Bonne nouvelle ! Jacques Généreux (Parti de Gauche) défend l’idée d’un processus constituant populaire et du tirage au sort en politique !

17/10/2014 | 138 commentaires

Je suis tout content : un éco­no­miste — ou plu­tôt un phi­lo­sophe huma­niste — que j’aime beau­coup, Jacques Géné­reux, défend (enfin) les idées qui sont pour moi les plus importantes.

Nous avions dîné ensemble il y a quelques années, j’a­vais expo­sé mes thèses au feu de sa cri­tique, une soi­rée sti­mu­lante, et il m’a­vait sem­blé que rien ne se pas­sait depuis ; ça me déses­pé­rait lit­té­ra­le­ment, de voir ain­si les intel­lec­tuels à mon sens les plus admi­rables res­ter un sol sec pour des graines d’i­dées que je trou­vais essentielles.

Et puis, 6 ou 7 ans plus tard, voi­là cet entre­tien, enfin… Vous allez voir, ça monte en puis­sance dou­ce­ment, mais à par­tir de la minute 15 envi­ron, c’est un vrai feu d’ar­ti­fice de gen­tils virus… Notre cer­veau col­lec­tif compte un nou­veau GV 🙂

Donc, je suis content.

httpv://youtu.be/7LbXhfWDIjw

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Rap­pels : Jacques Géné­reux a écrit de nom­breux livres, très agréables à lire et très ins­truc­tifs, mais je vou­drais vous en recom­man­der par­ti­cu­liè­re­ment deux, que je trouve dura­ble­ment importants : 

« Les vraies lois de l’économie » :

« La Dis­so­cié­té » : de l’im­por­tance pour nous tous des liens qui libèrent (expres­sion magni­fique). Un livre passionnant :

Je vous avais par­lé de ce livre en 2007.

J’a­vais aus­si beau­coup aimé « Pour­quoi la droite est dan­ge­reuse », et je vous en avais par­lé .

Mer­ci aux jeunes gens du Cercle des volon­taires, pour cet entre­tien ravi­go­tant (et pour le clin d’oeil à la fin).

Il se passe plein de trucs impor­tants du côté du Par­ti de Gauche, non ?
Ça germe…

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Étienne

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138 Commentaires

  1. Patrick

    « Pour être libre on a besoin de règles »

    Le droit de pro­prié­té (sur soi et sur son travail).
    Le res­pect des contrats (pro­messes).
    Entre autres…

    Réponse
  2. Ana Sailland

    L’i­dée du tirage au sort se répand, même là où on ne la croyait pas possible.
    C’est en effet une bonne nouvelle.
    Non : une excel­lente nouvelle.

    Osons voir là une vic­toire de l’ef­fort constant de l’a­mi Etienne et de toustes qui le suivent.
    Même si l’ho­ri­zon n’est pas encore ici.
    Mais accé­lé­ra­tion possible.
    Pas le moment de s’in­ves­tir dans la flemme 😉

    Devons nous faire la fine bouche = craindre que des bri­co­leurs ne s’en­parent du Graal Sto­chas­tique pour en faire un Gobe­let Jetable de la MalDonne ?

    Certes.

    Mais le prin­cipe en soi s’au­to-pro­tège, par construc­tion, génétiquement.

    Il ne peut être biai­sé que par des ali­néas faciles à repérer.

    Work And See

    Réponse
  3. DiChim

    J’a­voue que cet entre­tien m’a fait bien plai­sir. J’aime bien Jacques Généreux.

    Qu’il parle de tirage au sort et reprenne des thèmes chers aux GV est impor­tant, car lui-même a une cer­taine importance/influence au Par­ti de Gauche. Cela montre que tous ne sont pas sur les posi­tions de Clé­ment Séné­chal, même au PG, et que les débats risquent d’être fort inté­res­sants dans le m6r et ne devraient pas (j’es­père) être aus­si fer­més que je le crai­gnais tout d’abord.

    Avec plus de 50000 signa­taires qui pensent que le chan­ge­ment de consti­tu­tion est pri­mor­dial (donc une par­tie du tra­vail est fait), avec Judith Ber­nard et Jacques Géné­reux dans les pre­miers à lan­cer le mou­ve­ment, je pense qu’au mini­mum le m6r est un bon ter­rain de conta­mi­na­tion pour les Gen­tils Virus. Ce serait dom­mage de rater l’occasion.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Pour aller pol­li­ni­ser, faut être de la ruche.
      Et le point d’en­trée dans la ruche, sauf erreur, il est unique, c’est celui là : http://​www​.m6r​.fr/​2​0​1​4​/​0​9​/​j​e​-​s​i​g​ne/

      Donc je signe­rais « élec­tion » et ferait soit dit en pas­sant mon­ter le décompte des gens anti-sort, ce qui est tout sauf ano­din, pour espé­rer ensuite aller défendre le sort aux côtés de Jacques ou Judith ?

      Non

      Je pol­li­nise, mais tant qu’il n’y a pas un autre point d’en­trée dans la ruche, je pol­li­nise depuis l’extérieur.

      D’au­tant plus que nous avons la preuve que c’est efficace.

      Réponse
  4. Di Girolamo

    Jacques Géné­reux ( c’est bien d’a­voir un nom comme ça !)
    dit que « le peuple » n’est pas consti­tué : il n’y a pas de peuple .
    Il dit aus­si que les pro­ces­sus consti­tuant , au cours de l’his­toire se sont pro­duit sur fond de catas­trophe, d’é­crou­le­ment de l’ordre en place .
    En ce qui me concerne face à ces deux constats réa­listes (qui cor­res­pondent bien à la réa­li­té telle qu’elle est )
    vaut il mieux pré­pa­rer le ter­rain en fai­sant ger­mer l’i­dée d’une consti­tuante com­po­sée de tirés au sort ? (Posi­tion d’Etienne)
    ou vaut il mieux faire dis­cu­ter les gens autour de l’é­crou­le­ment qui vient ? (mon point de vue )
    Les deux mon capi­taine ! Me direz vous ! Oui ‚mais à condi­tion que l’une des deux options ne se pré­sente pas comme LA solution.
    Par­ler ensemble (dis­cus­sion publique dans les com­munes et au natio­nal) des pro­blèmes qui se posent à nous aujourd’­hui et du sans issue socié­tal de l’ordre actuel me semble favo­ri­ser la pré­oc­cu­pa­tion ins­ti­tu­tion­nelle et la néces­si­té d’é­crire une constitution .
    Mettre en avant (avant tout ) l’é­cri­ture d’une consti­tu­tion écrite par des tirés au sort , c’est selon moi mettre la char­rue avant les bœufs et rajou­ter de la confusion .

    Réponse
    • Mat

      Une petite his­toire sur une expé­rience de tirage au sort en cours.

      Avec Démo­cra­tie Réelle nous avons tiré au sort des per­sonnes dans une grande ville pour qu’ils tra­vaillent sur une mini consti­tu­tion locale, à l’é­chelle de la ville, afin de défi­nir le cadre de Conseils Citoyens Indé­pen­dants. Pour être le plus repré­sen­ta­tif pos­sible, le tirage a été réa­li­sé sur la liste du Cadastre et une cam­pagne de porte à porte a per­mis de ren­con­trer les per­sonnes que le sort a choisies.

      Le groupe consti­tué s’au­to­gère très bien et a déci­dé de se réunir 2 fois par semaine, le mar­di et le jeu­di, en soi­rée, à coup de 2h-2h30 et cela durant près d’un mois. A ce jour, 3 réunions de tra­vail ont déjà eu lieu. 

      Il est vrai que le tirage au sort a été sui­vi d’une phase de volon­ta­riat qui nous rend plus ou moins repré­sen­ta­tif, mais les par­ti­ci­pants ne sont pas pour autant poli­ti­sés au point d’a­voir réflé­chi sur la Consti­tu­tion et le tirage au sort. 

      J’ai assis­té à toutes les réunions et, comme les autres orga­ni­sa­teurs, je suis éton­né de la qua­li­té des débats. Ils ont de suite com­pris l’in­té­rêt d’a­voir des chambres de citoyens indé­pen­dantes qui pour­raient sur­veiller les agis­se­ments des repré­sen­tants élus. Le débat sur les rôles de ces Conseils res­tent encore ouverts, mais le droit de regard sur les pro­jets muni­ci­paux avec, éven­tuel­le­ment, la par­ti­ci­pa­tion active des membres des Conseils lors des com­mis­sions de tra­vail est lon­gue­ment évo­quée. Seule dif­fi­cul­té – et là ils touchent du doigt un des pro­blèmes majeurs de notre soi-disant démo­cra­tie –, c’est que le der­nier mot revient tou­jours au Conseil Muni­ci­pal qui vote en fonc­tion du par­ti majo­ri­taire. Et ça, ça les ennuie fer­me­ment. A quoi servent des assem­blées qui n’ont pas de pou­voirs ? Com­ment faire en sorte que les citoyens aient un véri­table contre pouvoir ?

      N’est-ce pas là une pro­blé­ma­tique inté­res­sante qui éveille la conscience des participants ?

      Autre exemple. Dès la seconde réunion, alors que rien n’é­tait joué d’a­vance et que nous, en tant qu’or­ga­ni­sa­teur, nous refu­sons de par­ti­ci­per au débat, le groupe a déci­dé à l’u­na­ni­mi­té que les Conseils Citoyens Indé­pen­dants seraient inté­gra­le­ment tirés au sort. Ils imagent renou­ve­ler les conseils par tiers, régu­liè­re­ment, en appli­quant, peut-être, du tuilage.

      Le seul fait d’a­voir été eux-mêmes tirés au sort leur a per­mis de juger de la per­ti­nence et des ver­tus de ce mode de sélection.

      Où veux-je en venir ? Et bien sim­ple­ment qu’or­ga­ni­ser des débats sur la démo­cra­tie c’est super, et je suis le pre­mier à vou­loir en orga­ni­ser une fois cette expé­rience ter­mi­née (qui prend quand même beau­coup de temps, même pour nous). Mais après coup je me dis que le tra­vail concret de réflexion et d’é­cri­ture est sur­ement bien plus for­ma­teur que le simple débat. Sans même inter­ve­nir dans les dis­cus­sions, les tirés au sort se rendent compte, tout seuls, de leur impuis­sance poli­tique et de la fausse démo­cra­tie en place.

      Réponse
      • Ana Sailland

        Le nom de la ville est secret ? 🙁

        Réponse
        • Mat

          Ha ha, non Ana. Ce n’est pas loin de chez toi, c’est à Grenoble 🙂

          Réponse
    • jp

      Tout à fait d’ac­cord avec toi Georges.

      Dès qu’une idée se pose avec outre­cui­dance( outre­cui­dance car elle laisse croire qu’à elle seule elle porte les réponses) comme étant La Réponse , c’est for­cé­ment boi­teux et l’on marche sur un pied.

      Et ma foi, quand on a deux pieds, c’est quand même plus stable.

      Essayez voir sur vous-même, faites-en l’expérience !

      L’ex­pé­rience oui 

      càd sor­tir comme le pré­fixe « « ex » » le dit, de la « « péri »« phé­rie du men­tal comme le dit ce beau mot ex–péri–mental !

      Réponse
  5. Patrie !!!

    J’ai évi­dem­ment arrê­té à la 15ème minute.
    Par ailleurs, je ne vois pas en quoi cet homme fait bou­ger les choses, mais certes, il est gentil.

    Il m’a per­mis de com­prendre (donc ces quinze minutes n’é­taient pour moi pas tout à fait inutiles) pour­quoi des gens qui se disent être du côté du peuple s’investissent/perdent du temps au Par­ti de Gauche, qui est tout sauf de gauche, puisque à la solde des ban­quiers qui dirigent ce monde.

    Pour moi c’é­tait une cohé­rence, il me semble fla­grante, mais que des esprits appa­rem­ment plus éru­dits n’a­vaient pas soupçonné.

    Je viens enfin de com­prendre le pour­quoi du com­ment, et ce, à la minute 14 (14:25 pour être précis) :
    Le mon­sieur dit : « y’a pas un com­plot de ban­quiers qui se réunissent et qui prennent le pou­voir… » ou encore « ceux qui sont obli­gés d’ap­pli­quer les lois, ce sont les politiques… »

    Bien !

    Alors, moi, à mon humble échelle, j’ai lu un bou­quin, il y a de çà 4 ans (déjà !), tou­jours en vente (et dis­po­nible ici : http://​www​.lere​tou​raux​sources​.com/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​/​l​e​s​-​s​e​c​r​e​t​s​-​d​e​-​l​a​-​r​e​s​e​r​v​e​-​f​e​d​e​r​a​l​e​-​d​e​t​ail), qui dit exac­te­ment le contraire, et c’est d’ailleurs démon­trable par d’autres sources à tra­vers l’his­toire, vue par des éco­no­mistes, des socio­logues, des « mar­xistes », mais aus­si par des théo­lo­giens (car l’u­sure est tou­jours un péché) – donc çà n’est pas une révé­la­tion -, qui dit que, en gros c’est le pou­voir ban­caire, donc éco­no­mique, qui DIRIGE le pou­voir politique.

    En effet : le pou­voir poli­tique dans une plou­to­cra­tie (un régime où les riches gou­vernent), se prend d’a­bord et avant tout, à coup de révo­lu­tion, de lois (jus­te­ment), de sang et de larmes sur le dos des peuples : il se prend d’a­bord poli­ti­que­ment, car ce sont les riches, les pos­sé­dants, qui ont les biens et les châ­teaux (comme les Roth­schild qui en ont une sacré col­lec­tion à tra­vers le monde…), qui peuvent, au len­de­main d’une guerre à laquelle ils n’ont point par­ti­ci­pé, écrire l’his­toire comme il leur convient, mais éga­le­ment les lois qu’il convien­dra de trans­mettre aux hommes poli­tiques (c’est-à-dire les nou­velles marion­nettes qu’on a mis en place pour le peuple déchu – voir actuel­le­ment ce qu’il se passe en Ukraine…), pour qu’ils fassent appli­quer stric­te­ment à la popu­la­tion désemparée.

    C’EST LE POUVOIR ÉCONOMIQUE QUI DÉTERMINE LE POUVOIR POLITIQUE RÉEL, ET PAS L’INVERSE !!!
    Voi­là pour­quoi Jacques Géné­reux se plante en croyant faire du social au Par­ti de Gauche !

    Pour anec­dote (ce que vous retrou­ve­rez dans ce magni­fique livre), en 1913, Roo­se­velt a signé l’ac­cord de la créa­tion de la Réserve Fédé­rale, accord rédi­gé par… 13 (ou 12?) ban­quiers (juifs par ailleurs, mais bip!, je vais être taxé d’antisémite!).

    L’ac­cord est signé un 24 décembre au soir (ni voyez aucun sym­bo­lisme amis chré­tiens anti­sé­mites !), alors que tout le sénat amé­ri­cain est vide évi­dem­ment ce soir-là de réveillon…

    Au len­de­main, 1914, la Pre­mière Guerre Mon­diale est déclen­chée grâce à l’af­flux de capi­taux pro­ve­nant des États-Unis…

    Autre anec­dote, en 1800, alors que Napo­léon (le poli­tique) a échoué et revient en France en loo­ser, il passe un accord avec les j.…, enfin les Mar­chands du Temple, euh par­don les éco­no­mistes de l’é­poque, pour créer la Banque natio­nale, qu’ils appel­le­ront géné­reu­se­ment, « Banque de France » (pour faire croire que les Fran­çais ont une banque et pour les ras­su­rer, car la France est rui­née au len­de­main de toutes ces expé­di­tions napo­léo­niennes, chères mais vaines !)

    Bref, lisez ce livre.

    Je ter­mine.

    Petit rap­pel his­to­rique – qu’il ne faut point zap­per quand on veut com­prendre pour­quoi nous en sommes arri­vés là.

    1) Jésus pas content, fout le boxon dans le Temple, les juifs (le pou­voir éco­no­mique, les « Mar­chands du Temple ») l’ont mau­vaise : il sup­plient Plo­tin (le pou­voir poli­tique) de condam­ner l’in­fâme Fils de Dieu, qui fini­ra comme on sait.

    2) 0–300 : l’Em­pire romain est fini, l’É­glise éclot. Clo­vis, Pape, on construite des églises, la foi se répand.

    3) jus­qu’au XVème siècle : l’É­glise est toute puis­sante, l’u­sure est inter­dite, le com­merce très mal vu.

    4) XVème siècle : Luther, nais­sance du pro­tes­tan­tisme, le ver dans la pomme chré­tienne. Inven­tion de l’im­pri­me­rie, et autres pro­grès techniques.

    5) XVème-XVIIIème : La foi se dis­perse, Dieu n’est plus for­cé­ment l’u­nique Véri­té, l’homme a son mot à dire !

    Pro­grès tech­niques don­nant nais­sance à une nou­velle classe para­site, ni légi­time, ni pro­duc­tive : les bourgeois !

    Ces petits mar­chands au faciès indé­li­cat qui s’ag­glu­tinent dans les bourgs, autour des châteaux…

    Créa­tion des pre­mières banques, au départ moyen de dépôt, à la fin, racket orga­ni­sé, le tenant des lieux étant le seul à savoir com­bien il y a dans son coffre ! (voir texte d’A­lain Soral sur la banque : http://​www​.les​-non​-alignes​.fr/​n​o​d​e​/​184 , ain­si qu’une petite vidéo de sa part : https://​you​tu​.be/​r​x​5​2​s​t​i​i​3GQ )

    6) 1789 : à notre tour de mor­fler ! Le Roi et l’É­glise se cassent la goule, les franc-maçons aidés leurs copains mar­chands-ban­quiers prennent le pouvoir !

    Com­ment les franc-maçons ont pris le pouvoir ?

    Tur­got (voir Marion Sigaut, ses écrits et ouvrages : http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​E​n​t​r​e​t​i​e​n​-​a​v​e​c​-​M​a​r​i​o​n​-​S​i​g​a​u​t​-​D​e​-​l​a​-​c​e​n​t​r​a​l​i​s​a​t​i​o​n​-​m​o​n​a​r​c​h​i​q​u​e​-​a​-​l​a​-​r​e​v​o​l​u​t​i​o​n​-​b​o​u​r​g​e​o​i​s​e​-​2​6​3​1​1​.​h​tml ), ministre des finances, avec l’ac­cord du Roi, fait grim­per le prix du grain, si bien que le peuple ne pou­vant plus ache­ter se rebelle contre la monar­chie, etc., cou­page de tête, les franc-maçons prennent le pouvoir.

    Ce qu’il faut com­prendre : le pou­voir maçon­nique (poli­tique – dont Mélan­fion fait par­ti) et le pou­voir bancaire/économique (ini­tia­le­ment pro­ve­nant du mar­chan­dage de la Renais­sance), sont deux enti­tés n’ayant pas pour racine le chris­tia­nisme, ni l’is­lam, si vous voyez ce qu’il veut dire !

    Bref Géné­reux n’i­ra jamais jus­qu’au bout, car il est trop gen­til, et comme tout gen­til, pas assez cou­ra­geux – et je dis pas que je le suis plus que lui.

    Mais je recon­nais qu’il y a des gens bien plus per­ti­nents, car plus cou­ra­geux, qui se sont aven­tu­rés plus loin sur la voie de la Connais­sance – du reste à la por­tée de tous -, et qu’il est en tout cas sérieu­se­ment inco­hé­rent et stu­pide de se tour­ner vers le Par­ti de Gauche.

    Je per­siste, et je signe.

    Cela étant, je rejoins peut-être Jacko sur un point : il n’est pas ques­tion de « reprendre le pou­voir », car çà vou­drait donc dire, reprendre le pou­voir économique.

    Il s’a­git au contraire de se débar­ras­ser du pou­voir – qui se prend donc comme vous l’a­vez com­pris par l’é­co­no­mique -, en deux temps ou deux principes :

    1) arrê­ter de finan­cer le pou­voir, donc arrê­ter de consom­mer (donc se libé­rer de sa condi­tion d’es­clave consom­ma­teur et du consu­mé­risme qui nous consume, nous vide les poches et l’esprit)

    2) réin­ven­ter une socié­té hors des par­tis poli­tiques (mis en place par… les riches, le pou­voir éco­no­mique – c’est facile à com­prendre en fait !), c’est-à-dire une socié­té humaine (et non inhu­maine et alié­nante comme celle du capi­ta­lisme pro­mu par le Par­ti de Gauche, entre autres), où ce n’est pas l’in­té­rêt qui prime, mais le lien, et le lien c’est le don, la gra­tui­té, etc.

    (lire Alain Caillé « Anthro­po­lo­gie du don » : http://www.amazon.fr/Anthropologie-du-don-tiers-paradigme/dp/270715248X/ref=asap_B001HPM6PO_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1413612502&sr=1–1 )

    2000 ans pour com­prendre çà !

    Thank you Jesus !
    Vive la France !

