Les chiens de gardes se mettent à aboyer ! Ce texte partisan ne fera que glisser sur les gentils virus.
Je serais plus méfiant (c’est un avis personnel) par rapport aux intervenants des deux précédents posts (M. Rousseau (je ne parle même pas de Médiapart) et du collectif ATTAC), qui avec une posture proche du militantisme nous ferait penser à des compagnons de combats.
Je ne le crois pas. Je pense plutôt à une stratégie de récupération d’une partie des personnes qui partagent les idées d’Etienne Chouard, une fausse dissidence destinée à amener ceux qui veulent bien la suivre à un combat « cul de sac », d’où affaiblissement des « troupes » de gentils virus effectifs ou à venir, en question.
Je m’explique : Dans son constat, monsieur Rousseau reprends les mots clés utilisés par Étienne (constitution = bouclier pour protéger les citoyens, malfaçon constitutionnelle de la république, crise constitutionnel…) pour attirer les personnes sensibles à ce sujet. Puis propose des solutions qui si on y regarde de plus près, sont suffisamment vagues ou fourre tout pour devenir complètement creuses (changer de régime constitutionnel ? supprimer le conseil d’état ?…). Il profite aussi pour « vendre » l’égalité homme/femme ? Est-ce encore un problème du débat en question ? (cela me fait penser aussi aux ABCD de l’égalité) ainsi qu’à une constitution mondiale (tiens donc, ne serait-on pas aux portes du nouvel ordre mondial !!). Bref, troublant.
En ce qui concerne ATTAC (je parle des hautes sphères du collectif qui à mon avis manipulent les militants de base que j’estime par ailleurs). Je trouve vraiment bizarre qu’ATTAC envoie ses militants manifester contre le TAFTA et que de l’autre coté il coédite un livre « Que faire de l’Europe ? Désobéir pour reconstruire. » plutôt orienté pro-européen (aucune remise en cause) dans sa 4ieme page de couverture et dans lequel Jacques Sapir (voir sa réaction : http://russeurope.hypotheses.org/2226 ) et Frédéric Lordon (deux euro sceptiques) semblent écorchés ! Alors si l’équipe dirigeante d’ATTAC n’a pas compris que l’Europe est le socle même de la mise en place du TAFTA, il y a vraiment quelque chose qui m’échappe ! En ce qui concerne la solution proposée, la désobéissance, voici la réponse de Jacques SAPIR : « Donc, sur ce point l’argument de la « désobéissance » est soit purement propagandiste et pédagogique, et il n’a pas sa place dans votre article ni dans la discussion, soit une manière camouflée de dire que l’on va ne rien faire. Dans ce cas, c’est de la malhonnêteté pure et simple. »
Sans commentaires !!
Quant à l’argument des 36000 communes contre le TAFTA, c’est une blague ! Pensez vous que l’Europe (qui négocie la TAFTA et qu’ATTAC ne remet pas en cause) va venir demander l’avis aux communes Française ?
Voilà ce que j’appelle la fausse dissidence, celle qui s’accapare nos militants pour les occuper et les orienter dans des chemins sans issus !! Un bon moyen d’oeuvrer pour le système.
Par opposition, il reste les authentiques militants, ceux qui ciblent les vrais problèmes…comment les reconnaître ? C’est très simple, ils finissent tôt ou tard par être traités d’extrême droitiste (cf les réactions sur son site, de Jacques Sapir à ces attaques (presse papier + vidéo moscovici), Olivier Berruyer des crises.fr), de fasciste (Etienne et les antifas), d’antisémite ou de complotiste…
Voilà, je pourrais vous suggérer d’essayer se prisme de lecture quelques temps…pour que vous puissiez me dire que je me trompe car j’ai bien du mal à accepter ce que je vous écris tellement cela soulève d’atrocités, de perversités…
Dites moi que je me trompe !!!
Jean-Charles
Je trouve ça assez rigolo et ironique que Libération un des grands médias de ce pays écrive :
« Comment, en effet, se protéger sérieusement, en tant qu’individu, de l’influence de ceux qui contrôlent les grands médias, du pouvoir de ceux qui détiennent les capitaux »
^^
lotocrassie = anti-conformisme banal, « fashion », conventionnel .
la subversion organisée du déni de l’État = apologie du libéralisme .
rebelles sans drapeau …
paroles vides, privées de sens …
la société civile toute puissante des individus … libres d’être asservis …
mythe rousseauiste réchauffé simplissime et insipide …
le capitalisme n’a rien à craindre des bobos lotocrasses … juste une plus grande puissance de sa société civile consumériste chérie … et des lobbies.
lotocrasse = idiot utile du Capital
« Poutine 88% … Flamby 12% … »
Salut Yéti, le lotocrate souhaite avant tout une séparation entre le grand capital et la république. Or l’élection met l’État dans les mains des grands capitalistes qui financent les campagnes et possèdent les grands médias. Donc l’affaire est claire.
