Alain est pour moi le plus épatant des philosophes, le plus stimulant et le plus raisonnable des penseurs, accessible, profond et bienveillant. Ses ‘Propos’ sont des livres de chevet, qui nous accompagnent et nous élèvent durant toute la vie.
Vous trouverez de nombreuses traces de mon enthousiasme pour cet homme bon, sur l’ancien blog, où j’en parle depuis quasiment dix ans.
L’infatigable Benoît vient de fabriquer une courte vidéo qui associe la lecture d’un propos magnifique à notre idée universelle de virus démocratiques. Ça nous fait un nouveau bel objet de contamination démocratique.
httpv://youtu.be/v1GJfK6IJIg
« Je connais un certain nombre de bons esprits qui essaient de définir la Démocratie. J’y ai travaillé souvent, et sans arriver à dire autre chose que des pauvretés, qui, bien plus, ne résistent pas à une sévère critique. Par exemple celui qui définirait la démocratie par l’égalité des droits et des charges la définirait assez mal ; car je conçois une monarchie qui assurerait cette égalité entre les citoyens ; on peut même imaginer une tyrannie fort rigoureuse, qui maintiendrait l’égalité des droits et des charges pour tous, les charges étant très lourdes pour tous, et les droits fort restreints. Si la liberté de penser, par exemple, n’existait pour personne, ce serait encore une espèce d’égalité. Il faudrait donc dire que la Démocratie serait l’Anarchie. Or je ne crois pas que la Démocratie soit concevable sans lois, sans gouvernement, c’est-à-dire sans quelque limite à la liberté de chacun ; un tel système, sans gouvernement, ne conviendrait qu’à des sages. Et qui est-ce qui est sage ?
Même le suffrage universel ne définit point la Démocratie.. Quand le pape, infaillible et irresponsable, serait élu au suffrage universel, l’Église ne serait pas démocratique par cela seul. Un tyran peut être élu au suffrage universel, et n’être pas moins tyran pour cela. Ce qui importe, ce n’est pas l’origine des pouvoirs, c’est le contrôle continu et efficace que les gouvernés exercent sur les gouvernants.
Ces remarques m’ont conduit à penser que la Démocratie n’existe point par elle-même. Et je crois bien que dans toute constitution il y a de la monarchie, de l’oligarchie, de la démocratie, mais plus ou moins équilibrées.
L’exécutif est monarchique nécessairement. Il faut toujours, dans l’action, qu’un homme dirige ; car l’action ne peut se régler d’avance ; l’action c’est comme une bataille ; chaque détour du chemin veut une décision.
Le législatif, qui comprend sans doute l’administratif, est oligarchique nécessairement ; car, pour régler quelque organisation, il faut des savants, juristes ou ingénieurs, qui travaillent par petits groupes dans leur spécialité. Plus la société sera compliquée, et plus cette nécessité se fera sentir. Par exemple, pour contrôler les assurances et les mutualités, il faut savoir ; pour établir des impôts équitables, il faut savoir ; pour légiférer sur les contagions, il faut savoir.
Où est donc la Démocratie, sinon dans ce troisième pouvoir que la Science Politique n’a point défini, et que j’appelle le Contrôleur ? Ce n’est autre chose que le pouvoir, continuellement efficace, de déposer les Rois et les Spécialistes à la minute, s’ils ne conduisent pas les affaires selon l’intérêt du plus grand nombre. Ce pouvoir s’est longtemps exercé par révolutions et barricades. Aujourd’hui, c’est par l’Interpellation qu’il s’exerce. La Démocratie serait, à ce compte, un effort perpétuel des gouvernés contre les abus du pouvoir. Et, comme il y a, dans un individu sain, nutrition, élimination, reproduction, dans un juste équilibre, ainsi il y aurait dans une société saine : Monarchie, Oligarchie, Démocratie, dans un juste équilibre. »
Alain, 12 juillet 1910.
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Source : UCAQ : Alain, Éléments d’une doctrine radicale (1925)
Très bon texte, mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette vision, pas assez radicale. Il faut éradiquer l’oligarchie. La démocratie, c’est essentiellement : 1/ Le peuple vote lui-même les lois 2/ Ses mandataires, qui écrivent la Constitution et les lois, sont tirés au sort, avec des mandats courts et non renouvelables 3/ Ils sont contrôlés et révocables à tout moment par une Chambre de contrôle, elle-même tirée au sort
N’ayons pas peur d’aller jusqu’au bout du concept.
Après avoir lu le commentaire de Philippe, il me semble que se sont les mots d’Alain qui ne sont peut-être pas tout à fait adaptés.
Il faut évidemment de l’expertise, aussi bien au niveau des connaissances, que de l’organisation. C’est parfaitement expliqué par Castoriadis. Le mot aristocratie convient mieux que le mot oligarchie.
D’autre part, je ne conçois pas l’anarchie comme l’absence de droit, mais selon la conception de Chomsky comme une un régime où les acteurs reconnaissent une autorité, mais s’accordent le droit et le devoir de contester cette autorité chaque fois que nécessaire.
En somme, la démocratie serait le régime des anarchistes. Anarchie est peut-être un mot inutile.
A moins qu’il soit synonyme de néolibéralisme, ou de chienlit selon le terme employé par Maurice Allais (le libéralisme étant tout autre chose).
Enfin, Castoriadis explique bien que la politique est le seul champ de la pensée qui ne puisse devenir l’objet d’une profession. La politique relève de la doxa. Il n’y a donc aucun sens à laisser ce champ à une partie restreinte de la population, au risque de restreindre la créativité et l’acuité des réponses apportées aux problèmes de tous : ce à quoi conclut Alain (tout va bien).
Ce propos d’Alain, selon lequel la société est un équilibre entre ces différents modes d’organisation (monarchie, oligarchie, démocratie etc…) est confirmé depuis toujours par les maîtres spirituels, et désormais corroboré par les neurosciences : l’être humain est d’abord un être soumis à des réflexes psychologiques qui favorisent la survie : reconnaître son propre groupe, reconnaître l’ennemi, avoir peur et réagir au danger.
Dans l’évolution, ces mécanismes sont plus anciens et plus robustes que l’empathie. Ce sont des mécanismes réflexes, essentiellement inconscients. L’empathie relève davantage de l’action, elle demande un effort conscient, même si elle s’est développée en faveur de la survie en facilitant l’intégration à un groupe social.
Peur et empathie, agressivité et solidarité, aristocratie et démocratie, il y a toujours une dualité, un comportement patent et un comportement latent. Si nous avons un régime aristocratique, c’est parce que nous pensons globalement en aristocrates, avec une attitude patente défensive, patriarcale, infantilisante.
Si nous voulons la démocratie, nous devons transformer notre philosophie individuelle et populaire en philosophie démocrate, avec une attitude patente empathique, émancipée, autonomisante.
C’est technique, conscient, actif. Seule l’éducation nous permet d’atteindre cet objectif de sagesse.
Merci.
Très intéressant mais je lis :
Peur et empathie, agressivité et solidarité, aristocratie et démocratie, il y a toujours une dualité, un comportement patent et un comportement latent. Si nous avons un régime aristocratique, c’est parce que nous pensons globalement en aristocrates, avec une attitude patente défensive, patriarcale, infantilisante.
Pouvez vous précisez le latent el patent car ici ce qui est défensif me semble plutôt latent au regard de ce que vous dites non ?
Je chipote mais ..
Alain a complètement raison en disant qu’il faut un équilibre entre ces différents régimes politiques car dans l’histoire aucun de ces régime ne s’est maintenu dans la rigueur de leur principe et la pureté de leur essence. Proudhon le montre très bien dans son livre « Du Principe Fédératif »
« […] ainsi il y aurait dans une société saine : Monarchie, Oligarchie, Démocratie, dans un juste équilibre. » J’adhère complètement à cette idée mais comment y aboutir ? Le tirage au sort peut-être l’une des solutions, mais pour moi pas LA solution.
En effet, ne devrions-nous pas penser à instaurer aussi le Principe de Subsidiarité soutenu par Proudhon et la Doctrine Sociale de l’Eglise ? Bien sur je ne parle pas du principe de subsidiarité européen qui ne correspond pas au principe de subsidiarité défendu par Proudhon.
Je pense que le principe de Subsidiarité défendu par Proudhon peut aider à mener à un équilibre entre régime d’Autorité et régime de Liberté et que le tirage au sort pourrait être une autre solution pour contrôler le pouvoir…
Qu’en pensez-vous M. Chouard ? ^^
La démocratie ne vaudra pas mieux que l’oligarchie si elle inverse le rapport de force entre majorité et minorité, elle se doit de sortir de ce schéma conflictuel. La démocratie ce n’est pas la majorité qui a le pouvoir, la démocratie c’est tout le monde a le pouvoir et personne n’en impose à qui que ce soit. Enfin c’est l’idée que je m’en fais.
Démocratie par consensus ou vote, là est la question.
Sauf qu’il me semble que la démocratie ne doit pas seulement être une question de suffrage public périodique, mais devrait-être une constante quotidienne. Il faut peut-être redéfinir la notion de pouvoir, car, qu’il soit tenu par une majorité ou une minorité, le pouvoir tend à imposer un mode vie à ceux qui s’y refusent.
je pense qu’ une ambiguïté à lever est dans :
La démocratie ce n’est pas la majorité qui a le pouvoir, la démocratie c’est tout le monde a le pouvoir et personne n’en impose à qui que ce soit.
dans le terme même de pouvoir. Le terme puissance qu’ emploie Etienne est bien plus positif. Le pouvoir est par définition organisation de l’ exclusion et le fait que cela peut être le pouvoir d’ une majorité n’ arrange rien. Je crois sans être médecin que toute cellule du corps participe à l’ homéostasie et au maintien de la vie du corps. La cellule cancéreuse imitant le comportement « collaboratif » des cellules saines. Ainsi il n’ y a pas de processus minoritaire. La puissance collective est sûrement l’ homéostasie sociale. Elle concoure au bien être de tous.
Merci Etienne de ce mot puissance collective ou populaire ou du corps social etc..
Et donc recherche du consensus
Alain et le contrôle
Je fais un rapprochement. Alain dit que la véritable démocratie s’obtient par le contrôle des gouvernants par les gouvernés.
D’autre part, il y un aspect du contrôle qui est le fait que le peuple devrait être armé. J’aimerais savoir de quelle façon, et comment. Je me sens mal à l’aise par rapport à cette exigence car je suis pacifiste. Mais je ne suis pas niais par ailleurs, quoique que naïf et idéaliste, ça m’arrive ! Je sens donc qu’il devrait y avoir débat, discussions, ici.
