https://www.facebook.com/jaipasvote
httpv://youtu.be/uzcN-0Bq1cw
Il y a quelques années, pour la préparation de ce film, une équipe de jeunes gens a réuni (à Paris) et filmé les trois personnes qui, à ma connaissance, travaillent et défendent le plus ‑en France- le tirage au sort en politique : Yves Sintomer, Jacques Testart et moi. Formidable moment, vous imaginez comme j’étais content.
Nous nous sommes rencontrés à Paris, et ce fut une bien intéressante conversation à trois.
Le film ci-dessus, que je trouve très bien fait (et qui comporte des passages très convaincants et originaux, que des gentils virus isoleront sans doute dans petites vidéos séparées), utilise quelques (petits) fragments de cet entretien parisien.
Dans ce film, très riche en idées dissidentes (il faudrait en rédiger un plan détaillé, sans doute, pour nous aider à fixer ces idées), les interventions de Loïc Blondiaux sont utiles, à la fois modérées et incisives ; et les passages avec Bernard Manin sont émouvants (Manin qui, avec son formidable bouquin « Principes du gouvernement représentatif », a changé la vie de beaucoup de gens).
L’équipe des réalisateurs est en train de bosser sur le film complet de la rencontre Sintomer-Testart-Chouard. J’ai particulièrement hâte de voir cette vidéo-là.
[Edit 12 sept 2014 :
Une bande de gentils virus dévoués et courageux vient de finir le plan détaillé de ce film. Quel boulot ! Merci à eux, vraiment.
http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Plan_d%C3%A9taill%C3%A9_du_film_%22j%27ai_pas_vot%C3%A9%22
Sommaire
1 Première partie
1.1 Intro : témoignages et réflexions diverses sur le vote – Voter ou pas ? – Le vote est-il faire un choix ? – Que signifie : ne pas voter ?
1.2 Le vote et les élites
1.2.1 Le vote est le sacre de l’élite (Loïc Blondiaux)
1.2.2 L’élection crée une défiance des citoyens, une démocratie qui va mal (Blondiaux)
1.2.3 Servitude et alignement des gouvernements aux forces de pouvoir ( Kempf, Blondiaux, Aurouet)
1.3 Causes de l’abstention
1.3.1 Débats de fond anéantis, thèmes de campagne immuables, promesses non tenues ( Blondiaux)
1.3.2 Taux d’abstention niés
1.3.3 Politisation des abstentionnistes, choix réduit entre les partis gouvernementaux et les partis protestataires ou extrêmes (Jouary, Aurouet, Brunel)
1.4 Montée des extrêmes
1.4.1 Stratégie de séduction de l’électorat (Liogier)
1.4.2 Thèmes de campagne modernes, dé-diabolisation pour espérer prendre le pouvoir (Liogier)
1.5 Pouvoir du peuple, référendums
1.5.1 Le référendum en tant que leurre du pouvoir du peuple (Jouary)
1.5.2 illusion démocratique du référendum sur la constitution européenne
1.5.3 Pas de loi légitime sans l’appropriation implicite ou explicite du peuple (Jouary)
1.6 Origine et buts de la démocratie des Athéniens au 5ème siècle avant JC
1.7 Mais la démocratie actuelle ?
1.7.1 Le régime représentatif ôtant le pouvoir du peuple n’est pas une démocratie (Jouary, Aurouet)
1.7.2 La démocratie représentative a constitué une alternative entre démocratie et monarchie (Blondiaux, Jouary)
1.7.3 La démocratie représentative, régime combinant des incompatibles : légitimité du pouvoir au peuple mais non décision ou gouvernement par le peuple. (Blondiaux)