Faux, la lotocrassie met l’État entre les mains de bobo le shiteux, de rappeur, de burqua, de barbu de dealer, et surtout, encore plus de Caddie, Dieu jaloux de lotocrasse.
Le lotocrate inverse cause et effet. Toutes les campagnes possibles des putes médiatiques n’auront aucun effet sur moi le non-lotocrasse, sans portable ni écran-plasma qui ne regarde pas « les marseillais » et qui cultive ses patates (douces). benêt ne changera rien, lotocrasse où pas, car benêt vénère Caddie. Il n’a pas d’autre dieu, encore moins des dieux antiques.
Voir le commentaire précédent.
Yéti, je ne sais pas où vous cultivez vos patates douces mais votre représentation du corps social m’a l’air quelque peu simpliste et exagérée. D’accord cependant avec vous le caractère invariant du caddie, mais il faut voir dans la constituante tirée au sort uniquement le visage institutionnel de la révolution, qui doit d’abord être culturelle, économique et spirituelle. Avec l’idée que si on fait une « constituante » avec les méthodes habituelles, on obtiendra le résultat habituel, donc aucun changement en vue.
Lotocrassie ne peut être qu’au mieux un effet induit.
Mais le fait est que la lotocrassie suppose une intelligibilité du Monde par benêt (la totalité comprise métaphysiquement au moins, à défaut de scientifiquement). Or la modernité a détruit cette compréhension, ce qui rend le lotocrate improbable au profit de l’expert, mais surtout la modernité a détruit l’Agora, la communauté, son fondement.
De plus l’erreur du lotocrate est de croire que la révolution se motive directement par l’ « objectif » (la démocratie directe). Le changement se motive toujours par une haine, permettant la destruction de l’ancien paradigme de façon biaisée, c’est à dire non pas en proposant de supprimer les anciens besoins, mais en rendant un besoin autre plus impérieux, qui conséquemment détruit l’ancien besoin, puis par voie de conséquence l’ancien paradigme.
C’est le principe de la « réification révolutionnaire ».
« 13% de millionnaires en Helvétie. »
Donc, aucun changements bénéfiques possibles ou à espérer, YÉTI ?… ou ce fatalisme ou ce réalisme de mise à s’entêter à vouloir parler de »lotocrassie » quand ce dont nous parlons ici c’est bien de Démocratie et non de loterie, que cela plaise ou non aux consommateurs lambdas ou autres bénéficiaires de tout poil !
Ou si vous préférez, cette exigence paradigmatique versus cette »réification révolutionnaire », que nous sommes obligés d’en arriver ou non à quelque coup d’Etat nécessaire ou non, comme on peut très bien imaginer une telle action concertée par quelques-uns et mener à bien contre l’opinion elle-même, pourquoi pas ? une minorité exerce bien actuellement une puissance et une volonté sur tout l’ensemble alors que ce tout y trouve constamment à y redire bien qu’il ignore qu’il possède et les outils et le potentiel pour s’en affranchir… chercher l’erreur, en quoi consiste ce paradoxe sinon dans cette méconnaissance plutôt du sujet et de la réalité des choses et, par conséquent, cette non-émancipation, et non cette »haine » qu’il faut voir partout, aussi légitime soit-elle car plus bénéfique et plus intelligent que la haine, il y a le bon sens, la dignité et cette responsabilité individuelle autant que partagée.
EFFAB
Quand les rapports de domination économique se font dans l’intériorisation, benêt le lotocrate fait rire le Seigneur
Tout le monde peut éteindre sa télé, personne n’est obligé de lire les journaux. Mais c’est « Plus belle la vie », « Intouchables », « Silex and the city », la publicité, Caddie, qui font l’intériorisation du système capitaliste. Benêt y apprend ses tabous.
C’est une sorte de « démocratie » totalitaire », ce qu’avait vu Tocqueville et qu’a décrit Marx.
Salut, je trouve que l’article est pas mal, par contre je trouve que les auteurs n’ont pas suffisamment étudié le sujet. Lorsque l’on voit les propositions qu’ils font, comme le référendum révocatoire, on sent leur souhait de rester dans la politique spectacle. Le référendum révocatoire est un référendum Ad Hominem ce qui le rapproche au maximum de l’élection.
Voici la réponse que je viens de publier :
< La seule force capable de faire contrepoids aux préjugés demeure la force collective des partis ou associations
Le TAS n’exclut pas un certain rôle pour les partis politiques. Pas celui que nous leur connaissons aujourd’hui, de machines de guerre prêtes à tout pour conquérir le pouvoir, mais celui d’exprimer de façon cohérente un projet sociétale d’ensemble : des écoles de pensée, à la manière des anciens philosophes, qui articulent et ordonnent le débat public contradictoire.