    Réponse
    • Ana Sailland

      Le contexte d’une cita­tion est en géné­ral important.

      Réponse
    • protagoras

      Oui j’admets que la vision du monde qui ferait d’une par­tie de la popu­la­tion soit très méchante et res­pon­sable de tt nos maux est facile à com­prendre et bien pra­tique. Cela l’est même bien plus lorsque se bouc émis­saire est d’une confes­sion dif­fé­rente de la notre, car c’est bien connu tt ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons. 

      Quitte a faire des cita­tions autant bien les faire c’est pas :
      « y’a pas un com­plot de ban­quiers qui se réunissent et qui prennent le pouvoir… »
      mais
      « il n’y a pas eu un com­plot, si vous vou­lez, de ban­quier qui se sont réunit et qui ont dit ; on prend le pou­voir. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des lob­bys finan­ciers très actifs qui entre­tiennent des liens avec le gou­ver­ne­ment etc. … »

      C’est très impor­tant car pen­ser que tt se résument à une mani­gance ou un piège d’une poi­gnée de malins nous dis­pense de pen­ser à l’effet de sys­tème, seule chose éman­ci­pa­trice. Je conviens que c’est un peu plus complexe.

      C’est sym­pa d’écrire l’histoire hein ? Mais au fait pour­quoi com­men­cer à l’en 0 ? Pour­quoi pas avec Gil­ga­mesh ? Plo­tin qui juge le Christ, c’est pas mal non plus, merci.
      Vous avez les noms des ban­quiers de napo­léon, vous sem­blez les connaître ? Le capi­ta­lisme pro­mu par le PG ?. J’allais oublier les FM 😉 et l’église d’antan, si mer­veilleuse qui c’est tou­jours bat­tu contre les richesses des mar­chands , c’est clair il y en a pas pour tt le monde……

      Réponse
    • Mic El

      « En effet : le pou­voir poli­tique dans une plou­to­cra­tie (un régime où les riches gou­vernent), se prend d’abord et avant tout, à coup de révo­lu­tion, de lois (jus­te­ment), de sang et de larmes sur le dos des peuples »
      moi, je suis plu­tôt d’ac­cord avec çà, et je ne vois pas en quoi « une mani­gance d’une poi­gnée de malins nous dis­pense de pen­ser à l’effet de sys­tème » ? qui en résulte aussi !
      Par ailleurs l’un des pro­blèmes avec les gens de droite c’est leur ‘anti­com­mu­nisme pri­maire’, et son corol­laire, quand il s’enthousiasment pour l’es­prit fra­ter­nel chré­tienne, ils en oublient la plu­part du temps de condam­ner les crimes de l’é­glise catho.… du point de vue que je défend le pro­blème c’est l’au­to­ri­ta­risme de droite sauf qu’il ne se dis­tingue pas essen­tiel­le­ment de l’au­to­ri­ta­risme de gauche… Ce qui est pré­ci­sé­ment ce qui dif­fé­ren­cie les vrais démo­crates des auto­ri­taires de tous poils.…

      Réponse
  6. Délia

    J’ai confiance en l’in­tel­li­gence col­lec­tive, et en sa capa­ci­té créa­trice par­ti­cu­liè­re­ment quand elle se met à réflé­chir en par­tage, avec pour objec­tif vivre ensemble en « bonne » intel­li­gence ! C’est pour­quoi j’adhère com­plè­te­ment à ce que dit Di Giro­la­mo ci-des­sus : ne pas mettre la char­rue avant les bœufs. L’his­toire va l’é­crire, cette nou­velle consti­tu­tion, et pour qu’elle soit réel­le­ment repré­sen­ta­tive de ce dont notre peuple tout entier est capable quand il choi­sit de s’ex­pri­mer et d’a­gir libre­ment, il y a un incon­tour­nable préa­lable : que cha­cun et cha­cun en REALISE (décide que c’est pos­sible et pose acte) les condi­tions d’é­cri­ture, et donc, que nos consciences indi­vi­duelles aient conscience col­lec­ti­ve­ment de cet immense pou­voir qui est le nôtre sur notre facul­té à être libres ensembles.…

    Réponse
  7. FifiBrind_acier

    Bon­jour,
    Pour qu’il y ait démo­cra­tie, il faut qu’il y ait « un demos », un peuple, une volon­té des citoyens du « vivre ensemble », ce qui sup­pose des frontières.
    Ce sont ces fron­tières qui vont disparaître.

    La réforme des régions a pour but de créer « des régions à taille euro­péenne » qui seront à terme , direc­te­ment sous la tutelle de la Com­mis­sion européenne. 

    L’ar­ticle 121 du TFUE donne tous pou­voirs à la Com­mis­sion euro­péenne de prendre les déci­sions éco­no­miques pour les 28 Etats, sans aucune consul­ta­tion popu­laire. Ses membres sont nom­més et pas élus.

    L’é­tape inter­mé­diaire est de faire dis­pa­raître les fron­tières actuelles de la France, en créant des régions A CHEVAL sur les fron­tières de la France.
    Un redé­cou­page façon puzzle de toute l’ Europe, comme cela se passe au Moyen Orient, où le pro­jet israé­lo- amé­ri­cain de Grand Moyen Orient pré­voit de décou­per 5 Etats sou­ve­rains en 15 petits états bien soumis.

    En voi­ci le 1er exemple : la Moselle demande une région trans­fron­ta­lière avec le Luxem­bourg et des régions allemandes.
    Carte : http://​www​.lorac​tu​.fr/​m​e​t​z​/​8​1​1​4​-​l​a​-​m​o​s​e​l​l​e​-​v​e​u​t​-​f​u​s​i​o​n​n​e​r​-​a​v​e​c​-​l​e​-​l​u​x​e​m​b​o​u​r​g​-​e​t​-​t​r​o​i​s​-​a​u​t​r​e​s​-​r​e​g​i​o​n​s​.​h​tml

    Le pro­jet euro­péen des euro-régions , divi­ser pour mieux régner, c’est d’en en finir avec les Etats Nations, tou­jours capables de légi­fé­rer dans le mau­vais sens contre la finance et les mul­ti­na­tio­nales, ou légi­fé­rer pour l’in­té­rêt géné­ral. Ce pro­jet est fin prêt depuis longtemps. 

    Les pre­mière cartes pré­vi­sion­nelles sont appa­rues dans les années 70.
    Toutes les fron­tières de la France dis­pa­raissent grâce aux régions à che­val sur les fron­tières. Voi­ci le résultat.
    Carte : http://​article​-50​.eu/​e​u​r​o​r​e​g​i​o​n​-​c​e​s​t​-​q​u​o​i​-​a​u​-​j​u​s​te/

    Une mosaïque d’eu­ro régions, c’est la fin des Etats, la fin des nations, la fin des élus quel qu’en soit les moda­li­tés, et la fin des élec­tions tout court.

    Tout ce que vous faites ne ser­vi­ra plus à rien. Vous ne pour­rez jamais
    pro­po­ser dans un refe­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire vos pro­po­si­tions aux Fran­çais, parce qu’il n’y en aura pas. Bruxelles vient de refu­ser le droit de regard des citoyens sur les négo­cia­tions TAFTA, TISA etc. 

    Jacques Géné­reux est un euro­péiste compulsif !
    Risque pas qu’il vous engage à sor­tir de l’ UE !
    Flo­ri­lège :  » Il faut sau­ver l’ Europe’ dit Jacques Généreux !

    http://​www​.lepar​ti​de​gauche​.fr/​v​u​d​a​i​l​l​e​u​r​s​/​a​r​t​i​c​l​e​w​e​b​/​j​a​c​q​u​e​s​-​g​e​n​e​r​e​u​x​-​l​a​-​p​r​i​o​r​i​t​e​-​c​-​e​s​t​-​s​a​u​v​e​r​-​e​u​r​o​p​e​-​p​a​s​-​e​u​r​o​-​2​5​703
    ———————————————————
    « La prio­ri­té, c’est de sau­ver l’ Europe ! »
    http://​rue89​.nou​ve​lobs​.com/​2​0​1​3​/​1​1​/​1​6​/​j​a​c​q​u​e​s​-​g​e​n​e​r​e​u​x​-​p​r​i​o​r​i​t​e​-​c​e​s​t​-​s​a​u​v​e​r​-​l​e​u​r​o​p​e​-​l​e​u​r​o​-​2​4​7​475

    Vous vous faites rou­ler dans la farine !

    Réponse
    • jp

      Eh oui, sans fron­tière, c’est fou­tu et sous cou­vert de faux ali­bis c’est toute la Mai­son-Etat qui s’en va. Sous Tutelle elle sera, comme un han­di­ca­pé qui a per­du la sou­ve­rai­ne­té de sa conscience et de ses droits, comme vous dites si jus­te­ment Fifi. Alors vous pou­vez bien cau­ser, et cau­ser, et cau­ser encore, ça ne fait de mal à per­sonne et sur­tout pas au pro­ces­sus qui est entrain de se mettre en place et qui lui évo­lue sans par­ler, muet qu’il est mais sa pré­gnance nous ne tar­de­rons pas à la sen­tir. Le pro­ces­sus de mise sous tutelle est en route et ce ne sont pas les ate­liers qui l’ar­rê­te­ront. Il faut voir ce qui se trame, c’est un tsu­na­mi qui est entrain de ger­mer et tous les pro­jets de consti­tu­tion n’au­ront dès lors plus de rai­son d’être car les murs de la mai­son France n’exis­te­ront tout sim­ple­ment plus.

      Réponse
    • Ana Sailland

      L’i­dée qu’un gou­ver­ne­ment élu pour­rait don­ner un coup de canif (ou de poi­gnard) dans le contrat UE n’est pas fran­che­ment être euro­péiste compulsif.
      Et il me semble que ça pro­vo­que­rait soit une exclu­sion soit une renégociation.
      Le rai­son­ne­ment de Jacques est tout sauf idiot.

      😉 Il assez aux anti­podes de l’ar­ticle 50 il est vrai 😉
      On peut donc com­prendre que ça donne des bou­tons aux amou­reux de cet article.

      Moi j’aime bien écou­ter sans cra­cher à la gueule, ça per­met une syn­thèse ou à défaut un kaléi­do­scope des opportunités.

      Et dans cette vidéo, il y a des trucs valables crénondenon.

      Notons qu’une vraie démo­cra­tie directe natio­nale résou­drait nos crê­pages de chi­gnon sur ce que doivent faire les élus, puisque là, ce ne seraient plus eux qui décideraient.

      Réponse
    • Sandy

      Fifi,

      tu vois l’UE comme une enti­té qui domine les gou­ver­ne­ments alors que l’UE c’est les gouvernements.

      D’a­bord le conseil euro­péen est consti­tué par les chefs d’é­tats et de gou­ver­ne­ment. C’est le conseil euro­péen qui fixe les grandes lignes des poli­tiques euro­péennes ( à l’U­PR vous l’ou­bliez souvent ).
      C’est le conseil euro­péen qui désigne le pré­sident de la com­mis­sion euro­péenne. ( ça aus­si vous l’oubliez ).
      Et en dési­gnant des per­son­na­li­tés comme Bar­ro­so ou Jun­cker, c’est à dire des indi­vi­dus qui leur sont com­plè­te­ment sou­mis, ils montrent qu’ils ne veulent sur­tout pas que la com­mis­sion leur mette des bâtons dans les roues comme on a pu le voir par le passé.
      Les com­mis­saires euro­péens com­po­sant la com­mis­sion est com­po­sée par le pré­sident de la com­mis­sion par­mi les per­sonnes sug­gé­rées par chaque membre du conseil euro­péen. ( Donc toute la com­mis­sion est dési­gnée par les chefs d’é­tats et de gouvernement ).
      La com­mis­sion aura donc pour but d’ap­pli­quer les poli­tiques déci­dées par le conseil euro­péen, et à cette fin elle devra faire des pro­po­si­tions de loi européennes.
      Le par­le­ment euro­péen n’a qua­si­ment aucun pou­voir, donc les his­toires de fédé­ra­lisme sont tota­le­ment fausses.
      C’est le conseil des ministres euro­péens qui décide des lois euro­péennes, non seule­ment parce qu’il a le der­nier mot sur le par­le­ment euro­péen dans les domaines « par­ta­gés », mais aus­si parce que le par­le­ment euro­péen est exclus des déci­sions sur les domaines qui sont géné­ra­le­ment les plus impor­tants. Le conseil des ministres euro­péens c’est encore les gouvernements.

      Alors tu vois du début jus­qu’à la fin, ce sont les gou­ver­ne­ments qui décident.
      Et les trai­tés euro­péens, c’est à dire les règles, les cadres, ce sont encore eux qui les ont déci­dé et qui les ont fait rati­fié, par leurs par­le­ments ou par référendum.

      Donc si tu me per­mets cette cari­ca­ture, il n’y a pas une méchante UE qui impose aux gen­tils gou­ver­ne­ments impuis­sants. Non seule­ment l’UE est diri­gée par les gou­ver­ne­ments, c’est donc l’in­verse, mais en plus ce sont les gou­ver­ne­ments eux-même qui ont déci­dé de « s’im­po­ser ces règles » qui soit disant nous ren­draient impuis­sants. Jacques Géné­reux l’ex­plique très bien.

      En réa­li­té, les gou­ver­ne­ments se servent de l’UE pour légi­fé­rer. Nor­ma­le­ment, à cause de la sépa­ra­tion des pou­voirs, les gou­ver­ne­ments sont l’or­gane exé­cu­tif et ils n’ont pas le droit de légiférer.
      Concrè­te­ment, qu’est ce que cela leur apporte ? Et bien c’est simple, ce qu’ils auraient du mal à faire pas­ser au niveau natio­nal par les ins­ti­tu­tions et le débat public, ils peuvent ain­si le faire pas­ser en douce, sans débat ( parce que les lois euro­péennes sont trans­po­sées sans débat ).
      Il ne s’a­git pas vrai­ment de court-cir­cui­ter le par­le­ment, car ils l’ont de toute façon géné­ra­le­ment dans leur poche à cause des sys­tèmes majo­ri­taires et du bipar­tisme, mais il s’a­git évi­dem­ment de court-cir­cui­ter le peuple, d’é­vi­ter que le peuple s’en mêle.

      Main­te­nant com­prend bien cette chose, car Asse­li­neau vous entour­loupe là-des­sus. Ce que les gou­ver­ne­ments ont fait, c’est à dire écrire les trai­tés euro­péens, choi­sir le cadre des négo­cia­tions, les négo­cier, ils peuvent le refaire quand ils veulent.
      Je veux dire par là que toutes les règles qui sont ins­crites dans les trai­tés ne peuvent pas empê­cher les gou­ver­ne­ments de rené­go­cier les trai­tés, et un pays comme la France, s’il devait vou­loir rené­go­cier les trai­tés, pour­rait très bien vou­loir les rené­go­cier dans un autre cadre que celui des traités.
      S’ils ne le font pas, c’est qu’ils ne le veulent pas.
      A quelques excep­tions prêt du fait du plu­ra­lisme des déci­sions, les poli­tiques qui sont menées au niveau euro­péen, les trai­tés eux-mêmes, tout a tou­jours été vou­lu par le gou­ver­ne­ment fran­çais et les autres gouvernements.
      L’im­pos­si­bi­li­té euro­péenne qui empê­che­rait de faire quoi que ce soit en France n’existe pas.

      Voi­là pour­quoi l’im­por­tant c’est d’a­bord de reprendre le contrôle de notre gou­ver­ne­ment et de nos ins­ti­tu­tions au niveau national.

      Réponse
      • FifiBrind_acier

        San­dy
        Ce que vous dites est faux. Pour­quoi donc les euro­péistes ne citent jamais aucun article des Trai­tés pour appuyer leurs dires ? 

        C’est l’ar­ticle 121 du TFUE qui donne tous pou­voirs à la Com­mis­sion euro­péenne ( Com­mis­saires non élus) dans les domaines essen­tiels, en par­ti­cu­lier, éco­no­miques. Cf Feuille de route de Matignon.

        https://​www​.upr​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​/​e​u​r​o​p​e​/​l​e​s​-​g​o​p​e​-​g​r​a​n​d​e​s​-​o​r​i​e​n​t​a​t​i​o​n​s​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​-​e​c​o​n​o​m​i​q​u​e​-​f​e​u​i​l​l​e​-​r​o​u​t​e​-​e​c​o​n​o​m​i​q​u​e​-​m​a​t​i​g​non
        ———————————————————————-
        Quant au Conseil qui réunit les Chefs d’é­tats, quand la France est contre une mesure, mais que les autres sont pour, elle est obli­gée de s’aligner.

        Ce qui veut dire que notre poli­tique est déci­dée par des Etats étran­gers, ce qui est anti­cons­ti­tu­tion­nel. C’est contraire à la sou­ve­rai­ne­té, pierre angu­laire de toutes les Consti­tu­tions fran­çaises, depuis la Révolution. 

        C’est bien parce que la poli­tique fran­çaise se décide ailleurs, qu’il n’y a plus de démo­cra­tie. Les élec­teurs peuvent voter pour Pierre, Paul ou Jacques, leur avis n’a plus de poids, puisque les déci­sions sont prises par des Etats étran­gers, par la BCE à Franc­fort, par la Com­mis­sion euro­péenne , par le FMI, et par Washing­ton. Rien que des gens que les Fran­çais n’ont pas élus et sur les­quels ils n’ont aucune prise ! 

        Ce qui explique que dans les pro­grammes des Par­tis euro­péistes, soit il n’y a rien d’im­por­tant, soit ils sont pleins de mensonges.

        C’est ain­si depuis le début, mais sur­tout depuis Maas­tritch qui a intro­duit l’UE, l’eu­ro et l’ OTAN. Les Fran­çais ont mis long­temps à s’en rendre compte, parce que la Droite aus­si bien que la Gauche leur ont men­ti sur le conte­nu des Trai­tés sur toute la ligne. 

        Si vous vou­lez com­prendre ce que les Trai­tés ont modi­fié dans la Consti­tu­tion en la vio­lant sans cesse, sans par­ler des 22 modi­fi­ca­tions, dont aucune n’est pas­sée par la case refe­ren­dum, c’est ici, petite leçon de Droit Constitutionnel :

         » Mais où est pas­sée la Répu­blique fran­çaise ? » par Asselineau
        https://​you​tu​.be/​5​L​g​0​R​k​E​n​L_E
        ————————————-
        Quant à rené­go­cier les Trai­tés euro­péens, c’est une belle escro­que­rie poli­tique, qui pro­fite aus­si de l’i­gno­rance orga­ni­sée des citoyens sur le conte­nu des Trai­tés euro­péens, et qui per­met de faire croire n’im­porte quoi.

        C’est l’ar­ticle 443–3 qui pré­voit l’u­na­ni­mi­té pour chan­ger une vir­gule aux Trai­tés :  » Un seul état peut s’op­po­ser à tout chan­ge­ment des Traités ».
        Vous pou­vez tou­jours attendre que l’ Alle­magne, l’homme lige de Washing­ton, adopte le pro­gramme du FDG pour modi­fier les traités… 

        L »una­ni­mi­té, cela veut dire qu’il fau­drait 28 Mélen­chons en même temps dans les 28 pays. Au bout de 70 ans de construc­tion euro­péenne, il y en péni­ble­ment 3 : Pode­mos, Syri­za et le FDG. Aucun n’est au pouvoir.

        Ce qui veut dire qu’il fau­drait attendre plu­sieurs mil­liers d’an­nées avant qu’il y ait « ali­gne­ment des pla­nètes » pour chan­ger les Traités.
        Mais je sup­pose que pour vous, il n’y a pas le feu au lac.… 

         » Une Autre Europe est-elle pos­sible ? » Non.
        https://​you​tu​.be/​U​P​p​X​K​t​S​J​cRI
        ——————————————————————–

        Réponse
  8. Ana Sailland

    A la fin de la vidéo Jacques Géné­reux, toute une pas­sion­nante longue tirade sur la phi­lo­so­phie de la péda­go­gie ET du lien social ( le lien, néces­si­té pour la liber­té … à écou­ter au moins deux fois 😉 )

    Ques­tion :

    Est elle pos­sible, une socié­té qui serait tuteur de l’être, dans son enfance et dans son âge mûr, tuteur mais sans déci­der de lui, comme le tuteur sou­tient le rosier sans déci­der la rose.

    Réponse
  9. Ana Sailland

    Plus avant, après 24′, je relève :

    « Le peuple, c’est une très belle idée ; l’i­dée qu’il y a une com­mu­nau­té poli­tique consti­tuée par l’en­semble des citoyens, qui pour­rait déli­bé­rer de manière rai­son­nable, ça c’est l’idéal.
    Dans la réa­li­té ce peuple n’existe pas »

    Et plus loin : « L’o­pi­nion publique c’est le royaume de la conne­rie » (Je cite en sou­li­gnant que hors contexte c’est plus violent que in situ)

    De mon côté je sou­ligne par­fois que la volon­té géné­rale, dont pour­tant on fait des gorges chaudes, n’existe pas.

