Élection vs tirage au sort : l’objection de la CORRUPTION

1/11/2014 | 30 commentaires

Pour argu­men­ter sur la CORRUPTIBILITÉ COMPARÉE entre les élus et les tirés au sort, pen­sez à com­pa­rer les CONTRÔLES res­pec­tifs des représentants : 

• Com­ment sont contrô­lés les repré­sen­tants élus (puis­qu’on est cen­sés les contrô­ler au moment de leur dési­gna­tion, et donc leur faire confiance ensuite) ?

• Com­ment sont contrô­lés les repré­sen­tants tirés au sort (puis­qu’on est cen­sés ne PAS les contrô­ler au moment de leur dési­gna­tion, et donc NE PAS leur faire confiance ensuite) ?

Et là, vous allez faire voir (et démon­trer) l’é­vi­dence que le tirage au sort, avec ses nom­breux contrôles, per­ma­nents et rigou­reux, certes ne sera pas par­fait (per­sonne ne dit cela, per­sonne), mais sera beau­coup mieux (pour les 99%, au moins) que l’é­lec­tion (de maîtres, sur­tout consti­tuants donc hors contrôle) :

httpv://youtu.be/hc8it_lT8AU

(Mer­ci Benoît, pour ce petit extrait, cer­tai­ne­ment plus viral que la grande ori­gi­nale.)

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Étienne

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30 Commentaires

  1. Saint-Jarre Claude

    Je ne sais trop quoi dire. Étienne a rai­son… Alors, pour­quoi s’ob­jec­ter davan­tage ? Le tra­vail d’har­mo­nie peut faire arri­ver l’im­pos­sible : le meilleur sans le pire. Invo­quons les dieux et déesses grecques pour qu’ils nous aident à faire fruc­ti­fier le germe de la démo­cra­tie athé­nienne. Que le bou­clier d’A­thé­na nous pro­tège ! Que la finesse de la langue fran­çaise, langue de la culture fasse cir­cu­ler l’I­dée pour que l’O­dys­sée d’U­lysse se marie à celle de l’Es­pèce . Solon : Inter­viens. Rends-nous sem­blables au dieux capables d’ac­tua­li­ser le miracle:) Mer­ci. Et puis, heu, que le fes­tin et la fête com­mencent ! À toi Bac­chus, Dyo­ni­sos, Orphée, Coc­teau. Que l’ir­ra­tion­nel rejoigne la grande logique.

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  2. Saint-Jarre Claude

    Les six cha­peaux pour pen­ser d’Ed­ward de Bono peuvent-ils aider à faire une Consti­tu­tion Citoyenne agréable ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_des_six_chapeaux

    La puis­sance se déploie gaie­ment. Une Consti­tu­tion d’Hommes des délices expé­ri­men­tant le bon­heur oéanique…Cela me fait pen­ser que Timo­thy Lea­ry a écrit une Consti­tu­tion dans le livre Une Poli­tique de l’extase.

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    • Jacques

      En effet, je connais­sais de Bono avant de m’in­te­res­ser au Yi Jing… ou com­ment se reap­pro­prier une pen­see vieille de 4000 ans… dans le meme genre, il y a l’a­na­lyse tran­sac­tion­nelle (AT) d’E­ric Berne :
      (Com­ment je le vois)
      noir = parent cri­tique = montagne ;
      rouge = parent nour­ri­cier = lac ;
      blanc = enfant adap­ter = eau ;
      vert = enfant libre = feu ;
      bleu = adulte « logique/effectueur » = eclair ;
      jaune = adulte « analogique/observateur » = vent.

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      • Jacques

        Ou peut etre inver­ser bleu et jaune, de toute facon ca n’a pas d’im­por­tance, l’i­dee est bien de pou­voir conci­lier les dif­fe­rents points de vues, le « sys­teme » n’e­tant pas definitif.