< l’élection des représentants par le vote populaire, en soumettant au choix du grand nombre le concours de projets de société différents, demeure la façon la plus démocratique (sic)
D’après Platon, Aristote, Montesquieu et j’en passe, c’est juste au contraire : l’élection est aristocratique, le tirage au sort est démocratique. Peut-être nos cinq auteurs se sentent-ils au-dessus de Platon, Aristote et Montesquieu ? Et puis, ce même peuple incapable d’être tiré au sort (parce que « dominé », « influencé », « terrorisé par la crise » et terrassé sous « le poids des idées reçues »), serait-il par contre capable de voter en connaissance de cause ? Deux siècles de gouvernement des riches ne nous auront pas suffi, et nous en redemanderions encore car, cette fois-ci, ça va être différent, tu vas voir, nous allons gagner les élections et chasser les riches du pouvoir ? Et puis quoi encore ?
< Sitôt que ses représentants sont élus, le peuple est esclave, il n’est rien.
Petit aparté ad hominem : plagier Rousseau au lieu de le citer, ça fait quand-même un peu bizarre… Quatre des cinq cosignataires n’auraient pas lu Le Contrat Social ?
< Quant à la remise en cause insidieuse du droit de vote (…)
On échange le droit de vote, qui est parfaitement impuissant, par son équivalent en chances d’être tiré au sort. On ne perd rien au passage, on gagne tout.
Je trouve qu’il ne faut pas trop se focaliser sur la constituante. Moi, une assemblée d’élus prêts à se faire le harakiri en instituant le tirage au sort, cela me conviendrait parfaitement.
Je plussoie Ronald concernant l’idée de demander un DROIT DE RÉPONSE.
Étienne est NOMMÉMENT MENTIONNÉ et il est accusé d’avoir des AFFIDÉS, ce qui est un terme péjoratif qui appelle une réponse.
Étienne est entré dans la sphère médiatique dominante plusieurs fois (France 2, France Culture, France Inter, Rue89), il est tout à fait envisageable qu’il obtienne une tribune dans Libération, c’est L’OCCASION RÊVÉE, je crois 😀
Le commentaire d’Étienne a été publié. Là.
Front de Jean a publié une réponse marrante à Clément-Le-Terrible :
Une assemblée élue ?
http://shrturl.co/4ARPz
Dans une tribune de Gala, un groupe de penseurs politiques composé de MONTESQUIEU philospohe, Jean-jacques ROUSSEAU penseur politique, ARISTOTE philosophe, Cornelius CASTORIADIS philosophe et Henri GUILLEMIN historien expriment leur position en faveur du tirage au sort :
L’idée de l’élection des constituants fait son chemin mais elle n’est pas la solution pour renouveler notre démocratie
Au milieu des efforts intellectuels nombreux, fournis pour renouveler notre démocratie moribonde, l’idée de l’élection résiste. Dans le champ médiatique autour de Jacques Attali ou David Pujadas par exemple ou sur la toile, à travers les articles de Clément Sénéchal et ses interventions intempestives notamment sur son blog, le site m6r ou les sites d’information de journaux nationaux.
Ce mouvement, qui subsistait à grands bruits, a été relancé à la faveur du débat récemment ouvert pour une Sixième République et pour une Assemblée constituante : faut-il élire les constituants ? L’élection restera-t-il le seul principe d’attribution des charges publiques, législatives notamment, dans la perspective d’un nouveau régime calqué sur l’ancien ?
Si l’élection n’offre pas la perspective alléchante d’en finir avec les « politiciens professionnels », bien trop souvent méprisants envers leurs électeurs et serviles envers les grands de ce monde, il ne résiste pas non plus à l’analyse républicaine et relève d’une vision naïve, voire dangereuse, du peuple.
Elle est naïve, parce que, sans aller jusqu’aux analyses Attalienne ou Sénéchalienne de l’idéologie dominante et de l’hégémonie culturelle – par laquelle la classe dominante, tant qu’elle existe, influence spontanément et en profondeur toute décision collective qui n’est pas munie d’un solide antidote institutionnel démocratique– d’innombrables expériences de système représentatif suffisent à battre en brèche l’idée selon laquelle la lumière de la raison et de l’intérêt général jaillit de toute discussion collective menée par des élus à l’abri des « peuples » ou des « citoyens ».
Comment, en effet, se protéger sérieusement, en tant que peuple, de l’influence de ceux qui contrôlent les grands médias, du pouvoir de ceux qui détiennent les capitaux, de l’inertie de l’administration technocratique et surtout de la lourdeur politiquement incapacitante des conflits d’intérêts ? Comment imaginer que le poids de toutes les idées reçues que ces pouvoirs imposent, cesse subitement de peser sur des députés par le seul fait qu’ils seraient élus ?