    Mais, ce qui n’existe pas, et je ne conteste pas cette non exis­tence, exis­te­rait si culti­vé sur un ter­reau réel.
    C’est le ter­reau qui n’existe pas, et non pas pas le poten­tiel du peuple, ni la pos­sible émer­gence d’une volon­té générale.

    Le ter­reau absent, c’est pré­ci­sé­ment la démo­cra­tie, avec comme noyau cen­tral la déli­bé­ra­tion ouverte, de type ago­ra, sous forme de constel­la­tion puisque la vas­ti­tude rend la divi­sion nécessaire.

    « On » nous refuse la (réelle) démo­cra­tie au pré­texte que ce serait offrir le kra­tos à un demos-daimon.
    Alors que c’est en confiant la forge à l’ap­pren­tis qu’on crée le forgeron.

    « déli­bé­rer » est dans les guille­mets amont.
    Le peuple ne peut se consti­tuer (sans jeu de mot) ni excré­ter sa volon­té géné­rale que s’il dis­pose d’un véri­table outil de déli­bé­ra­tion, de codé­li­bé­ra­tion universelle.
    Ce sont les ins­ti­tu­tions qui inter­disent au corps social le sta­tut d’être pen­sant, en lui inter­di­sant de naître tel.
    Ce sont de nou­velles ins­ti­tu­tions qui pour­ront ins­ti­tuer le peuple pensant.
    La tran­si­tion du « débat en public » vers le « débat du public », et du public dans son ensemble, est ain­si au cœur du sujet, du pro­blème sou­le­vé par Jacques.

    A ce pro­pos, le tirage au sort est un excellent outil tech­nique, mais s’il pro­tège le peuple des abus de pou­voir, il n’ins­ti­tue pas le peuple comme être pen­sant, pen­sant veux-je dire par tous ses neu­rones qui sont la mul­ti­tude citoyenne.
    Aux ins­ti­tu­tions sal­va­trices ou pro­tec­trices adjoindre donc à terme, après le sau­ve­tage néces­saire dont nous rêvons, adjoindre des ins­ti­tu­tions pour l’é­di­fi­ca­tion du cer­veau col­lec­tif, fon­dées sur la pos­sible par­ti­ci­pa­tion à tout ins­tant de toustes et chacun(e), fon­dées sur un réseau dense de lieux et d’oc­ca­sions de déli­bé­rer et d’impacter.

    Réponse
  10. ducnico

    Bon­jour tout le monde,
    Très bon entre­tien, ça fait chaud au coeur de voir que l’i­dée d’une meilleure démo­cra­tie donc les ins­ti­tuons auront été déci­dé par le (vrai) peuple dans son inté­rêt com­mun est reprise par des diri­geants poli­tiques. C’est très bon signe ! C’est l’oc­ca­sion de vous remer­cier Etienne et tous les gen­tilles virus de votre tra­vail quo­ti­dien, qui com­mence à faire ses fruits. 

    Néan­moins d’un l’in­ter­view, il y a un pro­pos qui fait tilt. Pour­quoi vio­ler les trai­tés euro­péens pour mettre uni­que­ment en place des régle­men­ta­tions finan­cières, plu­tôt que de tout sim­ple­ment sor­tir de l’UE ? De toute façon, la majo­ri­té des trai­tés euro­péens pro­voque la perte de pou­voir des peuples.. Pour­quoi seule­ment les violer ? 

    Pour moi, la pre­mière chose à faire et de sor­tir de l’u­nion euro­péenne pour avoir les mains libres, et mettre en place notre régime réel­le­ment démo­cra­tique et en réins­tal­lant des valeurs néces­saires à l’ex­pé­rience de la liber­té comme le sou­haite mon­sieur géné­reux tout comme moi. Nous serons alors un exemple pour l’Eu­rope et je pense que ceci pour­rait les ame­ner à faire le même choix sans les y avoir obligés.

    Qu’en pen­sez vous ?

    Réponse
    • Ana Sailland

      Vio­ler un trai­té, n’est ce pas reprendre le pouvoir ?!?

      En fait der­rière cer­taines ques­tions, j’en­tends sor­tir pour ne pas revenir ?
      Me trompe-je ?

      Sor­tir mol­le­ment (art 50), sor­tir via la démo­cra­tie, vio­ler les trai­tés, faire explo­ser , c’est sans repen­ser à une concer­ta­tion euro­péenne et reve­nir à l’a­vant SDN, ou bien est ce dans l’es­poir d’une autre sorte d’har­mo­ni­sa­tion ? Plus sociale, et pour­quoi pas démocrate ?

      Réponse
      • FifiBrind_acier

        Ana Sailland,
        Vio­lez donc les trai­tés ! Quand vous vou­drez négo­cier des accords de coopé­ra­tion avec d’autres pays, sûr qu’ils vous feront confiance…

        Pen­sez-donc, signer des accords avec un pays qui viole les trai­tés, c’est une gage de fiabilité ! 

        Il faut ne pas connaître les Ins­ti­tu­tions euro­péennes pour igno­rer de quels pou­voirs de rétor­sion finan­ciers elle dis­pose. Le refus de trans­crire la direc­tive OGM a coû­té des mil­lions d’eu­ros à la France. 

        La France peut être condam­née a des péna­li­tés jus­qu’à 4 mil­liards d’eu­ros. Exemple sur le budget.

        http://​www​.latri​bune​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​u​n​i​o​n​-​e​u​r​o​p​e​e​n​n​e​/​2​0​1​4​1​0​0​6​t​r​i​b​4​2​f​7​a​b​9​1​4​/​c​e​-​q​u​e​-​l​a​-​f​r​a​n​c​e​-​r​i​s​q​u​e​-​e​n​-​c​a​s​-​d​e​-​r​e​j​e​t​-​d​e​-​s​o​n​-​b​u​d​g​e​t​-​p​a​r​-​l​a​-​c​o​m​m​i​s​s​i​o​n​.​h​tml

        Le FDG est malin, il ne demande jamais la sor­tie de l’ UE, tout en cares­sant la fibre révo­lu­tion­naire et trans­gres­sive de certains…

        Réponse
        • Ana Sailland

          Il n’y a pas de droit de réponse sur le site upr.

          Réponse
          • FifiBrind_acier

            Allez sur la page Face­book d’ Asse­li­neau, vous pou­vez vous y expri­mer, pas comme sur les sites du FDG !

          • Ana Sailland

            Sur le blog de Fran­çois Asse­li­neau, il n’y a pas de droit de réponse.

            Ici oui.

        • Ana Sailland

          « Vio­lez donc les trai­tés ! Quand vous vou­drez négo­cier des accords de coopé­ra­tion avec d’autres pays, sûr qu’ils vous feront confiance… »

          Ceux qui sui­vront l’exemple ?

          Réponse
        • Sandy

          Fifi, il ne faut pas infan­ti­li­ser les « pays ». Il y a des enjeux impor­tants qui sont en cause et il fau­dra for­cé­ment s’en­tendre dans tous les cas avec les autres pays.
          En l’oc­cur­rence, je pense que les autres pays ( et sur­tout les peuples ) feront plus confiance au gou­ver­ne­ment fran­çais s’il explique qu’il ne peut pas appli­quer cer­taines dis­po­si­tions des trai­tés parce qu’elles vont à l’en­contre de la volon­té des fran­çais et de l’in­té­rêt géné­ral mais qu’il témoi­gnait néan­moins une volon­té de conti­nuer à s’en­tendre avec les autres pays dans un cadre com­mun, plu­tôt qu’au gou­ver­ne­ment fran­çais s’il devait déci­der uni­la­té­ra­le­ment de détruire l’UE.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Chic, revoi­là le San­dy qu’on aime.

          • Sandy

            J’pro­fite que les grem­lins n’ont plus l’air d’être là

          • Sam

            Tiens, le gros con 110 est de retour. Je croyais qu’il fai­sait sem­blant d’être mort après avoir semé le bruit qu’il avait reçu des menaces de mort com­man­di­tées par nous. Dom­mage, ça ne sera pas son ultime bara­tin sur ce site.

            Quant au grem­lin, il a pas­sé sa semaine de temps libre à tra­vailler sur une réponse au texte odieux de ton oli­garque de cama­rade en charge des ques­tions ins­ti­tu­tion­nelles pour le PG. Quitte à mobi­li­ser la patience du lec­teur, autant com­men­cer par tra­vailler autant que faire se peut avant de rame­ner sa gueule.

          • Sandy

            Faux espoir 🙂

        • Sam

          FifiBrind_acier,

          autant je suis plus que scep­tique quant au jeu du PG, autant je pense que tu tombes toi-même dans quelques panneaux.

          La posi­tion de F. Asse­li­neau quant à l’ar­ticle 50 souffre de plu­sieurs erreurs d’a­na­lyse stra­té­gique importantes. 

          Pre­miè­re­ment, l’ar­ticle 50 est une mesure dila­toire qui, au motif de lais­ser le temps à l’UE de gérer ins­ti­tu­tion­nel­le­ment la sor­tie d’un État-membre, per­met en par­ti­cu­lier de le faire chan­ter via les enga­ge­ments à l’OMC gérés, comme tu sait, par la Com­mis­sion (l’ar­ticle 50 se réfère expli­ci­te­ment à l’ar­ticle prin­ci­pal qui traite des affaires de com­merce exté­rieur, ce n’est pas un hasard) mais sur­tout, chose bien plus évi­dente, il est évi­dem­ment hors de ques­tion de négo­cier ou même d’at­tendre un tant soit peu pour sor­tir de l’eu­ro, chose qui néces­site impé­ra­ti­ve­ment d’employer la sur­prise, pour des rai­sons qu’il est inutile de développer.

          Deuxiè­me­ment, le coup de la cré­di­bi­li­té d’un État qui aurait vio­lé ses enga­ge­ments est, par­donne-moi, une vision com­plè­te­ment naïve, pour ne pas dire enfan­tine. D’a­bord, la pos­si­bi­li­té de dénon­cer un trai­té est un droit pour tout État, et il n’a pas de condi­tion à res­pec­ter qu’il ne s’im­pose lui-même. les trai­tés sont comme le droit inter­na­tio­nal, ils n’existent que dans la mesure où un État les recon­nait et les applique. Main­te­nant, vio­ler un trai­té n’est pas la manière la plus élé­gante, quoique cela soit un lieu com­mun dans l’his­toire, mais on n’a de toutes manières jamais vu que cela donne lieu à une quel­conque perte de cré­di­bi­li­té, bien au contraire. Et si c’est le pré­texte offi­ciel à rétor­sions, il est cer­tain que ça ne sera qu’un pré­texte, aucun spé­cia­liste n’en dou­te­ra une seconde, quoi qu’en disent les dis­cours. Ne par­lons pas des « mar­chés » qui ont mis quelques jours seule­ment à pro­po­ser à l’Ar­gen­tine de lui re-prê­ter de l’argent après son défaut. Non, sin­cè­re­ment, cette his­toire de cré­di­bi­li­té est l’exact contraire de ce qui est. La seule manière pour un État de se faire res­pec­ter dans un ordre inter­na­tio­nal ou éco­no­mique qui ne connait que la logique de la force, c’est pré­ci­sé­ment, mal­heu­reu­se­ment, de prou­ver qu’on n’hé­site pas à y recourir.

          Troi­siè­me­ment, en se bra­quant sur la ques­tion de l’ar­ticle 50 (en par­ti­cu­lier), F. Asse­li­neau fait le choix de l’i­so­le­ment. Je ne dis évi­dem­ment pas que les can­di­dats à la coopé­ra­tion sont légion, mais i faut voir les choses dans le plus long terme, au regard de ce qui arri­ve­ra lorsque la sor­tie de l’eu­ro, puis de l’UE, seront sur le point de s’im­po­ser à l’ordre du jour.

          Tu dis qu’É­tienne ne dit jamais un mot sur la sor­tie de l’UE. Je lui ai repro­ché l’an der­nier de ne pas assez en par­ler, et il a fait du pro­grès en ce sens ; quoi qu’il en soit, quand il songe à le faire, tout « dis­per­sé » qu’il est, et pas non plus obnu­bi­lé par le seul niveau natio­nal, il le dit, clai­re­ment et sans chi­chi : il faut se bar­rer de ce monstre qu’est l’UE, ce truc fas­ciste, etc. Les gens le savent, et il est assez facile d’en trou­ver les preuves. Il est éga­le­ment évident qu’il lui est arri­vé bien plus d’une fois de relayer les pro­pos d’As­se­li­neau. Ne va donc pas vous cher­cher des oppo­si­tions qui n’en sont pas, pour le coup.

          Réponse
          • Ana Sailland

            +++ 🙂

          • FifiBrind_acier

            Sam,
            Il n’y a aucun chan­tage à faire,  » ni de table à ren­ver­ser », ni à faire de cacas ner­veux ou de guerre civile. La sor­tie de l’ UE est UN DROIT. 

            La ques­tion est plu­tôt de savoir pour­quoi vous pré­fé­rez trans­gres­ser le droit, plu­tôt que l’ uti­li­ser ? Il faut déjà avoir une psy­cho­lo­gie par­ti­cu­lière pour deman­der sans cesse des droits, et quand on les a, ne pas les utiliser ?

            La pre­mière étape pour tout démo­crate nor­ma­le­ment consti­tué, c’est que la majo­ri­té des Fran­çais soit clai­re­ment d’ac­cord pour sor­tir de l’ UE, puis de l’eu­ro et de l’ OTAN, les 3 sont liés.
            C’est un détail qui a son impor­tance, vous en conviendrez.

            Tout le temps que vous pas­sez à ne pas par­ler de l’ar­ticle 50, c’est du temps per­du pour la sor­tie de l’ UE, qui est la seule issue légale et paci­fique. Les Fran­çais ont assez de sou­cis comme ça, sans qu’on ajoute des pro­blèmes où il n’y a pas la place. 

            Dès l’ ins­tant où une majo­ri­té de Fran­çais est d’ac­cord, le gou­ver­ne­ment fran­çais (pas Hol­lande, ni Sar­ko, faut pas rêver!) il dépose à Bruxelles la déci­sion de sortie.

            Ce n’est pas l’ UE qui accorde la sor­tie, c’est l’E­tat qui veut sor­tir qui décide, n’in­ver­sez pas les rôles. Article 50 est très clair :

             » Tout état membre peut déci­der de quit­ter l’ Union ».
            Une fois qu’il a déci­dé, c’est définitif. 

            Les délais ensuite sont pré­vus pour régler les pro­blèmes tech­niques, pas pour la sor­tie qui est de droit. 

            Vous igno­rez sans doute que depuis 70 ans, ont été signés, au nom de la France, des mil­liers d’ac­cords et de Trai­tés de toutes sortes et dans tous les domaines, avec des Orga­ni­sa­tions Inter­na­tio­nales, comme l’ OMS ou l’Or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la météo­ro­lo­gie, ou l’ Orga­ni­sa­tion mon­diale de l’a­via­tion civile etc.
            Il n’est pas ques­tion de deve­nir la Corée du Nord et tous les accords utiles doivent être conservés. 

            Il faut les exa­mi­ner un par un, pour savoir ceux qui sont utiles à gar­der ou pas pour la France et les Français.

            Il faut pré­voir aus­si le sort des mil­liers de fonc­tion­naires fran­çais qui sont à Bruxelles et qui ne seront plus payés.
            Pareil pour les mili­taires euro­péens. Les Dépu­tés euro­péens non plus ne seront plus payés. Il faut sol­der le compte finan­cier de toutes ces per­sonnes et pré­voir où et com­ment les recaser.

            Il faut aus­si sol­der les comptes finan­ciers entre la France et Bruxelles, puisque la France verse chaque année plus de 20 mil­liards d’eu­ros au bud­get de l’ Union.

            Voi­là pour­quoi il y a un délai pour régler les pro­blèmes tech­niques, qui ne vont pas dis­pa­raître d’un coup de baguette magique.

            Si la France viole les Trai­tés, la Com­mis­sion euro­péenne por­te­ra plainte devant la Cour de Jus­tice euro­péenne et la Cour Pénale Inter­na­tio­nale. La France s’é­tant mise en tort, elle sera priée de repas­ser par la case «  article 50 », et on aura per­du des années pour rien. 

            Il y a suf­fi­sam­ment de pro­blèmes graves à résoudre en France, pour ne pas perdre de temps dans des enfan­tillages. Le Droit, c’est un grand pro­grès de civi­li­sa­tion sur le droit du plus fort. Méditez.

            Quand à Etienne Chouard, il a tou­jours expli­qué qu’il fal­lait sor­tir de l’ UE. Votre mes­sage doit s’a­dres­ser à quel­qu’un d’autre, je mets régu­liè­re­ment en lien ses déclarations :
             » Asse­li­neau a rai­son, il faut sor­tir de l’ UE »
            https://​you​tu​.be/​T​C​1​d​8​F​O​2​hZs
            —————————————————————–

          • EFFAB

            Le Droit est éta­bli dans un rap­port de force et sui­vant ce rap­port de force (à l’a­van­tage de celui-ci je veux dire), bien sou­vent, même si les appa­rences et cette bonne conscience qu’on se donne le rendent en par­tie acces­sible au plus grand nombre_ce mini­ma en tout cas pour pou­voir l’im­po­ser et le rendre accep­table par ce plus grand nombre… mais force est de consta­ter, par exemple, que c’est bien Napo­léon qui est à l’o­ri­gine du Code Civil et non la Conven­tion ou quelque volon­té plus démo­cra­tique !… Bref, il y a le Droit abso­lu et sou­ve­rain qui semble plus nous obli­ger que réelle Jus­tice, au cas par cas et de prin­cipe, ces choses qui ne se font pas, ces limites à ne pas fran­chir mais ces moyens et ces poli­tiques que l’on se donne pour cela.

            Quel­qu’un peut-il m’en dire plus ?…  » Le phi­lo­sophe Mon­tes­quieu qui défen­dait l’im­por­tance des corps inter­mé­diaires était hos­tile à une uni­for­mi­sa­tion du droit : « Le mal de chan­ger est-il tou­jours moins grand que le mal de souf­frir ?… Lorsque les citoyens suivent les lois, qu’im­porte qu’ils suivent la même ? » » – http://​fr​.wiki​pe​dia​.org/​w​i​k​i​/​C​o​d​e​_​c​i​v​i​l​_​(​F​r​a​nce)
            Merci

  11. FifiBrind_acier

    Jacques Sapir ne dit pas com­ment s’est faite la déré­gu­la­tion ban­caire au niveau mon­dial. C’est le Direc­teur du Tré­sor Amé­ri­cain Timo­thy Geith­ner (le même qui s’est oppo­sé à la Taxe Tobin) et 4 ou 5 grosses banques amé­ri­caines qui ont déci­dé cela à l’ OMC à la fin des années 90.

    Les banques sont : Bank of Amé­ri­ca, City­bank, Chase Man­hat­tan, Gold­man Sachs et Mer­ril Lynch.

    Le docu­ment avec le texte de l’ac­cord est sur le site du Nou­vel Observateur
     » Le Tré­sor amé­ri­cain accu­sé d’a­voir ven­du le monde aux Banquiers »

    http://​rue89​.nou​ve​lobs​.com/​2​0​1​3​/​0​8​/​2​3​/​t​r​e​s​o​r​-​a​m​e​r​i​c​a​i​n​-​a​c​c​u​s​e​-​d​a​v​o​i​r​-​v​e​n​d​u​-​m​o​n​d​e​-​b​a​n​q​u​i​e​r​s​-​2​4​5​152

    Le Direc­teur du Tré­sor US a pu prendre cette déci­sion, puis­qu’il est dans un pays sou­ve­rain qui dis­pose de tous ses droits régaliens.
    L’ar­naque de Jacques Sapir, c’est de faire croire que c’est pareil dans le cadre des Trai­tés européens.

    Les pays euro­péens n’ont plus le droit de négo­cier quoi que ce soit à l’ OMC. La France ne pour­rait pas actuel­le­ment avec d’autres pays, négo­cier la remise en place des régu­la­tions à l’ OMC, avec les BRICS par exemple.

    C’est un Com­mis­saire euro­péen qui négo­cie, au nom de la France, comme la Com­mis­sion négo­cie TAFTA. Le fait même que les pays euro­péens « aient don­né man­dat » à la Com­mis­sion exprime la fin des droits régaliens. 

    Jacques Géné­reux, comme tous les euro­péistes, se garde bien de ne jamais citer aucun Trai­té, ni aucun article des Trai­tés qui prou­ve­raient que ce qu’il dit est vrai. 

    Ce qui lui per­met de pas­ser sous silence tous les trans­ferts de sou­ve­rai­ne­té , de faire croire que Hol­lande dis­pose de tous les pou­voirs, qu’il est juste nul et sou­mis à la finance, que tout est de la faute de la Consti­tu­tion sans le démon­trer, qu’il faut chan­ger les Ins­ti­tu­tions, qu’il faut une VIe Répu­blique et que les len­de­mains chan­te­ront. Rêve !