J’ai oublié de rappeler qu’aux États-Unis, il est facile pour tout le monde de s’armer et il y a un carnage quotidien. Comment voir l’armement du peuple d’une façon qui soit » non violente » ?
A l’inverse les Suisses, « pacifistes » par excellence, détiennent, il me semble, encore plus d’armes par habitant que les Américains.
Intéressant : L’Europe vs l ‘amérique étatsunienne. Il faudrait voir en quoi sont les différences dans la distribution des armes.
Peut-être une histoire de (sous-)culture ou de surconsummérisme, le tout allié à ce confort et ces facilités modernes évidentes, et la certitude bien ancrée au Drapeau et à Dieu_beaux symboles pleins de profondeurs mais plus ou moins détournés par les pouvoirs de l’argent et et esprit élitiste d’une caste se croyant investie et sure d’elle-même pour agencer le monde tel un enfant, un jeune adolescent s’en inventant un à son image et selon ses désirs en jouant aux petits soldats et autres créations ludiques du même acabit… je parlais ici du beau rêve américain ^^ mais à quoi jouent, à quoi jouaient les ‘petits suisses’ ?…
Craindre de détenir des armes pour cause de pacifisme et accepter que les gouvernants en détiennent, c’est être le mouton pacifiste face au loup.
Je doute que le contrôle par le peuple d’une gouvernance qui seule détient les armes ne soit une douce illusion.
Aux états unis, les gens peuvent acquérir une arme pour leur usage personnel.
Dans le cas d’un armement du peuple par le peuple, il s’agit d’autre chose, et celui qui détient chez lui un fusil d’assaut et des munitions comptées dont il devra rendre compte, il est tenu sous serment, n’est pas aussi enclin à péter les plombs que celui qui s’arme par goût.
Ainsi le fait qu’en Suisse les accidents sont rares est peut être lié à la source de l’armement et à l’intention collective plus qu’à un esprit pacifique comme lu plus haut.
Il y a une page de Robespierre sur la question.
NB : je suis bien embêtée par ce thème, car comme nombre de gens je préférerais que nous soyons gentils 😉
La Démocratie comme je l’entends est justement cette aspiration à la paix et à toute forme respectable et respectueuse de consensus au quotidien comme de principe_ce pourquoi ce paradoxe où se donner tous les moyens d’être enfin pleinement gentil exige toutefois de bien cerner les intentions et les ambitions illimitées d’autrui tout en s’en passant pour des siècles et des siècles et, pour cela, cette volonté idéologique/idéaliste en même temps que ce travail et cette vigilance constantes au quotidien.
Suite à la lecture de la page d’Alain, j’avance sur des œufs car une page ne résume pas une pensée.
La démocratie directe ne consiste pas en un gouvernement contrôlé.
Le gouvernement contrôlé, plutôt que la démocratie, c’est la réparation des défauts inhérents au principe « gouvernement ».
Le contrôle est protecteur du peuple mais n’institue pas véritablement son pouvoir d’impulseur.
(Le RIP est en danger de perversion dès qu’il est perçu plus comme contrôle que comme outil d’impulsion)
Le besoin de gouvernement chez nombre de gens correspond à la croyance qu’il serait plus efficace ou rapide en cas de crise que la démocratie directe, et à la crainte des décisions primesautières par le peuple, génératrices d’incertitude et d’imprévisibilité.
Qui aime l’ordre souhaite un Etat et un gouvernement.
Qui aime la démocratie accepte l’incertitude.
Notons qu’Etat et gouvernement ne réduisent que l’incertitude vécue par les gouvernants et pas celle des gouvernés, peut être même s’ils contrôlent .…
La nécessité d’un gouvernement, comme la nécessité de l’Etat, sont souvent induites/acceptées suite à la croyance qu’ils seraient nécessaires à l’efficacité, à la rapidité, bien d’autres choses encore, je cite aussi cohérence et vision du futur, et surtout la crainte de l’imprévisibilité et des impulsions désordonnées du peuple, qui s’il n’est tenu est primesautier, pense-t-on.
C’est grosso modo l’argumentation de nombre d’antidémocrates.
Il semble qu’au vu des tristes performances des siècles récents, seule l’imprévisibilité puisse sérieusement être retenue comme spécifique de la démocratie.
Mais justement, refuser l’imprévisibilité, c’est considérer ce qui est politique comme du domaine d’une *science politique* que seule une élite détiendrait.
C’est aussi refuser principiellement l’idée que l’on peut rapidement effacer une décision antérieure, c’est donc volonté de souder la décision, donc arracher au politique une partie de son champ.
(c’est bien ce qui se passe avec les traités hameçons, à titre d’exemple flagrant)
Et, paradoxe, contrôler le gouvernement, c’est réintroduire cette incertitude (ou instabilité) qui justifierait sa présence.
La démocratie directe va avec une imprévisibilité maximale, et c’est peut être l’une de ses richesses. Qui permet la méthode des approximations successives, en conscience (collective), méthode qu’une gouvernance voulue stable est tenue de s’interdire. (((exemple de la monnaie hélicoptère)))
Etre démocrate, c’est faire le pari que tout imprévisible qu’il est le peuple saura se gouverner, d’une manière totalement imprévisible, mais juste, et seule à pouvoir être animée par son intérêt et le sien seul.
;;;;;;;;;;
Bon, j’exagère 😉 j’aurais simplement pu suggérer le contrôle des missionnés sous mandat impératif 😉
L’entraînement à l’imprévisibilité maximale pourrait être celui aussi à l’auto-improvisation transcendantale de soi, quelque soit la signification de cette dernière ! Quelle sorte de contrôle peut faire l’individu qui » jouit loyalement de son être » ( de Montaigne, qu’aime Étienne!) et qui est armé par ailleurs ?
Je sais toutefois que les gentils virus sont des virus divins.:)
La démocratie n’est pourtant pas difficile à définir ; ce qui est difficile et toujours à remettre sur le métier c’est l’appliquer .
Définition : La démocratie est un régime politique où le pouvoir est partagé par tous à égalité .
Après, ce qui est difficile, c’est de s’organiser pour appliquer ce principe d’égalité à gouverner . Une bonne constitution en facilite l’application mais dans la mesure où la démocratie n’est pas un principe naturel mais demande un effort permanant , malgré les gardes fous qu’on peut s’imposer , nous ne sommes jamais à l’abri d’abandonner ce principe de gouvernance partagée .
Aujourd’hui on l’a abandonné au point de ne plus connaître sa définition et on lui a substitué le principe de liberté de désigner des représentants . Gouvernance déléguée , gouvernance abandonnée,abandon qui correspond à des périodes fastes , mais devient un fardeau quand le navire tangue et que les dirigeants parce qu’ils se sont coupés du peuple et le peuple d’eux ‚sont devenus impuissants. Ayant abandonné le principe et la culture ‚et l’organisation d’une gouvernance partagée on est fort démuni quand la bise souffle annonçant la tempête .
« Gouvernance déléguée », je n’en suis pas si sûr, la loi du Talion, la loi du seigneur(suzerain), la loi de l’Etat, celle de l’Empereur, celle du Roi, cette autre de la Convention, j’en passe et j’en passe ont plus arbitré (arbitraire) et affiné, peaufiné cette gouvernance des plus subtiles et des plus centralisées qu’on veut bien nous faire croire, misérables électeurs que nous sommes, avoir abandonné peu à peu ce lourd fourdeau aux seules mains d’élites et de soit-disant plus avertis que nous : fumisterie de la République quand il aurait été plus indiqué de mieux émanciper son prochain tout en le responsabilisant vraiment à ses devoirs et à ses droits, à sa souveraineté !
Le Devin du Village
À propos de contrôles des pouvoirs (journalistes, ici) complètement dévoyés (par les ultra-riches) :
Journalistes achetés, journaux achetés : l’exemple de la campagne de dénigrement menée par George Soros contre la Russie
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/25/journalistes-achetes-journaux-achetes-lexemple-campagne-denigrement-menee-george-soros-contre-russie/
[RECOMMANDÉ par l’indispensable Olivier Berruyer]
Nouvel ordre mondial : de nouvelles règles ou un jeu sans règles ?
par Vladimir Poutine
http://www.les-crises.fr/nouvel-ordre-mondial-de-nouvelles-regles-ou-un-jeu-sans-regles/
Merci Olivier.
Un discours intéressant. J’aime assez bien les intervention de Poutine. Je ne comprends pas comment il se fait que – alors que la distance culturelle est tout de même importante – je comprends immédiatement sa manière de penser, de raisonner, alors que les discours de n’importe quel politicien occidental (sauf peut-être Mélenchon) me semblent une boullie sans queue ni tête. Il y a dans son mode d’expression une plus grande modernité : le texte ci-dessus pourrait tout à fait être par exemple publié sur Agoravox, il ne détonerait pas du tout. Alors qu’un discours d’Hollande serait absolument impubliable. Est-ce réellement un problème de médiocrité intellectuelle ? Est-ce parce que par ici, ils sont rédigés par des communicants, qui ne comprennent rien à rien (je n’ai pas trouvé si Poutine rédige lui-même ses discours) ? Ou alors, je suis peut-être simplement trop imprégné d’idéologie rouge-brune …
Hors sujet mais intéressant : commentaire d’un certain theuric à 20h43 (4e réponse d’un commentaire de ce mm theuric à 16h45): « le commerce concerne l’échange et chez les philosophes des lumières dire d’une femme qu’elle était d’un commerce agréable voulait exprimer le plaisir de l’homme d’échanger avec celle-ci. » Alors là chapeau ! C’est l’explication qui me manquait pour comprendre pourquoi le « lac » du yi jing correspondait avec la « cité marchande » de Boltanski dans son économie des grandeurs ! On n’arrête jamais d’apprendre !
Bonjour,
Le terme « anarchie » semble être comme toute chose dans les Univers, en mouvement. Ainsi, nous pouvons affirmer que ce terme désigne un contre pouvoir de base près à bondir sous de multiple formes lorsque l’environnement créer un terrain propice à son action…
A mon sens la véritable démocratie tendrait à se définir comme une « commune archie » et l’anarchie serait comme un « sentiment immortel » qui s’exprimerait chez plusieurs milliers d’individus d’un peuple, ceux-là ressentant de façon plus sensible la nécessité de remplacer ce qui ne rempli pas son rôle : il y a peu des rois usurpateurs, actuellement les « élites dirigeantes » formatés comme esclaves au goûts de lux-ure, pensant être des sommités intellectuelles détenant des secrets que le bas peuple ne peut comprendre…Alors qu’ils ne comprennent à peine qu’ils (« les élites ») sont tous esclaves du même système pernicieux qui les laissent mortels et esclaves de leurs passions, dépendant du seul Dieu vautré sur presque toute la surface de cette terre : Le Dieu argent et son fidèle chien chien, potdvin.