La seule force capable de faire contrepoids aux préjugés et aux intérêts de classe demeure, n’en déplaise aux carriéristes pratiques des pro-élections, la force collective – du peuple – organisé dans un même mouvement institutionnel par la défense de l’intérêt général.
Bien entendu, la forme partidaire – et l’engagement militant avec elle – souffre aujourd’hui de discrédit : le parti idéal n’existe pas et n’existera jamais puisque l’on ne peut demander à un élu d’être juge et partie au moment d’écrire la Constitution ou d’instaurer la puissance du peuple par son propre contrôle ou limitation de son pouvoir par celui-ci. L’élu a un intérêt personnel, instituer sa propre puissance, contraire à l’intérêt général qui est d’instituer la puissance du peuple.
De plus, l’élection des représentants par le vote populaire, en déléguant son pouvoir de décision aux représentants, demeure la façon la moins démocratique de trancher des arbitrages qui, dans une société capitaliste, opposent des intérêts convergents voire identiques qui, même s’ils sont un peu différents, n’imposent pas à ceux qui ont été élus de les appliquer. En démocratie, la conflictualité s’épuise et se régénère dans les débats qui animent l’espace public et la prise de décision collective du plus grand nombre, c’est-à-dire le peuple dans son ensemble : Un homme une voix.
Bien sûr, il serait souhaitable que l’assemblée soit plus « démocratique », au sens étymologique du terme, qu’elle ne l’est actuellement. Mais ce n’est pas cela qui cause le déficit démocratique de nos institutions : si l’on ne croit plus dans la politique aujourd’hui, c’est d’abord parce que le système représentatif a concentré tout le pouvoir de décision au sein des seuls représentants. Il a réduit les citoyens à ne jouer qu’un rôle d’électeur. Sitôt que ses représentants sont élus, le peuple est esclave, il n’est rien puisqu’il leur a délégué son pouvoir ce qui revient pour le peuple à aliéner sa liberté puisque rien ne garantit que la volonté des représentants soit fidèle à la volonté générale. L’introduction de la représentation entraîne la « captation » de la démocratie, une oligarchie élective se substituant au peuple souverain
Une assemblée élue ? La belle affaire si rien n’est fait pour contrebalancer et contrôler le pouvoir absolu de ses représentants. Mais qui peut imposer le contrôle des élus dans un système représentatif si ce n’est les élus eux-même ? C’est le serpent qui se mort la queue. Comme ce n’est pas aux personnes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, la délibération politique doit être exclusivement réservée au peuple.
Quant à la remise en cause insidieuse de la souveraineté populaire, elle ne peut que renforcer la passivité politique du corps social. Seul le Tirage au sort de la Constituante peut nous prémunir des conflits d’intérêts et nous assurer la recherche de l’intérêt général sans conflits personnels afin de revaloriser le seul souverain qui soit : le peuple.
Le texte le plus marrant que j’aie lu sur le sujet ! 🙂 🙂 🙂 Si les démocrates commencent à être drôles, je pense que cela ne peut être que de bon augure face à des adversaires sinistres.
Pour le tirage au sort des sénateurs (I)
http://www.alerte-ethique.fr/news/pour-le-tirage-au-sort-des-senateurs-i-/
Pour le tirage au sort des sénateurs (II)
http://www.alerte-ethique.fr/news/pour-le-tirage-au-sort-des-senateurs-ii-/
par Jean-Charles DUBOC
Salut à tous,
il est important de savoir qui sont les auteurs pour comprendre leurs motivations réelles.
Je m’y suis donc collé et je vous livre une synthèse de ce que nous en dit Google…
• PIERRE CRETOIS est chercheur associé au Sophiapol (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) et au CHSPM (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
https://sites.google.com/site/pierrecretois/cv
On apprend dans le lien ci dessous qu’il « est agrégé et docteur en philosophie. Actuellement ATER [Attaché temporaire d’enseignement et de recherche] à l’Université de Tours ».
http://www.unige.ch/sciences-societe/geo/etudes/Master‑1/ES2-20142015/Calendrier_ES2_2014-2015.pdf
Rémunéré donc par le ministère de l’enseignement supérieur ; mais jusqu’ici, pas de conflit d’intérêt majeur.