    Au Par­ti de Gauche, ils sont prêts à dis­cu­ter de tout pour sau­ver l’ UE, d’une Consti­tuante, du tirage au sort, de la vitesse du vent, de l’âge du capi­taine, du moment que ça occupe les mili­tants et les sym­pa­thi­sants et qu’ils s’empaillent sur le tirage au sort, c’est parfait !
    Pour­vu que le débat sur la sor­tie de l’ UE ne soit pas posé.

    L a VIe Répu­blique, c’est la der­nière escro­que­rie poli­tique du moment. 

    http://​www​.upr​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​/​f​r​a​n​c​e​-​e​u​r​o​p​e​/​d​e​c​r​y​p​t​a​g​e​-​d​u​n​e​-​n​o​u​v​e​l​l​e​-​e​s​c​r​o​q​u​e​r​i​e​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​-​l​a​-​v​i​e​-​r​e​p​u​b​l​i​q​u​e​-​d​e​-​j​e​a​n​-​l​u​c​-​m​e​l​e​n​c​hon
    ——————————————————————-

    Réponse
    • Ana Sailland

      Pas de bou­ton « répondre ».

      Réponse
  12. FifiBrind_acier

    En regar­dant cette vidéo d’ Etienne Chouard , 

    httpv://youtu.be/ZWSXU0mCxT0

    je com­prends qu’il est fina­le­ment très proche des ana­lyses de Jacques Géné­reux, avec au moins 3 ou 4 points communs :

    - Jamais un mot sur la sou­ve­rai­ne­té nationale.

    - Jamais aucune men­tion de la construc­tion euro­péenne, («  ce des­po­tisme éclai­ré » selon ses créa­teurs), et de sa res­pon­sa­bi­li­té dans la dis­pa­ri­tion de la démocratie.

    - Seules les Ins­ti­tu­tions fran­çaises sont res­pon­sables de tout.

    - Jamais aucune des pro­po­si­tions de l’ UPR n’apparaît.

    Petite remarque à Etienne : les Elec­tions euro­péennes pour l’ UPR n’ont pas été finan­cées par les lob­bies, mais par les adhé­rents. Aucun rem­bour­se­ment sur l’argent public en des­sous d’un cer­tain % de résul­tats, ce qui éli­mine les petits et nou­veaux candidats. 

    Le rôle de la cen­sure des médias est bien plus impor­tant que l’argent, mais c’est juste signa­lé en passant…

     » Equi­té du finan­ce­ment public pour les acti­vi­tés poli­tiques et pro­por­tion­nel aux voix reçues à chaque élec­tion dès la pre­mière voix » pro­pose l’ UPR.

    Avec le man­dat renou­ve­lable une seule fois, le rem­bour­se­ment des frais par l’argent public pour tous les can­di­dats en ter­mine avec les pro­fes­sion­nels à vie de la poli­tique, mais ce n’est pas suf­fi­sam­ment inté­res­sant pour en parler. 

    Je me demande même où on va trou­ver des candidats…?
    Il a fal­lu 6 mois pour trou­ver dans ma com­mune 30 péquins sans éti­quette poli­tique pour les Muni­ci­pales. Si les « gen­tils virus » s’i­ma­ginent que les Fran­çais se pré­ci­pitent sur les res­pon­sa­bi­li­tés pour s’oc­cu­per de la chose publique, qu’ils essayent de mon­ter une liste dans leur commune.
    Rien ne vaut les tra­vaux pratiques ! 

    La com­pa­rai­son avec la Suisse devrait faire immé­dia­te­ment appa­raître le fait que la Suisse est un Etat sou­ve­rain, avec des droits réga­liens et des fron­tières, mais c’est sans doute un détail…

    Bref, bonne conti­nua­tion avec Jacques Géné­reux et sa VIe République !

    Réponse
    • Ana Sailland

      oh, si vous vou­lez chère fifi, je peux exhi­ber une vidéo de votre maître à ne pas pen­ser et en décli­ner les lacunes. 

      Mais le pro­blème, c’est que dans son cas, et c’est toute la dif­fé­rence, les autres vidéos sont aus­si lacunaires.

      Lacunes volon­taires pour cer­taines, il est vrai :

      Ah oui, c’est vrai, vous nous l’a­vez expli­qué : il ne faut pas abor­der les sujets qui fâchent.
      arf arf arf , les leçons sont aisées à qui s’in­ter­dit de les suivre.

      Je vous re-recom­mande de pas­ser quelques jours où semaines à explo­rer ce qui fut dit par ici et autour. C’est d’une richesse épou­van­table. Et ce temps pas­sé vous évi­te­ra d’é­crire des infondés.

      Il est vrai que le bou­ton répondre, si absent sur votre canon à mono­logue, implique une explo­sion de la pen­sée col­lec­tive, qui vous manque cruel­le­ment. Et nous tous ici, y com­pris Etienne, sommes enri­chis de cette plu­ra­li­té, ce qui au fil du temps se per­çoit dans plus que des évo­lu­tions de la pen­sée en vue.

      Adop­tez par chez vous ce cou­rage d’ou­vrir, vous ver­rez, il enri­chit. Et si cer­tains gavent, ce n’est que le prix à payer pour accé­der à l’u­ni­ver­sel. Sinon vous res­te­rez mono­ma­niaques de l’ar­ticle 50, et on ne fait pas un futur de la peur des représailles.

      Réponse
      • Ana Sailland

        Etienne et moi étions en Suisse il y a quelques semaines avec Antoine Chol­let et quelques citoyens poin­tus. Vous êtes vrai­ment à côté de vos pompes très chère.

        Réponse
        • Norton

          SYNTHÈSE :

          Ana,…bla-bla-bla,…Fifi,…patatra…!

          MDR!…

          Réponse
          • Ana Sailland

            magni­fique argumentation

          • FifiBrind_acier

            Nor­ton,
            « pata­tra » prend un s à la fin. Patatras.

        • FifiBrind_acier

          Ana Sailland,
          Les 28 pays de l’ UE ont tous des Consti­tu­tions dif­fé­rentes, mais ils sont désor­mais tous logés à la même enseigne.

          Si la Suisse est un pays démo­cra­tique, ce n’est pas dû au tirage au sort, qu’elle n’a jamais eu, mais au fait qu’elle n’est pas dans l’ UE.

          Si elle était entrée dans l’ UE, tout ce qui vous inté­resse à juste titre, aurait été sup­pri­mé. Comme en France, où les gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs ont pro­cé­dé à 22 modi­fi­ca­tions de la Consti­tu­tion de 1958 pour la rendre euro- atlan­ti­co compatible. 

          Dans un pays sou­ve­rain et démo­cra­tique, il est nor­mal qu’un gou­ver­ne­ment prenne en compte les choix des électeurs.
          Quand De Gaulle a fait un réfé­ren­dum en 1969, les Fran­çais ont répon­du non, il est par­ti le lendemain.

          En 2005, le NON s’est trans­for­mé en OUI, d’autres pays ont dû revo­ter, parce que le Trai­té de Maas­tritch avait été accep­té par eux en 1992. 

          C’est ce Trai­té qui a mis en place l’ UE, l’eu­ro et l’ OTAN.
          Nous étions entrés dans une dic­ta­ture « soft », où l’a­vis des citoyens n’a­vait plus aucune importance. 

          Dans l’UE, les per­sonnes qui prennent les déci­sions à la Com­mis­sion euro­péenne, sont nom­mées, et pas élus, et la BCE est tota­le­ment indé­pen­dante du vote des citoyens. Les Dépu­tés euro­péens et les Députes natio­naux n’ont plus aucun poids sur les décisions. 

          L’ Assem­blée natio­nale et les Séna­teurs sont char­gés de reco­pier MOT à MOT les direc­tives de la Commission.
          C’est expli­qué à la fin de cette vidéo sur « démo­cra­tie et Europe ».

          https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​b​a​u​m​9​_​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​e​t​-​e​u​r​o​p​e​-​a​n​n​e​-​m​a​r​i​e​-​l​e​_​n​ews

          Ce n’est pas la Consti­tu­tion de 1958 qui en est res­pon­sable, mais les Ins­ti­tu­tions euro­péennes non démo­cra­tiques qui ont ame­né à modi­fier la Consti­tu­tion et à vio­ler l’a­vis des citoyens en 2005.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Joyeuse col­lec­tion de scoops 😉

          • Ana Sailland

            Oups, je n’a­vais pas vu l’é­nor­mi­té finale.

  13. etienne

    « Le par­ti qui main­tient l’ordre, c’est vous, c’est le par­ti médiatique ! »
    Mélen­chon, les yeux dans les yeux, face à deux cer­bères pros­ti­tués aux banques (On n’est pas cou­ché du 18 octobre 2014).

    Magni­fique.

    Réponse
    • Ana Sailland

      « Pour­quoi croyez vous que les banques achètent le quart de la PQR »
      (EC)
      😉

      Réponse
    • Nicducou

      En effet, c’é­tait superbe !

      Réponse
    • FifiBrind_acier

      Etienne,
      Mélen­chon a juste oublié de dire que l’ordre euro­péen et le PS lui doivent beau­coup. Il en est le gar­dien fidèle. Il est le râteau du PS pour évi­ter que les mécon­tents de la poli­tique libé­rale et anti démo­cra­tique de l’ UE n’aient l’i­dée sau­gre­nue d’en sortir.
      Comme le FN est le râteau des mécon­tents de droite, une nasse pour les neutraliser. 

      Deux gui­gnols qui servent à faire croire qu’il existe encore une Droite et une Gauche… , ils passent dans les médias pour ser­vices ren­dus au sys­tème européen. 

      Deman­dez donc aux élec­teurs du FDG ! Dans les élec­tions à deux tours, ils votent FDG au pre­mier tour, et… PS au 2e. What else ? 

      Il n’a pas fal­lu une heure à Mélen­chon en 2012, pour appe­ler à voter PS au 2e tour, sans aucune condi­tion. Tout en racon­tant entre deux élec­tions à qui veut l’en­tendre, que le PS était de Droite, chose qu’il igno­rait sûre­ment, ayant pas­sé sa vie au PS…, pas vrai ? 

      Asse­li­neau a appe­lé à l’abs­ten­tion au 2e tour des Présidentielles.
      Que les direc­tives de la Com­mis­sion et du FMI soient appli­quées par Pierre, Paul ou Jacques, c’est du pareil au même.
      C’est au moins une chose que les Fran­çais ont bien compris ! 

      Depuis, ils s’abs­tiennent ou ils adhèrent à l’ UPR, où il y a beau­coup d’an­ciens du FDG à l’ UPR, ceux là ont ces­sé de se pâmer devant le tri­bun fédé­ra­liste européen. 

       » Com­père Mélen­chon et Com­mère Le Pen »
      http://​www​.upr​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​/​f​r​a​n​c​e​/​m​e​l​e​n​c​h​o​n​-​l​e​-​p​e​n​-​s​u​r​-​r​m​c​-​l​e​u​r​r​e​s​-​d​u​-​s​y​s​t​eme

      Réponse
      • Sandy

        Fifi, en repor­tant leur voix, les gens n’adhèrent pas au pro­gramme des deux fina­listes de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle. En ne votant pas pour ces deux can­di­dats au pre­mier tour, puis en repor­tant leur voix ensuite, tous ces gens n’ont jamais ces­sé de défendre l’in­té­rêt géné­ral. Ils essaient de limi­ter les dégâts pour la France et les fran­çais en votant pour le moins pire à leurs yeux.
        Vous seriez mieux ren­sei­gné, vous sau­riez que le PS ne cesse de ten­ter de détruire le front de gauche, notam­ment en essayant de mon­ter le PCF contre Mélen­chon et en créant des dis­sen­sions en fai­sant du chan­tage aux places lors des élec­tions ( ex pen­dant les municipales ) …
        La réa­li­té est l’in­verse des calom­nies que vous essayez de répandre. Ce n’est pas par de la mal­hon­nê­te­té que vous arri­ve­rez à vous faire une place. Il y a déjà bien assez de menteurs.

        Réponse
  14. Nicducou

    fifi brin d’a­cier, je ne com­prend pas votre mépris pour ce pen­seur poli­tique. Il me semble clair que sa volon­té n’est pas de trom­per son monde. Pour moi, le front de gauche n’est pas mau­vais dans fond, il se trompe sur la méthode.. Et l’i­dée d’une VI répu­blique me parait aujourd’­hui plus que néces­saire pour per­mettre le bien commun.
    D’autre part, vous vous trom­pez sur Etienne Chouard qui a déjà fait de nom­breuse vidéo pour expli­quer l’im­pé­rieuse néces­si­té de sor­tir de l’UE. Je vous invite d’ailleurs à regar­der la vidéo « 10 rai­sons de sor­tir de l’UE » de Etienne Chouard. 

    Cepen­dant, comme vous le disiez très jus­te­ment, il est clair que nous ne pour­rons prendre aucune déci­sions stra­té­giques, éco­no­miques et socié­tales sans sor­tir d’a­bord de l’u­nion euro­péenne. Et a quoi bon conti­nuer de vou­loir appar­te­nir à une ins­ti­tu­tions qui ne repré­sente aucun idéal et encore moins celui du front de gauche et de Jacques Génereux. 

    Je pense d’ailleurs que Mr. Mélen­chon veut en sor­tir. Je crois qu’il pense que les gens sont trop atta­chés à cette ins­ti­tu­tion et qu’il fait le pari de ne pas dire ses inten­tions afin d’être élu et de pou­voir enga­ger un débat publique par la suite pour pou­voir en sortir. 

    L’UPR fait un autre pari et je pense qu’il est plus proche de la pen­sée d’E­tienne Chouard, ou du moins de l’i­dée que je m’en fait. Mr Asse­li­neau fait le pari de l’é­du­ca­tion popu­laire. Ceci en réa­li­sant un nombre incroyable de confé­rence à tra­vers toute la france expli­quant les ten­nants et abou­tis­sant de cette construc­tion euro­péenne et de s’a­dres­ser à l’in­tel­li­gence des fran­çais afin qu’il com­prennent et se ral­lient à sa cause. Il fait aus­si le pari du ras­sem­ble­ment de tout le peuple fran­çais et non pas seule­ment de la gauche..

    Ce qui est très fort je trouve c’est que le Fran­çais qui s’in­té­resse à cette ques­tion com­mence un pro­ces­sus de pen­ser qui abou­ti au chan­ge­ment des ins­ti­tu­tions ou au moins com­men­cer à une réflexion saine sur la démo­cra­tie qui pour moi entame un phé­no­mène de cercle vertueux. 

    Qu’en pen­sez vous Ana ?

    Réponse
    • Ana Sailland

      Ce que j’en pense ?!?

      Pal­sem­bleu, s’il n’y avait cette ques­tion, je n’au­rais pas répondu 😉

      mais ver­tu­diou cor­ne­gui­douille , j’en pense que quand les gens ne disent pas ce qu’ils pensent c’est ennuyeux mais je pense aus­si que si on sup­pose qu’ils mentent et si ensuite ont dit au mode indi­ca­tif ce qu’on pense qu’ils pensent, pour expli­quer qu’ils sont malins mais que nous on a com­pris, donc qu’on est malin aus­si, euh… hé bien … c’est tor­du, ou marrant 😉

      Pour moi, il y a des gens qui virent leur cuti et parlent du tirage au sort. Facé­tie ou sérieux, on s’en moque car tout ça est soupe oli­garque, donc de peu d’in­té­rêt, mais ce qui est sûr, c’est que l’i­dée progresse.

      Quand on s’empare de nos idées, c’est une vic­toire. Soyons simples.

      Z’al­lez voir, bien­tôt Atta­li et Asse­li­neau, grand éclat de rire.

      Soyons simples, ou tenaces dans l’intention.

      Le bar­do explique bien ce tun­nel où des lumières fades et laté­rales attirent et font s’é­ga­rer le voyageur.

      Réponse
  15. Sam

    Jacques Géné­reux me fait de plus en plus pen­ser à Phi­lippe Val : il m’a ber­cé durant bien des années avec de magni­fiques idéaux et une intel­li­gence cer­taine dont il m’a fal­lu plus d’an­nées encore pour com­prendre qu’ils étaient sur­tout très mal appli­qués, au point de se deman­der si l’in­té­res­sé ne roule pas (incons­ciem­ment) pour l’en­ne­mi qu’il désigne et qui est en même temps son fond de commerce.

    Je m’in­quiète de plus en plus sérieu­se­ment de savoir à quoi ce type joue. Et ce m’in­quiète d’a­bord et avant tout, c’est jus­te­ment du fait qu’il me donne la triste impres­sion qu’il joue. Pour reprendre l’une des seules remarques per­ti­nentes du fumeux texte de l’en­ne­mi du peuple évo­qué récem­ment (Séné­chal, nous voi­là), je me demande de quelle « praxis » sa pen­sée « se sou­tient ».

    Comme l’a noté Patrie à sa manière, il est remar­quable qu’il consi­dère que le pou­voir poli­tique fait le pou­voir éco­no­mique et non l’in­verse. Je dirais que c’est d’au­tant plus remar­quable qu’il dise lui-même avoir pas­sé 30 ans de sa vie à défendre cette thèse et déve­lop­per autour, sur­tout pour quel­qu’un qui dit avoir mis Marx dans son bagage. Son bara­tin se tient mais il oublie roya­le­ment le fait qu’un très riche a de quoi inves­tir dans les ins­tru­ments de la vio­lence phy­sique et sym­bo­lique, bref, se payer des relais poli­tiques. Pas­sons sur cet étrange lap­sus qu’il com­met, dans cette inter­view, en disant que, pour rené­go­cier les trai­tés, il fau­dra que « les banques » s’en­tendent…

    L’Eu­rope, va‑y que je t’en­fume, comme d’ha­bi­tude. Le spec­ta­teur n’est pas for­cé­ment au cou­rant de tout ce qu’il a dit par ailleurs sur le sujet. Sinon, y a pas de peuple euro­péen ? Qu’im­porte : y a pas de peuple tout court. Là encore, ce n’est sans doute pas faux, sauf que ça esquive la ques­tion du « qu’est-ce qu’on fait ? ». Crève tran­quille, petit Grec, il y en a qui écrivent le sens de l’his­toire avant même qu’elle se pro­duise, et dans 10 géné­ra­tions on aura de quoi expli­quer aux étu­diants que tout ça était logique.

    J’ai peut-être raté un ou deux mes­sages, mais je n’ai vu per­sonne d’entre vous s’é­ton­ner d’une chose qu’il a dite sous cou­vert de don­ner de très belles leçons de péda­go­gie et de tis­sage de liens sociaux. Pas­sons sur quelques autres de ses curieux « tics ». Pas­sons sur le cos­tard. Je suis déjà plus gêné de lui voir un sou­rire indé­bou­lon­nable même lors­qu’il parle des choses les plus graves. 

    Ce qui m’a direc­te­ment cho­qué, dans cette inter­view, c’est la manière dont il com­mente notre expé­rience de libé­ra­li­sa­tion for­ce­née par rup­ture de tous les liens. Avec le sou­rire, donc, il nous dit que nous sommes arri­vés au bout de cette impasse. On s’at­ten­drait à une ou deux illus­tra­tions des ter­ribles drames humains que cette situa­tion a appor­tés : non, rien. Un peu comme dans La dis­so­cié­té, on a une ana­lyse sys­té­mique plu­tôt brillante dans son cré­neau, mais déses­pé­ram­ment froide. Jamais une tranche de vie. 

    Mais encore pou­vait-on s’i­ma­gi­ner en creux que l’au­teur déplo­rait la situa­tion. Seule­ment, j’a­vais visi­ble­ment très mal com­pris. Que nous dit-il ici, en somme . Qu’il fal­lait rompre tous ces liens dont tant de « liens qui libèrent ». Il fal­lait le faire, vous enten­dez ? On n’est plus même dans le contem­pla­tif stoïque, on passe au nor­ma­tif. J’ai presque cru entendre Atta­li, tant le ton m’a paru non pas même juste déta­ché (et le sou­rire à cla­quer, pour le coup) mais cynique. 

    C’est « drôle », j’ai trai­té Jacques Géné­reux d’ir­res­pon­sable bâtis­seur d’empire en dénon­çant la posi­tion muni­choise que ce grand séduc­teur main­tient sur l’eu­ro tout en pous­sant le bou­chon jus­qu’à déplo­rer « l’es­prit de Munich » à la radio. Et voi­là qu’il revient nous trai­ter, cette fois comme un péda­gogue, nous, nos parents et nos enfants, non pas même comme de simples objets de curio­si­té tout uni­ver­si­taire mais comme des cobayes.

    Misère de la gauche. Dans ta face. Ni vu ni connu.