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  3. Saint-Jarre Claude

    Tou­jours rien à dire… sinon que je suis à lire : Le cré­pus­cule des idoles. L’i­dole pré­sente est l’oligarchie.L’auteur y vante Émer­son. Qui dit Émer­son, dit Tho­reau, Walt Whit­man, qui a écrit sur la démocratie.
    Il faut ren­for­cer, redon­ner vie au germe de démo­cra­tie athé­nienne. Je ne vois autre chose à faire en ce moment, que de l’in­ves­tir d’être, l’in­ves­tir d’énergie,c’est-à-dire, la bénir:) ..sans se prendre au sérieux ! mais en se pre­nant pour autre chose que des crou­tons. ( Joyce)

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    • Yéti

      Phé­no­mé­no­lo­gie de la lotocrassie : 

      D’où parle lotocrasse ?

      De sa ban­lieue HQE bobo entre le Car­rouf de son écran plas­ma et le Gym­nase Club de sa vacui­té spi­ri­tuelle. Il rem­plit sur son trot­toir de son grand béton immi­gra­toire, 7 pou­belles de cou­leurs dif­fé­rentes, car il est un vertueux.

      Pour qui souffre (idéa­le­ment) lotocrasse ?

      Comme dit Stir­ner (le vrai anar­chiste), pour le gueux (le vrai, dans la misère « noire »). Son res­sen­ti­ment va contre les Sei­gneurs Capi­ta­listes, qui sont les seuls vrais Être libres de la pla­nète, ceux qui édictent les lois mais s’en foutent (Aris­tote). Ce plan caché (Plan C) de l’i­déal « libé­ral liber­taire » loto­crasse (ici par oppo­si­tion à l’a­nar­chisme de Stir­ner) montre cette iden­ti­fi­ca­tion ins­tinc­tive (oui ins­tinc­tive) à la plèbe, et par la à son titan Pro­mé­thée (qui donne la science à benêt). L’es­clave affran­chi pré­fé­ré à la liber­té du Maître, mais en réa­li­té Mac­Car­thy affran­chi, le dea­ler affran­chi, la rap­peur encen­sé, la danse macaque auto­ma­tique ryth­mique de la crasse par­tie (Clous­card) avec la déco­ra­tion Lord aux « cafards » et grand che­va­lier de la légion d’hon­neur à « nique ta mère ». Son idéal est la gueu­se­rie géné­ra­li­sée, béton, rap, deal, pma, gpa, iped18 pour tous.
      Voi­là les affi­ni­tés « élec­tives » de lotocrasse.

      La super­struc­ture de lotocrasse

      Pro­mé­thée a mal fini (il a tou­jours été un peu inquiet quand même), même si le pur héros de l’Être, des Dieux, Hérak­lès, qui se fout du tra­gique, a eu pitié du titan rusé des benêts qui s’est trop glo­ri­fié devant les camé­ra de la blonde de la télé, au nom du droit­del­hom­misme. A sa place advint son frère jumeau (il ne font qu’un en fait) Epi­mé­thée, le débile, l’autre facette du « pure­ment humain », du droit­del­hom­misme, c’est la conne­rie. Dans les splen­dides conquêtes de la tech­no­lo­gie (i‑ped22) triomphe Epi­thé­mée, le con uni­di­men­sion­nel, qui veut la loto­cras­sie car il le veau bien.

      Le rire des Dieux 

      Le titan Tech­né fas­cine, car il est le chaî­non man­quant entre les Dieux et le benêt, qui sont du même sang, il est deve­nu le roi des Sei­gneurs cyborgs. Benêt dans son éco­no­misme pour tous loto­cras­sique (le veau d’or et le tra­vail, éga­li­ta­ris­te­ment par­ta­gés), son sens de l’His­toire, le Pro­grès, a tiré au sort Epi­thé­mée, le débile (mais il est était le seul can­di­dat, de tous les clones). 

      Et le rire des Dieux tue, c’est la grande leçon grecque.

      Qui est Héra­clès dans les temps benêts ?