Ce qui suit est plus intéressant…
Il organise fréquemment des colloques pour la Fondation Jean Jaurès :
http://www.jean-jaures.org/content/download/16788/163815/file/programme.pdf
http://www.jean-jaures.org/content/download/19562/197431/file/programme_01_05_2014-def.pdf
http://www.jean-jaures.org/content/download/19318/193987/file/Colloque%20intC%CC%A7ra%CC%80t%20gC%CC%A7nC%CC%A7ral%2001–04-2014.pdf
http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/659/files/2014/05/Colloque_EtatsPropri%C3%A9t%C3%A9_prog.pdf
Wikipédia indique que cette fondation est « une fondation politique française proche du Parti socialiste » et qu’elle « tire ses sources de financement du gouvernement (services généraux du Premier ministre), du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) et de subventions octroyées par différents ministères sur des projets spécifiques (Culture, Affaires étrangères, Éducation nationale par exemple). La fondation tire également quelques ressources propres de la vente de ses publications et des services qu’elle est amenée à rendre à la famille socialiste (gestion et animation des archives) » et que « Selon les propres informations de la fondation, son budget global en 2010 s’élevait à 2 100 000 euros dont 80 % provenant de différents services et ministères de l’État et 2 % des groupes socialistes du Parlement et du Sénat ».
Pour le détail du budget, vous pouvez vous référer à ce lien :
http://www.jean-jaures.org/La-fondation/Le-budget
On notera que le directeur général de cette fondation est Gilles Finchelstein ; la fiche wikipédia de ce monsieur est assez intéressante :
« D’abord conseiller chargé des questions politiques, des relations parlementaires et du suivi de l’opinion de Dominique Strauss-Kahn de 1997 à 2000, quand ce dernier était ministre de l’économie, il est entre 2000 et 2002 conseiller chargé des questions politiques de Pierre Moscovici.
Il aurait largement inspiré — voire rédigé — le programme de Lionel Jospin pour la présidentielle de 2002 et contribué à introduire les idées du social-libéralisme au sein du Parti socialiste. »
La NED est un paravent de la CIA destiné à « déstabiliser, par le financement de leurs oppositions, les gouvernements non amis » ; on a pu récemment la voir à l’œuvre dans les révolutions colorées, l’Euro Maïdan, et actuellement la Umbrella Revolution de Hong Kong.
http://www.elcorreo.eu.org/Quand-une-respectable-fondation
Je crois donc qu’on peut raisonnablement douter de la sincérité de notre philosophe.
• JEAN-NUMA DUCANGE est maître de conférences au GRHIS de l’université de Rouen.
Il est aussi Membre du conseil scientifique de l’Institut CGT d’Histoire Sociale de Seine-Maritime.
Il est de plus membre du conseil d’administration de la Société d’études Jaurésiennes ; celle-ci est présidée par Gilles Candar qui eut d’après Wikipédia « une activité militante soutenue […] au PCF, puis au PS notamment. Il a été conseiller municipal socialiste d’Antony de 1989 à 1995. »
De plus on peut voir qu’il a lui aussi participé à quelques conférences de la Fondation Jean Jaurès.
http://www.jean-jaures.org/content/download/15099/146762/version/6/file/essai+Jaures(enligne).pdf
http://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/invit_4_pages.pdf
Il a aussi été conférencier pour ATTAC, le Front de Gauche ou le NPA.
• MATHILDE LARRÈRE est maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université Paris XIII et à l’IEP de Paris .
Elle est syndicaliste SNESUP-FSU élue au conseil national des universités.
http://ll.univ-poitiers.fr/adminlettres/sites/ll.univ-poitiers.fr@adminlettres/IMG/pdf/elus_global_c2.pdf
Elle s’est présentée sur la liste Front de Gauche Paris XII aux municipales de 2014, fait partie de la Commission Histoire du Parti de Gauche et est co-secrétaire du Parti de Gauche Paris XII.
http://2014.alexis-corbiere.com/la-liste‑2/la-liste/
http://www.politique.org/blog/2013/05/28/organigramme-poles/
http://five.tweettunnel.com/reverse2.php?textfield=LarrereMathilde
Bref, on comprend aisément sont attachement au système électoral !
• STÉPHANIE ROZA est agrégée et docteur en philosophie. Elle est ATER à l’université de Grenoble II.
Comme Pierre Crétois (avec qui elle écrit des bouquins), elle organise des colloques pour la même Fondation Jean Jaurès affiliée au PS et à la NED :
http://www.jean-jaures.org/content/download/19318/193987/file/Colloque%20intC%CC%A7ra%CC%80t%20gC%CC%A7nC%CC%A7ral%2001–04-2014.pdf
Elle a publié plusieurs articles dans La revue du Projet, revue politique mensuelle du Parti Communiste Français.
http://projet.pcf.fr/sites/default/files/rdp-30-basreso_0.pdf
http://projet.pcf.fr/sites/default/files/rdp10.pdf
Elle à participé récemment avec Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) à un débat organisé par l’Union des étudiants communistes et la Revue du projet sur le thème « Communisme de nouvelle génération : vers de nouvelles libertés ».
http://www.lejsd.com/docs/21/503.pdf
Enfin et surtout, elle a été candidate :
- aux municipales sur la liste Lutte ouvrière à Paris 75 en 2008 ;
http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-municipales-2014/paris/paris-20eme-arrondissement/liste-2008/tour‑1/lutte-ouvriere/
- aux régionales sur la liste Lutte Ouvrière à Paris 75 en 2010.
http://www.nogent-citoyen.com/regionales-2010-en-ile-de-france-les-candidats-de-paris-75–08/02/2010.html
Pour elle aussi on devine facilement ses raisons de défendre l’élection.