Ceux-là sont bien plus esclave qu’ils ne le soupçonne.
Ainsi donc, l’anarchie, serait ce quelque chose permettant de retrouver l’équilibre dés lors que cet équilibre est menacé, comme un automatisme auto-équilibrant de nos sociétés.
Comme le laisse entendre Bertrand « le droit et le devoir de contester cette autorité chaque fois que nécessaire », l’anarchie serait alors gardienne intemporelle de la direction qu’un peuple à choisi, même de façon « non consciente ». J’entends par là, qu’une direction choisie peut-être déviée et récupérée par certaines forces (d’une certaine intelligence pas forcément « terrestre ») sur des dizaines de centaines d’années, voire bien plus, afin de passer inaperçu…et que ce qui définie la direction d’un peuple n’est pas sa conscience (conscience collective tout à fait programmable…) mais plutôt la somme de ce que Jung nomme le subconscient. En d’autre terme la somme des « Soi Supérieurs », présent en chaque peuple, sur chaque planète habitée (pouvant d’ailleurs être colonisée par des êtres sachant passer inaperçus s’ils le souhaitent…ce qui répond de plus au paradoxe de Fermi).
Il semblerait donc sage selon cette perspective, de tenir compte dans les articles de cette constitution écrite par et pour les citoyens des réalités maintenant appréhendées par la majorité des personnes constituant les peuples dit « évolués », surtout quand l’air du temps distille cette suave odeur d’unité de l’Eau-delà des frontières de cette planète.
Les sages d’Indes disent que les différentes cultures sont commes des wagons derrières la locomotive. La grande spiritualité de l’Inde définie ce pays comme la locomotive et le manque de spiritualité fait de la France le dernier wagon…Or, avez-vous remarqué quelle est la fonction des derniers wagons actuellement ?
C’est une locomotive permettant de partir dans l’autre sens !
Et où a t’on lu « les derniers seront les premiers » ?
« de l’Eau-delà »…
Bonjour,
pour moi l’ anarchie est le plus haut degré de la morale individuelle et collective.
Je vous propose un lien sur un participant (anarchiste) à la guerre d’ Espagne. En suivant ce lien vous trouverez sur le site des insomniaques un livre en téléchargement très beau : les fils de la nuit d’ Antoine Gimenez :
http://gimenologues.org/spip.php?article139gimenez/
http://www.insomniaqueediteur.org/publications/les-fils-de-la-nuit
il s’ agir d’ un moment vécu pas de théorie
Très beau
Au hasard de mes lectures :
» La Constitution [roumaine] des 1er-13 juillet 1866, inspirée de la Constitution belge de 1831 – considérée à l’époque la plus avancée d’Europe – a consacré elle aussi l’institution du Sénat. Il est à noter que les membres du Sénat étaient élus pour huit ans, la moitié de ceux-ci étant renouvelée tous les quatre ans, par tirage au sort, tandis que du Sénat faisaient partie deux sénateurs pour chaque département, mais également des membres de droit parmi lesquels l’héritier du trône, des métropolites et des évêques diocésains. Les Universités de Bucarest et de Iassy avaient chacune le droit d’envoyer un membre au Sénat, celui-ci étant élu parmi les professeurs de leur université respective. »
http://www.parlements.org/publications/congres_CIHAE_2006_Victor_Duculescu.pdf
Plus anecdotique en Belgique.
« Le rapport parlementaire de mai 1920 sur les réformes effectuées, qui faisait d’ailleurs référence à l’expérience française, affirmait les avantages de commissions nommées par l’assemblée, c’est-à-dire les groupes, plutôt que tirées au sort :
« Évidemment on ne pourrait s’en remettre au sort du soin de nous y amener des compétences. C’est aux divers groupes qu’il faudra s’adresser pour la désignation de Membres plus spécialement indiqués à raison de leurs
aptitudes, de leur profession, etc. pour s’occuper des questions ressortissant
à tel ou tel Département. « »
http://www.parlements.org/publications/congres_CIHAE_2006_Frederik_Verleden_&_Emmanuel_Gerard.pdf
1491
Je m’éloigne d’Alain, mais bon.… Le livre 1491 parle des peuples et civilisations dans les 3 amériques avant l’arrivée de christophe colomb. Des pages 374 à 382, il y a une présentation de l’esprit démocratique de la » Grande Loi qui lie », la constitution amérindienne de 5 nations. ( je ne dis pas Iroquoise pour le moment car un autre nom me sera suggéré par un spécialiste, bientôt)
Grande Loi qui lie : Gayanashagowa :
Voici la Constitution iroquoienne, mais en anglais. Je cherche s’il y en a une en français.
http://www.indigenouspeople.net/iroqcon.htm
(où il n’est pas question d’ALAIN)
httpv://www.youtube.com/watch?v=xxbjx6K4xNw
Ecoutez bien les deux toutes premières minutes !
C’est là où l’on voit la difficulté du dialogue : cette analyse de JM Jancovici je l’ai intégré il y a déjà longtemps et par conséquent d’une manière ou d’une autre ma pensée actuelle est ce qu’elle est aujourd’hui un peu grâce à JM ; et il en va de même pour une infinité d’autres éléments tenant à mes rencontres , ma vie etc
Effab semble découvrir cette vidéo et par conséquent cet éléments et des milliers d’autres qui ont formés sa pensée actuelle font que sa pensée n’est pas la mienne , que nous sommes différents et que le sens des mots que nous employons n’est pas le même . Par exemple le commentaire ci dessous de Patrick | 29 octobre 2014 at 04:45 me montre qu’il ne pense pas comme moi : je ne partage pas sa définition de la démocratie qui est beaucoup trop restreinte .
A partir de là j’en conclus que ce qui est central ce n’est pas ce que l’un ou l’autre d’entre nous a en tête mais ce qui nous permet d’échanger , de débattre . Et je réaffirme qu’il faut se méfier des certitudes et de vouloir réduire les choses à une chose ou l’autre , une idée , un projet .….
EFFAB n’a vu que les 5 premières minutes de ladite vidéo, ce qui ne veut rien dire non plus, comme entre toi et moi il y a peut-être des années-lumières qui nous séparent.
J’en suis à 3 minutes, je dois partir pour de l’exercice physique(!!!), et je reviens le terniner. ( le vidéo)
Bien sûr, cette question d,énergie est une conséquence de ne pas avoir écrit notre constitution, … mais voir aussi : Transition Culture
http://www.transitionnetwork.org/blogs/rob-hopkins
À la minute 38, il parle de l’endettement et le relie à l’énergie mais pas à la banque privée qui charge de l’intérêt. Je suis mêlé!!!
À i:15, le projet sexy est celui d’écrire la constitution ensemble !
Démocratie :
Régime politique ou la constitution ne peut être modifiée que par référendum, lequel peut-être initié par pétition, aisément et sur tout sujet.
ouais…
Démocratie.
Situation où le peuple, et chaque portion du peuple, est plus fort que le pouvoir.
J’imagine volontiers que la justice est l’organe de contrôle des pouvoirs. J’aurais tendance a croire qu’une constitution ecrite par des gens pour lesquels le pouvoir n’est pas un objectif devrait se concentrer sur la justice.
Outre la question « c’est quoi la démocratie », on peut s’en poser d’autres.
Sur un autre fil, quelqu’un a demandé c’est quoi le peuple.
Sur un autre il a été dit que personne ne devarit en être exclu (pas même les riches)
Il serait peut être ntéressant de se demander c’est quoi un citoyen.
Et comment on accède au statut de citoyen, qui en dispose.
Pourquoi veut on la démocratie ?
Cahier des charges de la démocratie ?
Ensemble législatif/constitutionnel minimal garantissant la démocratie ?
Pourquoi des antidémocrates parmi les modestes ?
Quel est le champ de la politique (non politicienne) ?
Existe-t-il des valeurs universelles ou bien les valeurs sont elles décidées, donc du champ de la politique, donc plastiques et modulables ?
Place des valeurs dans une constitution ?
Un principe est il creux tant que non inscrit dans la loi ?
La démocratie impose-t-elle sa morale au dissident ?
La démocratie est elle juste si une partie du peuple souffre de la décision collective ?
Existe-t-il des sujets de délibération/codécision à exclure du champ politique ?
Sait on séparer ce qui est d’opinion de ce qui est vrai en absolu ?
J’en passe 😉
Les questions d’Ana sont très bonnes et montrent le travail et les discussions qu’il y a à faire. J’ajouterais une question : quelle est la source spirituelle de notre démission à écrire nous-mêmes notre constitution ? ( pour mieux corriger le tir)
Je veux bien donner toute cette dimension « solennelle » à cette future Constitution, moi et d’autres j’entends bien, car c’est bien là un domaine qui m’inspire et m’échappe à la fois ^^
Pour corroborer les propos d’Alain la constitution la plus démocratique que je connaisse est une monarchie heriditaire, le Liechtenstein, fédération de communes avec droit de sécession unilatéral, procédure référendaire simple ou même le monarque est sur un siège éjectable.
Quand j’étais jeune et que je collectionnais les timbres postes, le Liechtenstein me faisait effectivement rêver, tel un parfum d’exotisme en plein coeur de l’Europe (nordique)… tant de pays, de régions, de contrées encore inexploré pour la plupart d’entre nous et, parfois, par l’ombre d’un documentaire ou quelques rares clichés plus ou moins réels ou plus ou moins convenus… y‑a-t-il des centres commerciaux au Lichtenstein ?…
À propos :
J’ai trois commentaires dans le Devoir de Montréal d’aujourd’hui, que j’ai mis dans la section à propos.