2 Deuxième partie
2.1 Révolution et mise en place d’une démocratie bourgeoise : 1789
2.1.1 Origine de la révolution française
2.1.2 Processus de substitution et d’identification entre souveraineté populaire et représentation (Blondiaux, Jouary)
2.1.3 La révolution française – Sieyes contre Rousseau
2.1.4 Le vote en tant qu’élément démocratique du gouvernement, perçu comme une perte de souveraineté (Blondiaux, Jouary)
2.2 L’oligarchie – vote, conservatisme, corruption par l’argent contre l’égalité et la liberté -
2.2.1 Fondement de la légitimité du vote
2.2.2 Éducation au vote et incitation
2.2.3 Droit de vote une conquête ? Et pourtant… (Badiou)
2.2.4 Système oligarchique et conservatisme
2.2.5 Argent corrupteur des démocraties
2.3 Aristocratie élective et peuple incompétent (Manin)
2.4 Les représentants politiques – une classe isolée et un peuple oublié -
2.4.1 Non représentativité réelle du peuple au sein des représentants politiques (Manin)
2.4.2 Peuple oublié et mal informé (Blondiaux)
2.5 La politique une profession ?
2.5.1 Une formation souvent unique
2.5.2 Cumul des mandats et professionnalisation (Jouary)
2.5.3 Oligarchie financière
2.6 Le tirage au sort (Sintomer)
3 Troisième partie
3.1 Conférence de Citoyens
3.2 Épilogue (Sintomer, Testart) – utilité et mise en pratique du tirage au sortSource et détails : http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Plan_d%C3%A9taill%C3%A9_du_film_%22j%27ai_pas_vot%C3%A9%22
Étienne.]
Ce film est particulièrement efficace. Il y a juste la partie avec Jean Lasalle qui est parfaitement inutile. Le reste est du concentré de matériel viral.
J’attends avec impatience la vidéo intégrale de votre réunion à trois.
Jean Lassalle est un type adorable qui s’engage à fond, sans se rendre compte hélas que les outils auxquels ils croit sont pervertis.
Je ne vote plus ; ni pour les présidentielles ni pour les députés nationaux et européens .Ce refus de voter est une démarche active de contestation et de revendication . ( je dépose des réclamations à mon bureau de vote)
C’est parce que je suis profondément attaché à la démocratie , et au droit de vote , que je ne vote plus ;
quand le droit de vote qui est en effet un acquis majeur , devient merdeux , il ne faut pas s’en saisir !
Il est très important d’accompagner ce refus de voter d’un explicatif et d’une revendication ; et il serait très utile que cette explication et cette revendication deviennent une revendication majeure et unitaire des acteurs diversifiés de la société civile.
Cette revendication est celle du rééquilibrage de nos pratiques politiques , ce rééquilibrage n’étant pas une réforme mais une révolution parce qu’on passe de l’oligarchie à la démocratie.
Il est impératif de revendiquer que le droit de désigner des représentants soit accompagné (réellement dans les faits et par conséquent structuré, animé et réglementé) du droit à participer à l’élaboration , à la décision et à l’évaluation des politiques publiques .
Dans nos communes et intercommunalités , en région , au local mais aussi au national , il faut revendiquer la création d’un outil public de participation ayant pour rôle d’associer les citoyens , à tous les niveaux dans les processus d’élaboration , de mise en œuvre , de suivi et de décision des politiques publiques. Ce rééquilibrage réintroduit le référendum (précédé d’un débat approfondi sur les sujets concernés)comme central dans la décision publique ;
Si effectivement on parvenait à rassembler sur cette revendication, un champ de possible démocratique pourrait s’ouvrir.
Elle me semble plus judicieuse que celles du tirage au sort et de l’écriture citoyenne de la constitution parce qu’elle ne les annulent pas mais bien au contraire permettra leur expression.
Comme il y eut des cahiers de doléances, il serait bien de créer une sorte de mur des lamentations, où chaque citoyen qui en conscience ne vote pas écrirait en une ligne pourquoi (pas un débat, seulement l’établissement de la preuve (éventuelle), matérielle, que ne pas voter n’est pas que paresse ni désarroi).
Le net devrait permettre ça pour pas un sou …
Chiche ?
Amen ! et en attendant nous continuons à nous rendre aux bureaux de vote, sans voter mais explicitant à autrui nos positions et convictions… ça risque de prendre un certain temps tout ça et bien d’autres mandats représentatifs ! sans parler non plus que l’Histoire n’attend pas et que nos élites n’ont que faire des gens de bonne volonté et trouveront une excuse pour empêcher quiconque de s’exprimer dans l’environnement immédiat des urnes…
Allez, Di Girolamo, soyez un peu plus conséquent et beau joueur, finissez-en un peu avec toutes ces redites et ces interventions sur un blog dédié en grande partie au « Tirage au Sort » et à cette « écriture citoyenne« _que n’allez-vous pas plutôt convaincre d’autres esprits plus ouverts à vos propositions et construire quelque chose de bien tangible ailleurs ne serait-ce que pour nous prouver combien vous avez tort et nous par contre obtus !…
Oui EFFAB vous avez raison sur un point :
je suis obstiné et je ne lâche pas prise facilement : voilà trois ans que j’ai ouvert des requêtes au tribunal administratif de LYON pour contraindre la région Rhône Alpes et le syndicat mixte Ardèche Verte à appliquer la loi et les règles concernant les conseils locaux de développement qui sont des outils de participation des citoyens aux politiques locales et ont été détournés de leur objet et laissés à des notables locaux pour se mettre en valeur.