      « Le grec antique n’a­vait pas la foi où la science, il avait la cer­ti­tude et l’é­mer­veille­ment, c’est ce qui fait de lui un enfant envié » Le passéiste

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  4. Saint-Jarre Claude

    Euro­péens, dans deux heures, excep­té Étienne qui n’est peut-être pas encore cou­ché(!), vous serez debout et peut-être, me lirez et vous éton­ne­rez de la futi­li­té, de l’i­nu­ti­li­té, du ridi­cule de mes pro­pos. J’en rajoute : Cha­teau­briand : Levez-vous orages dési­rés ! Nietzsche : Souf­flez, orages, vous accé­lé­re­rez le cré­pus­cules des idoles les oli­gar­chies. André Moreau : Je res­sens une tem­pête de joie qui m’a­nime. Buck­mins­ter Ful­ler : Only the impos­sible hap­pens. Tho­reau : Je rêve d’un peuple qui com­mence par brû­ler les clô­tures et laisse croître les forêts. Et : Ils sont un mil­lier à cou­per les branches du mal contre un seul qui s’at­taque à ses racines. ET : Si vous avez construit des châ­teaux dans les nuages, votre tra­vail n’est pas vain, c’est là qu’ils doivent être. À pré­sent, don­nez ‑leur des fon­da­tions. Emer­son : Pour chaque minute où vous êtes en colère, vous per­dez 60 secondes de bon­heur. Et : Rien de grand n’est accom­pli sans enthou­siasme. Et moi : C’est plus le fun quand c’est le fun que quand c’est plate !

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  5. Yéti

    Contre la cor­rup­tion suf­fit d’un vote secret des élus.

    Mais le mieux est un füh­rer qui en rien a foutre de l’argent car il a le pouvoir.

    « Les tra­vailleurs vivront un jour comme vivent aujourd’­hui les bour­geois – mais au-des­sus d’eux, se dis­tin­guant d’eux par une absence de besoins, se trou­ve­ra la caste supé­rieure : plus pauvre, plus simple, mais déten­trice du pouvoir. » 
    ‘La Volon­té de puis­sance’ Nietzsche

    Mieux vaut que Pou­tine (et ses 88% d’a­vis favo­rables) annexe Benêt­land plu­tôt que les votes de loto­crasse, le cad­die­man, de rebel­lo­crasse, le bobo Pro­mé­thée des ban­lieues HQE lut­tant à mort contre tout creu­se­ment de mare, où de bobo­shi­tasse, le zéro sur compte de dealer.

    « J’ai rom­pu avec l’anticommunisme et je me suis concen­tré sur l’antilibéralisme, le libé­ra­lisme étant vu comme l’ennemi prin­ci­pal et l’incarnation finale de l’esprit de la Moder­ni­té que j’ai tou­jours consi­dé­ré comme le mal abso­lu (au sens de Gué­non et d’Evola). La vic­toire du libé­ra­lisme sur le com­mu­nisme fut la preuve à mes yeux de sa nature escha­to­lo­gique. Je suis donc pas­sé du tra­di­tio­na­lisme de droite plus clas­sique au tra­di­tio­na­lisme de gauche, par­fois appe­lé natio­nal-bol­che­visme. En fait ce n’était pas vrai­ment du com­mu­nisme ou du bol­che­visme. C’était et c’est tou­jours un refus total du libé­ra­lisme iden­ti­fié comme l’idéologie qui durant son com­bat contre les com­mu­nistes et les fas­cistes s’est révé­lée être la plus impla­ca­ble­ment moderne et iden­tique à la nature même, à l’essence même de la moder­ni­té. » Douguine

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  6. Ronald

    Ca va de soi, mais ça va mieux en le disant : il faut aus­si que les ten­ta­tives de cor­rup­tion soient sanc­tion­nées. Par exemple que l’en­tre­prise ou le lob­by en cause ne puisse puis avoir accès aux médias publics, aux ins­tances déci­sion­nelles pen­dant une cer­taine durée, ou quelque chose dans le genre. Parce que pour l’ins­tant, les groupes condam­nés pour cor­rup­tion active ne semblent pas en souf­frir beau­coup. C’est tou­jours le même prin­cipe : il faut que les ins­ti­tu­tions récom­pensent la ver­tu et rendent le vice dif­fi­cile et peu rentable.