Je viens aussi de mettre un article sur la plus ancienne Constitution en Amérique du Nord.
http://www.famillesdumonde.org/articles/la-grande-loi-de-la-paix-kaianerahsere-ko-wa
« La vérité ne peut se mettre aux voix »
Alors le prémisse philosophique indissociable de la lotocrassie est qu’il n’y a pas de « vérité » (platonicienne ou chrétienne ou sociale), relativisme absolu des valeurs, ce qui fait du bobo lotocrasse le parfait adepte de la société civile omnipotente, sa neutralité axiologique lobbyiste, pédérastes pour les ergastules d’utérus, bétonneurs immigrationnistes, lesbiennes pma … et votation pour savoir si un plug-anal vert gonflable est de l’art .…
Yéti,
Ce qui nécessite d’être mis aux voix n’est pas décidable par la logique. (?)
Le débat n’a pas pour but de découvrir la vérité, pour cela d’autres outils existent, mais de faire se confronter les opinions, voire les passions. (?)
La politique traite ce qui dépend de l’opinion plus ou au moins autant que de la raison (?)
Les décisions qui pourraient être prises par un robot booléen ne sont pas du domaine de la politique. (?)
Sans compter que cette horreur est encore payée avec l’argent du contribuable, du pur bobo gauchiste ex-mao de merde à la mai 68tard qui veut « choquer le bourgeois ».
erreur de tir ?
L’éthique serait à décrypter dans le code génétique humain … L’éthique est instinctive où évolutive et génère la tradition (l’instinct social). « L’entraide grégaire a fait la réussite de ma race », « je n’aime pas la différence », « j’ai l’instinct du territoire ». L’exemple le plus classique est le tabou de l’inceste, qui, quand il existe, est indiscernable par la logique en fait (surtout avec la pilule … quelle logique mettre à un dégoût si ce n’est l’instinct et même pas des tabous enseignés ?). D’où le déconstructivisme qui peut s’appliquer à toute éthique, religieuse puis patriotique (Nation, entraide abstraite du surmoi) et finalement familiale. De l’amazonien sans état ni police mais entièrement programmé par ses tabous, au monde de Stirner de « tous contre tous » puis au trans-humain (éthiquement programmé génétiquement !) de Fukuyama. C’est les 2 voies de la philosophie : « Devient ce que tu es » où « Veux ce que tu deviens »
L’éthique « moderne libérale » est l’affrontement indépassable de logiques qui se valent, puisque n’en appelant pas à la tradition (la Vérité où la religion etc …) comme arbitre ; l’avortement par ex. Elle multiplie la diarrhée réglementaire pour trancher les conflits d’intérêts des lobbies qui se multiplient. C’est la lotocrassie, la Vérité ne se met pas aux voix (ni la Science !):
Le libéral : « je mets l’éthique aux voix des décérébrés »
Le réactionnaire : « je t’impose l’éthique de mes pères pour ton bien »
Le capitalisme : « Ma nouvelle éthique va te séduire »
Le conservateur : « Cette éthique a fait ses preuves »
Le bobo : « J’arrête ma liberté là où commence celle des autres »
L’hoplite, le khmer rouge, le amish : « L’Être est le fondement de l’éthique, la Vérité a imposé non démocratiquement, par instinct, évolution, logique élitiste où révélation (ce qui est pareil) que ça doit être comme ça pour la solidarité de la Cité horde, sa Survie, sa Sur-Humanité … et j’emmerde le petit lobby de bobo le pédéraste en lui imposant cette communauté des mœurs , et au fouet s’il le faut. »
« Le robot Bakounine m’a dit que nous les chiens étions bestiales, que nous ne serions jamais humains (Bakounine croit à la légende de l’Homme). Il nous reproche de défendre notre village, notre meute, et même d’empêcher les loups nomades d’attraper le dernier par la queue. Il dit que le loup est plus humain, moins ‘patriotique’ (j’ai demandé au vieux Tige, mais il ne sait pas ce que ça veut dire) car le loup ne s’attache qu’à sa horde et pas à un village. Un progrès donc. Bakounine dit que le requin est encore moins bestial, sans meute, sans village, il est seul, partout chez lui. Le robot Bakounine appelle ça être civilisé. Le vieux Tige m’a dit qu’en 10000 ans il avait rouillé et disjoncté un peu. »
‘Demain les chiens’ Le Chien Simak
Peut on échapper à l’éthique génétique ?
Non sauf à être Huxley où Fukuyama, et ça va venir …
Mais l’humain a un sur-moi, qui repose sur l’Idée, qui sert de « transfert ».
Par exemple le racisme est une entraide instinctive du moi (infra-politique dit Evola), la nation abstraite tient du sur-moi (Durkheim), politique.
L’intérêt du capitalisme est de casser tout sur-moi, religion, nation, peuples, (Marx, « le froid payement comptant » à la place des relations magiques) pour asseoir sa domination sur le néant idéologique et la division naturelle (égoïsme et altérité du melting-potes).
Le racisme est une entraide instinctive qui ressurgit dans la modernité (Arendt) qui a détruit les religions, les nations, les traditions, (et finalement fera de même avec la famille, manifeste communiste …).
Pour l’élite nazi le racisme juste un moyen de mobilisation (le nazisme étant plutôt une guerre de religion entre 2 peuples élus, d’où l’extermination et pas l’esclavage propre au « vrai » racisme, et un nationalisme classique)
Le bobo confond éthique et politique , et même formalisme politique, démocratie, lotocrassie etc … Ce qui sert le capitalisme en fait, car il qui pousse à l’hôtel attalien droitdelhommiste, neutre et mou.
Je ne suis pas spécialiste, mais j’imagine que les politiques de Sparte et Athènes dans l’antiquité devaient être assez semblables… malgré des constitutions différentes. Et Sparte peut être même plus égalitaire avec son communisme des esclaves et son fascisme militaire… Pourquoi ? Par leurs éthiques identiques (même Dieux, même morales etc…) que SERVAIENT leurs politiques (et pas l’inverse), et leurs formalisme politique (démocratie/militaro-communisme) juste des moyens.
La politique se définit par ennemi/ami/vision éthique (Schmitt) pas par un formalisme constitutionnel (le confucianisme a fait l’Empereur chinois pas envahissant … pas la non-lotocrassie chinoise …)
La structure (la politique) est conséquence de la superstructure (vision du monde, économie, contacts, Histoire etc … ).
Le Nomos de l’amazonien est stable , car sa forêt l’est, sa tribu endogamique sans contact (superstructure), et sa pensée ne changeant donc pas, sa politique et sa société non plus (structure).
La démocratie directe est la polis primitive, la féodalité vient avec la militarisation des grandes invasions par nécessité militaire de l’armée permanente, (prêtre, paysan, chevalier), la démocratie bourgeoise avec le monde marchand, le GlobalState avec la technologie et les nouvelles grandes invasions organisées. L’éthique évoluant par les nécessité de domination de la future classe dirigeante, qui avant de dominer, développe une contre-ancienne éthique.
L’agora antique discute politique, pas éthique. Tous veulent la puissance de la Cité, l’honneur, le respect des Dieux, le prestige de la guerre, etc …
Mettez des bobos sur l’Agora spartiate et la gentille démocratie athénienne rase Sparte le lendemain … Alors que même Alexandre le Grand n’a pas osé …
Une révolution se fait par le « matérialisme historique » (superstructure évoluant) et par l’Idée (idéologie nouvelle) qui imprègne la société par le bas pour former une contre-élite (avant garde). La pensée et la subversion dominantes (le shiteux par ex) étant celles de la classe dominante qui poursuit son ingénierie sociale. Sans Idée, pas de révolution, le Capitalisme n’a pas d’Idée concurrente, c’est sa force. Les poubelles de l’Histoire servent aux anti-modernes, de Marx à Maurras … dans un combat d’arrière garde. Mais par définition le libéralisme n’a pas besoin d’Idée, car il a Caddie, l’Avoir.
Seulement la science est l’essence de l’Être (Heidegger), elle détrônera l’Avoir du Seigneur Capitaliste pour y mettre la Puissance (le sur-homme), le trans-humanisme l’a fort bien vu. La question est de savoir si le sur-homme sera purifié avant (Nietzsche), quand il dominera les 15 milliards de pucerons.
Je ne crois pas, le sur-homme sera l’Unique de Stirner, un Seigneur Capitaliste immortel grâce au Pharmakon génétique, maître de La Machine et de son spectacle, grâce à bobo le gôôôchiste droitdelhommiste, son idiot utile.
C’est pour ça que le front passe par Poutine le honni (et encore c’est pas sûr …)
« Si j’attaque … Sparte sera rasée »
dit Alexandre.
« Si »
répond le Roi de Sparte
« Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur »
Kevin Warwick cybernéticien .
Ô grand manitou, vous savez donc tout sur tout ? (J’ai presque eut peur qu’on parlait de moi)… Ça c’est pour vous : https://m.youtube.com/?hl=fr&gl=FR#/watch?v=ObJTChxhhvY, ça c’est parce parce qu’en temps que neurogaucher (ingrat) vous comprendrez jamais : https://m.youtube.com/?hl=fr&gl=FR#/watch?v=o6z50wwYfME et ça c’est pour vous dire que personne n’est à l’abris (il est meme malsain de penser le contraire): https://m.youtube.com/?hl=fr&gl=FR#/watch?v=B0–UuMtR‑o
Moi je vois dans le probleme des « clubs » l’importance du mirroir, donc le lac, donc ce que l’autre nous renvoie… et du cp le probleme de ces anglais theoriciens de l’economie, qui se reunissaient en clubs, croyant « etre » alors qu’il n’etaient qu’entre eux, imposant leur vision… ce « mirroir » « collectif » etant bien evidement le role du chaman ou du barde… d’un point de vu anthropologique ça me parle, apres la sociologie n’est que l’imposition d’un groupe sur tous les autres… (point de vu tres restreint qui est le mien je vous l’accorde, mais je pense personellement que d’avoir imposer une langue et une culture unique a l’ensemble des differents peuples que formait la France fut une diminution de la « richesse culturelle »)
Ps : quand je dis croyant « etre » j’y vois bien sur la fonction de par-exitation du moi-peau, eternel probleme des gnostiques… pour l’art, j’y vois la recherche/projection de l’anima/animus, la conformité aux symboles pré-existants n’étant que le gage d’etre vendu/intéressant… apres, j’avoue que les nihilistes me répugnent…
yeti, jacques ?
Vous faites un concours abscons???
Promis j’arrete… juste je n’aime pas la violence.