• CLÉMENT SÉNÉCHAL… Le meilleur pour la fin !
Je me contenterai de vous livrer quelques extraits de son portrait dressé par LCP :
« Clément Sénéchal intègre en 2012 l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle et devient son community manager. « J’étais le chef d’orchestre de ses réseaux sociaux », raconte le jeune homme blond
[…]
Ne lui parlez pas des frondeurs du PS et de leur abstention sur les textes budgétaires, acte de lâcheté pour celui qui conçoit l’engagement politique comme « un devoir moral ». « Ils auraient pu empêcher la ligne désastreuse des socialistes en votant contre ces projets de loi. Ils ont une parcelle du pouvoir populaire entre les mains et ils n’en font rien. Les gens vont se dire à quoi ça sert de voter si mon député ne fait rien ? C’est important d’être député ».
[…]
Lui ne sait pas très bien ce qu’il fera plus tard. Élu ? Pourquoi pas, pour « défendre mes idées de manière directe »… mais pas dans le régime actuel. »
https://www.dailymotion.com/video/x21ysc9_clement-senechal-pg-j-avais-jean-luc-melenchon-dans-ma-tete-en-permanence_news
N’hésitez pas à aller voir l’article complet, ça vaut son pesant de cacahuète…
http://www.lcp.fr/-portraits/2014/07/23/162296-clement-senechal-intello-revolutionnaire-et-connecte
Je pense que tout est dit !
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Loin de moi l’idée de juger l’engagement politique de ces personnes, mais un minimum d’honnêteté intellectuelle aurait dû les pousser à préciser leurs ambitions politiques et conflits d’intérêt incompatibles avec le tirage au sort.
Ils semblent loin d’être seulement « philosophes », « historiens » ou « sociologues »…
Beau boulot 🙂
Le philosophe oligarchiste est un voleur de philosophie, en symbiose avec le voleur de pouvoir ; il est un animal saprophyte ( j’adore la phonétique de ce mot), qui défend son hôte, son hôte qui le nourrit contre Verbe légitimant.
Merci !
Je n’ai mis que ce qui me paraissait le plus pertinent pour cerner les personnages, mais si d’autres veulent compléter mes recherches ou les poster sur d’autres sites (Libération par exemple…) qu’ils n’hésitent pas une seconde !
Du tirage au sort comme nécessité en vue de l’extinction du paupérisme
Nous nous interrogeons souvent sur le fait que la démocratie étant imprévisible en ses décisions, il est impossible de la garantir comme allant de soi à gauche (du sternum).
Je veux ici faire cependant remarquer que de bonnes institutions, je veux dire de démocratie réelle, inhibent mécaniquement la pauvreté.
Les causes et les effets formant un arbre fouillu, il peut être intéressant de rechercher dans cet arbre les racines de la pauvreté, non pas dans les causes secondes mais dans les causes premières.
La première cause de la pauvreté réside dans le fait que le pauvre ne se défend pas ; et s’il ne se défend pas, c’est qu’il n’en a pas le pouvoir : d’autres que lui, qui se prétendent légitimes à veiller sur son sort, se sont emparés du devoir de le défendre, et de ce devoir font leur pouvoir. Excessif, fallacieux, total.
La présence des pauvres n’est pas liée aux aleas du commerce ou de la production mais à leur impuissance politique :
Offrez aux plus pauvres un vrai pouvoir citoyen, et bien vite il n’y aura plus de pauvre.
Vous ne les verrez pas en effet pérorer ni faire des ronds de jambes autour des crises bancaires ou de la concurrence, vous ne les verrez pas sacrifier leurs parts du gâteau collectif sur l’autel de la compétitivité : ils se contenteront d’exiger leur dû, qui au présent leur est confisqué, distillé en bribes, goûte à goûte conditionné au respect de l’exigence des maîtres.
Ils n’argumenteront pas sur les risques que la fraternité implique, nous dit on, pour la stabilité du système … qui les opprime.
Ainsi la seule et unique raison de l’existence des pauvres est elle leur exclusion de tout processus de décision relatif aux affaires de la cité.
Le reste, certes non négligeable, n’est que de l’ordre du cadre de leur souffrance et non de ce qui le légalise.
L’extinction du paupérisme, c’est le titre d’un ouvrage écrit depuis son exil de Ham par le futur Napoléon III, est donc corrélée non pas au bon vouloir des « élites », le bon vouloir de Louis-Napoléon illustre bien, mais à l’institution d’une vraie citoyenneté pour les pauvres, en proportion de leur nombre, afin que par le poids de ce nombre ils disposent du pouvoir de diminuer ce nombre, jusqu’à quasi zéro.