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  7. Armoni

    Fau­dra-t’il donc que la ver­tu finisse par cor­rompre le vice ? sommes nous tom­bés si bas (ou plu­tôt, ne nous sommes nous pas encore éle­vés suffisamment)?

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  8. Saint-Jarre Claude
  9. Protagoras

    Oui, Les élus sont cor­rup­tibles parce que pro­fes­sion­nels, et cela est sûre­ment la rai­son majeure de ceux qui sont cor­rom­pus. Après il y a aus­si la cupi­di­té. Et je ne voit pas par quel prin­cipe magique, un repré­sen­tant tiré au sort y échap­pe­rait plus, qu’un repré­sen­tant élu. 

    En ce qui concerne les contrôles, ils ne fonc­tionnent que là ou ils sont pos­sibles. C’est-à-dire que rien n’empêche n’im­porte qui d’al­ler ailleurs avec ses sous. Là encore le risque peut être réduit, mais ça devient assez compliqué.

    A mon avis le tirage au sort ne fait pas dis­pa­raître la cor­rup­tion, il la dimi­nue, ce qui est déjà pas mal. Peut être la fait il muter, il fau­drait y réfléchir.

    Je me dit aus­si que le nombre rend la cor­rup­tion impos­sible. En effet plus le nombre des votants est éle­vé, plus il est com­pli­qué d’im­pac­ter le résul­tat par la corruption.

    Réponse
  10. J-Stéphane

    httpv://youtu.be/tN0ipJq9nac

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  11. Ana Sailland

    Le contrôle se sub­di­vise en trois : sur­veillance, alerte, réaction.

    Par­don­nez cet enfon­ce­ment de porte ouverte.

    Mais en ate­lier a été posée la ques­tion de la sépa­ra­tion de ces trois pouvoirs.

    Réponse
  12. Ana Sailland

    Les anti­dé­mo­crates argu­mentent en pré­sen­tant le risque du coup par coup.

    (nous savons que le gou­ver­ne­ment dit repré­sen­ta­tif n’est pas cham­pion quant à la prospective 😉 )

    Com­ment en démo­cra­tie réelle peut on impul­ser et mener la réflexion sur le futur loin­tain, puis déci­der col­lec­ti­ve­ment en fonc­tion de cette réflexion ?

    Réponse
    • Yéti

      Les vrais socia­listes anti-démo­crate par exemple :

      « Est diri­geant celui qui accepte de prendre les risques que les diri­gés ne veulent pas prendre. » 
      Jau­rès à Chouard

      L’en­ne­mi de la cor­rup­tion est l’in­cor­rup­tible, pas le gueux.

      Réponse
    • Yéti

      La poli­tique peut se juger qu’aux résul­tats, pas dans une vota­tion … sauf à croire aux dieux …ger­mains

      Alors le plus apte est le plus intuitif. 

      « L’abdication d’une démo­cra­tie peut prendre deux formes, soit le recours à une dic­ta­ture interne par la remise de tous les pou­voirs à un homme pro­vi­den­tiel, soit la délé­ga­tion de ces pou­voirs à une auto­ri­té exté­rieure, laquelle, au nom de la tech­nique, exer­ce­ra en réa­li­té la puis­sance poli­tique, car au nom d’une saine éco­no­mie on en vient aisé­ment à dic­ter une poli­tique moné­taire, bud­gé­taire, sociale, fina­le­ment « une poli­tique », au sens le plus large du mot, natio­nale et internationale » 
      Le 18 jan­vier 1957, dis­cours à l’Assemblée natio­nale, Pierre Men­dès France vote contre le Trai­té de Rome pré­di­sant la dic­ta­ture de l’Eu­ro­Reich, avec Le Pen …

      Réponse
    • Yéti

      For­mer les valeurs n’est pas for­mer la socié­té civile
      L’é­thique avant la poli­tique, car la poli­tique sert l’éthique
      Déve­lop­per la « com­mon decen­cy » est amont à la constitution
      La loto­cras­sie ne forme pas l’é­thique, au contraire … la démo­cra­tie est le bocal de purin du capi­ta­lisme liber­taire. l’his­toire le montre. les mar­xiste le savent (ques­tion juive) les réac­tion­naire aus­si, seul bobo le gôôô­chiste a gobé le lait siru­peux de la blonde de la tété télé