« Yéti »,
À propos de cet incroyable « plug anal » — qu’on essaie de nous imposer comme si c’était « de l’art » —
je vous recommande ce billet d’Olivier (dont je partage complètement l’écœurement et la révolte) :
(Attention, TOUT ce que fait McCarthy, ce prétendu « artiste », est épouvantablement dégueulasse)
[Néolibéraux vs. Common Decency] “L’affaire” du Godemiché place Vendôme (+ Expo rien que pour vous)
http://www.les-crises.fr/godemiche-vendome/
Beuark
La position des intellectuels parisiens (tous à défendre mordicus cet « artiste » contre les forces de la réaction) est juste extravagante, incroyable… Quels sont les critères objectifs pour parler d’ « élites » ?
Étienne.
Cela dit cette histoire – comme beucoup d’autres – ressemble fort à une diversion, pour que l’on utilise notre temps de cerveau disponible à parler et à penser à ça – alors que ça n’a strictement aucun intérêt – plutôt qu’à autre chose de plus intelligent et plus dangereux pour le système.
Je n’ai même pas envie de m’informer, de réfléchir, ou d’avoir une opinion sur ça. On est pas obligé de réagir à toutes polémiques pourries que nous balance le système sur la télé (et l’internet).
Pierre.
Je ne savais même pas ce qu’était un plug anal ni ne savait que cela existât !… les voies du Net sont effectivement impénétrables… euhhh, je voulais dire, « inépuisables » ^^
Ce que j’ y vois c’ est peut-être d’ imposer une insulte :
« Peuples européens et notamment français, je vous la mets profond dans le cul ». Ça autorise une autre liberté d’ expression sa dégradation immédiate.
Reste que Mac Carthy c’ est fait connaître comme dictateur de SA liberté d’ expression dans un espace public et comme pornographe insultant Paris.
Et sur wikipedia :
Durant l’installation de la sculpture, les passants sont d’abord surpris, avant que l’artiste soit agressé et frappé au visage par un inconnu qui prend la fuite2. Dans la nuit du 17 au 18 octobre, l’installation est vandalisée et dégonflée : l’artiste, devant les réactions négatives, renonce à la regonfler et affirme qu’il ne souhaite pas être « mêlé à ce type de confrontation et à la violence physique, ou même continuer à faire prendre des risques à cette œuvre. »
Il se soucie de la valeur marchande de son œuvre
ce que je veux dire c’ est : a t il interrogé les gens sur cette « invasion » de leur espace ?
oui, je trouve surtout important de demander : ce McX, a‑t-il eu le rêve de changer le monde ? A‑t-il eu le courage d’aller jusqu’au bout ? A‑t-il eu l’intention de DONNER quelque chose ? A‑t-il mis de l’esprit, de l’imagination, du inoui, de la sensibilité pour arriver à une création superbe qui puisse émettre de la liberté, de la beauté, du courage, de la générosité ou du rire ? Absolument pas. Puisque ce n’est absolument pas le cas, c’est du vandalisme avec des idées vulgaires et sans aucune importance.
C’est fausser les idées superbes qu’il ya eu parmi les surréalistes qui trouvaient nécessaire d’épater le bourgeois- McX s’en couvre sans jamais découvrir quelque chose et vend ses maladies pour du « épater le bourgeois ».
C’est très intéressant pour moi d’écouter des « intellos » comme BHL etc. quand ils vendent leurs maladies pour du « èpater le bourgeois ». Il n’ ya aucune austuce dedans, aucune liberté, aucun goût ni délicatesse, aucune audace, aucun humour non plus ni esprit.
A New York un milliardaire s’est une fois payé la Carnegie Hall plus son orchstre pour que sa femme, qui rêvait d’être chanteuse , puisse y exercer son art. Le concert a été une humiliation totale pour cette chanteuse. Les gens ont éclaté de rire.
ça y est les « bouchons anals » c’est liberal maintenant, franchement cette habitude de mettre l’etiquette « liberal » sur tout ce qu’on aime pas (y compris cette oeuvre de merde) c’est vraiment … j’ais pas de mots … c’est ultra libéral tien .… et PAN sur le gauchiste !
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/sites/blogs/files/assets/image/2012/08/pulpliberalisme08.jpg
Sans compter que cette horreur est encore payée avec l’argent du contribuable, du pur bobo gauchiste ex-mao de merde à la mai 68tard qui veut « choquer le bourgeois ».
« choquer le bourgeois » et l’amener là où tout se vend, où tout se vaut, norme commune et liberté totale : le Meilleur des Monde ! ^^
« Führer lotocrasse »,
Il faut remercier McCarthy, comme Engels remercia Balzac, ce royaliste, de décrire la décadence de ses chers aristo.
Ces grandes œuvres, comme tout art « réaliste », décrivent la « structure organique » (Aristote) du monde de bobo le shiteux, et ne préjuge en rien des opinions « politiques » de l’artiste.
Le devoir de ce prébendier de la caste est de représenter le monde « anthropomorphisé » DANS le reflet de son imagination (au contraire par ex de la théorie des cordes, désanthropomorphisée pour le moins, d’ailleurs E=mc2 est une formule d’Henri Poincaré, mauvais en marketing … lui). L’art est une « perception reproduite » (un double reflet). McCarthy a totalement bien perçu le monde de bobo le shiteux de gôôôche, rien à redire sur la représentativité subjective …
Son art est la conscience dans lui-même de la benêtité, et deviendra mythique, dans l’orthodoxie stoïcienne et stinérienne.
Origine du mythe :
Le Pan moderne, le Seigneur Capitaliste, a acheté son petit benêt esclave dans une ergastule d’utérus (par INTERbeNET), et le force à sodomiser une chèvre, la nymphe Almathée qui est la mère du Seigneur.
Bobos, le roi des titans cyborgs, les Seigneurs Capitalistes Primordiaux, a utilisé une chèvre OGM comme utérus pour donner naissance à son fils clone, Pan, en utilisant une cellule de son étron … (la mythologie des Seigneurs Capitalistes est extraordinaire, lire Gregor Jünger)
Humour : http://youtu.be/UfhOBevrN2U
Bien lire le premier commentaire et sa reponse : « Does that mean the 11 dimension is God in the Christian faith ? » => « kinda but not, in kabbalah(hidden Judaism/Christianity) its known as Ein Sof or no limits which is undivided unity but it cant be grasped so it limited itself in the ten sephirot or dimensions kind of like an artist who shows his inner working though a picture you cant know the mind of the artist but you can possibly understand the intent »
httpv://www.youtube.com/watch?v=AOdL9nc-0uI
HOLLANDE, fils de pute, dans quelle langue il va falloir te le dire, CONNARD ?!… Ah ! tu ne fais qu’exécuter les ordres ? que je te dise, triple ABRUTI : chacun est responsable de ses actes, en conscience comme devant Dieu (pour ceux qui y croient) !
Propos brut de brut d’EFFAB
C’est une conséquence !
Je sais bien, l’ami, mais cela soulage parfois, tout en sachant très bien qu’il y a pire encore… mais le pire commence souvent par des petits riens, ces dénis d’inconscience_que favorisent justement toutes sortes de mauvaises causes.
Saint-Claude est un lieu lié à mon enfance, c’est certainement là très bon signe ^^ mais Grasse ici, en ce qui me concerne et non Jarre
(hors-sujet : drôles de salades et autres rebondissements dans la dissidence)
https://www.dailymotion.com/video/x286hfe_farida-belghoul-demande-un-debat-avec-alain-soral-meta-tv_news
à partir de 28’00 en ce qui concerne la blogosphère d’ALADIN !
Les 10, 12 dernières minutes sont également très intéressantes… je vous les recommande, à vous précisément ETIENNE, moi qui étais si enthousiame quant à cet contre-empereur ! Evidemment, tout cela ne veut rien dire, nous qui savons qu’il y a tant d’enjeux à vouloir tout mélanger.
Si quelqu’un peut toucher un mot à ETIENNE de cette vidéo, je crois qu’il est très intéressant pour lui et la Cause en générale qu’il sache ce qui s’y dit, surtout à la fin… peut-être la possibilité ici d’unir des efforts et des volontés, déborder les uns et les autres de nos sphères habituelles pour s’épauler et se renforcer, élargir cette audience… et Farida BELGHOUL est peut-être cette belle carte à ajouter à ce combat de la Démocratie contre l’Empire et des ALADINS et autres PLENNY plus sournois et plus retors que jamais… ETIENNE, n’oubliez pas que nous sommes ici en partie en terre de Machiavel et que vouloir c’est aussi pouvoir_comme il existe une multitude de compétences prêtes à se dévouer à la Cause, l’Anneau de la Communauté (Peter Jackson) n’étant rien en comparaison de ce Joyau Démocratique !
MERLIN
(un autre hors-sujet)
httpv://www.youtube.com/watch?v=f42yCJLpWUU&list=UUR-xBXQ-n9bgmj4iWuSS6pA
THE NOWAYTOGO connaît très très bien son sujet, voilà une personnalité aussi passionnée et crédible que vous l’êtes, ETIENNE, et telle mon idée précédente (et saugrenue) avce Farida BELGHOUL, ce genre de personnes engagées, très professionnelles en leur partie, aussi attachantes que respectueuses, que vous pourriez à l’occasion rencontrer, élargir davantage la réflexion et trouver des astuces, des idées, des complémentarités pour agir et faire grandir l’Idée/la Cause…
Les Chemtrails sont une poudrière, idem pour la pédophilie et pédocriminalité dont META TV relaie sans faiblir, ces deux thématiques « incroyables », « tellement grosses » que beaucoup n’y croient toujours pas mais qu’un rien peut faire chavirer dansd l’espace public et aux yeux de tous… ces deux thématiques dont se garde bien de relayer la pseudo-dissidence, et pour cause, puisque rien n’est plus vrai que tout ceci.
La politique, le Politique est bien confronté à toutes sortes de problématiques, causes et conséquences emmêlées, ce qui, forcément, intéresse la Démocratie, car pour s’attaquer à la tête, il faut bien lui trouver quelque talon d’Achille et pénétrer en Troie là où l’ennemi n’y songera pas ou sera bien mal inspiré pour agir au mieux, complètement dépassé par l’imprévu et les événements.
JEREMY CRICKET
Exactement, sujet poudrière facilement et rapidement observable par tous et qui viole une nouvelle fois la constitution.
Une mère de famille s’intéressera plus facilement à la santé de ses enfants en premier qu’à l’imposture historique de notre « démocratie », tout comme les personnes qui cultivent en évitant les produits nocifs, ou encore celles qui travaillent à la préservation de l’environnement ou y sont sensibles de par leurs loisirs ou de n’importe quelle autre manière. Mais je reste sur l’idée de la famille, la plupart des parents ayant envie d’offrir le meilleur à leurs enfants, ce sujet en très peu de temps peut leur permettre de réaliser dans quelle imposture politique ils se trouvent, et les pousser à chercher rapidement des solutions.