    Bien sûr, je reste très scep­tique quant à sa posi­tion sur le tirage au sort. A part tout ce que j’ai déjà dit sur le contexte, qui m’a­mène à pen­ser que ça ne sera au mieux conçu que comme demi-mesure (plus contre­pro­duc­tive que rien), je me per­mets d’ob­ser­ver qu’il y a mani­fes­te­ment un effet de mode. Il dit lui-même, dans cette inter­view, avoir été l’un des lan­ceurs du « m6r ». Mais je note sur­tout une chose qui, pour­tant, ne devrait pas avoir besoin d’être signa­lée car elle saute aux yeux : depuis tant d’an­nées, donc, aucun écho, sans par­ler de s’a­bais­ser à venir contri­buer au forum avec nous autres ploucs, mais subi­te­ment, on sort le lapin du cha­peau pour faire de la pub à une ten­ta­tive de pro­ces­sus consti­tuant lan­cé par l’o­li­gar­chie et atti­rer dans ses filets le cha­land qu’on a bien contri­bué à effrayer.

    Réponse
  16. Jaanus Raim

    It is inter­es­ting that both Jacques Géné­reux and Etienne Chouard are eco­no­mists. May-be it is not only a coin­ci­dence. It is pos­sible, that eco­no­mists per­ceive a bit bet­ter the absur­di­ty of the present situa­tion, where you have to give away your poli­ti­cal deci­sion power for nothing. You desin­gnate your mas­ter, gave him all your poli­ti­cal rights and huge amount of poli­ti­cal and eco­no­mi­cal pri­vi­leges for long long years.… with zero price.

    Réponse
  17. FifiBrind_acier

    Mer­ci Sam, je n’au­rais pas dit mieux !

    Réponse
  18. etienne

    Bon, ne m’en veuillez pas : ça, ça n’est pas sérieux du tout ; c’est même fran­che­ment hilarant…

    Mais on peut y voir quand même une illus­tra­tion d’un peuple bien entraî­né avec ses pos­sibles pré­da­teurs, qui se débrouille pour qu’ils ne deviennent jamais ses maîtres… Bon, pas la peine de diva­guer, c’est une récré 😀
    (pen­sez à cli­quer sur HD)

    httpv://youtu.be/XflKznNzUMA

    Bonne nuit 🙂

    Réponse
    • Mat

      Si avec ça on n’ar­rive pas à atti­rer plus de monde dans les ate­liers consti­tuants, c’est foutu ! 🙂

      Réponse
    • Ronald
      Certes, mais la « pro­prié­té » de ce Gib­bon sur son ter­ri­toire n’est-elle pas du vol ? 

      Et ne fait-il pas preuve d’une concep­tion bien ago­nis­tique du débat politique ? 

      Et ces bébés tigres, n’au­raient-ils pas droit dès leur nais­sance à un Salaire à Vie en viande de Gibbon ? 


      🙂

      Réponse
  19. ducnico

    Je n’ai pas par­lé du terme « malin ». Je ne pense pas qu’il soit bien choi­si, je ne repro­che­rai jamais à un homme poli­tique qui veut chan­ger les choses d’être stra­tège. Ce qui sont au pou­voir sont tel­le­ment machia­vé­lique pou­voir res­ter au com­mande que ça me parait presque obli­ga­toire. Et je fais une dif­fé­rence cru­ciale entre être machia­vé­lique. C’est à dire en poli­tique trom­per son monde en appli­cant une poli­tique une fois élu tota­le­ment dif­fé­rente de celle dont on parlé.
    Et être stra­tège dans le dis­cours, qui en poli­tique per­met de ras­sem­bler les gens autour d’une idée prin­ci­pale, être élu et pou­voir ensuite deman­der son avis au peuple pour les ques­tions qui mor­cellent l’o­pi­nion publique.

    Et je pense dans ce sens que le front de gauche et l’U­PR sont tout à fait dans cette optique. En revanche, il semble que le front de gauche est moins dan­ge­reux pour la classe au pou­voir car elle lui per­mette quand même de dis­po­ser de pas­sage dans les médias prin­ci­paux bien plus impor­tant que l’U­PR. (Voi­là pour­quoi Mélen­chon a peut être rai­son de cacher la par­tie concer­nant l’Eu­rope de son programme.) 

    Mais tu as rai­son l’i­dée germe et fait de plus en plus par­tie du débat publique ! c’est encourageant !

    Réponse
    • FifiBrind_acier

      duc­ni­co,
      Je trouve que vous posez très bien la ques­tion. Stra­té­gie ou tromperie ?

      Le FN et le FDG ne sont pas très clairs sur la sor­tie de l’ UE.
      Refe­ren­dum ? vio­ler les trai­tés ? rené­go­cier les Trai­tés ? faire du chan­tage à la sor­tie si refus de rené­go­cier ? Oui, non, peut-être, si on est à plu­sieurs, s’il y a du vent… Le fait est qu’ils ne disent jamais clairement :

      « Il faut sor­tir de l’ UE, de l’eu­ro et de l’ OTAN, ras­sem­blons ‑nous pro­vi­soi­re­ment, on peut le faire léga­le­ment, fai­sons ‑le ! ». Mais quand on le fait remar­quer, il y a tou­jours quel­qu’un pour vous dire que l’en­fu­mage, c’est une stra­té­gie pour pas­ser dans les médias. 

      De Gaulle ne pas­sait pas sur Radio­pa­riment, il a uti­li­sé d’autres moyens pour communiquer. 

      En dehors de l’ UPR, il y a très peu de gens qui disent les choses clairement,
      Etienne Chouard le clai­re­ment : « Les 10 rai­sons de sor­tir de l’ UE » 

      https://​you​tu​.be/​f​E​w​C​J​E​b​J​9Pc
      ———————————————————
      Il y a le M’PEP et le PRCF, sans dire pour autant com­ment ils comptent faire. Le Grand soir de la Révo­lu­tion, je sup­pose. Et pi c’est tout.

      Déjà quand les dis­cours sont clairs, c’est un pari sur l’a­ve­nir, on ne peut jamais être sûr à 100% que les choses iront à leur terme, alors quand ce n’est pas clair, je ne fais pas confiance du tout. A cha­cun de ses rillettes.
      Sur­tout quand le bon­homme déclare qu’il faut « Sau­ver l’ Europe », risque pas que je lui fasse confiance une seule minute. 

      On sup­porte des men­songes, des trom­pe­ries et de l’en­fu­mage depuis des dizaines d’an­nées ! Ou les gens sont clairs sur les objec­tifs et les moyens, ou ils vont se faire voir chez les papous, avec tout le res­pect que je dois aux papous…

      Réponse
      • Sam

        FifiBrind_acier,

        « sans dire pour autant com­ment ils comptent faire »

        Tout dépend de ce que tu veux dire par là. Selon l’ap­proche, je peux jus­te­ment faire le même reproche à l’U­PR. Une chose est de ras­sem­bler les gens pour créer une majo­ri­té qui impose cette sor­tie sans trop se deman­der com­ment on va gérer, en pra­tique et stra­té­gi­que­ment, cette action si pro­met­teuse en termes de remous. Une autre, donc, est de savoir com­ment on orga­nise la chose, en pra­tique, pour ne pas qu’elle fasse un grand flop. Une autre est de savoir com­ment on ne va pas se refaire bai­ser aus­si­tôt après. Etc.

        Le M’PEP (*) a consa­cré pas mal d’a­na­lyses à la ques­tion de savoir com­ment sor­tir de l’eu­ro, non pas sim­ple­ment en signant un papier mais en pra­tique, en tenant compte à la fois du contexte et d’une stra­té­gie d’en­semble en arti­cu­lant la chose notam­ment avec : la restruc­tu­ra­tion de la dette, le déman­tè­le­ment des « mar­chés finan­ciers » (des obli­ga­tions publiques à la Bourse), les natio­na­li­sa­tions ou re-natio­na­li­sa­tions, et la sor­tie du libre-échange et le pro­tec­tion­nisme uni­ver­sa­liste (non pas juste quelques man­tras dans le registre de la déva­lua­tion et d’un bri­co­lage pro­tec­tion­niste de courte vue), ou encore ce qu’il s’a­git de faire pour que le coût de la déva­lua­tion ne soit pas repor­té sur les pauvres gens qui bossent, etc ; en posant les pro­blèmes de timing, de manière par­fois très pra­tique (ex : com­bien de temps pour impri­mer un stocks de billets).

        Sur ce sujet, je conseille notam­ment de vision­ner l’in­ter­ven­tion de Niko­noff lors de cette confé­rence de juin de 2010 à Paris 14e (en 4 volets dans ce lien) : http://www.m‑pep.org/spip.php?article1720#outil_sommaire_2

        Libre à cha­cun de croire que ce sont pas des ques­tions déci­sives, direc­te­ment posées par la pers­pec­tive d’une sor­tie de l’eu­ro. Donc de croire que F. Asse­li­neau est suf­fi­sam­ment clair sur com­ment il faut faire. 

        On pour­rait éga­le­ment, puisque c’est un peu le sujet, d’ailleurs, faire remar­quer qu’il ne s’a­git vrai­sem­bla­ble­ment pas de s’en tenir à sor­tir de l’UE ou de l’O­TAN en atten­dant tran­quille­ment que nos maîtres nous refassent très bien­tôt le coup d’aliéner a sou­ve­rai­ne­té natio­nal par ces mêmes moyens ou par d’autres. Bref, qu’il se pose un mini­mum de ques­tions sur d’in­dis­pen­sables « réformes » de la consti­tu­tion nationale. 

        His­toire de rap­pe­ler qu’il fau­drait arrê­ter les « moi, je » (les « nous, on ») et conce­voir, d’a­bord en pen­sée, des conver­gences de tra­vaux utiles à la même cause. M. Asse­li­neau n’est certes pas le seul, loin de là, mais il a un réel pro­blème là-des­sus. Rien qu’au­tour de l’ar­ticle 50 (voir mon mes­sage d’hier soir).

        (*) Dont j’ai été membre et au sein duquel j’ai été affu­blé quelques temps du titre pom­peux de secré­taire natio­nal aux ques­tions euro­péennes, moné­taires et financières.

        Réponse
      • Norton

        Papous avec un P majuscule,Fifi,…c’est davan­tage cré­dible quand on dit les respecter…

        _______________________________________________

        Sinon,Jacques Che­mi­nade de Soli­da­ri­té et Pro­grès à récem­ment décla­ré vou­loir sor­tir de l’UE de l’Eu­ro et de l’O­TAN en uti­li­sant l’ar­ticle 50…(voir sur son site)
        Si l’autre « Che » consom­mait lui aus­si la rup­ture d’a­vec le PS,le FDG serait sacré­ment « mal » entouré…!

        Réponse
  20. Oli

    J’ai appré­cié les réflexions de Jacques Géné­reux à la fin de la vidéo, mais pour­quoi ne vous cite-t-il pas ? 

    Lorsque je parle d’une idée que je trouve inté­res­sante à d’autres per­sonnes, je cite la per­sonne qui l’a émise ou reprise, or lui s’abs­tient de le faire alors qu’il vous a pour­tant déjà ren­con­tré. S’il l’a fait et que ça a été cou­pé au mon­tage, je m’en excuse, mais si ce n’est pas le cas je trouve cela mal­hon­nête. Cela me donne l’im­pres­sion qu’il veut « briller » à tra­vers ces idées en se les appro­priant, comme le fait Mélen­chon d’ailleurs, et exit la réflexion qui a été ini­tié au préa­lable par le peuple. Je ne ferais pas confiance à cet homme.

    Réponse
    • Sandy

      Il ne cite pas car les rela­tions d’E­tienne et les idées qu’il défend ne sont pas très claires.
      Il y a une ou deux semaines Etienne disait tout le mal qu’il pense des par­tis poli­tiques et de leurs mili­tants / repré­sen­tants comme Jacques Géné­reux. Il connais­sait déjà pour­tant Jacques Géné­reux et ce qu’il a pu écrire ayant lu plu­sieurs de ses livres. Et il suf­fit que Jacques Géné­reux parle de tirage au sort pour que d’un coup les membres du PG ne soient plus des traitres et des fas­cistes à ses yeux, en tout cas pour l’instant.
      La semaine d’a­vant regar­dez les hor­reurs qu’il a pu dire à Clé­ment Maré­chal qui est pour­tant un res­pon­sable du Par­ti de gauche comme Jacques Généreux.

      Réponse
      • etienne

        San­dy, vous calom­niez, c’est laid.
        Vous com­men­cez à res­sem­bler à Clé­ment-Le-Ter­rible, peut-être ?
        Non quand même pas, faut pas charrier 🙂

        Réponse
      • Katharina

        San­dy, je ne vois vrai­ment pas ce que vous voulez .
        D’où pre­nez ‑vous la force d’é­crire des trucs pareils :
        « regar­dez les hor­reurs qu’il a pu dire à Clé­ment Maréchal »
        C’est votre style de vie, ca ? Chia­ler et don­ner des coups de pied à tout ce qui contre­dit vos héros ?
        Pour­quoi vous met­tez votre salade per­son­nelle dans un sujet aus­si impor­tant qu’un ave­nir plus juste ?

        Réponse
      • Sandy

        Regar­dez Katha­ri­na la haine d’E­tienne pour Clé­ment Séné­chal. Et pour­quoi ? Parce qu’il n’est pas d’ac­cord avec lui sur le tirage au sort.
        Vous trou­vez ça normal ?
        Moi je crois que Clé­ment a déjà eu beau­coup de patience à répondre, non seule­ment à Etienne, mais aus­si à tous les « gen­tils » virus qui se com­portent de plus en plus comme des « sbires ».
        Défendre un point de vue c’est une chose, se mettre à haïr et à salir tous ceux qui s’op­posent à ce point de vue cela en est une autre.

        Je répon­dais donc à OLI très franchement.

        Si Jacques Géné­reux ne cite pas Etienne Chouard, c’est parce qu’il sait qu’E­tienne ne défend pas que le tirage au sort mais aus­si des idées de l’ex­trême droite.

        Regar­dez cette vidéo :
        https://​you​tu​.be/​P​8​3​5​J​Q​m​t​KOk

        Etienne va jus­qu’à pré­tendre que le FN défend des idées de gauche.

        Ce que je vou­drais, dans l’i­déal, c’est qu’E­tienne prenne conscience que ces idées là sont fausses et que du coup il coupe tout lien avec l’ex­trême droite. Au pire je veux appor­ter un point de vue dif­fé­rent et faire réfléchir.

        Et vous quel est votre but en édi­tant ce message ?

        Réponse
        • Katharina

          « patience » ??? etc.
          Vous vous retrou­vez dans une pri­son (intel­lec­tuelle). J’ai l’im­pres­sion que vous confon­dez géné­ra­le­ment une per­sonne avec une idée. Jus­te­ment le pro­grès à l’heure actuelle serait d’ar­rê­ter l’i­dô­la­trie de la per­sonne, du par­ti, de quoi que ce soit, mais d’é­chan­ger des idées, des pen­sées et des actes, d’es­sayer des trucs, puis de voir si ca marche ou pas. On découvre, on échange, on découvre, on échange – import-export.

          Réponse
      • etienne

        San­dy, c’est pré­ci­sé­ment vous qui êtes dans la haine : la haine de « l’ex­trême droite » (ce que VOUS appe­lez comme ça, ce qui est bien com­mode, c’est vrai), « la haine de la haine »… et c’est bien vous qui exi­gez de tout le monde de par­ta­ger cette haine, sous la menace de deve­nir nous-mêmes com­plices de la haine, com­plai­sant avec les hai­neux, et de « défendre des idées d’ex­trême droite »… C’est une pen­sée d’é­glise, avec une police de la pen­sée et la chasse aux blas­phèmes, l’ex­com­mu­ni­ca­tion et la mise au ban des « mal pen­sants ». Ce n’est pas de la poli­tique, c’est une guerre de reli­gion. Vous êtes en guerre, San­dy, vous n’êtes pas en train d’es­sayer de faire société. 

        Et vous venez nous faire (exac­te­ment comme Clé­ment-le-Ter­rible qui est votre sem­blable de plus en plus) des reproches de pen­sées hai­neuses ? De qui vous moquez-vous ? C’est l’hô­pi­tal qu se fout de la cha­ri­té… vous ne man­quez pas d’air.

        San­dy, la haine de la haine, c’est encore de la haine.

        Non mer­ci.

        San­dy, vous divi­sez la résis­tance à l’oppression.
        C’est juste mal­fai­sant et dramatique.

        Et en plus, vous calom­niez, ce qui est très laid.

        Réponse
        • Sandy

          Vous repre­nez exac­te­ment les mêmes argu­ments que l’ex­trême droite.

          Il n’y a aucune haine de mon côté, mon com­bat est poli­tique, ce n’est pas moi qui veut expul­ser de France des mil­lions de per­sonnes parce qu’elles n’au­raient pas la bonne natio­na­li­té, la bonne reli­gion ou la bonne cou­leur de peau.
          Ce n’est pas moi qui veut créer des sous-citoyens qui n’ont pas les mêmes droits que les autres, leur inter­dire le rem­bour­se­ment des soins ou l’ac­cès à l’emploi.
          Ce n’est pas moi qui stig­ma­tise toute une population.
          La haine elle n’est que d’un côté.

          Lorsque l’on parle d’in­to­lé­rance avec les into­lé­rants, c’est une figure de style.
          D’un côté il s’a­git bien de haine.
          De l’autre il s’a­git au contraire de l’a­mour des siens, peu importe leurs dif­fé­rences, de fra­ter­ni­té, de soli­da­ri­té, d’a­mi­tié, et de déter­mi­na­tion à se battre jus­te­ment contre ceux qui répandent cette haine et à défendre ceux qui en sont victimes.

          Vous êtes stu­pide Etienne. A essayer de ren­voyer dos à dos ceux qui se battent pour la jus­tice et ceux qui se battent pour l’injustice.
          Vous faites le jeu de l’ex­trême droite par vos discours.

          Cette extrème droite, raciste, anti­sé­mite, comme le dit Guille­min, à la dif­fé­rence des années 30, heu­reu­se­ment qu’il y a à notre époque des gens déter­mi­nés pour les combattre.
          Il n’y a aucune divi­sion ici. Tou­jours comme le dit Guille­min, l’ex­trême droite défend l’ordre éta­blit, elle défend les inté­rêts des riches.
          Il n’y a que dans votre esprit confus que cette extrême droite se retrouve dans le camp de ceux qui se battent contre l’opression.
          Esprit confus car abreu­vé de leurs mensonges.

          Réponse
          • Katharina

            comme je l’ai déjà dit, vous vous retrou­vez dans un tun­nel noir. Aus­si vous don­nez l’exemple. De celui qui confond tout avec tout dans une espèce de fan­tai­sie noire de petit gar­con qui a peur du monstre qu’il voit sur­gir de par­tout. Ay ay ay, je crois que vous aviez mis la mau­vaise adresse sur votre « message ».

          • Katharina

            et voi­là vos propres mots :

            « Ras­sem­bler autour de cette exi­gence tous les abs­ten­tion­nistes qui s’abstiennent par convic­tion, plus tous les mili­tants de par­tis diver­gents mais qui com­prennent que la puis­sance du peuple est le pre­mier des objec­tifs, bien avant la défense des valeurs, qui divisent, plus tous les entre deux eaux qui ne votent pour un que contre un autre, plus tous ceux qui ne votent que au cas où ce serait utile, cela per­met­trait (peut être) de sus­ci­ter le tsu­na­mi de conscience citoyenne rigou­reu­se­ment démo­crate qui à cette heure est ima­gi­naire bien que nécessaire. »

            J’a­dore la théo­rie sauf que sans la pra­tique elle brise en miettes inutiles.

          • Ana Sailland

            (Géo­mé­tri­que­ment, ça semble une réponse à San­dy, bien que les mots cités ne soient pas les siens)

            Katha­ri­na, avant la pra­tique il faut l’in­ten­tion, donc réflé­chir à l’intention. (?)

          • etienne

            San­dy, il ne suf­fit pas de me trai­ter de « stu­pide » pour cacher que c’est vous qui divi­sez. Tout le monde le voit.
            Enfin, tous ceux qui ne sont pas comme vous dans la haine évi­dente de l’autre (par­ti).
            Il n’y a qu’à vous lire : votre vio­lence va crescendo.

            Sur le fond, vous inven­tez de toute pièce la vio­lence et la dan­ge­ro­si­té du diable arti­fi­ciel que vous détes­tez : per­sonne ne cor­res­pond réel­le­ment à ce que vous haïs­sez et que vous pré­ten­dez com­battre. Personne.
            Objec­ti­ve­ment, vous dif­fa­mez, et vous divisez.

            Du beau bou­lot de pro (du point de vue de ceux qui nous dominent vrai­ment, évidemment).

            Vous êtes pas­sion­nant, comme objet d’étude.
            Un cas d’école.