Il est amusant de noter que Louis Napoléon voyait dans le suffrage universel étendu à tous la solution, comme si voter pour des maîtres conférait au pauvre le pouvoir de se défendre.
Quelle blague.
Le futur empereur disciple de Thiers avant la lettre, en quelque sorte.
Le pauvre n’est pas très compétent dans l’art de remporter l’élection.
Absorbé dans sa recherche du vital, il n’a pas le loisir de se mêler d’ambition, et l’aurait il que par une diabolique coïncidence il dispose rarement du Verbe qui conduit aux honneurs.
Sur ce champ de bataille, il est donc vaincu d’avance.
Et pourtant.
Pour défendre sa cause, il serait cependant le plus compétent des citoyens codécideurs, pour la simple raison qu’il est seul touché par son problème de vie, seul à en connaître dans le détail le lancinant quotidien causal, et donc le plus motivé des citoyens à résoudre, tout autre que lui n’ayant qu’un intérêt limité pour ce projet :
Tout non pauvre qui traite de la pauvreté est en conflit d’intérêt.
Certes, il y a des saints, mais ni nombreux ni constants.
L’extinction du paupérisme passe donc par une profonde transformation des institutions afin qu’elles garantissent qu’au sein de la codécision le pauvre soit non seulement présent mais encore puissant en proportion de son nombre.
Nous pouvons imaginer toutes sortes de mécanismes réfléchis, compliqués et profonds, dépendant d’une organisation méticuleuse et soucieuse, afin de favoriser cette présence, et surtout cette présence proportionnelle au nombre.
Mais de loin le plus simple à mettre en œuvre, le plus incorruptible des mécanismes, est le tirage au sort.
Car il obéit à la mathématique et non pas à la volonté.
La volonté si elle est bonne ne peut être garantie comme demeurant bonne.
Alors que la mathématique ne se soumet pas à des intérêts particuliers.
La loi des grands nombres n’est pas une loi humaine mais une loi cosmique.
Antérieure à l’intelligence et protégée d’elle comme le sont les confins de l’univers.
Un mécanisme dépendant de l’esprit de qui l’applique ne dépend plus de l’esprit du législateur, alors que si ce mécanisme ne dépend que des lois probabilistes, il est inoxydable.
Le tirage au sort fournit génétiquement des assemblées dont la composition sera rigoureusement conforme à la quantité de pauvres présents dans la société, leur conférant ainsi le pouvoir de la majorité, du moins tant que ce pouvoir ne leur aura pas permis de devenir minoritaires, rares, ou absents.
Et si par quelque méchant coup de pied de l’âne ils se retrouvaient nombreux, le sort leur offrirait à nouveau l’opportunité de gommer celles des lois qui auraient permis cette méchante inflation.
Ainsi le tirage au sort est il l’outil de choix en vue de l’extinction du paupérisme, bien plus qu’un quelconque principe d’égalité, ou de fraternité, qui sont si difficiles à mettre en œuvre lorsque les faibles n’en définissent pas eux-mêmes la déclinaison institutionnelle ni ne l’appliquent.
Énoncer des principes et des droits ne sert à rien si ceux qui doivent en bénéficier ne disposent pas du pouvoir de les faire respecter.
Et les lois à fonction sociale ou éthique ne seront ni écrites dans la perfection ni respectées jusqu’à l’ultime tant que leurs bénéficiaires théoriques ne seront pas présents aux postes de commande pour les faire appliquer, désignés par le sort en proportion de leur nombre.
La planète génère 100 millions de pauvres supplémentaires chaque année … avec pour objectif 15 milliards de lotocrasses.
L’Empire va en réserver une année de production pour remplir Benêtland des bobos philanthropes .…
Interview d’Aldous Huxley, spécialiste du monde de bobo le shiteux :
https://youtu.be/jE6wppWhOx0
Beau commentaire !
D’autres exemples de participation des pauvres :
http://www.partizipation.at/fileadmin/media_data/Downloads/themen/issue_en_part-budget.pdf
Vu l’augmentation du nombre de pauvres en Benêtland, faudra trouver un moyen de les faire participer … cherchez bien …
Parce que l’hoplite est un homme libre, cela lui permet d’être vertueux, et alors de faire partie des Égaux … et non l’inverse.
La surpopulation, l’intériorisation du droitdelhommisme consumériste, la fin de l’autonomie de l’individu (sans terre et même la surface de son clapier baisse chaque année), la technologie hallucinatoire, la fin des communautés, font de benêt un esclave consentant.