Les élites, les couvernements jouent aux petits soldats, tout féru de technologie qu’ils sont, n’ayant aucunement cure de nous en informer vu que tout cela ne nous regarde pas n’étant pas de notre ressort…
http://jpvcoolprod.blogspot.fr/2014/08/voici-ta-reponse-xdup1-sur-les-awacs.html
les « gouvernements », évidemment ^^
Qui manipule qui ou qui cherche (trop) la p’tite bête ?…
https://youtu.be/bfTj2OFxryM&list=UUAFuYHYtVm8_hLNg5LlK9Hw
… ou de la dissidence politicienne ^^
Une autre vidéo de Dissidence d’Etat…
httpv://www.youtube.com/watch?v=uwpauRUmULM&list=UUAFuYHYtVm8_hLNg5LlK9Hw
(voir aussi précisément à 5’50)
… ceci me semble bien ironique pour quelque parlant de dissidence alors que certains en font commerce quand d’autre(s) ne compte ni leur temps ni ce désintérêt !
httpv://www.youtube.com/watch?v=43FuEy1doXQ&index=30&list=UUAFuYHYtVm8_hLNg5LlK9Hw
Farida Belghoul jihadiste de la loi naturelle.
la loi est un objet essentiellement culturel. Ce qui, hors création de la nature par dieu (en tant que culture divine), exclut toute possibilité de ‘loi naturelle’.
La ‘loi naturelle’ est un fantasme théocratique à l’état brut.
Un théocrate est un voleur de subjectivité, qui non content de nous spolier de la possibilité de choix de société droite gauche, a en plus le privilège de nous priver de la liberté de positionnement interne externe.
*la loi est un objet essentiellement culturel. Ce qui, hors création de la nature par dieu (en tant que culture divine), exclut toute possibilité de ‘loi naturelle’ puisqu’en l’occurrence il s’agirait précisément de loi divine.
La loi naturelle ça n’existe pas !
Je plussoie :
Un principe, c’est une opinion.
Le déclarer universel, c’est imposer cette opinion, et l’extraire du débat.
Le relativisme des valeurs est un « tout » social cohérent.
Il s’applique aussi à l’art, « moderne » signifiant « l’art n’est pas une sublimation esthétique du rapport au monde », pas lié à une transcendance, mais une immanence, de préférence pornographique et scatologique chez bobo, car à son image de merde.
C’est exactement du même ordre que la consommation qui doit perdre toute valeur morale où référent transcendantal. L’art est expression de « l’architecture social » et participe à l’interaction structure/superstructure (s’habituer à la pédophilie par ex). L’art appelle les mythes (le cinéma est l’art capitaliste par excellence, pas d’imaginaire sur la pellicule, tout est dit et codé, « Intouchables » le parfait ex de propagande par un mythe)
Un totem de primitif n’a aucune signifiant pour un benêt, car il ne connait pas l’imaginaire (la superstructure) du primitif et son ordre social (la structure). Une icône n’en a plus non plus, Héphaïstos sur un âne emmené par Kronos encore moins.
L’avantage capitaliste de l’art bobo de gôôôche est d’être totalement primaire (pas primitif), déshumanisé, et même sans aucune technicité d’artisan (en plus d’être un marché). C’est l’expression du sable nietzschéen des sous-hommes, « je le veau bien ». Un énorme étron, un gamin sodomisant une chèvre avec son père à coté, une femme baisée par un nain tenant un bébé qui suce sa tête en forme de grosse bite est l’image immanente, non magnifiée, du monde capitaliste de bobo de gôôôche, et les SDF doivent admirer. Alors le gramscien dit (avec le amish et le khmer rouge):
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon Browning »
D’ailleurs beaucoup de benêts ne connaissaient pas le « plug anal », ils le connaissent maintenant, et son utilisation. Ils sont plus modernes dorénavant, ouverts et tolérants, droitdelhommistes.
« Drogue au volant, excès de vitesse, insulte à agents (de l’État, qui est visé), 200km/h sur le périph à contre sens, trafic de drogues, vol de la sécu, tel est le héros pseudo-subversif de gôôôche de bobo le shiteux, ce zéro sur compte de dealer.
Clichés consuméristes en veux tu en voilà, salle de bains de Seigneur, Maserati, Art et Décoration à tous les plans, jet privé avec champagne à volonté, yacht, aucune critique sociale tolérée, que de la diarrhée bien pensante consumériste qui flatte l’immigré garde-chiourme capitaliste et son bobo rassuré.
Vous n’ avez pas encore reconnu ?
Un peu de bumga bunga à la Berlu avec les masseuses putes asiatiques…
Grand film pour des sexes poussant des caddies en écoutant du rap, espérant la Maserati capitaliste et les putes de la Caste … démago pour lécheurs de culs du système et encenseur des abrutis dealers, forcément à grand succès au Benêtland …
Collusion classique, déjà dénoncée par Marx, entre le Capitalisme et le Lumpenprolétariat (le nègre du riche … même pas en filigrane …), le riche et l’immigré contre le souchien présenté comme un débile aux entretiens d’ embauche … ou un trouillard. Normal seul le souchien communiste ou nationaliste peut gêner le Seigneur Capitaliste, l’ immigré est son bon rappeur dealer consommateur décérébré.
La réalité crue en bobovision panégyrique. »
Revue Cinéma et Empire
Encore un peu de décodage de propagande pour bobo de gôôôche :
« Le film de propagande ‘Case Départ’ montre le juif et le noir, frères et victimes des blancs catholiques, sauf que les juifs étaient les grands armateurs négriers (Aaron Lopez la moitié du trafic négrier de New Port) … comme des grands usuriers aussi. D’ailleurs le Code Noir du catholique Colbert réglementera les abus et renationalisera ce commerce très juteux … Dès 538 le boboïsme chrétien y trouvait à redire à l’esclavage, et l’Eglise avait interdit l’usure aux chrétiens (L’Islam aussi d’ailleurs). Les vendeurs d’esclaves juifs suivaient déjà les armées romaines …
Lévitique :
44 Comme pour vos esclaves, hommes et femmes dont vous pourriez avoir : vous pouvez acheter des esclaves, hommes et femmes parmi les nations qui sont autour de vous …
46 Vous pouvez les léguer à vos enfants après vous, d’hériter comme une possession pour toujours, vous pouvez faire des esclaves, mais sur vos frères, les enfants d’Israël, vous ne dominerez pas. »
Cinéma et Empire
@ Ana
rien que votre première question peut nous occuper assez longtemps.
« Il serait peut être intéressant de se demander c’est quoi un citoyen.
Et comment on accède au statut de citoyen, qui en dispose. »
A mon avis, c’est une bonne question. A cela, mon opinion n’a rien de neuf. Je pense que n’importe quelle personne posant ses baguages sur le sol Français (car c’est déjà une structure existante) et étant de fait soumis à ses lois doit être considérée comme citoyen.
2 bémols, peut être en voyez vous d’autres.
A/ l’age de raison, pure convention, mais on peut le fixer comme il est actuellement a 18 ans.
B/ comprendre et s’exprimer, c’est à dire une maitrise de la langue et une connaissance des institutions.
Le B m’inquiète, qui est le type d’argument dont use l’élite, l’argument de la compétence .…..
Ça fait surtout des réponses à la demiquestion « accès ».
Pour l’autre, « un citoyen c’est quoi », je pense :
Que nous ne sommes pas citoyens, car
est citoyen celui de la cité qui la co-gère.
Le citoyen, dans d’autres civilisations, donc, car dans la notre il n’existe pas, c’est celui qui, avec ses concitoyens et pas seulement avec un petit « club », participe aux assemblées délibératives décisionnaires, pour traiter les questions qui le concernent lui, qui concernent ses concitoyens, qui concernent la cité, la vie et son écrin, qui concernent le futur et la stratégie du futur autant que l’immédiateté, c’est aussi celui qui participe à l’écriture des règles auxquelles il adhère et qu’il respecte.
« Le B m’inquiète, qui est le type d’argument dont use l’élite, l’argument de la compétence …… »
Ne soyez pas inquiète Ana, savoir lire pour comprendre une loi , un procès verbal, une profession de foi et pouvoir la résumer à l’oral. Rien de bien sorcier. Car si une personne est citoyenne, elle doit être en mesure de statuer sur un projet de loi, sans en passer une tierce personne. Donc parler Fr, lire le Fr.
Connaitre comment fonctionne les institutions, ce n’est non plus pas un filtre, mais si on a un pouvoir, il est difficile de ne pas savoir comment il fonctionne. Mais ça se résume à 6h de d’éducations civiques niveau 6em.
Vus voyez, il n’y a rien ici d’élitiste ou de compétence . C’est un apprentissage « gentil » et utile pour tous.
« Pour l’autre, « un citoyen c’est quoi » »
Je suis d’accord avec vous
Et s’il loupe l’exam ?
M’enfin Ana
Pour chaque choses intéressantes il ya un minimum d’apprentissage. On ne demande pas un master, mais de savoir lire et parler, cad d’avoir le même protocole de communication pour pouvoir échanger.
Si une personne ne sait ni lire, ni parler la langue et ne connaît pas le minimum de la législation du vivre ensemble , elle ne sera pas citoyen. Càd qu’elle n’aura pas la chance de décider à part égale de ce qui est bien pour elle et pour tous par le truchement des lois. Elles s’appliqueront à elle, qu’elle les trouve bonne o pas.
Vous trouvez ça cruel ?
Donc si je te lis, celui qui loupe l’exam ne participe pas ?
Passons sur qui fait passer l’examen …
M’enfin Protagoras, le droit d’être citoyen n’est pas de même nature que celui d’exercer art ou métier.
S’il ne m’est pas possible, inculte, de monter sur scène chanter la traviata, dire à mes concitoyens ma vision des choses est un droit, pas une compétence.
Pour avoir une opinion à défendre, il suffit d’être.
Et être confère ce droit à qui est.
Peut être que maintes activités méritent contrôle de compétence.
(Principe qui cependant devrait être réexaminé tant de nos jours on en abuse)
Mais il est des droits qui sont innés et ne souffrent aucun contrôle, tel par exemple le droit de respirer.