          • Sandy

            Comme d’ha­bi­tude Etienne, dès que l’on vous met face à vos erreurs et vos contra­dic­tions, vous répon­dez à côté, vous deve­nez viru­lent, et vous en pre­nez à l’in­ter­lo­cu­teur pour essayer de le dénigrer.
            Je n’au­rais pas du dire que vous étiez stu­pide, comme j’au­rais du le pré­voir, vous vous en ser­vez pour esqui­ver le coeur de mon message.
            Je remets le lien vers cette vidéo où Etienne nous dévoile ce qu’il pense sur Soral et le FN :
            https://​you​tu​.be/​P​8​3​5​J​Q​m​t​KOk

            Je me per­mets aus­si de mettre cette autre vidéo, de Soral cette fois-ci, ou il oriente sa haine contre un récent élu du FN, qu’il a aidé lui-même, il l’a­voue à faire élire grâce à son orga éga­li­té et récon­ci­lia­tion. Il y parle notam­ment de diners très inté­res­sants où selon ses mots Chau­prade allait presque jus­qu’à « tendre le bras » ( salut nazi ) pour obte­nir la confiance de ses inter­lo­cu­teurs ( comme Soral ).
            Voi­là les gens qu’E­tienne tente de faire pas­ser pour des « com­bat­tants exemplaires ».

          • etienne

            Ce qui est sûr, San­dy, c’est que vous, vous êtes un com­bat­tant exem­plaire contre les démo­crates. Quelle énergie !
            Là, point de vue men­songes mal­veillants, dif­fa­ma­tions et agres­sions mal­hon­nêtes, vous attei­gnez des som­mets. Un vrai pro.
            Abso­lu­ment plus rien de construc­tif, rien que de la haine. C’est bien ce que je disais.
            Mais ça se voit que vous ne venez plus ici que pour cogner, sur un diable que vous inventez. 

            À l’é­vi­dence, avec vous on ne pro­gresse plus, on régresse.
            Avec votre esprit par­ti­san chi­mi­que­ment pur, vous êtes deve­nu toxique.

          • Sandy

            @ Katha­ri­na

            Ce ne sont pas mes mots et je ne com­prends pas votre propos.
            Je vous invite aus­si à modé­rer vos pro­pos, car cela fait deux fois que vous me trai­tez d’a­veugle. A quoi serais-je aveugle ? Vous ne me connais­sez même pas.

          • Jacques

            J’e­cris en vitesse, avec le « souffle CHAUD », je dois y aller… 

            Si vous repre­nez l’en­semble de ce que j’ai pu ecrire (meme les quelques der­niers posts), vous ver­rez que je ne suis ni pour ni contre. 

            Que Alain Soral se concentre uni­que­ment sur la construc­tion his­to­rique de l’empire dans lequel l’oc­ci­dent est plon­ger, la j’a­voue que Marion Sigaut (par exemple) est juste geniale. 

            Par contre d’un point de vu stra­te­gique je rigole… les chi­nois n’en n’ont rien a foutre de quelle reli­gion on peut etre… ni meme les indiens (qui ont quant meme le sys­teme de caste le plus inhu­main qui puisse etre)… ils vont juste nous bai­ser, un point c’est tout. 

            Ensuite vis a vis de l’a­mal­game qu’un « yeti » (dsl ton mess n’est pas pas­sé mec…) entre alchi­mistes et franc mas­sons c’est juste indigne de « l’en­ten­de­ment », parce que les alchi­mistes appre­nait a faire de leur tra­vail un art, alors que la franc mas­son­ne­rie est ne dans les « clubs » anglais (tiens tiens, d’ou viens adam smith???), puis re-impor­ter en france durant la revo­lu­tion, puis s’est agran­dit exac­te­ment parce qu’ayant tuer Dieu, les gens avaient besoins d’ INDIVIDUATION. 

            Comme je l’ai deja dit, l’en­to­mo­lo­gie (Ce que soral et ses oppo­sants font) ne m’in­ter­resse meme pas un chouia, la tera­to­lo­gie, c’est reve­nir a un point de vue anthro­po­lo­gique il a 2000 ans av JC. (Per­iode d’a­bra­ham et redac­tion du Yi Jing). 

            Vous etes justes tous aveugles, je rigole !

          • Ana Sailland

            San­dy, tu devrais t’ins­pi­rer du Grin­cheux de Blanche Neige : ça nous ferait déjà un mieux.

          • Sandy

            @ ANA tu dis ne pas vou­loir choi­sir de camp mais je remarque que tes remarques vont tou­jours dans le même sens.
            Pour­quoi faire comme-ci les pro­pos et les liens d’E­tienne avec l’ex­trême droite n’exis­taient pas ? Pour­quoi jamais un mot là-des­sus ? On dirait presque que vous en faites un tabou et que vous essayez de dis­si­mu­ler tout cela sous le tapis.
            Je vous mets quand même les preuves sous les yeux, je n’in­vente ni les pro­pos d’E­tienne, tout bon­ne­ment hal­lu­ci­nants de bêtise sur Soral Mélen­chon ou le FN. Et ensuite les pro­pos de Soral qui avoue lui-même son pen­chant pour le nazisme …
            Com­ment vous pou­vez tolé­rer qu’E­tienne salisse toutes les idées pour la démo­cra­tie en les mélan­geant avec les idées de tous ces fachos ?
            Com­ment pou­vez-vous res­ter aveugle à la récu­pé­ra­tion que l’ex­trême droite opère sur ces idées en en détour­nant le sens ?

          • Ana Sailland

            San­dy,
            tu aimes détruire.

          • Sandy

            C’est impres­sion­nant votre capa­ci­té à évi­ter et à retour­ner une attaque gratuite.

          • Ana Sailland

            ./

  21. Katharina

    ca sert à quoi :

    je te cite :
    « (Géo­mé­tri­que­ment, ça semble une réponse à San­dy, bien que les mots cités ne soient pas les siens) »

    c’est du bla­bla, non ? 

    puis « l’in­ten­tion » ? Ah l’in­ten­tion ! Il me semble que tu ne suis pas ce que j’ai écrit avant de m’y « répondre »…

    donc ca sert à quoi au juste ?

    Réponse
    • Ana Sailland

      ça ser­vait à ten­ter de savoir à qui tu répondais.

      C’est grave ?

      Réponse
  22. Katharina

    Ah oui, Ana Sailland, j’ou­bliais : ces mots de San­dy, que je citais plus haut, sont les mots à San­dy – à oui , mais sous un autre texte, eh oui. Ah tiens, la vie est pleine de choses inat­ten­dues, hein ?

    Réponse
  23. Katharina

    San­dy,
    vous écri­vez : « Je vous invite aus­si à modé­rer vos pro­pos, car cela fait deux fois que vous me trai­tez d’aveugle. A quoi serais-je aveugle ? Vous ne me connais­sez même pas. »

    Eh bien non, vous ne m’in­vi­te­rez à rien du tout dès que vous n’a­vez pas com­men­cé à lire ce qu’on écrit au lieu d’in­ven­ter ce qu’on aurait dit d’a­près vous. Vous faites ça avec les mots d’E­tienne Chouard dans le vidéo que vous n’ar­rê­tez pas à pos­ter et même en le pos­tant 37000 fois, le vidéo ne dit pas ce que vous pré­ten­dez y avoir découvert.
    De même je ne découvre nulle part le mot « aveugle » dans mes com­men­taires par rap­port à vous ni par rap­port à d’autres d’ailleurs. Donc : zéro – retour à la case du départ. Vous n’a­van­ce­rez pas.

    Der­nière ques­tion : il vous manque le cou­rage d’at­ta­quer les enne­mis réels ? Y en a, des gens qui détestent la vraie démo­cra­tie. pre­nez votre cou­rage et atta­quez ceux-ci. Ce serait la bonne adresse.

    Réponse
    • Sandy

      Et bien vous vous trom­pez tota­le­ment, reli­sez et don­nez moi un exemple pré­cis, car pour l’ins­tant vous m’ac­cu­sez gra­tui­te­ment depuis le départ, et en plus vous m’at­tri­buez des pro­pos, vous vous ren­dez compte de votre erreur, et vous ne vous excu­sez même pas, vous insis­tez même.

      Réponse
      • jp

        Sans d’y vous êtes l’exemple même des sans dent, votre mor­dant d’ap­pa­rat, de car­ton-pâte, cache votre absence de mor­dant réel ! excu­sez-moi, mais le pre­mier bou­lot c’est d’i­den­ti­fier ! arrê­tez vous deux minutes, juste deux minutes et obser­vez vos écrits, vos pen­sées. Savez-vous qu’il faut les tenir les pen­sées et ne pas les lais­ser aller où elles veulent ! C’est vous le maître et non elles !

        Réponse
      • Katharina

        [San­dy,] si vous aviez écrit ces lignes, ils auraient été votre hon­neur. Je m’é­tais trom­pée sur votre capa­ci­té d’é­crire de choses inté­res­santes à votre compte. Il n’y a donc rien à s’excuser. 

        Sur le reste de vos écrits, vous me faites fina­le­ment pen­ser à Mielke. Non pas par son poids poli­tique dans la dic­ta­ture du RDA, mais par son par­cours. Il a ter­mi­né sa vie, alors hué et chas­sé par le peuple, puis­qu’il était le pire des chefs, en criant : « Mais je vous aime tous ! » 

        Mielke était le chef du ser­vice secret et c’est lui qui a pla­cé des pions par­tout pour espion­ner les gens par­tout sur leur amour pour la RDA – en cher­chant minu­tieu­se­ment des preuves pour leur éven­tuelle haine contre la RDA. Il a séques­tré, arrê­té, sui­vi, puni des gens nor­maux, pour des choses insen­sées, pas prou­vable, dans la plu­part des cas. Et vous savez com­ment il a com­men­cé sa « car­rière » ? Il a été envoyé par le par­ti com­mu­niste en Espagne au temps de Fran­co — mais pas pour sou­te­nir le peuple espa­gnol dans sa lutte contre le dic­ta­teur, mais pour espion­ner les cama­rades du par­ti com­mu­niste, s’ils étaient vrai­ment des com­mu­nistes.

        Jamais on l’a vu construire des trucs impor­tants. Vous la connais­siez, cette histoire ?

        Réponse
        • Katharina

          C’é­tait pour Sandy,
          je ne sais pas si ça se voyait clai­re­ment et « géométriquement ».

          Réponse
        • Sandy

          C’est juste déli­rant, plein de haine et de mépris.
          L’im­por­tant c’est d’y avoir pris du plai­sir et d’a­voir gagné des points auprès de votre gou­rou qui s’est empres­sé de tout sur­li­gner en jaune.
          Ah, le fanatisme …

          Réponse
          • EFFAB

            C’est pas un peu fini de trai­ter autrui de ce qu’il n’est pas !!

          • Katharina

            Pour « Sandy » :

            Qui se sent mor­veux se mouche

    • Sandy

      Dans cette vidéo Etienne Chouard pré­tend que Mélen­chon défend l’UE :
      https://​you​tu​.be/​P​8​3​5​J​Q​m​t​KOk

      Alors qu’il défend la même chose que Jacques Généreux.

      Belle contra­dic­tion.

      De plus dans cette vidéo Etienne sou­tient que les puis­sants ne lais­se­ront jamais le FDG et le FN gagner les élec­tions, c’est un argu­ment qu’il avance sou­vent pour déni­grer l’élection.
      Thèse infir­mée aux der­nières élec­tions européennes.

      Nou­velle contradiction.

      Réponse
      • Katharina

        San­dy,

        à pro­pos de l’a­ve­nir du FN, regar­dez ce petit film :
        https://​you​tu​.be/​a​0​z​-​h​O​-​l​WNY

        à pro­pos de L’UE, voir :
        https://​you​tu​.be/​b​8​q​J​f​U​V​k​8Uk

        per­son­nel­le­ment je trouve mer­veilleux ce dis­cours. Mais Jean-Luc Mélen­chon, c’est tout à fait vrai, ne sug­gère pas expli­ci­te­ment la sor­tie de l’UE mais le refon­de­ment de l’UE.

        Donc, si Etienne Chouard dit qu’il n’est pas d’ac­cord sur ce point avec Jean-Luc Mélen­chon, ils ne sont donc pas d’ac­cord sur ce point.
        Bon, c’est ca votre problème ?

        Réponse
        • Sandy

          @ Katha­ri­na,

          il ne s’a­git pas d’une ques­tion de désaccords.
          Etienne non seule­ment laisse entendre que Mélen­chon défend l’u­nion euro­péenne actuelle, il ne fait aucune dif­fé­rence entre le fait de défendre l’UE actuelle et de vou­loir la refon­der sur de nou­velles bases.
          Ce serait déjà mal­hon­nête en soi si cet amal­game était fait de manière déli­bé­rée. Mais je crains sim­ple­ment qu’E­tienne ne sache pas vrai­ment ce que Mélen­chon ( et Jacques Géné­reux, et la plu­part des membres du par­ti de gauche comme moi ) défend(ent). Il a en effet l’air de le décou­vrir vu com­ment il se met à pos­ter des vidéos, comme si c’é­tait nou­veau ( alors que c’est ce que l’on défend depuis la créa­tion du front de gauche et du par­ti de gauche ).

          Mais le plus mal­hon­nête c’est qu’il ren­voie dos à dos Mélen­chon et Soral, comme s’ils avaient tous les deux d’un côté des idées « nau­séa­bondes / hor­ribles » et qu’ils disaient d’un autre côté des choses inté­res­santes, alors qu’é­vi­dem­ment la posi­tion de Mélen­chon n’est ni nau­séa­bonde ni hor­rible, on peut être en désac­cord sur la stra­té­gie et sur les consé­quences, mais les bonnes inten­tions et l’es­prit der­rière qui fonde les idées, sont clai­re­ment pro­gres­sistes et humanistes.
          Ce n’est pas le cas de Soral qui est anti­sé­mite, homo­phobe, miso­gyne, qui est le lea­der de la théo­rie du com­plot juif et franc-maçon en France et qui sou­tient le pro­jet inhu­main du FN, qui contrai­re­ment à ce qu’af­firme Etienne n’a abso­lu­ment rien de gauche, n’a pas évo­lué plus à gauche et dont l’es­sen­tiel consiste à s’en prendre, à per­sé­cu­ter / stig­ma­ti­ser / dis­cri­mi­ner des popu­la­tions qu’ils jugent nui­sibles et qu’ils veulent expul­ser de France.
          Leur pro­jet éco­no­mique est natio­na­liste, il n’a rien de gauche, et la preuve c’est qu’au­cune des mesures qu’ils défendent ne chan­ge­ra quoi que ce soit à la répar­ti­tion des richesses. Leur pro­jet éco­no­mique, s’il ne fera cer­tai­ne­ment pas plai­sir aux libé­raux, est tout à fait com­pa­tible avec le capi­ta­lisme, et le capi­ta­lisme n’a pas atten­du les libé­raux pour être nui­sible et pro­duire des inéga­li­tés sociales et des injustices.

          Réponse
      • etienne

        San­dy, qui ne manque déci­dé­ment pas d’air, dit : 

        « De plus dans cette vidéo Etienne sou­tient que les puis­sants ne lais­se­ront jamais le FDG et le FN gagner les élec­tions, c’est un argu­ment qu’il avance sou­vent pour déni­grer l’élection.
        Thèse infir­mée aux der­nières élec­tions européennes. »

        Thèse infir­mée ?! Ah bon… Com­bien on a fait, aux euro­péennes, déjà ?

        Les gueux sont auto­ri­sés (par le sys­tème de domi­na­tion ins­ti­tué) à « faire un score » (pas à gagner, évi­dem­ment) aux élec­tions euro­péennes, parce que les élec­tions euro­péennes sont une pan­ta­lon­nade qui ne pré­sente AUCUN RISQUE pour les puis­sants puis­qu’elle consiste à dési­gner des pan­tins gras­se­ment payés (pros­ti­tués) mais sans AUCUN pou­voir d’i­ni­tier le moindre pro­grès digne de ce nom. 

        Tu parles d’une démons­tra­tion… Tu en as beau­coup comme ça ?

        Au lieu de désor­mais seule­ment cher­cher « les contra­dic­tions » (pré­sentes chez tout le monde, évi­dem­ment), tu ferais mieux de nous aider.

        Réponse
        • Sandy

          Votre réponse était pré­vi­sible : « ce ne sont que les élec­tions euro­péennes, les élec­tions euro­péennes ne servent à rien, c’est pour cela qu’ils les ont lais­sé gagner. »
          Fran­che­ment c’est un déni de la réa­li­té que je trouve pathé­tique. Fau­dra-t-il attendre que Marine Lepen devienne pré­si­dente de la répu­blique pour que vous remet­tiez en cause votre thèse ?
          Vous savez quoi ? Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il sera trop tard …
          Conti­nuez donc à par­ti­ci­per à la dédia­bo­li­sa­tion du FN et vous aurez contri­bué à nous mener tout droit vers ce scénario …

          Réponse
    • Ana Sailland

      @etienne | 25 octobre 2014 at 19:15 |
      Jacques Géné­reux (Par­ti de gauche) :
      « Il faut vio­ler les trai­tés européens ! »

      J’au­rais besoin de plus de détail tech­nique concer­nant la remise aux com­mandes de la Banque de France, avec contrôle des changes.

      Je crois avoir com­pris qu’il s’a­git de remuer un bâton dans la four­mi­lière et pas de sor­tir de l’eu­ro, ceci en vue de pro­vo­quer un séisme recons­ti­tuant mais non destructeur.

      Cette voie qui vient en com­plé­ment des deux autres (sor­tie SURPRISE uni­la­té­rale et article 50) est inté­res­sante car elle peut éven­tuel­le­ment pro­vo­quer une refonte radi­cale de l’al­liance euro­péenne au loin du piège à rats pré­sent. (il y a quand même beau­coup d’im­pon­dé­rables dans cette espérance)

      Je manque peut être d’i­ma­gi­na­tion, mais il me semble que, sauf à tam­pon­ner des billets, seule une mon­naie natio­nale com­plé­men­taire peut per­mettre cette idée de prise d’au­to­no­mie moné­taire sans sor­tie définitive.
      Ou bien ?

      hors sujet :
      Au fait, l’i­dée de mon­naie natio­nale com­plé­men­taire (qui effec­ti­ve­ment doit être non conforme aux trai­tés) serait me semble-t-il salu­taire pour le pelo­ton des pays UE en phase terminale.

      Réponse
      • J-Stéphane
      • Sandy

        En réa­li­té les banques créent déjà des euros de manière désor­don­née et uni­la­té­rales. Si la banque de France devait conti­nuer d’é­mettre des euros tout en déso­béis­sant à cer­taines règles des trai­tés, il n’y aurait donc pas la moindre dif­fé­rence en pra­tique, le pro­blème serait sim­ple­ment poli­tique et idéologique.
        Non seule­ment l’op­po­si­tion en France n’au­rait pas de cesse de fus­ti­ger cette déso­béis­sance ( il faut pré­voir une oppo­si­tion interne viru­lente ), mais en plus il faut pré­voir une grosse oppo­si­tion au niveau euro­péen. Les choix du gou­ver­ne­ment fran­çais devraient donc faire face à une forte oppo­si­tion euro­péenne, en plus de la dénon­cia­tion de la vio­la­tion des trai­tés et toutes les pro­cé­dures de réten­tion qu’ils pour­raient inven­ter et qu’ils vou­dront sur­ement appli­quer ( en vain vu qu’il s’a­gi­ra aus­si de déso­béir à tout cela ).
        Donc il y aura vrai­sem­bla­ble­ment la même crise poli­tique que l’on a connu en 2005 lorsque le TCE a été reje­té. Mais de manière plus viru­lente cette fois.
        Il fau­dra comp­ter sur nos alliés dans chaque pays pour faire contre-poids à la calom­nie et à la pro­pa­gande des opposants.
        De plus, la stra­té­gie consiste à s’a­dres­ser aux peuples, pour qu’ils fassent pres­sion sur leurs gou­ver­nants et pour influer sur le rap­port de force euro­péen, plu­tôt qu’à huit clos avec les autres gou­ver­ne­ments dont on connait d’a­vance les posi­tions vu qu’ils sont tous néo libéraux.
        Si la légi­ti­mi­té des actions du gou­ver­ne­ment est mise en cause, la parade sera un réfé­ren­dum, qui per­met­trait de démon­trer où se situe la légi­ti­mi­té, c’est à dire cer­tai­ne­ment pas au niveau des trai­tés euro­péens et de ceux qui les défendent.
        Au niveau de la banque de France il n’y aurait rien à chan­ger, juste la légis­la­tion fran­çaise pour per­mettre les emprunts directs de l’état.
        C’est déjà la banque de France qui gère les émis­sions d’Eu­ro en France, elle ne fait que rendre des comptes à la BCE. Donc elle les gère au niveau des comptes mais aus­si au niveau maté­riel, l’im­pres­sion des billets se fait à Cha­ma­lières (Puy de Dôme) et à Vic-le-Comte (Puy de Dôme aussi).
        Et la fabri­ca­tion de la mon­naie métal­lique se fait à Pes­sac en Gironde.