« La réification de la révolution passe forcément par une haine, seule capable de briser collatéralement l’intériorité du conditionnement consenti par bobo » Feric Jaggar
avec le salaire à vie de B.Friot, plus de pauvres, on peut alors commencer à parler democratie tous ensemble.
Pour le résultat avant l’outil, voter Clisthène 😉
trop simple !
Y a t‑il beaucoup de pauvres, de gens qui n’y arrivent pas, dans les ateliers constituants ?
Et si on les libérait de ce fardeau qui empêche de vivre, en quoi ce serait mettre les boeufs derrière la charrue, n’est-ce pas une priorité absolue ? n’est-ce pas le préalable pour beaucoup à toute discussion (trop intellectuelle pour la plupart des gens) sur la démocratie (ça ne donne pas à manger votre démocratie !).
L’un sans l’autre semblent aller de pair, THIERRY, effectivement, et bien d’autres choses, j’imagine, mais tout le problème est là, parvenir à cette égalité en droit, c’est-à-dire politique et par conséquent, ce même rapport de puissance (quelque soit son patrimoine et ses capacités personnelles) tout en étant différent et différemment lotis les uns des autres_mais cette même puissance civique et politique et, pour cela, des règles et des postulats bien définis et non sujet à caution, de ces principes intouchables tant la Nature et l’Humain sont au centre de nos préoccupations et de notre éthique… je crois bien que tout l’enjeu se trouve ici, non ? ^^
encore une vidéo sur l’insoutenable honnêteté du suffrage universel
https://youtu.be/oYFthP235Hg
9’11… »ou dans une province de France »… de ces petits détails qui en disent encore plus long que de telles vidéos et documentaires veulent bien nous en dire, a l’instar de cette transparence informative qui ne vante les bienfaits de la communication que jusque-là ou ça l’arrange bien, se gardant bien de tout dévoiler quand tant d’enjeux, de pouvoirs et de conflits d’intérêts sont en Cause ^^
Voici une superbe interview avec
Jean Ziegler sur le vrai travail de l’intellectuel :
aider à faire tomber les pouvoirs abusant.
httpv://www.youtube.com/watch?v=39I_NTlvzC0
Il y a 11 ans, voyage en Argentine (para los niños).
Au retour je clamais que nous étions dans le collimateur.
(épouvantable sensation d’être seule à le voir 😉 )
C’est confirmé.
Métastases mondiales jusque chez les peuples « dominants ».
Et il en est question dans cette vidéo (merci Katharina)
Mais qui tient les manettes ?
On dit : les hyper riches.
Je me suis déjà exprimée là dessus : je pense que c’est plus grave :
Les multinationales ne sont pas humaines.
Je ne parle pas ici de la question de leur caractère sauvage mais du fait qu’elles sont des entités autonomes, être pensants dont les humains sont les neurones.
Nous avons créé des entités boulimiques dantesques.
Dont les salopards ne sont que l’interface avec notre monde.
L’expression « ressources humaines » n’est pas anodine !!!
Vision chamanique, ou Jungienne, ou type Steiner, comme bon vous semblera, mais 😉 c’est ma mienne 😉
Je sais que cette pensée ne séduit pas, et qu’on aime bien pouvoir montrer du doigt des coupables de chair, comme si les dézinguer pouvait résoudre, mais il me semble cependant que nous devons urgemment à tout prix éradiquer le concept juridique de personne morale (né en 1867 ~). (itou pour la « responsabilité limitée)
Et des accords comme le TAFTA ne sont rien d’autres que la prise de pouvoir de ce léviathan cybernético-juridique sur la conscience humaine, bien plus grave qu’une simple attaque contre les nations ou l’autorité des états.
Car c’est le point d’entrée parmi nous de ces êtres étrangers qui nous dominent.
Ce que dit l’ami Jean sur l’espoir porté par la société civile incite au travail . Car c’est bien par l’accroissement de conscience et connaissance des foules que nous pouvons espérer. Y a du boulot 😉
http://toutdroit.free.fr/license/l1s2/famille/fiche9persmorales.htm
oui, y a du boulot !
L’ELITE
https://youtu.be/h1Mptgi23YE
BUNUEL !! Le phantôme de la liberté
D’ailleurs dans Le charme discret de la bourgeoisie, un des deux couple s’appelle Sénéchal aussi…
Une nouvelle découverte… merci !!
Ou comment nommer ceci ? telle une inversion des valeurs ou de cette opposition radicale entre des besoins et des réalités néanmoins essentielles au quotidien et à la vie, ce refus de synergie et de complémentarité qu’il existe à tout niveau existentiel, l’un dans l’autre qui se recycle, d’un bon fumier comme d’une bonne laitue !
Sénéchal, je devine peut-être mais qu’en est-il exactement de ce couple et de ce film ?…
Une trés belle journée à tous
Lenôtre en son jardin ou ce bibliophile en sa cave, entre poussière accumulée et siècle se chevauchant