Et il en est d’autres qui s’ils ne sont pas comme le précédant de nature biologique devraient cependant être considérés comme droits naturels, tels celui dont il est question ici :
le droit d’entrer dans un lieu où l’on délibère,
le droit de se joindre à la troupe de ceux qui délibèrent,
et là, si bien qu’illétré on a quelquechose à dire,
le droit de le dire haut et fort,
quand bien même ce serait avec maladresse.
( Ce qui ne réduit pas le devoir pour la société d’offrir l’éducation )
Et il est du devoir ! de ceux qui sont adroits d’écouter celui qui ne l’est pas, avec patience, voire de l’aider à préciser sa pensée afin qu’elle devienne claire à tous.
Cela s’appelle bienveillance et modestie.
Oui, ça ralentit.
Mais c’est le prix à payer pour ne pas exclure.
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Donc nous ne sommes pas 100% d’accord, et tant mieux 😉
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En marge s’allume un autre foyer
» le même protocole de communication »
est à mon avis une exigence qui peut appauvrir.
On l’a vu en France coloniale.
Et ça perdure.
Si il fallait ne pas tomber d’accord, on aurait put trouver d’autres sujets. Alors que là j’avoue ne pas comprendre où est ce qui vous gène dans cette affaire.
« M’enfin Protagoras, le droit d’être citoyen n’est pas de même nature que celui d’exercer art ou métier. »
Vous dites cette phrase à la personne qui a posté ici le mythe que raconte protagoras à socrate et qui va dans ce sens.
Ana si nous pouvons discuter tt les 2 c’est que l’on utilise les mêmes signes. Si nous n’avions en commun ce langage, il faudrait que vous ou moins passions par un traducteur pour nous comprendre. Alors pour quelqu’un qui s’inquiète de qui va faire passer l’examen, cela fait un peu deux poids, deux mesures.
En effet, pourquoi ne donne ont pas le droit de vote au bb ?
Surement parce que techniquement ils ne peuvent voter. Je rajoute parce qu’ils sont sous tutelle. Et on estime que l’enfant l’est jusqu’à 18 ans. Un citoyen sous tutelle c’est la loose non ? Cela ne vous choque pas
Que dire alors de la personne qui ne comprend pas le Fr, donc qui ne peut juger de ce que d’autre pense sur un sujet sans passer par un autre. Qui ne sait pas parler donc qui ne peut pas exprimer son opinion. Qui n’ a pas les bases institutionnelles, donc incapable de savoir comment et où son vote va s’articuler.
Ne biologisez pas la chose, on parle de citoyen, donc de construction humaine. Mais si c’est pour faire une analogie alors je dirai : Pour bénéficier de ce droit U de respirer, il faut que le corps de l’homme ai fait un poumon. Il lui a fallut faire un travail.
Je redis, cela n’est pas une compétence.
Connaitre 2 langues est différent d’en remplacer une par l’autre. Que les « nouveaux francais » doivent travailler à s’intégrer ne veut pas dire les formater pour qu’ils oublient leurs origines. Pour moi, le revenu universel permettrait du temps libre pour apprendre… qui est expert en économie par exemple ? Toute science a ses symboles, son langage.
« Et il est du devoir ! de ceux qui sont adroits d’écouter celui qui ne l’est pas, avec patience, voire de l’aider à préciser sa pensée afin qu’elle devienne claire à tous.
Cela s’appelle bienveillance et modestie. » (ANA)
D’autant plus qu’il appartient à l’intelligence et au savoir d’émanciper autrui, sinon, en en abusant et en abusant cet autre de le formater méchamment tout en lui cachant l’essentiel, cela peut paraître « intelligent » à certain, moi je trouve cela très « intéressé » plutôt, sans parler de ce rapport de force qu’on instaure et le tour est joué !
Je dois sûrement être très confus dans mes explications.
Je redis que la seule, pour moi, raison pour ne pas être citoyen ( le citoyen n’est sous tutelle de personne ) est de ne pas comprendre la langue qui est d’usage dans la rédaction et l’usage du droit.
Où de ne pas connaître le fonctionnement des institutions sur les quelles on va agir (c’est-à-dire, 6h d’éducation civique lvl 6em).
A cela on me réponds :
Jacques : « Connaitre 2 langues est différent d’en remplacer une par l’autre. »
Qui parle de remplacer ?
« Que les « nouveaux francais » doivent travailler à s’intégrer ne veut pas dire les formater pour qu’ils oublient leurs origines. »
Intégrer n’est pas mon mot et pas mon affaire. Qu’elle est la phrase que j’ai écrite qui vous fait penser que je veut formater voir faire oublier les origines de quelqu’un.
EFFAB : « D’autant plus qu’il appartient à l’intelligence et au savoir d’émanciper autrui… »
Et oui, je pense justement que apprendre à quelqu’un à parler la langue en usage dans la rédaction et l’usage du droit de l’endroit ou il se trouve, l’émancipe. Vous appelez ça formatage…
Ana : « » le même protocole de communication »
est à mon avis une exigence qui peut appauvrir.
On l’a vu en France coloniale. »
Je ne sais pas comment vous arrivez comparer le fait d’apprendre une langue et du colonialisme. Dans un cas on donne, dans l’autre on prend. Lorsque vous apprenez une langue avant d’aller dans un pays, par exemple pour vos vacances, vous vous sentez colonialisé ?
En résumé et pour faire un peu de provoc , si vous pensez que ce que j’ai écris est un effort sur-humain où n’est pas respectueux de la nature humaine, on va avoir du mal à trouver un consensus.;)
Normer appauvrit.
La négation de la culture kanak n’appartient pas au passé : elle est en cours.
On est d’accord. Excusez-moi : quand j’ai ecrit j’avais encore en tete l’epoque ou les langues regionales ont disparus.
@Ana
tt dépend de la norme qui est en question.
Allez dire à un musicien que la norme appauvrit.
Je vous propose donc de continuer cette conversation ; vous en japonais et moi en grec ancien, histoire d’être bien plus riche
@na
« Le B m’inquiète, qui est le type d’argument dont use l’élite, l’argument de la compétence …… »
Si on envisage et qu’on admet la réalité de l’opposition politique interne-externe, formant un tout avec l’opposition droite-gauche et l’opposition haut-bas ; il parait difficile, même si cela peut sembler souhaitable, de supprimer toute extériorité. Le désir doit pouvoir être une stimulation dynamique.
« La négation de la culture kanak n’appartient pas au passé : elle est en cours. »
Je ne vois pas ce que les Kanak viennent faire dans cette histoire
Combien de langue parlez vous Ana ?
ergazou ina eu prateis 😉
Je parlais plus haut du droit d’entrer dans un lieu de délibération relative aux affaires qui me concernent, quelle que soit ma culture.
Je concède que si en ce lieu ne sont présents que des francophones et que si de mon côté je ne parle que le javanais, j’aurai de la peine à me faire entendre. Pour des raisons pratiques. Et non de droit.
Et ce n’est pas de ça qu’il était question : il était question de définir des exigences culturelles donnant droit au statut de citoyen participant. Et c’est contre cela que j’argumente. Pas sur le fait qu’il est plus pratique de parler la même langue.
Quant au fait de savoir lire, qui fut évoqué, tous les ordis de nos jours disposent d’un outil de lecture sonore …
Maintenant pour ce qui est des contrées françaises bien que lointaines, autre sujet, donc, je ne vois pas pourquoi sur place la langue locale ancienne ne serait pas acceptée au moins autant que le gaulois. Notre statut de conquérant peut l’expliquer mais pas le justifier.
Et à refuser de lui donner cours, à cette langue, nous nous privons, nous, de ce que toute langue véhicule, la linguistique ayant des impacts sur la conscience qu’on ne peut nier. Une civilisation que nous sommes en train de gommer et qui avant notre arrivée fonctionnait selon un paradigme étanche au contractuel, aurait certainement beaucoup à nous apporter si nous ne lui imposions pas nos propres paradigmes, véhiculés entre autres par notre langue.
Je trouve quand même fort de bouillon d’imposer le français au kanak qui veut se mêler de politique locale !
l’exemple de la musique comme contre exemple, j’avoue ne pas suivre, bien que j’adore Bach 😉
On ne voit pas pourquoi, par exemple, une incapacité juridique, résultant d’une sanction pénale, ne devrait pas rejeter à l’extérieur du droit à la citoyenneté …
S’il en est un qui doit pouvoir en débattre, c’est bien celui qui n’a pas respecté les lois. (?)
Je répondais à votre interrogation :Ana Sailland 29 octobre 2014 at 13:26
« Il serait peut être intéressant de se demander c’est quoi un citoyen.
Et comment on accède au statut de citoyen, qui en dispose. »
Par protagoras | 30 octobre 2014 at 16:31
« A mon avis, c’est une bonne question. A cela, mon opinion n’a rien de neuf. Je pense que n’importe quelle personne posant ses baguages sur le sol Français (car c’est déjà une structure existante) et étant de fait soumis à ses lois doit être considérée comme citoyen.
2 bémols, peut être en voyez vous d’autres. »
Pour le bémol A pas de problème pour vous mais pour le B :
c’est-à-dire :
« B/ comprendre et s’exprimer, c’est à dire une maitrise de la langue et une connaissance des institutions. »
Vous noterez qu’il n’y a aucune allusion à la culture
Vous me dites :Ana Sailland | 30 octobre 2014 at 16:52
« Le B m’inquiète, qui est le type d’argument dont use l’élite, l’argument de la compétence …… »
A cela je répond : protagoras | 30 octobre 2014 at 20:36
« Ne soyez pas inquiète Ana, savoir lire pour comprendre une loi , un procès verbal, une profession de foi et pouvoir la résumer à l’oral. Rien de bien sorcier. Car si une personne est citoyenne, elle doit être en mesure de statuer sur un projet de loi, sans en passer une tierce personne. Donc parler Fr, lire le Fr. »
Vous dites enfin :Ana Sailland | 31 octobre 2014 at 20:54
« j’aurai de la peine à me faire entendre. Pour des raisons pratiques »
Mais ce n’est que ça Ana, des raisons pratiques mais bougrement incommodantes et incompatibles avec une citoyenneté pleinement vécu. Sauf a traduire dans tt les langues tt les discours tt les textes de lois tt les contrats de travail, tt le code du travail, civil, pénal … Il n’y à rien de culturel
Vous rajoutez :
« Et ce n’est pas de ça qu’il était question : il était question de définir des exigences culturelles donnant droit au statut de citoyen participant. Et c’est contre cela que j’argumente. Pas sur le fait qu’il est plus pratique de parler la même langue. »
Vous avez donc lu une chose que je n’ai pas écris et vous argumentez sur quelque chose qui n’est pas mon propos.