        En paral­lèle de tout cela, il s’a­git aus­si de rené­go­cier les trai­tés. La rené­go­cia­tion ne peut se faire que dans un nou­veau cadre ( et non pas dans le cadre pré­vus par les trai­tés ), vu que ce cadre fait aus­si par­tie de ce que nous dénonçons.
        Et il s’a­gi­ra soit d’ob­te­nir, au pire, des déro­ga­tions pour la France, soit d’ob­te­nir une rené­go­cia­tion des sta­tuts de la banque cen­trale euro­péenne ( inter­dic­tion d’emprunter direc­te­ment, pacte de sta­bi­li­té, prio­ri­té de la lutte contre l’in­fla­tion, indé­pen­dance vis à vis des états, rôle illé­gi­time des agences de nota­tion etc … ) et d’autres par­ties des trai­tés euro­péens, notam­ment au niveau ins­ti­tu­tion­nel, pour faire en sorte que l’UE soit un mini­mum démo­cra­tique ( res­pect des sou­ve­rai­ne­tés et impli­ca­tion obli­ga­toire des peuples dans les grandes déci­sions euro­péennes, genre nou­veaux trai­tés comme le GMT ).

        Réponse
  24. etienne

    L’UPR demande au parlement d’engager la procédure de destitution de François Hollande 

    Source : https://​www​.upr​.fr/​c​o​m​m​u​n​i​q​u​e​s​-​d​e​-​p​r​e​s​s​e​/​s​u​i​t​e​-​a​u​-​v​i​o​l​-​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​-​r​e​p​u​b​l​i​q​u​e​-​l​u​p​r​-​d​e​m​a​n​d​e​-​p​r​o​c​e​d​u​r​e​-​d​e​s​t​i​t​u​t​ion

    Communiqué de presse

    francois hollande L’UPR demande au parlement d’engager la procédure de destitution de François Hollande

    De l’aveu même du Pré­sident de la Répu­blique, la France a reçu une lettre de la Com­mis­sion euro­péenne lui « deman­dant des pré­ci­sions » sur son bud­get 2015 que l’instance bruxel­loise qua­li­fie­rait « d’insincère ». Il s’agit bien sûr d’euphé­mismes signi­fiant que l’UE exige des mesures sup­plé­men­taires d’austérité. Fran­çois Hol­lande a assu­ré qu’une réponse serait don­née à cette lettre « à la fin de la semaine », mais a refu­sé d’en divul­guer le conte­nu.

    L’UPR tient à dénon­cer de la façon la plus solen­nelle l’inconstitutionnalité de cette pro­cé­dure bud­gé­taire en cours, ain­si que de l’attitude du Pré­sident de la Répu­blique fran­çaise. Au cours des der­nières semaines et des der­niers jours, celui-ci a pure­ment et sim­ple­ment pié­ti­né l’essence même des valeurs répu­bli­caines qui fondent notre consen­sus natio­nal depuis 225 ans. En effet :

    1°) En accep­tant de sou­mettre le bud­get voté par les repré­sen­tants du peuple fran­çais à l’appréciation d’un com­mis­saire euro­péen de natio­na­li­té fin­lan­daise, Jyr­ki Katai­nen, Fran­çois Hol­lande a vio­lé expressément :

    • 1.1.)- l’article 3 de notre Consti­tu­tion qui dis­pose que « la sou­ve­rai­ne­té natio­nale appar­tient au peuple qui l’exerce par ses repré­sen­tants et par la voie du réfé­ren­dum. Aucune sec­tion du peuple ni aucun indi­vi­du ne peut s’en attri­buer l’exercice. » ;
    • 1.2.)- et l’article 3 de la Décla­ra­tion des Droits de l’Homme de 1789 – qui fait par­tie du Pré­am­bule de notre Consti­tu­tion – qui pose que « le prin­cipe de toute Sou­ve­rai­ne­té réside essen­tiel­le­ment dans la Nation. Nul corps, nul indi­vi­du ne peut exer­cer d’autorité qui n’en émane expressément. »

    Fran­çois Hol­lande, quant à lui, auto­rise un « indi­vi­du » – en l’occurrence un citoyen fin­lan­dais non élu – à « s’attribuer l’exercice » de notre « sou­ve­rai­ne­té nationale ».

    2°) Par la même occa­sion, il a vio­lé l’article 5 de notre Consti­tu­tion qui fait de lui « le garant de l’indépendance nationale. »

    3°) En refu­sant de trans­mettre aux par­le­men­taires fran­çais copie de la lettre que « l’individu » Jyr­ki Katai­nen a trans­mise au gou­ver­ne­ment fran­çais pour lui deman­der de modi­fier le bud­get de l’État, Fran­çois Hol­lande a :

    • 3.1.)- vio­lé les mêmes article 3 de la Consti­tu­tion et article 3 de la Décla­ra­tion de 1789 puisqu’il s’est com­por­té lui-même comme un « indi­vi­du » s’arrogeant une « auto­ri­té qui n’émane pas expres­sé­ment de la Nation », les dépu­tés et les séna­teurs étant seuls habi­li­tés à voter le bud­get de la Répu­blique ;
    • 3.2.)- vio­lé l’article 14 de la Décla­ra­tion de 1789 qui dis­pose que « tous les Citoyens ont le droit de consta­ter, par eux-mêmes ou par leurs repré­sen­tants, la néces­si­té de la contri­bu­tion publique, de la consen­tir libre­ment, d’en suivre l’emploi, et d’en déter­mi­ner la quo­ti­té, l’assiette, le recou­vre­ment et la durée. »

    Fran­çois Hol­lande, quant à lui, refuse aux citoyens fran­çais de « consta­ter, par eux-mêmes ou par leurs repré­sen­tants, la néces­si­té de la contri­bu­tion publique », et leur refuse éga­le­ment « de la consen­tir librement ».

    • 3.3.)- vio­lé l’article 15 de la Décla­ra­tion de 1789 qui dis­pose que « la Socié­té a le droit de deman­der compte à tout Agent public de son administration. »

    Fran­çois Hol­lande, quant à lui, il refuse à « la Socié­té le droit de lui deman­der compte de son administration. »

    • 3.4.)- vio­lé l’article 16 de la Décla­ra­tion de 1789 qui dis­pose que « toute Socié­té dans laquelle la garan­tie des Droits n’est pas assu­rée, ni la sépa­ra­tion des Pou­voirs déter­mi­née, n’a point de Constitution. »

    Fran­çois Hol­lande, quant à lui, pié­tine les droits du Par­le­ment, et bafoue pure­ment et sim­ple­ment « la garan­tie des Droits » et « la sépa­ra­tion des Pou­voirs », donc la Constitution.


    L’UPR relève que l’attitude anti­dé­mo­cra­tique de Fran­çois Hol­lande saute aux yeux si on la com­pare à celle du Pre­mier ministre ita­lien Mat­teo Ren­zi. Ayant été lui aus­si des­ti­na­taire d’un cour­rier com­pa­rable du Com­mis­saire fin­lan­dais Jyr­ki Katai­nen, le chef du gou­ver­ne­ment de Rome a aus­si­tôt publié cette lettre afin de prendre à témoin le peuple ita­lien. On note­ra au pas­sage que cette lettre a été écrite en anglo-amé­ri­cain, et non en ita­lien, qui est pour­tant une langue offi­cielle de l’Union euro­péenne. (1)

    Le chef de l’exécutif ita­lien a d’ailleurs fait savoir avec colère son inten­tion de mettre sur la place publique le coût des ins­ti­tu­tions euro­péennes, en lan­çant que « nous allons publier les don­nées sur tout ce qui est dépen­sé par ces palais. On va bien s’amuser ». (2)

    Jetant le masque, le pré­sident sor­tant de la Com­mis­sion euro­péenne, José Manuel Bar­ro­so, a eu l’audace de faire connaître son mécon­ten­te­ment devant la publi­ci­té don­née par Rome à la lettre de Jyr­ki Katai­nen, preuve s’il en fal­lait que la dic­ta­ture euro­péiste, qui avance mas­quée, déteste rien plus que la trans­pa­rence et la liber­té d’information sur son action. (3)

    Les agis­se­ments anti­cons­ti­tu­tion­nels de Fran­çois Hol­lande sont d’ailleurs tel­le­ment fla­grants que des dépu­tés fran­çais com­mencent à pro­tes­ter avec vigueur. Tel a notam­ment été le cas de plu­sieurs dépu­tés de sa propre majo­ri­té, dont la rap­por­teure géné­rale du Bud­get Valé­rie Rabault, qui se sont éle­vés contre le refus du Pré­sident de la Répu­blique de leur don­ner com­mu­ni­ca­tion de cette lettre. (4)

    Notons au pas­sage, que cette lettre adres­sée à la France a fait l’objet d’une fuite et a été publiée sur un site Inter­net après « tra­duc­tion ». Ce qui prouve que la sou­mis­sion de Fran­çois Hol­lande à l’ordre euro-atlan­tiste va même jusqu’à accep­ter de rece­voir des cour­riers d’admonestation, non seule­ment anti­cons­ti­tu­tion­nels, mais écrits en anglo-amé­ri­cain alors qu’elles émanent d’une ins­ti­tu­tion dont le fran­çais est théo­ri­que­ment langue offi­cielle et langue de travail.


    L’UPR sou­ligne que Fran­çois Hol­lande n’en est pas à ses pre­mières vio­la­tions de notre Loi fon­da­men­tale.

    En par­ti­cu­lier :

    • il décide d’agres­sions mili­taires tous azi­muts sans jamais pro­cé­der à la décla­ra­tion de guerre pré­vue dans l’article 35 de notre Consti­tu­tion, ce qui lui per­met de mettre sys­té­ma­ti­que­ment le Par­le­ment devant le fait accompli ;
    • il a impo­sé la loi dite Fio­ra­so qui pré­voit de rem­pla­cer pro­gres­si­ve­ment le fran­çais par l’anglais dans l’enseignement supé­rieur et la recherche, ce qui viole l’article 2 de notre Consti­tu­tion qui dis­pose que « la langue de la Répu­blique est le français ».

    Mais, cette fois-ci, les agis­se­ments de l’actuel pré­sident de la Répu­blique violent de façon fla­grante le Pré­am­bule et les articles 3 et 5 de la Consti­tu­tion, ain­si que les articles 3, 4, 15 et 16 de la Décla­ra­tion des Droits de l’Homme de 1789.

    Dans ces condi­tions, l’Union Popu­laire Répu­bli­caine (UPR) estime que les par­le­men­taires sont pla­cés devant un choix simple et grave :

    • soit ils laissent sans réagir Fran­çois Hol­lande bafouer notre démo­cra­tie, en esti­mant que les mots de notre Loi fon­da­men­tale n’ont plus de sens et peuvent être impu­né­ment pié­ti­nés ; ils se ren­dront alors cou­pable d’une lâche­té de même nature que celle qui pous­sa les par­le­men­taires à sabor­der la IIIe Répu­blique à Vichy ; 
    • soit ils se res­sai­sissent, en com­pre­nant qu’il est plus que temps de don­ner un coup d’arrêt à la dic­ta­ture euro­péiste qui avance mas­quée, et à son com­plice qui siège à l’Élysée.

    C’est à opter pour cette seconde solu­tion que l’UPR convie solen­nel­le­ment les par­le­men­taires.

    Nous invi­tons donc les dépu­tés et séna­teurs fran­çais, et notam­ment tous ceux qui pro­testent contre les agis­se­ments de Fran­çois Hol­lande depuis son élec­tion, à mettre en accord leurs paroles avec leurs actes, en deman­dant la réunion du Par­le­ment en Haute Cour afin d’engager la pro­cé­dure de des­ti­tu­tion du chef de l’État, confor­mé­ment à ce que pré­voit l’article 68 de notre Consti­tu­tion en cas de « man­que­ment à ses devoirs mani­fes­te­ment incom­pa­tible avec l’exercice de son man­dat ».

    L’UPR rap­pelle que cette pro­cé­dure fait ensuite l’objet d’une ins­truc­tion puis d’un vote à la majo­ri­té des deux-tiers des pré­sents. Si les dépu­tés qui pro­testent contre les agis­se­ments de Fran­çois Hol­lande se refusent ne serait-ce qu’a enga­ger cette pro­cé­dure, c’est que leurs pro­tes­ta­tions ne sont faites que pour la gale­rie et qu’ils s’accommodent en réa­li­té fort bien, pour des motifs de car­rière per­son­nelle, de voir la Répu­blique fran­çaise som­brer silen­cieu­se­ment dans la dictature.


    ___________
    NOTES

    Source : https://​www​.upr​.fr/​c​o​m​m​u​n​i​q​u​e​s​-​d​e​-​p​r​e​s​s​e​/​s​u​i​t​e​-​a​u​-​v​i​o​l​-​c​o​n​s​t​i​t​u​t​i​o​n​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​-​r​e​p​u​b​l​i​q​u​e​-​l​u​p​r​-​d​e​m​a​n​d​e​-​p​r​o​c​e​d​u​r​e​-​d​e​s​t​i​t​u​t​ion

    Réponse
    • Di Girolamo

      Cela fait des années que la Consti­tu­tion n’est pas res­pec­tée en France , notam­ment  » l’article 3 de notre Consti­tu­tion qui dis­pose que « la sou­ve­rai­ne­té natio­nale appar­tient au peuple qui l’exerce par ses repré­sen­tants et par la voie du réfé­ren­dum. Aucune sec­tion du peuple ni aucun indi­vi­du ne peut s’en attri­buer l’exercice. » « .
      C’est d’ailleurs la rai­son essen­tielle qui fait que je ne vote plus et pose des récla­ma­tions à mon bureau de vote à l’at­ten­tion du Conseil Constitutionnel.
      Cet article est essen­tiel parce qu’il défi­nit la sou­ve­rai­ne­té natio­nale et l’é­qui­libre autour de la voie du réfé­ren­dum (c’est à dire réflexion-étude-débat col­lec­tif + déci­sion popu­laire ) et de la dési­gna­tion de représentants ;
      Le fait de ne pas avoir( jamais) orga­ni­sé et mis en œuvre cette voie de la déci­sion popu­laire fait qu’ « une sec­tion du peuple  » s’est attri­bué l’exer­cice de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale : les repré­sen­tants eux mêmes !
      Mais de cela tout le monde se fout depuis long­temps , élec­teurs et repré­sen­tants , par­tis poli­tiques, médias n’ont jamais rele­vé ce « point de détail  » du viol de la constitution. 

      Il est assez fort de café que Asse­li­neau le relève main­te­nant alors que lui même affirme clai­re­ment qu’il va vio­ler cet article en se pré­sen­tant aux pré­si­den­tielles sur un pro­gramme de sor­tie de l’UE sans pro­po­ser un réfé­ren­dum sur le sujet !
      Assez fort de café aus­si que d’autres s’emparent de l’i­dée d’une sixième répu­blique sans même avoir dénon­cé le viol col­lec­tif de la cinquième.
      J’en déduit que ces gens roulent pour eux et leurs par­tis et n’ont aucu­ne­ment l’in­ten­tion d’al­ler vers la démo­cra­tie qui ne peut se pas­ser de la sou­ve­rai­ne­té popu­laire et donc de cette voie du réfé­ren­dum qu’on viole allè­gre­ment depuis des années .

      Réponse
      • FifiBrind_acier

        Di Giro­la­mo,
        Se pré­sen­ter aux élec­tions pré­si­den­tielles sur un pro­gramme dont l’ar­ticle 1er est la sor­tie de l’ UE, de l’eu­ro et de l’ OTAN par l’ar­ticle 50 ne vous semble pas suf­fi­sant comme acte démocratique ? 

        Il faut le dou­bler d’un réfé­ren­dum qui dit la même chose ? 

        Dites nous plu­tôt quels sont les Par­tis poli­tiques, en dehors de l’ UPR, qui ont dans leurs pro­gramme comme condi­tion pre­mière, la sor­tie de l’ UE, de l’eu­ro et de l’ OTAN ? Réponse : aucun.

        C’est bien pour cela qu’ Asse­li­neau n’a pas obte­nu les 500 signatures.

        Réponse
    • Ana Sailland

      Sous réserve de la qua­li­té du net :
      Il semble que la pro­cé­dure de des­ti­tu­tion soit dans les textes depuis 2007, comme contre­par­tie à l’im­mu­ni­té qui à cette époque pro­vo­quait scandale.
      Elle a été votée tout récem­ment par le sénat.
      Elle est opé­ra­tion­nelle depuis quelques jours.
      Mais assez oni­rique dans le cas pré­sent (majo­ri­té des 23)

      Poser la ques­tion a au mini­mum l’a­van­tage de contraindre le par­le­ment à se définir.

      Je n’ai pas étu­dié la ques­tion : qui est habi­li­té à convo­quer le par­le­ment sur ce thème ?

      A pro­pos du man­que­ment présidentiel :
      (d’un point de vue stric­te­ment légal) les trai­tés ne priment ils pas sur les textes internes qui lui sont antérieurs ?

      Réponse
    • EFFAB

      ETIENNE, je crois qu’il serait plus judi­cieux, plus avi­sé aujourd’­hui de vous rendre autre­ment plus publique en inter­ve­nant, par exemple, en por­tant votre sou­tien (aus­si sym­bo­lique soit-il quoique cette légi­ti­mi­té citoyenne) à ces Causes bafouées au quo­ti­dien et à la vue de tous ! por­ter votre réflexion, tous ces fon­da­men­taux pour mieux éclai­rer ce quo­ti­dien et inter­pel­ler autrui… la sou­ve­rai­ne­té ne naî­tra pas de la seule « vir­tua­li­té » ni des seuls et par trop « loca­li­sés » Ate­liers Constituants…

      httpv://www.youtube.com/watch?v=L8GNnXDWdlA

      Réponse
  25. Katharina

    GE-NI-AL
    Mer­ci de l’a­voir mis !

    Réponse
    • Katharina

      comme je ne suis plus sûre de la « géo­mé­trie » : mon « Génial » était mis pour « L’UPR demande au par­le­ment d’engager la pro­cé­dure de des­ti­tu­tion de Fran­çois Hollande »

      Réponse
  26. oli

    Juste pour rappel :

    Le but d’un troll, ou d’une per­sonne qui a envie de vous nuire sur inter­net, c’est de cher­cher en per­ma­nence à vous pous­ser à bout pour vous faire sor­tir de vos gonds. Votre réac­tion (com­pré­hen­sible, lors­qu’on a un casse pied aux fesses, mais qui contien­dra for­cé­ment des signes d’a­ga­ce­ment, d’i­ro­nie, de sar­casme, de mépris…) lui ser­vi­ra alors de preuve pour ali­men­ter ses futures attaques, en géné­ral ad homi­nem, à votre égard.

    On recon­nait un troll au fait qu’il est impos­sible d’é­chan­ger avec lui : les idées semblent comme blo­quées et ne cir­culent pas. Autre indice : la mau­vaise foi. 

    Bonne soi­rée.

    Réponse
    • EFFAB

      C’est inté­res­sant cet extrait, très inté­res­sant, il com­mence là à pla­cer l’u­sage et le bien com­mun bien en exergue_même si le démo­crate peut sem­bler aus­si, en fili­grane, flir­ter avec le franc-maçon_et tou­jours ce besoin par­ti­san de qua­li­fier ceci et cela, tel ici cet « éco-socia­lisme », tou­jours très méfiant quant à moi de ces glis­sades lexi­cales de termes géné­riques en idéo­lo­gies poli­ti­ciennes… ou ce risque de s’ap­pro­prier à son compte tel concept en vogue et socié­tal, que le but soit Consti­tuant ou cet énième hori­zon élec­to­ral de 2017 ! ^^ Comme on pour­rait dire éga­le­ment que son dis­cours est trop tra­vaillé, tel un prêche bien mené et des plus « citoyen »…

      Réponse
    • Ana Sailland

      Le pro­gramme démo­crate ne peut être un pro­jet de phi­lo­so­phie de la société.
      Le pro­gramme démo­crate, « c’est vous déci­de­rez » et non pas « vous déci­de­rez dans cette direc­tion que j’in­dique et qui est la bonne ».
      Même si la direc­tion indi­quée com­porte des qua­li­tés cer­taines en regard de ce qui est vécu au pré­sent, je n’en dis­con­viens pas.
      Etre démo­crate, pour un issu de l’o­li­gar­chie, c’est entrer dans le lâcher prise et faire confiance.
      Le dis­cours démo­crate doit être cen­tré sur les outils de la démo­cra­tie plus que sur les espoirs qu’on place en elle, et quand on com­mence par « peu importe » (!), on est loin de ça.

      Mais s’il advient un pro­grès réel et non tru­qué, d’où qu’il vienne, alléluia 😉

      Trop de flou à cette heure.