      « Plus le tsar est bon, plus le régime est san­glant » Dic­ton russe

      Réponse
  13. Di Girolamo

    « Com­ment en démo­cra­tie réelle peut on impul­ser et mener la réflexion sur le futur loin­tain, puis déci­der col­lec­ti­ve­ment en fonc­tion de cette réflexion ? »

    « impul­ser et mener la réflexion sur le futur loin­tain, puis déci­der col­lec­ti­ve­ment en fonc­tion de cette réflexion » est la démo­cra­tie . Ce qui condi­tionne le futur loin­tain mais aus­si le pré­sent proche , ce sont les objec­tifs struc­tu­rants , le projet .
    Quand on ne peut pas (et c’est notre cas ) réflé­chir et déci­der ensemble du pro­jet de socié­té , on est pas en démo­cra­tie mais dans un sys­tème de ges­tion d’un sys­tème . Et que les gens qui gèrent le sys­tème soit élus par le vote ou tirés au sort , cela ne fait pas qu’on « impulse et mène la réflexion sur le futur loin­tain, puis décide col­lec­ti­ve­ment en fonc­tion de cette réflexion » .
    Pour que cela se puisse (réponse au com­ment ) il faut que notre pays se dote d’une struc­ture spé­ci­fique per­met­tant la réflexion et déci­sion col­lec­tive sur les grands sujets . C’est tout à fait possible .
    Cela évi­te­rait des morts dans les manifs et pour construire un bar­rage et pour construire un stade et pour construire etc etc
    Mais , et c’est un éton­ne­ment pour moi , on pré­fère ici par­ler du tirage au sort , là les manifs . Bref on aime bien en découdre.

    Réponse
    • Ana Sailland

       » C’est tout à fait possible »
      »>

      Tu dois abso­lu­ment déve­lop­per au delà de l’in­ten­tion ou des grandes lignes.
      Un vrai travail.

      Réponse
      • Di Girolamo

        .….Un vrai tra­vail qui se fait dans le temps et qui plus est un temps qui ne dépend pas que de moi : à par­tir du moment où un outil public de réflexion et déci­sion col­lec­tive est déjà ins­crit dans la loi comme une obli­ga­tion ! que les régions et les élus locaux sont contraints de finan­cer et sou­te­nir l’a­ni­ma­tion de réunions publiques d’in­for­ma­tion et de consul­ta­tion des citoyens locaux sur les poli­tiques publiques locales d’a­mé­na­ge­ment de de déve­lop­pe­ment des ter­ri­toires , c’est à dire sur tous les grands sujets tou­chant à l’a­ve­nir ! qu’un avis écrit rédi­gé par les citoyens est obli­ga­toire , que les élus ont obli­ga­tion de le recueillir ‚! que cet outil citoyen est obli­ga­toi­re­ment indépendant !…
        et que un seul pan­tin (moi ) est au tri­bu­nal pour faire appli­quer la loi à ce sujet , tu recon­naî­tra volon­tiers que le tra­vail dont tu parles reste entiè­re­ment à faire mais ne dépend pas que de moi.
        Les élus verts et fdg que j’ai sol­li­ci­té se défilent et mes copains mili­tants .…militent.
        Cela dit, oui tu as rai­son , c’est un vrai tra­vail que je ne compte pas lâcher . Ma pré­sence sur ce blog à aga­cer Etienne (que par ailleurs j’aime bien , même si la réci­pro­ci­té n’est pas acquise !) en est le signe .
        Pour le reste (écrire plus avant le des­crip­tif de la chose ) ça vien­dra mais la pre­mière étape reste pour moi de sor­tir de cette soli­tude concer­nant ce sujet . Une chose allant avec l’autre bien sûr.