Les tribunaux administratifs sont débordés du fait que l’administration se fout pas mal des lois et connaît la pesanteur du système ; par exemple la CADA (commission d’accès aux docs administratifs) vient de me donner raison concernant un doc que la région refuse de me donner mais vu le contexte elle peut faire traîner temps qu’elle veut .
Si je gagne à mes requêtes( je le saurai d’ici peu) le tribunal pourra contraindre la région et le SM de reconstruire un vrai conseil de développement
Mais en définitive ce que je crains le plus c’est pas l’ennemi connu , bien identifié, les carriéristes politiques ‚et divers profiteurs du système , mais les militants …obtus.….qui croient que des solutions simplistes vont pouvoir tout régler . On sort de l’Europe et hop ! On fait des ateliers constituant et ça y est ça roule .
Sacré EFFAB ! C’est vous qui n’avez aucune conscience de la dureté des enjeux et qui en proposant des solutions qui n’en sont pas faite perdre un temps précieux au changement.
C’est tout à votre honneur et, je l’avoue en ce qui me concerne, contrairement à vous et à ETIENNE, Di Girolamo, je n’ai quant à moi jamais rien fait de bien concret dans la vie… donc, vous avez peut-être raison, finalement, de dire que je n’ai aucunement conscience de la dureté de ces enjeux_comme vous-même qui ne craignez plus les carriéristes politiques et en êtes à ce point persuadé ou feignez de voir en eux non pas seulement des profiteurs mais bien davantage des marionnettes à la fois d’une Grande Machinerie (Tiens ! ça me rappelle le Général) qui les dépasse ou leur convient, sans âme et conscience pour le coup.
C’est un des rares point de désaccord que j’ai avec Étienne :
Si le vote sans quorum fonde bien la légalité du mandat électif, c’est l’obtention d’une majorité de voix qui fonde la réelle légitimité du mandat.
N’est-ce pas d’ailleurs avec cet argument que Thiers a rallié certains royalistes à son projet républicain, en faisant valoir que la légalité du monarque n’avait pas autant de force pour gouverner le peuple et préserver leurs privilèges que la légalité soutenue par la légitimité élective ?
Si le pouvoir des élus ne se fondait que sur la légalité, pourquoi feraient-ils temps d’efforts pour obtenir que les gens votent ? Pourquoi les institutions qu’ils dirigent ainsi que les média nous feraient-ils passer tant de message culpabilisant sur notre devoir de « citoyens » ?
Certes, en théorie, les élus pourraient exercer leur mandat sur la seule base de leur auto-élection…mais en prenant le temps de l’envisager cette situation sérieusement, pensez vous vraiment qu’il soit possible d’en arriver là sans que les institutions aient implosées avant ? Sans insurrection ni révolte ?
Bien sûr, se mêle à l’abstention politisée une abstention d’indifférence, mais même les journaliste prostitués n’osent plus aujourd’hui mettre ce phénomène massif sur le dos du pêcheur à la ligne ! Même eux, dont la mauvaise fois et l’aveuglement est pourtant borné par des limites très lointaines ne peuvent plus nier que le taux élevé d’abstention est le fruit du discrédit croissant envers la classe politique et nos institutions.
Quant au vote blanc, c’ est un vote de défiance envers les personnes présentées sur les liste, nullement du système de gouvernement représentatif.
L’abstention est peut-être aussi le seul moyen efficace de nous compter (via le nombre de bulletins versus les nombre de personnes en âge de voter) c’est à dire de sentir nos forces, au delà de divergences d’opinions inutilement clivant. C’est probablement même le seul moyen qui nous permette dès aujourd’hui de nous « réunir » enfin autour d’une contestation radicale du système, après des siècles de conditionnement qui a conduit le peuple à se diviser en une infinité de petits intérêts divergeant, sexe, âge, revenus, religion, origine, statut, etc.