« Quant au fait de savoir lire, qui fut évoqué, tous les ordis de nos jours disposent d’un outil de lecture sonore … »
Là ça peut devenir drole, vous qui ne voulais pas entendre parler du vote via le web, vous allez chercher la lecture sonore, pour me faire entendre que quelqu’un qui ne serait pas parler ni lire le Fr peut être un citoyen dans un pays ou la langue est le Fr.
« Maintenant pour ce qui est des contrées françaises bien que lointaines, autre sujet, donc, je ne vois pas pourquoi sur place la langue locale ancienne ne serait pas acceptée au moins autant que le gaulois. Notre statut de conquérant peut l’expliquer mais pas le justifier. »
C’est un peu hors sujet.
Je ne connais le cas Kanak, mais ce que je sais, c’est que partout sur le territoire Fr la langue utilisé en droit, pour les lois, pour les contrats examens … tt ce qui porte votre signatures doit être en Fr. Car chacun de ses membres doit pouvoir se déplacer sur le territoire sans risquer de rencontrer un type qui lui fait signer un contrat dans le patois local, même si le patois local est très jolie, riche et enseigné dans les universités. Il peut y avoir 100 patois dans un villages, mais il n’a qu’une langue officielle, on comprend facilement pourquoi.
J’aime bien Bach aussi, mais vous et moi ferions une drole de tête si les musiciens qui l’interprètent utilisaient chacunsdes conventions différentes (le La 440)
C’est mon dernier message sur le sujet, bonne soirée
Ps : si il loupe le test ? il fait comme tt le monde, il recommence jusqu’à ce qu’il l’obtienne
Très juste, une dispute serait stérile et particulièrement sur le sens du mot culture.
je répondais par un exemple sur le principe de l’opposition intérieur-extérieur, sans préjuger sur quel équilibre une future constitution réglerait le curseur.
mais s’il ne tenant qu’à moi le premier article de la constitution serait :
-Le premier principe de gouvernement est que l’intériorité prime dans toutes les situations, dans les opposions internes/externes, les oppositions haut/bas, comme dans les oppositions droite gauche.
et le second :
‑Son corollaire immédiat est évidement que si l’intériorité prime, elle ne saurait primer sur les autres.
je pense que nous serons d’accord sur le fait que ‘retourner son regard vers l’intérieur’ est le travail d’une vie. et que dans nos conditions d’existence, l’intériorité, si elle est permise sans restrictions, n’est pas donnée à tout le monde, elle n’est le propre que de ceux qui s’en donnent les moyens.
J’en conclus personnellement que si l’accès à la citoyenneté est permis à tous, à priori, elle ne doit pas pour autant être attribué sans discernement.
pour reprendre le cas précédent, je ne vois pas pourquoi le « droit d’entrer dans un lieu de délibération relative aux affaires qui me concernent », devrait être accordé à ‘un citoyen’ qui précisément cherche à détourner la loi à son avantage, étant entendu que dans cet exemple il aurait été sanctionné précisément pour ça!?
« Que dire alors de la personne qui ne comprend pas le Fr, donc qui ne peut juger de ce que d’autre pense sur un sujet sans passer par un autre. Qui ne sait pas parler donc qui ne peut pas exprimer son opinion. Qui n’ a pas les bases institutionnelles, donc incapable de savoir comment et où son vote va s’articuler. » (PROTAGORAS)
C’est juste.
Nous sommes donc des citoyens en puissance, en devenir plus exactement, et dans cette Démocratie qui nous occupe et qui nous inspire, les enfants seront à leur tour des citoyens en devenir, cette âge de raison (…) leur donnant alors cette responsabilité et ce devoir ou cette liberté plutôt (d’accepter ou non) de participer enfin aux décisions et au bon fonctionnement de la Cité/de la Commune.
Il faut vivre sur un territoire pour en être un citoyen à part entière.
Je ne connaissais pas Alain. C’est du concentré de concentré en 3min de discours. Presque d’accord sur tous les points abordés sauf l’anarchie. Selon moi, la démocratie directe permet une forme d’anarchie. Pas d’autorité au-dessus de celle du peuple, pas d’abus de pouvoir. Les pouvoirs sont maîtrisés par le peuple grâce à la démocratie. La démocratie est un moyen, un outil, un procédé ; la finalité c’est la souveraineté du peuple.
Dans un autre genre, un philosophe contemporain que je n’ai pas encore vu cité sur ce blog et que j’adore. Tout est bon.
https://youtu.be/GyjoeTalRMc
https://youtu.be/LJt8EIJoRM0
^^
httpv://youtu.be/tGq6qftrqUQ
Pas mal 🙂
Attention, il s’agit bien sur d’un personnage, son interprète et auteur est en réalité tout gentil (ou presque).
httpv://youtu.be/366xW0ajS54
Alain
Moi j’aimerais bien qu’il y ait, à la Alain, un contrôle des pouvoirs des gouvernés sur les gouvernants ! Voir ce lien
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/422533/cacouna-transcanada-reconnait-que-son-port-petrolier-occupera-l-habitat-critique-du-beluga
Qu’en dites-vous ?
Nous venons d’avoir un court échange avec désaccord.
J’écrivais « tant mieux ».
Pas une boutade !
L’important n’est pas le désaccord mais la pluralité de l’opinion.
Le désaccord peut être perçu dérangeant, mais outre le fait qu’elle peut être signe de santé, la pluralité est ce qui impose la nécessité d’une organisation politique, qu’elle soit dictature ou démocratie directe.
La démocratie directe est l’intégration de l’opinion de tous dans le débat qui précède la décision par tous.
Au delà,
Ceci est essentiel, qui sépare d’une part les domaines de la vérité, de la connaissance, de la science, de la logique, d’autre part des domaines de la passion, de la croyance, de l’opinion, du goût ou de l’aversion pour telle ou telle option.
La politique peut s’occuper d’intégrer dans son champ ce qui est du domaine de l’expertise, et elle le doit.
Mais l’essentiel de sa mission, et c’est là que le débat est rigoureusement nécessaire, entre tous, c’est de traiter de ce qui n’appartient pas à la science mais seulement à l’opinion.
Le monde n’est pas binaire et tout ne s’y partage pas en juste ou faux. Plus que souvent, tout n’est qu’affaire de décision, plus que du respect de l’incontournable. Et c’est bien dans ces cas là où seule l’opinion peut trancher que nulle élite n’est légitime à décider pour le grand nombre, car c’est alors que son opinion sera(it) imposée, sans critère scientifique pour la justifier.
La décision de ce qui ne dépend que de l’opinion n’est légitime que si elle est la décision de tous, négociée ou débattue entre tous. Dans le cas contraire, le décideur impose son opinion à ceux qui sont privés du droit de défendre la leur.
En particulier notre système présent livre le droit de décider à au plus quelques milliers d’individus, parmi lesquels une dizaine prépondérants, quasi tous de la même classe psychosociale, donc partageant un noyau dur d’opinion commune, même s’ils se tirent dans les pattes, non pour divergence d’opinion (simagrées gommées) mais surtout pour conflit d’appétit. C’est donc l’opinion de cette oligarchie qui est imposée par ruse et force aux millions de porteurs d’autres opinions. En cela, et le principe de l’élection ne change rien à ce fait, la décision politique courante telle qu’elle est imposée au grand nombre est de nos jours illégitime.
Contrôle de gouvernés sur les gouvernants ?
http://www.ledevoir.com/international/europe/422615/catalogne-un-vote-symbolique-juge-illegal
Nuance
Cet article nuance les deux précédents, mais le fond donne raison au Plan C
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422552/oleoduc-energie-est-les-lois-du-quebec-sont-applicables
Demain j’ y vais : premier atelier constituant … je m’ sens comme un puceau !
G.
j’espère que ça s’est bien passé.
Ici (Annecy) ctaprem, super moment.
Oui mais …
je dors très peu en ce moment … la passion, celle de l’ insurrection du cerveau collectif, qui sort de la quotidienneté (aliénée) dans laquelle j’ ai essayé de ne jamais entrer, bref.
Debout à 6H après quelques heures de sommeil et il y avait un exposé sur la monnaie libre à 14H ( il y a à cet égard un site de « simulation/jeu collectif » où ce système monétaire est mis à l’ épreuve du jeu ( http://merome.net/monnaiem/ ) et ensuite seulement à 18H Atelier et bien à ma grande honte je n’ ai pas pu y assisté et j’ avais 60Km à faire pour le retour. Je dormais. Bref encore.
Tout ça m’ a conduit à un questionnement sur la centralité de l’ action avec priorisation que j’ ai posé sur le post de « Élection vs tirage au sort : l’objection de la COMPÉTENCE » et auquel « joss » à répondu à savoir
1) fin du travail et salaire à vie (ou dividende de la monnaie libre)
2) création d’ un système monétaire libre à nous
3) constituante
joss a répondu en substance … les trois mon capitaine
Mais j’ ai entendu des critiques sur le système Friot trop « bureaucratique » alors que la monnaie libre avec son système de distribution de dividende semble plus .. heu libre justement mais je n’ ai pas tout compris .. voir le site Monnaie M pour essayer. Il y a même les sources sur github.com pour ceux qui veulent essayer sur un serveur local mais ce sont des sources obsolètes il m’ a fallu quelques heures de debugage et de correction pour en faire marcher une moitié … je compte finir le debugage cette semaine
Bref je suis toujours puceau … ça intéresse quelqu’ une ? … je plaisante
Guy
prochain atelier : 18 novembre en midi-pyrénées
A consulter, idée intéressante
https://www.parlement-et-citoyens.fr/
Bonjour M. Chouard,
D’après ce que vous retenez des écrits d’Alain, (cités dans l’encadré en haut de page) : » Il faudrait donc dire que la Démocratie serait l’Anarchie. Or je ne crois pas que la Démocratie soit concevable sans lois, sans gouvernement, c’est-à-dire sans quelque limite à la liberté de chacun ; un tel système, sans gouvernement, ne conviendrait qu’à des sages. Et qui est-ce qui est sage ? »
Certes… Mais, a priori, l’Anarchie n’est pas l’Anomie (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anomie). L’Anarchie n’est » juste » que l’absence de chefs, non pas de règles… Toute liberté est nécessairement encadrée par des lois ; et il n’en a jamais été autrement… La loi du plus fort n’est pas l’Anarchie.
Olivier