        http://​www​.ter​ri​toires​.rho​nealpes​.fr/​r​u​b​r​i​q​u​e​.​p​h​p​3​?​i​d​_​r​u​b​r​i​q​u​e​=​495
        http://​www​.ter​ri​toires​.rho​nealpes​.fr/​r​u​b​r​i​q​u​e​.​p​h​p​3​?​i​d​_​r​u​b​r​i​q​u​e​=​5​0​0​que)

        Réponse
        • Ana Sailland

          Un indi­vi­du a une par­ti­cu­la­ri­té cer­taine si on le com­pare à un peuple :
          Ses deux mains ne sont pas en oppo­si­tion et obéissent à un même projet ;
          pieds et mains tra­vaillent « main dans la main » si j’ose dire.
          Coeur et pou­mons, itou, et les sur­ré­nales ne dis­cutent pas avec d’autres glandes endo­crines pour savoir de qui l’i­dée est la meilleure.
          Et pour­tant, mal­gré cette magni­fique struc­ture uni­taire clefs en main sor­tie d’u­sine, même s’il n’est pas schi­zo­phrène, l’in­di­vi­du humain peut par­fois pei­ner à réflé­chir à son pro­jet de vie sur le long terme. Cer­tains pri­vi­lé­gient le plai­sir immé­diat, d’autres s’en « foutent » car­ré­ment, tan­dis que quelques uns mise­ront tout sur la sécu­ri­té et le sérieux, et ain­si gâche­ront un peu leurs vertes années.

          Main­te­nant, qu’en est il d’un « corps social » ?
          Mal­gré tous les efforts de palabre qu’il déci­de­ra de s’of­frir, jamais il ne pré­sen­te­ra cette belle uni­té que phy­si­que­ment un corps-indi­vi­du pos­sède naturellement.
          Ain­si, aux dif­fi­cul­tés qu’un corps-indi­vi­du pour­tant uni pré­sente s’a­jou­te­ront toutes celles qu’un corps-social qui n’est pas uni d’o­ri­gine doit for­cé­ment rencontrer.
          Mon inter­ro­ga­tion demeure donc :
          Quelle que soit la qua­li­té de la codé­li­bé­ra­tion uni­ver­selle et des outils choi­sis pour per­mettre son effi­ca­ci­té, je demande com­ment une vision long terme peut naître, empor­ter l’adhé­sion, puis être sui­vie de concré­ti­sa­tion tenace.
          J’ai moi-même maintes fois sug­gé­ré la démo­cra­tie gigogne style Condor­cet, un excellent outil de déve­lop­pe­ment de la conscience de tous du fait de la res­pon­sa­bi­li­sa­tion effec­tive de cha­cun, outil pro­tec­teur des abus de pou­voir, outil capable de répondre aux ques­tions que la vie pose quand elles se posent.
          Mais ques­tion anti­ci­pa­tion, il me semble qu’une struc­ture spé­ci­fique consa­crée à la pros­pec­tive long terme est nécessaire.

          Tout ça est abs­cons peut être.
          Mais nous devons savoir répondre aux anti­dé­mo­crates qui affirment la néces­si­té d’une équipe res­treinte en man­dat long pour voir au delà de quelques années.
          Et nous devons être capables de répondre autre­ment qu’en dénon­çant les carences de l’o­li­gar­chie sur ce point par­ti­cu­lier, pour­tant évidentes.

          Réponse
  14. Mathieu C

    Pour conti­nuer sur l’exemple de Mon­san­to, si un, ou plu­sieurs, tiré au sort sont cupides, et que Mon­san­to leur pro­pose le pac­tole, on sort du cas du « je n’ai aucun inté­rêt » , quels méca­nismes de contrôle sont envisagés ?