Le système ne tient que par sa légitimité. Ôtons lui ce soutient et il s’effondrera, comme la monarchie s’est effondrée lorsque sa légitimité aristocratique et théiste s’est dissipée.
Cela ne dispense pas, au contraire, de préparer ce que nous devrions mettre à la place, tout comme les marchands et les bourgeois avaient prévu ce qu’ils souhaitaient mettre en lieu et place de la monarchie…
L’abstention comme vecteur unifiant… très ‘intéressant’, ZEDAV ! (‘…’ acception chouardienne et non attalienne)
Se concentrer donc, en parallèle à cette éducation citoyenne et les Ateliers Constituants, sur cette prise de conscience commune à avancer la réalité et, par conséquent, la légitimité mathématique du taux/nombre d’abstention(s), c’est bien ça ?… Génial alors !
élections européennes 2014 = 56 %
2009 = 59,36 %
Le « non » à l’Europe est toujours aussi flagrant !
élections présidentielles 2012 = 20,52 % (1er tour)
19,66 % (2ème tour)
présidentielles 2ème tour :
François Hollande… 51,62 % des suffrages (18 000 438 voix)
Nicolas Sarkozy.….. 48,38 % (16 869 371 voix).
(sans décomptage ou prise en compte plutôt de l’abstention… mais le « nul » est-il ou non pris en compte pour nos deux acolytes du dessus ?!)
46 millions d’inscrits
80,34 % (37 016 982 votants)… taux de participation
19,66 %.….….….….….….….….…. taux d’abstention
5,80 %.….….….….….….….….…. blancs ou nuls des votants
(http://www.gouvernement.fr/gouvernement/resultats-de-l-election-presidentielle-2012)
Le 6 mai 2012 s’est déroulé le second tour de l’élection présidentielle. Un peu plus de 46 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes en métropole, dans les départements et collectivités d’Outre-Mer, en Nouvelle-Calédonie et hors de France, pour choisir l’un des deux candidats qualifiés au second tour.
Sur un peu plus de 46 millions d’inscrits, François Hollande a obtenu 51,62 % des suffrages (18 000 438 voix) et Nicolas Sarkozy, 48,38 % (16 869 371 voix).
Le taux de participation a été de 80,34 % (37 016 982 votants). Le taux d’abstention a atteint 19,66 %, tandis que les votes blancs ou nuls représentent 5,80 % des votants.
Probleme avec les tags dsl
Sino lien direct
http://youtu.be/rpqk24qvoR4
Quand j’ai pris ma retraite en 2002–2003, mon premier acte de liberté a été d’aller en Argentine « para los niños », pour une sorte de reportage destiné à allumer les consciences, ici.
A mon retour, je récitais en public : Nous sommes dans le collimateur, et ce qui s’est passé là-bas viendra ici.
Peu d’écho.
Ici en France, nous ne montons pas encore sur les tas d’ordure pour y trouver pitance, mais crouton par crouton supprimé, nous nous approchons de cet état de disgrâce, patiemment induit par ces maîtres qui savent user du temps, donnent du mou, retendent, comme le pêcheur à la truite qui sait y faire.
En Grèce, les malheureux nous ont pris de vitesse. Triste médaille d’or aux jeux de l’Olympe déchue. La France n’est même pas sur le podium, mais patience, big brother bosse en haut lieu, avec la patience non pas du jardinier mais d’un Dracula rusé qui sait se montrer séducteur afin de mieux sucer sa victime.
L’autre jour une grande amie m’a écrit (à moi et à d’autres) un message pour dire que nous aurions tort de poursuivre notre engagement, car en France peu de gens sont malheureux.
Désespérant.
La grande difficulté est ainsi d’induire le sursaut, avant qu’il ne soit trop tard, des adeptes du « fais pas d’vague, ça flotte encore », les adeptes du parti autruchiste, le plus puissant de France, et d’ailleurs.
On s’en occupe.
Mais quelle tâche immense.