      Réponse
      • EFFAB

        « Le dis­cours démo­crate doit être cen­tré sur les outils de la démo­cra­tie plus que sur les espoirs qu’on place en elle, et quand on com­mence par « peu importe » (!), on est loin de ça. »

        J’en­tends bien, ANA, et j’ai très bien assi­mi­lé ceci, il n’empêche, on ne peut pas non plus choi­sir n’im­porte quels outils, méca­nismes et autres gardes-fous pour poser des limites à ces liber­tés exces­sives et c’est bien de cela dont il s’a­git, accou­cher d’une Consti­tu­tion suf­fi­sam­ment « solide » et « ouverte » pour empê­cher tout débor­de­ments foi­reux et pré­fé­rer la pri­mau­té de la vie à celle de la capi­ta­li­sa­tion à outrance, par exemple. Bref, il y a des outils indis­pen­sables comme il y a des fon­da­men­taux incon­tour­nables… comme il appar­tient à quelques uns de convaincre le plus grand nombre, voire l’en­semble, de rati­fier ceci au tout début et non de tout faire por­ter à la Démo­cra­tie quand la Vie et la Conscience sont des valeurs non mon­nayables et com­munes à tous, sans dis­tinc­tion de sexe, de culture, d’i­déo­lo­gie ou de reli­gion… là est tout l’en­jeu de cette exi­gence démo­cra­tique ini­tiale : à ceux qui savent ou en ont conscience de tout faire pour convaincre autrui, sans plus attendre, après, Dieu ou Quan­tum auront tou­jours leur der­nier mot dans cette adhé­sion ou non de la majo­ri­té des Citoyens Consti­tuants… mais c’est peut-être moi qui passe à côté de ce « flou » dont je n’ai pas idée ?!…

        Réponse
        • Ana Sailland

          Euh , Il me semble que deman­der plus de pré­ci­sion n’est pas se conten­ter de n’im­porte quoi.

          Je le répète, on ne peut pas dire au peuple « sois consti­tuant » tout en déci­dant de manière anti­ci­pée des « fon­da­men­taux » qu’il définira.

          Il y a dans cette atti­tude une contra­dic­tion, au sens de la logique.

          Et trai­ter par des­sus la jambe le mode de sélec­tion est un peu léger.

          Réponse
        • EFFAB

          Mais bor­del, ANA, ces fon­da­men­taux, avant que je ne m’en empare, pour cer­tains, il a bien fal­lu que je les découvres, et en ce qui me concerne, plu­tôt chez autrui que dans mon seul ima­gi­naire, alors où est le pro­blème ? Des consti­tuants sont tirés au sort pour écrire une Consti­tu­tion, cela ne gêne en rien qu’ils innovent, reprennent tout ou par­tie des tra­vaux effec­tués par d’autres et qu’ils leur conviennent, du moment que tout cela cadre avec leurs aspi­ra­tions, leur tra­vail ; au réfé­ren­dum citoyen d’en­té­ri­ner ou non cette Consti­tu­tion… comme on peut très bien ima­gi­ner un scé­na­rio où une telle assem­blée, après étude et exa­men, com­pa­rai­son, choi­sisse fina­le­ment une Consti­tu­tion qui qui aurait déjà été rédi­gée, et « peu importe » par qui, col­lec­tif, citoyen iso­lé, ancien élu véreux (^^), du moment que le texte tienne la route et rem­plisse le cahier des charges !
          C’est quoi le pro­blème où nous nous com­pre­nons un peu mieux à présent ?…

          Réponse
  27. etienne

    Mer­ci à Benoît, qui fait un tra­vail épa­tant pour iso­ler les frag­ments de vidéo qui comptent. Mer­ci Benoît !

    Sor­tir du capi­ta­lisme par une consti­tu­tion écrite par le peuple (tirage au sort) J. Généreux 

    httpv://youtu.be/NL4d_CNgW_M

    Réponse
  28. FifiBrind_acier

    Sam,
    Je vous réponds à pro­pos du M’PEP.
    En sep­tembre 2011, Asse­li­neau a pro­po­sé à Niko­noff une alliance avec l’ UPR. Niko­noff l’a envoyé pro­me­ner. Son plan n’é­tait pas d’al­ler vers l’ uni­té, mais d’al­ler dra­guer le FDG avec le PRCF.
    En pure perte.
    3 ans après, le canard est tou­jours vivant, pas d’al­liance en vue, le FDG a implo­sé, et ce qu’il en reste n’est pas davan­tage pour la souveraineté.
    Belle stratégie !

    Le PRCF a pré­ten­du qu’il fal­lait sor­tir de l’ UE « par la gauche », et qu’au­cune alliance avec l’ UPR n’é­tait pos­sible. Il aurait sans doute fal­lu que l’ UPR adopte le pro­gramme de la 3e Inter­na­tio­nale écrit par Staline.…

    Le CNR ne fai­sait aucune réfé­rence ni à la dic­ta­ture du pro­lé­ta­riat, ni à la pro­prié­té col­lec­tive des moyens de pro­duc­tion, sinon per­sonne ne l’au­rait signé, à l’ex­cep­tion de la CGT, du PCF et des Résis­tants com­mu­nistes du Front National. 

    Le pro­gramme du CNR était un pro­gramme de consen­sus pour ras­sem­bler pro­vi­soi­re­ment les Fran­çais, pour sau­ver l’es­sen­tiel, la liber­té, la démo­cra­tie et la sou­ve­rai­ne­té contre l’oc­cu­pant. Nous en sommes là aussi.

    Si le pro­gramme du CNR a été signé par l’en­semble des Par­tis poli­tiques, des Syn­di­cats et des Mou­ve­ments de résis­tance, (sauf les col­la­bos), c’est qu’il fai­sait consen­sus, c’est à dire, évi­tait les sujets cli­vants, n’en déplaise à certains.

    Le pro­gramme de l’ UPR n’est rien d’autre que celui du CNR réactualisé.
    On ne peut pas se réfé­rer sans cesse au CNR et repro­cher à l’ UPR de ne pas y mettre ce qui n’y était pas. 

    Il n’est pas pos­sible de trai­ter tous les sujets dans le détail dans un pro­gramme, car per­sonne ne sait quels seront les pro­blèmes éco­no­miques dans 3 ans, 5 ans ou 10 ans ; quel sera le bud­get ? le chô­mage ? et ni même si l’ Etat fran­çais exis­te­ra encore… Comme le pro­gramme du CNR, le pro­gramme de l’ UPR, ce sont des grandes lignes. 

    L’UPR n’est pas plus un Par­ti poli­tique que ne l’é­tait le CNR, c’est un mou­ve­ment de ras­sem­ble­ment provisoire. 

    Sur l’ar­ticle 50 :
    Contrai­re­ment à bien des textes euro­péens obs­curs, l’ar­ticle 50, on ne fait pas plus clair :  » Tout Etat membre peut déci­der de sor­tir de l’ Union ».

    La ques­tion n’est donc pas de pinailler sur la sor­tie, c’est un droit acquis.
    Mais com­ment pas­ser la bar­rière des médias et des euro­péistes, qui ne veulent pas que les Fran­çais sachent qu’ils ont ce droit ?

    Réponse
    • Ana Sailland

      Fifi,

      Les deux der­nières lignes sont inté­res­santes du point de vue de la pro­pa­ga­tion de la connais­sance ou au contraire de son confinement.

      La toile illustre bien la notion de réseau de trans­mis­sion de la connais­sance, dans une sorte d’a­nar­chie qui mal­gré l’in­tru­sion d’ou­tils à but lucra­tif garan­tit plus ou moins l’é­ga­li­té des chances des idées entre elles.

      Alors que les autres cir­cuits sont tous sous contrôle d’en­ti­tés mal défi­nies mais dont l’exis­tence est cer­taine, et ces cir­cuits garan­tissent l’i­né­ga­li­té des chances des idées, par une sorte de cen­sure, non dite mais effec­tive, et par des cam­pagnes de pro­mo­tion qui n’é­chappent qu’au citoyen sous séda­tif sociétal.

      Nous pou­vons nous en plaindre, à juste titre, et bien com­prendre que jamais un pou­voir cen­tral ou lob­byiste ne met­tra fin à cela.

      Que donc la démo­cra­tie est un but premier.
      Avant la défense de toute idée bridée.
      Ce qui ne veut pas dire que je veux la brider.

      Mais je reviens au modèle de la toile, comme réseau de trans­mis­sion de la connaissance.

      Je me demande si cette notion de réseau ne pour­rait pas être reprise dans l’or­ga­ni­sa­tion de la démo­cra­tie, et en par­ti­cu­lier en ce qui concerne la codé­ci­sion uni­ver­selle (sans pas­ser for­cé­ment par l’électronique)

      Il existe bien en ce moment un réseau qui est la hié­rar­chie, nous en connais­sons les défauts, qui ne sont pas dénon­cés par l’u­pr, je taquine ;
      et d’un nœud à l’autre de ce réseau courent des infor­ma­tions ou des ordres.
      De haut en bas.
      Très peu de bas en haut.
      Jamais en trans­ver­sal au niveau citoyen.

      Si j’ob­serve le sys­tème suisse, il est dif­fé­rent. En gros quatre masses qui sont le fédé­ral, le can­to­nal, le com­mu­nal, le citoyen, qui com­mu­niquent, mais là aus­si ver­ti­ca­le­ment, et de citoyen à citoyen, presque rien.

      L’i­dée, ce n’est qu’une piste, et je ne ron­ge­rai peut être pour l’ins­tant pas l’os au delà de ce mes­sage, serait de conce­voir la poli­tique en réseau, la com­mu­ni­ca­tion en réseau, la déci­sion en réseau, la démo­cra­tie en réseau.
      C’est dif­fi­cile à concep­tua­li­ser, certes.
      Mais ce serait la garan­tie d’a­voir une éga­li­té indes­truc­tible entre les idées et entre ceux qui les portent, et peut être l’é­mer­gence d’un vrai cer­veau-réseau de neu­rones- col­lec­tif apte à déci­der au mieux sans favo­ri­ser tel ou tel clan.

      Oui, c’est de la science fiction 😉

      Réponse
      • FifiBrind_acier

        Ana Sailland,
        Cer­tains croient qu’ils peuvent nier la spé­ci­fi­ci­té de l’ His­toire et de la culture des peuples. Et qu’un modèle peut se col­ler sans pro­blème sur un autre. 

        Le refus de cette spé­ci­fi­ci­té propre à chaque peuple a mis à terre tous les Empires, dont l’ob­jec­tif a tou­jours été d’ap­pli­quer les mêmes lois, la même culture, si pos­sible la même langue, le même modèle admi­nis­tra­tif à tous les pays sous sa coupe. 

        Cela ne marche jamais. Tous les Empires se sont effon­drés, de l’ Empire romain en pas­sant par l’Em­pire aus­tro hon­grois, l’Em­pire colo­nial et l’ URSS. C’est pour­quoi il n’y aura jamais de peuple européen. 

        La France a une his­toire à elle, pas meilleure ni pire, par­fois pire d’ailleurs, mais autre et spécifique.

        L’ Etat fran­çais est ancien, contrai­re­ment aux Etats récents, comme l’ Ita­lie, les USA ou l’ Allemagne.
        Le peuple fran­çais est un mélange de gau­lois, de francs et de romains.
        Il est métis­sé dès son ori­gine, et n’a ces­sé de l’être. 

        Ce qui explique sans doute, qu’il soit un des peuples les moins racistes et xéno­phobes de la pla­nète, parce que tout le monde a dans sa famille ou son entou­rage quel­qu’un qui vient d’ailleurs, ou dont les ancêtres viennent d’ailleurs. 

        La France et les Fran­çais ont été orga­ni­sés par l’E­tat monarchique.
        Pas par l’ Etat républicain.
        Dès qu’un pro­blème sur­git, les Fran­çais se tournent vers l’ Etat et le Chef de l’ Etat. Ce qui nous dis­tingue fon­da­men­ta­le­ment des Amé­ri­cains ou des Alle­mands ou des Suisses.

        La phrase mythique des Français :
         » L’ Etat doit…, l’ Etat doit faire ceci ou faire cela »
        Dans l’es­prit des Fran­çais, affai­blir l’ Etat, c’est affai­blir la France.
        Toute solu­tion qui dis­sout l’E­tat sera mal perçue. 

        On peut prendre des formes démo­cra­tiques aux Suisses, comme le refe­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire, décen­tra­li­ser des ser­vices, mais il ne faut pas tou­cher à la struc­ture cen­tra­li­sée de l’ Etat. 

        Le modèle Suisse est fédé­ral, comme celui des Allemands.
        Si ça leur convient, c’est leur affaire, parce que c’est leur histoire.
        Ce n’est pas l’his­toire de la France.

        Réponse
        • EFFAB

          Rai­son de plus pour pla­cer dans cet « ima­gi­naire » col­lec­tif l’i­dée et la notion de Démo­cra­tie en lieu et place de celle de l’E­tat… un sacré chal­lenge mais cette néces­si­té, qui pllus est, au pas­sage, la France peut-être plus ancienne que d’autres mais cer­tai­ne­ment anti­dé­lu­vienne non plus en terme his­to­rique et pure construc­tion mentale ^^

          Réponse
          • Ana Sailland

            mer­ci, Effab, je n’a­vais pas lu ta réponse avant d’é­crire celle qui suit.

        • Ana Sailland

          « Dès qu’un pro­blème sur­git, les Fran­çais se tournent vers l’ Etat et le Chef de l’ Etat. » Fifi qui a l’air de s’en conten­ter et même d’ap­pré­cier peut être.

          Parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.
          Il ne l’ont pas choisi.
          C’est ça la spé­ci­fi­ci­té de la France dont vous les amou­reux de l’ordre oli­gar­chique sem­blez vou­loir la péren­ni­té : l’im­puis­sance du peuple condam­né à se tour­ner vers l’E­tat, cette enti­té qui vit à l’é­cart de la nation, et n’est pas elle.

          Ici on réflé­chit à ce qui pour­rait être ou doit être, et non pas à ce qui est, comme éta­lon intan­gible de l’u­nion nationale.

          Avec de tels rai­son­ne­ments, on en serait encore à l’empire romain.

          Réponse
        • EFFAB

          Oui, comme on peut dire aujourd’­hui que l’E­tat est tout à fait illé­gi­time à la Démo­cra­tie ! ce qui du coup ne révèle un large espace de pos­si­bi­li­tés et cette toute nou­velle construc­tion men­tale plus en adé­qua­tion avec ces valeurs de liber­tés (et ces limites qu’elles sous-tendent) et ces exi­gences sou­ve­rai­nistes de citoyens unis dans la diver­si­té et ce Bien Com­mun à tous, l’in­té­rêt géné­ral étant par­tout là où chaque inté­rêt pri­vé n’est jamais ni lésé ni remis en cause… enfin, par « jamais », j’en­tends bien ces outils et ces méca­nismes Consti­tu­tion­nels et ver­tueux agis­sants et prêt à le faire chaque fois que nécessaire.
          Bref, l’E­tat est beau­coup trop pré­ten­tieux et, par consé­quent, arbi­traire, pré­fé­rons-lui la famiile, les indi­vi­dus, les plus petites struc­tures, les quar­tiers, les com­munes qui, du même coup, éli­mi­ne­ront de fac­to tant d’in­ter­mé­diaires inutiles et para­sites, rame­nant ain­si cha­cun à sa place et à sa mesure, loin de toute déme­sure et conflits d’in­té­rêts que cela engendre en pro­por­tion de cette liber­té inégale pour beau­coup et dis­pro­por­tion­née pour quelques privilégiés_la Pyra­mide étant certes beau­coup plus com­plexe mais c’est bien là le des­sein escomp­té, rendre comme inso­luble toute donne et tout pro­blème… alors qu’il suf­fit d’en cou­per la tête et d’en sabo­ter ain­si tout l’édifice.
          L’E­tat est illé­gi­time et cette seule idée conforte et mon intui­tion et cette pré­ten­tion, cet ego en moi, tout minus­cule neu­tri­no que je suis, être non pas l’é­gal de tous ces déci­deurs impies à la vie mais bien cette conscience et cette volon­té supé­rieures à toute autre : puisque innées, infi­nies, toutes sub­jec­tives et ô com­bien puis­santes en nombre et en poten­tiel puisque unies à toutes celles qui à leur tour en prennent conscience voire même ces autres qui l’i­gnorent encore mais pour com­bien de temps.

          Nas­sim HARAMEIN ver­sus Ein­stein ! (soyons un peu pro­vo­ca­teur, l’i­dée vrai­ment révo­lu­tion­naire n’é­tant pas de savoir si Dieu ou pas joue aux dés – pré­ten­tion ultime de vou­loir coûte que coûte tout expli­quer, même à affu­bler d’un nom et d’un visage l’in­di­cible et l’in­fi­ni, choses essen­tielles et peut-être anté-cau­sales qui nous dépassent tous – mais bien de consi­dé­rer ces dés comme le plus beau che­min ouvert à la vie, à la com­pré­hen­sion et à l’amour.)

          Réponse
    • EFFAB

      La science n’est que l’ob­ser­va­tion et l’a­na­lyse des faits, concepts et réa­li­tés imag(in)ées aupa­ra­vant… tel, par exemple, ce nou­veau jar­din pota­ger en per­ma­cul­ture, à ma sauce et à cet ordon­nan­ce­ment à la Lenôtre que j’ai rêvé et qui est en train de voir le jour quelque part entre Orléa­nais et Mor­van… cette conscien­ti­sa­tion et volon­té toute per­son­nelle, toute indi­vi­duelle qui pour­tant n’au­rait pu voir le jour sans tous ces acquis, ces par­tages, ces poten­tia­li­tés exté­rieures à moi-même… Bref, nous pou­vons com­prendre pour­quoi la jeu­nesse est plus séduite, géné­ra­le­ment, par l’in­no­va­tion que par toutes sortes de lieux com­muns qui obligent pour cer­tains ou empêchent pour d’autres : cet ima­gi­naire n’est que ce reflet empê­ché ou/et en germe de toutes ces poten­tia­li­tés en nous_et rien n’est plus réel que tout ce qui n’a point encore vu le jour ! comme à l’ins­tar de tout cet infi­ni éner­gé­tique com­pris dans si peu d’es­pace mais com­mun à tant de consciences enche­vê­trées et com­plé­men­taires, ce déno­mi­na­teur com­mun et syn­chrone à toutes ces syner­gies mul­tiples et libres en pro­por­tion de cette Inter­ac­tion et non de ces limites pas­sa­gères et exclu­si­ve­ment men­tales qu’on se donne et qu’on bafoue néanmoins.

      Au plus pro­fond de ces sous-bois, entre­te­nus ou plus sau­vages, cette extra­or­di­naire lumi­no­si­té qui peut y entrer d’elle-même comme il suf­fit d’un che­min ou d’une clai­rière pour en savou­rer toute la beau­té et toute la magie, ce clair-obs­cur comme ancrage à tout dis­cer­ne­ment… très très bonne jour­née à vous

      Réponse
  29. EFFAB

    « La ques­tion n’est donc pas de pinailler sur la sor­tie, c’est un droit acquis.
    Mais com­ment pas­ser la bar­rière des médias et des euro­péistes, qui ne veulent pas que les Fran­çais sachent qu’ils ont ce droit ? »

    Réponse
  30. FifiBrind_acier

    Une remarque à pro­pos du com­men­taire de San­dy sur l’or­ga­ni­sa­tion bien opaque des Ins­ti­tu­tions européennes. 

    Il y a les Ins­tances telles qu’elles sont sur le papier, telles qu’on peut trou­ver sur Wikipédia. 

    On peut aus­si appli­quer une autre ana­lyse, qui s’ap­pelle l’a­na­lyse nodale.
    Ana­lyse qu’on applique à des orga­ni­sa­tions com­pli­quées, pour savoir qui fait quoi exac­te­ment, qui donne les ordres à qui et où se trouve le vrai pou­voir de décision ?

    Un peu comme les « nuages de mots », on prend les textes euro­péens, et on note les occur­rences qui ren­voient vers telle ou telle Ins­tance, avec les verbes : décide, consulte, orga­nise, applique etc 

    Appa­raît une autre carte des Ins­ti­tu­tions, qui ren­voie toutes vers la Com­mis­sion euro­péenne, alors que les Ins­tances pré­sen­tées offi­ciel­le­ment comme des centres de pou­voir sont ren­voyées à la périphérie. 

    Voi­ci les deux cartes des Ins­tances euro­péennes, l’of­fi­cielle et celle qui résulte de l’a­na­lyse nodale :

    ————————————————————————-

    Réponse
  31. FifiBrind_acier

    Pour ceux que l’a­na­lyse nodale des Ins­ti­tu­tions euro­péennes intéressent,
    voi­ci le détail de l’a­na­lyse expli­qué par
    Régis Cha­magne :

    httpv://www.youtube.com/watch?v=TR2EiJaIXCE
    ———————————————————

    Réponse

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