    Réponse
  15. Di Girolamo

    « Quelle que soit la qua­li­té de la codé­li­bé­ra­tion uni­ver­selle et des outils choi­sis pour per­mettre son effi­ca­ci­té, je demande com­ment une vision long terme peut naître, empor­ter l’adhésion, puis être sui­vie de concré­ti­sa­tion tenace. »
    La  » concré­ti­sa­tion tenace  » serait une sor­tie de l’his­toire ; je ne pense pas que cela puisse être notre objec­tif parce que cela nous ne le maî­tri­sons pas ni indi­vi­duel­le­ment ‚ni collectivement.
    Par contre nous pou­vons dire , affir­mer haut et fort qu’il vau­drait mieux un outil de codé­li­bé­ra­tion effi­cace que des manifs sui­vies d’un mort .
    Que nous ne puis­sions pas acqué­rir et pré­ser­ver une démo­cra­tie réelle sans hauts et bas , ne doit pas nous empê­cher de dési­gner et reven­di­quer le haut si on le perçoit.

    Concer­nant le bar­rage de Sie­vens , la déli­bé­ra­tion col­lec­tive aurait été 1000 fois pré­fé­rable , mais en sachant que d’une part la déci­sion prise n’au­rait peut être pas été prise au consen­sus et que d’autre part , même si la codé­li­bé­ra­tion a plus de chance de voir abou­tir une solu­tion intel­li­gente , ce n’est pas garanti .
    Quand on ne sup­porte pas cette réa­li­té dif­fi­cile que la concré­ti­sa­tion tenace de la démo­cra­tie n’est pas pos­sible , on pré­fère la manif .

    Réponse
  16. Richard

    Bon­jour,

    Cor­rup­tion : la *trans­pa­rence* est l’un des fac­teurs de lutte contre la cor­rup­tion et les abus de pou­voir, hors on voit bien dans l’une des videos pré­cé­dente (maire d’une petite ville) que le sys­tème actuel est dans les faits moins trans­pa­rent qu’une demo­cra­tie par­ti­ci­pa­tive pour­rait et devrait l’être.

    Réponse
  17. Richard

    La cor­rup­tion et les abus de pou­voir, s’ap­puient sou­vent sur la syner­gie de contrôle que sont ; la monnaie(pot-de-vin), la hierarchie(autorite/maire vs subal­terne), et l’abs­cence de transparence.

    Réponse
  18. joss

    On peut agir sur plu­sieurs points :
    1. les tirés au sort :
    Le tirage au sort réduit le risque de conflit d’in­té­rêt, puisque choi­sis au hasard
    Obli­ga­tion de décla­rer les conflits d’in­té­rêt éventuels.

    2. ceux qui corrompent :
    Les mul­ti-natio­nales, les lob­bys, les banques, des inté­rêts privés
    Cela est vrai en ayant comme réfé­rence le monde capi­ta­liste actuel.
    Si on se retrouve dans la situa­tion pro­po­sée par Ber­nard Friot où les tra­vailleurs ont l’u­su­fruit de l’en­tre­prise et reçoivent un salaire uni­ver­sel, il n’y a plus de rai­son de cor­rompre puisque les résul­tats sont redis­tri­bués au bien commun.

    3. contrôle du pro­ces­sus de prise de décision

    Réponse
  19. Yéti

    La cor­rup­tion est intérieure.
    Être soi-même sans lien.
    La Vie sub­sti­tuant l’Être.
    Dyo­ni­sisme dégradé.
    Bobo le shi­teux, libre d’être l’es­clave incons­cient et orgueilleux de sa servilité.
    Bar­bu dji­ha­diste, la chance pour le Benêt­land, le Moi sans loi et sans nécessité.
    Loto­crasse veut ajou­ter sa parole vide de sens à la foule soli­taire des cad­dies braillardes.
    Bono­bo­bo vert, très fier d’a­voir redé­cou­vert le feu de bois, veut fuir dans la nature insi­pide pour lui, par simplisme.
    L’a­so­cial est le nor­mal de la socié­té anormale.
    Loto­crasse, com­ment pas­ser d’une forme de nul­li­té à une autre.
    Djeun, pan­tin fré­né­tique de la tech­no, rap­peur où geek du pré consu­mé­risme, zéro sur compte de dealer.
    Alter­mon­dia­liste (ne plus dire anti), débile agi­té, sans Foi, sans Ordre, qui espère faire tom­ber les murailles des Sei­gneurs en brû­lant les poubelles.

    Réponse

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