Aujourd’hui les chaînes ne sont plus aux pieds, elles sont le désir, que nous ne choisissons pas, mais aussi la loi, que nous n’écrivons pas.
présidentielle 2012 1er tour
(22 avril 2012)
François Hollande.….… 28,63 % (des suffrages exprimés)
Nicolas Sarkozy.….…… 27,18%
Marine Le Pen.….….….. 17,90%
Jean-Luc Mélenchon.… 11,11%
François Bayrou.….….….9,13%
Eva Joly.….….….….….….2,31%
Nicolas Dupont-Aignan.. 1,79%
Philippe Poutou.….….…. 1,15%
Nathalie Arthaud.….…… 0,56%
Jacques Cheminade.….…0,25%
Le taux d’abstention est de 20,53%
(http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/presidentielle-2012-resultats-du-1er-tour-scrutin.html)
1,91 % (701 190).….….… bulletins blancs et nuls au premier tour
(http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/07/plus-de-2-millions-de-votes-blancs-et-nuls_1696837_1471069.html)
Merci !
Le taux d’abstention officiel est faux puisqu’il est basé sur les inscrits.
Or l’abstention radicale est souvent le fait de non inscrits qui signifient par là qu’ils ne veulent plus voter, et non pas seulement qu’il ont trouvé le scrutin concerné sans objet.
Il faut donc considérer le nombre d’habitant de plus de 18 ans et éventuellement retrancher deux catégories de personnes difficiles à évaluer :
– Les personnes incapables de se déplacer au bureau de vote et qui n’auront pas eu la possibilité de voter par procuration.
– Les « pêcheurs » du dimanche impénitents et autre j’menfoutistes.
Mais ces 2 catégories ne doivent pas peser bien lourd…et un institut de sondage devrait facilement pouvoir sortir ça contre rétribution.
Les « pêcheurs » du dimanche impénitents et autre j’menfoutistes.>
Tu ne devrais pas dénigrer les loisirs et le flamenco.
La politique (vote vs tirage) est une piste de solution qui est utile, bien qu’insuffisante à moyen terme puisque nous sommes selon moi en présence d’un problème systémique de civilisation profond qui se caractérise par la synergie des mécanismes de contrôle et de concentration d’influence que sont ; 1- la monnaie, 2- les hiérarchies et 3- les secrets (contrôle de l’information).
1‑La monnaie devrait être contrôlée (ex : monnaies locales fondantes, Worgl, etc) afin de construire l’infrastructure de production, participation, accès/distribution qui la rendrait de moins en moins essentielle et utilisée (on a dû utiliser des outils de pierre pour construire ce qui a permis de passer à l’âge de bronze). Notez qu’un salaire de base, sans production, ne nous protège pas de la spéculation et ne nous donnes pas forcément accès à cette production, etc. C’est surtout l’accès (ex : un livre à la bibliothèque) et la production(en utilisant la technologie et l’automatisation autant que possible). L’usage de monnaie est selon moi requis à court terme mais pose un problème à long terme puisque qu’elle crée des conflits d’intérêts, et facilite la concentration de pouvoir et la corruption.
2‑Les hiérarchies et l’absence de transparence dans les organisations publiques, agences, et compagnies sont sources d’abus de pouvoir et de suppression/contrôle d’information.
(En passant, le mode de dévelopement open source est selon moi une source potentielle de concepts/idées intéssante)
C’est surtout la parenthèse qui m’intéresse 😉
L’open source et les incroyables comestibles procèdent du me^me changement de paradigme.
Amorce d’un nouvel âge peut être.
Que je perçois, mais ça c’est moi, comme condition nécessaire à la survie de l’espèce.
Car c’est bien le schéma mental du contractuel qui conduit au capitalisme et à sa sauvagerie.
« Open source » -> logiciel libre.
« Open source » est un terme qui a été inventé par des industriels denués d’éthique afin de cacher que dans le logiciel libre il y avait une question de liberté, de contrôle sur sa machine, de vie privée.
Il faut aussi parler des risques de la démocratie directe, quelles que soient ses modalités :
1) Protection des minorités ? La majorité risque de les écraser, de voter des mesures discriminatoires, parce que la démocratie est aussi un absolutisme et fort d’un sentiment de légitimité, les abus sont possibles. Conclusion, la question de la séparation des pouvoirs, de la limite du pouvoir, même du peuple, se pose toujours. D’ailleurs le pouvoir du Législateur est limité par la Constitution, et par le bicaméralisme.
2) La question de la limite du pouvoir est permanente (Montesquieu), et vous n’en parlez jamais. Les élus ne peuvent écrire la Constitution, mais l’Assemblée tirée au sort encontre les mêmes écueils à savoir qu’elle aura du mal à limiter son pouvoir.
3) Il faut des institutions solides et stables, sinon c’est l’anomie… et compréhensibles, assez simples pour qu’elles s’imposent comme représentations. Le tirage au sort est un principe d’anarchie, puisque le hasard intervient dans l’espace politique, ce qui peut susciter des craintes.
L’avantage de la démocratie représentative c’est qu’elle est claire, comme le libéralisme, ce sont des modèles qui s’imposent par leur simplicité et qui diffusent depuis longtemps dans l’espace social. Votre alternative doit atteindre ce niveau d’évidence et de clarté pour espérer les remplacer un jour…
Humour : en démocratie directe il faut donc tirer au sort un collège de dominants chargés de surveiller les décisions du peuple.
Plus sérieux : nous avons déjà discuté des inconvénients de « la dictature de la majorité »
Des clauses d’exceptions peuvent être convenues.
Ou bien,
dans le cadre du principe de subsidiarité, comprendre l’individu comme le sont en général les communes ou les régions, et définir pour chaque étage de la démocratie gigogne ce qu’il concède à l’étage supérieur, ou ne concède pas, plus un contrôle de l’étage supérieur dont les modalités restent à définir, tâche ardue car parsemée de questions philosophiques autant que pragmatiques.
M’est avis que nos réflexions sur la démocratie réelle ne sont pas assez approfondies .….….…..
et ne peuvent se contenter de la littérature existante .….….….…
Nous rappeler surtout « les risques de la démocratie directe » tout en nous « vantant la démocratie représentative [qui] elle est claire, comme le libéralisme, ce sont des modèles qui s’imposent par leur simplicité et qui diffusent depuis longtemps dans l’espace social. Votre alternative doit atteindre ce niveau d’évidence et de clarté pour espérer les remplacer un jour… »
^^
« modalités » contre « modèles » su j’ai bien compris
^^
certes, certes, jeune homme, rappelons donc à votre souvenir cet « alternative » libérale qui a fait du rêve américain une dette insolvable…
httpv://www.youtube.com/watch?v=mzuPeyi7FWc
… et parcourons aussi cet espace et cette ambition sociale si chère à la Rose et au Changement…
httpv://www.youtube.com/watch?v=rkrGwG_PwRo
« Lisztfr »… comme un pseudo trouvé la va-vite ou pas beaucoup de conviction quand ce n’est là qu’un détail et une sorte de faire-valoir… allez ! poursuivons le didactisme, sait-on jamais, même de parfaits abrutis finissent par retourner leur veste…
httpv://www.youtube.com/watch?v=tp59zUFd5f8
« Lisztfr »
Le FN n’est PAS d’extrême droite !
La vrai extrême droite ne fait que 0,5%!!
Cessez vos mensonges !
[Edit 12 sept 2014 :
Une bande de gentils virus dévoués et courageux vient de finir le plan détaillé de ce film. Quel boulot ! Merci à eux, vraiment.
http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Plan_d%C3%A9taill%C3%A9_du_film_%22j%27ai_pas_vot%C3%A9%22
Étienne.]
httpv://www.youtube.com/watch?v=K‑80QQz4DLM
pour ceux qui ne connaissent pas encore les rêves d’Attali sur son « Gouvernement planétaire » :
httpv://www.youtube.com/watch?v=dw6pu4aXt8s
ce mec ne manque pas d’air.
Rire ou pleurer il faut choisir.
Un article de la presse papier qui relate bien les contradictions des élus qui patinent un peu dans la choucroute quand il s’agit du peuple, ô combien il doit être douloureux de trouver les mots pour faire avaler des erreurs de logique mathématique.
Le Dauphiné dit libéré, 7 février 2015, page 8
Thème : fusion de communes.
L’article est divisé en 5 paragraphes numérotés et au point 5 on lit ceci :
Enfin le dernier grand thème d’interrogations a été celui relatif à la consultation de la population.
Nécessaire mais compliquée.
« Le référendum nous emmènerait dans l’impasse mais on peut imaginer quand même une forme de consultation, et nous, élus, prenons l’engagement moral d’un vote conforme aux souhaits de la population » propose Denis Duperthuy.
Même son de cloche chez Jean Boutry et Marc Caton, ce dernier y ajoutant quand même une condition préalable :
« La population est prête à accepter cette fusion à condition que l’on donne des engagements clairs »
Et le journaliste de conclure par une jolie banderille :
Et la clarté c’est bien tout le problème aujourd’hui.